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n° 22004Fiche technique11902 caractères11902
2028
Temps de lecture estimé : 9 mn
21/09/23
Résumé:  Soirée élégante entre deux couples.
Critères:  2couples extraoffre exhib uro scato humour -humour
Auteur : benoit vitse  (Samuel)            Envoi mini-message
Soirée mondaine

Le dîner s’était terminé dans une ambiance feutrée et détendue. En passant au salon, la jeune femme invitée avait dit à la maîtresse de maison tout le bien qu’elle pensait du faisan aux airelles et de l’ananas flambé au whisky. Le jeune homme ne fut pas en reste, alors qu’il acceptait un havane Montecristo n° 2. Et l’on dissertait sur la dernière exposition Vermeer à Amsterdam. Le maître des lieux fit alors une courte intervention :



On devisa encore sur d’autres biens culturels, jusqu’à ce que la jeune femme demande :



Les deux hommes s’approchèrent et le spectacle pouvait commencer. La jeune femme, sans fausse pudeur, descendit d’un doigt délicat sa culotte, et l’on attendit les signes avant-coureurs de l’averse dorée. Ce ne fut pas long. Une première giclée frappa la cuvette dans un bruit de pluie tropicale. L’homme de la maison interrogea la jeune femme :



Il immisça donc sa main droite sous le jet, ce qui fit sourire de contentement la jeune femme. En guise de prologue cet acte se termina à la satisfaction générale. C’est avec une serviette en éponge tiédie à l’eau de jouvence que l’on nettoya les dernières traces d’urine. La culotte resta, désolée, sur le marbre des toilettes et on se rendit dans le grand salon pour y partager belles liqueurs et bonne humeur.


Tous les quatre se retrouvaient maintenant dans de grands fauteuils en cuir de Vérone. Les alcools se trouvaient au milieu de la pièce. Chaque fois que l’un se servait, il laissait derrière son siège un vêtement. La jeune femme qui ne portait qu’une robe simple, un modèle en mousseline bleue de chez Givenchy, se retrouva nue dès le premier Cointreau, mais la maîtresse de maison, sobre, resta habillée. Elle attendit que les deux hommes perdent leurs derniers effets pour prendre les choses en main.



Le silence n’était dérangé que par les succions actives et généreuses. D’un geste discret, la maîtresse de maison (mais pas seulement) déclencha l’ouverture d’« Obéron, ou le serment du roi des elfes » une œuvre majeure de Carl Maria von Weber. Puis elle reprit la parole :



Comme on peut le lire dans Sade, la situation s’opéra comme il était souhaité. Madame s’adressa de nouveau à la jeune femme pour savoir si elle ne souhaitait pas un glaçon. Cette dernière acquiesça. La maîtresse de maison prit alors un morceau de glace dans le sceau, le glissa dans la bouche féminine et sensuelle, et demanda au jeune homme s’il ne voyait pas d’inconvénient à engager son index dans les chairs rougies de plaisir qu’il léchait complaisamment. Le jeune homme s’exécuta ; les effets conjoints du doigt et du glaçon eurent raison de son conjoint qui expulsa sur le visage de la récipiendaire une gelée royale de sperme. On nettoya le tout avec une autre serviette imbibée d’eau de violette.



Au bout d’un certain temps, le jeune couple fut autorisé à se découpler et on remit la table basse au milieu du grand salon. Un jeu de Monopoly fut apporté et on commença à jouer selon les règles traditionnelles alors que Manuel de Falla faisait entendre son amour sorcier. Le dé donna son verdict : 6 ! Madame était tombée sur la case prison. Son pion fut confisqué et son fion fut découvert à la vue de tous, car elle devait se déshabiller (enfin !) pour être fouillée, comme le veut le règlement, avant d’être envoyée en cellule. Elle le fit sans rechigner avec la plus grande dignité, mais refusait visiblement de se montrer de dos.



Légèrement rougissante, elle offrit un spectacle inattendu : au milieu de la raie culière, un plug orné d’une émeraude trônait. Des exclamations de ravissement retentirent, puis le jeu reprit. Le jeune homme semblait sur le point de gagner ; les autres n’avaient plus beaucoup de monnaie. Sa compagne, toujours nue, tira une carte « chance » et, à sa grande surprise, elle lut en frémissant un peu :


Dans la tenue que vous avez actuellement, faire le tour du pâté de maisons en patinette et en chantant l’Ave Maria de Gounod.


La jeune femme fondit en larmes :



Le maître de maison était mélomane et, à l’issue d’une très courte leçon, on entendit de loin en loin : « Ave Maria Gratia plena Dominus tecum Benedicta tu In mulierbus »… qu’accompagnait harmonieusement le glissement de la patinette. À son retour, essoufflée et émue, elle raconta :



La partie finissait alors avec la victoire éclatante du jeune homme qui avait donc acquis le droit de faire valoir quelques exigences :



On fit venir la captive. On la fit tourner et retourner en la fessant un peu pour que le grain de peau prît la teinte de l’émeraude centrale. Alors on l’allongea, le ventre sur la table basse. Notre monopoliste victorieux la caressa, puis il entreprit de retirer l’objet précieux. Ce ne fut pas si facile. Le plug avait été placé à cet endroit depuis plusieurs heures et ne prétendait pas en bouger. Évidemment il s’agissait de l’ôter sans faire souffrir sa propriétaire. Il le dégagea lentement, avec des moments critiques où il reprenait sa place et sa fonction initiale. Enfin, le jeune homme réussit dans son entreprise et il le montra à tous comme un trophée. Il était superbe, infâme jusque dans son indécence, juste un peu maculé en son extrémité. Ce qui incita le gentleman en herbe, en veine, en verve et en verge, à faire cette proposition honnête :



Le sexe épais ne se fit pas prier et le plaisir des deux fornicateurs grandit au fur et à mesure que l’anus se resserrait autour de la turgescence qui allait et venait dans un son rauque de claque. La jeune fille s’était glissée sous la table et avait le visage si près de l’acte sodomite qu’elle pouvait lécher les testicules de son compagnon. Mais surtout, elle était fascinée par ce membre qui ne faisait qu’une apparition pour se plonger aussitôt dans le stupre. Son intention était de gober l’intrus au dernier moment. Lui, il avait bien compris, et dans un cri hugolien superbe et généreux, il s’arracha à la chaleur de son antre pour exhiber un pieu à peine teinté de matière fécale. La dame en sembla réellement désolée, mais il la rassura :



Le mari s’adressa alors à sa femme :



Il s’engouffra dans sa moitié et retrouva vite une érection tout entière conjugale. Il ressortit tout aussi triomphant avec un phallus qu’un excrément avait subtilement décoré. Puis la jeune fille fut invitée à y mettre la main pour honorer elle aussi de ses doigts la matière (fécale). Ainsi deux pénis ombragés et un doigt maculé rejoignaient un plug déjà souillé. Tous pointaient vers le plafond leur vertigineux trophée. On apporta une bassine sous la table basse ; les deux hommes de chaque côté s’agenouillèrent, et la jeune fille de sa main crottée leur donna du plaisir jusqu’à ce qu’à la fin ils éjaculèrent sous le flot d’urine que déversait maintenant, en y ajoutant quelques petits étrons trop mignons, la sodomisée enchantée par la cantate divine de Bach Wo soll ich fliehen hin ? (Où dois‑je m’enfuir ?) qu’elle ponctuait de jolies flatulences pour mélomanes.


Sous la douche, alors que la matière retournait à la terre nourricière, selon le vœu d’Épicure, on chanta un Te deum de haute volée, celui de Jean-Baptiste Lully. Le mari s’adressa alors à ses trois complices :