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n° 21872Fiche technique18391 caractères18391
Temps de lecture estimé : 13 mn
29/06/23
Résumé:  L’interdit a été frôlé. Tout s’accélère. Pour le meilleur ou pour le pire.
Critères:  fh couplus extracon cadeau copains fépilée vacances fmast intermast facial fellation cunnilingu jeu -libercoup
Auteur : Jerem  (Jeune quadra parisien. Lecteur assidu, auteur depuis peu.)      Envoi mini-message

Série : La maison des interdits

Chapitre 02 / 03
Accélération...

Résumé de l’épisode précédent :

Deux couples partent en vacances dans une belle maison avec un jacuzzi. Il s’est fallu de peu pour que la situation dérape.




Le lendemain matin



Pas de réponse.

Le bruit de la mer au loin meublait un début de malaise.



Aucune réaction. La gêne persistait.

Le silence fut interrompu par la serveuse. Deux spritz furent commandés.



Les verres atterrirent sur la table.



La tension retomba un petit peu.

Des sourires complices furent échangés.



Marc agréa. Le petit défi dans le jacuzzi s’était emballé. Et leurs femmes avaient finalement bien joué le jeu. Sans l’interruption de Jo, les choses auraient pu tourner différemment.


Il regarda Tom siroter son apéro, et ne put s’empêcher de penser à Stillman et à son air nonchalant. Il chassa cette image de sa tête et se repassa le fil des récents événements.


Après que la nounou eut involontairement sifflé la fin de partie, Marc et Anna s’étaient rapidement couchés. Ils n’avaient pas osé aborder le sujet ensemble et elle l’avait juste gratifié d’un bisou en guise de bonne nuit. Pas un mot au réveil non plus.


Ensuite, le petit-déjeuner avait été rapidement consommé, chaque couple ayant fui le regard de l’autre.


Aussi, les garçons proposèrent de faire quelques courses au marché.

Exfiltrés, ils décidèrent de profiter d’une terrasse pour débriefer.



Tom soupira :



Pensif, Tom regarda un long moment la mer. Puis il questionna :



Marc s’étonna :



Depuis quelques années, Marc et Tom se disaient qu’il fallait pousser la complicité de leurs couples un peu plus loin. C’étaient des paroles en l’air, sans jamais rien concrétiser.


Mais depuis hier, ils avaient mis le doigt dans l’engrenage.


Marc n’était pas contre de pousser l’aventure un peu plus loin. Et sa femme avait failli réaliser un de ses fantasmes. Ce n’était pas juste un plaisir égoïste.


Malgré tout, il tempéra :



Tom ne se laissa pas démonter :



Ses yeux brillaient d’une lueur que Marc connaissait malheureusement trop bien. C’était l’annonce d’une belle bêtise à venir.


Tom déroula son plan :





La soirée


Julia finissait sa discussion avec Anna sur la terrasse.

Le soir tombait et une pleine lune pointait le bout de son nez.


La journée fut assez tranquille dans son ensemble. Un beau poisson avait été ramené du marché et le dîner fut un régal.

Les discussions avaient été soft et l’aventure du jacuzzi semblait être un lointain souvenir pour tout le monde.

Les garçons étaient déjà montés pour prendre le relais à la nounou et lire une dernière histoire aux kids.


Julia prit congé de son amie, prétextant un bouquin à finir.


En passant dans le couloir, elle s’aperçut que tout le beau monde dormait déjà. Les mecs ont dû regagner directement leur chambre.


Assez bien agencée, cette maison de plain-pied disposait de trois espaces nuit. Leur chambre se trouvait sur l’aile droite de la maison. À l’opposé de celles des enfants et de Jo. Cette distance était appréciable, notamment au niveau bruit et intimité.


Julia rentra dans sa chambre. Elle fut étonnée de trouver toutes les lumières éteintes.

Machinalement, elle poussa le loquet de la porte, puis balaya son lit d’un regard.

La lumière de la lune lui permettait de distinguer son homme sous les draps. Il avait sûrement déjà sombré dans les bras de Morphée.


Dommage. Car elle se sentait d’humeur câline. Ils n’avaient pas trop eu l’occasion de se faire plaisir depuis leur arrivée. Et la soirée d’hier l’avait malgré tout bien émoustillée.


Elle fit un rapide passage à la salle de bain attenante. Étant donné la chaleur ambiante, elle prit rapidement une douche froide et se para d’un string seulement.


Elle se glissa dans son lit et caressa tendrement le dos de Tom en guise de bonne nuit.


Bizarre. Il était moins poilu qu’à l’habitude.


Un doute s’emparait d’elle. Elle se rapprochait de sa nuque et s’exclama :





Le Rubicon


Elle n’en revenait pas. Ce n’était pas son mari qui se trouvait dans le lit. Elle alluma sa lampe de son chevet et lança :



Devant l’absence de réponse, elle se retint de ne pas exploser :



Marc essaya de faire redescendre la pression et tenta :



Julia était stupéfaite.

Puis elle connecta les points et interrogea :



Son manque de jalousie la médusa :



Marc posa un temps d’arrêt et reprit :



Visiblement, cette justification n’était pas assez convaincante. Julia s’agaçait :



Il enchaîna :



Le visage de Julia s’adoucit. La tension tombait. Elle ne pouvait pas lui donner complètement tort. Mais la méthode la dérangeait :



Marc récita alors sa leçon :



Ils ont bien préparé leur truc, ces coquins, pensa Julia.



Toujours un peu interloquée, elle demanda :



La naïveté de Marc la déconcerta. À quel moment leurs mecs pouvaient penser que ça pouvait marcher sans laisser de stigmates.


Elle laissa passer une minute et coupa court :



Marc soupira. Il ne s’attendait pas forcément à grand-chose, mais là, c’est l’échec total.


Il essaya de ne pas imaginer ce qui pouvait se passer dans l’autre chambre. Il avait peut-être perdu sur tous les tableaux.


Julia le dévisageait à la lumière de la lampe de chevet. Cette situation était absurde. Ça foutrait un bordel sans nom de leur relation. Ça n’a pas de sens.


Mais ça, c’était sa petite voix de la raison qui parlait.

Julia n’avait pas toujours été la fille la plus sage de la terre. Tant s’en faut. Mais elle avait remisé sa vie d’excès à force d’écouter de cette petite voix. Elle est rentrée dans le rang.


Et si ?

Et si ce soir, elle s’autorisait un petit écart ?


Cette situation était juste le prolongement de leur soirée d’hier. Elle avait accepté de jouer, de suivre les gages. Ça lui avait plu in fine.


Elle s’était ainsi réconciliée avec une part d’elle-même. Cette face cachée de sa vie, qu’elle tente de refouler depuis trop longtemps.


Marc avait touché une corde sensible. Ils n’avaient qu’une vie. Pourquoi se priver ?

Elle s’approcha de Marc, prit une profonde respiration et lui souffla à l’oreille :



Julia répéta.



Marc regretta immédiatement son impertinence. Julia se leva.



Elle se recoucha à ses côtés et laissa passer une minute. Ça lui apprendra.

Puis elle le fixa dans les yeux et lui dit avec sa moue la plus coquine :



Marc se demanda s’il avait bien entendu.



Et elle l’attira sur elle et ouvrit la boîte de Pandore.

Marc se laissa guider dans ses bras et commença une série de baisers sur ses lèvres.


Le haut corps de Julia se retrouva à découvert, ses seins pointaient d’excitation.

Elle avait zappé qu’elle était à moitié nue. Et le contact du torse de Marc sur sa peau amplifia la sensation de ce câlin défendu.


Elle enroula sa langue autour de celle de Marc et avait l’impression de revivre son adolescence et ses premiers flirts.


Au bout de quelques minutes, Marc s’aventura dans son cou.

Ses mains ne restèrent pas inactives et entamèrent un doux massage de ses seins.


Elle appréciait sa témérité, emplie de tendresse et de sensualité. Elle profitait de l’instant présent, car elle pensait être dans la maîtrise.


Ce serait un gros câlin d’ados. Pas plus, pas moins. Un peu border, mais rien de trop répréhensible au final. Au diable la raison.


Tout était sous contrôle donc.


Jusqu’à ce moment.


Ce moment où Marc descendit progressivement sa tête au niveau du nombril, qu’il gratifia de doux baisers. Il s’aventurait dans une zone critique.


Elle sentit que son bas-ventre partait en surchauffe. Ses sens étaient en éveil. Son string commençait à s’humidifier dangereusement.

Elle émit faussement une plainte :



Puis elle demanda naïvement ?



Le coquin jouait sur les mots.

Sentant Julie sous le coup de céder à la tentation, il descendit au niveau de l’entrejambe. Puis commença à embrasser son pubis à travers le bout de tissu.



Les gémissements de Julia offrirent à Marc l’acquiescement qu’il attendait. Il décida de passer la deuxième en descendant le string de Julia le long de ses jambes et le jeta hors du lit.


Elle était offerte, telle Anna la veille dans le jacuzzi. Mais cette fois, c’était lui qui était à l’œuvre. Il admira son épilation intégrale et le sillon de ses lèvres qui gouttait d’excitation.


Julia pouvait à tout moment refermer ses jambes et clore cette parenthèse.

Mais au contraire, elle écarta grandement ses jambes et appuya la tête de Marc.


Celui-ci ne se fit pas prier. Il embrassa la fente humide de sa conquête d’un soir et entama une longue série de coups de langue autour de son clitoris.


Julia était dans un autre monde. Ses mains agrippèrent les draps tout en se retenant de ne pas crier. Elle mouillait de plus en plus.


Ce mélange de nouveautés, d’interdits et de plaisir lui tournait la tête. Elle atteignait un point de non-retour. Marc était doué et savait exactement alterner caresses et succions. Sa jouissance était une question de minutes, non de secondes.


Dans un éclair de lucidité, elle repoussa délicatement, mais fermement Marc. Celui-ci, étonné, revint à sa hauteur.

Il tenta de s’excuser :



La stupéfaction se lisait sur le visage de Marc.



Marc sentit une pointe de fierté poindre en lui, malgré la frustration de ne pas être allé au bout de son action.


Julia apposa sur ses lèvres un bisou et posa sa tête sur son torse.



Elle descendit un peu sa tête vers le bas-ventre de Marc.



Elle descendit encore un peu.



Elle s’approcha petit à petit de son boxer où se trouvait un sexe en ébullition.



Marc était aux anges. Avec le peu de sang qu’il lui restait dans le cerveau, il balbutia :



Anna tourna la tête et le fixa.



Tiens, Marc les avait oubliés ceux-là.


Julia caressa son sexe à travers le boxer.



Puis elle fit glisser l’étoffe afin de le libérer complètement. Évidemment, elle ne put s’empêcher de faire la comparaison avec celui de son mari. Mais Marc se défendait plutôt bien.


Elle salua son offrande :



Et Julia déposa un premier baiser sur le gland et lécha le sexe sur toute sa longueur.

Symptômes de son excitation, quelques gouttes perlaient. Elle les recueillit sur le bout de sa langue, puis commença à jouer avec le méat de sa proie.


Ce supplice dura quelques minutes avant que Julia ne renfermât sa bouche sur le gland et entamât une fellation dont elle avait le secret.


Elle voulait prouver à Marc qu’elle pouvait rendre fou un homme.


Non.


Elle voulait se prouver qu’elle pouvait encore rendre fou un autre homme.


Elle accéléra le rythme et fit tourner sa langue autour du gland, puis entama des séries de succion tout en branlant le reste du sexe.


La sensation produite était extra. Marc n’était plus que râle et soupir.


Au bout d’un moment, elle diminua son action buccale, ralentit le rythme de masturbation. Puis elle s’arrêta complètement. Marc se demanda ce qui se passait.


Julia remontait à sa hauteur, à coup de bisous et léchouilles sur le torse. Puis l’embrassa langoureusement dans le cou et se positionna sur lui.


Ses seins étaient apposés sur son torse. Le sexe de Marc pointait à l’entrée de ses lèvres détrempées. Un coup de reins suffirait à la pénétrer. Elle jouait avec le feu.


Puis elle susurra à son oreille :



Et elle enchaîna :



Et porta vicieusement l’estocade :



Elle avait presque honte de ses propos, sachant qu’elle ne serait jamais allée aussi loin. De plus, elle n’avait rien pour se protéger.

Mais elle ne résistait pas au plaisir d’allumer le meilleur ami de son mec. Ils avaient voulu raviver son volcan endormi. Il fallait assumer les conséquences de son éruption maintenant.


Cette soirée sera mémorable pour Marc, elle en avait décidé ainsi.


Elle mit de côté ses rôles d’épouse fidèle et mère de famille le temps d’une escapade sexuelle. Elle pouvait lâcher prise, et cerise sur le gâteau, avec le pseudo-consentement de son mari.

Au diable ce que pouvait faire Tom dans l’autre chambre. Le lit où elle se trouvait actuellement serait le tombeau de ses renoncements. Elle avait brisé ses chaînes et s’était libérée de son carcan familial.


Elle était redevenue la Julia d’avant. Cette Julia qui vivait pour et par le plaisir du corps. Cette Julia qui avait connu tant d’aventures. Qui avait enchaîné les conquêtes. Qui avait succombé plusieurs nuits dans sa chambre étudiante aux assauts combinés de deux amants.


Ce souvenir précis porta son excitation à son paroxysme. Elle avait besoin de sexe.


Elle redescendit au niveau de l’entrejambe de Marc. Et redémarra de plus belle sa fellation. Elle se déchaîna à coup de langue et d’aspiration sur ce bout de chair.

Elle l’enfourna de plus en plus profond dans sa bouche. La taille acceptable de son nouveau jouet lui permettait de renouer avec cette technique et réussit au final à l’englober dans sa totalité.


Sa performance l’incita à vouloir plus. Elle descendit sa main de libre au niveau de son pubis glabre et de ses lèvres parfaitement épilées. Sa fente était inondée de cyprine. Autant aller jusqu’au bout, elle décide d’accepter sa propre jouissance.


Elle commença à se caresser frénétiquement tout en dévorant le sexe de Marc.

Elle massa ardemment son clitoris, puis glissa facilement deux doigts dans sa chatte ruisselante. Elle effectua des rapides va-et-vient, son sexe était en train de fondre.


Un puissant orgasme s’annonçait.

Elle commença à ressentir des tremblements, quand elle entendit un bruit.


On toquait à la porte.


C’est pas vrai, pensa-t-elle. Pas encore. Pas maintenant.

Marc était au bord de l’évanouissement, il n’entendit rien.


On toquait à nouveau.


Machinalement, elle retira ses doigts de son sexe sans ralentir sa fellation.

Elle ne comprenait pas ce qui se passait.

C’est le moment que choisit Marc pour exploser dans sa bouche.


Surprise, elle accueillit les premières salves sur sa langue et amorça un mouvement de recul. Pas suffisamment et reçut le reste de l’éjaculation sur son visage.


On toquait une troisième fois.

Et une voix se fit entendre à travers la porte :



Julia releva sa tête, catastrophée, vers un Marc complément dépassé.

Tom essaya d’ouvrir la porte, mais celle-ci était fermée à clé.



Il insista :



Dépité, il ajouta :



Julia se résuma la situation.

Elle était nue, au lit avec le meilleur ami de son mari.

Elle avait le visage maculé et la bouche à moitié remplie de sa semence.


Sa petite voix réapparut pour lui dire : tu es dans de sacrés draps, ma cocotte !