Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 21942Fiche technique74126 caractères74126
12246
Temps de lecture estimé : 49 mn
15/08/23
Présentation:  Ce texte simili-historique utilise une trame générale que j’ai déjà exploitée dans un précédent récit assez ancien. Cette présente histoire reste assez soft, malgré quelques saynètes.
Résumé:  De retour d’une série de victoires éclatantes dans les contrées du Nord, emporté par son élan, le Maréchal de la Tourette décida de faire un petit détour afin d’envahir le Grand-Duché de Coursansax (orthographe francisée) pour son propre profit.
Critères:  fh hplusag amour caresses fellation cunnilingu pénétratio fsodo historique -historiqu
Auteur : Patrik  (Carpe diem diemque)            Envoi mini-message
Chroniques d’un temps jadis : Royaume et Grand-Duché


Ce texte simili-historique utilise une trame générale que j’ai déjà exploitée dans un précédent récit assez ancien.

Cette présente histoire reste assez soft, malgré quelques saynètes.

Bonne lecture : )





Préambule



De retour d’une série de victoires éclatantes dans les contrées du Nord, emporté par son élan, le Maréchal de la Tourette décida de faire un petit détour afin d’envahir le Grand-Duché de Coursansax (orthographe francisée) pour son propre profit. Malheureusement pour lui, il subit inopinément une lourde défaite totalement imprévue dans laquelle il trouva malencontreusement la mort, à la stupéfaction générale du Continent et de toutes les Cours, grandes comme petites.



Sans doute renseigné par ses espions, l’information est une arme plus puissante que l’épée, le fils puîné (Eudes de Coursansax) du Grand-Duc avait fermement pris les choses en main, car tout le monde autour de lui se lamentait, acceptant déjà une fatale défaite. Bien que jeunot, Eudes mit en place un splendide traquenard qui ne laissa aucune chance à l’attaquant trop confiant.


Quelques mois plus tard, une expédition punitive se dirigea vers le Grand-Duché pour rétablir l’ordre des choses : en clair, un grand royaume se doit de mater un simple duché, fut-il nommé « grand ». Même scénario, un nouveau traquenard (différent du premier) pulvérisa l’armée envahissante, propulsant définitivement Eudes au titre d’héritier. Pour sceller la paix, le roi voisin Bohémond XVIII offrit alors sa fille aînée au vainqueur, la transmission de couronne se faisant par la lignée mâle. À la surprise générale, là aussi, le mariage fut heureux et dura douze ans, jusqu’à ce que la maladie emporte l’épouse, laissant le nouveau Grand-Duc éploré.


Entre-temps, neuf ans après le double épisode malheureux, Bohémond XIX succéda sans heurt apparent à son père, malgré un manque évident d’imagination pour les noms royaux. Dans la foulée, il épousa une des filles de son meilleur allié du Sud, Marie-Bertille, mais ce mariage est purement politique, les deux époux n’ayant quasiment aucun atome crochu.


Le rôle de la nouvelle Reine est d’offrir des héritiers. Quoique…



Si la nouvelle Reine n’a franchement pas éveillé l’intérêt de son conjoint, d’ailleurs, c’est réciproque, elle s’entend beaucoup mieux avec les deux jeunes frères du Roi. Ce qui fait parfois jaser. Certaines mauvaises langues disent que Bohémond n’aurait pas dû naître en premier, mais en troisième position dans l’ordre dynastique.


Eudes et Bohémond, les beaux-frères, cohabitent plutôt bien, même si certaines personnes ne digèrent toujours pas l’affront d’une armée royale platement vaincue deux fois par un petit Grand-Duché. Mais depuis sa première démonstration, Eudes de Coursansax prouva plus d’une fois qu’il n’est pas bon de se frotter à lui en écrasant d’autres armées adverses, grâce à un très bon sens de la stratégie, combinée à une tactique irréprochable, et surtout grâce aux traquenards très meurtriers en tout genre qu’il savait mettre en place avec la patience d’un horloger.



Depuis, les pays voisins et limitrophes préfèrent vivre en bonne entente avec le Grand-Duché, plutôt que de devenir la risée du continent et de risquer des révolutions de palais, comme ce fut le cas par deux fois dans des contrées voisines. Car souvent, quand le souverain montre un signe de faiblesse, c’est signe qu’il faut le remplacer.


Certaines personnes appellent ça la monarchie tempérée par l’assassinat…




Invités de choix



Plaçons-nous à présent à l’époque de notre histoire, c’est-à-dire un peu plus de deux ans après le décès de l’épouse du Grand-Duc, la grande sœur de Bohémond XIX.


Même si Bohémond XIX est un jeune roi fougueux, sauf avec la Reine, qui rêve d’être un grand conquérant, ses généraux l’y aidant à nouveau dans le Nord, il sait qu’il convient pour l’instant de ménager son ex-beau-frère veuf. C’est ainsi qu’en ce mois de mai, il est reçu fastueusement par Eudes dans une demeure proche de la frontière.


Quand on est jeune, plutôt beau, en bonne santé et très bien placé dans la hiérarchie, il est facile d’avoir du succès auprès des Dames, c’est une évidence. Depuis quelques mois, Mademoiselle Anne-Henriette de Paliguette est la favorite officielle du jeune roi, et contrairement à ses consœurs, elle semble vraiment éprise.



Malgré le fait que le ciel soit apparemment sans nuage, malheureusement pour sa favorite, le jeune souverain s’est déjà lassé, et louche énormément sur Madame Gabrielle de Montgagnant, une femme un peu plus âgée, mais très experte en la matière et n’ayant pas froid aux yeux, ni au décolleté qu’elle a ravageur. Mais comme la sûrement future favorite en titre est une femme mariée, Mademoiselle de Paliguette sert à présent de paravent, et malgré sa naïveté, elle a fini par en prendre conscience.


Comme il convient d’avoir les coudées franches, le Roi s’entretient avec le mari de la Dame convoitée, un brave homme assez au fait des choses militaires :



Personne n’est dupe, y compris le mari qui y gagne un sérieux avancement et divers titres qui s’accompagnent de monnaies sonnantes et trébuchantes. D’ailleurs, il est parti guilleret faire sa longue tournée, accompagné de jour comme de nuit d’une gente demoiselle totalement inconnue, dont il semble fortement proche.


Les tentatives de « re-séduction » de Anne-Henriette sont hélas bien faibles, elle n’est pas femme confirmée dans la galanterie, ni experte dans l’art d’enchaîner les hommes. Elle ne possède pour elle que sa bonne volonté et son réel amour. Elle redoute le jour où sa déchéance sera confirmée, et que les deux seules solutions seront le mariage avec un homme qu’elle n’aime pas ou le couvent. Quoiqu’il existe aussi une troisième option, celle de passer de vie à trépas, aidée par le poison d’une concurrente, un dénouement qui n’enthousiasme pas beaucoup la demoiselle, ce qui est fort logique.


En attendant, elle essaye de faire bonne figure, ayant été obligée d’accompagner le Roi et la Cour dans le Grand-Duché. Si Bohémond XIX est bien parti pour tourner la page, il agit parfois de façon blessante, sans s’en rendre compte, légèrement aiguillé et aiguillonné par sa nouvelle Dame de Cœur qui veut démontrer ainsi sa toute-puissance.


Bien entendu, Eudes de Coursansax est parfaitement au courant de la situation. Il n’entretient pas à grands frais un réseau de renseignement pour des nèfles. C’est tout juste s’il n’a pas un espion infiltré dans la chambre royale, voire sous le lit. Quoique…



Descendu du grand escalier pour accueillir son ex-beau-frère, Eudes dissimule difficilement un sourire amusé face le ménage à quatre qui se présente sous ses yeux : le Roi (qu’il connaît assez bien), la Reine (qu’il a déjà rencontrée diverses fois, et qu’il plaint d’être l’épouse du premier), la future Maîtresse en titre (dont il se méfie ataviquement, malgré l’évidente beauté) et enfin la future ex-Maîtresse (qu’il découvre avec grand plaisir).


C’est en dévisageant pour la première fois cette dernière qu’il pense : Décidément, Bohémond est aveugle, il ne voit pas plus loin que le bout de son nez !


Entouré d’une partie de sa propre cour, Eudes accueille chaleureusement ses invités. Il baise la main de chacune des Dames, et s’attarde un peu plus sur celle de la future délaissée.


Les festivités s’enchaînent les unes aux autres durant trois jours, banquets, ballets, comédies, sans que ce soit trop tape-à-l’œil et ostentatoire : il ne conviendrait pas de vexer l’orgueil souvent mal placé du visiteur-Roi. Volontairement, Eudes réussit à faire bien avec peu, ce qui ne met pas à mal ses finances. Une pierre, deux coups.


Ce soir se donne une comédie-ballet, un genre très affectionné par tous. Grâce à un tour de passe-passe fort diplomatique, la Reine et Anne-Henriette sont dans la loge du Grand-Duc, tandis que le Roi est dans une autre loge avec Gabrielle, sa nouvelle folie dispendieuse du moment.


Quelques minutes après le début du spectacle, Gabrielle de Montgagnant persifle à l’oreille de son royal amant :



Songeant à certaines dépenses, le Roi grimace fugacement :



Le spectacle se poursuit devant eux, déployant mille séductions et éclats. La maîtresse royale se penche à nouveau vers son voisin, lui faisant admirer au passage son décolleté qui dévoile sans complexe ses aréoles :



Surprise par cette répartie à laquelle elle ne s’attendait pas, Gabrielle de Montgagnant se tait momentanément, puis elle revient peu après à la charge :



La jeune femme agite son éventail devant son visage pour cacher sa moue crispée :



Du coin de l’œil, le Roi regarde dans l’autre loge sa future ex-maîtresse qui semble captivée par la scène. Une certaine nostalgie s’empare de lui, se disant qu’il entendait moins d’exigences quand il était dans les bras d’Anne-Henriette, se laissant griser par son entrain spontané dénué d’arrière-pensées. Ça manquait sans doute de panache, de clinquant, mais c’était spontané, sincère.


Mais il convient de savoir tenir son rang de grand Roi…




Échanges de bons procédés



Le lendemain, pour se changer les idées, Anne-Henriette est en train de se balader seule dans le parc. Plus personne de la Cour royale ne lui accorde le moindre intérêt, sachant que sa cause semble perdue, sauf éventuellement quelques rares âmes charitables. Dûment averti, Eudes se fait un plaisir de la rencontrer par inadvertance. Heureuse d’avoir quelqu’un avec qui parler, après les salutations de rigueur, la jeune femme se laisse un peu aller :



Ils se mettent à discuter durant un long moment. Doucement, mais sûrement, Eudes entraîne volontairement son interlocutrice vers un endroit plus écarté du parc. Assise sur un banc, mise en confiance, Anne-Henriette se révèle petit à petit, laissant poindre ci et là un certain désarroi concernant son avenir :



Elle ajoute précipitamment :



Il convient de savoir pousser son pion au bon moment. Eudes capture la main de la jeune femme :



Stupéfaite, la jeune femme s’exclame, les yeux grands ouverts :



Totalement ébahie, la jeune femme se tait, mais n’en pense pas moins. La main de Anne-Henriette toujours dans la sienne, Eudes continue sur sa lancée :



La réponse tombe comme un couperet :



La jeune femme rosit, son nouveau soupirant en profite pour lui demander :



Sa main toujours captive, Anne-Henriette sourit timidement, puis elle tente d’argumenter :



Un timide sourire se dessine sur son mignon visage :



Anne-Henriette soupire :



Assez surpris par cette confidence, Eudes s’étonne :



Rosissant à nouveau, la jeune femme regarde son voisin :



Égayé, Eudes se met à rire :



Puis lâchant la douce main de la jeune femme, il redevient sérieux :



Elle se tord les mains :



Eudes pousse plus loin son pion :



Elle ne répond pas tout de suite, un sourire crispé sur les lèvres. Puis elle reprend :



La jeune femme respire un grand coup, puis regardant son voisin dans les yeux, elle lâche :



La jeune femme rougit un peu. Elle objecte :



Abasourdie, Anne-Henriette devient cramoisie. Le Grand-Duc continue :



La dernière syllabe prononcée, Eudes la capture dans ses bras et l’embrasse fougueusement. Surprise, elle se laisse faire, puis dans un faible sursaut, elle semble résister mollement, avant de s’abandonner.




Rapport au Roi



Alors qu’il vient d’arriver presque en courant dans les appartements de prestige, à moitié essoufflé, le Surintendant confie au Roi qui était seul sur place, si on excepte quelques gardes :



Le jeune Roi écarquille les yeux :



Le Surintendant explique diplomatiquement :



Fronçant des sourcils, le Roi a un geste agacé :



Puis, il se tourne posément vers son visiteur :



Le Surintendant a un geste d’impuissance :



Fort perplexe, Bohémond XIX s’interroge :



Entendant ce dernier mot, le jeune Roi s’étonne :



Crispé, le récent souverain s’emporte :



Le vieil homme se tait. Devinant des non-dits, le jeune homme lui dit :



Légèrement agacé, Bohémond s’approche de la fenêtre :



Le Surintendant s’incline, puis se dirige vers la porte à reculons. Si le Roi voyait l’expression de son visage, il serait peut-être moins affirmatif concernant sa certitude au sujet des femmes.




Un clou en chasse un autre



L’heure du départ approche. Madame de Montgagnant affiche publiquement la mine réjouie de celles qui ont gagné, sa rivale restant sur place. Curieusement, le roi semble moins joyeux. Il arrive à s’isoler momentanément avec son ex-maîtresse :



À la grande surprise du jeune homme, Anne-Henriette devient toute rouge de colère contenue :



Les yeux de la jeune fille lancent des éclairs :



Péremptoire, elle le coupe :



D’un geste brusque, elle lui tourne délibérément le dos, le plantant là sur place, tandis qu’elle s’enfuit. Figé sur place, Bohémond se sent stupide, et aussi très vexé. Il est vrai que, si Anne-Henriette reste à présent auprès d’Eudes, il n’a plus aucun pouvoir sur son ancienne maîtresse. Il sent confusément qu’il perd quelque chose, sans se l’avouer vraiment.


Froissé par cette découverte, faisant néanmoins bonne figure, il retourne auprès de sa Cour. Avant de partir définitivement, il s’entretient fugacement avec son ex-beau-frère :



Intrigué, le jeune Roi aimerait bien poser diverses questions pour en savoir un peu plus, mais il n’ose pas, Eudes l’intimide malgré lui, malgré un écart d’âge réduit. Arrivé au pied du grand escalier, Bohémond regarde autour de lui :



Bohémond le regarde, vaguement inquiet. Quand il monte dans son carrosse, il est presque happé par sa nouvelle maîtresse. Amusé, Eudes sourit d’une façon étrange, avant de remonter les marches. Le voyant sourire de la sorte, le roi fronce légèrement des sourcils. Une nouvelle ère commence, et il n’est pas dit qu’elle sera un long fleuve tranquille…


Toute la troupe royale s’éloigne…


Le dernier cavalier disparu dans un nuage de poussière, la petite Cour ducale se disperse. Resté seul en haut du grand escalier, poings sur les hanches, Eudes soupire :



Il ne met pas longtemps à la retrouver en pleurs. Tout en reniflant, elle s’étonne :



Elle renifle pitoyablement :



Elle lève les yeux :



Prenant sa main, il l’aide à se lever, ce qu’elle fait maladroitement. Puis Eudes la plaque contre lui, caressant ses cheveux :



Obéissante, elle se laisse aller, inondant de ses pleurs l’épaule compatissante.




Étourdissements



Deux jours plus tard, en fin d’après-midi, sous une faible brise et un soleil radieux, Anne-Henriette et Eudes se baladent sans compagnie dans les jardins attenants.



Amusé, le Grand-Duc glisse :



Elle rougit, mais répond quand même :



S’arrêtant près d’un bosquet, elle soupire :



Anne-Henriette se plante devant Eudes qui capture aussitôt ses deux mains. Elle soupire :



Elle se tortille sur place :



La jeune femme tremble un peu :



Tenant toujours les mains de sa voisine entre les siennes, Eudes sourit :



La jeune femme devient écarlate, n’arrivant pas à réfuter ou à confirmer. Son soupirant sourit plus largement encore :



Aussitôt, Eudes l’embrasse. Comme la précédente fois, sa victime ne semble pas trop offusquée par cette initiative. Alors, sentant qu’il peut pousser son avantage, le Grand-Duc devient plus passionné et passionnel. Après un baiser incontestablement très torride, il continue ses baisers dans le cou de la donzelle qui frémit, sans toutefois se débattre :



Pour démontrer ses dires, Eudes plonge dans le décolleté, puis couvre les monts qui lui sont offerts de mille baisers voraces. Emporté par son élan, il ravage l’échancrure à tel point que les deux seins se retrouvent hors du corsage, ce dont profite immédiatement le Grand-Duc dont la bouche s’empare aussitôt des tétons déjà durcis. Pendant de longs moments, les lèvres et la langue de l’homme jouent avec toutes les merveilles offertes, allant de temps à autre se ressourcer sur la bouche d’Anne-Henriette.


Après de longues périodes d’agaceries, la jeune femme arrive à repousser gentiment son assaillant :



Poitrine toujours dévoilée, Anne-Henriette est à présent captive dans les bras de son hôte. Celui-ci lui demande d’une voix altérée :



Il en profite pour l’embrasser à nouveau dans le cou, elle frémit de plus belle :



L’homme se redresse, son nez proche de celui de sa prisonnière :



Il l’embrasse à nouveau. Cette fois-ci, elle se fond à lui, elle coule contre son corps, répondant à ses baisers enflammés. Ravi de la tournure des événements, le Grand-Duc se laisse aller à sa passion dévorante, submergeant sa nouvelle conquête de mille démonstrations de désir, de convoitise et de concupiscence.


Profitant ignoblement que sa proie soit étourdie par qui est en train de lui arriver, tout en continuant de l’embrasser et de la patiner, Eudes entraîne Anne-Henriette vers le château, puis utilisant un passage dérobé, il la soulève fébrilement dans ses bras, tandis qu’elle s’accroche à son cou :



Peu après, les deux tourtereaux se retrouvent bien vite dans une vaste chambre fort accueillante.


Allongée sur le lit, Anne-Henriette est littéralement dévorée par les baisers fougueux de son prétendant. Embarquée dans un tourbillon, elle se laisse aduler, n’opposant aucune résistance, participant même un peu plus à sa reddition. Caressée, câlinée, cajolée, elle se retrouve bien vite délestée de sa robe, de ses jupons, puis de sa chemise.




Ravissements



Une fois presque dénudée, Eudes la couvre complètement de baisers brûlants, tandis que ses mains caressent avec avidité tous ses monts et vallées. Anne-Henriette semble visiblement adorer ce qu’elle est en train de subir, car elle s’ingénie à faciliter la tâche de son assaillant, chose que celui-ci constate avec grand plaisir :



Eudes ne s’attendait pas à ce genre de réponse. Un « oui », un « non », un « je ne sais pas », il le prévoyait, mais pas un « je suis curieuse ». Cependant, ça a le mérite d’être franc, ce qui n’est pas un mal, car nombre de femmes sont dissimulatrices. De ce fait, il demande une précision :



Eudes est franchement intrigué :



La jeune femme marque une certaine pause avant de répondre en catimini :



Entendant cette exclamation spontanée, Anne-Henriette esquisse un petit sourire :



Agenouillé sur le lit, Eudes est franchement étonné de la tournure des choses :



Anne-Henriette devient cramoisie :



Changeant d’attitude et de ton, le Grand-Duc demande placidement :



Anne-Henriette cligne des yeux :



Sans se donner la peine de répondre, Eudes enfouit son nez dans la toison bouclée de la jeune femme, à la recherche de l’ouverture d’une certaine fente dans laquelle niche un certain petit bouton rose fort sensible.


Comme il s’y connaît à minima en anatomie féminine, Eudes se fait un plaisir de titiller, de lécher, de sucer l’objet de sa convoitise, tandis qu’Anne-Henriette émet des petits bruits étranges, d’abord de surprise, puis de plaisir.



Mais Eudes ne répond pas, trop occupé plus bas. La jeune femme se laisse entreprendre, soumise à cette nouvelle caresse inconnue pour elle. N’étant pas particulièrement prude, elle avait parfois laissé ses doigts s’égarer à cet endroit pourtant interdit, mais jamais une langue n’avait osé s’aventurer de la sorte !


Anne-Henriette est partagée entre deux attitudes : repousser cette tête ou la presser encore plus contre son intimité. Coupant la poire en deux, elle pose une première main sur la tête de son nouvel amant, glissant ses doigts dans ses cheveux.



Son autre main s’invite à côté de la première. Anne-Henriette vibre de la tête aux pieds. Elle avait déjà éprouvé du bien-être dans les plaisirs interdits du lit, mais pas à ce point ! La flamme et le brasier, songe-t-elle. La flamme d’une petite bougie comparativement !



Soudain, survenue du néant, quelque chose de dantesque déferle en elle, une puissante vague qui la retourne impitoyablement, tel un frêle esquif dans un océan déchaîné. Explosée, déflagrée en mille parties, la jeune femme jouit puissamment, mêlant paradis et enfer en un seul et immense plaisir.




Éblouissements



Puis quelques instants plus tard, Anne-Henriette revient lentement à elle. Regardant son amant qui la caresse, elle demande d’une petite voix :



Elle ouvre de grands yeux avant de répondre :



La jeune femme se redresse sur un coude :



Elle reste silencieuse, Eudes n’intervient pas, il se contente de lui sourire et de la caresser. Il sent qu’il doit la laisser parler. Ce qu’elle fait peu après :



Mutine, Anne-Henriette réplique :



Amusé, le Grand-Duc se penche sur sa nouvelle conquête et entreprend de l’embrasser longuement, tout en la patinant voluptueusement. Puis leurs lèvres se séparent.


À son tour, Eudes ôte ses vêtements sous l’œil captivé de sa nouvelle maîtresse en devenir, même si celle-ci essaye de garder une certaine contenance. Quand il enlève le bas, Anne-Henriette laisse échapper malgré elle :



Sans complexe apparent, la jeune femme pose délicatement ses lèvres sur le gland luisant, puis elle se redresse :



Elle se contente de sourire et commence une splendide fellation, y mettant tout son savoir-faire en la matière. Assez étonné, Eudes murmure au bout de quelques instants :



Il se laisse aller à cette douce caresse chaude et humide. Il se demande si la jeune fille n’est pas en train de se venger de son ancien amant en déployant toute son habileté. Peu importe, le résultat est largement au-delà de ses attentes !


Eudes caresse délicatement les cheveux d’Anne-Henriette toujours appliquée autour du mandrin de chair. Celle-ci semble apprécier que sa main câline sa chevelure. Les fins doigts de la jeune femme jouent avec les deux testicules bien fermes. Ravi de la tournure des événements, Eudes se dit que cette petite ira loin !


Et autant que ce soit avec lui, plutôt qu’avec un autre.


Bien qu’il ait une bonne emprise sur lui-même, le Grand-Duc commence à avoir quelques soucis de contention, car Anne-Henriette n’est pas née de la dernière pluie en ce qui concerne l’art buccal. Délicatement, mais fermement, il repousse la tête enrobée autour de sa verge. La jeune femme s’en étonne :



La regardant dans les yeux, Eudes explique :



Amusée, la jeune femme dit en souriant :



La réponse tombe, péremptoire :



Avec délicatesse, mais fermeté, Eudes positionne la jeune femme sur le lit afin de passer à l’étape suivante. Anne-Henriette se laisse faire, curieuse de voir comment ça va se passer, car depuis le début, elle découvre petit à petit des sensations plus puissantes et plus jouissives.


Positionné comme il se doit, Eudes s’enfonce délicatement entre les lèvres détrempées. Anne-Henriette frémit de tout son corps :



Assez gênée, la jeune femme bredouille :



Elle rougit un peu plus :



Puis il s’enfonce encore plus loin. Spontanément, avec férocité, sa nouvelle maîtresse agrippe ses bras, plantant ses ongles dans la chair. Presque aussitôt, l’étreinte se desserre :



Elle sourit, elle hésite un peu. Eudes commence alors ses va-et-vient en elle. La jeune femme frémit, tangue, puis se laisse aller, à nouveau agrippée aux bras de son amant. Son nouveau galant accélère la cadence, elle gémit, mais ne cherche pas à s’évader, bien au contraire : ses mains sont fermement rivées aux bras qui l’encadrent, puis ses jambes enserrent les reins de l’homme qui l’entreprend avec ardeur et vigueur.


Durant ce temps, Eudes, qui est assez souple de sa personne, en profite pour embrasser et dévorer les seins dont les pointes sont tendues vers sa bouche vorace. Puis il remonte vers le cou et la nuque. Anne-Henriette gémit à la fois sous les coups de la verge qui l’explore et sous les baisers brûlants.



Une voix rauque et mâle retentit à ses oreilles :



Une fois de plus, elle jouit, embarquée dans un tourbillon dantesque qui l’emmène au firmament, loin de cette basse terre et de ses innombrables soucis. Cet homme est diabolique ! Jusqu’où l’entraînera-t-il dans ces divines turpitudes ?


Ailleurs, loin…

Très loin, sans doute…


Anne-Antoinette émerge petit à petit de sa douce torpeur. Soudain, elle se redresse, fixant droit dans les yeux son voisin :



Eudes caresse délicatement les courbes de son corps alangui :



Le Grand-Duc se met à rire :



Tout en continuant à la caresser, Eudes poursuit :



La jeune femme s’étonne :



Anne-Henriette jette ses bras autour du cou de son amant :



Cette nuit torride s’achève au petit matin, avec deux corps épuisés entrelacés l’un dans l’autre et gisants dans des draps fort froissés et défaits…


Juste une petite précision pour clore ce chapitre : Anne-Henriette dira rapidement oui.




Un tête-à-tête imprévu



Un peu plus d’une année plus tard, une étrange missive parvient au palais du Grand-Duché : Monsieur de Montgagnant, le mari de l’actuelle Maîtresse en titre du Roi souhaite rencontrer son dirigeant en aparté. L’époux trompé est toujours en mission pour inspecter et éventuellement consolider les diverses places-fortes du Royaume, une façon diplomatique d’écarter au loin le conjoint légal.


Cogitant sur cet événement inattendu, Eudes voit mal cet homme tenter de l’occire. Il sait que son épouse ne veut plus qu’il reparaisse devant elle, car il lui rappelle trop sa vie d’avant. Après quelques rapides échanges épistolaires, la rencontre se passe dans un endroit sûr, situé sur le Grand-Duché, juste à la frontière.


Maximilien de Montgagnant est un homme assez débonnaire. Sollicité par les gardes qu’Eudes a emmenés avec lui, il abandonne volontiers ses armes sur le seuil. Après les salutations, les deux hommes commencent à discuter des dernières nouvelles, une façon de se jauger avant de rentrer dans le vif du sujet. Sur la table trônent divers pichets et plats garnis dans lesquels les deux hommes se servent.


À un moment, la conversation s’oriente vers Gabrielle, l’épouse infidèle. Maximilien de Montgagnant hausse les épaules :



Il boit une gorgée, puis il continue :



Reposant un pilon grignoté et oubliant volontairement la devise énoncée, Eudes hoche la tête :



Eudes fait remarquer un point de détail :



N’ayant eu vent que d’une tentative, le Grand-Duc s’étonne :



Essuyant ses doigts, Maximilien soupire :



Maximilien remplit à nouveau les deux coupes, puis s’empare de la sienne :



Son visage s’illumine :



La question amuse visiblement le mari de la maîtresse du Roi :



Maximilien se penche vers son hôte :



Il se met à pouffer de rire :



Se tapant la cuisse, Maximilien devient hilare :



Il reste pensif un bref instant, puis il enchaîne :



Eudes apprécie l’information. Il demande d’un air détaché :



Il repose son verre sur la table :



Les deux hommes discutent encore quelques instants, puis chacun repart d’où il était venu. De son côté, Eudes vient d’avoir confirmation de ce que ses espions lui avaient communiqué. À présent, il sait aussi que les deux forteresses voisines ne sont pas et ne seront pas non plus au summum de leur possibilité, ce qui est très bon à savoir.




Contre qui vous savez



Environ trois mois plus tard, un danger imprévu se fait jour, le rapport des forces entre pays se modifie avec un souverain lointain qui a décidé de se tailler un empire. Dans le cabinet du Haut Conseil du Roy, l’envoyé spécial est en train de faire son rapport, concernant la participation du Grand-Duc à la coalition que le Royaume souhaite mettre en place.


Étant resté seul avec le souverain, il aborde à présent un sujet plus intime pour le roi Bohémond :



L’homme est affirmatif :



Restant impassible, l’envoyé spécial biaise :



Clignant des yeux, le roi demande :



L’envoyé spécial demande d’une voix doucereuse :



Le souverain laisse échapper un long soupir :



Bohémond a un petit geste de futilité :



Trois semaines plus tard, une grande réunion se met en place au palais royal.




Retrouvailles



Quand le couple ducal fait son apparition dans la vaste salle du trône, un grand murmure s’élève parmi les courtisans. Il est indéniable que la nouvelle Grande-Duchesse resplendit au bras de son époux. Sidéré, Bohémond n’en croit pas ses yeux, Madame de Montgagnant, sa maîtresse toujours attitrée, se pince furieusement les lèvres face à cette concurrente issue du passé. Quant à la Reine, elle affiche un sourire de satisfaction vengeresse.


Durant les minutes et les heures qui suivent, tout le monde a l’impression que l’univers gravite autour d’Anne-Henriette, reléguant l’actuelle maîtresse royale dans l’obscurité. Froissée, ulcérée, celle-ci décide de déserter les lieux, peu importe ce que lui ordonne son royal amant.


Un peu plus tard, Bohémond arrive à s’isoler un peu avec son ancienne amoureuse :



Bohémond reste immobile, comme figé. Son ancienne maîtresse poursuit :



Son interlocuteur hoche la tête, perdu dans un lointain souvenir :



Le Roi fronce des sourcils :



Sans transition, Anne-Henriette change de sujet :



Un peu surpris par ce qu’il vient d’entendre de la bouche de son ex-maîtresse devenue très sérieuse, Bohémond se crispe un peu :



N’aimant pas trop qu’on lui rappelle ses revers, Bohémond s’agace :



La réplique tombe aussitôt, glaciale :



Le Roi la regarde, interloqué :



Bohémond ne répond rien. Anne-Henriette s’incline légèrement :



Impériale, elle quitte posément la pièce, sans attendre une parole ou un geste.




Un clou distinct en chasse un autre



Les voies du Ciel sont souvent impénétrables et fort capricieuses. La grande menace qui faisait trembler petits et grands s’est soudainement effacée quand le nouveau conquérant (version Attila ou Tamerlan, au choix) est décédé inopinément lors d’une beuverie trop appuyée. Certains milieux bien informés parlent plutôt d’une orgie durant laquelle il aurait trop donné de sa personne. Quelques-uns parlent aussi de poison. Peu importe, le résultat reste le même, pour la plus grande joie des ex-futurs pays visités qui acclament la Divine Providence dans divers Te Deum fort pompeux et emphatiques.


La liesse populaire dura une semaine, et un peu plus longtemps dans les classes aisées. Il fallait au moins ça pour fêter le grand événement.


Comme très souvent, une fois l’orage passé, tout le petit monde politique a repris ses petites habitudes et complote joyeusement. Furieuse d’avoir été si facilement éclipsée par son ex-rivale lors de la grande réunion, Gabrielle, aidée par une grosse partie du Conseil, pousse à laver tous les affronts, les anciens comme les nouveaux, envers une si petite contrée qu’il faut assurément rayer de la carte.



Intérieurement exaspéré, le Roi rétorque :



Entre-temps, Eudes a proposé à Bohémond un autre pacte intéressant. Celui-ci est donc pris entre deux feux. On le pousse par-derrière à attaquer, mais le pacte est alléchant. Son ministre de la Guerre lui a assuré qu’il ne manquait pas un seul bouton aux armées qui ne rêvent que de fondre sur la petite contrée pour venger leurs aînés. Quant aux traquenards, tous les grands esprits militaires jurent que plus personne ne retombera dedans.


Le jeune Roi est tenté de croire à tout ce que son entourage revanchard lui raconte, que la victoire sera facile, qu’il laissera son nom dans l’histoire comme Bohémond le Vengeur, mais quelque chose en lui murmure que le Grand-Duc sera capable de cruellement griffer au sang avant de succomber. S’il succombe !


Sans parler des piquants, dixit son défunt père…


Beaucoup plus loin de là, dans le palais ducal, Eudes est à mille lieues de ces tergiversations. Il est actuellement au lit avec sa jeune épouse, une activité nettement plus intéressante que l’invasion (ou pas) d’un pays voisin.


Anne-Henriette a vite appris que dormir nue avait ses avantages. Bien qu’elle sache qu’elle va bientôt être une biche livrée au féroce appétit d’un tigre, à moitié assise contre quatre gros oreillers, la poitrine pointée et arrogante, elle se questionne :



Sans cesser de caresser les seins et de titiller les tétons de son épouse et amante, Eudes fait remarquer :



Anne-Henriette affiche un petit sourire :



Il ponctue sa phrase par quelques tapes légères sur la courbe des hanches de sa femme. Celle-ci rétorque malicieusement :



Après quelques préliminaires qui la firent jouir plusieurs fois, Anne-Henriette est à présent allongée sur les coussins sous son ventre, se doutant fort bien de ce qui allait lui arriver à elle, pauvre créature sans défense livrée à l’appétit vorace d’un loup affamé.



Agenouillé derrière elle, Eudes s’apprête à lancer sa cavalerie, lance lubrifiée pointée en avant. Anne-Henriette pousse un petit soupir quand la lance fait son entrée en elle. Bien que son mari investisse souvent cet endroit, la sensation reste toujours un peu étrange, bien que jouissive à sa façon. Oui, c’est un tantinet pervers, mais avec Eudes, ça se transforme en pur plaisir.


Décidément, avec Bohémond, c’étaient vraiment des jeux d’enfants auxquels ils se livraient…



Elle tourne la tête vers son mari et amant :



Agrippé fermement aux hanches douces et pleines, Eudes commence son lent mouvement de pistonnage, tandis que son épouse agite fébrilement ses doigts dans sa fente bien détrempée par l’excitation.


Tout en la besognant avec application, Eudes se félicite à nouveau d’avoir eu la bonne pioche avec sa douce et tendre épouse. Il se doutait que celle-ci avait un gros potentiel et que son ex-beau-frère était largement passé à côté. Tant pis pour lui, il n’avait qu’à regarder plus loin que le bout de son nez et du décolleté de sa nouvelle maîtresse !


Dans la vie, il y a deux espèces d’hommes : ceux qui sont aveugles et ceux qui ne le sont pas.


De son côté, tout en se masturbant avec volupté, Anne-Henriette songe à tout le chemin parcouru depuis sa première rencontre avec Eudes. Alors qu’elle pensait finir ses jours dans un couvent ou auprès d’un homme non aimé, jamais elle n’aurait songé devenir une Grande-Duchesse et aussi de se transformer de la sorte en une belle dévergondée avec et pour son mari !


Les sens en feu, elle se demande fugacement de quoi est-elle la plus étonnée ? Son nouveau statut social ou sa licence en mœurs ?


Peu importe, pense-t-elle : elle est comblée à tous les niveaux !


La cavalcade infernale se poursuit de plus belle, la colonne de chair explorant sans relâche les sombres profondeurs offertes, tandis que des fins doigts agiles et poisseux s’agitent toujours frénétiquement, bien décidés à dénicher une jouissance tant attendue !


Puis c’est la double explosion, celle d’un volcan en éruption et celle d’un tourbillon de plaisir.


Tête renversée, tendue comme un arc, Eudes se laisse aller au doux délassement de se déverser, tandis que, tête baissée, Anne-Henriette est envahie de mille papillons qui voltigent dans tous les sens, la transportant une fois de plus vers de nouveaux horizons, au-delà les nuages.


Décidément, peu importe la hiérarchie et l’étiquette : il vaut mieux un duc compétent qu’un roi maladroit, songe-t-elle fugacement en sombrant dans les délices de la petite mort…




Le mieux est l’ennemi du bien



Toujours allongée sur le ventre, en sueur, se reposant de l’assaut qu’elle vient de subir, Anne-Henriette demande soudainement à son mari :



Se tournant sur le côté, face à son époux, elle s’impatiente :



Énervée, elle s’exclame :



Un peu perdue, elle lâche :



Eudes affiche un grand sourire radieux :



Sidérée, sa femme le regarde avec des yeux ronds :



Eudes affiche un sourire encore plus large :



Stupéfaite, Anne-Henriette se redresse :



Il capture délicatement le menton de son épouse entre ses doigts :



Anne-Henriette ouvre de grands yeux :



Sidérée, la jeune femme s’exclame :



Eudes dépose un preste baiser sur les lèvres de sa femme :



Tout en souriant, elle plisse des yeux :



Ayant l’esprit fort pratique, Eudes de Coursansax ne se fit pas prier deux fois, et même plus que trois fois…