Tripotages
Cette collection est née d’une gageure : étaler au grand jour les confidences échangées entre deux complices, sans s’encombrer de retenue ou de pudeur. Une exhibition virtuelle en quelque sorte, qui satisferait les penchants de chacune, au gré de leurs envies.
L’année universitaire s’était achevée avec succès pour la « Filleule », malgré ses inquiétudes latentes. Elle avait également – enfin – republié son premier texte et si l’auteure en herbe n’était pas aussi blonde que le blé, son récit avait reçu l’accueil prédit par la « Marraine ». Des auteurs confirmés avaient émis des commentaires chaleureux et encourageants, voire laudatifs, et des anonymes s’étaient parfois enthousiasmés. De quoi, comme prévu, mettre à distance l’avis pédant et méprisant d’inévitables sabreurs, à probables tendances masos, et promouvoir au bout du compte un essai qui ne demandait qu’à être renouvelé et confirmé.
Ces échanges de caractère académique et littéraire s’étaient évidemment truffés de libertinages coquins, sinon carrément libidineux, sans vergogne aucune. L’aînée n’était pas la dernière à flirter avec l’obscène, mais la cadette lui donnait hautement la réplique. Il n’y a pas de mal à se faire du bien, fut-ce de part et d’autre d’un téléphone ou d’une messagerie. Quand on est cérébral, rien ne vous freine, surtout si le medium utilisé vous assure une parfaite discrétion. Le mois de juillet fut cependant une période d’occupations bassement matérielles pour l’une comme pour l’autre et il était déjà à son mitan lorsque les préoccupations universitaires refirent surface.
- — Ça avance, ton admission en Master, ma Puce ? questionna un soir la Marraine.
- — Mon inscription avance… très lentement, ma Chérie, se désola la Filleule.
- — Les joies de l’administration !
- — Sans compter que je dois aussi terminer mon dossier pour la location au CROUS !
- — De longues soirées fastidieuses en perspective, alors ?
- — Ne m’en parle pas !
- — Bon courage ma Puce.
- — Merci Marraine.
Quelques jours plus tard, nouvelle émergence du stress.
- — As-tu bouclé ton inscription, ma Puce ?
- — J’ai environ trois jours pour la terminer cette …(censuré) inscription. Mais ça ne fonctionne pas du tout… je suis restée réveillée jusqu’à maintenant pour essayer de résoudre le problème. J’essaierai d’appeler la fac.
- — Et pour le CROUS ?
- — Pour le logement, j’ai jusqu’au début de la semaine prochaine. Il faut encore que je rajoute un garant, en espérant que l’admission suffise sans certificat de scolarité.
- — Je l’espère aussi, mais l’important est que tu puisses t’inscrire, ma Puce. Tiens-moi au courant.
- — Oui Marraine. Merci !
Le lendemain, la situation n’avait guère évolué.
- — J’ai téléphoné à la fac, Marraine. L’inscription est toujours en cours. Apparemment, je suis quand même dans les temps, même si je dépasse la fermeture (qui est demain soir) et que je m’inscris en août. J’espère que c’est vrai.
- — Envoie un mail à ta Fac, ma Puce, pour avoir confirmation que tu es toujours dans les temps pour l’inscription. Tu reprends ce qui t’a été dit au téléphone, ça pourra servir au cas où…
- — Mais je ne peux pas vraiment faire plus, je crois ?
- — Non, je le crains. Et pour la Cité U ?
- — Pour le logement, il me manque le certificat de scolarité pour ne pas avoir besoin de « garant physique ». Voilà, tu es informée de l’avancement de la situation maintenant !
- — Croise les doigts ! Je les embrasse pour te porter chance, ma Puce.
- — Je les mettrai dans ma craquette pour toi, si ça marche ! Je stresse un peu quand même…
Tout se dénoua heureusement à la grande satisfaction de la Filleule autant que de la Marraine, qui pouvaient envisager dès lors d’autres sujets de conversation. Et donc, le soir suivant :
- — Ma Chérie, pour la fac, j’ai fini par avoir quelqu’un par mail ! C’est une information rare chez eux, les mails, j’ai l’impression. Ils se renvoient tous la balle. J’aurais tout essayé !
- — Et qu’elle est la réponse, ma Puce ?
- — Pour l’instant tout est en attente, mais la fac est au courant que c’était impossible de m’inscrire en ligne. Ils m’ont dit que je pourrai m’inscrire en août, j’aurai rendez-vous à la réouverture. C’est déjà ça ! Et pour le logement, c’est envoyé. Le papier d’admission a suffit !
- — C’est bien que tu aies eu ces réponses… Je suis rassurée.
- — Tu es gentille, Marraine. C’était bon d’avoir ton soutien.
- — Pour ma Filleule, c’était normal, non ? Tout est bien qui finit bien, sauf la canicule ! Il fait aussi chaud, chez toi ? Là, je rejoue L’origine du monde devant le ventilo.
- — Ha, ha, ha ! Tu t’aères la craquette, ma Chérie ?
- — Oui ! Je crois que j’ai trouvé la raison de la pose du modèle. Ce devait être la canicule quand le tableau a été peint !
- — Ben, elle doit faire aussi un beau tableau, la craquette de ma Marraine ! Elle ressemble à quoi exactement ta mounine ? Tu ne me l’as pas encore décrite.
- — Je te rappelle que tu me dois toujours ta description complète, impartiale et intime, ma Puce !
- — Oui, c’est vrai. Avec tous ces soucis, j’avais oublié. Mais je suis couchée sur le lit, là.
- — Prends un miroir. Tu reproduiras un tableau, toi aussi !
- — J’obéis, Marraine… Alors poils écartés, ma craquette est plutôt foncée, enfin rose foncé. Le clitoris est tout petit. Mais c’est peut-être à cause des grosses lèvres qui l’entourent. Il ne sort pas vraiment du capuchon d’ailleurs. Les petites lèvres sont… petites ! Dans la continuité du petit clitoris !
Mais les grandes lèvres sont, comme je te l’avais dit je crois, épaisses. Je n’ai pas une énorme craquette, pourtant. Elle n’est pas très longue. Mais elle est bombée et plutôt dans la largeur vers le haut.
Ah, tiens, ça sert cette description de craquette : j’ai comme un poil qui ne veut pas sortir et qui me fait un peu mal. Il faudrait que j’enlève tous les poils pour y voir plus clair ! Donc, ça serait l’occasion de mieux observer et te décrire.
- — Ta craquette serait mieux mise en valeur si tu rasais tous les poils, en effet. Une chatoune bien dodue se remarque bien (sous un collant de danse, par exemple…), et attire le regard des gentilles dames…
- — Oui, ça serait mieux avec moins de poils. Mais sans aucun poil, on dirait un peu un poulet je trouve ! Mais on est quand même plus à l’aise sans les poils, c’est vrai. Et toi, alors ? Ta mounine ??
- — Voyez-vous ça, cette petite vicieuse qui veut voir la mounine de sa marraine ! Ça t’excite tant que ça que je te décrive ma chatte ? Ne réponds pas, va !
- — Ben non, puisque je te le demande depuis des mois !
- — Eh bien, d’accord ! Je vais te l’exposer, ma chatte, pour fêter le succès de tes démarches. Mais tu vas me promettre de me dire comment tu te masturbes. Je veux savoir ce que tu fais en lisant mes récits.
- — Pas que les tiens, ma Chérie. Mais oui, je te promets. Ha, ha, ha ! Ce sera mon devoir de vacances.
- — Bon, c’est noté. Je vais te donner une vue d’ensemble : j’ai des cuisses pas très grosses mais charnues avec quelques vergetures. Ma taille n’est pas fortement marquée et j’ai un peu de cellulite. Mon nombril est apparent et mon ventre un peu rond. Mon pubis mérite bien le nom de Mont de Vénus. Ma touffe dissimule sa proéminence sous des poils clairs et bouclés – il faut que je la taille, d’ailleurs.
Je me suis fait épiler les lèvres, tu as de la chance, elles sont bien visibles. Ma fente est plutôt courte, mon périnée est large du coup. Il porte une cicatrice d’épisiotomie. On la voit à peine, maintenant.
Mes grandes lèvres sont épaisses, elles font deux replis très nets qui s’affinent en haut et en bas. Mon capuchon couvre bien le clitoris. Tu sais déjà qu’il n’est pas plus gros qu’un petit haricot. Il faut retrousser la capuche pour le voir. Au début bien sûr, parce qu’il pousse jusqu’à la taille d’une fève si je suis très excitée.
Mes nymphes débordent de la fente. Elles sont très festonnées, comme froissées, et leur ourlet dépasse sur mes lèvres. Si on les étire, elles prennent la forme d’ailes de papillon autour de l’entrée du vagin.
Pour la couleur, tout ce qui est peau est rose pâle, peut-être un peu plus foncé sur le bord des petites lèvres. Mes muqueuses internes sont d’un rose plus accentué, presque rouge, sauf l’orifice de l’urètre qui tend vers l’ivoire.
Est-ce que tu peux te faire une idée plus précise, à présent, ma petite cochonne curieuse ?
- — Je suis ravie, ma Chérie. En plus, nos craquettes se ressemblent quand même assez, ça me fait plaisir.
La conversation se termina sur ces réconfortantes paroles, source de satisfactions sexuelles des deux côtés de la ligne. Mais moins d’une semaine après, la Filleule se trouva aux prises avec de nouveaux ennuis, loin des questions universitaires pour ceux-ci. Elle s’en ouvrit, ainsi que des solutions qu’elle avait mises en œuvre, à sa Marraine. Le ton triste de sa voix autant que les tourments qu’il révélait émurent cette dernière qui se promit de trouver un moyen de rendre la joie à sa protégée.
- — Je pense que tu as fait ce que tu as pu et que tu as fait l’essentiel, ma Puce. Les choses devraient s’arranger, maintenant.
- — Tu le penses vraiment, dis ?
- — Mais oui, j’en suis sûre !
- — Je me sens tellement abattue et découragée, tu sais, Marraine.
- — Bientôt, tu n’y penseras même plus ! Qu’est-ce que je pourrais faire pour t’y aider ? Quelle coquinerie te changerait les idées ?
- — Tu me dirais comment sont… tes… fesses ?
- — Mais ma Puce, si ça peut te redonner sourire et espoir, je veux bien te montrer mon cul !
- — Oh oui, décris-le-moi, s’il-te-plait !
- — J’ai des fesses pleines dont je me flatte qu’elles soient encore fermes. Je n’ai pas de trace de maillot. La raie est profonde, plus rose que le reste de la peau, ce rose virant au mat autour de l’anus. Il faut que j’écarte mes fesses pour qu’il soit bien visible.
Mon trou du cul ressort comme un petit cratère. Oui, les bords sont un peu relevés et marqués de petits plis. J’accepte deux doigts, trois à la rigueur, mais au-delà ou si le plug est trop gros, je souffre.
Voilà, ma Puce, tu connais le plus intime de moi. Tu es contente de pouvoir visualiser mon cul ? Moi je suis heureuse de te l’avoir décrit !
- — Merci de m’avoir présenté tes fesses, ma Chérie. Puisque ton trou est petit, laisse-moi te dire que mes doigts sont petits aussi ! Je ne te ferais certainement pas mal. Sauf si je décidais de punir tes fesses directement, pas ton trou. Ha, ha, ha !
- — Tu aimerais me fesser, hein ? Enfin, c’est gentil de penser à prendre soin de mon petit trou. Ça me rassure…
- — Tu sais, j’ai d’abord envie d’y plonger mon nez, entre tes fesses. Tu aimerais que j’y mette mon nez ? J’aimerais bien sentir ton trou bombé sur le bout de mon nez ! Un peu comme une petite chatte. J’aimerais bien frotter mon nez partout sur toi…
- — Y mettre ton nez, y mettre ta langue, jouer à la petite chatte… Si tu t’amusais comme tu veux avec mes fesses, je les écarterais à deux mains pour toi… Ce n’est pas une preuve d’amour, ça ?
- — Oui !! Tu les écarterais lorsque j’y placerais mon visage. Mais j’aimerais que tu les relâches lorsque j’y serais : si elles sont assez épaisses, peut-être que tu arriverais à m’écraser un peu ! Ça serait drôle ça, non ?
- — Mais, dis donc, je ne n’ai pas de si grosses fesses qu’elles puissent envelopper ta frimousse ! Il y a un peu de cellulite, bon, pas de quoi t’étouffer, quand même !
- — Oui, tu ne pourrais pas écraser mon visage, mais j’espérais au moins mon nez… mais je crois qu’il n’est vraiment pas assez long pour ça ! Alors, je me contenterais de lécher et de sucer.
- — Imagine que tu me lèches et suce tant que tu veux, ma petite chérie, mais n’oublie pas que tu dois me dire comment tu te masturbes. Tu te souviens ? Je t’ai décrit ma mounine à condition que tu me décrives tes branlettes. Eh bien, j’attends ! Tu as beaucoup de travail de vacances à faire, ma timide Filleule…
- — Je vais commencer par te décrire mes branlettes. C’est noté, comme tu dis ! Bisous, ma Chérie.
- — Bisous, ma Puce. Fais de jolis rêves. Moi, j’en ferai, c’est sûr.
- — Ha, ha, ha !
____
Le mois de juillet s’étant achevé dans la joie partagée, le mois d’août débuta dans l’allégresse. Des soirées se prolongèrent tard dans la nuit, des fantasmes égrillards s’avouèrent, des projets de visites se communiquèrent et des anecdotes croustillantes s’échangèrent. La chaleur partout accablante protégeait les culottes en les rendant superflues, mais les draps ici et la chaise ou le fauteuil là, firent les frais des conversations éhontées.
Quand la mi-août s’annonça, un appel téléphonique de la Marraine relança les spéculations.
- — Bonsoir ma Puce. Tu vas être contente : Andréa va passer plusieurs jours chez moi.
- — Bonsoir ma Chérie, j’avais oublié qu’Andréa venait. Ce week-end c’est ça ?
- — Elle sera peut-être là demain soir. Nous allons faire des sorties : hammam, plage, et culturelles, un peu. Oriane passera sans doute. Mais je ne te dirai rien si tu ne fais pas tes devoirs…
- — Ne m’en veux pas, je ne les ai toujours pas faits. Et je dois partir – il faudrait que je fasse mon sac, d’ailleurs. Je ne vais pas bien loin, juste chez une amie avec des copains, mais j’ai quand même hâte !
- — Profite bien de ton séjour, ma Puce. On verra à ton retour. Bises.
- — Merci Marraine. Bises.
Bien évidemment, la Filleule ne manqua pas de se signaler dès son retour. Sans se soucier des conséquences éventuelles de sa précipitation.
- — Je suis enfin rentrée, ma Chérie ! J’espère qu’Andréa est toujours là, pour la nuit au moins ?
- — As-tu passé un bon week-end, ma Puce ? Andréa est là pour plusieurs jours, et pour plusieurs nuits aussi…
- — Ouf ! J’ai cru qu’elle ne restait que le week-end et que je l’avais manquée ! Tu sais, je m’imagine me coucher entre vos deux poitrines.
- — Mais oui, petite filleule chérie, viens entre Andréa et ta marraine. C’est parce qu’elles dorment toutes nues que tu veux les embrasser ? Tu dois faire pareil, alors. C’est la règle ! Mais d’abord, dis-moi, as-tu fait ces fameux devoirs ?
- — Ah, il serait temps que je t’explique mes branlettes, je crois !
- — Eh oui, ma Puce.
- — Bon… Alors, en général, il n’y pas vraiment de raison pour que j’ai envie de glisser la main dans ma culotte. Ça vient juste assez naturellement. J’imagine que c’est sûrement pareil pour toi. Parfois, je préfère tout retirer. Parfois je reste cachée dans ma culotte ! Comme si quelqu’un allait me surprendre la main dans le sac…
Je reste principalement sur mon clitoris. J’ai les doigts trop courts je crois. Pourtant j’aimerais bien mettre mes doigts dans ma craquette. Mais j’atteins difficilement les zones que je recherche. Il faudrait que je trouve quelque chose à y mettre un jour. Du coup, je reste sur le clitoris la plupart du temps. J’aime bien quand même aller chercher du jus plus bas. Et remonter avec le long des lèvres. Ça me fait frémir, en plus.
Sur le bouton, donc, j’avais l’habitude d’y aller de bas en haut. Mais maintenant, j’apprécie aussi de frotter de gauche à droite ou de tourner dessus. Avant, encore une fois, j’avais le clitoris beaucoup trop sensible. Je faisais mon possible pour rester sur le capuchon. Maintenant je le maltraite un peu plus. Je crois que ces nouveaux mouvements me permettent de le faire un peu sortir.
Pendant ces branlettes, je respire fort, et je m’agite. Mais le pire est lorsque je jouis enfin. Je n’y vois plus rien et je tremble de façon incontrôlable ! Impossible de rester en place. Maintenant, je me contrôle un peu plus quand même. Mais bon…
Une fois que c’est terminé, j’aime bien rester cul nu avec la mouille toujours sur les grandes lèvres. C’est rafraîchissant, il faut le dire ! Mon ventre est tout détendu. Mis à part que j’ai généralement envie de faire pipi à ce moment-là. Même un tout petit peu. Si l’envie est plus grande, ça me donne envie de recommencer. Ce n’est pas rare que je me branle plusieurs fois d’affilés, une fois que j’ai commencé.
Tu ne voudrais pas connaître mon record de branlette dans la même journée, il est honteux !
Mais bon, j’étais bien jeune quand c’est arrivé ! C’est peut-être pour ça.
- — Très jolie description, bien détaillée, ma coquine chérie. Tu auras un vingt ! Andréa aussi a été ravie de l’entendre. Elle aura la place de choix dans les confidences de Marie-Chantal…
- — Je crois que tu sais tout ma Chérie. Mais maintenant, je suis excitée ! Voilà pourquoi je repoussais cette description, je l’avoue. Parce que je savais que j’allais vouloir me soulager la craquette ensuite. Comme une cochonne de filleule !
- — J’aime bien ta conclusion. Moi aussi, quand je m’exhibe dans l’écriture, c’est comme dans le réel : ça m’excite. J’espère que tu as bien malmené ton clitoris en nous parlant, et que tu vas beaucoup trembler après, ma Puce. Mais avant, il faut tout dire à ta Marraine.
Qu’est-ce que c’est que ce prétexte de « doigts trop courts » ? Même des petits doigts peuvent aller titiller le clito interne à l’orée du vagin. Dis-moi, ne serait-ce pas un reste de pudeur qui t’en empêche ? D’ailleurs, la première idée qui vient pour « y mettre quelque chose », c’est le manche rond d’une brosse à cheveux. C’est ce que j’ai fait. Ne me dis pas que tu n’y as pas pensé.
- — C’est vrai que j’ai pensé à utiliser une brosse ! Mais je ne l’ai jamais mis en pratique. Je devrais peut-être essayer. Bonne idée.
- — Et ce record de branlette, c’est combien de fois ? Tu étais donc si jeune ? Libère ta conscience, petite pécheresse, si tu veux recevoir l’eau bénite de mon absolution…
- — Ha, ha ! Bon, puisque je dois tout vous dire… Ça m’est arrivé dans la même journée de me branler quatorze fois. C’était avant la Fac. L’information a fait rire quelques « copains ». Je trouve ça fou, après tout ce temps. Pas toi ?
- — Mais non. C’est un beau score, petite branleuse. Andréa te félicite !
- — Ah ben, si Andréa et toi me donnez votre bénédiction, je vais continuer !
- — Mais oui, ma Puce. Dors bien, maintenant. Demain, je vais chercher Oriane et sa coloc copine. On va être quatre tout le week-end ! Je te dirai tout.
- — Oh oui ! Bonne nuit, Marraine et Andréa chéries.
Un contretemps familial, dont il eut été toutefois mal venu de se plaindre, perturba assez vite les appétissantes conjectures que caressait la Filleule. Elle en informa sa Chérie, tiraillée entre le regret de remettre à plus tard leurs intéressantes conversations et le secret espoir que celle-ci lui apportât quelque consolation.
- — Coucou ma Chérie ! Ma sœur doit venir avec ses copines. Elles vont rester quelques jours. Alors ça va être un peu la fête. Du coup, je n’aurai pas beaucoup de temps pour t’appeler.
- — Ah, je comprends, mais ne t’excuses pas, les affaires de famille, ça impose le respect !
- — Quand même, c’est dommage. Tu me diras ce que tu as fait avec Andréa pendant ce temps ?
- — Mais oui, ma Puce. Je te ferai un rapport circonstancié sur nos folies ! D’ailleurs, on était en train d’en faire.
- — Ah oui ?? Raconte ! Dis-moi ce que vous allez faire de vos craquettes cette nuit, avant que je m’endorme. À quoi ressemble la mounine d’Andréa ce soir ? Peut-être un peu plus rouge à cause de l’excitation et du frottement ?
- — Petite curieuse ! Je vais te décrire sa grosse mounine, puisque tu y tiens !
- — Oh oui ! S’il te plaît, Marraine !
- — Imagine que tu es allongée sur Andréa, ma Puce. Tête bêche pour qu’elle voit bien ta craquette pendant que je te montre la sienne.
Là, j’écarte ses grandes lèvres roses. Elles sont bien gonflées ! On voit son bouton qui dépasse de la capuche. Il est tout dur et rouge, tu as raison. Quand on le touche, les petites lèvres frissonnent et l’intérieur devient plus brillant. Oh, la, la ! Sa mouille, qu’est-ce qu’elle sent !
Et là j’écarte bien, pour exhiber l’entrée du vagin. Il est large, tu pourrais y glisser ta main… Et je ne te parle pas de son trou à pipi. Si je le gratte avec l’ongle, il y a de petites gouttes qui sortent… Tu aimerais goûter, non ?
Tu peux te masturber si tu as envie. Je vais te montrer son petit trou… Ah, zut !
- — Qu’est-ce qu’il y a ma Chérie ??
- — J’entends les filles qui rentrent… Tu m’excuses un instant ? Je te rappelle.
- — Bien sûr ! À tout de suite.
Passons sur les deux ou trois demi-douzaines de minutes nécessitées par les papotages et autres souhaits de bonne nuit entre le duo des plus jeunes et le duo des moins jeunes.
- — Allo ! Ma Puce ? Je suis contente de te retrouver ! Ça n’a pas été trop long ?
- — Non, mais j’ai déjà un peu sommeil, et il n’est même pas encore minuit !
- — Tu dormiras plus tard demain matin…
- — Oh, c’est vrai que c’est presque le week-end ! Ça veut dire qu’Andréa reste une semaine en tout ?
- — Elle est libre jusqu’après le Quinze Août et moi aussi. Les filles sont là pour quelques jours. Elles t’embrassent, au fait. Peut-être leur laisserons-nous la maison pour une petite escapade en amoureuses.
- — Ah oui, tu me l’avais dit pour Andréa, il me semble ! Embrassez-les pour moi. Elles sont là ?
- — Elles sont dans la chambre d’Oriane en ce moment, j’entends des rires et des petits cris…
Andréa est dans ma chambre qui est juste à côté, elle doit entendre aussi. Je suis sûre de la trouver genoux en l’air sur le lit, en train de se doigter le cul et le con.
- — Alors comme ça les filles s’amusent dans la chambre ! Quelle chance ! Bientôt elles n’auront plus besoin d’occuper deux chambres dans la coloc.
J’imagine bien Andréa les quatre fers en l’air… Je pourrais l’aider avec mes doigts, ha, ha, ha !
- — Oh, en parlant de doigt, il faut que je te dise.
- — Tu veux me raconter ton dernier doigtage par Andréa, Marraine ?
- — Presque ! Enfin, c’est en rapport, oui. Hier soir, j’ai eu envie de pipi après le doigtage par Andréa, justement.
Les toilettes étaient occupées (ça arrive ! ) et par discrétion je n’ai pas demandé par qui. De toute façon, pas grave : il y a le bac de douche. Et là, qui arrive dans la salle de bain ? Sandrine ! J’ai pissé devant la copine de Oriane, ma Puce… Elle m’a bien regardée faire, elle avait l’air ravi.
- — Mais qu’est-ce que Sandrine était venue faire dans la salle de bain ? Elle voulait aussi faire pipi peut être !
- — Eh bien, c’était Sandrine qui était dans les toilettes. Elle était venue se laver les mains et faire un brin de toilette. Elle est bien proprette cette gamine… Et tu vois, elle a eu sa récompense !
- — La prochaine fois, vous devriez le faire à deux ! Toi et une, ou plusieurs, des filles. Un pipi partagé, c’est convivial, je trouve !
- — Bien sûr ! Je ne dirais pas non, moi ! Allez, on dort maintenant, ma Puce. Andréa m’attend.
- — Ben, je n’ai plus sommeil, maintenant, Marraine. Ton histoire m’a excitée. Et puis, tu es sûre que tu n’as pas autre chose à me dire ?
- — Je t’ai promis de te faire un rapport complet, après le séjour d’Andréa.
- — J’espère bien, mais tu m’avais promis autre chose.
- — Quoi donc, ma Puce ?
- — De faire tes devoirs toi aussi, quand j’aurais fait les miens. Tu te souviens ? Moi, je l’ai fait, je vous ai raconté à Andréa et à toi, l’autre jour. Alors ?
- — Oh, tu veux que je te dise comment…
- — Comment tu te masturbes, oui. C’est ton tour, ma Chérie !
- — Mais Andréa…
- — Appelle-la ! Elle le sait déjà, et comme ça elle saura pourquoi tu tardes à la rejoindre.
- — Mais les filles ?
- — Tu n’as qu’à parler bas, Marraine ! Et puis, avec ce que tu m’as dit sur ta dernière nuit à la coloc d’Oriane…
- — Tu as réponse à tout, hein, coquine ?! Bon, ça va, je capitule… Je vais avertir Andréa.
- — Bravo ! Je serai tout ouïe, ma Chérie.
- — Oui, ben… Bon ! Tu connais ma chatte, je te l’ai déjà décrite. Alors, je replie l’index et le majeur et je coince le capuchon entre les deux doigts. En général, ce sont ceux de la main gauche – c’est le cas maintenant – parce que je suis droitière pour le clavier.
Je commence par de petits mouvements d’avant en arrière en appuyant des deux côtés du clito. Puis j’accélère et je serre et j’appuie de plus en plus. Quand le gland grossi et sort de sa cachette, je prends un peu de mouille pour mettre dessus.
Si je n’ai pas l’autre main libre, je me débrouille pour y arriver avec l’auriculaire sans trop ralentir les frottements et les pressions.
Avec la mouille, le gland est moins irritable et je peux le frotter directement. J’arrive à jouir comme ça, en écrivant. Sinon, avec l’autre main j’alterne seins et chatte, pour me pincer les tétons et me doigter.
Ma Filleule est satisfaite ? Andréa m’a surveillée pour vérifier que je t’explique bien.
- — Oui, ma Chérie, c’était parfait ! Je t’ai accompagnée en t’écoutant. On jouit toutes les trois, puisque Andréa est à côté de toi ?
- — Si tu veux, ma Puce, mais après, dodo !
- — Ouiiii !!!
Tirons un rideau pudique sur la fin de cette conversation. Celles qui suivirent s’effectuèrent en grande partie par SMS.
____
Le premier émanait de la Marraine :
Coucou ma Puce. Une amie d’Andréa nous a prêté sa maison pendant son absence pour la semaine. C’est dans l’arrière-pays : le réseau ça va, mais la connexion n’est pas très bonne.
La réponse ne fut lue que dans la nuit :
Bonsoir ma Chérie ! Profitez bien de la maison et j’imagine que Oriane et Sandrine s’amusent bien aussi, si elles ont invité chez toi d’autres amies.
De telles suppositions méritaient d’être confirmées :
Bisous ma Puce. Oui, ici, nous bullons, et là-bas, la jeunesse s’amuse. Hi, hi, hi !
La Filleule était discrète, ou occupée, mais elle tenait malgré tout à rappeler la promesse faite :
J’attends ton compte-rendu complet de ces quelques jours et dis-moi comment ça se passe en rentrant, ma Chérie !
La Marraine n’envisageait aucunement d’esquiver ses engagements. Toutefois, diverses contraintes lui imposèrent un délai pour signaler son arrivée, et encore de manière succincte :
Retour sans problème hier et rentrée agitée, ma Puce. Dormi jusqu’à dix heures, et spectacle amusant ce matin, dans le salon… Les filles partent cette après-midi, Andréa demain. Encore une soirée à deux, seules, en perspective… Je t’appelle demain soir. Bisous
Il n’a pas été consigné si la Filleule passa les quelque trente-six heures imposées dans les affres de l’impatience. On peut supposer que oui. En tout cas, elle décrocha dès que son téléphone sonna.
- — Coucou ma Puce chérie ! J’espère que ton dimanche s’est bien passé.
- — Bisous, Marraine. Oui, oui, un dimanche en famille… Et toi ?
- — Un peu de rangement et beaucoup de repos, cette après-midi. J’ai été pas mal occupée hier, comme tu t’en doutes. Et la soirée a été longue…
- — Oui, je me doute que ça a dû être la fête à la maison, et aussi celle des craquettes !
- — Ah, j’ai beaucoup de turpitudes à avouer, avec Andréa… et d’autres ! Hi, hi, hi !
- — C’est vrai que c’était ta dernière soirée avec Andréa. Je me serais bien glissée entre vous deux, ma Chérie. Un coup le nez sur tes seins, un coup sur les siens, hummm !
- — Elle est partie ce matin. Elle est restée encore une nuit bien qu’elle reprenne le boulot demain. Elle est adorable.
- — Elle t’aime. Mais j’insiste : j’attends le rapport complet !
- — Mais oui, ma Puce ! Une autre fille, Mélanie, était là quand nous sommes rentrées vendredi. C’est une ancienne camarade de collège de Oriane, une lesbienne pure et dure, footballeuse amateure.
- — Tiens donc ! Une coquine, alors ?
- — Plutôt ! Elle est repartie samedi, comme Oriane et Sandrine.
- — Cette Sandrine a vraiment de la chance, imagine s’il m’était arrivé la même chose avec ma coloc !
- — Tu avais raison, ma Puce : elles envisagent d’emménager dans une seule chambre. Ça ferait une chambre libre pour une quatrième coloc et réduirait les frais de l’appart.
- — Ce serait bien. Mais tu ne m’as pas dit que tu as vu samedi matin dans le salon.
- — Il est trop tard pour te faire mon « rapport complet », comme tu dis. Sache simplement que Andréa et moi n’avons plus aucun secret pour Mélanie, et elle non plus pour nous. Pour Oriane et Sandrine c’était déjà fait. Je te promets de commencer à tout te raconter par écrit demain.
- — J’y compte bien, Marraine !
- — Moi aussi je reprends cette semaine, mais de façon plus cool. Deux ou trois réunions, pas plus. Une reprise en douceur, quoi ! J’aurai du temps pour me confesser à ma Filleule…
- — Ben, j’exige une confession publique ! Ha, ha, ha !
- — Tu me l’ordonnes ?!
- — Je le souhaite, ma Chérie. Je sais que ça t’exciterait d’être lue par d’autres, et moi, je serais encore plus excitée de te lire en sachant que tu étais excitée en écrivant.
- — Tu es bien compliquée, ma Puce ! Mais tu me tentes…
- — Tu le feras ?
- — Oui !
- — Je te laisse dormir, alors. Il faut que tu sois en forme dès l’aurore, demain. Ha, ha, ha !
- — Merci… Maîtresse ! Bonne nuit ma Puce. Bisous.
- — Bisous, Marraine. Dors bien.
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Quand on s’engage, on s’engage. Il n’y a rien à ajouter, sinon que la Marraine, entre deux renseignements sur les hammams, ne se priva pas de relancer sa Filleule sur la suite de son premier récit et sur son idée de Salon de toilette pour dames.