n° 22113 | Fiche technique | 25648 caractères | 25648 4293 Temps de lecture estimé : 18 mn |
13/11/23 |
Présentation: Un petit tour dans une expédition spatiale vers TRAPPIST-1. | ||||
Résumé: Le lieutenant KACEGO seul sur le CXIESULINEJO navire d’exploration. Pas vraiment seul, mais avec des robots fripons ou friponnes... | ||||
Critères: #sciencefiction fh inconnu voyage fellation 69 pénétratio hdanus hsodo | ||||
Auteur : tiukiufikosvin Envoi mini-message |
Je suis le lieutenant KAGECO, major de promotion du cycle 2165-2169 de l’Académie spatiale et pilote du CXIESULINEJO, fier vaisseau d’exploration des Nations Unies et seul maître à bord.
Je m’emmerde dans cette boîte de conserve intersidérale. Trois mois déjà…
D’accord, je suis un héros en devenir, mais ce petit voyage vers TRAPPIST 1 commence à me sembler long. Le but de cette excursion est TRAPPIST 1d, TRAPPIST 1e, TRAPPIST 1f.
Une fois sur place, le choix du débarquement se fera en fonction des explorations que j’effectuerai pour permettre de choisir la planète la plus susceptible d’accueillir la colonisation humaine. J’y commencerai dans la mesure du possible une terraformation.
Il me faudra ensuite attendre les colons que m’enverra la Terre. C’est mon Job.
C’est une mission sans retour.
Le voyage va durer encore une dizaine de mois. Le 40 années-lumière de la distance entraînent 74 ans de voyage, mais la supra compression temporelle, découverte depuis peu, permet, tout en s’approchant de la vitesse de la lumière, de réduire les effets relativistes décrits par le grand Albert. En réalité le vaisseau va bien plus vite que les photons mais dans un univers décalé.
Bien sûr, j’ai du travail dans cette barque où je rame, mais je suis seul avec mes robots et la conscience cybernétique.
Le vaisseau, en forme de tore, m’offre suffisamment de confort. La gravité artificielle est générée par sa rotation à 20 tours par minute. Je peux modifier sa vélocité, dans une faible mesure pour, faire varier la pesanteur artificielle. Cette rotation me donne parfois le tournis quand je regarde, les étoiles qui tournent, à travers le hublot du sas. Mon vaisseau fait une quarantaine de mètres de diamètre avec suffisamment de place pour faire le sport nécessaire pour me maintenir en bonne santé.
Mon chasseur d’exploration est fixé sur l’axe central. J’ai hâte d’arriver.
Le cœur de mon métier, et ce que j’aime particulièrement, est bien sûr le pilotage.
Pour le moral, j’ai deux androïdes doués de modules de langage très sophistiqués : Martin et Martine. Martin est un peu lourdaud spécialisé dans les dépannages, maintenances, travaux de force et les sorties extravéhiculaires. Martine est médecin, chirurgien et psychiatre à l’occasion. Ils peuvent se suppléer quand c’est nécessaire.
Martine est un androïde féminin plutôt sexy et au bout de trois mois, j’ai changé mon regard sur elle. Je ne m’étais pas encore rendu compte que ses yeux aussi parlaient et qu’en prêtant un peu d’attention, elle avait même de petits bruits organiques vraiment humains et des petits gestes illogiques pour un robot. En y réfléchissant bien, son intelligence me paraît de moins en moins artificielle. J’ai même eu un gros doute quant à sa constitution de robot. Je l’ai observée plusieurs fois en train de se recharger dans son alcôve de maintenance, figée et froide. J’avais donné de petits coups sur un corps dont la rigidité n’avait rien d’humain. Ce qui avait déclenché l’apparition de Martin.
Il disparut aussi vite qu’il est apparu. La confirmation que Martine n’était pas bio devrait me calmer. Au contraire, elle augmente ma libido que mon professionnalisme de spationaute militaire n’arrive plus à juguler. Je me suis octroyé une double dose de sport en réglant la rotation du vaisseau pour obtenir une gravité plus athlétique. J’avais prévu ensuite une satisfaction solitaire en appliquant la maxime des professionnels de l’espace.
Il vaut mieux une masturbation bien amenée qu’un coït inaccessible
Mais ça ne me dit rien.
Je me couche quand les lumières commencent à simuler l’aurore artificielle du vaisseau. Le sommeil ne vient pas. Je me bats pour trouver un assoupissement qui se refuse à moi, quand je sens une main qui se pose sur moi.
Dans la pénombre, les yeux de Martine semblent briller.
D’habitude, elle me vouvoie…
Ma couette s’est soulevée, Martine qui ne respire habituellement pas, me souffle une haleine tiède, qui descend de ma poitrine vers mon ventre.
Sans hâte, sa bouche s’approche de mon sexe qu’elle embouche. Je suis plongé dans des sensations vertigineuses. Elle m’aspire, me relâche, me reprend… Elle sait décélérer quand je suis proche d’exploser, elle fait durer. Elle sait aussi jusqu’où m’amener.
Un de ses doigts, humide, s’est posé sur mon anus qu’il a ensuite pénétré. Sa langue est devenue plus enveloppante puis de subtiles impulsions électriques venues de son doigt sur ma prostate, m’ont fait basculer dans un orgasme orageux et de là dans un sommeil libérateur.
L’aube de l’éclairage interne m’a réveillé. Je me sens bien. Mon sperme a disparu ou bien a séché malgré les quantités dans mon souvenir. Je pense juste avoir rêvé.
Je rejoins la cuisine. Je n’ai pas rêvé. Martine est là, en nuisette et elle continue à me tutoyer. Je n’ai vraiment pas rêvé.
Mon repas matinal et ses odeurs appétissantes arrivent, tentatrices et là. Je la regarde : Elle est belle, ensorceleuse…
La suite de la journée a été occupée par mon plan de travail. Le midi, mon repas m’a été servi par Martin dans une attitude guindée de maître d’hôtel. Je ne sais pas ce qu’est devenue Martine.
J’ai eu du travail dans le jardin, théoriquement on dit : la serre hydroponique, mais je la considère plutôt comme mon jardin ouvrier, terme désuet mais qui me rappelle ma planète perdue.
Martine est réapparue le soir.
Sa tenue est somptueuse, un rêve : Petite robe noire, hauts talons, coiffure et maquillage à réveiller un spationaute en hibernation, je me suis précipité vers elle, avide de son corps à découvrir.
Je la prends dans mes bras. Nos bouches se soudent. Son corps est chaud, sa peau à trente-sept degrés comme une vraie femme. Sa langue n’est pas excessivement suave, mais pas trop désagréable. Elle appuie son bassin contre moi, je bande.
Je romps le charme. Ses yeux louchent légèrement, sa bouche frissonne…
Je m’évade vers mon jardin ouvrier. Il n’est pas conçu pour l’art floral, mais dans le but d’aider le jardinier dans sa lutte contre les insectes, il y a quelques fleurs. Je confectionne un modeste bouquet de quelques lavandes, aspérules, géraniums, soucis, myosotis et cosmos de circonstance.
Mon bouquet est mince, mais c’est l’intention qui compte, comme disait ma grand-mère. Puis, je rejoins mes quartiers, ma piaule en langage civil.
Je revêts mon uniforme de cérémonie prévu lors du débarquement officiel sur la planète, de TRAPPIST, lauréate de mes explorations.
Je repars vers ma « Promise ». En chemin, je rencontre Martin. Au lieu de s’écarter pour me laisser passer, comme les lois de la robotique, bien comprises, le prévoient, il bouche le passage.
Martine simule à la perfection la surprise.
Décidément les quiproquos pleuvent. Moi, j’ai un peu faim, mais surtout, beaucoup d’elle.
Devant la porte de mon humble logis, je pense au folklore.
Elle me prend dans ses bras puissants, puis ordonne à la porte de s’ouvrir. Elle me dépose sur mon lit, de militaire, spartiate. J’aurais dû prendre le temps d’acheter des draps roses, mais le magasin est un peu loin. Par précaution, j’insiste :
Je contacte le central de navigation.
Martine bientôt ne devrait, bientôt, plus peser qu’une petite cinquantaine de kilos, ce qui permettra des figures voluptueuses quand je serai en dessous d’elle. Je l’ai basculée sur la couche. Je reprends ses douces lèvres synthétiques. Une de mes mains palpe la rondeur de son sein tandis que l’autre remonte le long de sa cuisse. Quel bonheur des bas. Ma main remonte encore, rencontre un léger slip non réglementaire, qu’elle arrache presque.
Je suis presque étonné, elle n’a pas de toison, par construction, bien sûr. Son sexe est semblable à celui d’une humaine, soyeux, rasé et déjà humide.
J’obéis sans procrastination. Quand je la rejoins, ses habits à elle ont disparu. Ma bouche se pose alternativement sur ses seins. Puis j’ai envie de goûter son sexe. Je découvre ses lèvres intimes puis ma langue trouve un clitoris chaud. Elle halète puis très vite saisit ma tête et la relève vers elle.
Je la pénètre doucement malgré tout. Elle se met à ronronner. Son vagin est brûlant et humide. Il se met à vibrer au rythme de ses ronronnements. Ça dure, puis elle me renverse et reprend notre danse voluptueuse. Heureusement que j’ai fait baisser la gravité ! Elle accélère le rythme. Elle jouit en criant et je reçois une décharge électrique bienfaisante qui provoque mon éjaculation abondante et salvatrice.
Son corps s’est arqué et est devenu rigide. Je me retire d’un corps en bois. Heureusement que Martin m’avait prévenu. Elle s’est remise à zéro et sa mémoire doit se réimplanter, elle va en avoir pour un moment.
Si l’orgasme est une petite mort pour un humain, ça doit en être une grande pour une androïde comme Martine.
Je réussis à la basculer sur le dos et je trouve une petite place qui reste sur le côté de mon lit et je m’endors, repu.
Le lendemain, son corps a retrouvé sa température. Elle s’est réveillée aussi chatte qu’une vraie humaine. Elle m’a embrassé puis s’est levée sans rien dire. Je me suis rendormi, pour une petite grasse matinée, méritée.
Le voyage continue. J’ai retrouvé le moral grâce à Martine qui a rendu nos ébats de plus en plus voluptueux, le module « COURTISANE » s’améliore, à moins que ce soit elle. Je deviens de plus en plus amoureux de ma poupée synthétique à l’IA géniale.
Nous dormons ensemble maintenant, Martin dont le module « BRICOLAGE » est très inventif a agrandi le lit et installé un ralentisseur automatique de rotation du CXIESULINEJO dès que nous l’occupons, Martine et moi. Il a même poussé le détail en remplaçant l’étiquette de la porte de « Lieutenant KACEGO » vers « Monsieur et Madame KACEGO ».
Un soir, je dis à ma poupée :
Son module « médecin traitant » répond :
En réalité, nous ne faisons pas l’amour tous les jours. Plusieurs jours par mois, elle me fait le coup des ragnagnas pour apparaître plus humaine. Parfois même son cerveau ne se bloque pas lors de ses orgasmes synthétiques. Évidemment, dans ces moments-là, elle simule, encore une fois, pour paraître plus humaine.
Je suis heureux et le temps passe plus vite.
Déjà, TRAPPIST 1, l’étoile rouge apparaît par le hublot du sas. Nous sommes en phase de décélération lente. Dans deux ou trois semaines, nous devrions voir le système et ses planètes à l’œil nu.
Martin a demandé à me voir.
J’étais derrière la console du vaisseau quand la porte, de la passerelle, émit un toc-toc synthétique.
Un coup de raquette.
Il ressemble beaucoup à Martin, je vais avoir du mal à les distinguer quand je vais avoir besoin.
Un autre coup de raquette :
Elle ne ressemble pas à Martine. Elle a une poitrine plus impérieuse et des cheveux bruns. Un charme surprenant. Un regard plus direct. Déjà, je bande. Heureusement, la formule d’accueil m’arrive instantanément en bouche pour me sauver :
Je suis surpris de me comporter comme un prof de l’Académie spatiale. Avec Martine, j’ai un peu oublié que je ne suis pas avec des individus humains. Quelques jours plus tard, Martine se glisse contre moi quand nous sommes « à la maison ».
Même pas le temps de répondre, la porte de mes quartiers s’ouvre. Martine embrasse Brigitte comme une vieille copine.
Elle me regarde immobile pendant que je mange fébrilement mon cassoulet synthétique. Enfin, je tends mon verre que Martine vient remplir de champagne synthétique comme mon humble repas.
Martine est directe :
Je la trouve hyper sexy, Martine a raison : la maxime préhistorique s’applique dans mon esprit embrouillé :
Changement d’herbage réjouit le veau.
Je prends mon courage à deux mains, Brigitte à deux bras et ses lèvres. Nous tombons dans le lit, heureusement la gravité m’a suivi dans la faiblesse. Elle a des seins magnifiques. À cet instant, je ne pense plus à la présence de Martine. Elle se rappelle à moi et commence à me déshabiller traîtreusement par derrière, tandis que je fais la même chose à Brigitte.
Je suis dans son cou, et de mes mains, j’ai ouvert les boutons de son chemisier. Elle m’aide en dégageant ses bras des manches. Elle n’a pas besoin de soutien-gorge, bien sûr. Elle commence à haleter. Martine participe à la fête.
Une main sur l’une, une main sur l’autre. Une androïde lesbienne ?
Eh bien oui, ma bouche qui a quitté celle de Brigitte, est remplacée par celle de Martine. Je lèche les seins somptueux, puis je les pince doucement tandis que mes lèvres descendent vers son ventre. Malgré le baiser qu’elle subit, elle gémit de plus en plus fort.
Martine stoppe son baiser pour continuer à me déshabiller. Elle extirpe mon sexe qu’elle se met à lécher. Je sens qu’une autre bouche la remplace, à son tour. Je me contorsionne pour descendre plus bas sur Brigitte. Un bon 69 ! Quelle belle entrée en matière pour un couple qui fait connaissance. Elle n’a pas mis de slip, la coquine. Ma langue se réjouit de ce qu’elle va découvrir, enfin pas longtemps, quand elle trouve sur son chemin une barre : une bite d’homme en bonne et due forme.
Martine ne me laisse pas finir ma phrase.
Pour me montrer l’exemple, Martine a remplacé Brigitte. Elle répète son enroulement de langue autour de mon gland. J’avais commencé à débander, mais elle redouble d’efforts et parvient à me redonner une rigidité d’enfer. Par galanterie, je l’imite sur la jolie bite de Brigitte que ma langue curieuse, découvre.
Je suce en calquant mon ouvrage sur celui dont je suis l’objet. Le jeu est en définitive agréable. Je me demande si je vais aller jusqu’à recevoir un sperme synthétique dans la bouche.
Sauvé par le gong : Martine se relève.
Façon vulgaire de parler, mais c’est vrai, j’avais oublié ce détail dans le feu de l’action, les androïdes n’ont pas d’appareil digestif et pas d’anus inutile. Je réfléchis à la vitesse de la lumière ou presque. Que faire, protester, ou tenter l’expérience et ne pas mourir idiot dans les dangers de l’exploration de mes TRAPPIST.
Instinctivement, je me mets à quatre pattes. Souplement, Brigitte se place derrière moi. Un des doigts de Martine libère un lubrifiant tiède qui vient inonder mon anus surpris.
Sans me laisser le temps d’avoir peur, un gland humide vient de m’ouvrir. Je gémis. On me laisse respirer puis je sens le membre s’enfoncer de toute sa longueur en moi. Je crie.
Brigitte commence un va-et-vient qui stimule ma prostate. C’est le pied. Ça dure, c’est dur, c’est bon. J’attends sa jouissance en moi, ce qui entraînera, je pense, la mienne. Encore une fois, Martine stoppe la chorégraphie.
Je suis sur le dos, Brigitte a recommencé à m’enculer en m’embrassant, ses seins somptueux s’écrasent sur ma poitrine. Je suis aux anges et j’annonce :
Brigitte se relève sans se désengager de moi. Puis elle se plie complétement et prend mon sexe dans sa bouche jusqu’au fond de sa gorge. Elle est complètement pliée. Ses va- et-vient se sont synchronisés dans mon cul et sur mon sexe. Soudain, simultanément, un liquide m’envahit les entrailles tandis que mon sperme est aspiré par la bouche synthétique mais gourmande de Brigitte. Elle est tombée sur le côté et elle s’effondre dans la même rigidité post coïtale que Martine. Et moi, humain ordinaire, je me suis endormi, repu entre mes deux poupées.
À l’aube de mon cher vaisseau, je tâte mes deux petites copines, elles sont de nouveau tièdes et suaves. Mes viscères se rappellent à moi, je me lève.
J’en profite pour aller me raser. Je prends aussi une bonne douche, je me brosse les dents et je me mets une gouttelette de parfum homme pour homme, inutile pour le sens olfactif rudimentaire de mes androïdes.
Je me sens en pleine forme et je commence à bander en pensant à la nuit câline que je viens de passer et à la prochaine grasse matinée du même métal. Je vais rejoindre ma chambre quand je suis figé par le spectacle : Brigitte et Martine en train de pratiquer une position buccogénitale réciproque vorace.
Impossible ou bien le module « COURTISANE » déraille, ce qui m’étonne à moitié, pour un logiciel qui court-circuite une flopée de sécurités dans l’unité centrale des robots. Elles n’émettent aucune de leurs onomatopées cybernétiques habituelles. J’en conclus à juste titre que ce 69 ne leur produit aucun intérêt, quand Martine l’exprime par un…
Éloquent ! J’ai alors droit à un festival de positions diverses et gymniques, rapides. La totale. Tout finit dans la position classique du missionnaire avec le signal de fin habituel.
Et puis plus de sons, plus d’images, plus rien. Je m’approche d’elles. Elles sont rigides. J’appelle Emmanuel et Martin. Il a activé son module « MEDECIN URGENTISTE ». Emmanuel le module « BRANCARDIER ».
Je les regarde : pas vraiment féminins, ni désirables !