Résumé des épisodes précédents :

Jour 7 (vendredi)

Réveil en douceur, seule. Je ne pensais pas qu’une fois ma décision prise, cela m’obnubilerait autant d’être seule. Comme pour conjurer le sort, je passe une main sous les draps pour tenter de me caresser. Mes doigts glissent sur mon sexe, bien que connaissant mon corps par cœur, je ne sais pas comment faire. Je ferme les yeux et tout en continuant de jouer avec mon sexe, je pense à la première scène de sexe qui me vient à l’esprit. Le bain de minuit de mes deux petits jeunes d’hier soir, j’imagine qu’elle a dû s’empaler sur son sexe.

Une notification me stoppe dans mes explorations. Mes doigts étant à peine mouillés, je me dis que l’orgasme n’est pas pour tout de suite.

Un message de mon amant, enfin… J’espère qu’il va venir, car je n’arriverais pas à me donner du plaisir toute seule. Mais la lecture du message me refroidit rapidement. Il me demande si je vais bien… il me dit qu’il part toute la journée, mais me propose de passer la soirée avec lui et ses sœurs.

Je ne sais pas trop quoi lui répondre, la dernière soirée était sympa et ça se passe plutôt bien au lit avec lui, mais on dirait que le blues d’hier est toujours là. Je me tâte même à rentrer maintenant et clôturer « le dossier » avec mon mari.

Nouvelle notification, mon mari qui m’envoie de nouveau un très long message d’excuse et de regret. C’est pitoyable. En lisant entre les lignes, c’est presque de ma faute s’il a sauté sur tout ce qui lui passait à sa portée. Je sais que je devrais m’en foutre, mais ça m’énerve et conforte une fois de plus mon choix. Par vengeance et pour me soulager, je ne lui réponds pas, mais envoie un message à mon amant pour accepter son invitation pour ce soir. Tirer un coup me fera peut-être passer mon blues.

J’ai envie de bronzer au calme : direction, la plage. Il n’y a pas grand monde en cette fin de matinée, c’est le top pour se ressourcer, je fais le maximum pour ne penser à rien et profiter du moment.

De retour au camping, deux personnes semblent repartir de mon mobil-home. Ils se retournent en m’entendant et m’accueillent avec un grand sourire. Il s’agit des deux jeunes avec qui j’ai fait des folies.

• — On voulait te voir, tu as cinq minutes ?
• — Oui, dis-je en les invitant à s’installer sur la terrasse.
• — On voulait te remercier pour ce que l’on a fait ensemble.
• — Vous me l’avez déjà dit, mais vous étiez surtout là au bon moment.
• — Peut-être, mais c’était top, on s’en rappellera toute notre vie.

Ils ont un grand sourire et j’ai l’impression qu’ils veulent me dire quelque chose. Mais bien sûr, ils veulent sûrement remettre ça.

• — Stop, les mecs, je vous arrête, il est hors de question de le refaire.
• — Non, on n’est pas là pour ça, on a bien compris que c’était une expérience et une folie de ta part. Même si on serait d’accord pour une nouvelle folie.
• — Oui, une simple folie, qui restera unique.
• — En fait, on a juste une question concernant tes expériences.
• — Dites…
• — As-tu déjà couché avec un puceau.
• — C’était votre première fois ?
• — Non, non, on a un peu d’expérience. On a eu tous les deux chacun une copine pendant assez de temps pour expérimenter pas mal de choses.

Vu leur prestation, ils ont encore pas mal de choses à améliorer…

• — Pour vous répondre, non, je n’ai jamais été la première fois d’un homme.
• — On a un ami qui nous a rejoints aujourd’hui, c’est son anniversaire. On va fêter ses dix-neuf ans ce soir. Il devait venir avec sa copine, mais comme cadeau, elle lui a offert une rupture. Il n’était pas ensemble depuis longtemps, mais elle a ruiné tous ses espoirs. Ils devaient partager la même tente et il espérait pouvoir devenir un homme.
• — Je suis désolé pour lui, mais il trouvera certainement son bonheur sur le camping.
• — Il repart demain, il a un boulot pour l’été, il vient juste pour fêter son anniversaire. On se demandait si, par hasard, tu n’avais pas envie d’une nouvelle expérience ?
• — Eh, vous me prenez pour quoi ?
• — Non, ce n’est pas le but, mais comme tu avais l’air fun et d’avoir envie de plein de choses, on a pensé à toi.

Je ne sais pas trop quoi penser. D’un côté, j’ai l’impression d’être prise pour une pute, d’un autre côté, à mon âge, c’est probablement la dernière fois que la situation se présente… ça pourrait clôturer ma semaine de folie.

• — Et vous ne pouvez pas lui trouver une copine de son âge ?
• — On pourrait, mais…
• — C’est qu’il n’attire pas les filles ?
• — Si, ça va physiquement, mais il est surtout très timide.
• — Et vous pensez faire comment ? Lui dire : va au mobil-home, là-bas, tu seras accueilli par une vieille, et si tu lui dis que tu es puceau, elle te fera ta fête. Te n’inquiète pas, elle ne fait pas payer.
• — On n’a pas réfléchi à tout ça, mais tu vas un peu loin, là.
• — OK, dites-lui de venir ici à quinze heures trente pour recevoir son cadeau.
• — Merci, t’es un amour.
• — Ne lui promettez rien, je changerais peut-être d’avis. Allez, dégagez, bande de proxénètes !

Ça me laisse un peu de temps pour réfléchir et profiter de mon début d’après-midi pour faire la sieste et pour mon espionnage quotidien des voisins.

Je vais à la douche pour enlever le sable que j’ai ramené de ma séance à la plage.

Je le fais ? Je ne le fais pas ? Ça fait pute ? Non, ce sera amusant, une nouvelle expérience et une nouvelle vengeance. Voilà, c’est à cause de mon mari si j’ai accepté. C’est totalement de mauvaise foi, mais ça me convient… et puis ça ne devrait pas durer longtemps.

Trouvant que mon bronzage commence à être pas mal, je m’installe en maillot de bain sur la terrasse pour la sieste. Mes voisins me rejoignent rapidement.

• — Le petit est crevé.
• — J’espère que ce n’est pas ton cas.
• — Madame va encore me violer ?
• — Oui, tu ne vas pas te plaindre, quand même.

Elle a vraiment une libido débordante, je pourrais peut-être me joindre à eux. Ou là… Je délire, surtout que je n’ai vraiment jamais été attirée pour essayer avec une fille.

• — Vu l’état, tu dois passer au moins deux ou trois culottes par jour.
• — Oui, je mouille à mort en ce moment. Il paraît que la sécheresse vient en vieillissant, mais ce n’est visiblement pas le cas pour moi. C’est gagnant-gagnant, pour toi ça rentre tout seul, et moi je prends un pied d’enfer.
• — C’est parce que je suis doué, que tu prends un pied d’enfer.
• — Arrête de te la péter et utilise plutôt ta bouche, un peu plus bas.

Les bruits de sussions sont entrecoupés des gémissements de madame. Ayant toujours envie d’essayer de me donner du plaisir, je glisse une serviette sur mes cuisses pour que personne ne puisse me voir et glisse ma main dans mon maillot de bain. Je ne suis pas aussi humide que ma voisine, mais quand même un peu. Je ferme les yeux pour m’imprégner des sons qui parviennent de chez mes voisins, mes doigts glissent sur mon sexe.

• — Mets-toi à quatre pattes, mon amour.

Les grincements du lit me font imaginer qu’ils sont en levrette, hum, la chanceuse. M’imaginant dans la même position, je glisse un doigt en moi et cale mes mouvements sur le même rythme que celui de mes voisins. Il doit bien la prendre, car on entend très bien les corps claquer. Le dernier gémissement de madame ne fait aucun doute, elle a encore bien pris son pied. L’arrêt des hostilités me fait deviner que monsieur a également fini.

J’arrête mes caresses également, j’étais loin de l’orgasme, mais c’était plutôt agréable. La bonne nouvelle c’est que je vais être super excitée pour faire la fête à mon petit puceau. Comment vais-je m’y prendre d’ailleurs ? Pour ne pas faire de jaloux, je vais lui jouer le même jeu que quand j’ai accueilli ces deux amis et prendre les choses en main.

Je me prends au jeu et me prépare comme pour un rendez-vous, douche, léger maquillage, parfum, inventaire des préservatifs…

Peu avant quinze heures trente, je m’installe sur la terrasse, légèrement impatiente.

Un jeune homme pointe le bout de son nez et demande timidement :

• — C’est ici le mobil-home 136 ?
• — Oui, et toi, c’est ton anniversaire.
• — Oui, tout à fait.
• — Installe-toi sur la terrasse, on va discuter.

On va quand même discuter un peu. Je veux surtout savoir s’il sait pourquoi il est ici. Il est bien jeune pour être à mon goût, mais il semble un peu coincé.

• — Dis-moi, pourquoi es-tu ici ?
• — Mes deux potes m’ont dit de venir ici pour une surprise pour mes dix-neuf ans.
• — Et tu as une vague idée de ce que va être ta surprise ?
• — Pas vraiment, mais à mon avis, ils m’ont envoyé ici pour faire une connerie dans ma tente ou quelque chose du genre.

Vu comme il mate mon décolleté, mon corps de vieille ne doit pas le laisser indifférent. Comme avec ses deux potes, je m’éclipse rapidement et reviens près de la porte, vêtue de la même nuisette.

• — Allez, viens goûter ta surprise.

Il lui faut quelques secondes pour réaliser et me rejoindre dans la chambre. Comme pour ses potes, je m’assois au bout du lit et le place debout devant moi.

• — Ne t’inquiète pas, je suis juste là pour te faire découvrir quelques trucs. Je sais que ta copine t’a jeté et que… disons que tu n’as pas beaucoup d’expérience avec les filles.
• — Ah ouais, ils t’ont tout raconté, la honte.
• — Laisse-moi te guider, je fais te faire un cadeau d’anniversaire inoubliable, dis-je en baissant son short et son caleçon. Ne t’inquiète pas si tu viens rapidement, ça fait partie du charme de la première fois.

Mes mains se posent sur son sexe déjà en érection. Il est plutôt de bonne taille et devrait bien me remplir. Ma bouche remplace mes mains et il vient aussitôt dans ma bouche. Il a dû se masturber juste avant, car la quantité de sperme est plutôt faible. J’avale le tout et m’allonge sur le dos.

• — Tu apprendras qu’une femme adore que l’on s’occupe d’elle, alors montre-moi ce que tu sais faire, et grâce à ta jeunesse, je sais que tu vas rebander bientôt.

Un peu timide, il caresse mes seins à travers la nuisette, pose sa bouche sur mes tétons et me pelote gentiment. Voulant profiter d’avoir un corps musclé à proximité, je lui enlève son tee-shirt et tâte ses pectoraux. Pour l’aider, je retire ma nuisette, il ne me reste plus que ma culotte, cela devrait l’attirer.

Nos déshabillages respectifs m’ont permis de voir qu’il rebandait déjà, c’est beau la jeunesse. Enfin, il place sa main sur mon sexe. S’il a un minimum de connaissance des choses de la vie, il doit comprendre qu’il est la cause de l’humidité de ma culotte. Il l’écarte et son doigt glisse maladroitement en moi.

Le voyant un peu hésitant, je le guide un peu.

• — Enlève ma culotte et lèche-moi la chatte.

Il m’obéit de suite. Pour l’encourager, et comme il s’y prend plutôt bien, j’amplifie un peu mes gémissements. Tout en continuant à jouer avec mon clitoris, il met deux doigts en moi. Je suis trempée et les bruits me font penser à ceux de mes voisins. Je ne vais quand même pas déjà jouir… oh si, je serre mes cuisses autour de sa tête, pose mes mains sur ses cheveux et jouis intensément.

Il comprend, stoppe ses caresses et s’allonge à côté de moi.

• — Félicitations, tu viens de donner un orgasme à une femme, mais, rassure-toi, cela ne veut pas dire que la partie est finie.
• — Il faut, car j’ai bien peur que je ne tienne pas encore longtemps.
• — OK, on va changer de programme alors. Mets-toi sur le dos.

Je me glisse entre ses jambes, place son sexe entre mes seins et commence à le masturber. J’ajoute quelques coups de langue à chaque va et viens, l’enserre un peu plus entre mes seins, ce qui l’achève. Il se repend sur ma poitrine.

• — Désolé de venir si vite, mais c’est tellement bon.
• — Ne n’inquiète pas, ça viendra. L’important dans ce genre d’activités c’est de se connaître et d’être à l’écoute de sa partenaire. Garde ça en tête, et comme, visiblement tu es plutôt doué de ta langue et avec ce que tu as entre les jambes, tu devrais combler tes partenaires.

Mon commentaire l’ayant visiblement rassuré, sa main glisse vers mon sexe et sa bouche vers mes seins. Voyant leur état, il attrape un mouchoir et enlève le sperme qui macule ma poitrine avant de poursuivre ses caresses. Il est définitivement doué de ses doigts, ce petit. Quand il en glisse deux doigts en moi, ça me fait gémir, et cette fois sans exagération. J’attrape son sexe pour le préparer, mais c’est inutile, il est de nouveau tout dur. J’adore… en fait, plutôt que d’essayer d’apprendre à me masturber, c’est un petit jeune que je devrais séquestrer à la maison, un qui peut bander toutes les cinq minutes.

J’attrape un préservatif et le lui tends. Ça lui donne confiance, il se met entre mes cuisses, place son sexe juste à l’entrée du mien et vient m’embrasser dans le cou. Il descend jusqu’à mes seins, il semble les apprécier particulièrement et s’amuse à exciter mes tétons tout en me pénétrant tout doucement. Il commence les va-et-vient tout en gardant sa bouche sur mes seins. Il accélère, ralentit, va bien au fond et s’arrête en moi au plus profond.

• — Ça te plaît ?
• — Oui, tu me remplis. Et toi ?
• — C’est trop bon de me sentir en toi.
• — Ne bouge pas, tu vas voir de quoi est capable une femme.

Je commence les mouvements avec mon bassin tout en me contractant pour serrer son sexe en moi. Il gémit, j’arrête pour ne pas qu’il vienne trop vite.

• — Alors ?
• — Je voudrais que ça ne s’arrête jamais.
• — Tu veux changer de position ?
• — Non, je veux te voir jouir, cette fois.
• — Pour continuer, tu peux me relever les jambes et me les maintenir, tu verras, tu auras l’impression d’aller encore plus loin en moi.

Tout en restant en moi, il me relève les jambes, je les écarte au maximum et il reprend ses va-et-vient. C’est bon, mais comme je ne suis pas une gymnaste, je lui fais comprendre de revenir à notre position initiale. Bien en phase, on coordonne nos mouvements, il accélère et je jouis une nouvelle fois. Me voir prendre du plaisir, le fait jouir également dans un grand râle.

On s’écroule sur le lit, épuisés. Il dépose le préservatif dans un mouchoir et se tourne vers moi.

• — Bon anniversaire !
• — Merci, c’était trop bon, et que c’est beau une femme qui jouit !
• — Maintenant que tu sais faire, sois un peu moins timide et tu pourras en faire jouir plein d’autres.
• — Oui, tu as raison, et grâce à toi, je pense que j’aurais beaucoup plus confiance en moi. Tu veux remettre ça ?
• — Non, faut pas abuser des bonnes choses, et tu apprendras qu’à partir d’un certain âge on préfère la qualité à la quantité. Allez, file raconter tes exploits à tes potes.

La douche me fait un bien fou. J’ai un peu l’impression d’être une salope, mais c’était bon et j’ai rendu un jeune heureux. Et puis de toute façon, c’est toujours à cause de mon mari. À mon avis, dans quelques années, avec un peu d’expérience, ce sera un très bon coup.

Ce n’est pas le tout, mais j’ai rendez-vous chez mon amant et ses sœurs ce soir, va peut-être falloir me préparer. C’est dingue, je viens de faire des folies, mais je suis quand même impatiente de passer la nuit avec mon amant. Je n’étais pas comme ça avant, j’ai dû être contaminée par la libido de la voisine.

En début de soirée, je rejoins mon amant et ses sœurs. C’est-elle qui m’accueillent sur la terrasse.

• — Notre frère est sous la douche, installe-toi. À moins que tu préfères le rejoindre…

Elles pouffent de rire.

• — Non, ça va, je devrais pouvoir résister, mais vous avez l’air en super forme, les filles.
• — Carrément, la semaine est bientôt finie alors on se lâche. On a préparé un menu adapté. En entrée, mojito, en plat mojito et en dessert mojito. Ça te va ?
• — Ça devrait le faire.
• — Désolée de t’avoir privée de notre frère hier, mais nous avons quelques rituels lors de nos pèlerinages tous les trois ans.
• — Ça va, j’ai géré.
• — Faudra que tu nous dises comment tu fais, car nous, on n’a pas vu nos maris depuis une semaine et ça commence à nous chatouiller la culotte.

Eh bien, visiblement, le thème de la soirée est choisi…

Je ne vais peut-être pas leur avouer que pour pallier l’absence de leur frère, je me suis tapé un petit jeune puceau.

Mon amant apparaît et se fait chambrer par ses sœurs sur sa tenue, son parfum… il m’embrasse tendrement et s’assoit à côté de moi.

• — Alors de quoi vous parliez, les filles ?
• — De toi, bien sûr, répondent les deux frangines en cœur.

La soirée se poursuit avec de nombreux mojitos. Les deux sœurs sont déchaînées et animent la soirée principalement en ressortant un grand nombre d’anecdotes sur leur frère et en le taquinant sur notre relation.

Pour se venger, mon amant pince gentiment sa plus jeune sœur qui, surprise, pousse un gémissement.

• — Chut, la coupe l’autre sœur, on dirait que tu simules.
• — Ah non, je ne simule jamais.
• — Jamais ?
• — Ah si, une fois quand je faisais les saisons en montagne. Il n’était vraiment pas doué et j’ai voulu abréger mes souffrances.
• — Tu ne me l’avais jamais raconté, ça.

L’alcool, la nuit et probablement leur manque de sexe les entraînent à raconter leurs anecdotes sexuelles.

• — Tu te souviens quand on était partie toutes les deux en camping ?
• — Quand on avait vingt ans, avec l’échange ?
• — Oui, on était folle…
• — Vous pouvez nous raconter ?
• — C’est tout simple, on était en camping avec chacune notre tente et chacune notre mec. Au cours de la soirée, on s’est amusées à échanger nos tentes et nos partenaires. Passer l’étonnement, les deux mecs en ont bien profité.
• — Ne me dites pas que mes deux sœurs ont couché ensemble avec deux mecs ?
• — Non, on n’a pas fait ça à quatre, quand même. Vous l’avez déjà fait à plusieurs, vous ?
• — Non.
• — Non plus.
• — Moi, oui.

N’ayant pas dit grand-chose depuis qu’elles parlaient de leurs expériences, ma réponse les a étonnées.

N’osant pas avouer que c’était au début de la semaine, je fais comme si c’était il y a très longtemps.

• — C’était aussi au camping, mais dans un mobil-home. J’avais fait la connaissance de deux amis et une chose entraînant une autre, on a fini au lit tous les trois.
• — Et ?
• — Bah, c’était une bonne expérience, très fun, ça laisse pas mal de possibilités.
• — Notre frère ne doit pas s’ennuyer avec toi.
• — Vu tout ce que vous avez raconté, vos maris ne doivent pas s’ennuyer non plus.
• — Le mien n’est pas difficile, il a un faible pour les dessous coquins alors c’est facile de le combler.
• — Et ça lui a plus ce que tu as acheté à la réunion lingerie où tu as été ?
• — Oui, mais c’est quand même un peu cher.
• — Et le lapin ?
• — Chut, faut pas le dire.
• — C’est quoi le lapin, je demande ? Tu t’es déguisée en lapin pour lui manger sa carotte ?
• — Non, dans les réunions lingerie, ils vendent aussi des jouets et j’ai acheté un petit lapin vibrant.
• — Qu’est-ce qui est inavouable ?
• — On l’a utilisé qu’une fois pour l’instant, on était en missionnaire, il l’a intercalé entre nous deux en le mettant pile-poil sur mon clito. J’ai joui rapidement et heureusement que la chambre des enfants est loin, car j’ai gémi tellement fort que je les aurais réveillés.
• — Carrément, c’est monsieur qui devait être content.
• — Il est minuit passer, je suis morte, je vais me coucher, dit sa plus jeune sœur, terrasser par les mojitos.
• — Moi aussi, dit son autre sœur, et comme ça nos deux tourtereaux vont pouvoir aller faire des folies.

J’approuve et prends la main de mon amant pour qu’il me suive.

• — Elles sont toujours comme ça tes sœurs ?
• — Déchaînées et folles, oui, mais par contre, c’est la première fois qu’elles parlent autant de sexe devant moi.

La main de mon amant a discrètement glissé de ma hanche sur mes fesses.

Arrivé à mon mobil-home, il se place derrière moi le temps que je trouve les clés dans mon sac. Il m’embrasse dans le cou et passe ses mains sous ma robe.

• — Arrête, on pourrait nous voir.
• — Mais non, on est dans la nuit.

J’ai à peine le temps de déposer mon sac, qu’il m’attire dans la chambre et retire ma robe. Je suis au bout du lit debout devant lui. Il admire mon ensemble bleu en dentelle et le retire délicatement. Il embrasse tendrement mes seins. Décidément, cette partie de mon corps a beaucoup de succès aujourd’hui ! Il se déshabille entièrement tout en continuant ses caresses et finit par m’attirer violemment pour que l’on bascule sur le lit.

Je passe maître du jeu et me retourne pour qu’il puisse me lécher pendant que je le suce. Son sexe est déjà bien dur, mais grossi encore un peu grâce à mes caresses. De son côté, il alterne entre m’aspirer le clito et me pénétrer avec sa langue. Comme cet après-midi, je mouille énormément. Bien excitée, je me libère de son étreinte et me place à quatre pattes, il se place rapidement derrière moi, entre son sexe de quelques centimètres et me caresse les fesses.

Ses mains passent de mes fesses à mon dos, il me couvre de caresses, mais son sexe n’a pas bougé. C’est un supplice, je voudrais m’emparer de lui, mais ses mains m’en empêchent.

Sentant ma frustration, il s’enfonce en moi d’un coup, bien profond. J’accompagne sa pénétration d’un long gémissement de plaisir. Il poursuit avec de longs va-et-vient, tout en me tenant les hanches pour aller au plus profond de mon corps. Il y a longtemps que je n’avais pas été prise ainsi, c’est doux et violent à la fois. Je sens que je vais venir, j’abaisse mes bras et enfonce ma tête dans l’oreiller. Dans cette position, je suis encore plus cambrée, ça me fait jouir bruyamment ainsi que mon partenaire.

• — Heureusement que tu as mis la tête dans l’oreiller, car sinon, tout le camping t’aurait entendu.
• — Soit, je me suis un peu lâchée, mais faut pas exagérer quand même.

On reste ainsi enlacés et il finit par aborder le sujet sensible.

• — On fait comment demain ?
• — Je ne sais pas, mais quoiqu’il arrive, je dois quitter le mobil-home demain.
• — Oui, nous, c’est dimanche. On prévoit une suite ?
• — C’est que l’on habite loin l’un de l’autre.
• — Carrément, et si j’ai bien compris, tu es dans une situation compliquée.

Je ne lui ai pas tout dit concernant la fin de mon mariage, je suis restée évasive volontairement pour ne pas l’effrayer.

• — Un peu, oui. Tu m’en voudrais si on gardait ça comme une aventure de vacances ?
• — Non, du tout. Surtout que l’on se connaît assez peu en fait.
• — Mais je n’ai rien contre l’idée de garder contact.

Je le remercie et file sous la douche.

Je me détends un maximum, rassuré par notre conversation.

Je lui laisse la place sous la douche et m’installe nue dans le lit. Il finit par me rejoindre.

• — Fatiguée ?
• — Oui, je suis épuisée, mais heureuse, tu m’as fait passer un super moment. Par contre, j’ai super mal au genou. Je crois que j’ai passé l’âge pour la levrette.
• — Tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même, je te rappelle que c’est toi qui t’es mise dans cette position.
• — Bonne nuit.
• — Bonne nuit.

Jour 8 (samedi)

Je me réveille la première. Mon amant me tourne le dos. Je me colle à lui pour le réveiller tendrement. C’est efficace, car il ouvre les yeux et se met sur le dos.

• — Bien dormi ?
• — Oui, très bien, et le réveil est agréable.

Je suis blottie contre lui, caresse son torse et, instinctivement, ma main descend vers son sexe.

• — Visiblement, mon réveil ne te laisse pas indifférent.
• — Comment résister à ton charme ?

Je disparais sous les draps et commence à le prendre en bouche. Bien appliqué à le sucer, je remonte mes fesses vers lui pour qu’il puisse me caresser. Il ne peut m’atteindre qu’avec une seule main et commence par me peloter les fesses. Les deux doigts qu’il met en moi me font gémir et m’obligent à stopper quelques instants ma sucette. Un de ses doigts vient titiller mon petit trou défendu. N’ayant pas envie de ça maintenant, je remonte à la surface et monte sur lui. Il pose ses mains sur mes seins pendant que je glisse pour m’empaler sur son sexe.

On reste ainsi, l’un dans l’autre, sans bouger à se regarder, il sourit.

• — Qu’est-ce qui te fait sourire ?
• — Rien, on aura quand même passé du bon temps ensemble cette semaine.
• — Oui, ce n’était plutôt pas mal.
• — Par contre, si tu restes comme ça, tu vas encore avoir mal aux genoux. Allonge-toi ici, tu seras mieux.
• — Ce n’est pas beau de se moquer.

Je m’allonge, contre lui, mon dos contre son torse. Son sexe est contre mes fesses, il me relève une jambe et me pénètre tout doucement. J’ondule mon bassin pour qu’il puisse bien venir en moi. Cette position n’est pas la plus facile, mais elle est tendre et délicate.

• — Si tu continues de bouger tes hanches comme ça, je ne vais pas pouvoir tenir longtemps.
• — Monsieur aurait-il du mal à supporter quand mon sexe enserre bien le sien ?
• — Carrément, dans cette position, j’ai l’impression que ton sexe aspire le mien.
• — Alors, viens, dis-je en accélérant mes mouvements.

Il n’avait pas menti, rapidement il jouit en moi.

Je le laisse profiter quelques instants du moment et reprends.

• — Maintenant, il ne te reste plus que ta langue pour me finir.

Sur le dos, les jambes bien écartées, il se place devant moi. Il regarde mon entrejambe et attrape un mouchoir pour enlever le sperme qui coule de mon sexe.

Son petit nettoyage terminé, comprenant qu’il faut qu’il se rattrape d’avoir fini avant moi, il me fait jouir avec sa langue.

La suite est beaucoup moins glamour : douche, rangement et nettoyage du mobil-home. Gentleman, mon amant m’a bien aidée.

• — Je vais rendre les clés à l’accueil et je reviens te dire au revoir.
• — Tu veux manger avec nous à midi ?
• — Pourquoi pas. Mais rapidement, car j’ai quand même un peu de route.

De retour de l’accueil, mon amant me propose une promenade sur la plage.

On se promène main dans la main, comme un petit couple. Il m’offre même un bracelet fantaisie en souvenir du bon temps passé ensemble.

• — Tu m’en veux de ne pas vouloir poursuivre notre relation ?
• — Non, pas du tout.
• — J’ai un peu l’impression de m’être servie de toi.
• — Si j’ai pu être utile, tant mieux et vu tout ce que l’on a fait, tu peux te servir tant que tu veux.
• — C’est noté.

J’aide tout le monde à préparer le repas, ses deux sœurs ont prévu un assortiment de salade. On ne discute pas mal de sujet léger, sans parler de nos vies respectives.

Petit apéro, où je tourne au jus de fruits en prévision de mon trajet.

Ses sœurs tentent quelques questions pour savoir comment va se passer notre relation après les vacances. J’esquive les réponses…

Le repas est vite expédié. À peine la table débarrassée et le café bu, les deux sœurs se lèvent.

• — On va à la plage entre sœurs, on vous laisse faire la sieste.

Ça sent le traquenard, mais d’un côté je n’ai pas vraiment envie de partir.

• — Tu me fais visiter ta chambre pour une petite sieste ? Car tu remarqueras que je ne suis jamais venu chez toi…
• — Tu verras, elle ressemble étrangement à une chambre de mobil-home. Par ici, je te laisse passer devant.

Je m’affale sur son lit, sur le dos. Mon amant se faufile jusqu’à la fenêtre pour fermer le rideau.

• — Ne bouge plus, je vais te montrer un tour de magie.

J’attrape le bas de ma robe à deux mains et la remonte à mi-cuisses.

• — Tu es prêt ? 3, 2, 1, abracadabra ! dis-je en remontant le bas de ma robe au-dessus de mes hanches.
• — Hey, mais, tu n’as pas de culotte.
• — Bien vu. Sois je suis une magicienne et je l’ai fait disparaître, sois je n’ai pas fait de machine et j’en avais plus de propre à mettre ce matin.
• — Je pense que tu es magicienne. Redis abracadabra pour voir.

Je m’exécute et il fait disparaître ses vêtements. J’ôte complètement ma robe et fais voler mon soutif.

Absorbé par mon tour de magie, il est resté bouche bée debout devant la fenêtre.

J’écarte les jambes et lui fais signe avec mon doigt de venir. Il glisse contre moi entre mes jambes, je l’embrasse et lui murmure à l’oreille :

• — Ce matin, tu m’as prise tendrement, c’était bien, mais là, j’ai envie que tu me baises.

Jamais je n’aurais pensé dire ce genre de phrase un jour.

Bien installé entre mes cuisses, il s’attaque à mes seins. Je glisse une main jusqu’à son sexe. Il est déjà bien assez dur à mon goût, mes seins lui font décidément un effet terrible.

Guide par ma main, je place son sexe à l’entrée du mien et retire ma main.

• — Baise-moi.

Il s’enfonce en moi d’un seul coup, tout ce que je voulais. Il continue ainsi, en faisant de grands mouvements pour me faire profiter de toute la longueur de son sexe. Son bassin claque contre mes hanches à chacun de ces coups de reins. Il est très en forme, c’est le top. Il s’arrête un instant, attrape mes deux jambes et les relève tout en restant en moi. Il se replace pour être plus à l’aise et s’enfonce encore un peu plus en moi. Il reprend ses va-et-vient puissants. Je commence à gémir bruyamment. Il ressort son sexe en le laissant en contact avec le mien et ne bouge plus. Je le supplie :

• — Continue, baise-moi, défonce-moi.

Il repose mes jambes et s’enfonce en moi. Je crie, je tremble, je me sens partir très loin. Mon orgasme est intense et dur une bonne dizaine de secondes.

Pendant mon extase, je ne me suis pas aperçu que je l’avais éjecté de mon sexe pour en profiter un maximum. Il se met au-dessus de moi, le sexe en main, se caresse et jouit rapidement. Le premier jet de sperme atteint mon sein droit et les suivants viennent parsemer mon ventre. En le regardant bien dans les yeux, je récupère avec mon doigt un peu de sperme qui coule de mon sein et le glisse dans ma bouche.

• — Je crois que tu vas être obligé de me prêter ta douche.

Une fois propre et habillée, je le remercie et le salue une dernière fois avant de prendre la route vers ma nouvelle vie.