Très librement et de loin inspiré de« Sodomius d’Atlantis » d’Anton Amler.
(Roman que je trouve à titre personnel plutôt décevant).
Drame en un acte et plusieurs tableaux ou scènes.
Le décor :
Une île de la mer Égée.
La forteresse du Prince sur un éperon rocheux.
Les appartements privés du Prince.
Les appartements privés de la Princesse Gomorrha.
Le harem des jeunes guerriers.
Le gymnasium ou salle d’entraînement des éphèbes.
La distribution des personnages :
• Le jeune prince Sodomius, héritier du trône.
• La princesse Gomorrha, jeune sœur de Sodomius.
• Anus Maximus, un confident autrefois amant de Sodomius.
• Branletta, l’esclave et amante de Gomorrha,
• Fornicator, l’entraîneur et préparateur physique des jeunes guerriers du Prince.
• Testiculos, le compagnon et amant de Fornicator.
• Spermophile, le dévoué serviteur du harem des garçons dont il recueille chaque semaine le sperme pour en faire l’offrande au dieu Homosexualis, protecteur du royaume de Sodomius.
Des serviteurs et une dizaine de jeunes éphèbes en formation dont :
• Mandrinax, le plus vigoureux et le mieux armé des jeunes guerriers,
• Amphoros, toujours prêt à recevoir les hommages de ses camarades,
• Ganymède, le préféré de Fornicator et de Sodomius,
• Gynéphore, le plus efféminé de tous, charmant garçon à la croupe de jeune vestale,
• Viarectal, dont l’endurance est déjà proverbiale parmi les garçons lors des assauts renouvelés.
La trame de l’intrigue :
Complot, intrigues et rivalités dans l’atmosphère étouffante de la forteresse de Sodomius.
Le Prince parviendra-t-il à déjouer les pièges qui l’attendent ? Sait-il que Fornicator est en embuscade pour le faire tomber en disgrâce auprès de son père et que ce traître ne cherche qu’à prendre sa place avec la complicité de sa sœur, la belle et perfide Gomorrha ?
Cette dernière rentre tout juste de son séjour à Lesbos où son père l’a envoyée poursuivre son éducation de courtisane et de poétesse saphique.
Première scène : La chambre de Gomorrha dans le palais de Sodomius.
La princesse est allongée presque nue sur un divan, Branletta agenouillée à ses pieds, la tête entre les cuisses de sa maîtresse.
- — Arrête, mon adorée. Je n’en puis plus, tu m’as déjà fait jouir trois fois, ce matin. Ta langue est insatiable. Tu m’épuises.
- — Maîtresse, votre sexe est si doux, votre parfum m’enivre. J’aime boire à votre source et me délecter de votre cyprine si délicate. Votre jouissance est ma récompense.
- — Lève-toi et va nous chercher à boire. Je suis assoiffée. Maintenant, rhabillons-nous. Quelqu’un vient, j’entends des bruits dans le couloir.
Un serviteur se présente. Il porte la tunique courte et échancrée à l’arrière et seulement fermée sur le devant par une ceinture de cuir, aux pieds des sandales ; ses jambes sont rasées et nues, un bonnet phrygien d’ancien esclave coiffe sa jolie tête blonde.
Branletta contrariée :
- — Pourquoi viens-tu déranger ma maîtresse ? Que veux-tu Amphoros ?
- — Mon maître, Fornicator, souhaite rencontrer la princesse au plus vite, il a un message important pour elle.
- — Qu’il vienne lui parler en personne, ici !
- — Non, c’est impossible, il ne veut pas être surpris dans les appartements la Princesse. Il lui donne rendez-vous dans la salle d’entraînement pendant la sieste. À cette heure, la salle est déserte.
- — Dis-lui que je viendrai, répond la Princesse tout en continuant à se coiffer sans se retourner.
Amphoros salue, un genou à terre et sort.
- — Ma Branletta, j’ai l’impression que Fornicator a pris, parmi ses éphèbes, un nouvel amant. Cet Amphoros est bien mignon ! C’est Testiculos qui doit être furieux, jaloux comme il l’est !
Deuxième scène : Le gymnasium. Gomorrha, Branletta, Fornicator, Testiculos.
- — J’espère que ce que tu as à me dire est important ! Me faire déplacer pas cette chaleur, en plein midi et en plus dans cette salle qui empeste la transpiration et le sexe des mâles en rut !
- — Calme-toi, ma princesse ! Demande à ton esclave de sortir. Elle n’a pas à entendre ce que je vais te dire.
Sur un signe de sa maîtresse, Branletta sort.
- — Bien, maintenant assieds-toi et parlons. C’est l’heure du repas en commun puis de la sieste, tous mes jeunes apprentis sont au repos et reprennent des forces ou de moins je l’espère… Certains d’entre eux sont tellement insatiables…
- — Oui, ce Mandrinax, dernier arrivé dans l’île, est toujours le premier prêt à défourailler son énorme matraque dès que l’occasion se présente. Il faut reconnaître que sa taille n’est pas commune, ajoute Testiculos, en riant grassement.
- — Je n’ai que faire de vos histoires de pédérastes libidineux, allez au fait ! s’énerve Gomorrha.
- — Ton frère n’est pas à la hauteur de la tâche qui lui incombe. Il déshonore le nom qu’il porte par sa paresse et l’indolence de la vie de débauché qu’il mène…
- — Comment osez-vous me parler ainsi de mon frère bien aimé ?
- — Je n’irai pas par quatre chemins, c’est toi que nous voulons comme Princesse, Gomorrha. Tu le sais bien, toi seule pourras relever le nom et le prestige du royaume que sous ta gouvernance nous baptiserons le royaume de Sodomia !
- — Évidemment, tu exigeras qu’en échange de ton aide, je te nomme Premier Phallocrate ? Et ton amant Testiculos, ministre Sodomite de l’Intérieur ?
- — Nous attendons cette reconnaissance de toi, ô bien aimée Princesse Gomorrha, ou devrais-je dire « Princesse Sodomia » ? Nous nous reverrons dans tes appartements en début de soirée, en attendant le Prince a annoncé sa visite d’inspection dans la salle d’entraînement, après la sieste, pour la reprise des cours.
- — Laissons-lui savourer ce plaisir une dernière fois, ajoute Testiculos en ricanant.
Gomorrha sort songeuse.
Troisième scène : Le gymnasium. Le prince Sodomius, Anus Maximus, Fornicator, Testiculos, Mandrinax et tous les autres éphèbes à l’entraînement.
- — Tous au garde-à-vous devant votre Prince ! ordonne Testiculos.
Mandrinax en tête, tous se tournent vers le Prince d’un seul mouvement pour le saluer, certains arborant déjà une fière érection.
- — Salut à tous ! Quelle belle présentation ! Quelle belle garde d’honneur. Anus et moi avons attendu avec impatience la fin de la sieste pour venir admirer nos jeunes apprentis héros et constater l’avancement de leur préparation. Nous voulons juger quel service nous pourrons attendre de ces nouvelles recrues. Nous voyons qu’ils sont déjà tous nus, musclés, très beaux et parfaitement huilés, prêts pour le combat ou le corps-à-corps devrais-je dire ! Espérons, jeunes gens, que le brave Spermophile ne vous aura pas trop épuisés ce matin, car c’est aussi le jour des festivités lors du culte rendu à notre dieu vénéré…
- — Ne t’inquiète pas, mon Prince, ils sont jeunes et vigoureux et je suis sûr qu’ils peuvent accomplir leur devoir et te combler au-delà de tes espérances. Ils sont à tes ordres, ajouta Fornicator.
- — Alors, n’attendons plus. Je vais distribuer les places et les rôles pour chacun d’entre vous, annonce Sodomius. Je vais commencer par offrir une place de choix à mon compagnon et ami Anus Maximus que je n’arrive plus à faire jouir depuis un bon moment. Alors pour toi, Anus le bien nommé, je t’offre la mission de satisfaire Mandrinax dont on m’a vanté les mérites. J’espère que tu le sentiras mieux que moi et qu’on va t’entendre gémir de plaisir quand il va pénétrer ton fourreau avec son glaive redoutable…
- — Ô, merci, mon Prince bien aimé.
Anus Maximus se met nu et s’empresse de rejoindre Mandrinax au centre de la salle.
- — Amphoros et Viarectal divertiront l’insatiable Testiculos qui n’a d’yeux que pour eux depuis un moment. Quant à Gynéphore, il ira de l’un à l’autre pour offrir ses services et compléter les figures les plus audacieuses. Enfin Fornicator et moi-même nous nous réserverons les faveurs du jeune Ganymède qui sait si bien nous stimuler et nous distraire. Que les autres se contentent d’observer et d’apprendre s’ils veulent participer aux séances suivantes. Il leur est interdit de se toucher ou de se masturber. Spermophile veillera à ce qu’ils ne gâchent pas leur semence inutilement. Il faut que l’envie de participer à nos tournois les tenaille et les obsède tout le temps. Maintenant, j’ordonne que la séance commence.
Il y aura une suite, je le promets, si les retours sont favorables. Merci pour vos commentaires.