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n° 22148Fiche technique15862 caractères15862
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Temps de lecture estimé : 11 mn
04/12/23
Présentation:  Une histoire extrêmement soft.
Résumé:  Tandis que je viens juste d’entrer dans mon appartement, je me fige sur place : je ressens indubitablement une présence, et même une odeur étrangement familière.
Critères:  fh chatsouris
Auteur : Patrik            Envoi mini-message
Dangereuse


Une histoire extrêmement soft.

Bonne lecture : )




Étrange visite



Tandis que je viens juste d’entrer dans mon appartement, je me fige sur place : je ressens indubitablement une présence, et même une odeur étrangement familière. Je referme la porte derrière moi, je m’avance dans le couloir en disant :



Une voix féminine que je connais trop bien me répond :



Ma visiteuse se tient debout dans le salon, elle s’avance un peu vers moi.



Je soupire, c’est bien ce que je pensais, ma visiteuse a toujours une notion de la légalité très faible. Et ce n’est pas à son âge qu’elle changera, surtout avec son vécu.


Je lui désigne un canapé :



Je lui apporte son verre. Elle le saisit sans hésiter :



Elle m’adresse un large sourire charmeur :



Avant de répondre, elle boit un peu :



Elle pose son verre sur la table basse, m’offrant ainsi une mignonne vue dans son décolleté :



Avec une interlocutrice comme Charlotte, je n’aurais peut-être pas dû dire ce genre de chose. Tant pis…



Avec un sourire carnassier, ma visiteuse demande suavement :



Verre en main, elle me regarde droit dans les yeux :



Je bois une petite gorgée. Cette justicière auto-proclamée prend la vie comme un gigantesque terrain de jeu. Connaissant ses antécédents, je comprends ses motivations, mais je ne les approuve pas, même si au fond de moi, je me dis qu’elle n’a pas tort.



Je souris malgré moi :



Elle croise et décroise ses jambes, qu’elle a fort belles :



Ce que je suis actuellement en train de prouver en contemplant à la fois son mignon décolleté et ses gambettes, alors que je devrais menotter illico cette dangereuse personne. Sûrement consciente que je pourrais décider de l’arrêter, ma visiteuse continue :



Elle croise et recroise à nouveau ses jambes, laissant entrevoir un peu plus que la morale l’exige :



Elle sourit de façon lumineuse :



Elle agite son index comme pour me gronder :



Elle hausse les sourcils :



Je précise les différences :



Je préfère éviter de répondre, le sujet est glissant et ma visiteuse risque d’être plus convaincante que moi. C’est elle qui passe à un autre sujet :



Charlotte affiche un large sourire radieux :



Je la contemple quelques instants, puis je lâche :



Elle affiche une moue amusée :



Je souris :



Elle joue avec moi :



Je fronce fugacement des sourcils, je n’aime pas trop que ce soit ma visiteuse qui évoque la femme que je fréquente depuis quelques semaines, alors que je fais tout pour préserver ma vie privée. Restant flegmatique, je réponds :



Ma répartie semble la figer sur place durant deux secondes. Elle fait la moue :



Elle m’adresse un petit sourire :



Je me doutais bien que le sujet était glissant, et je sais aussi que mon interlocutrice peut se montrer très dangereuse. Certains cimetières peuvent en témoigner…



Son sourire devient plus carnassier :



Elle fait un petit geste gracile de la main :



C’est alors qu’explose la bombe atomique de la bombe anatomique :



Je me demande si je n’ai pas rêvé. Elle poursuit :



Je résume à ma façon :



Charlotte se fait très charmeuse :



Elle se lève et noue sensuellement ses bras autour de mon cou, plaquant vicieusement sa poitrine contre mon torse :



Elle se met à rire :



Je pose mes mains sur ses hanches, elle sourit, les yeux brillants. Je murmure :



Puis elle m’embrasse.


J’ai déjà été embrassé par diverses femmes, mais là, c’est l’embrasement !




Ainsi va la vie



Malgré toutes mes bonnes résolutions, je suis devenu l’amant de Charlotte, ce qui me met en porte à faux vis-à-vis de mon métier. Néanmoins, je reste méfiant, tout en profitant de l’aubaine : ce n’est pas tous les jours qu’un homme comme moi a le plaisir d’avoir pareille femme dans son lit !


Oh non !


Dans mon cas, elle vient me faire un petit coucou environ deux fois par semaine, ce qui fait que Marianne est un peu reléguée en arrière-plan, même si je ne ferme pas la porte à une relation suivie avec cette dernière. Je me justifie auprès d’elle en invoquant mon boulot, et je sais me faire pardonner avec divers petits cadeaux et des week-ends à deux (quand Charlotte est au loin). Je sais que ce n’est pas honnête de ma part, je joue sur les deux tableaux.


Je ne me fais pas trop d’illusions, Charlotte finira par partir un beau jour, mais quand ? Demain, dans un mois, dans une année ? De ce fait, soyons sincères, Marianne est ma roue de secours.


En attendant ce funeste jour, je stocke plein de souvenirs dans ma mémoire. Il serait trop dangereux de conserver des écrits, des photos ou des vidéos de nous deux, ça risquerait de me coûter ma place, et même plus, si ça venait à se savoir.


Dommage…


Le marché qu’elle m’a proposé est largement valable et correct : je lui fournis quelques indications, elle m’en donne d’autres, et en prime, elle se donne à moi. Que demander de mieux ? Je vis une sorte de rêve éveillé, même si parfois j’ai la nette impression d’être une mouche qui voltige trop près de la toile gluante d’une araignée…


Il faut savoir vivre dangereusement…