Près de trente-cinq ans que je partage ma vie avec cette femme que j’aime plus qu’au premier jour. Entre vie professionnelle, vie sociale, vie de famille équilibrée et parfois très dense, nous avons réussi à nous cultiver un jardin secret basé sur une vie sexuelle épanouie et partagée.

Lorsque je me retourne sur nos moments de sexe les plus torrides, il me vient toujours un lieu à l’esprit : la plage.

Comme en ce 18 juin 1989. Nous vivons ensemble depuis deux ans et, en ce dimanche matin, 24 ans tous les deux, il est à peine dix heures et la chaleur s’abat déjà sur Toulouse… Cela fait trois jours qu’on suffoque et je sors acheter des croissants…

Je me dis que je peux acheter une fougasse et deux pans-bagnats pour lui faire une surprise, et lorsque je rentre, je prépare un café et lui apporte son petit déjeuner au lit, la réveille doucement et la fais jouir lentement avec ma langue. Elle émerge et je lui dis :

• — J’ai une surprise pour toi, je te prépare tes affaires et je t’amène dans un endroit adorable.

Une petite robe légère, un chapeau de paille, je mets deux serviettes de plage dans un sac, un tube de crème solaire, et nous voilà partis vers un petit coin de paradis.

Une heure plus tard, nous arrivons à Port Leucate, direction La Plagette avec un accès par le parking du Phare. On se gare, j’attrape le sac de plage dans le coffre et commence à me diriger vers le petit chemin praticable qui permet de descendre la falaise vers la crique.

Je me retourne et je vois ma chérie qui bloque au-dessus de la falaise et qui regarde en bas. Je m’approche d’elle et elle me fait un grand sourire en me disant :

• — Regarde comme ils sont beaux !

En contrebas, caché derrière les rochers qui sont plantés entre la falaise et la mer, un couple d’une trentaine d’années ; elle est à genoux et suce son mec avec délectation…

J’embrasse ma petite chérie et je me mets derrière elle pour regarder la fin du spectacle en glissant une main sous sa robe. Elle n’a pas l’air insensible au spectacle et mouille un peu mes doigts.

Nous finissons par descendre le sentier étroit et elle me lance :

• — J’espère que tu m’as pris un maillot…

Un ange passe, je me retourne et lui dis :

• — Non, cette plage est réservée aux naturistes, tu vas pouvoir mater plein de belles bites…

Elle éclate de rire et nous arrivons enfin dans cette magnifique crique.

Nous étendons nos serviettes sur ce sable qui nous fait tant de bien et, après un pique-nique de stars, nous passons en mode farniente, baignade, sieste, baignade, crème solaire, baisers langoureux. C’est la première fois qu’elle fait du naturisme et elle est bien dans son corps, épanouie, radieuse… Je suis fou d’elle.

Presque 18 h 30, je lui explique qu’il va falloir rentrer, elle m’attire vers elle et me dit :

• — Baise-moi avant qu’on parte.

Je regarde la crique, il reste encore du monde, mais c’est raisonnable !

Je la fais mettre sur le ventre, glisse une main en dessous et m’approche de son sexe. Elle est déjà humide et me facilite le passage en écartant les cuisses. Je la doigte en lui demandant si elle a déjà fait l’amour sur une plage et si c’est de voir le couple qui l’a excitée… Les deux réponses sont claires…

• — Humm, hummm !

Le premier étant « non », le second « oui » pour ceux qui ne parlent pas couramment l’orgasme à venir, la plus belle langue du monde…

Je fais rouler son clito sous mes doigts, j’enfonce deux doigts, je les sors pour masser son petit trou ; elle gémit, soulève le bassin pour me faciliter les mouvements et explose de plaisir avant de casser littéralement et de s’effondrer sur le sable.

Durant toute notre vie, elle associera cette position et cette caresse à la plage, pour son plus grand plaisir et le mien, mais là, à l’instant présent, je ne suis vraiment pas bien… j’ai le bras coincé sous son ventre et la queue dressée à la vue de tous… Je le lui explique et elle éclate de rire en me disant de venir me baigner une dernière fois…

• — Mais, je peux pas, Chérie, je peux pas traverser la plage comme ça !

Elle répond :

• — Mais si, viens, mon amour ; elle est sublime, ta queue… Tu vas exciter toutes les nanas…

Et c’est comme ça que je me retrouve pour la première fois de ma vie en érection devant de parfaits inconnus, et elle qui se marre et m’attrape par le membre pour rentrer dans l’eau et me branler un peu… Heureusement, l’eau est fraîche et trois minutes plus tard je suis de nouveau présentable…

On se rhabille et on remonte vers le sentier pentu qui permet de grimper la falaise. J’ai repéré un mec – environ 40 ans – qui a suivi nos jeux dans l’eau, qui a remballé ses affaires en même temps que nous et qui arrive au pied du sentier pile au même moment que nous. Poli… polisson même, il nous cède le passage ; ma chérie le remercie – naïveté confondante de sa part – et passe devant… Je lui dis doucement :

• — Allez-y, vous aurez la meilleure place !

Il me fait un sourire complice et nous voilà partis… Ça grimpe, nous levons les yeux pour découvrir le petit cul de mon amour, car sa robe est courte et légère… Ascension vers un autre paradis, la vue est sublime où que l’on pose le regard, la roche, la Méditerranée, la chatte de mon trésor… Nous arrivons à regret en haut, et sur le plateau l’homme nous sourit et nous remercie en nous souhaitant une belle soirée.

En marchant vers la voiture elle se retourne et me demande :

• — Pourquoi il nous a remerciés ?

Je lui réponds :

• — Oh, à mon avis, pour le spectacle que tu lui as offert… Il a dû adorer.

Elle rosit un peu (c’est si mignon) et me demande :

• — Pourquoi ? Tu crois qu’il a vu que j’avais pas de culotte… qu’il a pu voir mon cul ?
• — Ah non, ma chérie, je te rassure… je ne crois pas, j’en suis certain ! Et il avait une belle bosse dans son short en arrivant en haut…

Vraie scène et fausse colère, à moins que ce ne soit l’inverse :

• — Tu as fait exprès de le laisser passer devant toi pour qu’il puisse me mater la chatte, t’es vraiment un affreux pervers, j’en ai marre de toi… et en plus ça m’excite, j’en ai marre…

Le retour sera tranquille, juste un arrêt sur une aire d’autoroute pour la regarder pisser devant moi… j’adore !

La soirée est un peu étouffante (nous vivons depuis quatre mois dans un appartement au second et dernier étage, et pour le premier été nous découvrons que c’est le sauna), mais cette journée restera inoubliable.

Bonus Track :

On va se coucher, il est 23 h 30, et au moment où nous éteignons nous commençons à entendre des gémissements. Nous avons en vis-à-vis à une trentaine de mètres une maison à étage qui est occupée par une famille. Les parents sont jeunes, environ trente-cinq ans, on ne se connaît pas plus que ça, même si on se salue lorsque l’on se croise, et cette nana avec un look sage et intello est en train de monter crescendo dans les aigus. Mon petit Ange me pose la main sur le sexe et découvre son homme bien bandé. Elle s’esclaffe :

• — Alors, moi, mater ça m’excite, et toi, entendre ça te fait bander…

Je lui confesse qu’en effet, entendre un couple prendre du plaisir m’a toujours transporté… Elle m’interroge :

• — Tu trouves que je suis trop discrète… pas assez expansive ?

Je la rassure, lui explique qu’il n’y a aucun souci, mais la voisine est partie et elle hurle, moi je bande de plus en plus. Ma chérie vient s’empaler et commence des mouvements de bassins… Je la sens mouiller, cela dégouline le long de mes couilles. Je lui explique que je vais avoir les fesses trempées, elle me dit que ça l’excite que je lui dise ça et elle commence à gémir de plus en plus fort… Je lui demande de faire doucement, car dans l’appartement d’à côté il y a le voisin qui a juste 18 ans et qui vit avec ses parents… Elle me bluffe en me disant :

• — Humm, j’espère qu’il se branle en pensant à mon cul…

Je reste sans voix, mais ce n’est pas le cas des deux femmes qui donnent un concert de jouissance et finissent par prendre leur pied presque en simultané.