Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 21892Fiche technique27831 caractères27831
4665
Temps de lecture estimé : 19 mn
10/07/23
Résumé:  Un couple ordinaire connaît un réveil du désir.
Critères:  fh hagé fagée couple voir caresses fellation cunnilingu anulingus pénétratio fdanus -couple
Auteur : Femmophile      Envoi mini-message
En trois lettres



Plus tard… Bien sûr, toujours plus tard, et plus les années passent et plus il est tard, les horloges internes des couples ne sont pas forcément synchronisées. Elle est belle, ma femme, elle porte bien ses trois petits-enfants et ses rides d’expression, mais moi je l’aimerais plus belle encore, plus désirable, un peu plus chatte alanguie que sexa speedée par mille activités toutes plus importantes les unes que les autres.


Le désir qui s’éloigne, moi, ça me désole. Alors je suggère, timidement, de l’entretenir un peu, de le sortir de la torpeur dans laquelle il s’assoupit, mais c’est souvent remis à plus tard « parce qu’il n’y a pas que le sexe dans la vie. »

Non, en effet, pas que, mais sans qu’il soit mesurable en une quelconque unité, on se rend bien compte quand il décroît, sans bruit, transformant alors le quotidien en une triste routine. Pourtant, quoi de plus épanouissant que de faire l’amour à celle que l’on aime, et de s’endormir à ses côtés, une main posée au creux de ses reins comme gardienne du plus beau trésor qui soit ?


Il a été magnifié par Rubens, par Botero, voire par Niki de Saint-Phalle, beurré par Marlon Brando, maints cinéastes l’ont filmé, nombre de poètes l’ont évoqué, décrit, suggéré, il a été chanté, sculpté et cela depuis des lustres. Pourtant, tout ce qui précède se traduit en trois lettres seulement et les linguistes, eux, n’y trouvent même que deux phonèmes. Dans le mot « anticonstitutionnellement » il y a vingt-cinq lettres et un nombre de phonèmes à rendre jaloux les deux autres, pourtant tout le monde ou presque se fout de ce qui se fait anticonstitutionnellement.


Si j’étais cruciverbiste, je donnerais comme définition : gouverne le monde, en trois lettres.


Sans ambition politique aucune, je dois pourtant reconnaître que mon monde à moi n’est plus gouverné, mais fessodirigé, mes sens et ce qu’il me reste d’âme subissant l’irrésistible attraction de sa rotondité, scrutant ses oscillations, m’émerveillant des mouvements chaloupés de ses deux hémisphères, une géographie vivante qui tend à faire passer au second plan l’héliocentrisme, supplanté net par la fessographie. Je néglige la démocratie, âpre, ardue, capricieuse, et lui préfère la fessocratie, toute de douceur, de tendresse et de sensualité pétrie, mais l’élue ne voit dans cette voyelle encadrée de deux consonnes qu’un agaçant fantasme marital. En conséquence, la volonté de considérer ou de réaliser quelque fantasme que ce soit concernant ce merveilleux cul se trouve, vous l’avez deviné, remise… à plus tard.


Que faire ? Insister n’est pas l’idéal, s’énerver et formuler des reproches l’est encore moins, mais quand l’abstinence prolongée engendre la frustration et fait planer sur le couple l’ombre du désamour, le risque devient grand que tout s’effondre. Prendre une maîtresse ? Oui, bien sûr, mais ce n’est pas si facile, il faut mentir, sécuriser son téléphone, inventer des rendez-vous, et souvent se contenter d’étreintes furtives dans un hôtel sans charme, on échange alors un tue-l’amour contre un autre. Non, il faut convaincre, réveiller la libido, dire l’amour qui sommeille, se montrer à la fois tendre et en proie au désir, innover, surprendre, guetter la réaction, recommencer, ne pas laisser l’ennui ronger ce qui reste d’amour.


Un peu surprise, ma femme se laissa faire lorsque, au réveil, je me mis à tendrement lui masser le dos, d’abord à mains nues puis à l’aide d’une huile prévue à cet effet. Je m’appliquai à y mettre beaucoup de douceur, sans m’approcher de ses fesses élégamment moulées dans un joli sous-vêtement de dentelle offert il y a peu, me concentrant sur son dos.



Je poursuivis encore un moment, à califourchon sur ses cuisses, mais sans lui faire sentir la douloureuse érection que provoquaient sur moi ses cuisses encore tièdes et ses adorables fesses, juste comme je les aime, charnues, pleines de promesses, mais dont elle ne semblait pas réaliser l’attirance qu’elles suscitaient chez moi. Je terminai par une petite tape amicale sur ces soyeuses collines et rangeai mes onguents, ne voulant rien brusquer qui gâcherait ce petit moment de félicité.



Nous rîmes tous les deux, et la journée ordinaire débuta, cortège de tâches pas toutes épanouissantes, mais lorsque nécessité fait loi, rien ne sert de procrastiner.

Quelques jours plus tard, après avoir reçu un couple d’amis, nous allâmes nous coucher assez tard et, sans doute en raison de quelques verres et cafés excédentaires, le sommeil ne nous enveloppa pas tout de suite.



Cette fois, je rejetai la couette au bout du lit et me mis entièrement nu.



Cette fois, je débutai par la plante des pieds, puis les mollets, avant de remonter le long des cuisses, mes mains bien à plat et mes pouces massant l’intérieur, avant de redescendre et de recommencer, mes pouces écartant délicatement les jambes de l’élue à chaque passage.


Reprenant un peu d’huile, je remontai jusqu’aux divines fesses de mon épouse, et me mis à les pétrir de bas en haut, jouant de leur galbe, flattant leurs gracieuses courbes pleines avant de redescendre vers le haut des cuisses.


À deux mains, je massai désormais une seule jambe à la fois, du mollet à la fesse, enveloppant de mes dix doigts ces chairs si érotisantes, les repoussant vers le haut, mes doigts glissants frôlant à chaque fois l’intimité de ma femme dont je guettais le moindre frisson.


J’écartai un peu ses jambes et m’agenouillai entre elles au niveau des genoux, reprenant mon massage sensuel. Mes pouces écartaient désormais les portes du temple à chaque fois, découvrant sans pudeur sa ravissante étoile plissée et sa vulve brillante, signe que mes attentions suscitaient quelques émois chez Madame. Quant à moi, je bandais, j’avais envie d’elle, de jouir en elle, de lui faire l’amour intensément.

Lorsque je ralentis un peu l’ardeur de mon massage, mon épouse se manifesta.



Peut-on refuser pareille invitation ? Ce serait folie, un moment de pareille complicité se doit d’être prolongé aussi longtemps qu’il est partagé.


Alors je poursuivis en embrassant mon aimée dans le cou, passant ma langue juste derrière son oreille, ce qu’elle adore, et commençai à dessiner sur son dos de savantes courbes, embrassant ici, mordillant là, m’attardant au creux de ses reins que je léchai et embrassai avidement.

Puis ma bouche se posa sur ses fesses, que j’embrassai plus avidement encore, sentant mon amour se cambrer légèrement. Je glissai alors ma langue au sommet du sillon fessier, cette vallée divine séparant les monts de mes fantasmes, et l’y promenai lentement.



Dit ainsi, évidemment, ce n’est pas le stimulant le plus motivant, mais il n’était pas dans mon intention de proposer cette pratique de toute manière jamais évoquée en plus de trente ans de mariage, alors cette mise en garde me fit un peu de peine.



L’endormissement fut difficile, de toute évidence je m’y étais mal pris, puisque quand je pensais amour et désir, sensualité et plaisir partagé, Cécile n’avait décodé que « fantasme de sexe anal », une plus grande incompréhension eût été impossible. Eh merde…


Quelques semaines passèrent, chambre version hôtel du cul tourné, séries TV pour retarder l’heure du coucher, communication réduite au minimum vital, pas folichonne l’ambiance, mais après plus de trois décennies de vie commune on s’habitue à tout. De mémoire, le maire nous avait unis pour le meilleur et pour le pire, honnêtement il fallait quand même admettre que le meilleur restait un souvenir certes agréable, mais un peu lointain.


On dit que le temps ne respecte pas ce qui se fait sans lui, aussi me mis-je en mode abnégation et diplomatie longue durée, pour laisser couler sous les ponts l’eau qui emporte les rancœurs.


Un soir où ma moitié rentra fatiguée d’une journée de bénévolat dans je ne sais plus trop quelle association, sans dire un mot je lui préparai un bain aux herbes et l’accompagnai à la salle de bains. Cécile ne put retenir un sourire enjoué et m’embrassa, avant de se laisser déshabiller par mes soins et se glisser dans le bain. Je gardai une oreille attentive sur les sons aquatiques afin d’anticiper sa sortie de la mousse odorante, et me sentis un peu émoustillé de la voir nue, de dos et de face au moment de l’envelopper dans un doux peignoir qu’elle ne connaissait encore pas.



Je ne me fis pas prier, me collant contre ma femme afin de lui faire sentir ma virilité dressée pour elle.



Cécile ouvrit grand son peignoir et le fit glisser avec une infinie lenteur sur ses épaules, le vêtement forma une flaque colorée à ses pieds sur laquelle ma chérie s’agenouilla. Je bandais si fort que la fermeture éclair de mon short, sous lequel je ne portais rien, pourtant délicatement abaissée par l’amour de ma vie, me griffa légèrement la verge.



Sa langue chaude sur mon gland prêt à exploser fut un absolu délice, ma femme me prit entre ses lèvres et me suça divinement, en ronronnant de plaisir, en variant la profondeur de sa fellation et en me caressant les boules, j’avais une furieuse envie d’elle.



Je ne voulais pas la pénétrer trop vite, je voulais la caresser, faire monter son désir, lui dire combien je la trouvais belle, l’entendre gémir et me demander de la caresser encore et encore. Je lui demandai de s’étendre sur le ventre et entrepris de l’embrasser sur tout le corps, alternant frôlements du bout des doigts et baisers appuyés, descendant petit à petit vers le Saint Graal. Elle frissonna plusieurs fois, mais m’épargna toute réflexion à faire débander Rocco Siffredi, alors je me lâchai et aucune parcelle de sa peau n’échappa à ma langue ou à mes lèvres.



Je n’en revenais pas, Cécile me demandant d’exaucer mon fantasme le plus cher, lécher son cul, son gracieux cul, son fessier de crémière à la peau si douce, avait-elle enfin réalisé le pouvoir d’attraction sur moi de ses rondeurs de Cécile callipyge ?

Je repris là où on m’avait tancé, et j’aventurai ma langue baveuse sur sa raie culière sans chercher à l’écarter, mais simplement en suivis le tracé parfait, du creux des reins au pli du haut de ses cuisses encore serrées. Ne pouvant plus me contenter de cette approche en surface, je massai ses globes laiteux et ses cuisses en les poussant à s’ouvrir, à accueillir mes caresses. Cécile enfouit sa tête dans l’oreiller et replia ses bras à hauteur de sa tête, en même temps qu’elle cambra les reins et ouvrit généreusement le compas de ses jambes.


Je glissai rapidement deux gros coussins sous son ventre, ma chérie se trouvant ainsi impudique comme jamais je ne l’avais vue, offerte, magnifique, resplendissante de sensualité, La Femme dans toute sa beauté.

Ses mots me parvinrent étouffés à cause de l’oreiller.



Ma salive s’écoula lentement jusqu’à tapisser l’adorable petite corolle tapie au fond de la vallée interdite, je butinai délicatement cette tendre fleur d’amour, Cécile semblait tétanisée, son petit fripé crispé à l’extrême. Voulant absolument lui faire connaître d’autres sensations que nos étreintes classiques et jamais renouvelées, je commentai mes caresses d’une voix la plus sensuelle possible.



Je poursuivis mon exploration sans insister, m’attardant ensuite sur le périnée, lui aussi sensible aux caresses intimes de ma langue gourmande. J’entendis plusieurs fois Cécile soupirer profondément, sans pouvoir dire si c’était de lassitude ou de bien-être, ma femme n’étant guère expansive de nature sur ses ressentis intimes. Quelques gouttes perlaient tout de même sur ses grandes lèvres, je les recueillis, cette mouille un peu timide dénotait sans doute un désir d’amour conventionnel après s’être prêtée à la réalisation de mon fantasme.


Alors, ma bouche quitta à regret les merveilles de sensualité que mon épouse dissimulait beaucoup trop sous ses vêtements sages, et rampant sur le corps presque alangui de ma parfois tendre moitié, je remontai jusqu’à sa nuque que je couvris de mille et un baisers.



Avec d’infinies précautions, je m’introduisis en elle, attentif à ce que sa mouille pas toujours abondante aide ma colonne de chair dans sa lente, mais excitante progression. Quand mon pubis fut plaqué contre ses jolies fesses, je m’étendis sur son dos et glissai mes mains sous son ventre, les remontant vers ses seins opulents.



Ce que femme veut… J’exauçai donc Madame par de longs et profonds va-et-vient dans ses chairs accueillantes, je sentis ses reins se cambrer lorsque le plaisir se fit imminent, alors je pinçai les pointes de ses seins et me répandis au plus loin de son antre d’amour, elle m’accompagna d’un profond soupir, resserrant ses cuisses, ses fesses plaquées contre moi dans sa quête de l’orgasme libérateur.



Ravi de cet épisode innovant dans notre sexualité en déclin, je passai une semaine agréable, ne manquant pas de complimenter ma femme sur son attirante silhouette, voire d’y laisser traîner une main grivoise flattant ses rondeurs épanouies, geste qui parfois déclenchait un sourire sincère.


Ne voulant pas que s’étiole tristement cette renaissance du désir, je me montrai plus disponible et suivis ma moitié à quelques représentations dites culturelles. Bon, soyons honnêtes, l’équipe de fondus prétendant revisiter Molière et « déconstruire les codes sclérosés » par une mise en scène « privilégiant l’approche heuristique » ne me transporta guère d’admiration. Harpagon assis dans une vieille carcasse de bagnole ou Scapin en larbin tordu promoteur de Tinder, cela me brisa menu les gonades et ne déconstruisit rien du tout à mes yeux, si ce n’est peut-être mon image à ceux de mon épouse.



J’eus droit à un regard perplexe, sans commentaire aucun, mais de toute évidence l’approche intellectuelle semblait susciter de l’intérêt. Comment explorer cette piste sans faire de dégâts ? Comment permettre à notre couple de réveiller sa libido sans choquer ni imposer ?

Un soir, en rentrant, Cécile me trouva habillé en veston-chemise-cravate, rasé de frais.



Ce qui fut dit fut fait, Cécile ressortit resplendissante de la salle de bain, vêtue d’une robe mi-longue assez près du corps, moulant ses formes généreuses, mais sans vulgarité, maquillée avec soin, l’œil pétillant de curiosité. Je passai derrière elle, l’embrassai dans le cou en lui caressant les fesses du bout des doigts avant de lui peloter les seins sans gêne aucune et de me coller à elle.



Taxi ; caresses discrètes des cuisses ; mots doux ; arrivée au Palais Royal. Salle Richelieu, corbeille, Cécile semblait flotter sur un nuage.



Le regard de ma femme brilla d’un éclat que je ne lui connaissais plus, et quand ses lèvres se posèrent délicatement sur les miennes je fermai les yeux pour garder cet éclat.

Une fois assis, c’est Cécile qui prit ma main. La représentation fut tout simplement exceptionnelle, pièce en costumes loin des élucubrations scéniques d’hurluberlus voulant déconstruire ce qu’ils ne comprennent pas et s’ériger en génies de la création.

Le tonnerre d’applaudissements apaisé, je menai ma belle, la guidant par la taille, jusqu’à une bonne table du quartier. Avant d’entrer dans le restaurant, Cécile se pendit à mon cou et me roula une pelle d’adolescent.



Le repas lui aussi s’avéra classique, nul cuisinier chimiste n’ayant eu recours à l’azote liquide où à d’autres substances pour en faire une explosion de saveurs, c’est plutôt à une sorte de Molière du fourneau que la mise en bouche devait sa perfection. Ma Cécile, manifestement marquée, s’enhardit même, de son pied déchaussé, à me caresser sous la table.

Retour en taxi, la tête de ma femme dodelinant sur mon épaule, sa main ne lâchant pas la mienne. Digiciode, ascenseur avec caresses sensuelles, appartement, porte refermée.



Sans lui laisser le temps de réagir, je plaquai ma belle épouse contre la porte et l’embrassai fougueusement, pendant que mes mains se glissaient sous sa robe et la retroussaient, saisissant sa culotte. Je m’agenouillai aux pieds de ma femme et fit glisser ses dentelles intimes jusqu’à ses pieds encore chaussés. Portant à mon visage le fin tissu, j’en humai les fragrances.



Approchant une sorte de petite table basse servant de vide-poche, je lui fis y poser un pied, sa jambe ainsi relevée à l’équerre, puis j’entrepris de lui lécher la chatte avec amour et délicatesse. Ma bouche se fit d’abord enveloppante, recouvrant sa vulve charnue et en écartant les nymphes de ma langue avant de s’immiscer au cœur de ses chairs suintantes. Ma femme n’appréciant pas particulièrement ces caresses buccales, je n’attendais pas une réaction enthousiaste, mais les sucs généreux qui tapissaient ma langue et mes lèvres laissaient supposer un agrément certain.


Quand mon maxillaire et ma langue présentèrent quelques signes de fatigue, je glissai par derrière une main entre les fesses de Cécile et introduisis mon pouce dans son vagin, massant doucement les parois de cet antre sensible. Mon amour fut parcouru d’un frisson et ses sécrétions s’amplifièrent, une main se posa sur ma tête, caressant et appuyant à la fois. Ma langue et mes lèvres se concentrèrent alors sur le bourgeon durci, les profonds soupirs et les halètements de ma belle m’excitant terriblement je libérai son vagin de mon pouce gluant et le positionnai sur son anus, lui imprimant un léger mouvement circulaire. Je sentais sous la pulpe de mon doigt les plis de la petite corolle, que je massai lentement, sans chercher à la forcer.

Cécile gémissait franchement, et ses deux mains dans mes cheveux se crispèrent lorsque je saisis son clitoris érigé entre mes lèvres et l’aspirai en le suçant goulûment.



Ma femme fut parcourue d’un spasme rare chez elle et mon visage recueillit le fruit de son orgasme, poissant ma bouche et mon menton d’un odorant nectar, mon pouce toujours pressé sur sa petite étoile interdite.



Elle me prit par la main et m’entraîna au salon, où elle se laissa tomber dans un profond fauteuil, son regard ne quittant pas le mien. Lascivement, sans aucun doute l’alcool du repas aidant, ma Cécile plutôt pudique d’ordinaire releva sa robe sur ses hanches et posa ses cuisses sur les bras du fauteuil, découvrant entièrement son intimité.



Presque tremblante, elle m’aida à me dévêtir et me guida en elle, toujours écartelée sur le fauteuil. J’étais debout, les mains en appui sur le dossier et je la pénétrai lentement, voulant savourer ce moment d’érotisme unique, de montée du désir.

Quand mon pubis toucha le sien, Cécile referma ses jambes sur moi, ses talons au creux de mes reins et se mit à ruer littéralement du bassin, allant même jusqu’à se malaxer les seins.



Sa fougue et ses exhortations me stimulèrent, les contractions de son vagin autour de ma virilité me firent perdre tout contrôle et je la pilonnai sans retenue, labourant son intimité brûlante. Cécile se raidit soudain et croisa ses jambes dans mon dos pour me maintenir au plus profond de son sexe, ma semence fusa, me laissant pantelant entre les bras de mon amour, vidé, incapable de parler. C’est ma femme qui me sortit de ma torpeur en me murmurant à l’oreille :



La décrue de mon plaisir achevée, j’embrassai tendrement Cécile et me relevai péniblement. Je contemplai ma femme, ses larges hanches déshabillées par la robe tire-bouchonnée sur son ventre, ses cuisses épaisses grandes ouvertes, brillantes de sueur, son sexe encore luisant et l’auréole blanchâtre qui maculait le cuir du fauteuil entre ses magnifiques fesses. Un Rubens, une merveille de la création, sensuelle, charnelle, et même si dame Nature l’a dotée d’un sale caractère, c’est elle que j’aime.