Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 22158Fiche technique12038 caractères12038
2050
Temps de lecture estimé : 9 mn
08/12/23
Résumé:  loisirs à Abidjan, dans les temps anciens avant Internet et les réseaux sociaux
Critères:  fh couple amour voir exhib pénétratio nostalgie
Auteur : tatamarie      Envoi mini-message
Passion photo

Ma femme, Magali, et moi habitons à Abidjan depuis plus d’un an, nous sommes maintenant bien installés et avons pris des habitudes d’expatriés. Je travaille dans une grande entreprise étrangère qui nous fournit le logement et les voyages pour les vacances.

Le boulot est intéressant, je ne m’ennuie vraiment pas et peux même travailler sur des projets personnels. Nous possédons maintenant une voiture et pouvons nous déplacer à notre guise, explorer un peu le pays, aller à la plage. Ma femme ne travaille pas, ce n’est pas facile de trouver du boulot pour les épouses, et finalement cette vie un peu fainéante lui convient pour l’instant.

Je précise que nous sommes dans ce récit il y a très longtemps, dans les années 70, et qu’Abidjan a beaucoup changé depuis. Pour tracer le cadre, pas d’internet, évidemment, pratiquement pas de télé, pas encore de cassettes VHS. Bref, faut s’occuper ! Mais il y a trois librairies, deux cinémas, et des stades pour le sport.


Nous nous sommes pris de passion pour la photographie et avons ramené de France un appareil reflex assez sophistiqué, ainsi que les objectifs pour les différents styles de photos, du grand angle jusqu’au télé de 400 mm.

Nous voyageons assez souvent, soit pour le boulot, soit pour le plaisir. La Côté d’ivoire ne possède pas de grandes réserves comme en Afrique de l’Est, mais il y a quand même de quoi faire. J’ai en album de beaux éléphants ou de buffles belliqueux, sans parler des crocodiles, assez courants ici.


On s’est ensuite lancé dans le développement de nos photos. On trouve assez facilement à Abidjan les produits nécessaire, révélateur, fixateur, pour les films et les papiers, ainsi que les papiers de différents formats, tout ceci en noir et blanc. Lors de vacances en France, nous avons ramené un agrandisseur, assez simple, bien sûr, nous ne sommes pas des professionnels.


Après la nature, on se lance maintenant dans les portraits, les nôtres, nous n’avons pas l’expérience pour travailler pour les autres, mais on apprend, des visages, puis des mi-corps, on essaye les éclairages. En tâtonnant, nous construisons un mini studio photo avec de grands voilages et des spots bricolés, dans la chambre autour du lit, seul endroit climatisé de la maison.

Nous essayons également de travailler les images au tirage. Il faut que j’avoue que Magali est bien plus douée que moi… Je fais de belles photos de la nature, mes éléphants, buffles ou crocodiles ont belle allure, mais Magali arrive à bien mieux saisir une ombre, un sourire, à rendre une texture de peau au tirage.


Quand je suis le sujet, je laisse faire Magali ; pour les photos d’elle, elle règle tout, je n’ai qu’à appuyer sur le déclencheur. Et bientôt, elle aura suffisamment de technique pour tout préparer et utiliser le retardateur.

Je ne me lasse pas de l’admirer ainsi, en pleine concentration, elle aime vraiment cela, une vraie passion. Il lui arrive de faire ainsi deux ou trois bobines de 36 poses un samedi après-midi… ce qui est beaucoup. Il faut en effet se rendre compte que ce n’est pas cliquer à tort et à travers avec un smartphone et faire deux cents photos pour en garder trois comme aujourd’hui.

En argentique, comme nous travaillons, tu utilises des films que tu dois développer, en faire des planches-contact, puis choisir les photos à tirer, puis travailler sur les tirages. De plus, chaque photo a un prix, films, produits, papiers, même si cela n’est finalement pas trop cher.

Nous apprenons les techniques, jouant sur la dureté du contraste, le « grade », la solarisation et l’inversion ou le masquage, etc. La photo est une technique, mais aussi un art, et il faut apprendre la technique pour se lancer dans l’art.


Commençant à maîtriser la technique, Magali veut aller plus loin, elle nous fait enlever des vêtements. On se retrouve torse nu, elle a mis un moment pour arriver à ses fins, à capter le galbe de ses seins, qu’elle a fort jolis.

C’est toujours moi qui développe les films, c’est assez mécanique, il faut la boîte et les produits, et surtout un chronomètre, c’est tout. Pour le tirage, nous y passons pas mal de temps, d’abord à choisir sur les planches contact, puis à faire ensemble les tirages dans la salle de bain transformé en chambre noire.

Comme nous ne passons pas par un laboratoire, nous sommes très libres du contenu de nos photos, et sommes bientôt arrivé aux nus.


La première séance est assez sage, il n’y a que moi comme modèle, et je reste assez calme, même si Magali s’amuse à faire quelques gros plans « pour rire », dit-elle. Aux séances suivantes, c’est plus chaud, car elle aussi est nue devant l’objectif. Se promener ainsi devant l’autre, se frôler, faire des gros plans, nous ne terminons pas la dernière bobine, nous nous retrouvons par terre, elle me chevauche, et c’est une grande jouissance.

Lors d’une séance suivante, nous ne jouons plus à faire semblant, et c’est franchement érotique. Nous nous photographions ensemble dans diverses positions : missionnaire ; ses jambes sur mes épaules ; levrette ou 69 ; par-devant ou par-derrière. C’est une sensation très étrange que de pénétrer sa femme, toute chaude et mouillée, de n’avoir qu’une envie, de donner de grands coups pour s’épancher en elle, mais de se retirer pour prendre une autre pose.

La maîtrise que l’on s’impose exacerbe le désir, amène presque à l’extase, et il est impossible de résister pendant des heures. J’ai dû éjaculer deux ou trois fois, les traces de sperme sur les seins ou le ventre de Magali sont enregistrées aussi.


Dans une autre séance, nous versons carrément dans le porno. Nous faisons surtout des gros plans de verge sucée, de queue dans un con ou un cul, de sperme qui gicle, de langue sur un clitoris. Nous prenons aussi des visages en pleine jouissance.

Sans en faire une habitude, cela fait maintenant partie de nos jeux érotiques, et il nous arrive ainsi de faire d’autres séances torrides.


Un jour, rentrant du bureau, Magali me demande de développer un rouleau de pellicule, ce qui m’a surpris, elle n’a pas pour habitude de faire des photos toute seule. En séchant le film, je vois qu’il s’agit du corps d’une femme, souvent nue, sous différents angles et poses.

Je pense d’abord qu’il s’agit de ma femme qui a eu de nouvelles idées, mais sur le négatif il est assez difficile de se rendre compte du sujet. Puis un détail important attire mon œil. Comme son nom l’indique, un négatif inverse les couleurs ou les échelles de gris, donc le corps de Magali, qui est blanche, apparaît normalement en gris sombre. Or ici, le corps est blanc, donc la femme photographiée est noire.


Sur le négatif, je ne reconnais personne, mais plus tard, au tirage, je devine que c’est Julie, une amie, épouse d’un autre expatrié. Nous connaissons ce couple depuis pas mal de temps et sommes devenus amis. Je les pensais timides, peu amateurs d’exhibition, je suis donc plutôt surpris. Si les premières photos sont sages, comme mon épouse sait les faire, cette amie se dénude assez vite et je juge les dernières poses plutôt « lascives ».


Ma femme m’explique qu’elle avait raconté à Julie nos séances, sans rentrer dans le détail, mais ne cachant pas l’ambiance érotique, et celle-ci avait souhaité que ma femme lui « tire aussi le portrait ». Elle insistait beaucoup, disant que ce serait un beau cadeau pour son époux.

Ma femme avait fini par se laisser convaincre, et j’ai le résultat devant les yeux. Julie y est toujours seule, mais certaines poses ne sont pas équivoques, les mains empoignant les seins, ou une main sur le pubis, mais avec quatre doigts, le majeur disparaissant dans sa toison.

Magali me raconte que vers la fin, l’ambiance était devenue électrique, avec la lumière des spots, la température était montée. L’excitation de Julie était visible, et Magali, bien qu’habillée et essayant de se concentrer sur le déclencheur, était déjà bien mouillée entre les cuisses. Heureusement, Julie a eu un orgasme final, qu’elle a essayé de dissimuler, mais que ma femme a deviné.


Je sais que ma Magali a déjà eu une étreinte torride avec une autre femme, puisque j’étais spectateur. Elle m’a confié plus tard que malgré une grande jouissance, elle n’allait pas virer lesbienne ou bi ; pour elle, faire l’amour, se donner devait se faire avec une queue, pour jouer avec, s’exciter, la sentir vivre en soi, éjaculer en soi.

Julie devant revenir pour voir les tirages, et peut-être d’autres poses si nécessaire, nous ne savons pas bien comment réagir. Mais pour l’instant, ma femme est encore bien excitée, et nous faisons l’amour, demain est un autre jour.


Le lendemain, nous imaginons une solution : je serai présent quand Julie viendra voir les résultats, et deux possibilités, ou elle nous saute dessus dans l’excitation, et nous ne saurons peut-être pas rester de marbre, ou ma présence réfrène son désir. Mais nous serons quand même gênés vis-à-vis de son époux.

Finalement, lorsque nous montrons le résultat à Julie, elle reste calme et ne semble pas troublée de s’exhiber ainsi devant nous. Le résultat lui plaît beaucoup, et nous lui faisons quelques tirages qu’elle offrira à son époux.


Mais elle n’en a pas fini avec nous. Peu de temps après, en rencontrant mon épouse, Julie lui confie qu’elle et son mari apprécient beaucoup les photos, et même que cela leur donne des idées : faire le même genre de portrait de son mari cette fois, et pourquoi pas des deux ensemble !

Magali a beau lui expliquer que là on vire carrément dans le porno, Julie est tout enthousiasmée, elle insiste, disant que son mari est excité par cette idée.

Après un nouveau conciliabule entre Magali et moi, nous décidons d’accepter, nous aussi curieux et émoustillés par l’idée, non pour nous mélanger avec eux, mais un peu par vice, faire les voyeurs. Bien entendu, cela ne peut se faire qu’en ma présence.


Le jour dit, Julie arrive avec son mari, ils ne semblent pas spécialement intimidés de s’exhiber ainsi devant nous. Nous qui les pensions plutôt réservés, on peut vraiment se tromper sur les gens !

Nous les installons sur notre lit studio photo, et c’est parti.

Ils se comportent comme un couple voulant faire l’amour, s’embrassant, se cajolant, se déshabillant. Ils arrivent ensuite à des caresses plus intimes, avec les doigts et la langue, des petites introductions. Les liqueurs féminines et le sperme fusent, et le mari de Julie montre ses capacités, car il entreprend son épouse plusieurs fois de suite dans toutes les positions, sans débander. Je les trouve beaux ainsi.

Magali tourne autour avec son appareil, prenant cliché sur cliché, quelquefois en gros plan, et je sens bien qu’elle n’est pas indifférente, en passant elle frotte son ventre sur moi, ses yeux sont brillants. Moi-même, qui ne fait que regarder, suis très à l’étroit dans mon pantalon.

Au bout de deux rouleaux de pellicule, nous abandonnons nos amis, totalement absorbés l’un par (dans) l’autre. Magali m’entraîne dans le salon, arrache son pantalon et s’étend sur la table, écarte les jambes et réclame à grands cris ma queue. Je la prends brutalement, et en cinq minutes, nous jouissons violemment tous les deux, avec en fond sonore les cris de nos amis dans la chambre ; au vocabulaire utilisé, il doit être en train de sodomiser son épouse.


Après divers passages par la salle de bain, nous sommes assis tous les quatre autour d’un verre. Julie et son mari nous remercient beaucoup de l’opportunité que nous leur avons donnée de jouir ainsi sous nos yeux. C’était un de leurs phantasmes, et ils n’avaient jamais osé franchir le pas.

De notre côté, nous n’osons pas les complimenter sur leur performance, nous sentons que ce serait déplacé, mais nous leur faisons surtout promettre de garder le silence, nous ne voudrions pas nous transformer en spécialistes du porno « fait maison » à Abidjan.



Bien entendu, ils n’ont pas tenu parole, et ont montré les photos « sous le sceau du secret » à des amis proches, qui en ont parlé à des amis, et très vite il y avait trente couples qui étaient au courant. Et de ces trente, il y en a bien deux ou trois qui nous ont contactés !

Mais c’est peut-être pour une autre histoire

.