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n° 21879Fiche technique21865 caractères21865
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Temps de lecture estimé : 15 mn
03/07/23
Résumé:  Anne-Marie est une épouse et une assistante de direction modèles jusqu’au jour où, sous l’influence de ses collègues femmes, elle ne porte plus de soutien-gorge. Sa vie sexuelle va s’en trouver chamboulée.
Critères:  fh extracon collègues grossexe grosseins lunettes plage hotel travail douche amour voir exhib nudisme fellation cunnilingu pénétratio fsodo -extraconj
Auteur : Jacquou            Envoi mini-message
Haro sur le soutif !

‌‌‌‌‌‌Elle s’appelle Anne-Marie, elle a trente-cinq ans, elle est brune aux cheveux longs, porte des lunettes et une croix autour du cou. Son corps est bien proportionné, mais ses tenues sages le mettent rarement en valeur. Mariée et mère d’un enfant, elle fait partie d’un staff d’assistantes de direction dans une entreprise fournissant du matériel de restauration. Elle mène une vie sans histoire, comme beaucoup d’autres femmes de son âge appartenant à la classe moyenne. La responsable de son groupe, Nicole, de dix ans plus âgée qu’elle, brune et pulpeuse, évoque davantage la sexualité par sa manière d’exposer son corps par l’intermédiaire de robes à boutons très ouvertes en haut comme en bas. Surtout en début d’été, période durant laquelle se situe cette histoire. Tout le monde sait dans le service que Nicole trompe son mari avec le patron, un quadra élégant amateur de jolies femmes dont fait incontestablement partie Nicole. Si Martine, une autre collègue, au gabarit de joueuse de rugby, trouve que sa chef « exagère », Anne-Marie ne porte pas de jugement. Elle est tolérante par nature parce que bienveillante.


Au cours d’un déjeuner, durant la pause de midi avec ses collègues, un débat s’engage sur un sujet inhabituel : le port de soutien-gorge chez les femmes. Dès qu’il fait chaud, Nicole n’en porte pas et Martine s’est décidée à ne plus en porter non plus, comme de plus en plus de femmes rencontrées dans la rue.



Un ange passe, avec la tête du patron, mais ses deux interlocutrices font celles qui n’ont pas compris. Néanmoins, Martine ajoute :



Anne-Marie écoute cet échange sans piper mot.



Le déjeuner se termine, le trio retrouve son poste de travail, mais la conversation chemine dans la tête d’Anne-Marie. Lorsqu’elle retrouve son mari et son enfant le soir, elle se dit que, oui, elle fait vraiment vieux jeu. Avant de se coucher, elle se regarde nue dans la salle de bains. Elle scrute ses seins et les trouve beaux avec leur forme en poire qui rebique vers le haut et leurs mamelons larges et bruns. Elle fait un bon 95B et Damien, son mari, aime les caresser en lui faisant l’amour, malheureusement pas assez souvent à son goût, juste le week-end et encore pas toujours, alors qu’elle ferait bien ça en semaine aussi, mais il part tôt le matin et rentre tard le soir. Elle envie Martine, qui « baise » comme elle le dit elle-même avec son fringant conjoint. C’est décidé, elle ne portera rien sous son tee-shirt le lendemain.


C’est l’événement du jour dans le petit cénacle professionnel. Anne-Marie, la gentille et discrète, a viré son soutif. Ses obus pointent avec agressivité sous le mince tissu. On devine même la forme des mamelons et les pointes de ses seins saillent comme deux excroissances. Mais leur fermeté ne provoque pas ce louvoiement qu’on devine sous les robes de Nicole. Curieusement, les assistantes reçoivent davantage de visite d’éléments masculins, comme si les hommes « voulaient voir ça ». Anne-Marie redresse le buste au-dessus de son clavier d’ordinateur dès que l’un d’entre eux apparaît dans le service. Elle sourit intérieurement de l’intérêt subit qu’elle suscite, s’étonnant qu’il ne tienne qu’à un sous-vêtement retiré. Nicole et Martine la félicitent et, mieux, Kléber, le jeune adjoint du patron, lui propose de « prendre un pot après le boulot » : grande première, pour elle, qui la flatte considérablement. Elle a toujours aimé ce garçon qui respecte son travail et ne la prend pas pour une simple exécutante. Elle sait qu’il est marié et père, il ne cherchera donc pas à la draguer, ce qui la rend plus à l’aise pour accepter son invitation.


Néanmoins, durant celle-ci, elle voit bien qu’il quitte souvent son regard pour lorgner sa poitrine, et elle en ressent un certain trouble. D’être déshabillée des yeux par un aussi bel homme, voilà qui ne lui est pas habituel. Ils parlent de travail, mais aussi de leur couple respectif. La femme de Kléber est également cadre dans une autre entreprise alors que l’époux d’Anne-Marie est artisan. Au fil de la conversation, Kléber lui annonce qu’il doit se rendre dans une station balnéaire pour finaliser une grosse vente en faveur d’un restaurant important. Il a besoin d’une assistante pour remplir la partie administrative. Est-ce qu’elle pourrait se libérer deux ou trois jours pour l’accompagner ? Anne-Marie est surprise de cette proposition. D’habitude, Martine ou Nicole s’y collent. Elle en a parfois été affectée, comme si on la mésestimait. C’est pourquoi elle s’empresse d’accepter, nonobstant les inconvénients pour la garde de son enfant. Pour une fois, son mari se débrouillera et sa mère lui donnera un coup de main. Décidément, cette absence de soutif change vraiment sa vie…




*****



Une fois connue la nouvelle, Martine, un peu amère, glisse à Anne-Marie une réflexion « pense à mettre une culotte blindée » qui laisse sa collègue interdite. Que voulait-elle dire ? Son mari se montre à peu près indifférent, dès lors que les mesures de garde de l’enfant sont assurées. C’est à peine s’il a remarqué que son épouse est nue sous son tee-shirt. Elle conserve cette option sous la robe la plus chic de son vestiaire pour le voyage professionnel, voulant faire la meilleure figure possible. De sentir ses seins libres sous ce vêtement lui fait tout drôle.

Mais à l’arrivée dans la station balnéaire, Kléber lui dit :



Anne-Marie ne peut qu’obéir, se demandant ce qu’il reproche à sa robe. Elle comprend plus tard. Kléber lui fait essayer une mini-jupe, un short, un débardeur et un dos nu. Plus des escarpins ouverts à la place de ses mocassins.



En se regardant dans la glace, elle ne se reconnaît plus. Non qu’elle soit mécontente de mettre ses jolies jambes et ses seins lourds en valeur, mais elle considère encore que ce n’est pas son style. Trop voyant, trop « sexe ». Elle conserve quand même sa croix autour du cou, qui pend au milieu de son sillon mammaire découvert. Si Damien, son mari, voyait ça…




*****



La discussion d’affaires se passe bien, mais elle a ensuite pas mal de boulot à l’hôtel. Son ordinateur portable est relié à une imprimante portative pour sortir des documents et elle fonctionne à plein régime. À sa grande surprise, Kléber n’a pas réservé deux chambres, mais une seule à deux lits « pour faire des économies », avait-il justifié. Encore quelque chose qu’elle n’avait ni prévu ni même imaginé. Elle mettrait sa chemise de nuit dans la salle de bains, bien obligée. La première nuit, fatigués par la journée, ils dorment chacun dans leur lit, mais Anne-Marie est un peu nerveuse. Kléber n’a pas de pyjama et se promène à poil au sortir de la douche sans la moindre gêne. Elle a vu son pénis ballotter en haut de ses cuisses et une onde de chaleur a parcouru son bas-ventre. Une vraie queue, pense-t-elle. Elle n’a jamais vu l’équivalent dans sa morne vie sexuelle. Elle n’ose imaginer sa taille en érection. Et ces fesses, rondes et dures, ce ventre plat, cette poitrine musclée… Elle découvre son patron sous un angle pour le moins inattendu qui la trouble infiniment. Mais celui-ci reste respectueux à son égard. Il sort pour la laisser se préparer avant le deuxième round avec les clients qui doit encore durer la journée entière.




******



La vente est un succès total. Les acheteurs offrent le dîner à leurs vendeurs et le patron fait des ronds de jambe à Anne-Marie, dont le short et le dos nu moulant ne laissent pas grand-chose ignorer de son petit corps attrayant de trentenaire. Il est tard quand ils sortent du restaurant et Kléber fait une proposition inattendue à Anne-Marie.



Anne-Marie est prise au dépourvu. Elle n’a pas emporté de maillot de bain, ce qu’elle a d’ailleurs regretté en voyant les baigneurs s’ébattre sous le soleil radieux dans la journée. Elle fait cette objection à son patron qui lui répond :



C’est une grande plage extra-urbaine où on accède à pied à travers un petit bois. L’instant est magique. Le clair de lune inonde la mer à marée basse. Anne-Marie est surprise de découvrir qu’ils sont loin d’être seuls. D’autres baigneurs sont présents pour savourer ce moment particulier et presque tous sont nus. Au moins, elle ne tranchera pas dans le lot. Kléber a apporté deux serviettes de l’hôtel qu’il pose sur le sable, se déshabille en regardant la mer pour ne pas gêner Anne-Marie pendant qu’elle fait de même. Elle ôte ses éternelles lunettes de vue. Puis il lui prend la main et l’entraîne vers l’onde. Il ne peut s’empêcher de jeter un regard en coin sur ses seins en suspension, à la fois lourds et agressifs. Son petit cul bien fendu est tout aussi appétissant. Son pubis brun n’est pas rasé et il aime ça. Vraiment, cette femelle est faite pour l’amour et c’est du gâchis de la voir aussi timide et asexuée au bureau.


Elle a ramené ses longs cheveux dans un chignon bâti à la diable avec une barrette. Il commence déjà à triquer en entrant dans l’eau avec son assistante nue. Celle-ci frissonne, ce qui a entre autres effet de durcir les pointes de ses seins. Elle tient toujours Kléber par la main au moment où ils se glissent dans l’onde. Elle pousse un petit cri, mais très vite, le plaisir l’envahit. Ce bain de mer au clair de lune est particulièrement jouissif. Elle nageote avant qu’un contact aquatique s’établisse avec son patron. Elle sent son corps dur contre le sien, elle frissonne et se laisse embrasser sans réagir. Elle a une pensée fugitive pour Damien, son mari, resté au bercail pendant qu’elle se baigne à poil avec son patron qui la pelote sans vergogne. C’est alors qu’elle prend conscience qu’elle a envie de faire l’amour. De « baiser », aurait dit Martine.


Lorsqu’ils sortent de l’eau pour rejoindre leur serviette, leur regard tombe justement sur un couple en pleine fornication sur le sable. La femme est prise en levrette et crie son plaisir dans une langue qu’Anne-Marie identifie comme de l’allemand. C’est la première fois qu’elle assiste à une scène pareille, elle qui ne fréquente pas les sites pornos. Kléber regarde le couple en s’astiquant d’une main la queue, désormais à l’horizontale, et de l’autre tenant Anne-Marie, comme pour la contraindre à regarder. Ce qu’elle fait, car elle a remis ses lunettes, qu’elle ne va plus quitter.



Il la tutoie. Elle note ce nouveau franchissement dans leurs relations, mais ce n’est que le début. Il lui prend la main et la met sur sa queue afin qu’elle le branle en regardant le couple baiser. Ce contact manuel l’électrise. Sa fermeté, sa raideur, sa longueur. Non seulement elle répond à la demande, par une espèce de réflexe sensuel, mais elle est de plus en plus fascinée par les ébats du couple. La femme chevauche l’homme avec ardeur en piaillant, visiblement excitée d’être regardée par cet homme et cette femme en plein voyeurisme.



Oui, Anne-Marie a bien entendu. Kléber lui demande de lui faire une fellation, là, sur cette plage au clair de lune. Et c’est exactement ce dont elle a envie maintenant, tout de suite. Prendre cette queue magnifique dans sa bouche, la sentir palpiter contre ses joues et autour de sa langue. Elle s’exécute, accroupie, avec ferveur, pendant que l’homme lui pétrit les seins, ce qui accentue l’incendie qui l’a désormais envahie.



En se relevant, elle voit sur le sable l’homme pilonner sa compagne en missionnaire pour un crescendo qui les mène tout droit à l’orgasme. Elle ressent désormais un besoin intense de cette pénétration puissante dont elle n’a eu jusqu’à présent que de rares expériences, quand son mari était particulièrement bien disposé. Mais avec un organe bien inférieur en taille à celui de Kléber. Celui-ci a compris qu’elle est à point. Il l’allonge sur la serviette et, bras tendus, s’enfonce illico en elle, d’abord à moitié pour qu’elle prenne la mesure de son pénis, puis jusqu’à la garde. Il ne sait pas encore comment elle va réagir. Il a bien conscience de forcer la main à une jeune femme qui n’était ni préparée ni destinée à se faire sauter sur une plage par un homme qui n’est pas son mari. Mais il sera vite rassuré.


Dès qu’il commence à creuser, Anne-Marie n’est plus qu’un mouvement permanent. Elle prend appui sur ses talons plantés dans les reins de son amant pour venir à sa rencontre, griffe ses flancs, empaume ses fesses, brame à la lune avec ces « oh ah oui oui encore encore », barre son visage d’un large sourire entre deux cris de plaisir, bref elle baise, sans retenue et avec enthousiasme, comme une affamée longtemps sevrée. Les yeux sur les roulements cadencés de son buste généreux, il lui donne ce qu’elle attend : de virulents coups de bite qui l’atteignent là où personne n’est jamais allé. Il lui fait changer de position, elle le chevauche avec frénésie en faisant danser ses nichons et balancer la croix qu’elle a conservée autour de son cou. Puis il la prend par-derrière, sous l’œil du couple désormais voyeur à son tour.


Mais elle ne s’offusque pas de ces regards indiscrets, silhouettes sur fond noir. Elle veut juste continuer à sentir la bite en elle. Elle ne se révolte même pas quand il positionne son gland contre son anus. Elle se laisse guider, creuse les reins et pousse un cri guttural quand il l’encule. Une fois qu’il est bien engagé, elle vient même à sa rencontre en tortillant du croupion, subjuguée par la découverte de la sodomie qu’elle considérait pourtant sale quand Nicole avouait être fan dans leur petit comité avec Martine, qui ne la démentait pas. Ou quand une femme politique connue avouait sur les réseaux sociaux être « anale », ce qui l’avait choquée. Elle est heureuse qu’il éjacule entre ses fesses, préservant ainsi tout risque de fécondation, et se laisse aller à son premier orgasme rectal.


Ils reviennent à l’eau pour laver leur sueur, le sable et leurs excrétions intimes et cette fois, s’embrassent goulûment. Une relation particulière est née ce soir entre le patron et son assistante, c’est l’évidence même.




*******



Le lendemain matin, Anne-Marie se réveille nue dans un des lits jumeaux. C’est alors qu’elle prend réellement conscience qu’elle a sombré dans l’adultère. Un flot de culpabilité l’envahit. Comment va-t-elle réagir lorsqu’elle se trouvera face à son mari ? Dissimulera-t-elle ou avouera-t-elle tout ? Elle se rend dans la salle de bains alors que Kléber est sous la douche. Mais la vision du corps nu de son amant vespéral provoque à nouveau une bouffée irrépressible de désir. Il s’en aperçoit et l’entraîne sous le jet. L’eau cascade sur son corps nu au contact de celui de Kléber. Ils s’embrassent à nouveau et, toute culpabilité à nouveau enfuie, elle se laisse porter sur la table du lavabo où il la fait asseoir. Il lui écarte les cuisses et lui offre une rareté : un cunnilingus précis, insistant, jouissif, prélude à une pénétration debout à bonne hauteur, quoiqu’inconfortable pour elle. Ils s’embrassent encore pendant qu’il la besogne de toute sa longueur et elle se laisse retourner, la mettant face au miroir de la salle de bains.



De fait, Anne-Marie se voit pour la première fois dans l’acte sexuel et elle se demande si c’est bien elle qu’elle voit grimacer de plaisir, les nichons pendants empaumés par l’homme qui s’active derrière elle. Il la sodomise à nouveau, cette fois plus facilement, car son anus est encore ouvert des ébats de la nuit. De sentir la peau de son ventre claquer sur ses fesses la met en transe et elle remue son cul comme une fofolle, ce qui le fait à nouveau gicler dans son fondement. Cette fois, elle a bien compris ce que le mot « baiser » voulait dire, quand elle ne le comprenait pas dans la bouche de Martine et Nicole. Et sa jouissance a été formidable. Rien ne sera plus jamais comme avant dans sa vie sexuelle. Et tout ça parce qu’elle avait enlevé son soutif…




*******



Le temps du retour est arrivé. Anne-Marie a remis sa robe, rechaussé ses mocassins et repris son bandeau dans les cheveux. Le dos nu, le short et les sandales à talons ont intégré sa valise. Dans la voiture, Kléber lui dit, le sourire en coin :



Anne-Marie ne répond pas. Elle se trouve dans un bizarre entre-deux. Elle a conscience que sa vie a changé depuis cette nuit de folie et que son couple ne sera plus tout à fait le même. Elle se demande juste si Kléber va désormais la considérer comme une maîtresse ou comme son habituelle subordonnée. Elle pense à Nicole et sa liaison cachée avec le patron. Une question lui brûle les lèvres et elle finit par l’exprimer :



Anne-Marie encaisse l’information. Elle est donc elle aussi passée à la casserole, comme les autres. Mais ce qu’elle ne sait pas, c’est que Kléber est sincère. Celui-ci repense aux ébats avec l’athlétique assistante de direction, ayant pris soin de ne pas entrer en concurrence avec son grand patron pour Nicole, bien que celle-ci lui ait fait souvent des avances. Martine est une vraie salope qui lui a bouffé les couilles, doigté et léché le trou du cul avant de réclamer le même traitement préalable à la sodomie. Mais outre qu’elle n’est pas aussi sexy, elle n’a pas manifesté la formidable énergie d’Anne-Marie dans la baise. Jamais une femme n’avait pareillement remué son cul sous sa bite. Jamais il n’avait ressenti un tel enthousiasme sous et sur lui. Un coup pareil, on n’en rencontre pas tous les jours, même pour un serial lover comme lui. Il va lui faire découvrir le sexe dans toute sa crudité et elle n’aura plus rien à envier à ses collègues. Tel est son état d’esprit au moment où il la laisse devant son domicile. En espérant ne plus retrouver la femme du bureau, sage et conventionnelle.




******



Anne-Marie n’a évidemment pas remis de soutien-gorge au boulot. Mais son changement personnel ne s’est pas arrêté là. Elle se maquille tous les jours, a fait couper ses cheveux au carré, remplacé ses robes longues par des pantalons ajustés ou des mini-jupes, bref, est devenue la plus jolie fille du groupe des assistantes. Les collègues hommes rêvent tous de la sauter, mais elle les ignore superbement, affectant la fidélité conjugale. Il est vrai que Damien, son mari, n’a pas été insensible à cette mutation, qu’il ne peut qu’attribuer à ce déplacement d’où il était exclu. Il se pose quelques questions, mais répond de la meilleure manière qui soit : en honorant plus souvent son épouse dans le lit conjugal. Mais Anne-Marie, désormais, en veut plus, beaucoup plus. Kléber a réveillé sa libido et à sa manière de le regarder pendant les heures de travail, il comprend qu’elle a envie de baiser. Il la baise dans son bureau une fois que les autres salariés sont partis, ou en pleine nature entre « midi et deux », s’enchantant de la trouver toujours plus réceptive, toujours plus ardente, de plus en plus volubile et même, à son enseignement, de plus en plus cochonne. Le jour où elle lui a dit « mets-la-moi jusqu’aux couilles », il a compris qu’il avait gagné la partie. Anne-Marie baise.


Mais elle a aussi un cœur d’artichaut. Kléber la fait tellement jouir qu’elle en est devenue amoureuse. Plus elle baise et plus elle fait l’amour. Elle commence à se dire que sa vie n’est peut-être plus avec Damien, mais avec Kléber. Mais celui-ci ne semble pas disposé non seulement à quitter sa femme, mais aussi à se laisser embarquer dans une relation qu’il n’a pas souhaitée. C’est ainsi qu’Anne-Marie apprend, catastrophée, que Kléber va quitter la filiale où elle est employée pour en rejoindre une autre, plus éloignée. C’est la fin d’une histoire. Elle subit une petite dépression que son mari ne comprend pas et qui l’éloigne de son travail durant quelques semaines. Quand elle réapparaît, elle a à nouveau son bandeau dans les cheveux, ses mocassins, sa robe longue et surtout porte un soutien-gorge. La femme sexy est redevenue sage, mère et épouse, professionnelle modèle. Forcément, elle n’attire plus comme avant le regard des hommes.


Jusqu’au jour où un nouveau venu fait son apparition. C’est un des cadres de l’entreprise qui attire aussitôt les regards féminins, d’autant qu’il est célibataire. Anne-Marie le scrute derrière ses lunettes. Il lui plaît. Et un jour, elle se décide : haro sur son soutif. Haro sur la robe longue, les mocassins et le bandeau. Elle est de retour sur la planète sexe.