n° 21894 | Fiche technique | 31335 caractères | 31335 5130 Temps de lecture estimé : 21 mn |
12/07/23 |
Résumé: Faut il réveiller la chatte qui dort? | ||||
Critères: fh couple travail voyage amour portrait -couple -extraconj | ||||
Auteur : Younes Envoi mini-message |
Sabine est responsable commerciale dans une entreprise industrielle située à une heure trente de train de la capitale. Bien qu’elle ait passé le cap des trente-cinq ans, cette ingénieure, blonde et de taille moyenne, est considérée par un bon nombre de celles et ceux qui ont eu l’occasion de la croiser comme une femme exceptionnellement belle.
Les obligations professionnelles de Sabine lui imposent de fréquents déplacements, notamment pour rencontrer ses clients et prospects, mais aussi pour participer à divers salons et séminaires.
Devant assister à plusieurs réunions professionnelles en milieu de semaine, Sabine avait planifié un déplacement de deux jours à Paris. Le week-end précédent, Pierre, son mari, désireux de pimenter leur vie amoureuse qu’il estimait déclinante, lui avait offert quelques pièces de lingerie sophistiquées qu’il espérait bien lui voir porter à la première occasion. Outre le porte-jarretelles de rigueur et plusieurs paires de bas de couleurs et de matières diverses, il avait notamment été particulièrement inspiré par un soutien-gorge à demi-bonnets dont le système d’ouverture situé entre les seins était orné d’un joli papillon de dentelle. Papillons que l’on retrouvait aussi sur les bandes de tissu latérales du tanga assorti. Au plus grand bonheur de son mari, Sabine s’était en outre laissé convaincre d’acheter une paire de luxueux escarpins aux talons bien plus hauts que ceux qu’elle avait l’habitude de porter.
Quelle ne fut pas la surprise de Pierre, lorsqu’il constata que Sabine avait décidé de profiter de son déplacement parisien pour étrenner le porte-jarretelles et les escarpins qu’il lui avait offerts quelques jours plus tôt.
Bien qu’interloqué par son choix de lingerie pour participer à des réunions professionnelles, Pierre félicita néanmoins son épouse pour son audace et son élégance lorsqu’il l’amena à la gare prendre le train du matin en direction de la capitale. En la regardant s’éloigner d’une démarche assurée, il s’était même demandé si sa ravissante épouse ne traversait pas une période de doute et si elle avait besoin d’être rassurée sur son pouvoir de séduction.
En tout cas, dès le premier jour, Sabine se montra à la hauteur des attentes de sa direction, car elle parvint à décrocher un important contrat. Elle se doutait que son look délibérément sexy n’avait pas été inutile lors de la négociation, mais elle savait aussi que sa présentation impeccable avait constitué l’argument décisif pour convaincre un client jusque-là réticent de la pertinence de l’offre de son entreprise.
Sabine estima in fine que le goût de Pierre pour la lingerie avait eu des conséquences bénéfiques en boostant sa confiance en elle grâce au port assumé de dessous plus audacieux qu’à l’habitude. De son côté, Pierre avait fait la même analyse. Il était convaincu que la robe joliment décolletée et les dessous en dentelle, portés par Sabine lors de ses interventions, lui avaient permis de mettre en avant sa féminité et ce faisant de se montrer plus efficace lors de ces rendez-vous commerciaux essentiels à la prospérité de son entreprise.
Ravi du succès de son épouse chérie, Pierre voulut lui montrer à quel point il l’aimait et était fier d’elle.
Il décida donc de lui faire une surprise en la rejoignant à Paris le soir même de sa brillante prestation. La belle commerciale fut ravie de voir débarquer son mari à l’heure du dîner, sincèrement touchée par son initiative pleine de romantisme. Ils passèrent ensemble un moment délicieux à célébrer la Ville lumière et leur amour indéfectible.
Le couple décida ensuite de profiter de cette fin de soirée particulière pour se rendre dans une boîte de nuit à la mode. Après quelques danses complices non dénuées de sensualité, ils s’installèrent au bar où ils se firent servir deux cocktails. Alors qu’ils trinquaient amoureusement, Sabine remarqua un bel homme d’une quarantaine d’années qui lui souriait avec distinction. L’inconnu, assis sur le tabouret voisin, s’adressa spontanément au couple et se présenta comme un homme d’affaires belge en voyage d’agrément à Paris avec son épouse Annie, une jolie femme brune qui, à son tour, salua les Français de manière chaleureuse.
Les deux couples sympathisèrent rapidement. Leurs échanges décontractés leur permirent de découvrir qu’ils partageaient la même passion pour les voyages et qu’ils avaient en outre quelques centres d’intérêt communs. La soirée se poursuivit dans une ambiance conviviale. Tard dans la nuit, Pierre et Sabine, ravis de leur rencontre avec les touristes bruxellois, échangèrent leurs coordonnées avec eux et se promirent, comme il est d’usage de le faire, de se revoir au plus tôt.
Mais la nuit n’était pas terminée. Pierre avait bien l’intention de profiter jusqu’au bout des quelques heures qui lui restaient avant le matin pour prouver à sa femme à quel point il se sentait amoureux. Ils regagnèrent l’hôtel où logeait Sabine et, la porte de la chambre à peine refermée, firent l’amour avec tendresse et passion. La belle femme blonde put alors constater, pour son plus grand bonheur, que lorsqu’elle s’offrit à son homme, parée de son écrin de lingerie tout neuf, il se montra ardent comme à leurs plus belles heures.
Au réveil, Sabine dut faire preuve d’ingéniosité pour cacher ses cernes. Elle devait en effet honorer un dernier rendez-vous avec un client avec lequel elle avait prévu de déjeuner avant de regagner son domicile.
Pierre, mollement étendu sur le lit confortable, regardait, émerveillé, la sensualité que dégageait son épouse en enfilant ses bas et son porte-jarretelles. Il laissa même échapper un sifflement admiratif lorsqu’elle se para d’un tanga qui ne cachait qu’une partie minime de ses fesses sublimes. Le slip constitué d’une étoffe légère et transparente laissait deviner son petit triangle de poils pubiens savamment entretenu. Son soutien-gorge assorti mettait en valeur ses seins fermes et parfaitement proportionnés.
En constatant l’effet produit sur son conjoint par sa séance d’habillage, Sabine sentit une bouffée de chaleur gagner l’intérieur de ses cuisses. Troublée par son propre manège, elle adressa un sourire complice à son chéri et décida de retirer aussitôt son soutien-gorge avec des gestes calculés qui contribuèrent fortement au durcissement du membre viril.
La belle commerciale venait en effet de faire le choix de se rendre à son rendez-vous en laissant ses seins libres de toute armature.
Lorsque Pierre vit les tétons arrogants de son épouse pointer sous le tissu de sa robe, il eut du mal à maîtriser son désir de se jeter sur elle. D’une démarche chaloupée, elle s’approcha du lit, souleva le drap et se pencha pour emboucher la tige dressée en hommage à sa beauté. Les yeux fermés, Pierre profita des lèvres délicates qui coulissèrent brièvement le long de sa queue avant que Sabine se relève, saisisse son sac à main et son ordinateur et quitte la chambre en silence, laissant à son mari le soin de gérer au mieux l’état d’excitation dans lequel il se trouvait.
Quelques semaines plus tard, Henri, le mari du couple rencontré dans la discothèque parisienne, contacta Sabine pour l’inviter à participer à un salon professionnel au parc des expositions de Bruxelles. La belle femme blonde passa plus d’une demi-heure au téléphone, écoutant avec un plaisir évident, l’homme d’affaires belge lui faire l’article et vanter ses qualités humaines et sa prestance naturelle, certain qu’elle ne manquerait pas d’opportunités pour conclure quelques contrats.
La sublime responsable commerciale fut surprise et flattée par l’appel d’Henri. Elle se sentit honorée que cet homme brillant et chaleureux ait été impressionné à ce point par son élégance et son charisme lors de leur rencontre à Paris, et qu’il pût en outre penser qu’elle était en mesure de réussir dans un pays étranger.
Elle accepta donc de se rendre à Bruxelles, où Henri lui dénicha un hôtel charmant et bien situé, afin de présenter sa société et son savoir-faire aux professionnels présents à ce salon. Grâce à sa confiance en elle, son efficacité, et bien sûr ses présentations brillantes et pertinentes, Sabine réussit à décrocher quelques promesses de contrats prometteurs avec des entreprises du Benelux.
Lors du cocktail de clôture du salon, la responsable commerciale remercia chaleureusement Henri pour ses recommandations et sa confiance. Elle n’oublia pas non plus de téléphoner à son mari qui n’avait pas ménagé son soutien et ses encouragements pour la convaincre d’aller tenter sa chance dans la capitale de l’Europe.
Alors que Sabine s’apprêtait à retourner chez elle, Henri, qui lui avait aimablement servi de chauffeur pendant son séjour bruxellois, lui proposa de fêter ses succès en passant le week-end avec sa femme dans leur résidence secondaire située en bord de mer. Cette marque de sympathie toucha beaucoup la belle Française et après avoir averti Pierre, elle accepta l’invitation, ravie de pouvoir découvrir un endroit dépaysant et de profiter de l’air vivifiant de la mer du Nord.
Pendant son court séjour, elle apprit à mieux connaître ses hôtes, des gens ouverts et charmants qui partagèrent avec elle leurs goûts pour la gastronomie locale et les activités nautiques. Elle profita agréablement de leur compagnie et revint chez elle, avec quelques souvenirs de plus et le sentiment qu’elle avait tissé des liens précieux au-delà des frontières françaises.
En défaisant ses bagages à son retour, Sabine trouva une lettre d’Henri au fond de son sac.
Cette découverte la troubla. Après avoir lu les quelques phrases manuscrites, elle comprit que l’homme d’affaires lui proposait de revenir passer une semaine complète dans sa maison du bord de mer. Le contenu du message la mit légèrement mal à l’aise et elle ne sut pas immédiatement comment réagir face à cette invitation inattendue et plutôt inhabituelle. Elle ne comprenait pas pourquoi Henri et Annie ne lui avaient pas proposé explicitement de revenir passer plus de temps dans leur maison si elle en avait envie. La première pensée de Sabine fut qu’il était préférable de ne pas répondre au message d’Henri et de prendre ses distances avec le couple belge.
Néanmoins, elle décida de montrer la lettre d’invitation à Pierre.
Celui-ci devina aisément les raisons qui avaient pu pousser Henri, un homme marié, à faire preuve de tant de discrétion. Toutefois, dans le cas présent, le Belge avait fait preuve d’un excès d’optimisme en supposant que son invitée ne parlerait pas de son petit billet à son conjoint.
Pierre eut quelque mal à digérer l’initiative d’Henri même s’il imaginait sans peine que cet homme séduisant débordant de virilité pouvait être attiré par une femme aussi belle que Sabine. Néanmoins, tout en assurant sa femme de son amour et de sa confiance, il lui laissa le soin de gérer l’affaire à sa guise. La belle trentenaire fut soulagée de voir que son mari savait raison garder et qu’il était avant tout désireux de préserver leur relation des aléas liés aux interactions avec les autres individus.
Au cours de la nuit, Pierre repensa à l’invitation d’Henri et de l’attitude de sa femme lorsqu’elle lui en avait parlé. Il se disait qu’elle avait fait preuve d’un détachement assez déconcertant et il décida de s’entretenir avec elle sur le sujet dès le lendemain matin.
Sabine apparut un peu gênée au moment de répondre.
Pierre fit une petite pause avant de continuer :
Sabine s’abstint de répondre à cette question cruciale attendant que Pierre exprime ce qu’il avait sur le cœur.
Pierre ne voulait surtout pas priver son épouse d’une opportunité de se déconnecter de son environnement habituel, qui pouvait parfois lui sembler un peu trop routinier, et de prendre un peu de bon temps, débarrassée des contraintes domestiques et professionnelles quotidiennes.
Une fois le sentiment de gêne évacué, Sabine remercia son mari avec des mots et des gestes empreints de tendresse et d’amour sincère. Puis elle lui fit un aveu troublant.
La franchise de Sabine troubla Pierre d’autant plus qu’elle avait oublié de citer Annie en lui annonçant son envie d’évasion. C’était la première fois que sa magnifique épouse manifestait le désir d’aller passer plusieurs jours avec un autre homme, qui dans le cas présent s’avérait charismatique et fort séduisant.
Trois semaines plus tard, Sabine fut accueillie à la gare de Bruxelles par Henri qui la conduisit directement dans sa coquette résidence secondaire.
La Française fut surprise de constater qu’Annie n’était pas à la maison pour les attendre.
Lorsqu’elle l’interrogea, Henri lui expliqua, d’un ton détaché, que sa femme ne se joindrait pas à eux avant plusieurs jours.
Même si elle s’y était plus ou moins attendue, l’information contraria Sabine, mais elle se garda bien de partager ses sentiments avec son hôte.
Tout au long de la soirée, Henri se montra très attentionné et prévenant auprès de son invitée. Et les moments très agréables passés avec lui firent vite oublier l’absence de la maîtresse de maison.
Néanmoins, le lendemain, en découvrant Henri qui prenait seul, un large sourire aux lèvres, son petit-déjeuner en polo et bermuda sur la terrasse attenante à la cuisine, la belle Française éprouva quelques scrupules. Non seulement elle avait l’impression de tromper la confiance d’Annie, mais elle craignait aussi que sa proximité avec Henri la pousse à commettre des actes qu’elle risquait de regretter par la suite. Elle envisagea même de mettre un terme à cette situation délicate et de quitter prématurément la belle villa pour ne pas mettre en danger son couple.
Sabine appela donc son mari pour lui faire part de ses doutes.
Pierre s’efforça de la rassurer et lui rappela qu’elle avait tout son amour et toute sa confiance. Il lui déclara que la décision concernant la suite de son séjour chez Henri n’appartenait qu’à elle et que, quel que soit son choix, il n’aurait aucune incidence sur ses sentiments pour elle.
Sabine décida finalement de prolonger ses vacances, heureuse de constater que son mari tenait plus que tout à ce qu’elle se repose et profite de ces vacances inattendues. Elle se rassura en outre à moindres frais en se disant qu’Annie allait bien finir par arriver dans sa maison.
Après avoir pris acte de la décision de sa femme, Pierre se sentit un peu déstabilisé. Il espérait qu’il avait eu raison de ne pas faire part de sa désapprobation à sa femme vis-à-vis de la façon d’agir d’Henri.
Sabine venait pourtant de lui faire comprendre ce qu’il pressentait depuis qu’elle lui avait parlé du message trouvé dans son sac de voyage. Elle n’était pas insensible au charme de l’homme d’affaires et a priori heureuse de partager des moments d’intimité avec lui.
Cette éventualité, somme toute logique, était jusqu’à ce moment restée recluse au fond de l’esprit de Pierre. Mais il venait de se rendre compte que sa femme qui débordait de charme, et savait parfois faire montre d’une sensualité extrême, pouvait tout à fait être tentée par la saveur de l’interdit et l’envie d’explorer une relation avec un homme particulièrement séduisant.
Les jours suivants, Sabine et Henri eurent maintes occasions de flirter et de profiter de la vie animée de la station balnéaire. Le propriétaire des lieux avait fini par avouer à son invitée qu’Annie allait être dans l’incapacité de se joindre à eux.
Sabine l’avait compris bien avant, mais elle fit malgré tout mine d’être déçue. Une manifestation quelque peu perverse pour une femme qui n’était nullement dupe du double-jeu de son hôte.
Henri lui avait tendu un piège puéril, mais néanmoins délicieux pour l’attirer dans son lit et elle se sentait désormais de plus en plus prête à succomber.
La belle femme blonde avait eu, la veille, une conversation avec son conjoint à propos de l’évolution de la situation et Pierre avait préféré, une fois encore, laisser sa femme gérer les évènements à sa guise. En proie à une excitation pleine d’ambiguïté, il l’encouragea même à demi-mot à profiter de la nuit précédant son retour à la maison pour aller au bout de ses envies.
La belle femme blonde fut touchée par la bienveillance de son époux, même si elle avait un peu de mal à saisir ses motivations. Avait-il déjà pris acte de son désir inconscient de succomber à ses pulsions animales ?
De son côté, Henri avait soigneusement tissé sa toile tout au long de la semaine et il savait que sa sortie avec Sabine au cinéma principal de la ville allait être décisive.
Lorsque son chevalier servant se pencha pour l’embrasser pendant une des scènes les plus sensuelles du film projeté à l’écran, Sabine ne détourna pas la tête. Et elle le suivit sans protester lorsqu’il décida peu après de quitter la salle de projection en la maintenant sensuellement par la taille.
Enfin, fort logiquement, Sabine ne repoussa pas son hôte lorsqu’une fois rendus dans la villa, il lui prit la main pour la conduire dans sa chambre.
Henri se montra d’une douceur exquise avec sa conquête, couvrant de baisers ce corps dont il allait enfin se repaître après avoir été tellement subjugué lorsqu’il l’avait découvert la première fois dans la discothèque parisienne. Il était persuadé que son membre n’avait jamais été aussi dur et tendu lorsqu’il se mit à dévêtir la sublime femme blonde.
Sabine découvrit, avec un plaisir dénué de culpabilité, les multiples facettes d’un amant viril et attentif, un homme doté de surcroît d’une endurance peu commune qui lui fit passer une nuit merveilleuse et la combla de sa fougue tout au long de leurs étreintes passionnées.
Le lendemain, lorsqu’elle rejoignit son domicile, Sabine avait la tête emplie d’étoiles. Elle avait aussi quelques remords. Avec un soupçon de honte coupable, elle confirma à Pierre ce qu’il avait pressenti. Elle avait fini par céder aux avances d’Henri et elle ne cacha nullement à son mari le plaisir qu’elle avait éprouvé dans les bras de son amant belge.
Pierre encaissa l’information sans laisser paraître la moindre déception. Il préféra enlacer son épouse chérie avec tendresse, pour lui démontrer une fois de plus la force de son amour. Sabine, qui avait succombé à l’appel de la volupté avec un séduisant inconnu, se sentit soulagée que son escapade n’ait apparemment pas blessé son mari ni affecté leur relation bâtie sur l’amour et la confiance réciproque.
Elle crut sincèrement que cette passade allait en rester là et, pourquoi pas permettre à son couple de retrouver sa libido originelle.
En écoutant les confidences de son épouse sur les péripéties de sa relation avec Henri, Pierre avait été gagné par un sentiment étrange mêlé d’excitation et de doute, sentiment à l’origine d’une blessure qui risquait de ne jamais cicatriser complètement.
Une dizaine de jours plus tard, Sabine annonça à son mari qu’Henri l’avait appelée dans la journée et qu’il lui avait proposé qu’ils se revoient à l’occasion d’un déplacement à Paris.
En voyant l’air mi-malicieux, mi-gêné de son épouse, Pierre comprit qu’elle avait très envie d’accepter de rencontrer à nouveau son fougueux amant. Il venait de se rendre compte avec fatalisme qu’il ne pouvait désormais plus s’opposer au désir de sa femme de passer du temps avec Henri. Il entrevoyait déjà sa déception de sa femme s’il lui refusait désormais ce qu’il lui avait offert peu avant avec tant de détachement apparent.
Lorsque Pierre lui rappela qu’il ne se sentait pas le droit de lui interdire de rencontrer qui elle voulait, Sabine se sentit libérée de toute culpabilité, s’estimant extrêmement chanceuse d’avoir épousé un homme aussi amoureux et attentif aux désirs de sa femme.
Le lendemain après-midi, elle quitta son travail de bonne heure pour se diriger à la gare et prendre le train qui allait lui permettre de rejoindre Henri, qu’elle imaginait tout aussi impatient qu’elle de fêter leurs retrouvailles. Sa robe courte au généreux décolleté, ses dessous colorés et audacieux et ses sandales à talons démesurés avaient égayé la journée de ses collègues masculins.
Sabine avait en effet mis tout en œuvre en prévision de la nuit de délicieux plaisirs qu’elle s’attendait à partager avec son amant.
Et l’homme se montra à la hauteur de ses attentes. L’endurance et la fougue d’Henri la conduisirent vers de fabuleux orgasmes. Mais le mâle sut aussi faire preuve de douceur et de délicatesse, et lorsque son membre orgueilleux investit son fondement peu habitué à ce genre d’offrandes, Sabine découvrit un plaisir nouveau et délicieux avant de s’endormir éreintée et repue de plaisir entre les bras musclés d’Henri.
Dans le train qui la ramenait chez elle, Sabine se posa de nombreuses questions. Elle voulait se persuader que cette nouvelle nuit passée dans les bras d’Henri n’allait nullement altérer son amour pour Pierre. Elle se demanda aussi s’il était possible qu’une femme aime deux hommes en même temps.
Lorsqu’elle vit le sourire radieux de Pierre venu l’attendre à la sortie du quai, Sabine se sentit rassurée, convaincue que son couple était bien plus fort que n’importe quelle nuit de plaisir. Elle échangea avec Pierre un baiser passionné pendant lequel il explora les courbes de son corps à travers le tissu de sa robe, découvrant avec trouble que sa femme adorée avait voyagé sans culotte et soutien-gorge pour venir le retrouver.
Bien sûr, après cette escapade délicieuse, Sabine s’interrogea plus que jamais sur la suite à donner à sa relation avec le viril homme d’affaires belge. Car en couchant avec Henri, elle avait redécouvert une part de sensualité qui, malgré l’amour et la complicité indéfectibles de son conjoint, s’était peu à peu noyée dans la routine de son couple.
Par la suite, Sabine et Henri eurent de fréquentes conversations téléphoniques. Un sentiment guère éloigné de l’amour était en train de naître entre eux et Henri avoua à sa maîtresse qu’il avait pris la décision de se séparer de sa femme.
Cette annonce perturba la belle Française, mais elle comprenait très bien qu’Annie n’accepte pas la liaison que son mari était en train de tisser avec elle. Lorsque deux mois plus tard, Henri lui proposa de passer une nouvelle semaine dans sa villa du bord de mer, Sabine accepta immédiatement.
Elle se dit aussi que ce voyage allait lui permettre de joindre l’utile à l’agréable. Une occasion unique de rendre visite aux prospects qu’elle avait rencontrés à l’occasion du Salon professionnel bruxellois.
Pierre avait pris la décision de ne pas interférer dans la relation d’Henri et de sa femme. Il ne lui fit donc aucun reproche, lorsqu’elle lui annonça qu’elle allait s’absenter prochainement pour passer une semaine en Belgique avec l’homme d’affaires. Néanmoins, si les quelques escapades parisiennes de Sabine pour rejoindre Henri le temps d’une nuit laissaient Pierre relativement indifférent, il se demanda cette fois s’il allait être capable de gérer une absence d’une semaine avec la même distance.
Curieusement, la relation extra-conjugale de sa femme n’avait pas provoqué de jalousie significative chez Pierre. Il avait tout de suite préféré considérer en priorité les effets bénéfiques de cette liaison sur sa vie amoureuse.
En effet, depuis que Sabine avait entamé sa relation à distance avec Henri, son comportement au lit avait beaucoup évolué. Elle était devenue beaucoup plus sensuelle et relâchée. Pierre et elle faisaient l’amour pratiquement tous les jours. Leurs week-ends étaient autant d’occasions de partager de délicieux moments d’exploration de leurs désirs et de redécouverte de leurs corps.
Et c’est bien à cause de cette évolution que Pierre se sentait un peu désemparé. Plus d’une semaine sans pouvoir ni caresser, ni enlacer, ni même embrasser sa sublime épouse lui semblait désormais une épreuve insurmontable.
Le séjour de Sabine chez Henri se déroula comme dans un rêve. Même la météo fut au rendez-vous. En journée, Henri déposait sa sublime maîtresse à ses rendez-vous professionnels et les soirées partagées par les deux amants étaient une succession de moments complices ou passionnés. Après un dîner en tête à tête dans un restaurant tranquille ou une sortie au spectacle, Sabine et Henri se retrouvaient dans le lit « king size » de la grande chambre principale et faisaient l’amour pendant des heures avant de s’endormir vidés et repus de jouissance. Son fougueux amant semblait inépuisable et Sabine se donnait à lui sans tabous lui offrant les moindres parcelles de son corps avec le même entrain non feint.
Trop occupée par ses journées de travail fort denses et par ses soirées de plaisir tout aussi chargées, Sabine avait négligé son époux. Et Pierre était déçu et malheureux que sa femme tant aimée l’ait si peu informé des péripéties de son voyage.
En arrivant à la gare proche de son domicile, Sabine fut surprise de ne pas voir son mari. Elle ignorait que Pierre, épuisé par plusieurs nuits d’insomnie, avait fini par s’écrouler sur le canapé du salon et avait laissé passer l’heure de l’arrivée de son train.
Alors qu’elle était sur le point d’appeler Pierre, Sabine reconnut Myriam, une des employées de son entreprise venue récupérer sa fille au train dont elle venait de descendre.
Tu parles ! pensa Myriam avec un léger sourire en coin. Je crois plutôt que tu t’es fait tringler dans les grandes largeurs…
À ce moment arriva la fille de Myriam.
Cindy salua la collègue de sa mère d’un vague grognement et les trois femmes se dirigèrent vers la Peugeot de Myriam.
Le son de la voix de son épouse adorée tira Pierre d’un rêve étrange et confus.
Pierre ne répondit pas et se leva avec lenteur. Lorsque son épouse vint se jeter dans ses bras, son cœur se mit à battre la chamade et ils échangèrent un long baiser langoureux.
Après avoir décollé ses lèvres de la bouche de la femme de sa vie, Pierre saisit son beau visage entre ses mains.
Sabine baissa furtivement les yeux avant de répondre.
Sabine baissa le regard et Pierre la serra avec force dans ses bras.
La révélation pleine de spontanéité et de franchise faite par sa chérie avait déclenché une forte érection chez l’époux délaissé. Ce qui prouve qu’une femme portée sur le sexe est le meilleur des stimulants pour son conjoint.
Pierre se mit à rire.
Quelques minutes plus tard, Sabine, à quatre pattes sur le lit et toujours parée de ses dessous affriolants et de ses talons aiguilles, poussait des gémissements de bonheur. Solidement maintenue aux hanches par son époux agenouillé qui martelait sa chatte trempée d’excitation avec une énergie dénuée d’arrière-pensée, elle l’encourageait avec entrain à la baiser sauvagement.
Lorsque Sabine fut secouée de spasmes délicieux, Pierre donna une ultime accélération à ses coups de reins ravageurs ne s’arrêtant que lorsque sa semence se déversa par à-coups dans l’intimité juteuse de sa chérie.
Enfin libéré de sa tension sexuelle, Pierre s’écroula sur le lit, accompagnant Sabine dans sa chute.
Puis dans un ultime geste protecteur, il posa son bras sur les épaules dénudées de sa belle et il s’endormit comme une masse à ses côtés.