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n° 21893Fiche technique48049 caractères48049
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Temps de lecture estimé : 34 mn
11/07/23
Résumé:  Homme veuf, la cinquantaine pas trop marquée, recherche compagne du même âge aimant les jeux de soumission.
Critères:  fh fsoumise fellation fsodo init -dominatio
Auteur : Patrik  (Carpe diem diemque)            Envoi mini-message
Petite Annonce très ciblée

Les sexualités sont diverses…

Une fois de plus, ne pas confondre auteur et narrateur.

Bonne lecture : )



Petite Annonce



Homme veuf, la cinquante pas trop marquée, recherche compagne du même âge, aimant les jeux de soumission.


Je me présente : j’ai la cinquantaine, mon physique est à l’image de mon âge, mais ç’aurait pu être pire. Je suis assez grand, carré de stature, cheveux blancs. Je suis plutôt à ranger dans la catégorie « intellectuel » que « manuel », même si je sais monter un meuble Ikea. L’informatique est mon domaine. Je ne bois pas, je ne fume pas, je ne me drogue pas, je ne suis pas amateur de sport à la télé, d’ailleurs je n’ai pas de télé, mais ce n’est pas pour autant que ma vie est triste. Il existe bien des choses à faire, plutôt que de s’abrutir devant un écran.


Si je poste cette annonce, c’est parce que je recherche une compagne à la fois de jeu et de vie. Ma défunte femme était justement mon épouse, ma maîtresse et ma soumise, nous nous entendions très bien, même si parfois elle était chipie, mais comme elle le disait si bien : au moins, je ne m’ennuie pas avec elle. Hélas, il y a maintenant quatre ans, des circonstances imprévues et malheureuses ont décidé un beau jour de couper brutalement le fil de sa vie.


Je ne cherche pas sa remplaçante, je sais très bien que chaque femme est unique. Je cherche à construire une nouvelle histoire avec une nouvelle femme à découvrir, à apprivoiser, à éduquer, à épanouir, tel un jardinier qui s’occupe de sa plus belle rose. J’aime pratiquer de temps à autre la domination, mais je n’en fais pas un impératif de vie, je ne suis pas obsédé par la chose. J’aime quand ma soumise offre sa soumission, quand elle obéit, quand il est visible que ça lui plaît. C’est un jeu, un jeu sûrement spécial, peu commun et peu compris, c’est comme une parenthèse dans la vie courante, un moment piquant de délassement, comme pour ouvrir une parenthèse.


Je n’ai pas de type physique précis de femme. Néanmoins, j’aime les courbes, j’aime avoir des pleins et des déliés à caresser. Brune, blonde, rousse, peu importe. Grande, moyenne ou petite, ça a peu d’importance. Ce qui compte, c’est l’entente, l’accord entre nous, le fait que nous soyons bien ensemble, vous qui me lisez et moi qui viens de rédiger cette annonce.


À bientôt, qui sait…




Valérie



Après divers mails d’insultes, très ironiques ou stupides, ce à quoi je m’attendais, je viens de recevoir ce matin le message d’une inconnue :


Bonjour, je me doute bien que vous ignorez qui je suis, et moi non plus, je ne vous connais pas, sauf par ce que vous avez écrit sur votre annonce.


Françoise a surréagi à votre singulière proposition qui a le mérite de la franchise. Elle n’était pas obligée de vous écrire aussi crûment le fond de sa pensée, mais c’est ainsi que j’ai pu prendre connaissance de votre demande. En ce qui me concerne, je dois reconnaître que ça m’intrigue, que ça me titille, et j’aimerais en savoir plus.


Donc si vous êtes d’accord, je vous propose une rencontre en terrain neutre…


Cordialement, Valérie



Pourquoi pas rencontrer cette personne ? J’ose espérer que ce n’est pas une plaisanterie, ou que je ne vais pas me retrouver devant une sorte de tribunal composé uniquement de femmes ultra-féministes qui vont vouloir me massacrer sur place, moi le vif macho sadique.


Curieux de nature, je réponds positivement, en arrondissant les angles, étant le plus neutre possible, car j’ignore qui est cette Valérie, ou qui est derrière elle, si elle existe vraiment, car les faux profils ou les usurpations d’identité sont légion !


Après quelques échanges textuels pour faire un peu mieux connaissance, voyant que le courant semble bien passer, nous finissons par fixer la date du premier rendez-vous. Néanmoins, je reste méfiant…




Premier rendez-vous



J’arrive avec une certaine avance dans la galerie marchande où nous avons rendez-vous. Je reste quand même un peu inquiet, on ne sait jamais. Je me demande si tout ceci ne cache pas un piège. Je suis en train de cogiter en long et en large à cette éventualité quand une voix féminine plutôt feutrée me demande :



Je me retourne :



La femme qui est face à moi me le confirme. Je jette un rapide coup d’œil aux alentours, elle semble bien être venue seule. Pour une bonne surprise, c’est une bonne surprise. Bien qu’elle m’ait envoyé sa photo, je constate que l’originale est plus jolie que son clone de papier.


Elle regarde autour d’elle, comme pour vérifier quelque chose. Peut-être est-elle dans le même cas que moi. Je lui propose :



Elle me regarde avec un sourire à la fois timide et complice :



Quelques minutes, nous sommes attablés dans le salon de thé, dans un coin tranquille. Notre commande prise, nous discutons. Après quelques circonvolutions et autres politesses, Valérie entre dans le vif du sujet :



C’est vrai que j’ai vite pris goût à ce genre de jeu. Je précise :



À ces mots, je souris :



Je souris à nouveau :



Ma réponse simple et directe étonne d’abord mon interlocutrice, puis après quelques secondes de silence, elle finit par dire :



Pour être franc, le but de Liliane était le libertinage, et la soumission était un bon prétexte pour y parvenir. Elle adorait être « contrainte » à se livrer à d’autres hommes, et d’être « malmenée » de la sorte. À chacun sa façon de se faire plaisir…


Intriguée, Valérie demande :



Mon interlocutrice devient pensive :



Elle hoche la tête :



Je confirme à ma façon :



À peine ces mots dits, la serveuse vient nous apporter notre commande, ce qui suspend momentanément la conversation. Puis celle-ci repartie, mon invitée me pose diverses questions auxquelles j’essaye de répondre au mieux :



Portant la tasse à ses lèvres, elle sourit :



Elle boit une gorgée, puis pose sa tasse :



Hochant la tête, je confirme :



Valérie fronce légèrement des sourcils :



Curieuse, Valérie demande :



Ma vis-à-vis s’étonne :



Devant cette exclamation, je souris :



Nous continuons de parler de tout et de rien. Puis je propose à Valérie de poursuivre notre conversation au-dehors, dans le petit parc qui jouxte la zone commerciale. Celle-ci accepte. Nous nous levons, je paye, ensuite nous nous dirigeons vers la sortie.


Alors que nous sortons du salon de thé, Valérie me dit :



Dehors, l’air frais balaye nos visages…




Dans le parc



Quelques minutes plus tard, nous déambulons côte à côte dans le parc. Celui-ci est plutôt vide, personne ou si peu aux alentours. Mon interlocutrice semble être en confiance avec moi. Nous marchons l’un à côté de l’autre.



Mains dans les poches, je souris :



Visiblement, Valérie cherche à tout savoir sur ce domaine, d’autant qu’elle a sous la main un interlocuteur disposé à lui répondre :



Elle désigne un banc :



Une fois que nous sommes assis, avec une expression gourmande, Valérie relance la conversation :



Elle frissonne un peu :



Elle frissonne encore plus :



Je vois bien que le sujet l’intéresse. Le sexe a toujours plu aux hommes comme aux femmes, mais peu le reconnaissent honnêtement.



Valérie se lance un peu plus :



Je sens que Valérie est de plus en plus appâtée, je continue à répondre de façon pragmatique, puisque tel est le jeu :



C’est à mon tour de poser des questions :



Joueur, je m’amuse à la titiller :



Pensive, elle hoche la tête :



Comme si je jouais une partie d’Échecs, j’avance un pion pour voir :



Je constate que l’avancée de mon pion fut une bonne idée, quand je l’entends avouer :



Un peu hésitante, elle me demande confirmation :



Elle s’étonne de ma dernière réponse :



Je constate avec une certaine satisfaction qu’elle n’a pas protesté quand j’ai parlé de son maître. Je ne pense pas qu’elle n’ait pas entendu l’allusion ; de plus, sa réponse est flottante. Avançons un autre pion, toujours pour voir :



Elle me regarde d’un air étrange, à la fois intéressé et inquiet :



À cette idée, elle s’exclame :



Oscillant d’un pied à l’autre, elle hésite sur la suite à dire, je la relance :



Valérie rougit un peu avant de répondre :



Il y a des choses à ne pas avouer à un homme qui a une tendance naturelle à la domination.




Premier petit essai



Amener Valérie à accomplir sous ma bonne garde une première séance de soumission fut plus facile que je ne l’aurais cru. Ce soir, mon aspirante soumise est actuellement présente devant moi pour son premier essai dans la domination-soumission. Elle est venue seule, alors que, pour la rassurer, je lui avais néanmoins conseillé à nouveau de venir accompagner, mais elle en est restée à son idée première. De plus, elle voyait mal à qui pouvoir confier un tel rôle !


Pour mieux marquer la différence entre réalité et domination, nous avons convenu que son prénom serait Elvira, l’anagramme du sien, avec un E en moins.


Je lui désigne une porte ouverte :



Puis elle part dans la pièce voisine d’une démarche peu assurée. Il est vrai qu’une première séance peut être très intimidante. Il en avait été de même pour moi quand je me suis plongé dans ce domaine, aidé par Liliane, ma femme, il est vrai.


En parlant de ma défunte et regrettée femme, la tenue que va revêtir Valérie était l’une des siennes, mais elle ne lui allait pas, donc elle n’a pas servi. Une erreur concernant la taille, du 42 à la place du 48. À l’époque, nous avons pu par la suite recevoir la bonne taille, mais nous avions quand même gardé l’article non conforme. C’est celui-ci que Valérie va mettre, ma nouvelle soumise étant plus fine que ma femme qui était plutôt grande et bâtie en proportion.


Combien de fois Liliane a pu râler pour son souci de grande taille !



De toute façon, je ne souhaite pas qu’une autre femme puisse mettre les tenues de soumise de mon épouse. Celles-ci ont été rangées dans un grand coffre fermé à clé puis logé dans un coin du grenier, je n’avais pas le cœur à les jeter ni à les donner. Néanmoins, si Valérie devient ma soumise, il sera plus facile de lui acheter diverses tenues sur Internet, puisque ses mensurations sont nettement plus classiques.


Pour aujourd’hui, j’ai prévu de faire soft, mais avec un peu de décorum, d’où le fait que je suis en train de placer ci et là diverses bougies que j’allume au fur et à mesure. La douce lumière vacillante participe beaucoup à l’atmosphère que j’espère idéale pour cette première.


Valérie et moi avons convenu de divers points de détail. À moi de savoir (dé)chaîner ce qu’elle souhaite afin que ça lui plaise, ce qui est mon but. Si j’arrive à bien faire les choses, alors je pense que Valérie sera ma nouvelle soumise pour un bon bout de temps. Le jeu en vaut la chandelle. C’est ce que je pense en allumant la dernière bougie.


Soudain, une voix à travers la porte me demande :



Je pense que ça va être plus facile que prévu. Beaucoup de femmes auraient tiqué, mais avec Valérie, il suffit d’être ferme, tout en expliquant pourquoi. La tenue que nous avons choisie fait partie du jeu, et c’est même un gros morceau du puzzle. Il est vrai qu’entre une photo et la réalité, il y a une nuance, mais quand le choix fut fait, ma future soumise n’avait pas émis d’objection.



Nous avons aussi mis au point les éléments langagiers, ceux-ci participent beaucoup au climat. Je lui dirai « tu », elle me dira « vous ». La porte s’ouvre, et je constate que ma soumise est surprise par l’ambiance dans laquelle la pièce est plongée, agréablement surprise. Elle s’exclame :



Moi aussi, j’apprécie beaucoup la tenue de ma soumise. Sans doute un classique du genre, une robe noire avec rivets dorés, seins nus, qui lui va très bien. J’en profite pour prendre quelques photos, malgré la mine un peu gênée de Valérie.


Curieusement, ma soumise possède deux seins différents. Elle m’avait prévenu, mais c’est assez étrange de les voir en réel. L’effet est dissymétrique, certes, mais en contrepartie, on dispose ainsi de deux variantes : l’un étant manifestement en forme de poire, et l’autre plus lourd et pendouillant. Oui, deux formes différentes, mais toutes aussi attractives l’une comme l’autre.



Je hausse un peu le ton :



Pour l’instant, tout se déroule au mieux. Je pense que j’ai fait une bonne pioche avec Valérie. Maintenant, il va falloir réussir à la faire basculer pour de bon, donc il va me falloir du doigté et de l’instinct pour deviner ce qu’elle souhaite au plus profond d’elle-même, ce qui n’est pas évident…



Je fais deux fois le tour de mon aspirante soumise, afin de vérifier si tout est OK. La lueur vacillante des bougies éclaire ce corps partiellement dénudé de jolie façon, participant à l’ambiance. Pas besoin de décorum particulier, comme des murs-murailles ou des poutres rustiques, quelques bougies dans une pièce plongée dans l’obscurité, et l’imagination fait tout le reste.


Je me plante devant Elvira pour soupeser ses deux seins. Elle rougit un peu quand je la touche. Je joue avec les deux masses légèrement différentes. Oui, je reconnais qu’avoir le choix est assez pratique et que ça ouvre bien des portes pour divers jeux. Mais n’allons pas trop vite.



Je joue ensuite un peu avec ses tétons, afin que ceux-ci durcissent, érigeant deux pointes bien marquées. Là aussi, je constate qu’il y aura de quoi faire.


Je m’empare d’un martinet noir muni de nombreuses lanières. Ma soumise frémit. Elle ignore sans doute que plus il y a de lanières, moins c’est douloureux. De plus, la matière utilisée n’appartient pas à la variété cruelle. Du poignet, sans forcer, je cingle la poitrine offerte, dessus, dessous, sur les côtés, presque une caresse, en peu plus piquant.


Elvira se détend, constatant que je ne cherche pas à jouer les sadiques avec elle. Le martinet descend sur son ventre puis ses cuisses. Quelques instants plus tard, il remonte lentement afin de s’occuper à nouveau de la poitrine dénudée.


Il est temps de passer à autre chose, je repose le martinet là où je l’avais pris. Je jette un coussin aux pieds de ma soumise, puis j’ordonne :



Elle s’exécute, se tenant droite sur le coussin. Une fois de plus, je tourne autour d’elle, puis revenu devant Elvira, je dis :



Docilement, elle énonce les trois phrases :



Obéissante, elle baise les deux pointes propres de mes chaussures, lustrées pour l’occasion.



Lentement, elle se redresse, étant à nouveau debout, face à moi. J’attends un peu avant de dire :



Glissant ma main sur ses fesses puis vers sa chatte, je commence à la masturber tandis que je joue avec ses tétons, les étirant, les pinçant, les vrillant. Ma soumise frémit sous cette double attaque, mes doigts taquinant férocement son clitoris déjà humide. Elle murmure :



Joignant le geste à la parole, je m’empare d’une pince à linge que j’avais glissée avec ses sœurs dans ma poche, puis je l’accroche au bout d’un téton. Elle pousse un petit cri, mais ne prononce toujours pas le mot qui pourrait la délivrer.


Puis, je fais de même avec son autre téton.


Ensuite, la masturbant toujours, je tapote sur les pinces à linge rivées à ses seins afin de les faire osciller. Les yeux fermés, elle se mord les lèvres. Je sens qu’elle va bientôt jouir, elle en a tous les symptômes.



Elle explose en mille petits cris, son corps vibrant sous le plaisir qui l’irradie, tandis que je continue ma torture. Elle se cabre, elle se tord. Je pense qu’il est bon d’arrêter de jouer avec son clitoris. Elle pousse alors un long soupir de soulagement.


La prenant par les épaules, je la fais reculer vers une chaise sur laquelle elle s’assied. Je la laisse se reposer de sa jouissance. Je suis assez content de moi, je l’avoue. Elvira a de bonnes dispositions en la matière.



Je m’approche d’elle :



Je retire délicatement les pinces à linge. Elle grimace, mais ne crie pas. Je la laisse encore quelques instants sur sa chaise avant de passer à la suite…


Un peu plus tard, le buste allongé sur la table, elle me présente ses fesses dénudées, la courte robe remontée sur ses hanches. Mignon popotin que je vais me faire un plaisir de rougir, mais sans trop forcer, car c’est juste une initiation. Pour un contrôle direct et en souplesse, rien ne vaut la main nue. Pour commencer, positionné sur le côté, je tapote alternativement ses fesses, la paume légèrement en creux, faisant vibrer les masses. Beau spectacle !


M’arrêtant momentanément, je demande :



Je continue ma gestuelle sur son mignon cul qui rosit puis rougit peu à peu, dans une débauche de claquements. Oui, un spectacle Son et lumière, en quelque sorte. De temps à autre, je caresse l’arrondi des fesses pour en éprouver à la fois la douceur et la chaleur. Puis je continue mon petit manège manuel quelques instants.


Je pense qu’il est temps de monter en gamme.


Me positionnant bien dans l’axe de son séant, je pose le bout de ma cravache sur une fesse maintenant rouge pour mieux évaluer la distance. Aujourd’hui, la cravache sera un modèle très flexible dont l’extrémité ne sera pas trop fine, afin que l’impact ne se concentre pas que sur un seul point, mais soit mieux dilué dans les chairs. De toute façon, je ne suis pas partisan d’abîmer une anatomie.


Maintenant que j’ai pris mon repère, je fais vibrer la cravache du poignet afin de cingler gentiment de haut en bas puis de bas en haut la peau écarlate. Ma soumise se trémousse un peu, je sais que ça pique un peu, sans que ce soit une véritable torture sadique.


Bien sûr, je m’occupe des deux fesses, alternant mon action de façon assez aléatoire, pour que la surprise reste toujours présente et que Valérie ne sache pas d’avance où le prochain coup portera. Le diable se niche dans ce genre de détail.


Plus tard, si elle le souhaite, j’utiliserai d’autres instruments plus… féroces. Mais nous n’en sommes pas encore là.


Je pense que c’est suffisant pour une première séance, point trop n’en faut.



Je m’accroupis pour déposer un baiser appuyé sur chaque fesse rouge. J’aime beaucoup ce contact un tantinet coquin. Le souvenir de ma défunte femme remonte dans ma mémoire, c’était une habitude que j’avais prise avec elle. Je me suis laissé entraîner là où je n’aurais pas dû aller.


Toujours à plat sur la table, tournant la tête vers moi, Elvira s’en étonne :



S’étant redressée, me faisant face, elle sourit :



J’en profite pour me poser sur une chaise. De son côté, ma soumise reste debout, ses fesses piquent trop pour qu’elle songe s’asseoir. Fixant la cravache que j’ai toujours en main, elle me demande :



Entendant ceci, ma soumise frémit :



J’explique clairement la situation :



Je la contemple, mon regard est attiré malgré moi par sa poitrine dissymétrique. Je réponds d’une façon la plus neutre possible :



Elle ne répond pas. Elle reste silencieuse quelques secondes, tout en me dévisageant. Elle fait ensuite un pas vers moi pour me dire :



Comme le disent les voleurs, l’affaire est dans le sac…




Autres séances



Le premier essai s’étant bien passé, Valérie et moi, nous avons donc décidé de continuer sur notre lancée, sans toutefois forcer les choses.


La deuxième fois, après l’avoir fait jouir comme la précédente fois, j’ai décidé de franchir une nouvelle étape en lui présentant ma verge bien raide afin qu’elle la suce, ce qu’elle a fait sans la moindre réticence. Sa fellation a duré longtemps, elle fut douce et appliquée, puis est venu le moment où je n’ai plus su me retenir. J’ai jailli dans sa bouche, elle n’a pas protesté. Elle a même tout avalé avec naturel.


La troisième fois, je l’ai fait jouir plusieurs fois, quasiment non-stop, attachée, me faisant aider par divers godes bien vibrants et efficaces. Bien qu’épuisée et vidée, Elvira-Valérie a beaucoup apprécié cette torture assez spéciale, à tel point que nous avons très souvent récidivé par la suite…



Ça va faire maintenant deux mois que nous jouons ensemble, et lors de chaque séance, nous progressions petit à petit. Je sens bien que Valérie aime beaucoup, qu’elle souhaite aller loin, mais que parfois, elle hésite encore, bien qu’elle soit fortement tentée par certaines choses qu’elle n’ose pas toujours avouer. C’est donc à moi de les deviner.


Comme la fois où nous étions en pleine nature, afin de changer un peu de l’enfermement entre quatre murs. J’avais attaché ma soumise en deux arbres, ses bras et ses jambes formant un grand X. j’avais copieusement joué avec ses seins puis avec ses fesses, comme il se doit. Mais je sentais que c’était devenu un peu routinier pour elle. C’est alors que j’ai eu l’idée des orties.


Muni d’un gant, j’ai caressé son corps avec quelques branches. À son sourire, j’ai compris que j’avais visé juste, elle souhaitait faire cette découverte, même si elle n’aurait pas osé me le demander. C’est un exemple tout simple, mais assez révélateur.


Le petit souci avec les orties est que ce n’est pas très esthétique quand les cloques surviennent !


Pour l’instant, nous nous en tenons qu’à de la domination-soumission pure et dure, sans vraiment trop de sexe. Bien sûr, elle est souvent nue ou presque devant moi. Très souvent, je la palpe, je capture ses seins, ses fesses, je la caresse, je la câline, je la pince. Parfois aussi, je lui fais subir bien des choses qu’il ne vaut mieux pas raconter en public.


Mais ça reste malgré tout un jeu dont elle peut sortir à tout moment, chose qu’elle n’a jamais faite jusqu’à présent.


Hors séance, nos rapports tendent nettement vers le gentil flirt, même si nous faisons des choses très sexuelles lors de la parenthèse D/s. Mais c’est justement une parenthèse, ouverte puis fermée, comme un autre univers sans connexion avec le monde réel.


Juste après une première partie de séance assez torride, se reposant des avanies que je lui ai fait subir, Elvira-Valérie dit soudain, sans cause à effet :



Je suis assez surpris qu’elle parle de ça, là, maintenant :



Ma soumise se met à glousser :



Depuis un certain temps, ma compagne de jeu me raconte tout ou presque. Notre relation est curieuse. Avec elle, je coche diverses cases : maître, ami, confident, et j’en passe. Il est vrai que Valérie ne me déplaît pas, et j’ai cru comprendre que c’était réciproque. Mais parfois, il faut savoir attendre pour mieux tout prendre.


Et prendre, je sais faire !


Combien de fois l’ai-je démontré ! Cette soumise est à moi. Elvira est très obéissante, docile, et j’en passe. Le rêve de bien des hommes. Curieusement, nous n’avons pas encore eu de rapport vraiment sexuel, je veux dire par là que nous n’avons pas couché ensemble dans le même lit, comme un couple dit « normal ». En revanche, nous avons déjà fait plein d’autres cochonneries à faire rougir bien des personnes dites libérées.


Surtout aidés par divers accessoires fort pratiques et utiles…


Pour donner un simple exemple : ces derniers temps, Elvira porte souvent sur elle, ou plutôt en elle, des plugs ainsi que des rosebuds de diverses tailles. Ça s’est fait petit à petit, naturellement, comme bien des choses entre nous.


À ce propos me revient un souvenir récent…


Lors de la fin de notre séance, je lui demande de mettre son cul en buse et à quatre pattes afin que je lui mette un plug bien lubrifié. Mais envoyant cet œillet sombre, je n’arrive pas à me retenir, c’est plus fort que moi. C’est mon gland ruisselant de gel que j’introduis en elle. Bien qu’elle ne m’ait pas vu faire, elle s’étonne :



Toujours à quatre pattes, Elvira plaisante :



Sa voix devient câline :



J’ai trop envie de plonger en elle, de lui faire sentir que je suis son maître, le seul et unique. Mais en même temps, j’éprouve quelque chose d’indéfinissable pour cette femme, quelque chose qui m’empêche de la traiter uniquement en objet. Alors, je m’introduis doucement en elle, centimètre par centimètre, faisant attention à ses réactions.


Elvira soupire tandis que je commence mon va-et-vient en elle. Ma soumise accompagne mes mouvements de son bassin. Comme j’ai trop envie, comme c’est trop bon, je sens que je ne vais pas résister bien longtemps, surtout avec une femme si permissive !



Je me vide en elle, je me déverse en elle, je la remplis de ma semence. Même si ce n’est absolument pas politiquement correct, je me sens pleinement mâle à garnir ma femelle en cet endroit si obscur, loin de toute nécessité reproductrice !


Ce n’est pourtant pas la première fois que je sodomise une femme, mais aujourd’hui, c’est le nirvana intégral ! Je me sens éparpillé aux quatre coins de l’univers, à la fois si puissant et si faible, à la fois l’alpha et l’oméga, de quoi se prendre pour Dieu !


Fin de ce souvenir pas très lointain. Inutile de dire que nous avons recommencé par la suite, et que j’ai décollé tout autant…




Déclic



En cette fin d’après-midi, nous déambulons dans un parc, une chose que nous aimons faire tous les deux, parlant de tout et de rien. Possessif, mon bras entoure la taille de Valérie, ma main posée sur sa hanche. J’ai l’impression que ça fait des années qu’elle et moi sommes ensemble, mais c’est loin d’être le cas.


Normalement, un maître digne de ce nom n’est pas censé se balader de la sorte avec sa soumise dévouée, mais personnellement, je me contre-fiche allègrement du soi-disant codex qui existe à ce sujet. J’aime bien discuter de tout et de rien avec Valérie, la femme. Peu me chaut si cette femme est parfois Elvira, ma soumise, je sais faire la différence, je ne mélange pas les torchons et les serviettes, comme on dit dans mon canton.


Au détour de la conversation, Valérie lâche sans crier gare (une de ses grandes spécialités, je crois l’avoir déjà dit) :



C’est sans doute le déclic que j’attendais, alors que c’est moi qui aurais dû prendre l’initiative. Le monde à l’envers ! Mais un peu de changement n’est pas désagréable.


Posément, Je la capture complètement dans mes bras afin de la plaquer contre moi. Même si elle affiche fugacement un air étonné, elle ne résiste absolument pas à mon étreinte. Je me penche alors sur elle pour l’embrasser. Mes lèvres se posent sur les siennes. Elle répond aussitôt à mon baiser…




Plus tard



Valérie est devenue à la fois ma soumise et ma compagne, un cas assez classique, mais bien utile et qui facilite diverses choses. Vivant maintenant ensemble sous le même toit depuis trois mois, notre couple fonctionne très bien, certains diront même trop bien, mais ce sont sans doute des jaloux et des envieux. L’expérience acquise fait que je fais et je vais faire tout mon possible pour que notre relation perdure le plus longtemps possible, d’autant que je suis gagnant sur les deux tableaux. À ce propos, en ce qui concerne le sexe, nous alternons les séances D/s avec les coucheries classiques. Quoique, parfois, nous mélangeons les deux…


J’espère intensément qu’il ne m’arrivera pas la même chose qu’avec Liliane, ma défunte épouse. Mais, hélas, ce genre d’événement n’est pas prévisible.

En y réfléchissant bien, Valérie a divers points communs avec Liliane. Mais elle est suffisamment différente pour que je ne projette pas sur elle ma chère disparue. Un bon équilibre.


Tandis que nous sommes dans la cuisine en train de préparer le repas du soir, ma compagne change soudain de conversation pour aborder un sujet qui n’a strictement rien à voir avec ce dont on parlait juste avant :



La meilleure façon de couper court aux angoisses d’une femme est de lui prouver qu’on sera toujours là pour la protéger des vicissitudes de la vie. Et rien de tel qu’un bon baiser fougueux, à défaut d’aller sous la couette !


Le temps passe, les jours, les semaines, les mois…


Ma nouvelle soumise est plus docile que la précédente, et je sens confusément que nous irons plus loin. Pas dans la même direction que j’ai pu aller avec Liliane, mais sur d’autres contrées, d’autres chemins, d’autres découvertes. Pour Liliane, la soumission était un fabuleux prétexte au libertinage, tout en se dédouanant, car elle était « obligée » de se livrer à d’autres hommes. Tandis que Valérie obéit pour le plaisir d’obéir et de laisser son libre arbitre entre mes mains.


Ce qui n’est pas tout à fait la même chose.


Tout ceci, à partir d’une petite annonce que j’ai envoyée, alors que je n’y croyais pas trop. Beaucoup de retours négatifs, très négatifs, mais juste un seul positif, très positif !



Une main sur sa hanche et l’autre sur un sein, je reviens sur terre :



Elle agite ostensiblement ses seins dissymétriques sous mon nez :



Quelques instants plus tard, nous sommes entraînés dans une folle cavalcade en levrette, mon vit à nouveau bien raide jouant les pistons en folie dans son corps offert que je connais à présent si bien, et dont je ne me lasse pas.


Non, je ne me lasse pas, et de la femme, et de la soumise…

Comme je ne me lasse pas de la faire jouir totalement, et de jouir sur elle, en elle, partout !


Eh oui, tout ça, à partir d’une petite annonce que j’ai envoyée, alors que je n’y croyais pas trop. Comme déjà évoqué, beaucoup de retours négatifs, très négatifs, dont celui de cette Françoise, mais ça m’a permis de faire la connaissance de Valérie, de ma Valérie, de mon Elvira à moi.


À ce propos, je me rappelle très bien la tête qu’a fait la dénommée Françoise, celle qui est finalement à l’origine de notre rencontre, à Valérie et moi, quand je l’ai rencontrée en face à face pour la première fois. Elle a ouvert de grands yeux en comprenant qui j’étais.


Petit souvenir assez récent…



Avec un sourire amusé, je prends la parole, très flegmatiquement, avec une pointe d’ironie :



Ouvrant toujours de grands yeux, Françoise regarde fixement sa copine :



Très bonne réponse, ma chère petite et adorable soumise dans laquelle je vais bientôt jouir de tout mon saoul !