Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 22073Fiche technique26470 caractères26470
Temps de lecture estimé : 18 mn
26/10/23
Résumé:  Julien, jumeau dizygote de Cédric a toujours subi la maltraitance de son frère. Devenu adulte, il prendra sa revanche.
Critères:  extracon cocus jalousie champagne
Auteur : Briard      Envoi mini-message

Série : Dizygotes jusqu'au bout

Chapitre 02 / 03
Dizygotes jusqu'au bout_2

Dizygotes jusqu'au bout_2





Résumé des épisodes précédents :

Julien a rencontré une jeune fille et semble être tombé amoureux.




Partie 2



Les deux heures trente du trajet en voiture passèrent assez vite pour tous les deux. Solène parla de sa jeunesse, de ses parents, avocats tous les deux, qui l’avaient élevée dans le respect de la religion et des valeurs chrétiennes.

Elle évoqua les différentes écoles qu’elle avait fréquentées et l’université parisienne où elle avait suivi un cursus de langues et fait la connaissance d’Axelina lors d’un tournage, à l’intérieur de l’amphithéâtre où elle avait été choisie comme figurante pour deux-trois scènes sans le moindre dialogue.


L’actrice l’avait prise sous son aile, voyant l’intérêt et l’attirance qu’elle montrait pour le métier de comédienne d’une part, mais aussi, d’autre part, découvrant l’extrême naïveté de cette oie blanche. Elles étaient restées en contact et c’est presque sans surprise qu’un beau matin elle avait reçu un appel d’Axelina lui proposant de venir sur le tournage de son dernier film et découvrir la vie d’artiste de l’intérieur.


Le metteur en scène recherchait une jeunette de vingt ans pour remplacer le second rôle féminin qui s’était tordue la cheville lors d’une scène en extérieur. Solène avait tenté sa chance et avait été retenue.


Elle en était à lui poser les premières questions sur sa jeunesse qu’ils étaient déjà arrivés. Elle avait réservé une table chez Alice et ses merveilles, sans doute le restaurant le plus célèbre d’Avignon, et tenu par une amie de ses parents. Le déjeuner fut joyeux et ensoleillé.


Ils prirent le temps de visiter l’église Saint Didier du quatorzième siècle et de style gothique, puis le musée Angladon, hôtel particulier du dix-huitième siècle qui exposait une artiste locale célèbre et, de nouveau, amie de la famille.

Ils passèrent un tendre moment au théâtre de l’Étincelle où une troupe jouait une pièce irrésistible de Feydeau, l’hôtel du Libre Échange.


Le temps passant, Solène signifia à Julien qu’il était l’heure de se rendre chez ses parents.

Julien découvrit une superbe bastide du dix-huitième siècle, dans un petit écrin d’un hectare de verdure. L’édifice en pierres de taille était vraiment imposant et possédait un charme bourgeois et discret. La façade, couverte de lierre était exposée en pleine lumière. Un maître d’hôtel cinquantenaire les accueillit et s’occupa des maigres bagages.



Il suivit la jeune fille qui le fit entrer dans un vaste hall d’où ils entrèrent dans un immense salon avec une énorme cheminée et un canapé en « U » faisant bien une dizaine de mètres de longueur totale.

Les parents de Solène se levèrent et vinrent à leur rencontre. La maman prit sa fille dans ses bras.



Son père fit de même.



La maman lui tendit la main en le saluant :



Comme par enchantement, une femme d’une cinquantaine d’année apparut avec un plateau et quelques verres.



Hector fit sa réapparition.



Le père de Solène quitta la pièce et revint le temps que tout le monde s’installe confortablement dans le canapé.



Rose interrompit la conversation.



Le repas fut des plus animés. Les parents de Solène questionnant Julien pour découvrir ce jeune homme si charmant et si prévenant et lui, les interrogeant pour en savoir plus sur la personnalité de la jeune fille.

Bernadette posa sa main sur le dos de celle du jeune homme.



Raphaël, jusque-là silencieux, mais attentif aux échanges, entra dans la conversation :



Raphaël suivait les propos de Julien avec l’air de quelqu’un qui a une idée derrière la tête.



Prenant l’air un rien malicieux, Julien répondu du tac au tac :



Tout le monde apprécia l’humour de la réponse et un grand éclat de rire résonna dans la salle à manger.



Les rires repartirent de plus belle. Bernadette repris son sérieux la première.



Le repas se poursuivit avec de plus légères conversations et la soirée s’avança doucement. Vint l’heure de se coucher. Bernadette pris le bras de julien et lui confia discrètement :



Solène guida Julien jusqu’à sa chambre et s’arrêta devant la porte.



Elle s’approcha et lui fit un rapide baiser sur la bouche, puis se recula prestement avec l’air d’une petite fille prise en faute.



Il la prit dans ses bras et l’embrassa. Leurs bouches s’ouvrirent et leur langue se mirent à tournoyer rapidement pendant qu’ils savouraient se premier doux baiser. Il la relâcha.



Après un petit déjeuner en tête à tête aux alentours de neuf heures, Solène sonna l’heure du départ.


Elle lui fit découvrir le fameux Pont d’Avignon où, bien que charmé par la beauté architecturale de l’édifice et de ses alentours, il ne vit personne danser ! Ils visitèrent ensuite le Palais des Papes, forteresse gothique abritant de nos jours de nombreux spectacles folkloriques, puis pénétrèrent dans la Cathédrale Notre-Dame-Des-Doms dominant la vallée du Rhône.

Ils finirent la matinée au marché de l’avenue Pierre de Coubertin, où elle lui offrit une jolie cravate et lui un magnifique stylo plume.



Ils déjeunèrent au Kashmir Village où on les traita comme des personnalités royales ; sans doute encore des proches des parents de Solène.

L’après-midi fut entièrement dédiée à la visite du centre-ville historique d’Avignon, ses vieilles pierres, ses dédales de rues piétonnes, ses places ombragées, l’opéra et la rue pavée des Teinturiers.


C’est éreintés, mais heureux qu’ils s’en retournèrent chez les parents de Solène pour une dernière soirée.

Le repas fut moins inquisiteur que la veille et Bernadette et Raphaël rivalisèrent de prévenance envers leur invité, sans doute pour lui laisser une dernière bonne impression. Le lendemain, ils devaient partir de bonne heure tous deux car ils plaidaient au tribunal.


Julien remercia chaleureusement Solène pour ces deux merveilleux jours en l’embrassa tendrement comme la veille avant de se coucher le plus sagement du monde.


Le voyage du retour sur Lyon se fit quasiment sans échanges, chacun rêvassant sur les moments de complicité partagés pendant ce week-end romantique. Ils rejoignirent la caravane d’Axelina qui les attendait avec impatience.



Solène serra son amie dans ses bras.



Axelina embrassa Julien et l’interrogea du regard.



Il se tourna vers Solène.



La jeune fille sortit les chercher. Axelina en profita :



Solène revint et le moment de se séparer arriva vite. Elle le raccompagna jusqu’à sa voiture en lui tenant la main.



Après un long baiser, il reprit la route pour s’en retourner en Champagne.

La semaine fila comme l’éclair, ponctuée d’appels téléphoniques du soir au cours desquels Solène évoquait le plaisir qu’elle prenait à s’investir dans son personnage.

Julien, de son côté, peaufina une nouvelle organisation de l’entreprise familiale, pour soulager son père qui avait accepté le fait qu’il n’était plus en mesure d’assurer son activité.


Paula et lui se mirent d’accord pour revoir l’organigramme de l’entreprise en profondeur. Il convainc sa mère de recruter un nouveau manager commercial dont le rôle serait d’aller chercher de nouveaux marchés. Ils échangèrent également, et bien malgré eux, sur la redistribution des parts d’Henri si celui-ci venait à abandonner définitivement la société.


Julien rencontra le notaire de la famille qui lui fit part des prédispositions que ses parents avaient prises dès le début de la maladie d’Henri.

ll rencontra également son banquier pour lui proposer son plan stratégique à long terme, et ressorti soulagé et rasséréné de cet entretien.


Les deux jeunes femmes arrivèrent en milieu d’après-midi. Elles avaient fait une halte déjeuner aux alentours de Chaumont et prit le temps d’une promenade par la voie piétonne au premier étage du célèbre viaduc. Les deux dernières heures du trajet avaient été consacrées en l’écoute de toutes sortes de musiques, si bien qu’elles arrivèrent en chantonnant et le sourire aux lèvres.

Julien fut le premier à les accueillir, suivi de sa mère.



Il prit le bagage de la jeune femme et emprunta l’escalier central menant aux appartements. Au premier il fit une halte :



Ils reprirent l’escalier et arrivèrent au second étage.



Ils redescendirent et trouvèrent Axelina et Paula au salon avec une tasse de thé.



Les deux jeunes gens s’assirent et prirent chacun une tasse. Julien demanda :



La conversation se poursuivit autour de la maladie d’Henri qui, depuis quelques temps semblait se stabiliser.

Julien se leva et tendit la main à Solène.



Ils contournèrent la grande bâtisse et la jeune femme découvrit depuis la terrasse un grand parc en contrebas, jonché de fleurs et ceinturé par une haie de buis.


Un véritable dédale constitué d’allées fractionnait l’ensemble en de multiples carrés verdoyants et irisés. La haie ayant une hauteur voisine de deux mètres, empêchait de voir au-delà de l’allée que l’on empruntait. Au bout de chacune d’elle se trouvait une petite place fleurie, confluent de quatre chemins perpendiculaires deux à deux.



Elle se laissa guider, émerveillée par tant de beauté et de mystère mélangés. Ils arrivèrent au milieu du parc. Celui-ci débouchait sur une véritable clairière au centre de laquelle on avait érigé un kiosque en bois.

De forme hexagonale, il trônait en haut d’un escalier d’une huitaine de marches. Son toit de tuiles rouges et sa teinte couleur miel s’intégrait parfaitement dans ce paysage et lui donnait une dimension féérique, presque irréelle.



Une table ronde en pierre occupait, avec deux bancs en demi-cercles, le centre du kiosque dont le diamètre approchait les quinze mètres.



Il la prit dans ses bras.



Il l’embrassa en la serrant fort contre lui. Ils revinrent au logis où ils trouvèrent un Henri, de retour de l’hôpital, pâle et affaibli, chaussé d’une casquette cachant sa tête devenue glabre avec la chimiothérapie.



Paula donna le signal et tous se rendirent dans la salle à manger pour le déjeuner. La conversation fut animée et tourna autour des évolutions récentes de la société.

Henri n’était plus en mesure de tenir le leadership, et il déclara avoir longuement réfléchi à sa succession.



L’après-midi fut consacré à la visite des vignes qui se fit par étapes ponctuées de déplacement en voiture, tellement les superficies étaient imposantes.

Solène découvrit tour à tour, le Chardonnay, le Pinot noir, puis le Pinot Meunier. Au retour, elle découvrit le chai, la salle de cuvage et une petite partie des sept kilomètres de galeries abritant jalousement une vingtaine de millions de bouteilles.

On lui présenta l’équipe d’œnologues constituée de six experts de réputation mondiale. Elle eut droit à une dégustation de quelques millésimes rares qu’elle apprécia particulièrement.


Pour finir la journée, Julien lui présenta le bâtiment abritant les bureaux, avec les équipes de la gestion administrative et financière, de l’élaboration, du marketing, de la commercialisation, de la communication, de l’approvisionnement, de la gestion du stock et, enfin, l’étage de la direction générale.

Elle apprit que le conseil d’administration était composé d’Henri qui détenait cinquante pour cent des parts de la société, de Paula qui en détenait vingt-cinq et des deux frères qui en possédaient chacun douze virgule cinq. Sachant ce que représentait le chiffre d’affaires, elle comprit tout l’enjeu de la succession du PDG et de son pouvoir sur les décisions et sur l’avenir de cette firme familiale.


Le repas du soir fut plutôt calme, et l’on enseigna à Solène comment il était long et fastidieux de parvenir au bout des étapes de l’élaboration et de l’assemblage d’un brut premier.

Après un moment de méditation silencieuse autour d’une tisane digestive, tout le monde se dirigea vers les chambres.

Arrivée devant sa porte, Solène se retourna.



Elle se colla contre lui.



Elle noua ses mains derrière sa nuque.



Elle l’embrassa. Un court baiser.



Elle l’embrassa de nouveau, mais plus profondément. Sa langue jouait avec la sienne.


Elle chercha dans son dos la poignée de la porte, la trouva et l’ouvrit. Elle continua de l’embrasser tout en l’attirant à l’intérieur. Elle interrompit le baiser juste le temps de repérer la direction de sa chambre.

Arrivée là, elle le regarda dans les yeux et, retira, lentement, un à un ses vêtements.



Une fois nue, elle s’allongeât sur le dos en l’attirant à elle.



Il s’était dénudé lui aussi.

Il embrassa son cou par petites touches, découvrant le goût et le soyeux de sa peau. Sa langue tournoya autour des aréoles de ses seins que ses mains empaumèrent. Ses doigts les pincèrent légèrement pendant que ses dents les mordillaient délicatement. Ses mains parcoururent ses flancs et vinrent prendre position sur ses fesses en les pressant.

Elle l’encercla de nouveau de ses bras et gémit doucement. Sa main droite abandonna sa tendre croupe pour parcourir sa cuisse qui s’ouvrit pour lui faciliter le passage. Elle remonta et tournoya quelques instants autour de son sexe. Son index ouvrit ses lèvres intimes et trouva aussitôt son clitoris. Son pouce le rejoignit et il le titilla par petites pressions et torsions successives.



Sa bouche commença alors un lent parcours sinueux le long de son corps pour venir rejoindre ses doigts et prendre possession de son bouton secret.

Sa langue l’effleura tout en tournant autour, puis, par petites touches, entama un ballet endiablé, agaçant l’appendice érigé.

Il pénétra lentement son puits d’amour avec son majeur tout en suçant son bouton.



Sa langue accéléra et son majeur se mit à aller et venir, lui procurant rapidement un premier orgasme qui la fit se tordre de plaisir.

Il continua à embrasser son corps en remontant vers son visage. Elle se souleva et lui appliqua les mains sur les épaules afin qu’il se couche sur le dos. Elle couvrit son torse de baisers légers et descendit progressivement vers son ventre. Là elle stoppa et contempla son pénis dressé.

Son index serpenta de la base jusqu’au sommet décalotté et vint agacer le méat. Son pouce le rejoignit pour l’encercler et commencer un doux va et vient le long de cette tige raidie. Sa langue vint faire connaissance avec la pointe, puis sa bouche s’ouvrit et elle l’aspira aussi profondément qu’elle put.


Elle entama un doux et lent va et vient qui lui fit pousser son premier gémissement. Elle ne prolongea pas plus avant ce supplice et l’enjamba prestement. Saisissant son sexe à la base, elle se pénétra progressivement jusqu’à la garde.

Elle resta quelques instants, assise sur lui, pour prendre la mesure de son érection, puis commença à monter et descendre en gémissant. Il la prit par les hanches et se mit en mouvement lui aussi lui arrachant des petits cris de plaisir.

N’y tenant plus, il la bascula sur le dos et accentua ses coups de bassin la faisant gémir sans discontinuer.



Il explosa en libérant sa semence au moment où, la bouche grande ouverte cherchant de l’air, elle explosa dans un orgasme libérateur. Ils s’endormirent, enlacés et apaisés.