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n° 22019Fiche technique16721 caractères16721
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Temps de lecture estimé : 11 mn
28/09/23
Résumé:  Une jeune scientifique qui étudie les autres univers se fait kidnapper par une horde de démons.
Critères:  #fantastique #sorcellerie collègues travail fsoumise intermast gangbang
Auteur : SulfurousGuy            Envoi mini-message
Le pentacle démoniaque

Le pentacle démoniaque





Bien plus tard, alors qu’elle avait atteint sa forme ultime, Andréa se souviendrait que ce matin-là, elle s’était vêtue avec soin, choisissant des habits qui, elle l’espérait, plairaient à son collègue. Elle espérait aussi qu’il remarque son style, sous sa blouse de laboratoire, mais elle ne savait pas, alors, que ce jour allait modifier toute sa vie.


Dans sa première vie, la jeune femme travaillait dans un centre scientifique qui étudiait les autres dimensions. Leur secteur était très critiqué par les autres branches techniques, mais la petite équipe gardait la certitude que cela mènerait à quelque chose, ou quelque part.


La partie principale du bâtiment, en forme de dôme, était occupée par un immense dispositif de forme circulaire, bardé de machines diverses, dont la fonction était de détecter des anomalies dans la trame de l’univers.


Andréa, en tant que scientifique, ne croyait pas beaucoup à la magie, mais l’existence de mondes parallèles lui semblait plausible, si c’était validé par une hypothèse cohérente. En tout cas, elle voulait tenter l’aventure. Major de sa promo, elle avait eu le choix de l’employeur et s’était décidée pour ce centre aux ambitions originales. Et puis elle aspirait à une existence exceptionnelle, bien loin de ces routines qu’elle subissait tous les jours, comme les métros bondés et les changements de station au milieu de foules aussi expressives que des zombies.


Une fois de plus, elle en échappa. Sortie du métro, elle arriva en vue du centre, un peu à l’extérieur de la ville, dans une zone industrielle. Elle passa plusieurs contrôles de sécurité, car l’activité du centre, gardée secrète, n’était pas ouverte au public. Puis elle longea des tunnels et des portes blindées pour arriver sur son lieu de travail.



Il fit un vague geste de la main avant de retourner à son travail. À peine un regard sur elle plus prononcé que les jours précédents. Andréa soupira, cela faisait des semaines qu’elle essayait diverses techniques pour attirer son attention, mais c’était chaque fois un bide. Pourtant, elle se savait attirante. Alors, elle se disait que ce monde n’était pas fait pour elle.

En soupirant, elle posa sa veste sur le dossier de sa chaise, dans un open space attenant au dôme, se servit un café et se dirigea vers le centre du complexe. À défaut de pouvoir séduire Antoine, elle espérait que le projet avance. Cela faisait des mois qu’ils stationnaient.


Aussitôt qu’elle retourna dans l’espace, une forme évocatrice lui sauta aux yeux. La première fois, soucieuse de séduire, elle avait rapidement détourné le regard, et n’avait pas prêté attention à la proposition matinale de son collègue, mais cette fois-ci, le symbole lui apparaissait clairement. Les câbles se croisaient au centre de manière géométrique et les récepteurs formaient les sommets. Une forme qu’elle pensait réservée aux œuvres de fiction. Elle marqua son agacement devant cette excentricité.



La jeune femme réfléchit un instant en sirotant son café. Il avait raison, il valait mieux essayer d’autres choses plutôt que se borner à une seule méthode, qui n’avait pas vraiment fait ses preuves jusqu’à maintenant. Le reste de l’équipe était en vacances, ils pouvaient donc tenter de nouvelles approches.


Elle regardait Antoine travailler. Ce mec était aussi intelligent qu’il était beau. Elle aussi, elle trouverait un autre moyen, un moyen de le séduire. Cependant, elle espérait que cela n’arriverait pas trop tard.

Elle finit son café et lui prêta main-forte. Ils travaillèrent à peaufiner l’installation pendant le reste de la matinée, jusqu’à ce que tout soit prêt. Quand ils eurent terminé, son collègue posa les mains sur les hanches en regardant leur œuvre.



Cela fit sourire Andréa, qui, plus rapide que lui, sortit de la pièce en criant derrière son épaule :



Toute l’installation était commandée depuis un pupitre, qui se trouvait dans une salle légèrement en hauteur par rapport au cercle. Andréa grimpa quelques marches, monta dans la cabine et appuya sur une série de commandes quand Antoine leva son pouce. Curieusement, au même moment, elle souhaita que ce nouvel essai puisse changer sa vie en profondeur.


Les écrans devant elle s’allumèrent et affichèrent quelques données. Quand le compte à rebours fut terminé, la barre de progression commença à se remplir, mais bientôt les moniteurs s’emballèrent et se mirent à vomir des montagnes d’informations étranges. Pendant ce temps, les lumières vacillaient, plongeant la pièce dans une pénombre inquiétante. L’atmosphère devint lourde. Andréa n’avait jamais vu ça. C’était la première fois qu’ils obtenaient autant de résultats. C’était même inquiétant. Elle voulut arrêter le processus, mais les commandes ne répondaient plus. Sous le dôme, les câbles et le contour formant le pentacle s’échauffèrent tellement qu’ils commencèrent à tourner au rouge vif.


Quand la barre de progression fut remplie, une lumière rubis très forte enveloppa brutalement l’installation et monta au ciel, à travers le dôme vitré. Antoine et Andréa se retrouvèrent envahis d’un halo rouge. Des flammes apparurent sur les parois du dôme, grignotant les installations. Antoine se précipita sur le dispositif anti-incendie, et le gros bouton d’urgence, mais rien ne se passa. Le phénomène s’accentua encore, possédé par une énergie gigantesque, qui échappait à leur contrôle.


Dans un hurlement, l’air se déchira de fureur, vomissant de l’énergie pure qui s’accumulait au centre de l’étoile. L’amas devint une sphère, puis un anneau vertical dont la couleur bleue devint mauve foncé. L’anneau se stabilisa et s’ancra dans le sol. L’intérieur, d’aspect liquide, palpitait doucement.


Puis l’air se calma, dans le brouillard des machines qui fumaient tout autour d’eux. Impossible de contacter des secours, les communications étaient coupées. Andréa descendit aux côtés d’Antoine. Les deux collègues, méfiants, s’approchèrent de l’anneau. Peut-être étaient-ils pris d’une forme de curiosité scientifique, ou bien devant ce phénomène fantastique, la folie avait-elle déjà envahi leurs pensées ? La surface palpitait de légères vagues, comme si elle était vivante.


Au bout d’interminables secondes d’attente, des visages grimaçants cornus et à la peau sombre, émergèrent à la surface. Ils se retirèrent après avoir regardé autour d’eux. Puis brusquement, des monstres énormes et furieux franchirent la surface liquide et apparurent sous le dôme, cassant tout autour d’eux et vomissant du feu, faisant fondre aussitôt les murs. Antoine fut aussitôt déchiqueté par la poigne de l’un d’eux, tandis que les autres s’avançaient vers Andréa :



La jeune scientifique était pétrifiée de peur, mais en même temps, elle ne pouvait être insensible au charme très « viril » de ces montagnes de muscles, chacune près de deux fois plus grande qu’elle.

N’obtenant pas de réponse, ils se saisirent d’elle. Andréa tenta de se débattre, mais elle était prisonnière. Ils l’emmenèrent avec eux à travers le portail encore ouvert, crachant derrière eux une dernière salve de lave qui détruit ce qui restait des installations.


Lorsqu’ils arrivèrent dans ce qui semblait l’intérieur d’un volcan, sur les rives d’un fleuve de lave, le cercle mauve se referma derrière eux. Elle trembla. L’installation scientifique, unique en son genre, avait été réduite en cendre. Andréa ne reverrait plus jamais l’autre monde.


Des myriades de petits démons s’affairaient autour d’eux. Les démons majeurs qui la tenaient prisonnière descendirent sans ménagement de l’estrade où était installé le portail et posèrent Andréa près du fleuve de lave. Elle se couvrit le visage pour se protéger de la température insupportable.

L’un des titans se tourna vers elle :



Andréa regarda autour d’elle et répondit sur un ton désabusé.



Les colosses la regardaient avec envie. Elle se demandait ce qu’elle avait sur le visage pour qu’ils la contemplent ainsi.


Un détail attira son attention. La jeune scientifique remarqua que ses mains, ses bras, en fait, tout son corps, avait maintenant acquis une couleur rouge. Elle avait cru un instant que c’était le reflet des lacs de lave sur sa peau, mais même lorsqu’elle s’en éloignait, la couleur persistait. Elle fit quelques pas sur les rives de laves, tandis que des démons volants lui tournaient autour, comme un essaim d’abeilles autour de la ruche, ou d’une reine. Elle n’avait pas l’habitude d’être le centre de l’attention. Elle avait passé des mois à essayer de se faire belle pour Antoine, sans succès. Et là, elle semblait faire bouillonner le cœur de toute cette faune masculine. Au moins, elle ne s’était pas habillée pour rien. Aucun signe à l’horizon d’une quelconque femme ou femelle. Elle ressentit une immense tristesse et de la compassion envers tous ces démons.

Certains démons, plus entreprenants que d’autres, s’approchèrent d’elle, se regardant mutuellement, comme s’ils se demandaient s’il fallait lui dire une chose importante. L’un d’eux fut plus entreprenant.



Mais les démons ignorèrent sa dernière phrase et l’entouraient, de plus en plus nombreux, leurs immenses ailes de chauve-souris se confondant peu à peu, et se mouvant au-dessus d’eux comme une mer noire.



Andréa eut tout d’abord un mouvement de recul, mais ces démons, bien que puissants, gardaient une distance respectable avec elle. Ils auraient pu la broyer avec le petit doigt, mais attendaient son accord. C’était peut-être une occasion en or, bien qu’elle ne sache vraiment ce que tout cela signifiait. Et puis elle était déjà en enfer, et a priori, elle ne pourrait s’évader. Les parois du volcan semblaient bien trop lisses et pentues pour tenter quoi que ce soit, c’était perdu d’avance. Et elle ne savait pas comment rallumer le portail. D’ailleurs, l’autre côté devait avoir été anéanti par ses ravisseurs. Tandis qu’elle réfléchissait, elle observait ces démons. Elle trouvait une forme de beauté à ces mâles. Ces innombrables mâles en chaleur. Qui la dévoraient des yeux comme une reine. Elle se demanda quelque part si elle ne l’avait pas souhaité. Certains détournaient même les yeux quand elle croisait leur regard. Incroyable ! se dit-elle. Des démons timides !


Ils ne semblaient pas si méchants que ça finalement, sous leur forme terrible. Elle prit un moment de réflexion. Des souffles infernaux de plus en plus nombreux l’entouraient, faisant monter sa chaleur, enivrant peu à peu son esprit et l’empêchant d’avoir les idées claires. Elle sentit qu’elle allait le regretter. Et puis après tout, cela semblait moins ennuyant que sa précédente vie.



Alors l’énorme foule de démons se jeta sur elle. Bien qu’ils soient affamés, ils ne désiraient pas la manger, mais l’honorer. Au début, elle se mit à hurler, puis des picotements partout sur le corps la firent arrêter. C’était plutôt agréable. Des mains qui la caressaient… absolument partout sur le corps. Des mains de feu qui la faisaient languir. Elle se laissa faire avec bonheur et le plaisir en était si intense qu’elle se laissa tomber au sol en soupirant. Elle oublia qu’elle était humaine. Elle devenait une succube, la maîtresse des démons. Des cornes et des ailes lui poussèrent. Les démons rampaient sur elle, se frottaient à elle. Elle les accueillait en elle et on ne revit plus jamais l’ancienne Andréa, ni sur terre ni dans un autre monde.


La sensation était stupéfiante. Elle se sentait encore plus belle, et terriblement forte. Athlétique et endurante. Son corps lui obéissait parfaitement. Elle pouvait voler et se placer dans tous les sens. Elle n’aurait jamais osé rêver d’un tel cadeau. Pour remercier le premier démon qui lui avait adressé la parole, elle s’approcha de Masko, qui se trouvait encore dans l’assemblée, et lui saisit son membre bien tendu. Ce dernier avait bien grossi et elle était heureuse de l’avoir dans les mains. Tout était musclé, chez les démons. Décidément, elle se sentirait bien mieux ici !

Quand Masko eut sa turlute, ainsi que plusieurs autres avantages non négligeables, elle se fit pénétrer par tous les autres. La saillie dura des jours, voire des semaines, sans interruption, mais comme la reine Andréa était désormais infatigable, ce n’était pas grand-chose.


À mesure que la semence des démons pénétrait dans sa bouche et au fond de son sexe, elle se changeait peu à peu en matriarche des démons. Sa peau, si nette et lumineuse au début, se dotait d’épines par endroits, et de nouveaux appendices démoniaques lui poussaient.


Mais elle gardait intacts ses attributs les plus charmants, et les démons aspiraient tous à se blottir tout contre sa belle poitrine. Il lui semblait qu’elle était même encore mieux formée qu’avant. Un cadeau des démons, semblait-il.


Puis quand les premiers émois leur passèrent, la matriarche se promena dans son nouveau royaume, répandant des traînées de feu sur son passage. Elle se baignait dans les cascades de lave, se baladait dans les cieux rougeoyant avec sa suite ou bien encore s’amusait à carboniser de son souffle des forêts entières.


Sa gigantesque horde bestiale cherchait sa présence. Les plus petits se lovaient dans ses bras ou contre ses jambes, espérant une caresse ou un mot gentil. Tous ne venaient pas pour du sexe, mais juste pour avoir un peu d’attention, être compris et aimés.


Elle devint l’amante des démons, leur confidente. Maintenant qu’elle était en enfer, Andréa comptait bien assumer sa place. Elle comprit rapidement que ces grosses brutes aux ailes de chauves-souris et aux cornes de bouc étaient tourmentées à l’intérieur. Lorsqu’ils venaient la voir, elle les soulageait, dans tous les sens du terme. Elle avalait et prenait soin de plusieurs queues en même temps. Ils repartaient avec le cœur et le sexe légers. Comme il y avait peu de femelles parmi les démons, elle n’avait pas besoin de partager. Elle ne le voulait pas d’ailleurs. Être la seule adulée par ces foules de démons musclés et bien membrés lui convenait parfaitement.

Le sperme démoniaque faisait naître des torrents de feu liquide qui courraient dans tout son corps, lui donnant un plaisir immense. Avant, elle n’était pas beaucoup portée sur le sexe, mais à partir de ce jour, elle y trouvait un épanouissement troublant. Elle n’attendait qu’une chose, c’était d’accueillir les démons en elle, qu’ils la fassent gémir et la laissent pantelante. Même si elle était la matriarche, elle leur laissait quelques moments de liberté. Au début, certains, frustrés, se montraient terribles et cruels avec elle, l’attachant, la torturant et la battant, puis voyant l’amour qu’elle leur donnait, ils changèrent d’avis.


Tous les démons la voulaient, et tous l’eurent. De son corps en naquirent d’autres. Bientôt, une génération entière de démons lui dut la vie.


Elle devint la pourvoyeuse de vie dans les enfers, le rayon lumineux au cœur du gigantesque sanctuaire de feu. Lorsqu’elle jouissait, des bébés démons jaillissaient comme des boules de feu au cœur des volcans, les fleuves de lave débordaient, le ciel se teintait de rouge. Tous les démons de l’enfer exprimaient leur amour pour leur nouvelle Reine démoniaque, et l’enfer, peu à peu, se changea en paradis du désir.