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n° 22142Fiche technique8623 caractères8623
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Temps de lecture estimé : 6 mn
02/12/23
Résumé:  Les déboires d’un gros lourd.
Critères:  fh hotel humilié(e) vengeance pénétratio attache -vengeance
Auteur : Houari      Envoi mini-message
Le ballon ovale a de curieux rebonds

Quand elle n’est pas à l’accueil de l’hôtel-restaurant hérité de ses parents, Josette est au bar. Le cuisinier et le serveur sont rentrés chez eux, et il ne reste plus qu’elle, en train d’essuyer quelques verres en attendant qu’une bande de gamins accompagnés d’un adulte, encore assis dans la salle à manger, aient fini de se torcher à l’eau minérale avant d’aller se coucher.


Apparemment, c’est une équipe de rugbymen qui est venue passer la nuit, avant d’affronter, demain, l’équipe locale. Tous des ados, à l’exception de celui qui semble être leur coach, et qui les abreuve de ses exploits, d’une voix libérée par les trop nombreuses bières que, lui, a bues.


Justement, après l’avoir entendu narrer les plus beaux essais de sa forcément belle-carrière-injustement- arrêtée, Josette l’entend dire :



Josette n’en croit pas ses oreilles… « Quel con, ce mec » ! Puis elle le voit se pencher vers eux, comme s’il leur confiait un secret, et leur confier, d’une voix rendue indiscrète par l’alcool :



Josette le voit saluer ses ouailles et, d’une démarche qui se veut chaloupée et suante de virilité, se diriger vers le bar et donc vers elle.



Pas du tout inquiet par la question quelque peu saugrenue, et séduit par le tutoiement, Edmond entreprend l’ascension vers sa chambre, lieu de son futur triomphe, en chantonnant l’hymne du club, non sans décocher en direction de Josette un dernier coup d’œil qui se veut prometteur…


« Je sais que je suis encore beau mec, mais quand même, quelle chaudasse cette Josette, j’ai même pas eu besoin de la draguer, elle a vraiment envie que je la tronche… »


Josette laisse passer quelques minutes, ferme son bar, prend une bière dans le frigo et entreprend la montée des escaliers. En passant, elle se rend compte que certaines portes ne sont pas tout à fait fermées… Il est à parier que les gamins vont venir les espionner, sans attendre le compte rendu promis…


Elle ouvre la porte de Raymond, s’arrête sur le seuil et lui ordonne :



« Elle est un peu bizarre, cette femelle, elle sera moins exigeante quand je l’aurai plantée… Mais il faut pas faire trop traîner avant de la passer à la casserole, la bière… »


Raymond se tourne donc pour se mettre sur le ventre, malgré la gêne que lui impose son érection. Josette s’assied sur le lit, caresse sensuellement la nuque de Momon, descend vers ses fesses, les flatte, se montre flatteuse : « Ouaou, y’aura du monde pour pousser, tout à l’heure, la bête que je viens d’apercevoir… » puis ses mains glissent vers celles de Momon, s’en saisissent fermement, les rabattent prestement et les enferment dans un nœud coulant, puis dans un autre nœud, bien plus serré et, profitant de la surprise, elle lui noue les pieds au bas de lit avec la cordelette qu’elle avait emportée.



Raymond, qui tient à l’intégrité de ses muscles fessiers, dont il est si fier, préfère ne pas ajouter la douleur physique aux tourments psychologiques qui l’assaillent. Vaincu, il ne dit plus rien et enfonce son nez dans les draps… Josette prend son téléphone, forme un numéro et dit à son interlocuteur :



Quelques minutes plus tard, la porte s’ouvre et quelqu’un entre. Josette se jette au cou de son amant, le fils du garagiste du coin et, en murmurant, elle le met au courant de la situation et du rôle qu’il aura à jouer.


Ils s’étreignent, se déshabillent mutuellement, sans prononcer un mot, mais en poussant moult gémissements et grognements qui, ajoutés au bruit de leurs baisers, soumettent le pauvre Raymond à la torture… Et, entre deux bruits de succion, il entend cette garce de Josette dire à son amant, d’une voix rauque :



Après quelques très longues, trop longues minutes de cette torture, Raymond, toujours allongé sur le ventre, sent deux mains écraser le matelas autour de sa tête et, quand il sent le souffle de Josette sur sa nuque, sa bouche dans son cou, il comprend que Josette, à genoux au-dessus de son dos, est en train de se faire prendre en levrette par son amant. Contre son oreille, il sent le souffle chaud de ses halètements, entend sa perverse hôtesse râler de plaisir, puis pousser de petits cris, de plus en plus rapides. Des bruits certes frustrants, mais en fin de compte assez excitants à écouter, constate-t-il, surpris par son érection involontaire, mais bien réelle… Enfin, il est complètement assourdi par le cri puissant qu’elle pousse quand elle jouit. Quelques mouvements plus tard, il entend l’amant jouir à son tour, dans un rugissement léonin.


Humilié par sa situation, mais néanmoins beau joueur (les valeurs du rugby…), il ne peut s’empêcher de penser : « Bravo ! J’aurais jamais pensé qu’un gamin de cet âge tienne aussi longtemps avant d’envoyer la purée ! Le p’tit veinard, cette garce l’a bien régalé ».

Josette et son amant se rhabillent et sortent discrètement, sans que Raymond puisse apercevoir leurs visages.



Le lendemain matin, quand Josette et son amant sortent de leur chambre en s’embrassant, Raymond, l’air renfrogné de l’homme frustré, a déjà sorti son équipe du lit pour effectuer un entraînement sur le terrain, dans le froid du petit matin…


Les pauvres…