n° 22074 | Fiche technique | 29539 caractères | 29539 5035 Temps de lecture estimé : 21 mn |
26/10/23 |
Résumé: Une jeune campagnarde utilise son pouvoir de séduction pour assouvir de nouveaux fantasmes | ||||
Critères: fh jeunes campagne fdomine fmast hmast caresses fellation 69 init | ||||
Auteur : Bling Envoi mini-message |
La canicule de ce début juin avait plongé Juliette dans une douce torpeur. Sous la véranda qui jouxtait la longère, elle sirotait un coca devenu tiède, portable à la main. Sa pause s’allongeait alors qu’elle était censée rejoindre la solitude de sa chambre et ses cours de philo.
Depuis le collège, chaque soir, elle résumait ses cours sur des fiches bristol barrées de nombreuses stries fluorescentes. Cette discipline quotidienne lui avait permis de valider les épreuves de spécialité et faire du contrôle continu une formalité en cette fin de terminale. Le grand oral et la philo seraient juste un bonus pour la mention.
L’été s’annonçait interminable à la ferme avec pour seul lien avec l’extérieur, les réseaux sociaux. Mais au bout de l’ennui, elle savait qu’en septembre, elle volerait de ses propres ailes. D’ici là, elle scrollait, hypnotisée, son fil Instagram. Après une durée variable d’abrutissement, apparaissait dans son ventre un sentiment de culpabilité qui la ramenait à ses petits cartons colorés. Cette navette régulière entre sa chambre et la véranda rythmait ces dernières semaines au hameau.
Dès que c’était possible, elle donnait un coup de main à la ferme. Elle avait toujours vu ses parents travailler dur et en tant que fille unique, elle voulait être à la hauteur de leurs attentes tant au lycée qu’à la maison. Elle participait donc aux travaux agricoles sans trop rechigner. Le travail au grand air avait avantageusement modelé son corps de jeune femme élancée, aux épaules larges et à la peau bronzée.
Sa robustesse physique se mariait avec une féminité pleine d’énergie. Elle savait qu’elle pouvait plaire avec ses jambes fuselées, ses longs cheveux châtains et son joli minois. Tout le monde la reluquait quand elle allait au village. Dans les rues sans charme du bourg, sa silhouette accrochait le regard des hommes jeunes ou vieux. Ils s’arrêtaient parfois pour la saluer et la contempler des pieds à la tête sous l’œil réprobateur de leur femme ou de leur mère. Elle, toujours en mouvement et avenante, leur répondait avec un sourire aimable. Puis, elle filait, contente de son petit effet.
Sa bonne humeur, sa fausse innocence et ses grandes robes étaient ses atouts. Son pouvoir de séduction l’avait grisé un temps, mais le manque d’enjeu la lassait de plus en plus. Elle jouait ce rôle d’ingénue de façon automatique et avec moins d’entrain qu’avant, car aucun de ces culs-terreux n’avait le niveau requis. Son capital sexuel, elle comptait en tirer profit une fois installée en ville après l’été.
Les vœux qu’elle avait formulés sur la plateforme Parcoursup l’emmenaient dans la métropole régionale située à cinquante kilomètres du village. Comme ses parents ne prenaient jamais de vacances et qu’ils avaient très peu de famille en dehors du canton, Juliette n’avait quitté le département qu’en de rares occasions. Elle voulait sortir dans des bars branchés, se faire draguer par des petits bourgeois ou alors des mecs de cité, ceux qu’elle voyait sur les réseaux. Peu importe, pourvu que ce soit loin de ce triste patelin.
Son éducation sexuelle, elle l’avait faite sur internet comme beaucoup d’autres, faute de mieux. Les gens auraient été très surpris de connaître ses goûts et la crudité de ses pensées qu’elle cachait derrière un visage angélique. Les romances dont raffolaient ses amies, très peu pour elle. Les films pornos étaient le carburant de son imaginaire. Ces corps virils qui se faisaient sucer ou qui étaient capables de pénétrer des orifices de toute taille la faisaient fondre. Ce monde intime restait du domaine de la théorie, car à dix-huit ans, elle était toujours vierge.
Pour maintenir son statut de fille populaire auprès de ses petits camarades de lycée, elle s’était inventé une histoire improbable de dépucelage lors des dernières vacances d’été. Elle avait prétendu avoir couché avec un surfeur pendant un séjour à la mer chez une tante. Tout le monde l’avait cru. Seuls le séjour chez sa tante gâteuse et les soins de nursing qu’elle lui avait prodigués pendant quinze jours étaient vrais.
Avachie sur la chaise en plastique blanc du salon de jardin, ses pensées furent chassées par le bruit lourd des bottes de son père qu’elle entendit approcher dans la cour. Elle se redressa tout de suite quand il entra dans la véranda, le visage dégoulinant de sueur et l’air sombre.
Elle frissonna quand elle entra dans l’obscurité de la cuisine.
Là-haut, Juliette glissa un objet qu’elle cachait sous son matelas dans la poche de son short. Puis, elle quitta la maison pour se diriger vers la grange et ainsi récupérer la pitance des pauvres caprins abandonnés sous le soleil de plomb.
C’était quand même à un bon kilomètre avec deux sauts de dix kilos dans chaque main. Mais Juliette ne pouvait refuser ce service à son père, alors qu’il était pris par l’agnelage de Musette.
En quittant la maison pour le soleil brûlant, elle entendit le bruit du tracteur de Turier entrer dans la propriété comme la cavalerie, la vitesse et le panache en moins.
Mégot au bec fiché dans sa grosse tête rouge, Turier était, comme toujours, flanqué de son benêt de fils, Jean-Baptiste dit JB. Ce dernier, juché sur l’aile de la grosse roue de tracteur, accompagnait toujours son père. Avec son nez tordu, son strabisme et son menton en galoche, il faisait passer Ugolin pour Timothée Chalamet. Mais à la différence de ce dernier, JB avait un corps de rugbyman.
Cet attelage rustique ne faisait pas rêver Juliette, mais elle avait pris l’habitude de toujours faire bonne figure avec les ploucs des alentours. Le tracteur arrivé à sa hauteur, elle s’arrêta et leur sourit :
Juliette pouvait s’accommoder d’un langage approximatif, mais l’haleine chargée de vinasse la força à baisser les yeux pour reprendre ses esprits.
Turier partit dans un rire violent sans quitter des yeux la poitrine juvénile de Juliette. Malgré l’odeur, elle leva la tête vers le vieux qui ne la regardait toujours pas dans les yeux.
(Avec vingt ans de moins, tu serais toujours aussi con et moche)
Et elle leur souhaita bon courage en affichant un sourire radieux. Dans la foulée, le tracteur reprit sa route dans un bruit de moteur assourdissant et des effluves de piquette. Elle croisa furtivement le regard de JB qui la regardait d’un drôle d’air. Avec ses yeux, il y avait toujours un doute. Juliette reprit sa route dans la même direction. Elle constata que JB la fixait toujours à travers le nuage de poussière qui suivait le tracteur, ses bras musclés solidement accrochés au cadre du tracteur. Juliette ignora ce regard malaisant et fit mine de regarder quelque chose sur le chemin.
Une fois dans la grange, elle vit les hommes au chevet de la brebis allongée sur le flanc. Elle semblait au plus mal.
Et JB fila ventre à terre sans prêter attention à Juliette qui remplissait les seaux de grain.
Les bras tendus par les seaux remplis, Juliette avançait sous le cagnard vers la zone de pâturage des moutons affamés. Elle repensait à ce grand dadais de JB.
Ils étaient ensemble au collège, mais lui avait suivi une voie professionnelle pour reprendre la suite de son abruti de père. JB souffrait de légers troubles de l’élocution et avait été victime de harcèlement il y a quelques années. Malgré sa carrure imposante, il était trop doux. Le groupe d’élèves populaires dont faisait partie Juliette l’avait remarqué. Son côté innocent associé à un QI supposé plus bas que la moyenne avait fait de lui la tête de Turc de la classe. Sa réorientation précoce vers un métier manuel en quatrième l’avait sauvé d’un long chemin de croix dans la voie générale.
Que signifiait ce regard insistant tout à l’heure ? Venant de ce garçon si réservé par ailleurs, une audace pareille était surprenante. C’est vrai qu’il n’était pas méchant et même si Juliette n’était pas la plus active pour le persécuter, elle avait été une spectatrice ravie des moqueries de ses petits camarades à l’époque.
Lui en voulait-il toujours pour son comportement passé ?
Quand les moutons la virent arriver au loin, ils se mirent à courir vers leur sauveuse et s’agglutinèrent contre la barrière. Ils la suivirent d’une manière conforme à leur nature comme elle approchait de la porte de l’enclos. Dans un tintamarre de bêlements agressifs et suppliants, elle entra dans le parcage. Les animaux la bousculaient pour manger dans les seaux avant même qu’ils ne soient vidés dans la mangeoire.
Non sans mal, elle réussit à s’extraire de la zone de cohue et jeta les seaux à terre. Les ovins tout occupés à leur repas s’étaient tus d’un coup. Elle se dirigea vers une grande botte de foin en lisière du bois attenant. Elle était déjà mouillée à l’idée de se branler au soleil à l’abri des regards indiscrets.
Elle se laissa tomber en arrière dans le doux fourrage puis rassembla devant elle des amas de paille comme un paravent face à une improbable visite. Dans son nid, elle déboutonna son short sous lequel elle avait pris soin de ne pas mettre de culotte. Elle sortit son womanizer et le positionna. Les yeux fermés, elle s’imaginait sucer la bite épaisse d’un bel homme musclé qu’elle avait vu dans une vidéo la veille. Elle le voyait à sa merci et son plaisir démultipliait le sien. Son imagination couplée aux impulsions implacables de son gode hi-tech était d’une redoutable efficacité. Elle enleva précipitamment son t-shirt informe pour se pincer un téton et donner plus de force à l’orgasme qui arrivait comme une lame de fond.
À deux doigts de la jouissance, elle entendit un craquement en provenance du bois. Immédiatement, elle suspendit tout mouvement et posa le gode le temps d’identifier l’origine du bruit, probablement un animal.
(Pas maintenant)
Le silence fut à nouveau brisé par des pas sur le parterre forestier à quelques mètres d’elle, en contrebas. Des pas d’hommes. Puis le silence, dans cette lumière éblouissante.
Immobile, elle essaya de contrôler sa respiration. Elle replia ses jambes tout en agrippant doucement son t-shirt puis se figea, le visage écarlate. Tout mouvement brusque pouvait trahir sa présence.
Au bout de quelques secondes, elle entendit une espèce de grognement, comme un soupir profond et régulier d’où l’homme semblait s’être arrêté. Juliette osa passer la tête par-dessus le mur de paille. Elle surplombait JB qui était trois quarts dos à elle dans un creux naturel du terrain. Torse nu, il s’activait frénétiquement sur sa queue en grimaçant. Doucement, elle reprit sa position initiale, à l’abri dans le cœur de la meule.
(Qu’est-ce que tu fous là, toi ?)
Les seins à l’air et le short déboutonné, le cœur de Juliette battait à tout rompre. L’image de JB s’activant sur sa verge avait imprimé sa rétine et tournait en boucle dans sa tête. Sans s’en rendre vraiment compte, elle avait posé sa main sur sa chatte comme pour se protéger de cette bite menaçante. Les yeux brillants, elle écoutait les bruits sourds de JB à quelques mètres d’elle. Doucement, la confusion et l’effet de surprise diminuèrent avec son rythme cardiaque. Passé le choc de cette vision, elle pensa qu’il était pas mal de dos. Elle revoyait ses épaules, la naissance de son cul rebondit et plus bas, sa grosse main qui tenait ferme ce beau braquemart tendu. Le JB simplet avait été remplacé par le JB sexy. Incroyable ! Elle réprima un rire nerveux qui l’eut grillée.
Comment s’était-il retrouvé au même endroit à faire la même chose qu’elle ? Une pensée fugace sur l’ennui des jeunes dans les campagnes la traversa. Dans cette atmosphère étouffante, Juliette avait repris doucement un mouvement lent et circulaire sur son clitoris tout en écoutant les bruits qui venaient du bois. Autant profiter de la situation.
En prenant mille précautions, Juliette passa à nouveau la tête au-dessus du tas de foin en se redressant sur ses genoux. JB n’avait presque pas bougé. Malgré sa position recroquevillée, elle voyait maintenant très bien ce chibre dur et épais qui coulissait dans ses grosses mains. De sa vue imprenable, elle recommença à se caresser plus vigoureusement. Son short glissa le long de ses longues cuisses et tomba au sol offrant son beau petit cul aux rayons du soleil. Quel membre il avait ! Sa forme était parfaite. Elle aurait aimé le toucher, le sucer comme elle l’avait vu faire dans ce film, hier.
Soudainement, JB bascula la tête en arrière en poussant un râle continu, déclenchant le repli immédiat de Juliette. Dans sa cachette, sa main maintenant posée sur la bouche et les yeux grands ouverts, Juliette écoutait la forêt. Pas un bruit. L’avait-il vue ? Après un court moment, interminable pour la jeune femme, elle entendit JB se reculotter puis s’éloigner à grands pas. Elle se redressa entièrement et le vit au loin avec à la main la vêleuse, c’est objet de torture qu’il devait rapporter à son père.
Rassurée, elle reprit la position qu’elle avait dans le foin avant l’irruption de JB. Puis, elle saisit le womanizer avec en tête de nouvelles images.
Sur le chemin du retour, son cerveau était en surchauffe. Et s’il l’avait vu ? Non, impossible de là où elle était. Elle en était presque sûre. Et après, de toute façon, que pourrait-il faire ou dire ? C’était lui l’exhibitionniste pervers, pas elle. Autre chose la faisait gamberger : son visage disgracieux et son statut de victime docile l’avaient disqualifié jusqu’à maintenant, mais le reste de son anatomie, c’était juste de la pure dynamite. Elle ne s’en remettait pas. Elle en était là de ses réflexions quand elle arriva dans la cour de la ferme.
Les hommes étaient dehors et parlaient fort. Ils avaient l’air contents d’avoir accouché cette pauvre Musette. Quand elle passa à hauteur du groupe, son père la héla :
Après un dîner où elle avait écouté son père relater les événements de la journée, elle monta dans sa chambre. Tout de suite, elle se connecta à Facebook pour trouver JB. Il y en avait plusieurs, mais un seul avec ce faciès néandertalien.
Elle lança une invitation à discuter puis, confiante, s’allongea sur son lit en attendant l’alerte qui lui dirait que le poisson est ferré. Ce qui arriva cinq minutes après, avec une notification sur son téléphone.
- — Salut.
- — Bonsoir, JB, ça va depuis tout à l’heure ?
- — Oui, et toi ?
- — Merci pour Musette. Sans ton aide et celle de ton père, elle aurait beaucoup souffert.
- — C’est normal, il faut s’entraider entre voisins.
- — …
- — Non c’est cool et puis c’est surtout grâce à toi. Tu es allé chercher la vêleuse après tout.
- — Oui, je suis arrivé juste à temps, Musette était mal (trois emoji de biceps).
- — Je te remercie pour ta rapidité, tu as dû courir comme un dingue.
- — oui, j’ai speedé, lol !
- — On aurait pu se croiser même, j’étais à l’étang quand tu revenais de chez toi.
- — …
- — Oui
- — En vrai, je t’ai vu là-bas. Tu t’es accordé une petite pause ; )
- — …
En lâchant cette bombe, Juliette était consciente de prendre un risque, mais le jeu en valait la chandelle et c’est elle qui avait les bonnes cartes en main. Assise contre son oreiller, elle rétracta ses jambes et mit une main dans sa culotte. De l’autre, elle tapota sur le clavier de son téléphone.
- — Tu es toujours là ?
- — Oui, mais je dois y aller.
- — Attends ! Je dois te dire…
- — Quoi ?
- — Ça m’a bien plu ce que j’ai vu.
- — Mais t’as vu quoi, d’abord ?
- — Je sais pas… Tu prenais du bon temps, non ?
JB était toujours en ligne, mais ça faisait déjà quelques minutes qu’il ne disait rien.
- — Tu me la remontres ?
- — ?
- — Allez, mets-toi en visio. Je veux la voir. Ce sera notre petit secret.
- — OK, mais tu mets ta cam aussi.
- — Non, que la tienne. Allez, sors-la. Ça n’avait pas l’air de te gêner tout à l’heure ; ).
D’un seul coup, l’écran noir afficha la tronche du jeune agriculteur qui tenait dans sa grosse pogne le beau chibre droit comme un I.
- — Ça te va ?
- — Non, mets la caméra plus bas.
Satisfaite du gros plan, Juliette enchaîna :
- — Vas-y, montre-moi ce que tu sais faire, je veux te voir faire.
Les mots de JB apparurent lentement sur la messagerie :
- — OK, mais tu fais comme moi ; )
- — T’inquiète ; )
Juliette le regarda se faire du bien et lui demanda de prévenir quand il jouirait pour synchroniser leur extase. JB était OK et deux minutes après, il envoya plusieurs saccades de foutre sur ses abdominaux velus. Juliette n’en perdit pas une miette et jouit en même temps que lui. Puis elle coupa la visio. Dans la foulée, Juliette crut bon de préciser à JB par message que si l’idée lui venait de raconter ce qui c’était passé pour abuser de la situation, elle nierait et irait se plaindre à la gendarmerie de harcèlement, dick pics à l’appui. Elle conclut en envoyant un emoji « smiley avec des étoiles dans les yeux ».
Cette mise en garde énoncée, un rapport de confiance (ou plutôt de force, favorable à Juliette) s’était établi entre eux deux. Elle était devenue accroc à ce membre et se délectait depuis plusieurs jours de le voir se raidir et libérer cette tension sous forme de jets puissants. Il se pliait volontiers à ses demandes, le plus souvent le soir dans le secret de leurs chambres, mais il lui été déjà arrivé de le faire en journée. Dans les toilettes du lycée le jour du grand oral pour elle, dans son tracteur au milieu d’un champ pour lui.
Il y a belle lurette que Juliette n’accompagnait plus ses parents à la messe et ce dimanche matin de juillet s’annonçait ensoleiller. Déjà bien rodée, elle envoya une invitation à JB pour une séance à distance.
- — OK, dans dix minutes, répondit le paysan, accompagné d’un émoji « aubergine ».
- — OK, dépêche-toi.
Juliette avait commencé à se caresser le gardon quand elle reçut une notification visio qu’elle accepta. La vue de l’engin fit grimper son excitation. Elle prit toutefois le temps de lui écrire de sa main libre alors que l’orgasme approchait.
- — T’en as mis du temps. Branle-toi bien maintenant mon petit champion.
- — OK répondit JB.
- — …
- — Je suis dans ta cour, Juliette.
(Quoi ? Bordel, mais quel con !)
Juliette redescendit brutalement de son nuage, enfila sa robe de chambre et se rua à la fenêtre. Il était à une dizaine de mètres. Il longeait le mur de la maison, la bite à la main.
Il se rapprocha, ralentit dans ses déplacements par son bleu de travail tombés à ses chevilles.
Comme possédé, il la regarda.
Le paysan envoya de grosses giclées de sperme en son honneur à quelques mètres d’elle avec ce visage repoussant et déformé. Reprenant ses esprits, elle l’accabla d’insultes étouffées, comme il partait en se rhabillant péniblement, la tête baissée.
Il avait pris une initiative malheureuse, mais comment en être surprise depuis le temps qu’elle lui demandait de s’astiquer sans rien en retour. Ça devait arriver. Il en voulait plus. Il était temps de serrer la bride et même d’en tirer avantage, se dit Juliette en refermant la fenêtre.
Elle laissa passer une semaine sans répondre aux messages d’excuses de JB. Finalement, elle reprit contact le samedi suivant.
- — Demain, onze heures, à l’endroit où je t’ai vu faire la première fois.
- — OK, je suis désolé pour la dernière fois, tu sais. Je sais pas ce qui m’a pris.
- — Je sais, sois à l’heure, coupa Juliette avant de se déconnecter.
Il était là, assis sur une souche à l’ombre des grands chênes, le nez collé à son téléphone. Juliette l’observa quelques secondes. Comment une masse de muscle aussi impressionnante pouvait-elle paraître aussi inoffensive ? Elle avança d’un pas résolu, bien décidée à en faire son quatre heures. Elle portait un short en jean court qui moulait son petit cul et un débardeur en coton blanc qui faisait ressortir ses bras finement musclés et son visage hâlé. Sa chevelure cachait un petit sac à dos. Elle l’appela en approchant.
Après l’avoir attaché dos à l’arbre, elle lui banda les yeux sous une contestation molle. Puis, elle se déshabilla en scrutant alentour la forêt silencieuse.
Dans un réflexe pavlovien, le membre grossit et se déploya. Le repas est servi, pensa Juliette en se caressant un mamelon. L’objet de son désir était à portée de main.
Elle commença à se caresser debout devant sa proie en faisant le moins de bruit possible pour ne pas donner d’indications à JB dont le chibre restait horizontal et offert. Elle se trémoussait comme une prêtresse impie devant le colosse aveugle accélérant par à-coups les mouvements sur son sexe brûlant.
Puis se rapprochant, elle saisit doucement le membre et en mesura la texture, la masse, la souplesse avec ses doigts fins. Son cœur battait dans ses tempes perlées de sueur. Elle décalotta doucement la verge qui malgré sa forme et son poids ne lui semblait pas hostile. Pendant ce temps, JB restait toujours silencieux, le menton relevé et la bouche ouverte, le bandeau masquant avantageusement ses yeux.
Elle avait envie de la mettre dans sa chatte déjà mouillée, empêchée en cela par une position verticale inconfortable et l’absence de moyen de contraception.
Elle accéléra le rythme sur la pine durcie de JB et s’agenouilla face à elle pour mieux la voir.
Elle ne lui laissa pas le temps de répondre et avala le chibre comme elle l’avait vu faire sur internet, mais là c’était très différent. C’était pour de vrai. Ce cylindre de chair brûlant et avide qui remplissait l’intérieur de sa bouche la comblait. Sa main droite branlait et suçait JB pendant que sa gauche s’activait sur sa chatte humide. Elle était déjà proche de l’orgasme.
(Bordel, il peut pas attendre un peu. J’arrive, moi aussi.)
Elle s’écarta pour voir l’éjaculation dont elle était à l’origine tout en accélérant ses propres caresses. Finalement, ils jouirent presque en même temps et Juliette se termina à quatre pattes à ses pieds, les cheveux pendants sur le sol dans des petits cris retenus.
Quand elle leva les yeux, JB se massait les poignets en la regardant de ses yeux asymétriques. Un mètre quatre-vingt-dix de muscles la surplombait.
Dans un réflexe de défense animal, elle s’assit et recula sur ses fesses en essayant de cacher ses seins et son sexe. Est-ce qu’il l’avait vu jouir comme une bête ? Comment avait-elle pu être aussi négligente sur la contention de ce gaillard ?
(Merde !)
Ces derniers mots déclenchèrent une colère sourde en Juliette. Ce bâtard s’était bien rincé l’œil. Il était temps de remettre les pendules à l’heure.
JB de mauvaise grâce se retourna. Elle n’eut pas un regard pour ses petites fesses musclées et se jeta sur ses vêtements qu’elle enfila en quelques secondes.
JB se saisit du bout de tissu qui avait atterri à ses pieds.
JB gardait le silence, le bandeau à nouveau sur les yeux. Tout son corps restait au garde-à-vous à l’écoute du monologue de la jeune fermière qui marchait lentement autour de lui. Le troufion JB se faisait incendier par l’adjudante, mais conservait cette position digne du soldat dans les rangs qui subit les foudres de sa cheffe.
Sans attendre sa réponse, elle gifla son pénis turgescent qui, tel un Culbuto, reprit immédiatement sa position initiale. JB resta impassible devant ce geste d’autorité. Satisfaite de cette remise au pas nécessaire, Juliette resta quelques secondes à réfléchir face à cette bite infatigable.
Elle déboutonna son short qui glissa sur ses pieds et l’envoya voler du bout de ses orteils.
Sans son bandeau, JB aurait vu les yeux fiévreux de Juliette à la fois excitée et surprise par son propre culot.
JB agrippa les cuisses de la jeune femme avec ses grosses mains et approcha son visage. Quand il posa sa langue sur ses lèvres, elle poussa un petit cri et manqua tomber à terre.
Elle se tenait à sa grosse tête fermement pour ne pas tomber, mais la situation était instable. JB la pénétra avec un doigt encore une fois sans prévenir et elle chuta sur le côté.
Devant, la situation générale et la mine déconfite de JB en particulier, elle éclata de rire.
Elle s’allongea sur lui, puis recommença à le pomper pendant qu’il lui léchait la chatte. Il lui inséra à nouveau un doigt, ce qui fit décoller une deuxième fois Juliette vers la jouissance. Le corps de Juliette, pris de secousses, ne remarqua pas la grosse paluche de JB qui s’activait pour la rejoindre. Les yeux clos, le visage posé sur la cuisse de JB, Juliette reprenait ses esprits et une respiration plus régulière. Sous elle, le corps de JB se raidit entièrement avant de projeter en l’air des jets brûlants, dont une partie finit sa course parabolique sur la joue de Juliette.
Elle se leva et inspecta sa chevelure souillée en pestant. Il l’entendit s’habiller prestement. Quelques minutes plus tard, JB souleva le bandeau. Elle était déjà loin.