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n° 22042Fiche technique26184 caractères26184
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Temps de lecture estimé : 19 mn
10/10/23
Présentation:  Un homme (âgé), une femme (jeune, très jeune)... Rencontre et plus si affinités
Résumé:  Edmond est pourtant un retraité fidèle. Paula, une jeune rousse un peu délurée...
Critères:  fh hplusag rousseurs inconnu fépilée caférestau exhib odeurs fellation pénétratio hdanus portrait
Auteur : JeffTrois      Envoi mini-message
Edmond, l'âge d'or ou l'âge dort ?

Edmond est maussade en sortant de chez son crétin de cardiologue. Ce con, il n’a rien compris à son problème. Oui, il ne va pas bien et oui, un petit coup de pouce chimique lui aurait certainement rendu le sourire. Mais voilà, cet imbécile, cette double buse de toubib à la noix lui a dit… « Non. Même pas en rêve ! ». Jean-foutre de toubib qui n’a pas voulu lui prescrire de viagra parce que ce ne serait pas le remède adapté à son mal-être. Qu’est-ce qu’il en sait, lui ? Alors, Edmond ne cesse de fulminer au point d’oublier de retenir la lourde porte en verre derrière lui.


Dehors, il respire un grand coup, et avisant un bar-tabac il entre, y achète un paquet de clopes, une boîte d’allumettes et commande un café… Pourtant voilà 8 030 jours et 17 heures qu’il ne fume plus et l’autre con qui lui a redit que cigarette et café sont mauvais pour sa santé. « va te faire foutre, connard ! » maugrée-t-il.


Il a besoin de réfléchir et surtout de se calmer. Le garçon lui pose la tasse devant lui, sur le comptoir et machinalement Edmond ouvre tant bien que mal l’emballage, sort une cigarette qu’il tapote sur le zinc pour en tasser le tabac, la fiche au coin de ses lèvres. Le barman lui fait les gros yeux et, acerbe, lui intime l’ordre d’aller fumer dehors, sur la terrasse. Edmond met quelques secondes pour réaliser que maintenant il est interdit de fumer dans les bars. En ronchonnant, la cibiche coincée dans le coin de ses lèvres, il se trouve une mini-table en terrasse avec un fauteuil en osier à l’assise défoncée et y pose son auguste fessier. Là, enfin, il gratte une allumette, dispose sa main en puits pour protéger la flamme des courants d’air et tire une première bouffée. La fumée lui pique la gorge et un peu les yeux et vite il la recrache, répandant autour de lui un nuage bleuté et odorant.


Il est tellement exaspéré, qu’il n’a pas remarqué la rouquine à côté de lui. Et avant qu’il ne tire une seconde taffe, avec quelques gestes significatifs, elle l’apostrophe :



Edmond est confus. Soudain, il se rend compte combien sa colère le rend aigri et grossier. C’est que cela ne lui ressemble pas, mais pas du tout. Tout au contraire, Edmond est un homme d’une grande courtoisie envers les dames, prévenant et attentionné. Enfin, en général. Au point que sa femme, sans être jalouse, de temps à autre, peut en prendre ombrage. Mais, là, aujourd’hui, il s’est fait cueillir…



Et il écrase sa cigarette à peine consumée dans le cendrier, s’intéressant un peu plus à sa voisine. Une jeune et bien jolie rousse, aux cheveux mi-longs, avec plein de taches de rousseur et une peau diaphane. Un nez avec un petit retroussis au bout, des lèvres fines, mais une grande bouche et des yeux tirant sur le violet. Pour le reste, il ne voit pas grand-chose hormis de grandes mains fines, ornées de bagues et des ongles manucurés.



Edmond hésite, quelques secondes, puis se lance…



Edmond la regarde un instant, les yeux interrogatifs.



La jeune femme semble toiser Edmond…



Paula sourit à son voisin de table tout en l’évaluant… Un jeune vieillard… Pourtant, elle, du haut de ces trente ans, estime que tout ce qui a dépassé les soixante-dix ans peut s’apparenter à la vieillesse et donc à une certaine décrépitude. Mais Edmond porte beau. Cheveux blancs, grand front, yeux noirs rieurs (même quand il est en rogne), peau soignée et tannée, lèvres fines. Un costume de bon aloi, des chaussures cirées… Mains viriles, mais entretenues, et il porte une alliance et une petite chevalière. En le regardant rapidement, elle l’aurait presque adopté comme grand-père…


Et Edmond, mis en confiance ou en vaine de confidences, commence à parler de lui, de sa vie, surtout de son couple et inévitablement, de ses problèmes.


Edmond est marié avec la même femme depuis 47 ans ! Il insiste sur ces 47 ans de vie commune, et comme il a peur que ce chiffre ne dise rien à Paula, il lui traduit en nuits : 17 155 soirs avec la même femme dans son lit, précise-t-il avec une certaine amertume. Mais, assure-t-il, pas un seul coup de canif au contrat ! Deux enfants et trois petits enfants. Aujourd’hui à la retraite depuis plus de 10 ans, sa femme se plaint de plus en plus d’être délaissée. Il y a quelques semaines, elle l’a même carrément accusé de ne plus l’aimer. Bon, c’est vrai, les rapports physiques avec Odette (c’est le prénom de ma femme, aime-t-il à préciser), c’est plus vraiment ça. C’est qu’il a épousé une jeune femme normale, brune, appétissante, ni svelte, ni grosse. Et au fil du temps, avec les maternités, les bons repas et peut-être les quelques tracas de la vie quotidienne, elle s’est laissée aller et les kilos se sont accumulés sur les cuisses, les hanches, puis le ventre et les bras et les cheveux se sont grisés. Ce n’est pas qu’elle ne soit plus désirable, mais quand même… Alors, Edmond, sans pour autant ne plus l’aimer, a presque cessé de venir la lutiner, l’exciter, lui faire l’amour… Voilà pourquoi il voulait du Viagra et que son pharmacien lui a d’abord conseillé d’aller voir son cardiologue.


Puis soudain, Edmond s’interrompt…



Paula sourit à Edmond, pour le mettre en confiance. Elle le trouve touchant. Et puis, elle a le temps. En ce moment, elle est en congé sabbatique. En réalité, elle a été licenciée de son dernier job, où son margoulin de patron avait un peu oublié de remplir les papiers. Comme elle n’était pas déclarée, elle est donc un peu dans la mouise actuellement. Mais elle n’est ni désespérée ni en colère – enfin, plus maintenant. Alors, elle a le temps. Personne ne l’attend chez elle, dans son petit studio, son dernier petit copain l’ayant lâchement abandonné pour une jeunesse. Aussi, Paula, profite-t-elle de son temps libre pour observer les gens, les passants, les clients des terrasses de café, surtout quand il fait beau. Comme aujourd’hui. Elle profite de sa vie.


Edmond continue à dégoiser son histoire qu’elle écoute avec attention. Entre-temps, le garçon est venu renouveler les consommations (« il perd pas le nord et sait rentabiliser ses tables ! » a pensé Paula). Edmond lui a offert un nouveau café. Et il continue à parler, du désir, du corps des femmes, du corps de sa femme… Il trouve qu’elle ne fait pas d’efforts tout en exigeant que lui en fasse, et comme il lui reste un fond de colère et d’acrimonie, il devient presque pathétique, tel un Caliméro qui trouve que « tout le monde il est trop injuste ».


Paula sourit en l’écoutant, car il commence à lui être sympathique ce grincheux au cœur tendre. Tout à trac, elle l’interrompt :



Edmond, surpris par la proposition, reste la bouche ouverte. Diantre, pense-t-il, mais je vais dire quoi à Odette, moi ? Et puis, elle veut quoi cette gisquette ? Elle est mignonne, jeune, elle ne semble pas farouche, mais quand même, c’est une inconnue… Et Paula insiste :



Edmond a encore quelques secondes d’hésitations.



Edmond s’empare de la main de Paula qui, surprise par le geste, se laisse faire et reçoit un doux baiser sur le dessus de la main avant qu’Edmond se lève et se dirige vers le comptoir.



Surprise qu’il ne sorte pas son téléphone de sa poche, Paula le regarde s’éloigner et le voit parlementer avec le barman puis il s’empare du téléphone fixe du bar et compose un numéro sur le cadran. En attendant sa conversation, il se tourne vers la terrasse et adresse un petit signe de connivence envers la jeune femme.



Edmond aide Paula à se lever et, ensemble, ils choisissent une petite brasserie, typique du quartier pour manger un plat du jour maison. Tout en marchant, Paula, en profite pour s’accrocher au bras d’Edmond qui ne dit rien et ne fait rien pour se débarrasser de l’emprise de la jeune rousse. Installée à une minuscule table, Paula croise les jambes et son pied vient plusieurs fois se frotter sur le mollet d’Edmond. En fin de repas, elle lui propose d’aller boire le café chez elle tandis qu’Edmond règle l’addition.



Et derechef, elle s’empare du bras d’Edmond comme s’ils étaient père et fille ou grand-père et petite fille qui déambulent de concert. Edmond apprécie contre lui la hanche de Paula qui frotte et lui crée une sensation agréable faisant remonter dans sa mémoire des moments identiques passés à flâner avec sa femme. Personne n’ose briser le couple et quelques passants les évitent. Après quelques minutes très agréables et deux volées d’escaliers, Paula fait les honneurs de son « home, sweet home »… Une seule pièce, kitchenette à l’américaine, une minuscule salle de bain. La surface est microscopique, mais tout est bien rangé, ordonné, chaque chose a une place, chaque place une chose. Cela plaît à Edmond qui aime l’ordre et le rangement, même s’il ne s’imagine pas pouvoir vivre dans une boîte à chaussure.



Paula endosse parfaitement son rôle d’hôtesse des lieux. En même temps, elle adopte le tutoiement, ce qui surprend Edmond qui n’ose pas lui en faire la remarque.



Paula, elle, s’est mise à l’aise. Elle a enlevé ses chaussures et marche pieds nus. Edmond peut admirer ses longs pieds blancs aux ongles vernis rouge carmin. Il remarque aussi que sa plante des pieds est très orangée. La cheville, fine, s’orne d’un tatouage bleu délavé, formant un cercle, une sorte de petit lien fin et sur l’extérieur, une ganse comme un paquet cadeau. Enfin, il découvre la jambe de Paula, nerveuse, fine, presque opalescente. « C’est une vraie rousse » pense-t-il.


Paula se penche vers lui, une tasse à la main.



Edmond a du mal à détacher ses yeux de l’échancrure du chemisier qui, largement ouvert, lui donne à contempler les seins de Paula. Petits, blancs avec une aréole rose orangé et pointue.

Paula suit le regard et au lieu de s’en offusquer elle le chambre doucement.



Et joignant le geste à la parole, elle défait l’attache de son bustier et expose à la vue concupiscente d’Edmond ses seins qui dardent leurs pointes, émoustillés par la situation. Edmond, un peu médusé, écarquille les yeux. Cela fait tellement longtemps qu’il n’a pas vu de poitrine aussi fraîche, aussi jeune qu’il en est dérouté…



Et elle s’installe cuisse contre cuisse à côté d’Edmond, paralysé par la situation. Paula passe un bras derrière les épaules d’Edmond et vient lui susurrer à l’oreille.



En se raclant la gorge pour s’éclaircir la voix, Edmond d’un ton enroué, lui dit :



Paula recule un peu la tête, mais ne lâche pas son épaule et frotte la pointe de son sein sur le bras de son invité :



Au tour de Paula de se figer.



Et Paula se penche un peu plus sur Edmond et vient poser ses lèvres sur sa joue pour lui déposer non pas un, mais une série de baisers qu’elle termine au coin de ses lèvres, puis revient sur les lèvres, recule sa tête et, cette fois, c’est Edmond qui de lui-même, avance les siennes, à la recherche des lèvres de Paula.


Et leurs lèvres se soudent, Paula avance sa langue, Edmond a encore une légère hésitation, puis envoie sa langue franchement et lui roule un patin, un vrai. En même temps que sa langue avance dans la bouche de Paula, sa main s’empare d’un sein qu’il caresse, puis presse doucement avant de glisser jusqu’à la pointe. Il la pince, la tourne, tire légèrement dessus, puis recommence… Et à travers leurs bouches soudées, il sent la respiration de Paula évoluer, changer, se faire plus difficile.


Mais Edmond a besoin de reprendre son souffle. Voilà tellement longtemps qu’il n’a pas embrassé une femme de la sorte (enfin, surtout la sienne !). Il n’a plus l’habitude et puis que d’émotions pour lui, que de découvertes, de redécouvertes aussi. Alors la tête lui tourne un peu. Il tente une diversion :



Paula se lève un instant et fait tomber sa jupe. Elle apparaît, nue, totalement nue devant les yeux écarquillés d’Edmond qui a le nez au niveau d’un sexe glabre, avec juste une bande de poils taillés courts et d’un roux assorti aux cheveux.



Edmond a du mal à respirer. Il sent de grosses gouttes de sueur qui dégoulinent le long de son cou dans sa nuque. En même temps, dans son pantalon, voilà que son sexe se met en semi érection, une phase de son excitation qu’il pensait révolue. Il avance un doigt timide sur les cuisses de la jeune femme qui s’expose à lui en toute intimité, et remonte vers les hanches, puis le ventre. Avec hésitation, il caresse le rang de poils ras et descend vers le sexe de Paula. Elle ne dit rien, ne bouge pas, attend la suite en essayant de contrôler sa respiration. Elle sent le doigt, les doigts d’Edmond qui effleurent la peau légèrement grenée de son sexe. Elle l’aiderait volontiers, mais elle se doute qu’il a aussi besoin de retrouver son autonomie. Alors, elle attend et le laisse faire.


Edmond, du bout des doigts, explore la vulve épilée. Il en éprouve l’élasticité, le moelleux, la douceur. Il descend le long de la fente fermée pour atteindre les deux crêtes qui en émergent. Luisantes d’un plaisir naissant, il les caresse, les pincent entre elles avant de les écarter et débusquer l’entrée chaude et luisante dans laquelle il plonge ses phalanges, puis remonte vers le haut de la vulve pour débusquer le clitoris. En quelques coups d’ongles légers, il le fait sortir de son capuchon et s’enhardit à le flatter, le gratter pour le faire bander et déclencher les premières ondes de plaisir dans le ventre de Paula. Au contact des doigts d’Edmond dans son intimité, Paula a écarté ses cuisses, fléchit ses genoux pour lui permettre de mieux explorer son sexe. Aux prémices de son excitation, elle s’affale sur le canapé, écarte carrément les jambes et s’abandonne aux caresses d’Edmond.


Les doigts d’une main sur le clitoris, les doigts de l’autre farfouillant dans son sexe, Paula est rassurée. Son amant sait caresser une femme et intérieurement, elle se félicite d’avoir fait confiance à son instinct. Alors, elle se laisse aller au plaisir, à son plaisir, et se fait transporter dans un univers merveilleux.


Edmond, lui, s’applique. Voilà si longtemps qu’il n’a pas eu cette chance de caresser une femme inconnue, qu’il prend son temps pour en redécouvrir les sensations, être à son écoute, suivre aussi bien sa respiration que son inspiration. Et il fait traîner. Il ralentit, accélère, joue avec le sexe de Paula pour son plus grand plaisir. Il s’est aussi penché sur les seins de la jeune femme et doucement s’est emparé de la pointe dure qu’il aspire avec sa bouche, tète et mordille. Paula commence sérieusement à perdre pied et s’abandonne totalement pour se concentrer sur sa jouissance qui monte en elle. Après un premier plaisir, puis un second, elle finit par éjecter un long jet de plaisir qui trempe la main d’Edmond, coule jusqu’entre ses fesses, facilitant l’accès intérieur de son sexe à son amant du moment. En se libérant ainsi, elle émet un grand cri, claque ses cuisses sur le poignet d’Edmond et lui bloque tout mouvement. Elle tremble de tous ses muscles, à la limite de la tétanie et de la crampe. Elle ne peut plus supporter la moindre caresse, le moindre souffle sur son épiderme. Surprise par cette jouissance, elle semble soudain prostrée en attendant de reprendre son souffle.


Enfin, Edmond peut libérer sa main et ses doigts. L’étau qui l’enserrait, le sexe de Paula, commence à se relâcher. Lui-même semble abasourdi par l’effet qu’il a su provoquer. Paula revient à la réalité. D’un long baiser, elle récompense Edmond pour lui avoir donné autant de plaisir. Et lui assure qu’aucun de ces petits amis ne l’avait fait monter si haut dans son plaisir. Et tandis qu’elle murmure ces quelques mots à l’oreille d’Edmond, sa main est descendue vers son entrejambe où elle trouve le sexe à moitié bandé. Au premier contact de la main chaude de Paula, il fait un bond dans sa prison de tissus. Alors, elle le libère et se retrouve avec un phallus fort bien développé, épais et d’une taille pour elle, monstrueuse. Avec sa main, elle a de la peine à en faire le tour complet. Pourtant, elle l’empoigne et commence à en faire coulisser la peau avant d’aller lui donner des coups de langue, puis de tenter de le faire entrer dans sa bouche.


Edmond est aux anges ! Il en a tellement rêvé, fantasmer, d’avoir sa queue prise par une bouche chaude et humide. Odette n’a jamais voulu lui faire la moindre turlute. Au mieux, d’une main rapide, elle a souvent empoigné son sexe pour l’affermir et se le glisser entre les cuisses, mais jamais dans la bouche, estimant généralement que cette pratique était réservée aux « filles de mauvaise vie ». Péremptoire, elle n’avait donc jamais pris Edmond dans sa bouche. Même pas un petit bisou… Rien… Nada…


Alors, Edmond ferme les yeux pour apprécier toutes les subtilités de la caresse de la bouche de Paula sur son sexe. Et les doigts de Paula viennent lui caresser les couilles, descendent vers le scrotum et glissent vers son anus. Une sorte d’arc électrique traverse le bas ventre d’Edmond quand elle glisse un index inquisiteur dans son trou de balle, le pénètre et va directement lui masser la prostate. Jamais, au grand jamais, il n’avait pu imaginer une telle caresse et encore moins l’effet qu’elle produit. Et dans la bouche de Paula, à son grand bonheur (et malheur), Edmond sent la jouissance monter le long de sa tige raide et c’est un feu d’artifice qui illumine son cerveau. Pourtant, dès la seconde giclée qu’il sent se répandre, il tente d’arracher la bouche de la jeune femme, sans succès et doit admettre que la troisième et certainement la dernière montée de sa sève va lui être fatale.


Paula sent le plaisir de son partenaire monter inexorablement le long de son membre. Elle perçoit la grosse veine battre de plus en plus vite, et elle sait qu’avec son doigt, en massant sa prostate, elle va déclencher un cataclysme. Mais elle continue. Elle ne s’attend pas à une marée de sperme, mais les deux premiers jets la surprennent par leur rapidité et leur puissance. Maintenant, à l’aide de sa langue, elle nettoie la hampe, la mouille abondamment, son objectif est de la tenir en érection pour qu’elle puisse s’empaler sur elle.


Et ça marche ! Paula chevauche Edmond, elle écarte ses cuisses et vient s’asseoir sur les siennes. En un tour de main, elle s’empare de la queue d’Edmond, se caresse les nymphes et finit par se pénétrer. Elle est surprise par l’ampleur de l’engin qu’elle s’enfourne le plus loin possible. Excitée, elle n’a aucun mal à le sentir glisser en elle. Dès lors, elle entame une série de déhanchés avant de monter et redescendre de plus en plus rapidement. Contre ses fesses, elle apprécie les mains d’Edmond qui s’activent, s’énervent, lui écartent les fesses. Elle adore cette sensation d’écartèlement et d’abandon. En amour, c’est la position qu’elle préfère, car c’est elle qui donne le tempo à son partenaire. Et elle accélère en se doutant qu’Edmond n’est pas inépuisable. Ensemble, ils atteignent la jouissance qu’elle complète en empoignant ses seins et en tirant fortement sur leurs pointes avant de s’écrouler dans le cou de son amant pour reprendre son souffle.


Edmond reste tout étonné par cette nouvelle performance. Jouir deux fois de suite fait partie des choses qu’il imaginait révolues. Sous ses mains, la peau chaude et satinée de Paula qu’il caresse doucement l’électrise. Il tente d’incruster dans sa mémoire les sensations que cela lui procure et qu’il vient de vivre. En même temps, il respire ses effluves pour s’enivrer. Il a chassé de son esprit les quelques scrupules qui sont venus le hanter un instant, vis-à-vis d’Odette. Mais il veut juste profiter de l’instant présent et de Paula. Alors, il profite. Et même pleinement ! Contre sa poitrine, Paula écrase ses seins, deux coussinets délicieux et mous qui lui chauffent les reins. Sur ses cuisses, le poids des fesses de Paula.


Ô quelles heureuses minutes il passe ! Et à l’instant T, il ne regrette absolument pas d’avoir franchi la ligne rouge. Paula nichée dans le creux de son cou, appuyée de tout son poids sur ses cuisses, peau à peau avec son ventre et sa poitrine, il est heu-reux !


Non, ils ne dorment pas. Ils restent pourtant blottis l’un contre l’autre, elle dessus, lui affalé dans le canapé. Elle s’enivre de l’odeur de la sueur de cet homme et de son eau de toilette. Lui, il caresse son dos, ses fesses et ses cuisses tranquillement, satisfait de l’œuvre accomplie, rassuré et heureux. Et ni l’un ni l’autre ne souhaitent bouger de cette position de peur de rompre le charme de cette étreinte. Pourtant Paula commence à frissonner de froid et Edmond aussi. Alors, avec quelques difficultés, ils se désunissent, à regret. Et tout juste rhabillés, les deux amants se précipitent dans les bras de l’autre et s’embrassent à pleine bouche, échangent leur salive. Et c’est Edmond qui ose aborder le sujet crucial :



Paula ne relève pas. Elle se contente de venir se serrer dans ses bras qu’elle trouve protecteurs et désirables.


Une dernière fois, elle lui tend ses lèvres alors qu’il est sur le seuil de la porte. Elle aimerait savoir quand il va revenir, mais ne veut pas le brusquer et encore moins être dans sa dépendance. Alors elle garde la question sur le bout de sa langue tandis qu’il entame la descente des escaliers, un peu lourdement. Mais avant d’arriver au palier inférieur, Edmond s’immobilise, se ravise et remonte vers Paula qui est penchée sur la cage d’escalier.



Edmond attend d’être à sa hauteur pour lui murmurer :



Avec un sourire radieux qui lui mange tout le visage, Paula l’embrasse encore une fois sur la bouche, bat des mains comme une enfant gourmande et lui glisse…