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n° 21991Fiche technique22429 caractères22429
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Temps de lecture estimé : 17 mn
14/09/23
Résumé:  Une jeune femme se réveille dans une chambre d’hôtel inconnue. Comment est-elle arrivée là, que lui est-il arrivé ?
Critères:  fh fhh préservati pénétratio fsodo jeu -rencontre -occasion
Auteur : ChrisM      Envoi mini-message
A very bad trip ?

La sonnerie me vrille la tête. Ce téléphone fait chier ! Tous les matins, c’est quand je dors le mieux qu’il me réveille. Je le reconnais, faut bien ça, sinon je ne serais pas souvent à l’heure au boulot. Je devrais me coucher plus tôt, pas moyen…


La tête me tape, j’ai la bouche sèche, du vrai carton. Je cherche mon téléphone à tâtons, il n’est pas sur la petite table, à côté de mon lit. D’ailleurs, il n’y a pas de table… ma main ne trouve que le vide. Je suis vraiment à la ramasse ce matin, il faut que je me secoue. J’ouvre les yeux, il fait sombre, je n’arrive pas à me repérer, je suis paumée. D’un coup, je réalise : c’est pas ma chambre ! Bordel, je suis où ?


Je me lève, tire les rideaux, la lumière dehors est éblouissante. Je découvre une chambre d’hôtel avec un grand lit, une petite table, deux chaises, mes fringues dessus. Une porte, la salle de bain, probablement. J’appelle, personne ne répond.


Dans le miroir de l’entrée, je me découvre à poil, les cheveux en bataille. Devant moi, le lit, deux oreillers encore enfoncés. C’est sûr, j’ai passé la nuit avec un mec, mais avec qui ?


Dans la salle de bains, une serviette mouillée est suspendue, le gars a pris une douche avant de déguerpir. Au-dessus du lavabo, je vois ma tête des mauvais jours, j’ai salement dû déconner hier soir. Des traces sur mes seins, sur mon ventre, sur les cuisses, c’est collant, on m’a bien arrosée. Je me retourne, une grosse écorchure sur une fesse. Je passe un doigt contre l’anus, c’est très sensible, on est aussi passé par là ! Je me souviens juste d’être allée à la soirée d’anniversaire de Marion, mais après plus rien. C’est pas possible, on m’a droguée ?


Pour me remettre la tête à l’endroit, je prends une bonne douche. « Quelle conne ! », je me dis après, si j’ai été violée, j’ai effacé toute trace. De retour dans la chambre, sur la table, quatre verres vides, une bouteille de Perrier presque vide, je renifle, ça pue l’alcool. Dans la poubelle, des canettes de bière écrasées. Donc, on était au moins quatre. Je pâlis d’un coup, et s’il y avait eu plusieurs mecs ?


Je regarde partout, sous le lit, dans les poubelles, pas trace de capotes. Moi qui fais hyper attention, je me suis fait avoir. Merde de merde, j’espère qu’on ne m’a rien refilé.


Sous mon blouson, je retrouve mon sac. Dedans, mon téléphone, mes papiers, les clés et un soutien-gorge roulé en boule. Au moins, on ne m’a pas dévalisée. Il faut que je passe chez moi me changer avant d’aller bosser, ma jupe et mon dessus sont froissés, tâchés. En plus, mon soutien-gorge est vraiment dégueu, je ne peux pas le remettre. Cerise sur le gâteau, je ne retrouve pas ma culotte.


Une notification sur mon téléphone, un message :


Bonjour, Lola, tu dormais trop bien, je n’ai pas voulu te réveiller. Appelle-moi. Ph.


Ça me rassure un peu, si le mec laisse un message, il ne cherche pas à se planquer. Mais qui est Ph ? Je liste dans mes copains, mes relations, je ne trouve pas.


J’appelle le numéro affiché.



  • — Allo ?
  • — Bonjour Lola, ici Philippe. Merci d’appeler…


J’aimerais savoir qui il est, ta voix ne me dit rien.



  • — Mais ça tombe mal, ajoute-t-il, j’arrive à l’aéroport pour déposer mes deux clients. Tu te souviens ?


Première nouvelle, mais je ne vais pas lui dire que je suis dans le cirage.



  • — Hum-hum.
  • — Je dois te laisser, je te rappelle plus tard.


Il raccroche, je ne suis pas plus avancée. C’est à ce moment que je réalise que lui plus les deux clients plus moi, ça fait quatre. Je sais maintenant à qui étaient les quatre verres, est-ce que les trois me sont passés dessus ? Dans quelle histoire à la con je me suis fourrée hier soir, quel trip je me suis fait ?



oooOOOooo



J’arrive un peu en retard au bureau, mais je ne rate pas la réunion de dix heures. Marion me fait signe, elle semble soulagée de me voir :



Marion, ma meilleure copine. On s’est connues en terminale, il y a dix ans, maintenant qu’on est collègues de boulot, on se quitte plus.


Le reste de la matinée se passe en pilotage automatique. Malgré les cachets, j’ai une gueule de bois carabinée, je suis raide de partout, comme si je m’étais battue. Le plus difficile, c’est de ne pas savoir ce que j’ai foutu cette nuit ni comment je me suis retrouvée dans cette chambre d’hôtel, j’ai dû trop picoler, ça, c’est sûr.



Elle me les liste, hormis nous deux : cinq mecs et deux nanas, je les connais tous, plus ou moins. Il n’y a pas de Philippe.



Et soudain le flash !


Je me revois, rigolant comme une folle, agitant les dés, le verre à portée de main. Et de filer aux toilettes pour une urgence. Dans le couloir, une porte entrouverte, la chambre de Marion. Des petits bruits en parviennent, je glisse un œil. Avec son copain, elle fête son anniversaire de la plus belle des façons : la robe remontée à la taille, elle est agenouillée sur le lit, Hugo est derrière, en train de l’enfiler doucement. Je vois la queue qui rentre et qui sort, j’entends les gémissements de Marion. Je ne bouge plus, hypnotisée par ce spectacle. Je glisse une main sous la jupe, dégage mon slip, ma chatte est trempée, glisser un doigt est un sacré soulagement.



Je comprends mieux aujourd’hui pourquoi j’étais aussi chaude, son cocktail était un véritable pousse-au-crime. Quoique ce n’est pas un crime d’avoir envie de baiser ! Surtout quand t’as viré ton copain deux mois plus tôt.


Soudain, quelqu’un derrière moi, un murmure à l’oreille « Ils sont beaux, n’est-ce pas ? », j’acquiesce de la tête. « Et ça fait envie ? », je réponds en accélérant ma caresse. Il se colle contre mon dos, la queue écrasée entre mes fesses, une vraie barre, ça promet. Il remonte mon top sous les aisselles, ses mains se faufilent sous le soutien-gorge, dégagent les seins, jouent avec les mamelons, c’est pas pour me calmer. J’écarte les jambes, m’appuie franchement contre son sexe pour le branler. Sans me décoller, il me pousse vers la salle de bain, m’écrase contre le mur et remonte la jupe. Le temps qu’il enfile une capote, je fais glisser ma culotte, d’un coup de pied, je l’expédie au loin. Dès que son sexe me pénètre, je reprends ma masturbation, j’ai besoin de jouir vite et je m’astique en mode grande vitesse. Quand l’orgasme arrive, c’est la délivrance, la pression retombe d’un coup et je me sens super bien. Je laisse le mec me baiser, ses coups de queue ne sont pas désagréables et, avec la cadence qu’il a, ça ne devrait pas durer. Ça vient fort pour lui aussi, il en finit plus de gicler, il y avait urgence à se vider les couilles. Il me glisse à l’oreille « Super, merci » puis ressort. Le temps de me laver, je rejoins tout le monde dans le salon. Sans ma culotte, pas moyen de remettre la main dessus, elle a dû glisser sous un meuble. C’est en rejoignant le groupe que je me demande avec qui j’étais, des mecs en jean délavé et tee-shirt sombre, il y en a trois.


Je suis sûre qu’ils savaient tous ce qu’il venait de se passer. Pourtant, je m’étais assise auprès d’eux, comme si de rien n’était, sans fausse honte. Dire que j’avais un jour reproché à Marion de coucher avec un mec qu’elle venait juste de rencontrer…



J’ai fait quoi dehors, mystère.



Fabien répond à l’appel, je fais signe à Marion de mettre le haut-parleur.



  • — Lola était assise sur le muret devant ton immeuble. On a discuté un moment.



On a discuté un moment… Mais pas que, c’est bien net maintenant.



  • — Ça fait du bien d’être dehors, me glisse Fabien quand il s’assied à côté de moi, il fait une chaleur d’enfer là-haut. Son punch, il était bon, mais sacrément costaud.
  • — Je crois que j’en ai un peu abusé, je lui réponds.
  • — Ce n’était pas pour me déplaire. Si ma copine n’avait pas été là, j’aurais bien été voir tes seins de plus près.
  • — On n’est que tous les deux, qu’est-ce que t’attends ?

Mon petit coup dans la salle de bain est loin de m’avoir calmée. J’attrape sa main, la pose sur ma poitrine, c’est du vrai béton. Il me regarde d’un drôle d’air, se demandant où je veux en venir. Alors, les yeux dans les yeux, je glisse sa main à l’intérieur de mes cuisses. Je peux vous dire que quand ses doigts touchent ma toison, il prend un coup de tension.


  • — Mais t’as rien !

On ne peut pas rester dehors ni remonter à l’appartement. Alors, on va dans l’escalier du sous-sol. C’est pas très glamour, mais on n’a rien de mieux. Je pose tout, sauf les chaussures, lui se contente de descendre son jean, une mignonne petite bite m’attend. Petite, c’est une façon de parler, car elle est à son avantage, bien épanouie. L’avantage de l’escalier, c’est qu’on n’est pas obligée de se râper les genoux pour faire une pipe…


Qui est rapide. Sa queue est déjà bien raide et c’est dans ma chatte que je la veux, pas la faire cracher dans ma bouche. Le temps de l’emmailloter, je me retourne et présente mes fesses. Ce coup-ci, je ne me caresse pas, je veux en profiter un max.


  • — On ne fait pas une connerie ? demande-t-il.

Mon gars, c’est un peu tard pour te poser la question, tu m’as déjà planté ta queue dans la chatte. En quelques instants, on est synchro, c’est une baise comme je les aime, bien en profondeur. Quand sa queue arrive en butée, je pousse encore, je voudrais qu’elle rentre plus loin, qu’elle m’éventre. Quand nous nous écartons, le sexe se retire en électrisant toute la longueur du vagin puis je sens mes lèvres se refermer doucement. Mais pas le temps d’être frustrée, le gland les ouvre à nouveau et sa queue revient en force dilater mon sexe. À chaque fois plus grosse, à chaque fois, plus dure. Que du bonheur.


Ses mains me palpent les fesses, effleurent la raie.


  • — Quand Marion a arrêté le jeu de la bouteille, dit Fabien, je l’avais mauvaise. Je suis sûr qu’aux tours suivants, tu nous aurais montré ton cul. Eh bien, je peux te dire que je ne suis pas déçu.

Je sais que j’ai de belles fesses, mais mon cul, je l’ai toujours refusé à mes copains. Peut-être par crainte de la douleur, peut-être pour garder une certaine virginité. Je sens un doigt qui s’aventure vers mon petit trou, je laisse faire. Tant qu’il me baise comme ça, que la pression monte, je ne vais pas le freiner.


Le doigt s’enhardit, une phalange est entrée. Je vais pour dire stop, mais comme ça me fait encore plus monter dans les tours, je me contente de grogner. Il doit se sentir encouragé, car son doigt me pénètre de plus en plus profondément, en cadence avec sa queue, puis se retire. Dommage.


Mais c’est pour mettre le pouce. C’est plus la même taille, c’est rude, mais nettement plus jouissif. Sentir ses deux trous remplis en même temps, on ne me l’avait jamais fait, je regrette d’être passée à côté si longtemps. C’est au moment où son deuxième pouce rejoint le premier que j’explose, un orgasme fulgurant, tellement fort que j’expulse sa queue. Je me retourne et manque d’éclater de rire à le voir devant moi, le regard perdu, la bite en l’air. Je vire la capote pour le terminer. C’est sûrement pas lui qui était dans la salle de bain, ou alors il récupère vite, car son éjaculation n’en finit pas, il m’arrose copieusement le cou, les seins, le ventre.


Il n’y a rien pour se laver, j’aurais pu y penser avant. Bonne fille, je lui nettoie la queue en quelques coups de langue et utilise mon soutien-gorge pour m’essuyer. Je ne le remettrai pas, il est gorgé de sperme.


  • — Attends un peu ici, me demande Fabien, je ne voudrais pas que ma copine nous voie remonter ensemble.


Elle, c’est une fille que j’apprécie. En temps normal, même si Fabien est un beau mec, je ne l’aurais jamais dragué, mais hier soir, je n’y ai même pas pensé, rien ne me retenait.


Marion est toujours au téléphone avec Fabien.



  • — Lola était déjà partie quand tu es remonté ?
  • — Oui, depuis un bon moment, elle a eu un problème ?
  • — Non, ne t’inquiète pas.


C’est bon, j’ai repris le fil. Fabien ne veut pas avouer qu’il était resté avec moi, je comprends.



Après son départ, je poireaute dans le hall de l’immeuble, ne sachant pas trop quoi faire. J’irais bien saluer Marion, mais je vais tomber sur la copine de Fabien. Elle, elle va comprendre immédiatement ce qui s’est passé. Rentrer chez moi, c’est le plus sage, mais ce soir, je n’ai aucune envie de rester sage.


Fred et Antoine déboulent dans le hall, la soirée chez Marion se termine.


  • — Tu fais quoi ? me demandent-ils.
  • — J’allais rentrer.
  • — Viens avec nous, on va dans une boîte à côté, on connaît le mec à l’entrée, il devrait nous laisser entrer.
  • — Et puis, ajoute l’autre, on a pris des munitions.

Et de me montrer une bouteille de Perrier. Vu la couleur, ce n’est pas de l’eau.


  • — On a pris le reste du punch !

Alors, je les suis.


Au bout de la rue, on se fait passer la bouteille. Un vrai coup de fouet dans la gorge quand l’alcool passe, un gros coup de chaud dans mon ventre ensuite. Mes seins sont tellement gonflés, tellement durs que mon dessus en moule chaque détail. Mon blouson étant largement ouvert, les gars ne décollent pas les yeux de ma poitrine, pourtant ils l’ont déjà bien vue, étant aux premières loges tout à l’heure. On repart, les deux m’encadrent de près, des mains s’égarent sur mes fesses, je m’en fous, ça me fait même marrer. Quand on passe près du square, Fred propose de s’arrêter pour siroter tranquillement notre faux Perrier. Aussi dit, aussitôt fait, ils m’aident à enjamber la barrière, en profitent pour me palucher et découvrent que je n’ai plus de sous-vêtements. D’un seul coup, mes gars arrêtent de raconter des conneries, ça devient sérieux, on a tous compris comment ça va finir.


Un banc nous attend, un peu à l’abri des regards. Je ne suis pas étonnée quand Fred m’embrasse. Avec sa langue, il me fait comprendre qu’il a très envie de me pénétrer et moi je lui réponds que je n’attends que ça. Je réalise à peine qu’Antoine a dégagé mes seins et s’en occupe goulûment.


Quelques instants plus tard, je suis allongée nue sur le banc, je ne sens même pas la fraîcheur du soir. C’est formidable ces deux langues qui me dégustent la bouche, les seins, la chatte, bientôt remplacées par leurs sexes. Dans les vidéos montrant une femme prise par plusieurs hommes, c’est souvent bestial, je n’en voyais pas l’intérêt pour la fille. Là, c’est différent, j’ai la chance d’avoir deux copains gentils, soucieux de mon propre plaisir, mais aussi chauffés à blanc. Ils me demandent, je suis d’accord sur tout, c’est trop bon. Et ça ne s’arrête pas, la capacité des gars à repartir après avoir déchargé m’époustoufle, sûrement l’effet du cocktail.


Je ne sais plus qui a pris mon cul le premier, étant trop occupée à refaire bander la bite de l’autre, de toute façon, ils ont inversé ensuite. Je m’en étais fait un monde, même pas eu mal, bien au contraire. Dommage que j’ai pris une grosse écharde de bois dans les fesses.


On est obligés de s’arrêter, panne de capotes… Je chercherais bien un distributeur, mais mes gars sont HS.



Que de premières hier soir, coucher avec deux hommes, expérimenter la sodomie. Une semaine plus tôt, ce n’étaient que des fantasmes. Avec ce cocktail, les barrières ont sauté, fini les restrictions. Et je ne regrette rien, bien au contraire…


Quand on arrive devant la boîte, ce n’est pas le gars que Fred connaît et il ne nous laisse pas rentrer, c’est blindé… On reste quelques instants à se décider. Il est près d’une heure, on devrait aller dormir. Quand j’entends :


  • — Lola !
  • — …
  • — Lola, c’est Philippe, tu me reconnais ?

Philippe, je le remets, un gars qui était avec moi à la Sogepa, ma première boîte, juste après la fac. Mais ça fait plus de trois ans que j’en suis partie et je me souviens à peine de lui, on ne s’était jamais vraiment fréquentés, je ne sais même pas si on avait déjà pris le café ensemble…


  • — Philippe, oui bien sûr. Qu’est-ce que tu fais là ?
  • — Je suis avec deux clients allemands, je les balade dans Paris.
  • — Tu es toujours à la Sogepa ?
  • — Non, je suis basé à Lille, je travaille pour la grande distribution. On rentre à l’hôtel. Tu viens prendre un pot ?

Je vois derrière lui deux types, une quarantaine d’années, costauds, un peu rouges.


  • — Il est déjà tard.
  • — C’est à côté, on sera mieux pour discuter.

Arrivés à l’hôtel, compte tenu de l’heure, le bar est fermé. Je vois la déception de Philippe et me vient une idée, peut-être pas l’idée du siècle :


  • — Tu as de la glace dans ton Minibar ? J’ai de quoi dans mon sac, dis-je en sortant la bouteille de Perrier déjà bien entamée.

Dans la foulée, je propose aux Allemands de nous accompagner. Ah, la surprise de Philippe, la tête qu’il me fait ! Il avait sûrement pensé me mettre dans son lit et doit se dire que c’est râpé. Mais non, mon gars, je veux terminer la soirée en apothéose : me payer les trois. Je n’avais pas osé demander à Fred et Antoine de me prendre en même temps, ce sera plus facile de le faire avec des mecs que je ne reverrai jamais.


La chambre n’est pas bien grande, Philippe et moi sommes assis sur le lit. Les Allemands restent à la bière, Philippe goûte à peine mon cocktail, moi, je me sers largement. J’en connais bien les effets maintenant, je rigole pour un oui, pour un non, j’ai les seins qui pointent à déchirer le tissu, la chatte en feu. Je m’allonge sur le lit, la jupe remonte, je suis sûr que les deux Allemands ont une vue imprenable sur mon cul. Je me fais un film avec moi en porn-star : une bite dans la chatte, une dans le cul et une dans la bouche. J’imagine la taille de leurs queues, comment ils vont me défoncer, le goût de leur sperme. Je me vois déjà enchaîner orgasme sur orgasme… mais personne ne bouge, ils n’osent pas ? Je vais les décoincer, une fois que j’aurai viré mes fringues, plus rien ni personne ne les retiendra.


C’est au moment où je me lève que Philippe, sous prétexte d’un lever matinal, demande aux Allemands de regagner leurs chambres. Ah le salaud, il me gâche ma soirée. Eh bien, t’auras intérêt à assurer parce que t’es pas près de dormir !


  • — Tu habites où ? me demande-t-il quand nous nous retrouvons seuls. J’appelle un Uber pour te ramener chez toi.

Je lui réponds en virant ma jupe et mon dessus. Je ne partirai pas d’ici avant d’avoir été baisée.


  • — Pas question !
  • — Ce n’est pas une bonne idée, dit-il d’une voix calme.
  • — Je ne te plais pas ?
  • — Si, justement.

Je ne comprends rien, si je lui plais, pourquoi il refuse ? Il continue :


  • — Tu n’es pas dans ton état normal. Si tu ne veux pas rentrer chez toi, tu peux rester ici. Mais moi, je dors.

D’un coup, la fatigue me tombe dessus, je m’effondre sur le lit. Je crois qu’il me glisse sous les draps, puis je sombre.


Maintenant, je comprends pourquoi je n’ai pas trouvé de capotes dans la chambre…



oooOOOooo



Philippe ne me rappelle qu’en début d’après-midi. Ce qui n’est pas plus mal, car j’ai intérêt à faire profil bas, il s’est plutôt bien conduit hier, il aurait pu en profiter.



Il m’a invitée dans un restau plutôt pas mal. J’ai découvert un mec intéressant, dommage que je ne m’en sois pas rendu compte quand j’étais à la Sogepa. Après le repas, on avait encore du temps, je lui ai proposé d’attendre l’heure du train chez moi.



oooOOOooo



Je dormais profondément. Cette fois-ci, ce n’est pas la sonnerie de mon téléphone qui me réveille, elle n’est pas programmée le week-end. C’est bien mieux. J’ai senti ses lèvres sur ma bouche, descendre dans le cou, aspirer mes tétons, lécher le nombril. Maintenant, sa langue visite ma chatte, virevolte autour de mon clitoris, pénètre mon cul. J’ouvre en grand les cuisses, bientôt sa queue va me pénétrer, je l’attends avec impatience. Pas besoin d’ouvrir les yeux, je sais que je suis dans ma chambre, je sais qui me fait ce bien fou, je n’ai rien oublié de cette nuit.


Philippe n’a pas pris le train hier soir, je l’ai convaincu de ne rentrer que dimanche. Et comme j’ai mis à laver ses vêtements, il est bloqué dans l’appartement…



oooOOOooo



Finalement, cette foutue soirée ne sera pas une soirée foutue. Grâce à ce cocktail… dont je ne résiste pas à l’envie de vous en donner la recette, à vos risques et périls.



L’élixir d’amour


Pour 8 à 12 personnes


Faire macérer, au moins trois mois, environ 500 g de racines fraîches de gingembre dans un litre de (bon) rhum blanc. Sinon, prendre de la poudre de gingembre, mais c’est moins efficace.


Préparation, ajouter au rhum :


  • — un litre de jus de carottes ;
  • — 20 cl de liqueur d’oranges (on peut prendre du triple sec ou du Cointreau) ;
  • — quelques clous de girofle.

Servir glacé.


Pour consommer (et être consommé.e) sans modération.