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Temps de lecture estimé : 10 mn
06/12/23
Résumé:  premières expériences d’un jeune couple
Critères:  ffh couplus collègues plage 69 double sandwich échange init
Auteur : tatamarie  (Agé, je trouve amusant de romancer mes souvenirs)      Envoi mini-message
Escapade à la plage

Cette histoire se situe il y a bien longtemps

au milieu des années 70.



Mon mari et moi sommes expatriés depuis un certain temps, il travaille pour un grand groupe français, toujours dans des succursales en Afrique. Pour l’instant, nous sommes à Abidjan, ville très agréable, mais ville où il y a des dizaines de milliers d’expatriés. Ce n’est pas toujours simple, beaucoup sont de « vieux colons », nous ne sommes pas loin de l’indépendance, et les vieilles habitudes ont quelquefois la vie dure.

Mais la vie d’expatrié a aussi ses bons côtés, belle villa, jardin tropical, et surtout, le boy : le rêve pour une femme, présent du matin au soir, il fait tout dans la maison. Les vieux colons aigris ajoutent « sauf pondre les glaçons » (réflexion entendue).


Notre couple est très heureux, y compris au lit, nous faisons encore souvent l’amour, en avons exploré toutes les facettes. À l’époque, les mœurs étaient moins libérées, par exemple, la sodomie n’était pas très courante, du moins, nous n’avions jamais essayé. Notre éducation bourgeoise imposait naturellement des limites, les coutumes et la bienséance étaient bien moins libertaires qu’à présent. Cependant, il m’a appris la fellation, j’en suis experte, et j’aime le goût du sperme.


Arrive dans l’entreprise un « petit nouveau », un nouvel expatrié, sans expérience de l’Afrique, pas plus de 25 ans. Mon mari l’a pris un peu sous son aile, pour l’introduire dans sa nouvelle vie. Ne travaillant pas dans le même domaine, ils sont tout de même amenés à se rencontrer souvent pour des questions techniques et de coordination.


Le « petit nouveau » est marié, mon mari a rapidement invité le couple chez nous pour lier connaissance en dehors des contraintes du bureau, et permettre aux épouses de se rencontrer. Par expérience, il sait ô combien c’est difficile pour une femme de s’adapter à cette nouvelle vie tant les habitudes et les usages sont différents de la métropole.


Il nous présente son épouse, ils sont mariés depuis peu de temps, pour voyager. En effet, seuls les couples hétéros, mariés devant monsieur le maire, ont leur voyage payé et un logement en conséquence. Pacs ou autre concubinage n’existent pas encore.


Ils forment un joli couple, lui grand, blond, à l’abord très sympathique. Elle un peu plus petite, jolie, avec un grand sourire, agréable à regarder, les formes cachées par un grand houhou. Nous avons vite sympathisé, ils sont d’un commerce agréable.


Pendant que nos hommes travaillent, nous nous rencontrons souvent, je lui montre Abidjan : le côté pratique, le supermarché, les différents magasins, mais aussi le marché « européen », au quartier du Plateau, et le marché africain, à Treichville. Et enfin, je lui montre les divertissements : librairies, cinémas…

Comme ils n’ont pas encore de voiture, les dimanches, nous les emmenons quelquefois à la grande plage proche de la ville. Toute la côte à l’est d’Abidjan est couverte de plantations de cocotiers sur vingt kilomètres, que l’on traverse pour arriver sur la plage. Celle-ci est bordée tout au long de paillotes, construites en feuilles de cocotiers, l’une à côté de l’autre.


Les habitants des quelques villages de planteur les entretiennent et les gardent. Certaines paillotes sont presque de grand luxe : barbecue, hamacs, tout le confort. La seule chose qui manque est l’eau, pas question de prendre une douche après le bain.


La mer non plus n’est pas des plus accueillantes : il y a toujours des vagues sur cette côte, et des rouleaux qui déferlent. On peut bien s’y amuser, mais pas vraiment nager, sauf à passer la barre, ce qui est assez dangereux, il faut revenir à la plage après.


Un dimanche, mon mari nous propose de partir de l’autre côté, à l’ouest d’Abidjan, vers des plages désertes. Elles ne sont pas fréquentées, car on n’y accède qu’après plus d’une heure de mauvaise piste, avec passage d’un bac.


Nous sommes arrivés avec la voiture au haut de la plage. Tout est désert, personne à l’horizon, pas de village ni paillote sur des kilomètres. Les jeunes se sont précipités vers la plage avec nattes et serviettes, et se sont immédiatement déshabillés pour goûter l’eau.

Les maillots sur le sable, c’est tout nu qu’ils commencent à s’amuser.


Ce n’est pas vilain à regarder, lui est grand et bien bâti, blond, un sexe mignon dans son buisson blond. Elle est également très agréable à regarder, bien proportionnée, une poitrine pas trop grande qui semble douce et moelleuse.


Il n’y a pas encore d’internet et de vidéo porno, et mon mari est mon premier homme, je n’ai donc pas beaucoup de comparaisons, encore moins avec le corps d’autres femmes, mais je les trouve beaux.


Ce qui est le plus « choquant » est son pubis entièrement rasé. La fente de son sexe s’ouvre et se ferme quand elle gambade. Je n’ai jamais vu cela – de sexe de femme aussi libre – mais ce n’est pas obscène, pour moi c’est profondément érotique.


Me tournant vers mon mari, je vois que lui aussi est fasciné par le spectacle, et la bosse de son maillot montre qu’il ne lui est pas indifférent non plus.


En regardant cette femme jeune, libre, je sens naître en moi une petite envie, envie d’être libre, désirable, d’être fière de mon corps. Sont revenus des rêves d’adolescente, les questions que l’on se pose à cet âge, les désirs de découvrir d’autres corps, d’hommes, mais aussi de femmes.


Sont revenus aussi les émois de jeunesse, la découverte de la sensibilité des seins, les chaleurs dans le bas ventre, les doigts qui s’égarent. Je ne me suis cependant jamais intéressée à mes amies, ça ne se fait pas.


Mon corps me relance, je sens une grande chaleur dans mon ventre, je suis déjà toute humide. Mon cœur bat fort, mes tétons se dressent sous mon maillot.

J’ai envie, envie de courir vers elle, de l’embrasser, de la caresser, goûter sa peau. Je n’ai jamais ressenti cela, mais la peur me retient encore un peu. La petite bourgeoise tout au fond de moi se révolte, quelle honte, mais c’est trop tard, le désir est le plus fort.


Alors, je prends les choses en main, au sens propre. J’attrape mon mari par le bras, et je l’entraîne vers les jeunes. Arrivée au bas de la plage, j’enlève rapidement mon maillot et me mets nue aussi. Je me sens vraiment bien, libre, et mouille de plus en plus.


Je m’agenouille devant mon mari, lui baisse son slip, avec difficulté, son membre est déjà tellement tendu. Je le prends en bouche et commence une fellation comme il aime. D’une main, je le caresse, le décalotte doucement, je l’énerve avec mes lèvres et ma langue. L’autre main lui cajole les testicules, doucement, c’est fragile ces choses-là.


Du coin de l’œil, je vois que ma voisine ne s’est pas laissée démonter, elle aussi est à genoux devant son homme, et le suce allègrement, l’astiquant d’une main. Elle est plus coquine que moi, sa deuxième main est descendue vers son entrejambe, je crois qu’elle se caresse un peu.


On s’observe toutes les deux et nos fellations deviennent de plus en plus frénétiques et goulues. On pourrait croire à un concours à qui fera éjaculer son mec la première.


Je ne sais qui a gagné, ils ont explosé dans nos bouches presque en même temps. Nous nous sommes relevées toutes les deux, on se regarde, dans son regard brille une lueur de feu, dans le mien aussi, je suppose.


Je suis excitée, tremblante, je n’ai connu cela que la première nuit avec mon mari (avant le mariage). Peur de l’inconnu, mais une envie folle, peur du « qu’en dira-t-on ? », mais le corps tout entier qui désire.

Quelque chose s’est cassée en moi, toutes ces années de contraintes, la bonne éducation, j’ai tout jeté par-dessus les moulins. Je ne suis plus que dévorée par le désir devant ce corps de femme jeune et attirante.


Je n’ai jamais caressé une femme, sauf peut-être dans mes fantasmes les plus secrets. Je me demande quel effet cela fait de caresser une peau douce, de titiller un téton, de débusquer un clitoris, quel goût à la liqueur intime d’une autre femme. Je veux le savoir, je vais le savoir.


Nous nous relevons, tendons les bras l’une vers l’autre. On se touche, mon ventre se noue de désir, et la peur s’envole, les inhibitions aussi, et nos maris aussi.

Nous nous embrassons, et mélangeons les spermes que nous avons toutes les deux gardés en bouche. On se prend dans les bras, nous nous serrons très fort. Nos mains s’égarent sur nos corps, seins, fesses, même vers le ventre.


Nos maris, épuisés, se sont assis côte à côte sur une natte et nous regardent nous caresser, ébahis, chacun un sexe tout flapi. On s’est écroulées sur une natte, tête-bêche, en position de 69, et nous nous aimons follement.


Je promène ma langue de son clitoris jusqu’au vagin, j’essaie même d’y entrer un peu. Je lui pince un sein d’une main, promène l’autre entre ses fesses, lui titille l’anus. J’apprends les senteurs d’un vagin en feu, le clitoris qui pointe et durcit, les plaisirs que l’on peut donner avec sa langue. Je vois pour la première fois un anus qui palpite, qui s’ouvre et se ferme autour de mon doigt.


À la fin, je lui mordille son bouton, lui pilonne le vagin avec deux doigts et l’anus avec un pouce. De l’autre côté, mon amante aussi me travaille de partout, par-devant et derrière, et moi aussi je crie ma jouissance.


Nous devons être assez bruyantes, entre les soupirs et les halètements, les « ouiii » et les « plus fort ». Je crois que nous avons joui plusieurs fois chacune. Je ne réfléchis pas, je suis heureuse, avec des sensations extraordinaires que je n’ai encore jamais ressenties.


Je ne sais combien de temps nous nous sommes aimées.


Épuisées, nous nous sommes assises sur notre natte, serrées l’une contre l’autre. J’ai encore un bras autour de ses hanches et elle me caresse doucement l’intérieur de ma cuisse, remontant dangereusement vers le haut. En chuchotant, nous échangeons des confidences. Comme moi, elle avait rêvé du corps des femmes, n’avait jamais osé passer à l’acte, mais est très heureuse de ce que nous avons fait.


Elle a également évoqué un autre fantasme, connaître deux hommes en même temps, un de chaque côté. Rien qu’à cette idée, j’ai de grands frissons, mon cœur s’arrête de battre un instant, mon ventre se noue. C’est une transgression plus forte.


Nous nous regardons avec de nouveau cette lueur au fond des yeux. Nous nous levons et nous dirigeons vers nos maris. Ils sont toujours assis sur une natte, bouche bée, dépassés par les événements. Ils ne sont plus pendants, au contraire, ils présentent tous les deux de belles queues qui pointent vers nous.


Je repousse mon mari, pour qu’il se couche sur le dos, et sans attendre mon amie s’est accroupie sur son membre que je dirige dans son vagin. Elle s’enfonce d’un coup jusqu’à la garde, avec un grand soupir de contentement. J’attrape son mari pour le traîner derrière elle. Je dépose son membre sur l’anus de sa femme, déjà bien lubrifié, mais il n’a rien compris. Je lui donne de grandes claques violentes sur les fesses et il s’est enfoncé d’un coup dans le fondement de sa femme.


Elle pousse un grand cri, de douleur et de jouissance, puis se démène furieusement entre ses deux hommes. Elle se retire un peu puis s’enfonce de nouveau violemment sur les deux membres. Elle pousse de grands cris pendant plusieurs minutes, et sur un dernier cri aigu de jouissance, elle s’effondre entre ses partenaires, qui eux n’ont pas débandé.


Je la repousse délicatement sur le côté, couche son mari sur le dos et m’empale brutalement sur son sexe. Je suis parcourue de grands frissons, la sensation est étrange, c’est la première fois que je sens en moi un sexe autre que celui de mon mari. Il n’est pas plus gros, mais un peu plus long et me fouille plus profondément. C’est délicieux.


Puis, j’ai senti le sexe de mon mari appuyer doucement sur mon anus, et s’introduire délicatement dans mon ventre. Mon petit trou se dilate, je suis tellement lubrifiée que cela glisse tout seul, sa queue remonte dans mes entrailles, irradie tout mon ventre, jusqu’à ce que ses couilles me battent les fesses.


Les hommes ont finalement compris et se synchronisent pour me pénétrer. Je les sens en moi, leurs membres me montent jusqu’au cœur, jusqu’à la tête, envahissent tout.


Je ne sais depuis combien de temps je jouis sans arrêt jusqu’au grand éblouissement quand ils ont éjaculé presque en même temps dans mes entrailles. J’ai un sexe étranger en moi, mon mari me sodomise et je viens de faire l’amour avec une femme. Je suis comblée.


Nous sommes tous les quatre affalés sur les nattes, épuisés, mais, je crois, heureux. Ce n’est pas de l’amour, mais du sexe pur, je suis totalement comblée, et en même temps j’éprouve un immense amour pour mon mari, pour m’avoir permis de connaître ce plaisir sexuel purement physique avec lui. Nos jeunes amis aussi se sont tendrement enlacés, et se disent apparemment des mots doux.


Le temps passe, il est l’heure de rentrer, une heure de mauvaise piste nous attend. Nous n’échangeons pas de paroles dans la voiture, mais les sourires, peut-être un peu gênés dans les coins, parlent pour la satisfaction de nos corps.


Arrivés à la maison avec mon mari, nous ne sommes pas encore descendus de notre petit nuage. Assis sur le sofa, nous buvons un verre d’alcool fort pour nous remettre, tendrement enlacés. Il m’embrasse presque chastement, nous ne faisons pas l’amour ce soir-là.


Nous n’avons jamais parlé de cette aventure, c’est resté comme un joli rêve. Cependant, cela a renouvelé un peu notre vie au lit, plus libérée qu’avant. Quand j’ai sa queue dans ma bouche, il y a des visions qui me reviennent, et quelquefois je sens encore deux sexes qui me remontent jusqu’au cœur.