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n° 21899Fiche technique28473 caractères28473
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Temps de lecture estimé : 20 mn
13/07/23
Présentation:  Lors d’un voyage en Italie, Carla se réconcilie avec son corps.
Résumé:  Carla, prof d’italien, accompagne une classe d’élèves en Italie. Un des élèves la réconciliera avec son corps.
Critères:  fh fhhh jeunes profélève école fellation pénétratio double fsodo -prof -videox
Auteur : ChrisM      Envoi mini-message
Cueillir l'instant...

Des voyages en Italie, j’en ai fait beaucoup, mais le dernier, je ne suis pas près de l’oublier.


Depuis quelques années, notre ville savoyarde est jumelée avec une ville de Toscane et la mairie organise régulièrement des échanges entre lycées. Une année sur deux, nous accueillons des élèves italiens, l’année suivante, une classe part en Italie. Étant prof d’italien, je suis « désignée » d’office comme accompagnatrice. Cette année, je pars en duo avec Camille, prof de math et prof principal de la classe.


Le proviseur nous a fait un speech pompeux, comme il adore les faire, sur le devoir d’exemplarité des profs et des élèves. Il nous a rappelé les débordements du précédent voyage : lors d’une soirée, des élèves italiens avaient amené en douce de l’alcool, certains et aussi certaines élèves s’étaient lâchés, des photos avaient circulé, des parents s’étaient plaints. Aussi il nous demandait avec insistance de veiller à une parfaite tenue des élèves. Il me fait rire, une classe de terminale, ce sont des jeunes de 16 à 19 ans pas si faciles à gérer. Le proviseur avait terminé en déclarant qu’il comptait sur nous pour défendre la réputation de l’établissement. Il m’avait bien regardée à ce moment-là. Je me sentis un peu responsable, n’ayant rien vu la dernière fois.



Je l’aime bien, plus de vingt ans d’enseignement ne lui ont pas enlevé son amour du métier et son humour permet de dédramatiser bien des situations.


J’ai oublié de me présenter, Clara Joliet, bientôt 28 ans. Ma grand-mère maternelle, italienne, m’a légué son prénom et quelques gênes, je pourrais facilement passer pour une Napolitaine. Les étés de mon adolescence, je les passais chez mes grands-parents, près de Bologne, j’ai appris rapidement la langue, adoré le mode de vie italien, apprécié la cuisine… et fais mon éducation avec quelques petits copains. Presque naturellement, l’italien est devenu mon métier.


Ce voyage tombe bien, je traversais une mauvaise passe. Je m’étais séparée de mon copain l’été précédent, après quatre ans de vie commune. On avait fini par comprendre qu’on n’était pas faits l’un pour l’autre : je le trouvais immature, lui me voyait trop rigide, déjà installée dans une vie de couple. À peine séparés, lui papillonnait de fille en fille, moi, je me morfondais, seule dans mon lit le soir.



oooOOOooo



On est partis tôt ce matin, le jour n’est pas levé, il fait froid. Après l’excitation du départ, le silence est vite tombé dans le car, la plupart des élèves recroquevillés sous leur doudoune terminent leur nuit. Je fais rapidement un tour, rien de particulier. Quand je remonte vers l’avant du car, je remarque deux élèves, la fille blottie contre le gars, les manteaux étalés sur eux. Quand je passe à côté d’eux, j’ai l’impression qu’ils font semblant de dormir, qu’ils m’épient. Je me retourne, elle est en train de le caresser avec vigueur.

Ça commence bien, ils se mettent déjà en roue libre. Pour ne pas ameuter le car, je chuchote :



Je ne veux pas ergoter, elle doit sûrement lui faire du bien…



Elle, je ne la connais pas. Lucien, je l’ai en cours. Une belle gueule, un peu canaille, il ne doit pas manquer de copines.


Après le tunnel du Fréjus, le car s’arrête. Je vais retrouver le goût du vrai café, car, même sur les aires d’autoroutes italiennes, on sait préparer un café macchiato. Accompagné d’un croissant fourré à la confiture, c’est le bonheur. Quand on reprend la route, je plonge dans une douce torpeur. Un bip sur mon téléphone, un message, numéro inconnu, une vidéo jointe. Je l’ouvre. Je vois un visage avec un large sourire, c’est la copine de Lucien, le plan descend, je découvre un sexe dressé, le gland décalotté, luisant. Fin de la vidéo.


Quelques instants plus tard, deuxième message et deuxième vidéo. La tête se relève, la bouche relâche le sexe, le sperme coule sur le menton. On voit la fille déglutir, puis ouvrir la bouche. Et elle envoie un bisou à la caméra.

Ils sont gonflés ! S’ils voulaient me montrer qu’ils n’étaient plus des gamins, c’est réussi. Je me tourne vers Camille. En deux mots, j’explique ce qui s’est passé et lui montre les vidéos. Sa réaction n’est pas celle que j’attendais…



Mais, Camille de me rappeler que ce voyage, pour ces élèves de terminale, est une parenthèse entre la fin des cours et avant les révisions du bac, qu’ils ont aussi besoin de décompresser. Et il continue :




oooOOOooo



Nous nous installons dans l’internat du lycée où nous passerons les trois nuits. Les locaux sont sympas, chambres à quatre lits pour les élèves, chambres individuelles pour les accompagnants. J’ai demandé à Lucien et à sa copine, elle s’appelle Téa, de venir dans ma chambre avant le repas.


Mon discours est très soft, je ne veux pas m’appesantir. Je leur rappelle que même si leur vie privée ne me regarde pas, j’ai la responsabilité de la bonne conduite de la classe vis-à-vis des parents, du lycée. Ils ne m’écoutent pas, c’est « Cause toujours, tu m’intéresses ». Ça me gonfle, pour les faire réagir, je leur lance :



J’aurais mieux fait de me taire…


Téa, le regard sombre, sort sans un mot. Lucien est resté.



Et il me fait une véritable déclaration. Qu’il avait flashé sur moi, qu’il aimait tout chez moi, ma façon de parler, de m’habiller, mon physique. Je le canalise tant bien que mal quand il ajoute :



J’en suis scotchée, il en profite pour baisser son bermuda, rien dessous. Son sexe jaillit, il est déjà bien épanoui.


À cet instant, j’entends Téa.



La garce, elle a raison. J’aurais du mal à me justifier et, même si j’y arrive, je traînerais une sacrée casserole. Ils m’ont piégé.



Lucien intervient :



Nous nous retrouvons seul à seul.



Je blêmis. Sur ce groupe sont connectés les participants du voyage, des parents, le proviseur…



Sinon, je rends le téléphone à Téa.


Il en a profité pour virer son tee-shirt. Tranquillement, il range ses vêtements sur une chaise, sa nudité ne lui pose aucun problème. Il se place devant moi, commence à se masturber. Comme l’avait dit Camille, il est bien monté.



Il me prend une main, la pose sur sa queue.



J’en ai marre :



Je me décide, je cède au chantage, mais je ne vois pas d’autre voie de sortie. Sucer n’est pas un problème, mes copains n’ont jamais eu à me forcer, bien au contraire. Et comme je veux aller vite, j’y mets tout mon savoir-faire. La queue dans la bouche, la langue en action, une main à masser les couilles, l’autre à le branler à grands coups.



Le salaud, sa queue a bien grossi, mais il résiste bien. Avec le traitement que je lui fais subir, j’en connais beaucoup qui auraient déjà craqué.



Si cela lui permet de cracher plus vite… Je vire mon chemisier, dégrafe le soutien-gorge.



Il m’a pris la tête, c’est lui qui me baise la bouche à grands coups, en s’enfonçant de plus en plus profondément. J’ai du mal à respirer, il est temps qu’on en finisse.



Je me retire précipitamment, mais je n’ai pas le temps de reculer, la première giclée arrive sur mon visage. Instinctivement, je continue de le branler, c’est un véritable geyser. Salve après salve, il m’arrose la poitrine. Malgré les circonstances, je suis impressionnée par la quantité de foutre qu’il a balancé.



Je saute sur le téléphone resté sur la table, il me donne le code, je trouve la vidéo, je l’efface, vide toutes les corbeilles, je connais bien ce modèle, je suis à peu près sûre qu’il ne reste rien.



oooOOOooo



Après le repas, une petite soirée a été organisée par les profs du lycée, l’ambiance est animée, la musique bat son plein, des groupes mixtes d’élèves se forment.



C’est Camille. Et me regardant :



Mais elle me pousserait dans son lit ! D’accord, il est mignon ce prof de sciences, on a bien rigolé. C’est pas une raison pour coucher ensemble, d’autant plus qu’on ne reverra probablement jamais. Camille continue :



Elle est en train de me dire que je suis coincée ! Un peu vexée, je la laisse pour faire un tour dans la salle, j’aperçois Lucien et Téa, grand sourire, dans un coin. Lucien me fait un petit signe et s’approche.



Je mets le téléphone à l’oreille, j’entends : « Merci, Clara, tu m’as fait la pipe de ma vie ».



Moi qui pensais m’être sortie de ce guêpier, je me suis enfoncée complètement.



oooOOOooo


Je n’ai pas fermé ma porte, il est entré sans frapper, en terrain conquis. Mais j’ai décidé de rester amorphe, de le décourager par ma passivité. Alors, quand il cherche à m’embrasser, je ne bronche pas, sa langue bute contre mes gencives fermées.



J’obéis silencieusement. Il a arrêté son téléphone, ouf, s’est déshabillé et a posé une poignée de préservatifs sur la table de nuit. Mes yeux mi-clos ne m’empêchent pas de voir son sexe bandé, il a envie de moi, ça me fait quelque chose, j’ai dix ans de plus, c’est pas rien.


Il embrasse par petits coups mes lèvres closes, le cou, les oreilles. Comment sait-il que mes lobes sont particulièrement sensibles ? Il descend vers les seins, aspire les mamelons, j’ai du mal à rester impassible, mes tétons pointent. Et il continue de picorer, le nombril, l’aine. Je ne peux pas cacher ma chair de poule. Il contourne mon sexe, explore par de petits baisers les cuisses, les mollets, les pieds.


Il remonte lentement, je ne peux résister, mon bassin vient à la rencontre de sa bouche. Quand il prend possession de ma chatte avec sa langue, je ne retiens pas un soupir de satisfaction. Nous sommes couchés tête-bêche, sa queue balance devant mon visage, je capitule, je la prends en bouche. Il n’est pas vieux, mais il a tout compris !


Il me lèche avec application, explore ma chatte, titille le clitoris. L’excitation monte, je cherche de l’air, j’arrête de le sucer, je ne veux pas qu’il jouisse dans ma bouche, j’ai une furieuse envie d’être pénétrée.



Il veut que je le supplie :



Et de reprendre sa pénétration avec sa langue, de me maintenir au seuil de l’orgasme.



Et il en redemande :



Peut-on le croire ? C’est peut-être une entourloupe, mais je ne peux plus attendre et je lui donne mon téléphone.


Ses longues heures à mater du porno sur Internet ont donné à Lucien un sacré bagage théorique, ses copines lui ont permis de bien travailler la pratique. Je vais bénéficier, ce soir, de l’étendue de son savoir-faire.


Mais pour bander aussi fort et aussi longtemps, pour multiplier les éjaculations, je dois l’inspirer. Ce n’est pas simplement par esprit de vengeance, il a vraiment dû fantasmer sur moi.


On enchaîne les positions, sur le ventre, sur le dos, à genoux, il visite mon cul, il est infatigable. Je ne sais pas comment il fait pour filmer, moi, je me laisse embarquer, j’enchaîne orgasme sur orgasme. Heureusement, avant qu’il ne parte, j’ai la présence d’esprit de récupérer mon téléphone. Je verrai les vidéos demain, je suis trop fatiguée, je m’endors.



oooOOOooo



Le lendemain matin, j’émerge doucement, j’ai mal partout, mais les souvenirs sont vivaces, ça a été très chaud hier soir. Je jette un œil sur les vidéos, il y a plus d’une heure d’enregistrements. Pour les trier, je transfère les vidéos sur mon PC portable.


C’est étrange de voir défiler notre séance de la veille. Je ne m’étais jamais vue faire l’amour, je découvre mon corps comme celui d’une inconnue. Filmée en gros plan, c’est à la fois obscène et excitant. Les séquences sont courtes, une vingtaine de secondes en moyenne. La qualité est inégale, certaines images sont floues, mal cadrées, peu éclairées. Mais je retiens quatre séquences particulièrement réussies.


La première commence par un gros plan de sa queue, à l’entrée de mon vagin. Je suis à genoux, les jambes écartées. Lui ne bouge pas. Mon bassin recule, vient chercher sa bite complètement décalottée. Mon vagin s’élargit, absorbe la queue complètement, puis j’avance, sa queue ressort, ma chatte reste grande ouverte, luisante, affamée. Juste au-dessus, ma rosette semble s’ouvrir et se fermer au rythme de la pénétration.


La deuxième séquence est un long plan sur mon visage, il m’a filmée quand je jouissais. Au départ, le visage est tendu, les yeux fermés, on m’entend haleter, on me voit encaisser les coups de queue. Et d’un coup, le visage se détend, la bouche s’ouvre en grand, les yeux partent dans le vague, un cri, c’est la délivrance.


La troisième séquence, c’est encore mon visage en gros plan. Avant de m’enculer, il avait mis le téléphone devant moi, me demandant de ne pas le quitter des yeux. On le voit se préparer en arrière-plan, je suis dans l’attente. À l’ouverture de ma bouche, on devine qu’il s’est placé contre mon cul, on me voit respirer et souffler d’un coup, il est entré. J’ai du mal à garder les yeux ouverts, on devine chacune de ses poussées rien qu’à voir l’expression de mon visage. La vidéo s’achève quand il est complètement collé à moi.


La dernière séquence, quand il me jouit dans la bouche. Je me vois le sucer, très attentive, puis attendre, bouche ouverte, les yeux fixés sur lui quand il se masturbe. Je reçois ensuite son foutre comme un cadeau, avec un air presque extatique.


Je me suis trouvée belle.


Jusque-là, je ne voyais que des défauts chez moi, un visage un peu mou, mais je le découvre capable d’expressions très fortes. Mon cul, que je trouvais trop rond, faisait la fête à une bite de belle taille. Et mes seins… Plus jeune, j’aurais tout donné pour ne pas avoir besoin d’un soutien-gorge. Mais Lucien avait été fasciné par ma poitrine, l’embrassant, la baisant, l’arrosant.


Merci, Lucien, tu m’as réconciliée avec mon corps.


Et je prends conscience que j’ai été bien conne de rester tous ces mois seule dans mon lit, à attendre l’homme de ma vie. Maintenant, je vais cueillir les instants quand ils sont là…


Le soir même, quand je suis passée, avec Massimo, devant Camille, je lui ai fait un clin d’œil. Il m’a répondu d’un pouce levé. Les deux nuits suivantes, j’ai eu l’occasion d’enrichir mon vocabulaire, il y a encore plus de mots pour parler d’une bite en italien qu’en français. Et le bonheur de se faire réveiller au petit matin par une queue conquérante !



oooOOOooo



Revenue à la maison, je me suis reprise en main. D’abord, courir, éliminer les quelques kilos de trop, mieux manger. Mais aussi, retrouver une vie sociale, sortir, voir les copines, baiser.


Dans la salle des profs, je rejoins Éric, c’est le Don Juan de service, le coq de la basse-cour, toujours à l’affût de chair fraîche. À mon arrivée, il avait plusieurs fois essayé de me draguer, je l’avais envoyé sur les roses, il n’avait plus insisté.



Il est un peu surpris.



Je le regarde droit dans les yeux, il a compris.


Je n’aurais pas pu mieux tomber. J’avais pensé à un coup d’un soir, Éric valait mieux que ça et nous sommes vite arrivés à une belle harmonie sexuelle, sans retenue, sans tabous entre nous. Un soir, je lui montre les vidéos de Lucien.



Malgré deux ou trois tentatives, nous ne poursuivons pas, le résultat n’est pas à la hauteur de mes espérances. Éric est perturbé par le téléphone : le cadrage n’est pas stable, les images sont floues, le son inaudible, on ne peut rien en tirer.



oooOOOooo



Un jour, il me parle d’un copain de fac qui a monté une chaîne sur YouTube. Rien de palpitant, cela parle de dépannage d’appareils électroménagers, mais la qualité technique des vidéos est très pro.



Éric me regarde, intrigué.



Yann arrive quelques jours plus tard. Allure cool, sympa, j’apprécie. Après le deuxième verre, je me lance :



Je lui montre mes vidéos, expose ma demande. Il réfléchit un moment :



Un quart d’heure plus tard, le script est écrit.


« Une jeune femme fait son ménage, court vêtue, on sonne, une livraison de paquet, il entre, une signature à donner. Elle flashe sur le gars. Elle fait ce qu’il faut pour le troubler, le stylo tombe, il se baisse pour le ramasser, il voit qu’elle est cul nu. Elle lui propose un café, part dans la cuisine en tortillant du cul, il s’approche derrière, relève la nuisette et l’enfile contre le meuble de cuisine. »




oooOOOooo



On a mis toute la soirée à tourner le film, Yann était un vrai tyran. Rien que pour la scène inaugurale, le ménage, il m’a fait répéter, puis multiplié les prises. Il m’engueulait quand je regardais la caméra, insistait pour que je me mette dans mon rôle. Ensuite, avec Éric, même si on avait que quelques mots à dire, ça a été galère. On bafouillait, ça sonnait faux. Mais on a fini par arriver au bout et j’ai avoué à Yann :



Il nous a montré le film monté la semaine suivante. L’histoire s’enchaînait bien, les scènes de sexe étaient particulièrement bien filmées, du beau travail. Nous avons félicité Yann, mais il répondit :




oooOOOooo



Et nous avons envoyé à Yann un nouveau scénario.


« C’est le matin, une femme, en petite tenue, dit au revoir à son mari qui part en déplacement.

À peine est-il parti qu’elle se précipite sur le téléphone pour appeler son amant.

Elle se prépare, très pute, il arrive peu après. Ils font l’amour.

Mais le mari a raté son train, il arrive au moment fatidique.

Au lieu de faire un scandale, il regarde le couple et reste en retrait, à se masturber. »


Yann nous appelle :



C’est le grand jour, on a prévu un dimanche complet.


Nous attaquons la première scène, le départ du mari. Éric est à la caméra, Yann et moi avons enfilé nos tenues, lui en costume-cravate, moi une chemise de nuit. Mais j’ai prévu quelques changements. Au lieu de faire un simple bisou à mon mari, je lui roule une pelle, je me frotte contre lui, lui dit bien fort que j’ai bien aimé notre baise de la veille. Yann, un peu surpris au départ, se met au diapason, me rend mes baisers, remonte la chemise de nuit, me caresse doucement les fesses, promettant de me faire l’amour à son retour. J’ai bien senti contre moi son sexe se réveiller. Et il sort. On l’a refait deux fois, ça devenait de plus en plus chaud, mais la première prise sera la meilleure.


Scène suivante, le téléphone. Yann a repris la caméra et j’appelle mon amant :



Yann me fait un signe du pouce, on ne refait pas le dialogue.


On passe à la salle de bain. C’est étroit, il n’y aura que Yann et moi. Je prends tranquillement ma douche, prends des poses, commence à me caresser les seins, la fente. Tant que Yann ne me dit pas d’arrêter, je continue. Et lui de multiplier les angles de vue, alternant plan large et gros plans. Il est tellement près de moi que je ne peux pas l’oublier et pourtant, je finis par me faire jouir. Il a au moins vingt minutes de rushes, on avait prévu moins d’une minute dans le film, on devra élaguer.


Je reviens dans la chambre pour m’habiller, un string, un soutien-gorge découvrant l’amorce des tétons, puis une jupe fendue et un chemisier transparent. Yann me tourne autour, me glisse au passage :



On se calme.


C’est la scène de l’amant. Éric entre dans la pièce, je me jette à son cou, ça devient vite chaud, nos fringues volent dans la pièce, on file dans la chambre. Et on commence à faire l’amour. On se laisse emporter, on oublie Yann derrière sa caméra.


Puis on l’entend :



Je l’imagine bien, ouvrir la porte, filmer les vêtements par terre, entendre nos cris, arriver devant la porte de la chambre, découvrir Éric me prenant en levrette. Yann se tient maintenant devant moi, une main tenant la caméra, l’autre main dégageant son sexe. Pas besoin de stimulation, il montre une queue de belle taille, complètement épilée, qu’il branle vigoureusement. On ne peut pas dire que c’est un bande-mou !


Jusqu’à présent, j’étais indifférente à la présence de Yann quand je faisais l’amour, mais de le voir se branler aussi fort me trouble. Éric est peut-être aussi perturbé, car il ne peut résister, il éjacule longuement dans ma chatte. J’aurais bien aimé une petite jouissance supplémentaire, alors j’imagine une autre fin au film.

Je fais signe à Éric de récupérer la caméra et de poursuivre le tournage. Et je lance à Yann :



Et Yann de s’approcher, il a viré ses vêtements, sa bite est boursouflée tellement elle est gorgée de sang. Et de s’allonger sur moi et de chuchoter :



Et j’accueille Yann avec grand plaisir. Mais il est tellement excité qu’en deux ou trois aller et retour, il me remplit. Il est tellement déçu que je ne veux pas m’arrêter sur cette touche négative. Je le pousse sur le dos, en quelques minutes, je le fais grossir dans ma bouche et je peux le chevaucher.


Quelque chose me dit que la qualité du tournage va se dégrader, Éric a continué de filmer, mais il est passé derrière moi, je viens de sentir son gland contre mon cul.



oooOOOooo



Le film est une réussite, Yann a réussi en condensé en 15 minutes les six heures de rushes. Le montage est fluide, les scènes de sexe sont bien amenées, avec l’alternance de gros plans et de plans larges, le son bien synchro, on est dans l’action. Même les plans de la double pénétration sont de qualité ! C’est frustrant de ne pas pouvoir partager ce film avec d’autres. Je l’aurais bien montré à Lucien, c’est quand même grâce à lui que j’en suis arrivée là. Mais en huit jours, tout le lycée aurait été au courant, j’imagine la tête du proviseur !

À propos de proviseur, je l’ai croisé ce matin, à l’occasion de la prérentrée de septembre.



Qu’est-ce qu’il raconte ?



C’est vrai, Éric et moi, nous avons emménagé ensemble. Mais ce que le proviseur ne sait pas, c’est que Yann est le troisième colocataire.