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Temps de lecture estimé : 20 mn
17/08/23
Résumé:  De plus en plus près de Paula.
Critères:  ff hh fhh fbi plage nudisme odeurs intermast fellation piercing journal -lesbos
Auteur : Maudmoder            Envoi mini-message

Série : Un mois de juillet

Chapitre 08 / 08
Enfin Paula

Résumé des épisodes précédents :

Au bord de l’océan, une maison et des personnages qui apprennent à se connaître




Après avoir quitté Chloé, je flânai le long du boulevard Aristide Brian, la longue percée commerçante qui allait de la mer au marché. Je m’octroyai un second café à une petite table à la terrasse d’un café, bien exposée aux gaz d’échappement des voitures qui devenaient de plus en plus nombreuses. Mon téléphone vibra, j’étais sûre que c’était Élodie qui venait aux nouvelles, c’était Chiara. Elle était sur la route pour Royan, elle parlait très vite avec une mauvaise liaison et en insérant des mots d’italien, ce qui rendait la compréhension hasardeuse, voire hypothétique. Je gardai quelques mots éparts : « Denis », « pharmacie », « yeux », et « attends-moi, j’arrive ». Quelques minutes plus tard, la Mustang se garait à cheval sur deux places et Chiara en jaillit plus qu’elle n’en descendit. Elle traversa la route sans faire attention à un cycliste qui l’insulta. Elle s’effondra plus qu’elle ne s’assit sur une chaise à côté de moi, posa sa main sur ma cuisse et commença à me raconter le motif de son agitation.



En éclatant de rire de rire, ce qui adoucissait tout de même le pronostic.



Je dus reconnaître que la situation était pour le moins cocasse.



Je la regardai partir. Elle avait ses cheveux sombres en bataille. Elle portait une espèce de jupe-culotte blanche qui bâillait de partout, un tee-shirt blanc aussi, sans soutien-gorge. Le café était servi quand elle revint.



Elle se renversa sur sa chaise en s’étirant. Le tee-shirt remonta et découvrit presque le dessous des seins. Elle avait les jambes écartées et la jupe-culotte mal ajustée me donnait une vue quasiment directe sur son sexe nu. Je me demandais comment elle pouvait avoir des cuisses aussi rondes et fortes quasiment sans cellulite. Elle avala le café d’une traite et se leva brusquement.



Elle s’esclaffa, déposa un léger baiser sur mon front comme on pourrait le faire à quelqu’un de sa famille. Elle traversa la rue en échappant à un autre cycliste qui se montra aussi grossier que le premier. Lorsqu’elle monta dans la Mustang, elle aurait pu satisfaire plus d’un voyeur à la façon dont elle écarta les jambes pour s’asseoir.

Je restai un moment au café et je me décidai à rentrer en me demandant quel serait le programme de la journée. Je résistai à la tentation de passer voir Chloé.


Paula et Chiara étaient sur la terrasse et discutaient devant un bol de thé et des miettes de croissants. Malgré l’heure matinale, Elsa était déjà dans l’eau et me gratifia d’un bonjour audible. Il faisait beau et il allait faire chaud. J’osai un :



Je sentis un agacement certain dans la voix de Chiara. Paula proposa un tour à la plage, mais seulement matinal, car, avec le week-end, la foule allait débarquer. Elsa sembla s’intéresser au sujet et demanda à quelle plage Paula avait prévu d’aller.



À la surprise de tous, Elsa déclara qu’elle venait avec nous.

Au sourire de Paula, je compris les progrès qu’elle faisait dans ses relations aux autres. Toujours positive, Chiara nous lança :



Je n’étais pas lavée. Je fis un bref tour à la salle de bain pour me rafraîchir. Chiara m’y avait précédée. Elle ne s’était pas changée. Elle passa une main sous la ceinture et huma ses doigts.



Mon absence de refus fut prise pour une acceptation. Elle me tendit ses doigts un peu luisants. L’odeur de son sexe était marquée, un peu poivrée, peut-être par la proximité de son petit trou. Je pris son poignet et je léchai un doigt, le goût était plus salé que je ne le pensais. Lors de la douche de la veille, nous n’avions pas échangé nos parfums.



Je glissai deux doigts dans ma fente et les enduits de mes sécrétions nocturnes. Je les lui tendis. Elle me regarda droit dans les yeux en les humant.



Elle nettoya consciencieusement mes doigts. Puis nous sommes allées chercher nos trousses de survies féminines avec différents onguents anti tout. Elsa nous attendait à côté de la Mustang, Chiara prit le volant, Elsa et Paula se glissèrent à l’arrière. Il y avait peu de monde, le parking était encore à demi vide. Le chemin qui menait à la plage était beaucoup moins long que celui de la côte sauvage. Une grande partie était encore à l’ombre. Paula menait la marche.



Le sable n’était pas encore brûlant. C’était un plaisir de marcher le long des dunes. Nous nous sommes installées dans un recoin de dune abrité du vent par une végétation mêlant les oyats et le panicaut, des redoutables barbelés dont il fallait se méfier. Non loin, il y avait deux garçons qui nous accueillirent avec de grands sourires. Paula nous précisa que les femmes seules ou en couple étaient toujours bien reçues dans ce coin contrairement aux hommes seuls ou aux couples hétéros souvent là pour le spectacle. Nous avions pris de grandes serviettes. Elsa fut nue la première suivie de Paula, elles partirent en courant vers l’eau qui était encore loin, ce n’était que le début de la marée montante. Je pris plaisir à les regarder, leurs fesses oscillant au rythme de leurs foulées. J’allais les suivre quand Chiara me retint.



Je trouvai l’expression jolie. Je n’étais pas non plus une grande adepte de la baignade en eau froide. Chiara, les mains enduites de crème solaire, commença à me badigeonner le dos puis les fesses pendant que je recouvrais mon visage et surtout mon nez du même baume.



Elle s’esclaffa



Je ne voulais pas plomber l’ambiance en parlant du décès d’Alain qu’elle ignorait probablement.



Chiara s’était attaquée au côté face. Elle recouvrait mes seins avec application. Mes tétons s’allongeaient et se durcissaient.



Nous avons éclaté de rire. Nous nous malaxions réciproquement nos seins. Mon gros clito était évidemment de sortie. Nous étions toujours debout et nous pouvions voir Paula et Elsa au bord des vagues. Maintenant elles marchaient côte à côte le long de l’eau. De temps en temps, une se penchait pour ramasser, peut-être, un coquillage. Alors que Chiara tripotait mes seins, elle me chuchota :



Les deux garçons nous observaient. Debout, ils se masturbaient réciproquement en souriant. Comme Denis, ils étaient totalement épilés, minces et musclés. Chiara semblait hypnotisée par leurs sexes qu’ils avaient cessé de stimuler, peut être pour nous les montrer au mieux de leur forme. Les membres se ressemblaient, longs et fins. Celui de gauche un peu plus long et très courbé, l’autre d’une grande rigidité droite avec un gros gland. Les boules toutes lisses bien remontées par l’excitation. Je me demandai s’ils bandaient pour nous ou simplement entre eux. Il y avait certainement un mélange des deux. Chiara minauda un peu. Elle sembla s’agiter en remettant deux fois le drap de bain au même endroit, mais, penchée en avant, ses seins s’agitaient n’ayant plus rien où se poser. Elle se donnait un peu en spectacle. Je remarquai qu’elle surveillait l’effet produit sur les garçons. Je n’étais pas non plus totalement indifférente à cette représentation. Les deux hommes avaient repris leur masturbation cette fois chacun pour soi. Le va-et-vient des mains semblait s’accélérer. Chiara, en se redressant, me proposa :



Sans attendre une réponse que je n’avais pas envie de donner, elle marcha vers les garçons, je pensai d’ailleurs plus vers leur bite que vers eux. Elle avait écarté les jambes et se caressait frénétiquement dans une exhibition sans retenue. Je ne me rapprochai pas d’eux, mais je frottais mon clito qui réclamait avec empressement un soulagement rapide de sa tension qui devenait de moins en moins supportable.


Celui qui avait le sexe droit se mit à genoux et prit le sexe courbe dans sa bouche. Il commença à sucer son ami avec gourmandise, sans précipitation. Il entourait délicatement le gland avec ses lèvres et passait sa langue sur le pourtour. Il attrapa alors Chiara pour qu’elle se penche à son tour et dirigea le membre vers sa bouche. Elle ne se fit pas prier et engloutit la colonne entière. Je voyais le visage crispé de celui qui était sucé. Il devait se retenir pour faire durer le plaisir. Chiara partagea alors la fellation et leur bouche se rejoignit sur la verge turgescente et violacée. Le résultat ne se fit pas attendre, deux longues giclées d’un sperme abondant allèrent s’écraser dans le sable. Le reste de la semence fut capté par son ami pendant que Chiara regardait en se frottant la vulve avec frénésie. Fidèle à son habitude, son orgasme la fit crier alors que le second garçon déversait sa liqueur sur ses seins. Je jouis aussi, mais silencieusement, mes doigts crispés sur mon petit membre féminin.


Il y eut un moment d’apaisement puis en regardant vers l’océan, je vis Elsa et Paula qui remontaient vers nous. J’appelai Chiara qui se remettait péniblement de ses émotions sexuelles.



Je regardai la nièce et la tante qui commençaient à attaquer l’ascension de la petite dune. Elles étaient belles et détendues. Le soleil faisait briller les bijoux qui décoraient leurs seins. Paula avait remis les anneaux, d’assez grandes créoles en or. Elsa plus discrète portait de simples barrettes.



Fidèle à son habitude, Elsa ne fit pas de commentaires, mais composa une moue expressive, mais bienveillante. Je me retournai pour surveiller les deux hommes. Ils avaient disparu. J’avais surpris le regard de Paula sur mon sexe, je sentais que mon liquide de plaisir laissait des traces sur le haut de mes cuisses. Je ne me voyais pas rentrer dans cet état.



Chiara déclara qu’elle restait avec Elsa. J’espérais que Paula ne parte pas en courant, j’avais toujours eu un sens aigu du ridicule et j’imaginais le ballet de mes fesses secouées par la course…

Nous sommes donc descendues tranquillement, la marée montante avait bien raccourci la distance. La ballade au bord de l’eau était agréable, il ne faisait pas trop chaud et la couche de crème dont Chiara m’avait couverte m’empêcherait probablement de bronzer pour tout l’été. Je repensais à ma première marche nue avec Amélie. Je ne pus me retenir de raconter l’épisode à Paula. Je lui précisai aussi, sans savoir pourquoi, que j’aimais être vue nue. Cela la fit sourire.



Il y eut un blanc, comme si Paula hésitait à me dévoiler un pan de sa vie qui devait rester ignoré. Je ne voulais pas créer de malaise et surtout pas l’obliger à mentir.



Ça nous a fait rire. Elle a passé son bras autour de ma taille, ce qui nous obligea à marcher hanche contre hanche en réglant nos pas. Nous avions fait pas mal de chemin sans parler, simplement en profitant du moment. Nous allions faire demi-tour, et ce, d’autant plus que nous étions entourées de plus en plus de « textiles ». Paula me dit que ça ferait mauvais effet si une romancière un peu connue se faisait arrêter pour outrage public à la pudeur. J’émis l’hypothèse que cela pourrait aussi avoir un effet bénéfique sur les ventes. Nous regagnâmes la zone libre toujours accolées l’une à l’autre. Nous croisâmes un joggeur en short qui crut bon de nous saluer d’un « salut les gouines » sarcastique. La seule réponse adaptée était justement de ne pas répondre.


Je savourais presque chaque pas, le soleil, la mer, être nue.

La marée montait rapidement, isolant temporairement des petits bancs de sable dont il fallait s’éloigner pour ne pas être entraînée par des courants violents. Il y avait de plus en plus de monde. Paula avait détaché son bras de mes hanches, mais continuait à s’accrocher à mon bras comme si elle ne voulait pas défaire le lien physique. Elle se mit à fredonner « Que c’est beau la vie », elle avait une jolie voix, presque plus douce que lorsqu’elle parlait.



Deux femmes venaient vers nous. Je les avais repérées, car elles étaient en maillot de bain. Une, en maillot une-pièce noir, et l’autre en deux-pièces à fleurs. On les voyait de loin justement parce qu’elles portaient des maillots au milieu de la zone naturiste. À part quelques femmes qui portaient des bas de maillots, toutes avaient les seins nus. Elles avaient également un comportement singulier puisqu’elles s’arrêtaient et discutaient dès qu’elles croisaient, soit des femmes seules soit des couples. J’évoquai une croisade contre la nudité, car la plus âgée sortait un papier de son cabas et osier et le donnait aux personnes avec lesquelles elles avaient parlé. Paula n’adhéra pas à mon idée en m’expliquant, ce qui n’était pas faux, que si elles faisaient du militantisme elles distribueraient des papiers ou des tracs à tout le monde.



Les silhouettes se précisaient à mesure que nous nous rapprochions. La femme en deux-pièces était plutôt grande et mince, celle en maillot noir se rapprochait plus de mes mensurations. Paula m’attrapa le bras :



Je dois dire que je ne voyais pas trop où était le problème.

En nous rapprochant, je pus cependant constater que la jeune femme avait, en effet, des seins très mobiles et assurément bien fermes et avec de très grosses pointes que le soutien-gorge ne réussissait pas à dissimuler. Elles étaient toutes les deux en grande discussion avec un jeune couple. Le couple me faisait penser à un ancien dessinateur qui avait fait sa réputation en caricaturant un couple improbable associant une grosse dame et un mari freluquet. C’était exactement le tableau : elle, une grande et grosse brune ; lui, un grand maigre châtain. La femme avait un joli visage rond avec des joues bien pleines et un petit rire aigu. Ce n’était pas miss monde, mais elle semblait heureuse de vivre et heureuse d’être nue à la plage. Elle avait un cul qui devait faire deux fois le mien, des seins au moins trois fois qui pendaient sur son ventre bien rond et un sexe aux poils noirs un peu clairsemés qui ne cachaient pas de grosses lèvres. Lui, mince et musclé, avait un sexe très long qui pendait devant ses testicules, il n’avait pas de poils. Tous les deux étaient bien bronzés sans zones blanches. Paula moqueuse me glissa que ce n’était pas le couple de l’année. Nous avions ralenti l’allure pour ne pas arriver trop rapidement et risquer d’échapper à leurs discours. Nous avons vu la jeune femme remettre un petit document à la femme. Leur conversation s’interrompit brusquement, car un des enfants du couple allait trop loin dans les vagues et la mère se précipita pour le récupérer. Les deux femmes en maillot, dans des genres très différents, étaient attirantes. Paula me mit une petite tape sur l’épaule.



Les deux femmes se dirigèrent droit sur nous, elles approchaient, souriantes. Les petits seins de la jeune s’agitaient à chaque pas. Ils étaient très droits et très séparés. Lorsqu’elles furent à quelques pas de nous, je compris ce que Paula voulait dire. En fait, elles étaient complètement nues, mais peintes. Les maillots n’existaient pas, ce qui expliquait les mouvements naturels des seins lorsqu’elles bougeaient. La jeune femme commença :



Elle riait, elle avait un joli visage ovale avec des yeux d’un vert rare. Solange semblait plus réservée, mais totalement décontractée.



L’illusion était totale et on ne s’apercevait de la réalité qu’en étant très près, car la peinture était opaque et couvrait vraiment la peau comme un vêtement. Je voyais maintenant distinctement la fente de son sexe, une fente attirante, bien dessinée entre des lèvres étonnement charnues pour son gabarit. Pour l’autre femme, l’effet était encore plus frappant, car le maillot était dessiné avec un petit trompe-l’œil qui simulait des plis. Ses seins pendaient comme deux poches vides. Son sexe poilu disparaissait sous la peinture noire. Je me demandais quelle serait ma réaction si on peignait ma vulve et en particulier mon clito. Paula répondit :



Ce fut Solange qui poursuivit.



Je laissai échapper :



Ma remarque fit rire tout le monde. Elles nous expliquèrent que ce qu’elles appelaient une « performance » aurait lieu le lendemain avec un début le matin pour un défilé en fin d’après-midi juste avant le feu d’artifice. Il y avait quatre artistes, elles n’avaient pas employé le mot de peintres, elles deux et un ami américain qui aurait reçu une récompense dans un salon spécialisé. Le quatrième étant le mari de Solange, artiste-peintre, également. Elles nous donnèrent la petite brochure explicative. Celles qui étaient intéressées devaient les appeler en fin d’après-midi. Nous les regardâmes s’éloigner et aborder un couple un peu plus loin. De dos, l’illusion était parfaite et nous avons contemplé leurs fesses qui se dandinaient. Nous avions largement dépassé la position de notre petit bivouac et nous eûmes un peu de mal à retrouver Elsa et Chiara. Nous avons ensuite rapidement regagné le parking en remontant un flot continu d’arrivants. Elsa se précipita sous la douche immédiatement suivie par l’Italienne. Chiara, cependant, était allée rapidement vérifier que Denis était vivant et toujours pas aveugle. Paula m’interpella :



Elle m’entraîna dans sa chambre. Chiara me dit plus tard que c’était exceptionnel qu’elle laisse accéder quelqu’un à son antre. La pièce était grande, paradoxalement pas si claire que je ne l’aurais imaginé. Il n’y avait pas d’accès extérieur direct, seule une fenêtre laissait entrer la lumière du jour. Le lit était immense, à l’américaine. Il y avait un coin bureau avec un autre ordinateur et des bacs de papiers imprimés bien rangés. On devinait un dressing en fouillis et une autre porte donnait sur une salle de bain éclairée largement par une immense fenêtre de toit. Un mur était couvert de photos, que du noir et blanc, toutes encadrées de la même façon par une fine bordure noire. Je m’approchai, car les formats étaient plutôt petits. Chaque image était consacrée à une femme et toutes étaient nues. Il n’y avait pas de mise en scène ni de décor particulier, mais chacune était différente et la scénographie semblait avoir été pensée pour mettre en valeur le caractère de chaque modèle. Je reconnus Marianne, elle posait, entièrement nue, entourée des présentoirs de sa boutique. Je ne trouvai pas Chloé, par contre, Chiara posait, alanguie sur un transat devant les agapanthes dans une posture qui mettait en valeur le volume de sa poitrine. Paula s’était approchée dans mon dos et me saisit délicatement les seins.



Paula lâcha ma poitrine et je me retournai face à elle. Je m’effeuillai lentement, un brin lascive, provocante. Mes seins furent rapidement libérés, je descendis très progressivement ma jupe pour faire durer le plaisir, n’ayant pas d’autre dessous. Paula me regardait, immobile, presque impressionnante. Nue face à elle, j’étais offerte. Elle laissa passer un petit moment de silence.



Je m’exécutai sans précipitation, mais sans perdre de temps. Je voyais son regard qui se brouillait légèrement. Je passai un doigt dans ses anneaux et tirai légèrement dessus, les mamelons s’allongeaient, Paula ferma les yeux. La jupe et le mini string furent abandonnés au sol. Elle s’empara de mes tétons et les étira en les faisant rouler entre ses doigts.



Elle sourit en voyant mon regard interrogateur. Elle prit mes mains et les posa sur ses cheveux. Je compris et je tirais doucement sur sa perruque.



Je fus surprise de la demande qui était faite non pas comme un ordre, mais comme une sorte d’imploration pour assouvir un désir ou un fantasme trop intense. Elle se mit sur le dos les jambes complètement remontées, offrant ainsi toute la surface de sa vulve. Je m’approchai d’elle ; les bras tendus. Je prenais exactement la position d’un homme qui s’apprête à pénétrer une femme. La différence étant heureusement la taille du membre. Les quelques petits centimètres de mon clito vinrent se coller aux lèvres ouvertes qui laissaient le vagin béant et je sentis nettement les lèvres se refermer et entourer mon gros bouton. Je pénétrai Paula, pas très profondément bien sûr, mais suffisamment pour que l’une et l’autre en aient la sensation. Je faisais des frottements lents plutôt que des va-et-vient afin de ne pas risquer d’être chassée de se doux fourreau. La pénétration ne résista évidemment pas à nos orgasmes. Nous nous sommes écroulées sans nous faire de baisers, mais nos corps quasiment incrustés l’un dans l’autre tellement nous nous serrions fort. Paula me susurra :



Impression pas complètement infondée, car, comme souvent, j’avais lâché quelques gouttes de pipi au moment du déferlement de plaisir.


Nous avons pris une douche rapide pour rejoindre les autres. Paula me demanda de penser à deux choses. La première je devais réfléchir à la photo que je voulais pour enrichir son mur, la seconde elle estimait que je devrais participer à la séance de body art.


J’avais l’après-midi pour examiner chacune de ces propositions et je voulais en parler à Élodie. En sortant des bras de Paula, je pris conscience qu’Élodie me manquait vraiment et cette évidence me troubla énormément.