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n° 22090Fiche technique15317 caractères15317
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Temps de lecture estimé : 11 mn
02/11/23
Résumé:  Quoi de mieux qu’une soirée du personnel pour tendre un piège à la femme qui occupe toute mes pensées depuis qu’un hasard d’agenda et un concours de circonstances nous aient poussés dans les bras l’un de l’autre.
Critères:  fh extracon fête travail miroir attache
Auteur : Pivot  (I can resist anything but temptation. Oscar Wilde)            Envoi mini-message
Vivre sans être vu

Un cliché que l’histoire qui est la nôtre ? Sûrement, après tout, une aventure entre collègues n’est pas à proprement parlé un fait inédit. Mais ceci fut surtout une nuit inoubliable lors d’un voyage d’affaire, suivie d’une passion attisée par le fait de se croiser fréquemment sans pouvoir aisément laisser libre cours à nos pulsions. J’avais un mal fou à détourner les yeux de la femme solaire que tu es à chaque fois que nous nous croisions et mon imagination carburait systématiquement à une vitesse impressionnante.


L’annonce de la soirée annuelle du personnel, et surtout le lieu choisi, avait soudainement piqué ma curiosité. Il s’agissait d’une ancienne église désacralisée, convertie en boîte de nuit. Ayant eu l’occasion de la visiter il y a quelque temps avec l’un de mes amis qui gérait en partie l’endroit, je me souvenais relativement bien des lieux et d’une particularité que j’avais bien l’intention d’exploiter.


Après avoir repris contact avec l’ami en question et m’être arrangé pour accéder à la salle par son intermédiaire, la veille de l’évènement, il ne me restait plus qu’à attendre le début de cette fameuse soirée.


Le bâtiment reprenant la structure classique d’une église comprenait maintenant une large piste de danse en sa nef, où pour l’occasion un buffet et quelques tables hautes avaient été disposées, l’estrade du DJ ayant été aménagée là où, jadis, se situait l’autel.


Les allées latérales abritaient quant à elles le bar et quelques canapés. Ces allées comportaient chacune un escalier menant à deux autres coursives, de part et d’autre de la nef, et qui formaient des balcons donnant sur la piste de danse.


Le début de soirée amène son lot de convives et la salle se remplit de plus en plus lorsque je te vois enfin arriver. Fine, élancée, ta chevelure auburn tombant sur les épaules et surtout ton sourire me faisant littéralement chavirer. Tu portes un bustier noir laissant tes épaules nues, une jupe longue et droite de la même couleur, le tout moulant merveilleusement ton corps. Tes yeux se posent sur moi, se plissent dans un regard entendu, ponctué d’un léger sourire en coin.


Les discours d’usage s’enchaînent et la soirée commence enfin. L’alcool coulant à flots et le DJ faisant son office, l’ambiance devient rapidement des plus détendues. Profitant de te voir suivre une conversation dans un groupe relativement large en bordure de la piste de danse et au milieu d’une joyeuse cohue, je me glisse derrière toi en te soufflant à l’oreille :



Je prends alors la direction de l’extrémité de la piste de danse, là où s’achève le bar de l’allée latérale de droite. L’arrière de l’estrade du DJ est composé d’une cloison de deux mètres de haut ce qui a pour effet de créer un couloir de quelques mètres de long et un mètre de large entre le mur du fond de la nef et l’estrade en question, couloir totalement coupé à la vue du reste de la salle.


Je te sens marcher juste derrière moi. Le monde, le bruit et le fait de devoir jouer des coudes pour arriver jusqu’à ce couloir font passer notre échappée totalement inaperçue. Étant donné qu’à part quelques câbles courant au sol, le couloir n’a aucune fonction autre, nous ne croisons personne lorsque nous y pénétrons.


À mi-chemin du couloir, le mur du fond de la nef comporte une porte qu’il est presque impossible de voir de par la pénombre du couloir, l’absence de poignée et la peinture noire qui recouvre tant la porte que le mur. Une rapide pression sur la porte et les aimants qui la retiennent lâchent pour donner sur un espace exigu au fond duquel un petit escalier en colimaçon monte vers ce qui fut jadis le balcon où était placé l’orgue.


Nous nous glissons rapidement à l’intérieur et je referme la porte derrière nous ce qui a pour effet de nous plonger dans un noir presque absolu à l’exception d’un léger halo provenant du dessus de l’escalier. Je pose mes mains sur tes hanches et te fais pivoter dos à moi, me plaquant dans son dos, je hume ton parfum dans ton cou et fait remonter mes mains, effleurant tes seins et basculant finalement ton visage de côté pour enfin pouvoir profiter de tes lèvres dans un baiser que je souhaiterais interminable.


Je te guide ensuite vers l’escalier et te sens chercher ton téléphone pour éclairer les marches. Te retenant d’une main ferme :



La montée des marches s’avère de ce fait nettement moins glamour que je ne l’avais initialement imaginé. Mais les hésitations et nos fous rires ont la vertu étrange de faire monter notre excitation.


Me précédant, c’est à toi de découvrir en premier lieu l’espace au haut de l’escalier. Une pièce de trois mètres sur quatre maintenant débarrassée de l’ancien l’orgue. Celui-ci ayant été retiré depuis longtemps, le propriétaire avait transformé le balcon en pièce fermée, et ce en bouchant l’ouverture du balcon donnant vers la nef avec un gigantesque miroir sans tain.


Ton sourire m’indique que tu comprends ma première remarque, le fait d’arriver avec une source lumineuse aurait instantanément révélé notre présence à la foule située en contrebas. Le reste de la pièce est composée d’une table massive en bois placée contre le mur opposé au miroir et d’une chaise de prière placée, elle, face au miroir.


T’approchant du miroir tu découvres l’ampleur du spectacle, cet ancien balcon donne une vue imprenable sur l’ensemble de la nef depuis l’estrade du DJ, à la piste de danse, et ce sans que personne de la salle ne puisse distinguer l’intérieur de la pièce où nous nous trouvons. Passant derrière toi je relève tes mains pour les poser sur ma nuque. Les miennes partant ensuite vers tes hanches et imprimant un léger mouvement en rythme avec la musique qui nous parvient à peine étouffée.


Remontant le long de ton bustier et glissant dans ton dos j’en fais sauter les boutons, un à un, jusqu’à ce qu’il glisse au sol, laissant apparaître un magnifique soutien-gorge en dentelle noire. Mes doigts courent le long de tes côtes jusqu’au bord de ta jupe, baissant la courte fermeture éclair latérale, je te sens légèrement frissonner, de stress ou d’excitation, lorsque celle-ci rejoint ton bustier au sol.


Ton regard est fixé sur la salle, l’ensemble de ces collègues que tu connais pour la plupart depuis des années, là, en bas, à quelques mètres seulement de toi qui ne portes plus qu’un string aussi délicat que minimaliste et ton soutien-gorge.


Ma main remonte le long de ton côté gauche, la caresse se faisant plus ferme lorsqu’elle arrive au creux de ton aisselle ou elle s’attarde avant de continuer sa route le long de ton bras et rejoindre ta main pour la guider plus haut. C’est alors seulement que tu réalises que, de part et d’autre du miroir sans tain, deux colonnes ornent les extrémités de la balustrade et que deux sangles sont fixées au sommet de ces deux colonnes.


Décelant un instant d’hésitation dans tes yeux, j’étouffe une faible tentative de protestation d’un baiser tout en continuant à guider ta main gauche vers la sangle la plus proche. Le contact sur ton poignet est plus doux que tu ne l’avais imaginé alors qu’un velcro le maintient en place. Ta main droite se retrouve rapidement dans la même situation et tes yeux replongent vers la salle toujours aussi bondée d’une foule à mille lieues de s’imaginer ce qui se trame juste au-dessus d’elle.


Sans le retirer, ma main gauche se glisse à l’intérieur du balconnet de ton soutien-gorge alors que la droite plonge dans une course que j’essaie de rendre aussi lente que possible le long de ton ventre vers l’échancrure de ton string. Lorsque mes doigts passent enfin cette barrière, je réalise avec délectation que la situation t’excite autant que moi. Tu es littéralement trempée alors que mon index glisse entre tes lèvres pour effleurer ton clitoris, gonflé à en exploser.


Ma caresse se fait de plus en plus appuyée. L’accélération de ta respiration, le basculement de tes reins et les légers tremblements de tes jambes me poussent à la ralentir pour éviter une explosion précoce. À regret je me recule de quelques pas pour me débarrasser de mon veston et de ma chemise rapidement jetés sur la table. Lorsque je me retourne, la vision est magique, ton corps svelte, les bras en croix, l’éclairage stroboscopique de la salle perçant le miroir pour heurter chaque détail de ta peau alors que les basses massives du morceau Me & U de Madeaux envahissent notre refuge.


Je me plaque dans ton dos. Sentir ta peau nue contre mon torse m’électrise. Et au vu de ton soupir, le fait de me sentir aussi dur à travers mon pantalon a le même effet sur toi. Nos bassins impriment instinctivement le mouvement au rythme des « now it’s me & u ». Ma main droite retrouve le chemin de ton string, l’écarte et plonge, glissant sur ton pubis, fondant jusqu’à la commissure de tes fesses, effleurant ton petit trou pour revenir flatter ton clito qui semble ne rien avoir perdu de sa splendeur.


Ma main libre baisse ma braguette et peine à sortir me sortir de mon boxer tant je suis tendu. Ma caresse d’une main ne cesse pas lorsque je me guide de l’autre vers toi, écartant la mince ficelle, courant entre tes fesses pour trouver l’entrée de tes lèvres.


Je te sens te cambrer lorsque ma queue vient coulisser entre tes jambes, sans te pénétrer. La douceur de ta petite chatte et la sensation de m’enduire de ta cyprine sont divines. Fléchissant légèrement les jambes je bascule le bassin et guide ma queue qui écarte doucement tes lèvres, le bout de mon gland, gonflé comme il ne l’a jamais été, en trouve l’entrée et je me glisse en toi, d’une lenteur exaspérante, centimètre par centimètre jusqu’à sentir mes bourses se poser contre toi. Ta bouche s’entrouvre, ta tête bascule en arrière et je t’embrasse à nouveau en poussant encore mon étreinte pour m’enfoncer le plus profondément possible en toi.


J’amorce le trajet retour alors que mon index et mon majeur continuent leur danse sur ton clito. Le mouvement s’accélère au point que la pièce s’emplit bientôt du claquement de mon bassin contre tes fesses. Je sens mon plaisir monter en même temps que le tien alors que tu plonges à nouveau ton regard sur l’assistance j’entrevois tes yeux se plisser. Ma main gauche glisse le long de ton corps remontant jusqu’à ta gorge pour la saisir et affermir sa prise pour te guider avec encore plus de force et de vitesse vers moi.


Je te sens commencer à palpiter autour de ma queue alors que ton orgasme monte, inarrêtable, ce qui déclenche presque immédiatement le mien. Sans aucune retenue, toi dans un cri, moi dans un râle, nous jouissons le plus bruyamment que ça ne nous soit jamais arrivé.


Tes jambes fléchissent, je te retiens et défais rapidement tes liens pour te porter jusqu’à la table où je t’assois. Nos yeux se trouvent et le sourire qui illumine ton visage est sans conteste le plus beau qu’il m’ait été donné de voir. Nos bouches se trouvent, encore, jouant avec nos lèvres, les mordillant, tu me refais ce claquement de mâchoires qui m’amuse autant qu’il m’émeut.


Après quelques mots échangés, le temps de reprendre nos esprits, tu te lèves pour te rapprocher à nouveau du miroir sans tain et plonger ton regard dans la foule. Il m’est impossible d’être loin de toi, collé à nouveau dans ton dos je te fais pivoter vers moi et, tout en t’embrassant, te guide vers la chaise de prière. Je la retourne, l’assise vers la table avec l’intention de m’y asseoir et de t’attirer sur moi, mais tu décides d’inverser les rôles pour un temps et prends la direction.


Posant tes mains sur mes épaules, tu viens te placer face à moi, pour les faire glisser vers mon pantalon que tu ouvres d’un geste rapide. Posant un baiser sur mes lèvres, mon cou, mon torse, continuant ta course en t’agenouillant devant moi, tu entraînes dans ta descente mon pantalon et mon boxer.


Il n’en faut pas plus pour que je me sente à nouveau gonfler. Tu lèves alors les yeux pour les plonger dans les miens lorsque, sans l’aide de tes mains que tu poses sur mes fesses, tu prends ma queue en bouche la faisant coulisser entre tes lèvres tout en m’assénant le plus excitant des regards. Le contact de ta langue accompagné de ce mouvement lent et profond me met dans un état indescriptible.


N’y tenant plus je me redresse et te débarrasse de ton string pour que nous soyons à égalité. Je te fais t’agenouiller sur l’assise de la chaise, les bras posés sur la tablette du dossier. Tu peux à nouveau profiter du spectacle de la salle alors que je pose mes mains sur tes épaules, massant et caressant ton dos, du bout des doigts et des lèvres, descendant le long de ta colonne, m’emparant de tes fesses à pleine main lorsque ma langue glisse dans leur sillon.


À mon tour de m’agenouiller. Ma main gauche glisse entre tes jambes pour retrouver le chemin de ton clito alors que ma langue arrive jusqu’à ton petit trou. J’enfonce simultanément mon pouce entre tes lèvres et ma langue entre tes reins tout en jouant avec ton bouton qui reprend rapidement vie. La sensation de te dévorer tout en te sentant couler le long de mes doigts est magique.


Me redressant, et continuant la caresse de ma main gauche, j’attrape de la droite le tube de lubrifiant que j’avais pris soin de placer dans le compartiment à missel de la chaise et m’en enduis copieusement les doigts. Je te sens te crisper à la perspective de mon approche et te vois poser ta joue sur la tablette de la chaise, mais la caresse entre tes lèvres est suffisamment efficace pour te détendre et que mon majeur se glisse en toi avec facilité. Il est bientôt rejoint par mon index et la cadence de cette double caresse s’accélère crescendo.


N’y tenant plus mes doigts se retirent de toi et, après avoir enduit ma queue d’une nouvelle dose de lubrifiant, je la guide dans le sillon de tes fesses. Je souris en voyant ta main venir remplacer la mienne entre tes jambes alors que mon gland commence à se glisser entre tes reins.


Avec une douceur et une lenteur extrême, guettant tes réactions, je me glisse petit à petit en toi. Faisant de multiples pauses, suivies de légers reculs, pour mieux avancer. Je finis par m’enfoncer totalement en toi. La crispation de ton visage s’efface petit à petit, ta bouche formant un O silencieux lorsque j’amorce le trajet inverse de quelques centimètres avant de replonger, de reculer encore, pour encore mieux replonger.


Le silence fait place à tes gémissements, de plus en plus intenses, alors que ta main continue de s’activer entre tes cuisses. Tu redresses la tête et profites à nouveau du spectacle de la salle alors que la cadence de mes coups de bassin s’accélère et que je te sens commencer à partir.


Je rassemble tes cheveux en une natte que j’agrippe d’une main, te tirant la tête en arrière alors que de l’autre j’agrippe ta hanche pour guider le mouvement qui se fait de plus en plus rapide, de plus en plus bestial. La sensation est divine, le plaisir de plus en plus intense, tes jambes commencent à trembler lorsque tes yeux se ferment et que tes gémissements se muent en un cri sans fin et que je sens mon orgasme me vriller les tempes, courir le long de ma queue et exploser en longues salves au creux de tes reins.


Il nous faut de longues minutes pour reprendre nos esprits, nous rhabiller et rejoindre séparément les autres convives, toujours ignorants de ce qui vient de se dérouler à quelques pas d’eux. Et puis qui sait, la soirée n’est peut-être pas encore terminée…