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n° 21971Fiche technique13970 caractères13970
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Temps de lecture estimé : 10 mn
05/09/23
Résumé:  Deux amantes vont découvrir les pouvoirs magiques de la pluie
Critères:  #délire #fantastique ff fff piscine fsoumise fdomine ffontaine cunnilingu
Auteur : SulfurousGuy            Envoi mini-message
La fontaine

C’était une soirée pluvieuse, le genre qui encourage à rester à l’intérieur. Rose, assise près de la fenêtre, regardait avec mélancolie la pluie tomber.



Le regard de connivence qu’elle posa sur Ambre, son amante, fit grimper l’excitation chez cette dernière. La seconde adorait quand la première faisait des allusions érotiques. C’était le signal qu’elle attendait depuis quelques minutes. Elle s’approcha par-derrière de la belle rêveuse et la prit par la taille, posant sa tête sur son épaule. Rose tourna son visage pour l’embrasser. Leurs lèvres se cherchèrent fiévreusement durant un long moment, comme si elles ne s’étaient pas touchées depuis plusieurs jours.


La cuisse de Rose chercha celle de son amie, et tout le corps d’Ambre tressaillit en réponse. Leurs collants s’effleurèrent puis se pressèrent l’un contre l’autre. Accrochées l’une à l’autre, elles s’approchèrent du canapé. Ambre s’y allongea en tirant vers elle la belle poétesse. Rose et Ambre se pelotonnèrent l’une contre l’autre sur le divan, après avoir tiré celui-ci près du feu. Et comme il arrive souvent dans ce genre de marque d’affection, cela glissa vers une étreinte brûlante.


Rose et Ambre formaient un couple solide depuis plusieurs années. On pouvait dire une chose importante à propos de ces deux femmes : la force de leur union résidait dans une grande complémentarité. En effet, Ambre connaissait le véritable péché mignon de Rose, à savoir : effectuer des cunnilingus. Cela arrangeait bien ses affaires, car son sexe était une véritable fontaine, et il fallait bien quelqu’un pour absorber tout cela ! Cela ne dérangeait pas du tout Ambre d’éponger sa petite chatte avec sa langue. Elle aimait vraiment rendre service !


Alors quand Ambre faisait les yeux doux à Rose, comme ce soir-là, cette dernière savait ce qui lui restait à faire. Elle ne se fit pas prier, car elle n’attendait que cela toute la journée. La braguette d’Ambre ne résista pas longtemps, et la langue de Rose ne resta pas éternellement enfermée dans sa bouche. Des gémissements ne tardèrent pas à se faire entendre dans le petit salon. Comme il s’agissait d’une habitude que les deux maîtresses entretenaient quotidiennement, Rose savait observer les phases critiques, celles où le torrent allait être particulièrement important. Ambre, elle-même, qui se sentait partir en jouissant comme une folle, sentit l’approche du raz de marée.


Elles l’attendaient et le redoutaient en même temps, car leur salon en avait déjà fait les frais. Alors Ambre se retint à grande peine, et se leva tant bien que mal en trottant jusqu’à la baignoire. Son chemisier, le seul vêtement qui lui restait encore, tomba au sol en un petit tas. Sa démarche lui valut, sur les fesses, une petite tape affectueuse d’une Rose, qui, à l’affût derrière elle, restait attentive à la moindre goutte qui tomberait.


Afin de ne pas mouiller sa jolie robe, Rose se glissa, nue, elle aussi, dans la baignoire. Ambre lui accorda une dernière étreinte avant le grand bain. Puis elle la regarda dans les yeux, tout aussi excitée qu’elle :



Alors, sans prévenir, Rose plongea sur son minou en lui tenant les fesses. Ambre, quant à elle, laissa sa tête tomber en arrière, et lui agrippa les cheveux. Les deux femmes avaient testé cette position mainte et mainte fois. Rose connaissait parfaitement sa mission : la lécher avec le bout de la langue jusqu’à ce qu’elle mouille abondamment. Mais ce jour-là, elle sentit rapidement de grosses gouttes sous sa langue, celle-ci à peine posée sur l’entrée de la grotte intime.


Son appendice buccal frétillait d’impatience : la récolte méritait d’être généreuse ! À mesure qu’elle lui titillait la chatte, Ambre se mit à s’agiter. Ses serres sur la tête de Rose se refermèrent un peu plus. La suceuse se sentit comme au volant d’une voiture qui roulerait sur des nids de poule. Cela lui plaisait. La force du plaisir la secouait tellement qu’elle était entièrement parcourue de spasmes. Rose savait que le déluge était imminent, alors elle raffermit sa prise et goba complètement l’ouverture.


Pendant ce temps, à travers la fenêtre, le ciel se couvrait de lourds nuages noirs, se contorsionnant dangereusement. La pluie s’accrut, en tambourinant contre le carreau. Au moment exact où Ambre cria, l’orage éclata. La femme-fontaine se laissa aller et un bruit de grotte humide se fit entendre. Quelques gouttes sortirent bientôt de la fente, suivies de gros bouillons, puis de véritables jets. Rose écarquilla les yeux de surprise. Un Léviathan des profondeurs s’était réveillé et explosait à la surface de l’eau. Une gerbe colossale arrosa l’intérieur de la bouche de Rose. La jeune femme, bien que vaillante, ne put y faire face totalement, et des jets lui échappèrent et se mirent à siffler tout autour d’elle. Leur force était si grande qu’ils commencèrent à remplir la baignoire. Mais Rose s’accrochait, avalant à moitié le jet, s’étouffant presque l’autre moitié du temps.


Si Ambre avait une incroyable capacité pour mouiller, Rose en avait une similaire pour sucer. Mais il existe des montagnes devant lesquelles le plus grand grimpeur est impuissant, et des vagues qui submergent même le plus grand navire. Ce soir-là, il se passa quelque chose d’anormal. Rose se mit elle aussi à s’agiter. Telle la pécore de la Fontaine, elle se mit à changer de forme. Elle était tellement imbibée de liquide qu’elle en adopta la substance. Cependant, elle était tellement absorbée par sa tâche qu’elle ne prit pas garde à ses mains qui devenait bleues, et à ses jambes qui se liquéfiaient dans la mouille. Dans un moment de flottement, Ambre ouvrit les yeux. Elle découvrit alors sa bien-aimée sous une forme transparente et mouvante qui troubla quelque peu son excitation intérieure. Car la bouche de Rose était toujours fixée sur sa chatte et elle continuait de boire à la source.



La belle était hermétique autant à ses appels qu’à ses gestes, qui giclaient en elle, comme une pierre traverse la surface d’un étang. Ambre perçut sa voix lointaine en écho entre deux gorgées gourmandes :



Elle poursuivit, ivre :



Rose se redressa et Ambre eut en face d’elle un être des eaux, dont la surface était parcourue de vagues. Ses yeux avaient acquis une profondeur troublante, et ses mains, une finesse digne du plus élancé des poissons. Ambre se figea : sa propre mouille avait changé l’état de son amie. Cette dernière continuait dans son ivresse :



Ambre devait avouer qu’elle avait un peu peur.



L’eau se répandait partout et déborda de la baignoire. Mais l’être de l’eau dans lequel s’était incarnée Rose plongea dans sa fente. Ambre dut alors retenir sa respiration sous la pression. Des vagues couraient sous sa peau. Elle sentait bouger ses organes. Ils frétillaient. Plusieurs litres de liquide vivant se promenaient dans son corps. Elle vécut cela à la fois comme une violation et comme quelque chose d’excitant. Comme si son amante vivait et se déplaçait en elle. Rose se mit à parler dans sa tête :


Oh, ma chérie, nous n’avons jamais été aussi proches l’une de l’autre, n’est-ce pas merveilleux ?



Elle prit alors conscience qu’elle connaissait parfaitement la réponse et qu’elle parlait toute seule.


Un peu partout, en fait !


Visiblement, elle exultait.


Dis donc ! Tu es aussi jolie à l’intérieur qu’à l’extérieur, ma chérie. Mais tu m’as l’air un peu tendue. Attends, je sais ce que je vais faire.


Ambre sentit alors les parois de son vagin vibrer.



Elle ne put s’empêcher de pousser des cris, et lâchant le contrôle, elle glissa sous la puissance du plaisir au fond de la baignoire. Il lui semblait que sa tortionnaire savait parfaitement où agir et quoi faire pour lui faire atteindre le nirvana.



Chaque centimètre carré de sa peau lui faisait vivre un orgasme. Rose lui susurrait depuis l’intérieur de son l’oreille :


Je ressens le plaisir en même temps que toi, donc je sais où viser. Tiens, là, par exemple.


Ambre se mit à hurler, elle fermait les doigts et les ouvrait dans le vide, elle se tortillait de bonheur, sous les spasmes démoniaques. Quiconque serait entré à cet instant précis aurait pensé qu’elle était possédée. Ce qui était tout à fait vrai, en quelque sorte. Un petit démon féminin qui avait un accès sans limite à tous ses points faibles.



Tu veux toujours arrêter ?


Entre deux spasmes, Ambre avait du mal à garder les idées claires.



Mais elle sentait que l’autre n’était pas prête à sortir. Rose avait toujours eu une légère tendance à la manipulation. Certains diraient qu’elle n’en faisait qu’à sa tête, mais certaines de ses propositions avaient beaucoup de valeur aux yeux d’Ambre.

La jeune femme allongée dans la baignoire vit alors sa main s’approcher de son sexe pour y glisser deux doigts. L’angle d’approche était inédit. Ce n’était sûrement pas son idée. Rose contrôlait ses doigts comme si elle rentrait en elle avec un pénis.

De sa main libre, Ambre s’agrippa aux rebords de la baignoire, écartant toujours plus les jambes.


Tu vois, je te connais aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, ma chérie.


Ambre eut alors l’impression qu’elle lui léchait la joue, mais de l’intérieur.


La voix aquatique résonna encore une fois dans son esprit :


J’aimerais réaliser deux ou trois idées. Tu es prête à me faire confiance ?



Tu voulais que je pimente notre relation, non ? C’est le moment rêvé !


Ambre se stoppa soudainement, comme si elle la voyait devant elle :



Je vais nous enfiler une robe sexy. On va sortir ! La pluie s’est arrêtée.


Tandis qu’Ambre sentait qu’elle sortait toute seule de la baignoire.



Fais-moi confiance !


Ce qu’elle venait de vivre était plutôt prometteur, à vrai dire. Ambre acquiesça, et à travers les flaques d’eau, elle se faufila jusqu’au dressing et enfila une robe plutôt très serrée. Mais elle doutait que toutes ses actions soient le fruit de sa propre volonté. Au contact du tissu sur sa peau, elle sentit Rose frémir et gémir de bonheur à travers son corps tout entier. L’écho de ses pensées résonnait dans sa tête.


C’est plutôt agréable…


Le téléphone sonna. L’une des amies d’Ambre et Rose les invitait à une soirée où de nombreuses autres femmes seraient présentes. Ambre trouva cela étonnant, une fête ainsi, organisée au dernier moment. D’ailleurs, leur amie avait une drôle de voix, comme si quelqu’un d’autre parlait à sa place.



Tu verras bien !


Ambre était aussi excitée qu’inquiète. Sous l’impulsion de Rose, elles se mirent en route. La pluie s’était remise à tomber, mais à fines gouttes. À son contact, Ambre sentit Rose soupirer au fond d’elle :


Maintenant, je peux sentir les gouttes, c’est comme si j’en faisais partie.


Rose parla à Ambre des sensations, comme si des courants d’eau glissaient en elle. Un cycle qui partait des montagnes de sa tête pour arriver dans ses jambes et qui s’évaporait pour remonter le long de son dos. Elle sentait chaque goutte qui pleuvait dans le monde et s’y glissait comme si elle était chez elle. Lorsqu’Ambre le ressentit aussi, elle s’arrêta et ferma les yeux, surprise par le plaisir qu’elle ressentait. Ça vibrait et ça résonnait partout dans son corps comme des cercles concentriques à la surface de l’eau. Sa présence semblait même se répandre autour d’elle comme si elle était infinie.


Alors ? C’est toujours dangereux ?


Ambre gardait le silence tandis qu’ils arrivaient à la villa. Les talons hauts d’Ambre, habités par Rose, résonnaient sur le sol dallé qui entourait la piscine. Tout était encore humide de la récente petite averse. Leurs amies étaient là. Visiblement, elles n’avaient pas froid. Rose prit le contrôle, et posa les mains d’Ambre sur ses hanches en lançant à l’assemblée de filles en bikini :



Une jolie brune, en bikini bleu, lui répondit :



Élise était l’une des plus proches amies du couple. La brune poussa sur ses avant-bras pour sortir du bassin et, suivie d’autres filles au regard gourmand, elle se planta devant Ambre. Elle saisit le pan de son manteau, et lança une exclamation quand elle vit la robe dessous puis jeta à bas l’imper.



Les filles autour d’Ambre lui saisirent les pans de sa robe pour la lui enlever. Ambre leva les bras et la robe mise il y a une heure à peine était déjà enlevée. Puis elle prit la main d’Élise et descendit avec elle les marches de la piscine, illuminée par les lumières qui bordaient les marches. Les autres filles suivaient derrière. Bien qu’elle appréciait cela, la procession de filles, le visage baigné de plaisir, avait quelque chose d’étrange. Leurs regards à toutes étaient fixés sur elle comme si elle était la reine d’une cérémonie.


Elles sont à toi, ma chérie, enfin, je veux dire, à nous.


Ambre prit délicatement Élise par le cou et l’embrassa. Ses lèvres étaient rebondies. Élise colla son corps contre le sien.



Ça fait un petit moment déjà… Et de toutes ! Grâce à la pluie, c’est moi qui ai déclenché la fête dans l’esprit des filles. Et je peux te dire qu’elles sont déjà loin dans leur esprit.


Au même moment, Ambre sentit des mains lui caresser les fesses et des souffles de désir dans le cou.