n° 22057 | Fiche technique | 123390 caractères | 123390 21598 Temps de lecture estimé : 87 mn |
17/10/23 |
Résumé: Romain pensait avoir tout perdu, mais sa mission en Thaïlande va l’enrichir de la plus précieuse des richesses : l’amour de sa vie. | ||||
Critères: fh fff 2couples fffh hbi asie inconnu prost grossexe groscul piscine trans hmast massage fellation préservati hdanus hsodo gangbang | ||||
Auteur : Rainbow37 Envoi mini-message |
À écouter le début de cette tirade, je comprends que tout continue de s’écrouler autour de moi. Après mon divorce, c’est mon travail qui s’évapore, je ne suis pas près de les oublier ces années Covid. Alors je sens une énergie monter en moi, mon stylo commence à se déformer lentement sous la pression de mes doigts. Romain le passif, Romain le gentil, va pour une fois laisser éclater sa colère et sa frustration. Le rythme de ma respiration accélère, je vais soulever le bureau comme un fétu de paille.
Mon chef se rassoit sur sa chaise après ces quelques secondes de silence, il me regarde droit dans les yeux avec un air grave… La sentence va tomber.
J’ai entendu ces trois mots, et mon cerveau a débranché. Avec la cinquantaine qui approche à grands pas, je…
Je reste figé, ma colère s’évaporant aussi rapidement qu’elle était apparue.
Mon chef soupire et son visage semble se radoucir.
Je prends une profonde inspiration, tentant de me recentrer sur les paroles de mon chef. La perspective d’un nouveau départ commence à prendre forme dans mon esprit. Peut-être que partir pour Bangkok serait effectivement une chance de rebondir après les épreuves récentes.
Mon chef hoche la tête.
*****
Arrivé à Bangkok, le contraste entre les gratte-ciels étincelants et la chaleur moite de la ville est à la fois étourdissant et envoûtant. Comme j’ai quelques jours de libres avant ma prise de poste, je pars à la découverte de la ville, mais je décide assez vite de m’éloigner des quartiers touristiques pour des recoins plus calmes. Les Thaïlandaises sont si belles et exotiques avec leurs longs cheveux soyeux et leurs habits colorés, ça réveille en moi un certain intérêt que je croyais mort depuis longtemps.
C’est ainsi qu’un soir j’ai atterri dans un petit bar à l’ambiance tamisée et apaisante, le Dok Mai. C’est là que j’ai rencontré Jennie pour la première fois. Assise à une table, elle était élégante et discrète, habillée en noir, je fus immédiatement frappé par sa beauté exceptionnelle et sa grâce naturelle. Ses longs cheveux noirs encadraient un visage au teint sombre, ses yeux brillaient d’une lueur mystérieuse. La belle brune m’a souri lorsque nos regards se sont croisés, et j’ai ressenti une étrange connexion instantanée.
Elle était accompagnée de deux autres femmes, l’une aux cheveux blonds avec des lunettes, semblant un plus jeune, tandis que l’autre plus âgée, aux courbes généreuses semblait avoir une forte personnalité. Je commande un verre au comptoir et je ne peux m’empêcher de regarder la table de la belle et ses amies.
Depuis mon divorce, je n’ai plus été intéressé par aucune autre femme, mais je réalise pour la première fois les multiples opportunités que Bangkok me propose, avec tous ces bars, ces filles, ces prostituées. Des bruits de chaises se font entendre, je me retourne pour voir les amies de la belle Thaïe en train de récupérer leurs affaires, prêtes à partir.
Maintenant seule, la jeune femme semble perdue dans ses pensées, alors qu’elle occupe toutes les miennes. Je respire un bon coup et je m’approche timidement de sa table pour lui demander :
Elle hésite un instant, comme si elle cherchait ses mots.
Compagnie… Jennie avait réussi à évoquer son métier de manière subtile, sans le dévoiler complètement. Mon esprit est en ébullition, oscillant entre la curiosité et le désir. C’était une situation nouvelle pour moi, je n’avais jamais payé pour du sexe et je ne savais pas comment réagir.
Elle semble surprise par ma demande, comme si personne ne lui avait jamais posé une question si personnelle. Après un moment de réflexion, elle répond doucement :
L’ambiance dans le bar était devenue un peu plus intime, le bruit de fond étouffé par notre conversation. Le désir de percer les mystères qui entourent Jennie grandit en moi, mais je sais qu’il est important de respecter ses limites. Finalement, je prends confiance :
J’hésite quelques instants. Je ne sais pas ce qu’il m’en coûterait, mais je m’étais pris au jeu, allons-y.
Jennie s’exprime soudainement plus librement, comme si le fait de travailler rendait les choses plus claires pour elle. Je suppose qu’elle doit être habituée à ce genre de situation.
J’ai donc commandé son Banana Shake ainsi qu’un autre verre pour moi, et discrètement je lui glisse les mille bahts avec son verre. Elle sourit devant mon attitude un peu candide, prenant les billets pour les glisser dans son sac.
Nous continuons à discuter, échangeant des histoires de nos vies respectives. Elle a une façon charmante de parler, une voix douce et apaisante qui me captive, je passe un bon moment comme rarement ces dernières années.
Finalement, il est temps pour nous de partir du bar. Jennie s’accroche à mon bras pendant que je me lève et me murmure :
Je regarde la femme derrière le comptoir qui me sourit, et je lui fourre les quelques billets dans la main, sans trop comprendre pourquoi.
Jennie a suggéré de me faire découvrir un autre côté de Bangkok. Nous sommes montés dans un tuk-tuk et avons parcouru les rues sombres et animées de la ville. Elle m’a emmené dans un petit restaurant ouvert sur la rue où nous avons partagé un délicieux repas thaïlandais. La nuit était chaude et chargée de parfums exotiques, et je me sentais vivant comme jamais.
Au cours de cette soirée, Jennie a réussi à briser certaines de mes inhibitions et à me faire sentir à l’aise en sa compagnie. Elle a un don pour créer des connexions avec les gens qu’on croise, elle, agissant avec moi comme si on se connaissait depuis longtemps. À un moment donné, elle m’a pris la main alors que nous marchions dans une ruelle étroite, et ce simple geste a provoqué en moi un mélange d’excitation et de réconfort.
*****
Nous sommes finalement rentrés à l’hôtel où je séjourne, j’ai pris soin de passer par l’entrée du personnel et Jennie m’a accompagné jusqu’à ma chambre. En franchissant la porte, je ressens un mélange d’excitation et de nervosité.
Jennie reste près de l’entrée, devenant soudainement plus distante. Elle cherche dans son sac et elle me tend les mille bahts que je lui ai donnés un peu plus tôt, j’en suis déconcerté.
Je regarde Jennie, un peu perplexe. Le terme katoeys est nouveau pour moi, et je ne suis pas sûr de comprendre. Jennie semble deviner ma confusion.
Elle fait un geste discret vers sa zone intime.
Je prends un moment pour assimiler l’information. Cela explique pourquoi Jennie était si différente des femmes que j’avais rencontrées jusqu’à présent. Je comprends aussi ses quelques questions orientées pendant nos discussions.
J’essaye de garder mon calme, et je lui dis finalement :
Jennie semble soulagée par ma réaction, et elle m’adresse un sourire reconnaissant.
Je me décide à lui donner le reste de son dû pour la laisser partir, mais elle s’approche de moi et pose ses bras sur mes épaules, me regardant dans les yeux. Nous sommes maintenant très proches l’un de l’autre, nos visages sont à quelques centimètres. La tension entre nous est palpable, elle ne veut pas me brusquer, mais elle ne veut pas non plus me laisser partir.
Mais elle me coupe en posant un doigt sur mes lèvres.
Jennie tire mes épaules et embrasse tendrement mes lèvres, une sensation oubliée qui me fait perdre la tête, puis elle me guide vers le lit. Elle retire délicatement ma chemise, elle s’attarde sur mon torse, puis déboutonne mon pantalon, je suis happé par le moment et je réagis à peine. Jennie recule et glisse sa robe le long de son buste magnifique. Elle a le teint foncé, sa petite poitrine naturelle, son ventre et ses cuisses sont légèrement bronzés. Une bande blanche tranche sa taille fine et elle porte un minuscule slip noir légèrement bombé.
Je regarde attentivement son corps, devinant ce qu’elle a sous sa lingerie. Elle s’approche, et fait tomber mon boxer. Je m’assois sur le lit, tandis qu’elle retire son slip et se retrouve totalement nue devant moi. Le gland de son petit sexe est encore recouvert de sa fine peau, mais il était déjà aussi dur que le mien.
Elle resta là, à se présenter devant moi, le regard sérieux, et me permettant de prendre mon temps pour l’admirer. Je n’ai jamais été attiré par les hommes, pourtant elle me fascine avec ce curieux mélange de féminin et de masculin, ses formes douces et tendres mêlées à cette virilité apparente.
Puis elle s’approche de moi, ses doigts glissant doucement sur ma poitrine et descendant le long de mon ventre. Une sensation de chaleur et d’excitation m’envahit à mesure qu’elle se rapproche. Nos lèvres se rencontrent à nouveau, mais cette fois-ci le baiser est plus intense, plus passionné. Nos langues se mêlent dans une danse sensuelle, révélant la profondeur de notre désir mutuel.
Jennie se retire doucement, son regard toujours fixé sur le mien. Elle glisse sa main plus bas, atteignant mon intimité. La sensation de sa douce caresse me fait gémir doucement, je ressens le moindre changement de pression sur mon sexe. Tout en me regardant et en me prodiguant ses caresses d’une main, elle fouille de l’autre dans son sac à main pour en extraire un préservatif. Elle le déchire avec ses dents et glisse le latex sur mon sexe dressé, tandis que je me sens fondre au contact de ses doigts fins.
Elle se met à genoux, basculant ses cheveux sur un côté, et embrasse la base de ma verge. Elle commence avec des coups de langue doux et légers, puis elle me prend dans sa bouche. Sa tête se balance au rythme de ses mouvements, et j’essaye de ne pas la pénétrer trop profondément. Sa langue joue avec la pulpe de mon gland, me faisant haleter et gémir de plaisir. La sensation est délicieuse, elle travaille avec précision, accélérant la cadence au fur et à mesure, et j’en perds l’esprit.
Soudain, Jennie me relâche, se relevant lentement pour me regarder.
Sa voix me semble hypnotisante, ses mots résonnent en moi et me font frissonner. Pendant plus de vingt-cinq ans ma sexualité s’est réduite à la position du missionnaire dans le noir, et en une soirée, tout bascule, je veux faire l’amour avec cette âme particulière que je ne connais que depuis quelques heures, qu’elle soit trans ou pas.
Elle fouille à nouveau dans son sac pour en ressortir un tube de lubrifiant, puis elle commence à enduire son petit anneau. Mon sang ne fit qu’un tour.
Jennie se positionne à genoux au-dessus de moi, sa verge légèrement dressée. Elle prend mon sexe avec sa main qu’elle fait redurcir d’une main experte, puis elle l’appuie sur son fondement. La chaleur est indescriptible. En premier, je n’entre que quelques centimètres, mais après quelques mouvements circulaires de ma belle, je pénètre complètement dans sa douce et chaude matrice, ses fesses s’appuyant sur mes cuisses. La sensation est incroyable.
Elle se penche vers moi et nous échangeons un long et profond baiser, elle aspire littéralement ma langue. Jennie commence ensuite à bouger légèrement, tandis que j’appuie mes mains sur ses hanches fines. Je la sens trembler et soupirer, elle augmente la cadence, fermant les yeux… La vitesse et la profondeur de nos mouvements augmentent, tandis que nos gémissements de plaisir remplissent la pièce.
Les claquements de nos deux corps s’unissant à chaque mouvement, la vision de son petit sexe durci martelant mon ventre, le goût de sa bouche, son parfum exotique… Mes sens sont exaltés, j’ai le vertige, je suis arrivé au point culminant.
Je jouis dans un long grognement, tandis que Jennie pousse un cri étranglé. Nos mouvements ralentissent, puis la belle retombe sur moi, respirant fort, nous sommes trempés de sueur. Je sens alors son petit cœur battre furieusement.
Jennie se relève et se dégage doucement, me sortant de sa cavité. Elle repose ses genoux contre mon torse et me regarde dans les yeux.
Je réponds avec un sourire.
Jennie rit doucement.
Je regarde Jennie se lever et traverser la chambre, puis quelques minutes plus tard elle réapparaît habillée et fraîche pour s’arranger devant un miroir.
Puis elle se tourne vers moi.
J’ai déjà compris ce à quoi elle faisait allusion, ce qui brise un peu mes illusions.
Elle prend son solde, comptant le moindre billet avec une certaine froideur qui me fit mal au cœur, puis Jennie s’arrange une dernière fois devant le miroir. Je me relève un peu désenchanté.
Elle m’interrompt.
Elle me jette un regard avec une moue un peu triste puis elle sort de la chambre avec un petit geste de la main. Moi je restai là, pensif, poissant, avec un préservatif plein sur ma queue pendante.
La réalité, est que la soirée a été fantastique. Je ne savais pas ce que je voulais quelques heures plus tôt, mais j’avais eu plus que je n’aurais jamais imaginé.
Quelques jours après mon arrivée en Thaïlande, je commence à me sentir à mon aise et j’envisage ma mission sous un angle différent, bien plus personnel. Tant mieux, car mon travail est sensiblement le même qu’en France, ce qui est quelque peu décevant.
J’ai très vite sympathisé avec Claude, un expatrié comme moi, responsable de la partie restauration pour nos hôtels locaux. Pas loin de la retraite, un fêtard ventripotent à l’humour graveleux, le genre de gars que je fuis en France, mais ici je suis moins regardant, car je croise peu de compatriotes.
Sans surprise, Claude connaît quelques bons coins à Bangkok. Il m’a invité à sortir pour boire un coup, et j’ai accepté, car je savais ce qu’il avait derrière la tête. Depuis ma rencontre avec Jennie, je me sentais prêt à saisir l’opportunité de connaître les petites joies de Bangkok, je voulais sortir avec une vraie femme.
Claude m’a amené dans un bar d’un quartier nommé Patpong, plein d’animations et de touristes. Le lieu est très chic, avec une ambiance détendue, mais une musique un peu trop forte. Claude m’explique que l’endroit est prisé par les hommes qui voulaient payer pour passer un moment agréable avec des femmes, des jeunes hommes ou des ladyboys. J’avais bien fait attention de ne pas évoquer Jennie ou ma soirée avec elle, alors je fis semblant d’être étonné.
Il me sourit.
J’étais abasourdi de l’entendre parler de telles choses sans filtre.
Claude lève deux doigts en direction de la gérante, et quelques secondes plus tard, une jeune femme vient nous servir, habillée légèrement et avec un air coquin. Elle se penche, montrant sa poitrine en vrac, et je ne manque pas d’admirer ses formes, tandis que Claude passe la main sous sa jupe. D’autres mains glissent sur mes hanches, une jeune femme s’accroche à moi, pendant qu’une autre fille prend la bedaine de Claude et la secoue en hurlant « Cloclo, Cloclo ». Ce dernier riant grassement.
Je sens que Jade caresse mon entrejambe et je suis un peu embarrassé, comme un touriste sans expérience, pendant que Claude vit sa meilleure vie. Il me présente à l’intention de Jade.
Jade me sourit. Je ne sais pas quoi répondre, toujours gêné, mais j’admire l’assurance de Claude. Il fait un signe de la tête et la jeune femme me tire par le bras avec des mots que je ne comprends pas. Nous allons dans une autre pièce à l’étage, qui ressemble plus à une grande cabine privée et Jade ferme la porte derrière moi.
J’avoue que c’est une fille magnifique, avec une longue chevelure brune, peu de poitrine, des hanches galbées, des jambes fines et longues. Son maquillage est ample, elle est vêtue d’une brassière rouge et d’une jupe qui se voit à peine, ainsi qu’une paire de talons aiguilles. Sans ménagement, elle enlève mon jean et mon caleçon, puis elle me caresse vigoureusement, jusqu’à ce que je devienne assez dur. Elle attrape un préservatif et m’aide à l’enfiler, puis elle branle encore un instant mon sexe tendu avant de se pencher en avant. Elle n’a pas de culotte, sa chatte s’offre à moi.
Je pénètre Jade, la soulevant doucement, puis elle commence à bouger l’aine, faisant vibrer mon sexe. Ses coups de reins sont rapides, je lui rends la pareille et très vite on baise presque bestialement. Certes, je n’ai pas connu beaucoup de femmes, mais Jade est de loin la plus experte et désinhibée à forniquer avec moi. Pourtant j’ai une sensation étrange, je consomme un beau fruit sans saveur, je ne me sens même pas particulièrement excité.
J’éjacule mécaniquement avec un léger soupir, Jade miaule pour me faire comprendre qu’elle prend son pied, mais je n’y crois pas vraiment, qu’importe. Elle se retire et j’enlève le préservatif, puis nous retournons voir Claude. Mais mon ami n’est plus là, la gérante me dit qu’il a disparu avec deux jeunes filles et un garçon.
Je n’ai pas trop envie de l’attendre, alors je rentre à l’hôtel, triste, frustré, en traînant des pieds. Le lendemain au bureau, Claude est intenable.
La vérité derrière ces ébats sans sentiments avec Jade, c’est que je n’avais pas eu le plaisir que Jennie m’avait offert et je ne pensais qu’à une chose, la revoir.
*****
Après quelques jours d’hésitation, je me décide à revoir Jennie. Un tuk-tuk me dépose au Dok Mai, et mon cœur se soulève en entrant dans le bar, quand mon regard croise celui de Jennie. Elle était toujours aussi belle, vêtue d’une robe bleue, mais elle n’est pas seule, accrochée au bras d’un vieux type.
J’observe un moment Jennie et le vieil homme depuis le comptoir. Ça ne me ressemble pas, mais je suis ivre de jalousie devant ce spectacle. Ils ont l’air très proches, ils rient souvent, je suis déçu de constater que Claude semble avoir raison et que Jennie doit jouer la même partition à chaque client. Le vieil homme se penche et lui chuchote quelque chose, la jeune femme hoche la tête, puis il va à la caisse pour payer. Lorsqu’il revient vers Jennie, ils se prennent la main, puis se dirigent vers la sortie. Elle le relâche avant de quitter le bar, lui faisant signe de l’attendre dehors un instant, puis elle vient me voir.
Je hoche la tête, je ne dis plus rien. Je crois qu’elle devine ma frustration, alors elle jette un regard vers un coin du bar, puis trottine vers les deux filles qui l’accompagnaient déjà la dernière fois. Elles ont une rapide discussion en me dévisageant et Jennie revient vers moi pour déposer un baiser sur ma joue.
Mais de quoi parle-t-elle ?
Jennie s’éloigne en rejoignant le vieil homme et s’attache à son bras. Il semble être son amoureux, et c’est seulement à ce moment-là que je remarque l’écriture « I love Thailand » sur sa chemine. J’étais frustré et contrarié de la voir avec ce touriste grotesque, mais surtout je venais de me ridiculiser. Heureusement, Jennie, elle, avait rattrapé la situation, et bien plus que je ne pouvais m’en douter.
Je fus éjecté de mes pensées par une voix souriante. Je me retourne, une petite blonde venait de poser une main sur mon épaule.
Nano m’invite à m’asseoir avec elle et Jasmine, l’autre amie du groupe. Nano ressemble à une ado, elle est toute menue, sa peau est claire, elle porte des petites lunettes de secrétaire qui tranchent avec sa salopette courte déchirée par endroits. Au contraire, Jasmine est grande pour une Thaïlandaise, la quarantaine passée, elle a un maquillage subtil, de longs cheveux noirs attachés, des yeux marrons, une peau foncée. Elle porte une robe aux motifs bohème qui cache mal ses courbes de femme mature, avec une poitrine énorme.
Jasmine me salue d’une voix un peu rauque, et avec un regard qui me lance des éclairs.
Nano regarde Jasmine et elles sourient. Jasmine se lève et envoie un baiser à Nano.
Puis elle approche son visage de mon oreille :
Je hoche la tête et elle m’embrasse le cou, puis tourne les talons sans dire un mot, laissant Nano et moi, seuls, à la table. Je me demande encore ce qu’il vient de se passer quand Nano éclate de rire.
Nano semblait si jeune et immature, pourtant je fus surpris de la trouver intéressante et rafraîchissante. On a discuté toute la soirée, à propos de nos vies, de Bangkok, du pays, je m’aperçus qu’elle parlait un peu le français. Nano n’avait pas l’air de travailler comme escorte, et je n’osais le lui demander.
*****
On se décide à quitter le bar à l’heure du repas, je me dirige vers mamasan pour lui donner trois cent bahts, mais elle les refuse en rigolant. Nano se bidonne également…
Après ce moment de gêne, on a mangé sur le pouce et Nano m’a pris la main, je me laissais guider. Nous avons marché une bonne dizaine de minutes, puis Nano me conduisit dans une zone de petites rues étroites. Elle ouvre une porte, et me fait signe de monter les escaliers, et enfin nous entrons dans un petit studio. Des néons, des posters, un ordinateur pimpé, une vraie chambre d’ado à son image.
L’inquiétude me saisit. C’est quoi cette folie ? Et si c’est un piège ? Est-ce que Nano est majeure ?
Nano voit mon regard inquiet, elle s’approche doucement de moi et prend ma main.
Nano avait le plus joli sourire du monde, un véritable rayon de soleil, je n’avais pas l’habitude des jeunes filles comme elle, et elle en jouait.
Et elle se mit à rire.
Nano me fait asseoir sur son lit, puis elle se met à chanter sur un fond de musique japonaise. Elle bricole dans sa petite salle de bain quelques minutes pour réapparaître avec une robe courte en tulle, des cheveux roses, des oreilles pointues d’elfe et un grand sourire. Elle fait un tour sur elle-même telle une pop-star, puis vient s’asseoir sur moi.
Nano me fait un grand sourire, puis m’embrasse soudainement. Elle ne semble pas avoir l’habitude, car elle m’embrasse bizarrement, mais c’est aussi ça qui est beau chez elle. Elle me sourit encore, puis reprend mon visage dans ses mains pour me regarder.
J’ai l’impression qu’elle me parle comme à un chiot turbulent.
Elle se lève en chantant, ajuste une petite caméra sur un trépied et se jette sur sa chaise d’ordinateur de tout son poids, hilare. Elle bidouille ensuite son ordinateur, et je me rends compte après quelques minutes qu’elle discute en visio avec des hommes. Très vite, elle se met à alterner poses suggestives et discutions chaudes avec ces types, parfois exhibant sa petite poitrine, glissant un clin d’œil discret à mon attention de temps en temps. Je suis fasciné par son énergie et sa bonne humeur.
Après un moment, je comprends qu’elle doit faire un show en privé. Elle se lève lascivement, tourne le dos à la caméra et commence à faire glisser la tulle le long de ses hanches. Pour la première fois de la soirée, mon rapport à Nano change, une troublante excitation s’éveille en mois. La robe tombe à terre, dévoilant son cul magnifique. Il y a du mouvement, il y a de l’élégance, elle se déhanche lentement, elle s’est transformée en femme sensuelle en quelques minutes. Enfin, elle se retourne, et je vois un petit sexe rosé et tendu, cette vision me fouette le sang et mon sexe devient dur. Nano est une trans elle aussi, comme Jennie et sans doute Jasmine.
Elle caresse son petit membre d’une main, puis commence à se masturber sur la chaise. Elle enroule sa langue autour de ses doigts puis les fait glisser sur sa rondelle. Je suis impressionné par la scène et sa prestation.
Le show s’éternise, Nano aide l’homme à se branler en se masturbant elle aussi, elle est d’un érotisme naturel, elle est vraiment très attirante. Finalement, l’homme explose et Nano crie de concert.
Elle ferme les yeux et gémit, je vois sa bite se contracter légèrement. Quelques jets de sperme volent sur son ventre. Elle rouvre les yeux, et regardant la caméra, commence à jouer avec son foutre, à en couvrir les doigts. Nano fait un sourire à la caméra et lèche ses doigts en riant.
Elle coupe le micro, sort du cadre et vient me rejoindre, titubant et rigolant.
Elle me confirmait ce que je pensais, les copines étaient toutes les trois des travailleuses du sexe, mais dans des styles différents.
Pendant qu’elle me parle, je me sens un peu gêné par sa nudité, l’excitation étant un peu retombée, alors je regarde Nano dans les yeux et tente de ne pas trop fixer son pénis ou sa semence luisant sur son corps. Elle le remarque et ricane.
Elle rigole, puis se penche vers moi, ses prothèses d’oreilles pointues lui donnent un air de diablotin.
Elle racle le jus sur son corps avec son index et me dit :
En temps normal, je l’aurais rejeté, mais je suis sans résistance devant les facéties de Nano et j’ouvre le bec comme un oisillon qui mendie sa nourriture. Elle colle son doigt humide sur ma langue et j’avale, étrangement je ne ressens qu’un léger goût salé. Ça me semble ridicule, mais le geste est terriblement excitant, je m’applique à téter son doigt qu’elle retire délicatement.
Je reste un moment, assis dans la pièce, les pensées embrouillées par cette attraction pour ces créatures particulières qui bouleversent ma sexualité. Nano revient de sa douche, en nuisette et cheveux noirs, avec un grand sourire, me déposant un baiser sur mon front. Puis elle se reconnecte au chat pendant que le bruit de la pluie retentit sur le toit.
Nano fait encore ses sourires à la caméra et bouge encore, une énergie incroyable. Quelques minutes plus tard, Nano ferre un nouveau poisson pour un show privé, elle demande un instant de patience au client et passant devant moi elle me dit :
Un aller-retour dans la salle de bain et la voilà métamorphosée en blonde, mais toujours aussi sexy. Malheureusement, le spectacle fut rapide, Nano se touche deux minutes, puis le client se déconnecte sans prévenir. Elle se tourne vers moi en faisant la grimace, moi aussi je suis frustré, mais elle a le mérite de me faire sourire. Elle remet sa nuisette, s’arrange un peu et relance son show. Par moments, elle me tire la langue ou me fait de grands sourires, mais j’ai l’impression qu’une certaine lassitude s’installe chez elle après plus de deux heures à s’agiter ainsi.
Moi-même, je commence à piquer du nez quand un nouveau client la demande en privé. Nano coupe son micro et se précipite sur moi, hilare :
Elle se mit à rire en cachant sa bouche.
Elle mime une masturbation avec un air idiot, puis elle retourne devant la caméra pour débuter sa prestation.
Je me suis rincé l’œil toute la soirée, pourtant je ne me sens pas prêt à rendre à Nano ce qu’elle m’a donné. Alors je prends une longue respiration, et comme si je prenais une part de cette énergie que Nano dégage en permanence, j’ôte mes vêtements, me retrouvant nu sur son lit. Le parallèle avec Nano est peu flatteur et je me sens ridicule, mais elle a tellement de sensualité que je suis de nouveau absorbé par son charme spécial.
Elle crie « allez, avec moi, mon chéri » à la caméra puis me jette un regard sans équivoque, c’est surtout à moi qu’elle s’adresse, ça me donne du courage. Je me mets à imiter ses mouvements, à toucher ma bite, mes burnes, mon cul, je sens la sueur couler le long de mon corps, j’ai l’impression que la chambre entière bouillonne d’énergie. Je regarde Nano, et je ne la vois plus sourire, elle a du mal à respirer. Nos yeux se rencontrent, elle me sourit à nouveau, et ses gémissements deviennent plus forts. Nous sommes connectés, c’est avec et pour moi qu’elle prend du plaisir.
Nous éjaculons presque au même moment. Le souffle court, elle ne regarde que moi avant de se raviser, puis elle fait au revoir de la main et coupe la caméra. Elle reste un instant à souffler, avachie sur sa chaise, puis elle me rejoint avec un grand sourire.
Elle me bloque d’un mouvement de bras et me fait basculer en arrière. Puis elle glisse un doigt le long de mon ventre pour essuyer une goutte de mon foutre, qu’elle porte à sa bouche sans me quitter de son regard espiègle.
Elle me plaque sur son lit, et embrasse mon ventre.
Puis elle descend vers ma verge qui retrouve une belle vigueur. Nano nettoie ma semence avec quelques coups de langue, puis elle glisse ma queue dans sa bouche, avec un petit gémissement de plaisir. Elle suce délicatement, travaille mon sexe avec attention, ses petites mains se baladant sur mon ventre, mes hanches, mes cuisses.
La jouissance commence à m’envahir, je la prends par les cheveux pour qu’elle s’arrête, mais elle ne s’en soucie guère, elle suce avec gourmandise et elle accélère même le mouvement, ses mains s’accrochant à mes cuisses pour que je ne puisse plus la stopper. Ses lèvres coulissent le long de mon gland qui tape le fond de sa gorge, quelques mouvements puis j’explose en elle. Nano s’étouffe presque, mais elle avale rapidement ma semence.
Le plaisir s’estompe, elle me relâche et reprend le contrôle de sa respiration. Puis elle lève la tête, sa langue encore luisante de mon jus, et se met à rire de me voir fébrile. Elle me frappe la cuisse gentiment et me crie :
Nous nous savonnons ensemble, elle joue avec mes tétons, je joue avec les siens, mais c’est uniquement du jeu. Nous échangeons des rires et de petits bisous, on se laisse porter par l’euphorie. On sort et on se sèche mutuellement, il est presque trois heures du matin. Nano dépose un baiser sur ma tempe et m’invite dans son lit.
Elle me sourit puis pose la tête sur ma poitrine.
Elle se serre contre moi, silencieuse.
Je prends un instant pour digérer l’information.
Mais la jeune femme ne répond pas, elle dort, un sourire heureux au visage.
Le lendemain matin, je m’extrais du lit en silence pour ne pas réveiller Nano. Je récupère mes affaires et je dépose 1000 bahts à côté de son ordinateur. En me retournant, je vois Nano les yeux rivés sur moi, elle sourit, sans rien dire elle se lève pour récupérer l’argent. Elle retire cinq billets de 100 et s’approche de moi, m’embrasse tendrement, puis glisse sa main avec les billets dans mon boxer à ma grande surprise.
D’une voix douce, elle me dit :
En guise de réponse, je la serre contre moi et je l’embrasse, enlaçant ses fesses, puis je la quitte en quête d’un transport pour rentrer chez moi.
Je n’ai pas attendu longtemps pour envoyer un message à Jennie, et après un échange de textos nous avons convenu d’une rencontre le week-end suivant. Une semaine à attendre, il peut se passer beaucoup de choses.
Le mardi, Claude m’alpague après le boulot.
Vu la somme, je me demande ce qu’il mijote. On passe par le centre-ville, et comme par hasard on a fini dans le même bar que la dernière fois à Patpong, je sens le mauvais coup à plein nez. Les filles n’ont pas changé, elles nous accueillent avec le même enthousiasme. Mais cette fois-ci, nous allons directement dans un grand salon privé d’où s’échappe une épaisse fumée.
La mamasan referme la porte derrière nous. La pièce est un peu glauque, emplie de fumée et d’autres odeurs désagréables. Il y a une dizaine de filles et garçons à moitié nus qui errent autour d’une table de poker pleine de billets, cartes et bouteilles. Quatre gonzes sont installés à la table, Claude les salue, me présente puis me fait signe de m’asseoir.
Je fus surpris de voir une tête osciller entre les jambes d’un des joueurs, Claude s’en rend compte aussi « une brave fille, dis donc, ha ha ha… », puis il tire sauvagement le bras d’une fille à côté de lui, lui demandant le même traitement. Je trouve ça malaisant.
Les autres filles et garçons vont et viennent, avec des sourires de façade, et s’adressent à nous de temps en temps, les mains se baladant sur les torses, les cuisses, voire plus à la demande, en quête d’un billet. Je reconnus Jade parmi ces personnes, mais ce n’était pas réciproque, comme quoi notre baise de la dernière fois n’était pas exceptionnelle. D’un autre côté, je la prends en pitié d’avoir à subir cette mascarade, et je ne suis pas très fier de moi, car j’y assiste volontairement.
La partie recommence, et très vite Claude est en fusion dans cet environnement, son visage rougeaud à cause de la chaleur et de l’alcool. Comme les autres joueurs de la table pendant la partie, il agit avec les filles comme un gros porc, mais elles encaissent bien les humiliations et attouchements. Moi, je n’y arrive pas, je n’ai aucune envie d’être là ni de faire ce que Claude fait, la fumée de cigare me brûle la gorge, le stress commence à me ronger, j’ai la nausée. J’ai envie de rentrer à l’hôtel.
Des mains tombent sur mes épaules et entament un massage vigoureux. Je sens une respiration derrière ma nuque, puis une voix rauque murmure à mon oreille :
Je la reconnais :
Elle me mordille un lobe d’oreille…
Avant que j’ouvre la bouche, elle me glisse :
Je prends congé de mes collègues de jeu pour quelques minutes et j’emboîte le pas à Jasmine, ce qui amuse la tablée sans que je comprenne pourquoi. Elle m’amène aux toilettes, j’ouvre ma braguette pour me soulager, et elle se plante à côté de moi, regardant mon sexe sans la moindre gêne, décidément cette soirée est étrange.
Ses mots me blessent, car c’est faux. Je lui dis :
Elle soupire, et finalement s’excuse :
Elle part en silence et je retourne à la table, le jeu continue. Je dois jouer pour perdre, mais ça doit rester discret. Au bout d’une demi-heure, la partie se termine enfin pour moi, je quitte la table pendant que les derniers joueurs présents jubilent. Au moment de sortir, la gérante me barre le chemin, a-t-elle compris ? Je retiens ma respiration.
Je soupire et me retourne pour regarder l’assistance, je lis des regards de désespoir chez quelques-uns, le choix est d’autant plus dur. Finalement, je n’hésite pas longtemps, et lui montre Jasmine du doigt. Claude et les autres joueurs éclatent de rire, tandis que Jasmine a un instant de doute, puis elle me rejoint pour me montrer ma chambre, qu’elle referme à clé derrière elle.
Elle fut étonnée par ma question, habituée à suivre les directives des clients. Alors après un instant de réflexion, elle me demande d’aller prendre une douche et de prendre une serviette avec moi. Lorsque je ressors, elle a revêtu un peignoir.
Je m’allonge sur la table de massage, et je vois ses pieds nus approcher. Elle retire ma serviette, monte sur moi et se positionne sur mes fesses, je sens alors une chair molle se coller dans le creux de mes reins, manifestement, elle est nue sous son peignoir. Une de ses mains se pose sur mon épaule, l’autre fait couler un liquide froid sur mon dos, je sens le parfum d’une huile de massage. Sa main libre s’occupe de ma nuque, puis l’autre s’active sur mon dos, c’est délicieux. Jasmine a des mains puissantes, et c’est une masseuse très douée, elle le sait et sourit quand je pousse un gémissement de plaisir et de soulagement.
Pendant qu’elle modèle mon corps, nous commençons à parler de choses diverses et variées sur son expérience. Puis on en vient à parler des ladyboys.
Ses mains cessent de me masser.
Jasmine continue son massage, mais quelque chose a changé, elle exerce moins de pression, bien qu’elle demeure silencieuse. Elle descend le long de mon dos pour solliciter mes fesses et mes jambes, le contact de son chibre qui s’écoule entre mes cuisses me hérisse le poil des bras. Ses doigts travaillent avec précision, tout mouvement devient plus sensuel.
Elle s’attarde sur mon cul, en passant par le bas des reins et les hanches, ses mains puissantes finissent par étirer mes fesses. Je sens ma rondelle se déformer, je ne peux plus penser à autre chose, je n’arrive plus à parler. C’est une sensation inédite pour moi, mais je la trouve délicieuse alors je l’encourage à continuer avec des gémissements.
Elle pose alors sa paume sur mon anus, frottant doucement, et je m’empresse de lui ouvrir mon derrière. Son doigt trace mon trou, en rond, puis elle descend vers le haut de mes couilles, remonte lentement vers mon anus. Et elle recommence, en insistant un peu plus sur mon petit orifice. Je suis prêt à la supplier de m’enfoncer, je n’en reviens pas de mon désir, de mon sexe durci par les caresses de Jasmine.
Enfin, elle insère un doigt avec aisance, et me caresse du bout de sa phalange. Je gémis, je me sens tout chaud, je me cambre. Et alors qu’elle continue avec son doigt en moi, je me mets à me frotter contre le matelas. À mon grand désespoir, elle retire son doigt de mon cul et se relève. Je la vois de dos, elle retire son peignoir, pour la première fois je découvre son gros fessier, vision magnifique. Elle a la peau mate, avec des tatouages disséminés sur son corps.
Elle trouve un préservatif et du lubrifiant dans la salle de bain, puis se retourne vers moi ; j’ai le souffle coupé en voyant ses seins lourds et surtout cette grosse verge dont elle est dotée. Je déglutis difficilement ma salive. Je n’ai jamais vu un tel engin, même sur internet, et je comprends mieux les rires de mes collègues de jeu un peu plus tôt.
Elle m’adresse un regard complice, puis me dit :
Elle m’indique d’aller sur le lit et de me mettre sur le dos. Elle monte sur moi, lubrifie son entrée puis insère le latex sur mon pénis. Contrairement à Jennie et Nano, elle n’est pas rasée, mais je trouve ça plutôt sexy.
Jasmine vient s’asseoir sur mon pénis, et je la pénètre sans difficulté. Ses chairs douces et chaudes englobent tout mon sexe, j’ai l’impression qu’elle m’absorbe. Elle commence à se soulever et à revenir sur ma queue, avec lenteur, puis avec plus de vitesse. Alors je l’aide à bouger en agrippant ses hanches. Elle a le visage crispé et elle me regarde avec une telle intensité que j’ai l’impression qu’elle éprouve vraiment du plaisir à empaler son derrière puissant sur moi. Elle est un ange avec la force d’un dieu, et elle me transperce de plaisir.
Mon sexe durcit en elle, sa bite massive aussi, elle flagelle mon bas ventre au rythme de ses va-et-vient. Jasmine commence à pomper, et ses muscles internes me pressent, me forçant à éjaculer. Dans le feu de l’action, je prends sa bite colossale à deux mains et je la branle en même temps que je m’enfonce en elle. Jasmine halète, la tête en arrière, ses seins tanguant avec ses mouvements.
Son cul se fige, puis elle me lance un cri qui ressemble à une plainte, des giclées blanches dégoulinent de sa queue sur mon ventre. Elle est essoufflée, mais elle me presse aussitôt :
Jasmine me libère de ses entrailles, retire le préservatif et va sur le côté du lit, à genoux. Je me place devant elle, je suis tellement excité que mon sexe n’a rien perdu de sa vigueur, il est prêt à exploser. Elle me branle d’une main et me caresse le périnée de l’autre. Je ne résiste pas longtemps à ce traitement, mon pénis se contracte, et enfin, les coulées blanches dégringolent sur les deux seins massifs de Jasmine. Je lâche un soupir de soulagement.
Elle frotte ses seins avec ma semence, puis me sourit et me dit :
Je la rejoins sous le jet d’eau, elle me rince le ventre et les couilles. Nous nous séchons en badinant comme des enfants, puis, allons nous coucher sans prononcer le moindre mot. Je m’étends à côté de ses magnifiques fesses, ses cheveux lui tapissant le dos, et j’enroule mes bras autour de sa taille, nos jambes s’entremêlent, une de ses mains empoigne la mienne. Finalement, je me sens bien avec elle.
Le lendemain matin, je m’éveille, encore fatigué, je prends une douche rapide puis je m’habille. Jasmine est déjà prête, et avant qu’elle ne quitte la chambre, elle se retourne et me dit :
Elle m’embrasse sur les lèvres, puis s’en va.
Au moment de quitter l’établissement, la mamasan me demande comment s’était passée ma nuit.
Elle rigole toute seule, me regardant grimper dans un taxi pour retourner à l’hôtel.
Le temps semblait s’étirer à l’infini… Déjà dix longues minutes de visioconférence avec mon ex-femme, et le sujet crucial de la revente de notre maison en Dordogne n’avait même pas encore été abordé. Mon deuxième rendez-vous avec Jennie est prévu dans moins d’une heure, et je n’ai pas encore eu le temps de me préparer. Il est impératif que je trouve un moyen élégant de mettre un terme à la conversation avec cette vieille sorcière. À chaque seconde qui passe, elle me paraît encore plus aigre, plus sèche, plus insupportable. Même le timbre de sa voix me donne mal au crâne.
Finalement, elle arrive à ses fins :
C’est à ce moment-là que le téléphone de ma chambre retentit. C’est la réception qui m’informe que mon rendez-vous est arrivé et que la personne en question monte pour me rejoindre. Mon rendez-vous est arrivé ?! Je suis pris de panique en ouvrant mon agenda, ne trouvant aucune trace de ce rendez-vous. J’ai dû faire une erreur quelque part. J’entends mon ex s’agiter devant son écran et je la laisse piquer sa crise, et bientôt, quelqu’un frappe à la porte de mon bureau.
La porte s’ouvre, révélant un visage familier, mais que je ne m’attendais pas du tout à voir ici. C’est Jennie, les cheveux attachés, vêtue d’un chemisier blanc impeccable, d’une jupe noire courte, de lunettes élégantes et de talons aiguilles. Elle est plus belle que jamais.
À cet instant, tout ce qui m’entoure semble disparaître. Je me lève pour la saluer, mais elle s’avance soudainement vers moi et m’embrasse passionnément.
La voix de mon ex-femme me tire de cet instant doux et inattendu. Elle hurle mon prénom, m’ordonnant de revenir devant l’écran, ce qui fait sourire Jennie autant que ça l’intrigue. Je lui murmure de patienter deux minutes, elle me demande si c’est mon ex, et je lui réponds par l’affirmative avant de retourner à ma visioconférence.
Levant les yeux, je vois Jennie déambuler dans mon bureau, à la recherche de quelque chose. Sa jupe laissant entrevoir ses jambes fines, je l’observe avec gourmandise. Elle se tourne vers moi, me sourit, et me montre un petit tas de feuilles. J’ai du mal à la suivre…
J’essaye de me concentrer sur la discussion en visio, mais dans mon champ de vision, je vois Jennie déboutonner le haut de son chemisier, puis elle se rapproche de moi au point d’entrer dans le champ de vision de mon ex-femme. Elle pose le tas de papier devant moi et pointe une ligne quelconque du doigt en me demandant d’une voix suave :
Stéphanie nous observe, bouche bée, alors je me prête au jeu et signe les documents fictifs. Jennie ajuste sa chevelure, et lorsque j’en termine avec cette paperasse, elle récupère le tout et me lance un regard complice. Je la remercie et reviens à la visioconférence.
Jennie prend une chaise et s’assoit face à moi, de l’autre côté du bureau.
Cette même Jennie qui se cambre et s’étire juste derrière l’écran. J’ai le feu aux joues, mon caleçon commence à se tendre.
Il n’y a plus un bruit, je suis dans l’œil du cyclone. Mon ex-femme est sidérée par ce qu’elle vient d’entendre, alors que Jennie se retient pour ne pas exploser de rire.
Le pied de Jennie est arrivé à hauteur de mon sexe, elle joue à faire pression contre lui, j’ai du mal à articuler.
C’est Jennie qui coupe la visio en claquant l’écran contre le clavier, ne laissant aucune chance de réponse à mon interlocutrice, puis elle se met à rire. Je ne peux m’empêcher de rire aussi.
Je range fissa mes affaires et je me lève pour quitter le bureau, mais je constate que Jennie n’a pas bougé. Elle a une main tendue et un sourire enjôleur.
Je fouille mon portefeuille et lui tends 2000 bahts. Elle me regarde avec un air sceptique.
D’un geste brusque, elle m’arrache les billets et me dit que j’ai de la chance d’être tombé sur elle, d’autres m’auraient déjà plumé. Elle m’accompagne vers l’ascenseur et me murmure à l’oreille :
*****
Nous nous faisons livrer un repas complet, et nous dînons avec le panorama nocturne de Bangkok en toile de fond. Jennie et moi engageons une conversation animée pendant une bonne partie de notre repas.
Elle me sourit malicieusement.
Je ris à mon tour, tout en étant impressionné par sa détermination à poursuivre ses études.
Son honnêteté me laisse sans voix, et je ressens une profonde compassion pour Jennie. Je prends sa main doucement et lui dis :
Les yeux brillants, elle serre fort ma main et m’adresse un sourire chaleureux.
Je lâche sa main, un peu surpris.
Elle se bidonne.
Elle soupire et lève les yeux.
Elle secoue la tête.
Jennie n’est pas aussi insensible qu’elle veut bien le faire croire. Elle plisse les yeux et me regarde.
Elle se lève de sa chaise avec sensualité, et sans quitter mon regard, elle vient me chevaucher, posant ses jambes fines de chaque côté des miennes. Elle agrippe mon visage avec ses mains, et d’un seul coup elle m’embrasse avec une force déconcertante. Je sens son sexe contre le mien, et ma propre érection se manifeste. Elle cherche ma langue, fouille ma bouche avec la sienne avec un feu ardent.
Moi aussi j’ai les fils qui se touchent, je suis mue par le désir. J’écarte sans ménagement les restes de mon repas derrière Jennie, je la soulève puis plaque son dos sur la table dans un fracas de couverts et assiettes qui s’entrechoquent. Jennie m’agrippe avec ses cuisses, je caresse ses seins tout en lui dévorant le cou. Elle gémit, elle supplie, elle se cambre. Je lui déchire son chemisier, dévoilant ses deux seins, j’y goûte, les léchant, les mordillant.
Soudain, un bruit sec et fracassant brise notre élan. Nos regards convergent vers le sol, la bouteille de vin vient d’exploser en morceaux. Un silence choqué nous enveloppe, avant que Jennie ne s’amuse de notre bêtise.
Jennie se glisse sous la table et commence à récupérer les morceaux de verre, tandis que je m’occupe de ranger la table et de jeter les restes. Quand je reviens, je remarque qu’elle est en guenilles, décoiffée et les joues rouges. Elle écarte les bras, constate les dégâts, et nous éclatons de rire.
Je décide de l’emmener dans la salle de bain pour qu’elle puisse se rafraîchir et se changer. En attendant demain et l’ouverture des boutiques, elle se contente d’un peignoir.
L’idée me plaît immédiatement.
Je la regarde, surpris, mais amusé par son audace. Avec un sourire complice, je décide de jouer le jeu. Nous quittons ma chambre et nous dirigeons vers la piscine de l’hôtel, tous les deux vêtus uniquement de nos peignoirs, malheureusement à cette heure avancée de la nuit, l’accès à la piscine et la terrasse est fermé.
Avec précaution, nous nous glissons dans un couloir de service. La cuisine est désertée, et je pense que nous ne risquons rien. Enfin, nous arrivons derrière le comptoir du bar, Jennie et moi échangeons un regard intéressé face aux trésors devant nous. Je m’empare d’une bouteille de champagne tandis que Jennie s’occupe des verres, et nous nous installons au bord de la piscine.
*****
Nous savourons le champagne dans le calme de la nuit, les étoiles scintillant au-dessus de nos têtes, avec la piscine éclairée pour nous seuls. Jennie trempe un orteil, puis un pied. Elle se retourne pour me regarder, ses yeux brillent de malice. Elle porte la bouteille à ses lèvres et prend une gorgée de champagne, puis elle défait son peignoir et se précipite dans l’eau. Elle s’élance vers le fond, puis se rétablit pour remonter à la surface.
Son visage est éclatant de joie, elle s’agite dans l’eau, lui donnant une allure encore plus sensuelle que d’habitude.
Je me lève puis retire mon peignoir, me retrouvant totalement nu. Elle se recule, je plonge et me hisse jusqu’à elle, j’attrape ses hanches et elle m’entoure de ses bras.
Nos langues s’entremêlent, nos corps entiers s’emboîtent parfaitement l’un avec l’autre. Le sexe de Jennie se presse contre le mien, elle frotte ses cuisses sur moi, j’ai tellement envie d’elle.
Elle me sourit.
Elle m’embrasse à nouveau puis nage vers nos affaires. J’attends qu’elle sorte de l’eau pour profiter de la vue, mais Jennie reste plantée sur l’échelle de la piscine. Après un instant, elle me fait signe de venir.
Elle regarde avec intensité vers le spa, mais un brise-vu ne nous permet pas de voir quoi que ce soit.
Je sors de l’eau et je me précipite à l’angle du mur, à quelques mètres du spa.
Devant moi, je distingue deux silhouettes mouvantes et des gémissements. Une femme est appuyée contre un panneau, et un homme derrière elle semble lui faire l’amour. Jennie me rejoint avec nos affaires dans les mains.
Je lui chuchote :
Jennie tire mon bras pour piquer mon poste d’observation.
Nous nous tenons debout, nus et trempés, observant les amoureux. Collé aux fesses de Jennie, mon sexe s’affole, mais j’ai du mal à détacher mon regard des deux étrangers.
Elle glisse sa main entre nous deux, et s’empare de mon sexe, caressant doucement ma virilité. Ma respiration devient plus rapide, j’appuie mes mains sur ses seins et je lui couvre les épaules de baisers.
Elle en retire une capote, qu’elle déchire avec les dents. Ses mains m’attirent contre elle, nous embrassons fiévreusement. Elle glisse le condom sur mon gland, me caressant, puis sa tête descend. Je sens sa bouche autour de moi, du bout des lèvres elle roule le reste du latex sur ma verge, son nez finit contre mon pubis, je grogne.
En réponse, elle se met à me sucer avec gourmandise. Elle m’aspire en creusant ses joues, elle m’excite à outrance. J’entends les ébats du couple à côté de nous, et ma tête se remplit de sensations électrisantes.
Jennie cesse ses caresses, et elle se lève, reprenant sa position de voyeuse à l’angle du mur. Elle porte ses doigts à la bouche pour en recueillir un flot de salive qu’elle utilise pour lubrifier son fondement, puis sa main attrape ma verge et me guide vers son petit anneau. La pénétration est plus difficile qu’avec du lubrifiant, je sens ses chairs céder par saccades, je procède par de légers coups de reins, j’avance chaque fois un peu plus loin. Une dernière pression et je l’enfonce jusqu’à la garde, Jennie échappe une lamentation. Merde !
Un ange passe… Le couple du spa est figé dans la même position que nous, ils nous ont forcément entendus. Ils s’écartent l’un de l’autre, semblent à l’affût du moindre bruit. Jennie repousse doucement ma hanche avec la main, elle a dû revenir à la raison et on va cesser de jouer, je commence à la déculer en douceur.
Avant que je ne sorte complètement, Jennie me ramène vers elle de la main, et effectue simultanément un mouvement de bassin, m’aspirant à nouveau dans son conduit. Elle gémit encore, un peu plus fort, et entame des va-et-vient sur ma verge, elle se fout de ce qu’on pourrait dire de nous. Elle se penche un peu plus contre le mur, j’agrippe ses hanches avec force et je la pilonne plus durement. Nous râlons écrasés par le désir.
Une jeune thaïlandaise cachant ses parties intimes avec les bras émerge devant nous, d’abord avec un regard effaré par notre impudence, mais un sourire s’imprime bientôt sur son visage. Elle se retourne, et fait un signe de la main, révélant deux mamelles imposantes. Un homme arrive, visiblement amusé par notre performance. La fille lance un regard sans équivoque à son compagnon, puis elle se positionne dans l’autre angle du mur, en miroir de Jennie. Le type ne tarde pas à venir la prendre par-derrière.
L’échange est étrange, nos positions, leurs regards, leurs expressions, mais c’est aussi exaltant. Tout en continuant de marteler les fesses, le cul, tout le postérieur de Jennie, je m’empare instinctivement de sa tige dressée et la masturbe. Nos yeux sont rivés sur l’autre couple, Jennie lève le menton et gémit franchement, son visage est si proche de l’autre fille, si proche…
La jeune femme finit par embrasser Jennie et la tenir en bouche malgré nos corps en mouvement, la scène est irrésistible. Je suis sur le point d’exploser, mais l’autre type me devance, il jette sa tête en arrière et hurle. Dans la foulée, c’est au tour de Jennie qui se contracte, elle vacille presque, et je sens un liquide chaud et épais s’écouler sur ma main qui la branlait. J’explose à mon tour, mon orgasme se fait sentir à travers tout mon corps, mon cœur bat fort, j’envoie une vague de sperme, puis un autre, puis encore, le plaisir est intense.
Les jambes de Jennie tremblent, elle se retire et s’accroupit devant moi, essayant de reprendre son souffle. Puis elle regarde l’autre jeune femme, lui glisse quelques mots en thaï, et toutes les deux éclatent de rire. L’homme me regarde en haussant les épaules, nu comme moi, avec un morceau de plastique pendant entre les jambes, il doit se sentir aussi con et gêné que je le suis.
Je ne comprends rien, et pourtant, c’est un moment magnifique. Le couple finit par s’éclipser, l’air satisfait, nous rassemblons nos affaires et nous passons un moment sous une douche l’un contre l’autre, sans un mot.
Je brise le silence en la questionnant :
Jennie rit doucement.
Sa réponse me fait rire à mon tour, et je réalise à quel point je peux m’amuser en sa compagnie, même dans les situations les plus inattendues. Nous retournons en catimini vers ma chambre. Jennie fait tomber son peignoir devant le lit, puis elle s’écroule, épuisée. Je m’assois à côté d’elle, glissant ma main dans ses cheveux soyeux, mais elle ne réagit pas, elle dort déjà. Je la couvre délicatement, puis je m’installe près d’elle, enveloppé par son odeur, je m’endors tout aussi rapidement.
Le réveil est rude, mais je m’habitue peu à peu aux coups de tonnerre qui font vibrer les fenêtres. Je me tourne dans le lit, et je me rends compte que Jennie n’est déjà plus là. Je m’y attendais, pourtant, un sentiment de vide m’envahit. Je me lève lentement et je m’approche de la vitre cinglée par une pluie battante. Bangkok est triste et grise ce matin.
Un bras m’entoure le torse et me sors de ma torpeur.
Je souris en caressant ses doigts, reconnaissant qu’elle soit restée.
Elle rit doucement.
Bien qu’elle l’ait dit sur le ton de l’humour, sa petite pique n’est pas anodine. Je suppose que Jennie ne veut pas que le moindre doute s’installe dans notre relation. Je reste un client, même si j’ai un peu du mal à l’accepter.
Je me suis habillé et j’ai filé vers la rue commerçante à proximité de l’hôtel, m’appliquant à trouver le chemisier suivant les recommandations de Jennie. Quand j’arrive dans la chambre, elle est là, appuyée contre les coussins, mangeant un fruit qu’elle a découpé.
Je lui tends le paquet et elle l’ouvre avec hâte.
Elle se lève et enfile le chemisier, puis elle rassemble ses quelques affaires, prête à partir. Avec un certain détachement, elle me demande :
Jennie me regarde avec insistance.
Elle pique un fard.
Jennie semble préoccupée par le fait que je doive me rendre à Pattaya, ce qui me réjouit quelque part, cela montre qu’elle tient à ma présence.
Elle soupire.
D’un pas lourd, elle se dirige vers la porte pour partir, mais se ravise.
Je suis déconcerté par sa réponse, semblant m’encourager à rencontrer son amie à Pattaya, ce qui me laisse perplexe. Elle prend un stylo, griffonne un nom et un numéro de téléphone sur un papier, puis elle me le tend.
Elle ouvre la porte et reste plantée quelques secondes. Puis se retourne à nouveau, je sens un conflit en elle.
Elle referme la porte sèchement, et s’en va, me laissant seul dans ma chambre avec le numéro de téléphone de son amie à Pattaya, me demandant ce que l’avenir me réserve.
*****
Pour la première fois, je quitte Bangkok et je découvre la beauté de ce pays. Mon travail d’audit occupe la majeure partie de mon temps, mais entre deux réunions et vérifications de comptes, je m’ennuie terriblement. Arrivé à Pattaya, la dernière destination de mon périple, je me décide à faire un break pour me ressourcer.
La ville de Pattaya n’est pas différente de ce à quoi je m’attendais, avec ses plages animées et ses rues pleines de touristes, souvent sollicités dès qu’ils rentrent dans les quartiers chauds. Malgré la pluie qui continue de tomber par intermittence, l’atmosphère est festive, mais je ne suis pas vraiment d’humeur, je repense à Jennie. Je sors le numéro de téléphone de son amie, je me sens si seul, mais je commence à avoir un sérieux attachement à Jennie, ce qui me freine un peu. Le personnel de l’hôtel m’a déconseillé de sortir seul, cette fameuse amie pourrait me sortir de mon ennui. Mon doigt hésite sur les touches du téléphone, mais finalement, je compose le numéro.
Le téléphone sonne, puis une voix féminine répond à l’autre bout de la ligne.
Je prends une profonde inspiration et me présente :
La voix de l’autre côté de la ligne devient chaleureuse.
Elle se met à rire et elle évacue le sujet en me donnant des infos pour la retrouver.
On se donne rendez-vous dans un bar non loin de mon hôtel. Je raccroche et me précipite vers le bar en question en esquivant soigneusement les diverses prostituées qui m’ont sollicité. Je suis à l’affût du moindre indice qui pourrait me permettre de comprendre pourquoi Jennie a insisté pour que je la rencontre.
Après plus d’une heure d’attente, elle arrive enfin. Elle ne ressemble pas du tout à une Thaïlandaise. Elle est plus grande que moi, me dépassant légèrement avec ses talons, elle a la peau très blanche, ses yeux sont clairs, mais pas en amende comme les Asiatiques. Sa poitrine est imposante malgré une silhouette fine et élégante. Et avec sa robe moulante rouge, dos nu, je dois avouer que je suis un peu perturbé, et elle le remarque. Elle m’adresse un sourire aimable, et j’essaye de lui rendre.
Elle appelle le serveur et demande deux verres, puis elle me regarde avec assurance.
Je sens que j’ai la mâchoire qui tombe, et elle en profite pour ajouter :
Je suis sidéré, Jennie m’a dirigé vers une autre prostituée, en plus elle n’est pas donnée et ne manque pas d’aplomb ! Je me sens ridicule d’éprouver des sentiments pour elle.
Après un court instant de réflexion, j’allonge un bras, et lui donne la somme. Puis je lui demande :
Elle me regarde et s’esclaffe :
Je me sens rougir, j’ai l’impression d’être pris pour un gamin.
Je ne sais même pas quoi lui répondre, donc elle reprend :
Je me lève et je suis Millen. Nous rejoignons une chambre, que je dois payer en plus à la mamasan, elle me désigne aussitôt la douche et je m’y engouffre. Je passe sous l’eau, déçu et mal à l’aise, je ne peux m’empêcher de penser à Jennie malgré tout. Quand je ressors, Millen est assise sur le bord du lit, nue. Elle m’adresse un large sourire. Je retire ma serviette puis je m’approche, mais elle a un geste de la main, signifiant qu’il faut un préservatif.
Sa gestuelle, ses paroles, son corps, rien ne semble naturel chez elle. Je ne vois qu’une prostituée superficielle, une beauté incroyable, mais un regard vide. Sans aucune émotion, je m’applique pour mettre le préservatif. Lorsque je me relève, elle est en train de pianoter sur son smartphone.
Elle appuie sur son écran et commence à se filmer, elle glisse au milieu du lit en émettant un gémissement suggestif, puis elle écarte les jambes, exposant une vulve gonflée et humide, garnie de bouclettes noires.
Étrangement, je suis surpris, car je ne m’attendais pas à voir une vraie fille. Elle commence à jouer avec son intimité, caressant ses lèvres, avec le téléphone dans l’autre main pour se filmer. Je m’avance, monte le lit et me mets sur le dos. Elle tente de durcir ma verge avec la main, puis elle empale sa chatte sur ma verge sans ménagement. Quelle impression étrange, je ne sens pas grand-chose, je crois que je me suis trop habitué à passer par le conduit le plus étroit ces derniers temps.
Elle me sautille au-dessus avec des gémissements langoureux, ne cessant de se filmer que pour changer sans cesse de position, une vraie anguille. Je ne suis même pas franchement excité par ses gros seins siliconés qui se balancent au rythme de ses va-et-vient.
C’est bon, elle m’énerve à surjouer depuis le début, je commence à perdre patience. Je l’empoigne par la taille, je la retourne sur le dos et je prends les devants, puis j’accélère. Ses seins se déforment, ressemblant à deux oranges qui se baladent dans des gants de toilette, c’est pas très beau. Je ferme les yeux pour ne plus les voir, me concentrant sur les mouvements, essayant de jouir le plus vite possible.
Enfin, j’éjacule, mais la sensation d’orgasme est bien différente, un orgasme à l’aveugle, sans excitation, presque inexistant, sans sentiments. Je me recule, soulagé d’en avoir terminé !
Millen joue avec ses doigts et sa salive pendant un instant, puis elle coupe son téléphone et se rhabille.
Pas besoin… Je quitte Pattaya deux jours plus tard et je me sens heureux de partir.
*****
De retour à Bangkok, je tente en vain de contacter Jennie. Elle n’est pas disponible et, comme promis, elle ne me rappelle pas. Je suis frustré par la situation, et je décide d’agir dès le week-end suivant. Je reste un moment au Dok Mai, mais je ne croise personne. Il me reste une autre option, Nano, je me rappelle où elle vit.
Je sonne à sa porte, c’est une Nano souriante que j’entrevois, puis qui me referme la porte au nez en criant :
Elle se racle la gorge :
Je tente d’insister, mais la porte ne s’ouvre pas. Je m’assois, et j’attends, en quête de réponses. Quelques minutes plus tard, Nano ouvre enfin la porte, avec un regard plein de compassion.
Nano est tendue, je m’installe à la table et elle me verse une tasse de café.
Nano ne m’éclaire pas, au contraire. Quelques minutes plus tard, Jasmine entre dans l’appartement, je suis soulagé de la voir.
Jasmine a un sourire gêné.
Elle soupire.
Jasmine me coupe :
Jasmine semble peser ses mots.
Je m’insurge.
Les mots de Jasmine me font mal, parce qu’elle dit vrai.
Je soupire.
Je me lève, et je commence à partir. Nano me rattrape, elle se colle à moi et me dit.
Je ne la rassure pas, je quitte son appartement en silence.
*****
Les jours suivants, j’essaye de contacter Jennie, mais sans succès. Jasmine la cherche en vain de son côté. Je ne dors plus, je regarde mon portable sans cesse.
Enfin, un matin, un message d’un numéro inconnu s’affiche.
Tu peux venir me chercher ? Je suis à Ancient Siam, ne dis rien aux filles stp, me rappelle pas c’est pas mon tél.
Jennie
Je me précipite à l’accueil de l’hôtel et j’attrape les clés d’une voiture de service. Je me dirige à toute vitesse vers Ancient Siam, et la première chose que je vois, c’est Jennie assise sur le bord du trottoir.
Elle a un visage triste, un sac plastique dans les bras, et des yeux gonflés. Elle ne porte pas de maquillage ni de bijoux, juste une tenue d’hôtel. Elle se lève, et me sourit tristement.
Je découvre des traces bleues sur ses bras et son cou.
Elle hausse les épaules, et elle grimace, ses yeux deviennent humides.
Elle m’adresse un regard empli de peine, je sens qu’elle va vraiment pleurer, alors je la sers très fort contre moi.
Nous montons dans la voiture et je conduis prudemment jusqu’à notre destination. Le trajet se déroule dans un silence tendu, chacun de nous plongé dans ses pensées. Jennie serre le sac plastique avec ses affaires personnelles qui avaient survécu à l’agression.
Arrivé à l’hôtel, je la conduis rapidement à ma chambre.
Elle hoche la tête, puis me regarde avec reconnaissance.
Après un passage sous le jet d’eau, elle s’allonge sur mon lit et elle s’endort profondément.
*****
Jennie n’émerge de son sommeil que le lendemain, surprise de trouver les vêtements que je lui ai achetés, ainsi qu’un petit-déjeuner, disposés sur la table de la chambre. Nous ne parlons pas beaucoup, mais j’ai l’impression qu’être ensemble nous rassure tous les deux. Lorsqu’elle se décide à rentrer chez elle, je la garde un long moment dans mes bras, et avant de passer la porte elle me regarde avec intensité et un léger sourire en guise de remerciement.
Je n’ai pas eu beaucoup de nouvelles pendant quelques jours à part des textos m’assurant qu’elle allait bien. En tout début de week-end, le téléphone sonne enfin. On échange d’abord des amabilités, puis elle me rassure sur son état, elle a repris le cours de sa vie normale, elle est même retournée en cours. Au niveau des finances, c’est un peu compliqué, car elle n’a pas travaillé pendant plusieurs jours. Mais heureusement, tout est revenu dans l’ordre avec Jasmine et elle peut compter sur elle.
Je suis un peu déçu.
Elle me coupe, sentant ma frustration :
J’arrive au Dok Mai avec une demi-heure d’avance. Quand enfin je vois Jennie arriver, je me dirige vers elle, elle semble très heureuse de me revoir, elle se jette dans mes bras avec enthousiasme. On prend une table un peu à l’écart du bar pour être tranquille.
Nous discutons un peu jusqu’au moment où la serveuse arrive, je sors des billets pour la payer, puis je regarde Jennie, qui me sourit. Je prends 2000 bahts et je lui glisse les billets devant une de ses mains.
Elle prend les billets, le regard pensif.
J’ai le cœur qui se soulève dans ma poitrine. Elle pose une main sur la mienne pour m’apaiser.
Un immense sourire se dessine sur mon visage.
Elle se rapproche de moi, et m’embrasse sur les lèvres.
J’ai la gorge nouée. Jennie m’adresse un magnifique sourire, qu’elle a gardé pour moi, seulement pour moi.
*****
Nous batifolons comme des ados dans la nuit de Bangkok, je la tiens par la main, je l’embrasse, sur ses lèvres, sur ses tempes. Nous finissons par revenir à mon hôtel où je suis heureux de l’avoir toute pour moi, et je compte prendre tout mon temps.
Enfin rentrés dans la chambre, nous parvenons péniblement jusqu’à mon lit, nous ne voulons pas nous séparer, nos bouches et nos mains se cherchent sans arrêt. Nous finissons tous les deux nus. Je me colle à elle, mon sexe est déjà dur comme le marbre. Je m’étire pour attraper le lubrifiant et une capote pour ne pas casser le contact avec sa peau. Jennie me regarde, un sourire malicieux sur le visage, puis elle prend la capote et la jette au loin.
Je prends son visage dans mes mains, et je l’embrasse profondément, je veux goûter chaque centimètre carré de sa bouche, j’en suis presque fou. Sa bouche quitte la mienne, elle descend le long de mon cou, mon torse, son corps se déplace contre le mien, jusqu’à mon bas-ventre. Ses mains s’emparent de mes globes, et elle commence à lécher la base de ma queue, puis elle remonte vers mon gland luisant de mouille. Mon pénis se tortille sous son toucher. Ses mains caressent mon bassin, mes cuisses, puis ses lèvres se referment sur mon gland, et elle commence à le sucer. Sa langue tourne autour de mon bout, je sens qu’il s’érige totalement, sa bouche continue d’avoir raison de moi, je ne peux pas m’empêcher de gémir, je me sens prêt à exploser dans sa bouche. Avant qu’il ne soit trop tard, je relève délicatement sa tête pour l’embrasser à nouveau.
Ayant bien observé ma maîtresse, mes lèvres suivent sur son corps le même chemin qu’elle a parcouru sur le mien. Pour la première fois à genoux devant une verge gonflée, je n’ai pourtant pas d’appréhension. J’approche ma langue pour lui lécher le bout du gland, puis je m’en empare avec les lèvres, le faisant pénétrer plus en avant dans ma bouche. Je travaille son membre avec des bruits de succion, elle soupire à chaque mouvement. Ses mains se posent sur ma tête, son bassin s’active, elle me baise la bouche.
Ça m’excite encore plus, je perds mes derniers tabous, j’ai envie de la sentir en moi, plus profondément que je ne pourrais le faire avec ma bouche. J’entends sa respiration s’accélérer, je dois agir tout de suite, alors j’échappe à son emprise et je me relève.
Elle râle, elle a le souffle court, les lèvres humides, elle n’a pas obtenu ce qu’elle voulait, elle me fait les gros yeux. Je me colle contre elle, lui donne un gros baiser et je lui dis :
Elle prend un air étonné pendant que je m’installe sur le bord du lit, le flacon de lubrifiant à la main. J’en fais couler un trait sur la paume de ma main, puis j’empoigne son membre encore dressé. Jennie semble confuse dans un premier temps, puis elle pose sur moi un regard rempli de désir. La chaleur du liquide rend la friction extrêmement agréable, je le caresse de haut en bas, elle pousse un soupir d’aise. Je n’oublie pas de me lubrifier mon passage encore vierge, mais plus pour longtemps. Après quelques secondes, sa tige est parfaitement lubrifiée.
Je me mets sur le lit, les cuisses écartées, lui faisant face.
Elle se positionne au milieu de mes jambes, et prend un oreiller qu’elle place sous mes fesses. Sa verge touche mes testicules, puis son gland effleure mon anus, j’en ai un frisson. D’une main, elle me caresse le ventre puis l’intérieur des cuisses, et enfin elle pose le bout de sa verge sur mon petit trou. Elle fait quelques aller-retours en douceur, sans que rien n’y pénètre, c’est tellement excitant, je ne peux m’empêcher de gémir.
Je respire profondément, essayant d’alléger mon corps et de m’ouvrir à elle. Elle se colle contre moi, me prenant dans ses bras, elle continue de bouger son sexe contre le mien, et m’embrasse délicieusement.
J’arrive enfin à me détendre, je suis prêt. Elle me regarde alors que ses hanches se déploient pour entrer en moi. Son gland force mon orifice, qui commence à s’ouvrir pour la laisser passer. Elle entame doucement ses premiers mouvements, et la pression de son bout se fait de plus en plus forte, mon anus se desserre, puis cède, elle y entre enfin. Je grogne sous la sensation d’un corps non habitué en moi, une légère douleur pique mon corps, mais c’est supportable.
Elle recommence ses mouvements, doucement, je ressens la moindre avancée de sa chair en moi. Elle va de plus en plus loin, puis son bassin finit par buter contre mes fesses, elle est complètement entrée. La douleur s’est presque envolée, il reste seulement une sensation étrange de chaleur, et je me rends compte que j’aime ça.
Elle se redresse pour observer sa verge enfoncée en moi. Je sens mes parois s’emboîter sur elle, elle se retire doucement, puis elle reprend son chemin, un peu plus fort, je ne peux m’empêcher de geindre sous cette stimulation.
La pénétration devient plus facile, je sens tout mon corps chauffer. Ses hanches se mettent en mouvement, elle se met à me pilonner, ses cuisses claquent sur mes fesses. Elle a un air fier, et elle a raison, je suis son pantin, elle fait tout ce qu’elle veut de moi. Mais je m’en fous, c’est si bon de la sentir en moi, de complètement lâcher prise pour la première fois.
Le plaisir s’accumule en moi, je suis en sueur, je sens que j’ai un point très sensible dans mon rectum, et elle arrive juste à le toucher. Ma queue est tendue, elle a l’air d’avoir grandement apprécié ça aussi, un liquide transparent commence à s’échapper de mon gland.
Je m’empare de mon sexe pour me branler furieusement, mais Jennie me bloque la main.
Après quelques aller-retours, j’ai l’impression que la verge de Jennie devient plus rigide, puis elle pousse un long gémissement. Son sexe pulse en moi, et un flux chaud se déverse dans mon cul, elle tremble, haletante, les yeux clos. Je ne l’ai jamais vue comme ça, ça me semble être une véritable explosion, sa bouche ouverte, son front brillant de sueur, elle respire vite. Elle est sublime.
Ses hanches se figent, son corps se relâche, elle retombe sur moi, essoufflée. Son sexe se retire doucement, coulant de mon orifice dilaté. Ses yeux se rouvrent, elle a un air de satisfaction absolue, je l’embrasse à nouveau, elle me serre contre elle.
Moi je reste sur ma faim, ma bite me fait beaucoup de peine, tellement dure que c’en est presque douloureux, j’ai l’impression que je vais exploser.
Elle prend le lubrifiant puis me prend par la main.
Elle nous amène devant la vitre qui donne sur Bangkok, le jour est en train de se lever. Elle prend le lubrifiant et applique un généreux trait sur mon sexe, puis elle se place dos à moi et se penche en avant pour poser ses mains et son front sur le verre.
Je me colle contre elle, je sens tout son corps m’appeler, ma verge se cale entre ses fesses. Elle bouge un peu son bassin, mon sexe glisse entre ses cuisses.
Mes mains écartent ses fesses, puis je positionne mon gland contre son petit trou. Il frotte sur ses plis au rythme des mouvements de Jennie, puis sans résistance il y rentre, elle soupire. Je suis étonné de m’enfoncer si facilement, je pousse jusqu’à la garde en une fois, son cul se serre contre moi, il est si chaud.
Ma verge entre et sort doucement, Jennie m’encourage par des gémissements, puis j’accélère l’aller-retour, mes couilles claquent contre les siennes, ses fesses rebondissent sur moi. Je ne tarde pas à sentir l’explosion arriver, ma queue s’agite de plus en plus, puis elle se tend, mon liquide chaud se déverse en elle, mais je continue de bouger mes hanches pour faire courir la jouissance le plus longtemps possible.
Je finis par m’immobiliser, j’entoure Jennie avec mes bras, elle pose sa tête contre ma joue. Je suis épuisé, et heureux, c’est un sentiment difficile à expliquer.
Nos corps se collent par la sueur, mais on reste là, avec l’envie de voir le soleil se lever.
La douche est vite expédiée, on change les draps du lit et j’attends Jennie. Elle me rejoint, nue, avec son sac à main. Elle me montre les 2000 bahts que je lui ai donnés en début de soirée avec un sourire.
Elle se met à rire aux éclats alors que je la prends dans mes bras.
La chaleur étouffante de Bangkok enveloppe la foule qui s’est rassemblée pour la cérémonie de remise des diplômes. Nous sommes là, avec Jasmine et Nano, au milieu de centaines d’étudiants et de leurs familles, à attendre le moment où Jennie sera diplômée en comptabilité.
Je ne peux m’empêcher de me sentir fier en voyant ma copine dans sa toge académique, le sourire radieux et les yeux brillants d’excitation. Elle a travaillé si dur pour en arriver là, et la voir accomplir cette étape importante de sa vie est une source de grande satisfaction pour nous tous.
À l’annonce de son nom, Jennie se lève avec grâce, avance sur la scène, et reçoit son diplôme des mains du doyen de l’université. Les applaudissements se font entendre, et je suis là, debout, à la féliciter avec un sourire radieux.
Une fois la cérémonie terminée, nous rejoignons Jennie. Elle rayonne de bonheur, son diplôme fraîchement obtenu en main. Les étudiants se congratulent mutuellement, prennent des photos et partagent des moments de joie. Je la serre dans mes bras.
Elle ne dit rien, mais les quelques larmes qui glissent sur ses joues parlent pour elle. Jasmine et Nano viennent à leur tour la serrer contre elles.
Après la cérémonie, nous retournons à notre hôtel pour nous changer avant la soirée spéciale que j’ai préparée pour elle avec les filles. Jennie vit avec moi depuis quelques semaines maintenant, mais je ne me lasse pas de voir son corps au moment où elle se change. Je ne peux résister au plaisir de me coller contre son dos, d’enrouler mes bras autour d’elle, et caresser doucement sa poitrine. Elle sourit et pose sa tête contre moi.
*****
Nous rejoignons Jasmine et Nano dans notre restaurant indien préféré. Les plats viennent s’accumuler sur notre table, et une bonne ambiance y règne. J’adore tellement cette petite bande. Jennie profite d’être le centre de l’attention.
Elle prend une enveloppe dans son sac, en extrait un papier et un passeport. Nano et Jasmine sont perplexes.
Nano prend le passeport et le lit, les yeux écarquillés.
Je prends son bras et l’attire vers moi afin de l’embrasser. Alors nous trinquons, puis je m’adresse à Jennie.
Je sors une petite carte de ma poche et la pose sur la table. Jennie la prend, l’ouvre, et lit à haute voix ce que j’ai écrit sous un QR code « Je t’aime, Romain ». Elle me jette un regard dubitatif, puis elle prend son téléphone pour lire le code. Une page internet s’ouvre, Jennie se met à trembler, puis elle cache son visage avec ses mains pour fondre en larmes.
Jasmine et Nano ont du mal à comprendre, Jennie, le visage humide, bafouille pour leur expliquer.
Jasmine se lève pour prendre place à côté de Jennie, elle la prend dans ses bras, pleurant aussi. Nano me serre contre elle, émue.
Un peu plus tard, Jennie profite d’un moment seul avec moi pour revenir à la charge.
Elle a un sourire malicieux :
Elle me prend dans ses bras et me serre fort.
*****
Quelques jours avant l’opération, je surprends Jennie dans la salle de bain, avec un maquillage grossier et une robe très courte, qu’elle cache sous un manteau long. Je pensais qu’elle avait arrêté son activité d’escorte depuis quelques semaines, ça m’étonne.
Elle a l’air mal à l’aise, elle baisse la tête :
Elle me sourit et semble soulagée, au fond de moi je pense qu’elle voulait que je l’accompagne, mais elle n’avait pas osé le demander.
Dans le taxi, je la trouve étonnamment sereine et silencieuse. C’est loin d’être mon cas, je me demande dans quelle histoire je me suis embarqué. Le chauffeur s’arrête devant un immeuble, dans un quartier résidentiel.
L’escalier nous mène au 3e étage, Jennie frappe à une porte, mais rien ne se passe. Puis elle recommence, mais pas un signe de vie. Elle appuie sur la poignée, la porte n’est pas verrouillée, elle s’ouvre.
Pas de réponse, elle m’invite à la suivre. À l’intérieur, la pièce de vie est coquette avec un peu en désordre, mais il n’y a personne.
Jennie ne me répond pas, elle se débarrasse de son manteau et le pose sur une chaise, ce qui n’arrange pas mon stress. Avec des talons vertigineux, ça va être compliqué de fuir en cas de problème. Elle me fait signe avec les mains d’aller regarder dans les chambres d’où émane le bruit d’un poste radio.
Lorsque je me reviens, Jennie n’est plus seule dans le salon.
Jasmine et Nano sont avec Jennie, toutes avec un grand sourire. Si la première est vêtue de manière habituelle, robe courte et dos nu, je suis surpris de découvrir Nano avec un petit short moulant et un haut décolleté.
J’ai déjà compris l’enjeu de la soirée, mais j’ai juste encore un peu de mal à en cerner les contours.
Nano se colle derrière moi et remonte mon tee-shirt. Jennie tombe d’une traite mon pantalon et mon caleçon, je suis complètement nu, un peu intimidé, en proie face à l’appétit de trois tigresses.
Jasmine s’avance et m’accule alors contre le canapé, elle m’embrasse sauvagement, ses gros seins s’écrasent contre ma poitrine. Nano et Jennie viennent se placer autour de nous, nues. Je suis excité comme jamais… trois déesses belles et sexy avec moi, comment ai-je pu avoir une chance pareille ? Jasmine me repousse vers Nano, qui m’embrasse avec plus de passion, puis elle me fait goûter à ses seins. Enfin, Jennie m’attire vers elle. Son baiser est le plus intense, le plus fiévreux ; ses doigts caressent mon entrejambe.
Nano m’emmène ensuite vers le canapé déplié en couchette, où elle me fait asseoir à ses côtés. Elle écarte légèrement les jambes, ce qui met en évidence son petit membre luisant. Sa main se pose sur ma nuque, elle me dirige, d’abord vers sa bouche pour m’embrasser à nouveau, puis elle m’entraîne vers son entrejambe. Je la prends directement dans ma bouche, elle émet des gémissements, tout en me caressant le dos de la tête.
Je sens Jasmine dans mon dos, elle descend subtilement vers mon cul qu’elle relève, me voilà à quatre pattes sur le canapé. Ses doigts finissent par sonder ma raie, agaçant mon petit trou et mes testicules à tour de rôle. Je reste malgré tout concentré sur le membre de Nano, m’appliquant au mieux dans ma caresse buccale. Deux mains puissantes écartent ensuite mes globes, ma corolle brune s’ouvre un peu, c’est finalement la langue de Jasmine qui s’y colle. Je sursaute, puis je me calme. Sa langue se glisse sans effort dans mon intimité, me faisant gémir avec les lèvres autour de la tige de Nano. Jennie est passée derrière moi, aussi je ne vois pas ce qu’elle fait, mais je sens des doigts doux sur ma queue, qu’elle branle lentement.
Nano est proche du climax, ses cuisses tremblent, elle me fait comprendre qu’il est temps d’arrêter. Jennie abandonne mon sexe et prend la place de Nano. Je ne la gobe pas tout de suite, je préfère la déguster progressivement. Jasmine n’est pas en reste, tout en continuant de caresser mon membre, son autre main resonde ma raie. Très vite, un de ses doigts vient forcer le passage dans mon petit cul, puis un second. Elle caresse mes couilles pendant que ses doigts se déploient à l’intérieur de mon antre, tous mes sens sont stimulés, je suis déjà, pas loin du septième ciel.
Jasmine retire ses doigts, me laisse quelques instants à découvert. Jennie en profite pour sortir de ma bouche, elle glisse sous moi pour un 69. Je commence à peine à lui donner du plaisir avec mes lèvres qu’un liquide froid coule sur mes fesses, j’ai un moment de flottement en repensant au membre épais de Jasmine, mais elle reste à côté de moi, me caressant les cheveux. Ce sont les mains de Nano qui se posent sur mes fesses, elles s’écartent, je sens l’air frais sur mon intimité, qu’un gland finit par heurter.
Nano a des soupirs de satisfaction alors qu’elle s’insinue dans mon anus. Elle me laisse quelques minutes afin que mon orifice soit habitué à son intrusion. Puis elle se met en mouvement, je sens sa queue se balader dans mon rectum. Nano ne cesse de gémir, c’est déjà trop pour elle, je relâche l’étreinte de mes lèvres sur le sexe de Jennie pour contenir plus fortement Nano.
Cette dernière finit par accélérer, son corps se crispe, ses couilles s’écrasent sur mes testicules, alors qu’elle m’envoie une avalanche de foutre dans mon intestin. Je n’ai pas le temps de profiter du spectacle de sa déflagration que Jennie se détache de moi pour s’asseoir sur le lit. Je comprends ce qu’elle veut et je viens aussitôt la chevaucher. Je me positionne, puis me colle contre elle, nous nous embrassons avec amour.
Ses mains soulèvent mes cuisses, son sexe tendu tâtonne à la recherche d’un passage, finalement Jasmine le guide en moi de la main. Mon cul aspire le sexe de ma bien-aimée, mon intimité se contracte avec plaisir, nos corps s’aimant. Mieux dotée que Nano, Jennie s’enfonce plus profondément en moi, me provoquant des sensations nouvelles.
Je commence à aller et venir, avec les bras de Jennie sur mes hanches. Mes testicules s’écrasent doucement sur son ventre, j’entends le crépitement de ses cuisses humides contre mon cul en sueur, cela accentue mon excitation. J’augmente le rythme, mes cuisses claquent, la pièce s’emplit de bruits humides, de respirations haletantes, de gémissements.
Jasmine entre en jeu, elle monte sur le ring et se positionne à côté de nous, debout. Sa queue charnue touche mon visage, je crois que je ne vais pas y échapper, et nos prouesses l’ont excité comme jamais. Tout en continuant ma cavalcade sur Jennie, je saisis le membre de Jasmine et commence à le secouer. Ma main n’en fait pas le tour, j’ai du mal à l’imaginer dans mon cul. Pris par l’élan, je happe son gland, j’ai l’impression de me décrocher la mâchoire, il est tellement épais, c’est presque douloureux. Avachie sur un fauteuil, épuisée, Nano ne participe plus, mais elle ne nous quitte pas des yeux.
La main de Jasmine s’accroche à mes cheveux, elle prend le dessus, elle m’encourage à sucer d’avant en arrière. C’est une sensation particulière, ma bouche est enflée, les lèvres tendues, elle ne veut pas m’accorder de pause, mais ça m’excite. Jennie aussi, c’est à son tour de craquer, ses doigts s’enfoncent dans la peau de mes hanches, alors qu’elle vient en moi, le corps bandé, les seins pointus. Elle râle durement, suffoque presque, sa bouche étirée d’extase.
Ma main continue de branler Jasmine, qui va et vient toujours dans ma bouche. Elle ne fait pas attention à moi, elle a le regard dirigé sur ma chérie qui reprend son souffle. Jasmine sait que son tour est venu. Je me retire de ma belle, Jasmine me fait coucher sur le ventre avec Jennie qui est restée à mes côtés, comme pour me soutenir, ce qui ne me rassure pas à vrai dire.
Jasmine s’installe à califourchon sur mon cul, elle vient me pincer les fesses, les écarter, son doigt vient encore une fois forcer mon trou. Puis elle coulisse son mandrin le long de ma raie, ce qui me provoque un picotement le long de mon échine.
Jennie me caresse le dos tendrement, c’est le calme avant la tempête. Le membre massif de Jasmine se positionne au centre de mes fesses, elle prend garde de ne pas l’insérer directement, juste la pointe, qui commence à percer. J’ai l’impression qu’on me pousse une pastèque dans l’anus, j’ai envie de hurler. Je prends une respiration profonde pour me détendre, c’est ce qu’il faut, je veux lui donner ce qu’elle cherche. Je me cambre au maximum pour l’inviter à aller plus loin.
Jasmine comprend, elle ajoute de la pression, et puis soudain, la moitié de son sexe est en moi. Je réponds en gémissant fortement, elle ressort complètement, puis replonge aussi loin, m’arrachant un nouveau cri. La poussée est de plus en plus profonde, pourtant la douleur s’efface progressivement.
Jasmine me caresse l’arrière-train :
Un dernier coup de reins, et c’est le coup de grâce. Ses cuisses touchent mes fesses, je jure que son membre est rentré jusqu’à ma cage thoracique. Ma respiration se bloque, je gémis, ma tête tombe entre mes bras. Jasmine commence ses va-et-vient. À chaque fois, sa queue est presque sortie de mon trou, puis elle se re-enfonce. Je suis comme une marionnette dans ses mains, elle me tire dans tous les sens, j’ai l’impression que tous mes organes sont déplacés.
Elle s’amuse à regarder mon intimité se dérouler et s’enrouler au rythme de ses coups de reins. Alors que je suis au bout de ma résistance, Jasmine se retire enfin, je n’aurais pas pu en supporter plus, j’ai l’impression que mon fondement est resté ouvert, béant après les assauts de mes amantes. Les mains de Jasmine s’emparent de mes hanches et elle me dit :
Je ne suis plus en mesure de réfléchir et je m’exécute. Elle s’appuie ses mains sur mes reins et replonge en moi. Ce nouvel angle lui permet de fracasser ma prostate, ce qui me provoque une décharge dans mon corps entier. Comme le passage est déjà fait, Jasmine ne lambine pas, elle coulisse puissamment et malmène ma rondelle, je crie comme une chienne.
Elle s’active, je n’ai plus conscience de ce qu’il se passe, chaque poussée m’arrache un gémissement. Elle baratte les jus de Jennie et Nano avec mon cul encore un instant, puis elle lâche un cri rauque, un cri de mâle. Je sens alors une multitude de jets, son sperme remplit mon rectum, je gémis plus fort que jamais. Une autre vague, une troisième, et finalement, elle se retire. Son membre sort en émettant un « pop » obscène, et un liquide épais s’échappe aussitôt de ma rosette, puis coule le long de mes cuisses.
Je me redresse difficilement, mes bras sont faibles, mon cul brûle, tout mon corps tremble, je suis essoufflé, comme si j’avais couru un marathon. Je suis effaré en constatant la quantité de foutre sous moi, je ne me suis même pas rendu compte que j’avais éjaculé lors des assauts de Jasmine. Mon esprit est vide, seule une sensation de satisfaction domine. Puis je regarde les trois femmes autour de moi, je me sens incroyablement bien, je souris.
Incapable de tenir sur mes jambes, je roule contre Jennie et je me pose sur mon côté. Jasmine s’allonge contre moi, Nano arrive derrière elle, on s’enlace, tous les quatre, en silence. Je finis par fermer les yeux, je n’entends plus que la respiration des filles.
Je me sens bien, je suis en paix, prêt à revenir en France.
Quelques années plus tard, j’ai revu Claude. Retraité dans le Sud, il passe ses journées au boulodrome, principalement pour profiter de la buvette. J’ai été étonné de savoir qu’il était marié depuis quarante ans avec la même femme, lui a été surpris en rencontrant Jennie, j’ai vu dans son sourire une pointe de regret par rapport à la vie qu’il a laissé à Bangkok.
Millen est devenue actrice pour une série à la télé thaïlandaise, elle a gagné quelques concours de beauté puis elle a su faire fructifier ses gains dans l’immobilier, coupant progressivement les ponts avec ses amies.
Nano s’est mariée avec un tatoueur canadien rencontré sur son Cam-show. Nous les avons rencontrés quelques fois, ils forment un beau couple, ils sont adorables. Ils vivent à Montréal et ont ouvert un café LGBT, il est toujours fréquenté et populaire. Si elle a gardé une attitude d’éternelle ado, elle a beaucoup changé physiquement avec une sérieuse augmentation mammaire, de nombreux tatouages et piercings. Je la trouve moins charmante comme ça, mais elle semble si heureuse, je suis content pour elle.
Nous sommes restés très proches de Jasmine. Elle a continué son travail d’escorte pendant quelques années encore. Elle a finalement réussi à échapper à cette vie et s’est reconvertie dans l’écotourisme pendant quelque temps. Au cours d’un séjour chez nous, elle a rencontré une femme un peu plus âgée avec qui elle partage désormais sa vie. Du coup, on la voit très régulièrement, et elle ne manque pas une occasion pour me taquiner discrètement sur notre expérience à quatre qui lui a laissé un doux souvenir.
Les relations avec mon ex-femme se sont apaisées, et nous avons conservé la maison de vacances. Je m’y suis fait de vrais souvenirs avec Jennie, mais c’est une autre histoire. J’ai pu me rapprocher de mes garçons, surtout de mon fils aîné, qui est venu avec nous quelques semaines en Thaïlande. Lui faire découvrir le pays a été une expérience incroyable. Il a fini par y revenir sans nous pour faire sa vie avec une fille magnifique et aimable. Malheureusement, certaines histoires finissent mal ! Lui et sa gentille femme sont décédés dans un accident de voiture peu après la naissance de leur fille, Lilou.
Je n’ai pas encore parlé de ma vie avec Jennie. Peu après mon retour en France et malgré des résultats salués par ma direction, j’ai démissionné pour reprendre un petit hôtel sur la côte vendéenne. Jennie s’est très vite adaptée à sa nouvelle vie, elle a toujours ce don pour créer un lien avec les gens, les clients se sentent aimés et appréciés dans notre établissement, beaucoup sont devenus des amis. Les affaires vont bien et nous apprécions notre vie.
Nous avons longuement bataillé pour obtenir la garde de ma petite fille, puis nous l’avons adoptée après notre mariage. J’aimerais dire que je suis la meilleure chose qui soit arrivée dans la vie de Jennie, mais ce rôle est déjà tenu par Lilou. Bien qu’elle soit de mon sang, c’est avec Jennie qu’elle partage le plus de temps, elles sont très proches. Beaucoup de personnes de notre entourage pensent que Jennie a mis au monde Lilou, ça nous fait sourire. On n’est pas toujours des parents parfaits, mais quel bonheur de voir notre fille grandir, de l’aider à apprendre les choses, de la prendre dans nos bras !
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Ce soir, nous sommes assis sur la plage pour regarder le soleil se coucher, Jennie serre notre fille entre ses bras. Des larmes perlent le long de ses joues, je me doute qu’elle pleure de bonheur, mais pas Lilou.