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n° 22166Fiche technique20284 caractères20284
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Temps de lecture estimé : 14 mn
11/12/23
Présentation:  Le présent texte se déroule dans un autre monde.
Résumé:  Un roturier accède enfin à l’élue de son coeur
Critères:  #domination ffh jeunes amour hsoumis fdomine voir pied chaussures massage
Auteur : SulfurousGuy            Envoi mini-message
Une jambe sous la table

Je m’appelle Guillaumin. Mes parents travaillant pour certains des nobles de notre royaume, j’ai ainsi fréquemment eu l’occasion de côtoyer leurs bambins. J’enviais ces derniers lorsqu’ils jouaient pendant que je trimais. Il m’arrivait de vouloir être à leur place, ou du moins parmi eux, de goûter quelque peu à cette exaltation au-dessus de mes basses contingences. Car, voyez-vous, dès qu’un enfant roturier était en âge de porter un seau d’eau ou un sac, on le mettait à la tâche. En dehors du service aux patriciens, ma vie n’était guère reluisante, je vous passe donc les détails.


Alors vous l’aurez compris, à mes yeux, la noblesse représentait le firmament, le paradis que je convoitais. Je considérais les vierges qui y habitaient comme des déesses, notamment l’une d’elles, la plus élégante de toutes : Nora, une vraie petite princesse qui savait encourager les autres à lui faire plaisir.


À plusieurs reprises, j’avais tenté de gagner ses faveurs, mais son charme m’avait toujours paru inaccessible, et elle ne me donnait l’importance que d’un serviteur. À mesure qu’elle grandissait, la belle devint une femme. Elles mettaient de plus en plus en valeur ses attributs, et notamment ses gracieuses et longues jambes. J’en rêvais souvent et souhaitais de tout mon cœur pouvoir un jour les embrasser. Mais pendant une époque interminable, j’en fus tenu loin. Cependant, je n’avais pas perdu espoir et cela me permit d’endurer toutes ces années.


L’évènement que je vais narrer ici se déroula autour de mes vingt ans. En tant que membre de la suite, nous avions été, mes parents et moi, invités à l’anniversaire de la tante de Nora. Depuis quelques années, je pratiquais le même métier que mon père : couturier. Cette profession était moins fatigante que les autres, et surtout lucrative, quand il s’agissait de l’habillage des nobles. J’étais fier de participer à la conception des merveilles que les jeunes aristocrates portaient. J’aimais passer mes doigts sur le satin. Cela me faisait venir des frissons. J’imaginais que Nora glisse son corps à l’intérieur de mes créations, comme elle l’aurait fait entre mes mains ouvertes.


Le matin de la célébration, nous nous rendîmes à pied au château, depuis le village où nous habitions. Quand je vis Nora, dans la brume légère, mes joues s’enflammèrent devant ces délicats cheveux châtains et un peu ondulés qui flottaient autour d’un visage aux traits parfaits, rehaussés d’une pointe de mascara et de rouge à lèvres. Elle arborait de jolies ballerines noires et brillantes ainsi qu’une longue robe de tulle pourpre. Pourquoi avait-il fallu qu’elle choisisse précisément ce modèle-là, que j’eusse participé à créer ? À mes yeux, c’était comme si mes propres mains l’avaient revêtue elles-mêmes de cette tenue somptueuse.


Je notais au passage les ravissantes formes arrondies de ses seins sous son col en v. J’aurais tant voulu poser mes doigts sur ces collines douces. Mais je ne pus que faire la courbette, comme le reste de sa suite. Il allait falloir me concentrer sur autre chose, car je ne tenais pas à ce que l’on remarque le désir dans mon regard.


Durant la journée, nous visitâmes les divers jardins et bâtiments de la résidence. Je voyais Nora marcher fièrement, dans sa longue robe rouge, dont les tulles légers flottaient au vent. Avec sa cousine, Lona, la fille de la comtesse, elle encadrait cette dernière, durant ce jour qui lui était consacré. Lona portait une robe bleue, d’une autre matière que celle de Nora. Les trois femmes marchaient en tête du cortège, suivies par les autres invités, dont nous faisions partie. Quand elles s’arrêtaient pour admirer une statue ou observer la forme des nuages, nous nous arrêtions aussi, et repartions une seconde après qu’elles se soient remises à marcher dans les allées.


À mes yeux, la journée se déroula très lentement, puisqu’habituellement, je pouvais me concentrer sur les tâches que j’avais à effectuer lorsque j’étais en présence de la belle Nora. Mais cette fois-ci, je ne pouvais que la contempler, et attendre. J’avais cherché tout le jour le moment propice pour être seul avec elle. Sans succès. Mais ma plus grande surprise était à venir.


Pour le dîner, on avait richement décoré la salle de réception du château. Je pris un siège à l’immense table. Les roturiers et les aristocrates étaient mélangés. Près de moi s’assit un couple âgé. Il s’agissait de nobles de la même génération que la tante de Nora. En face d’eux prit place un jeune garçon timide qui resta, tout le repas, le nez dans son assiette. Le dîner allait être interminable, sauf si un miracle se présentait. À l’autre bout de la salle, les deux cousines discutaient. Quand l’une d’elles se tourna dans ma direction, je pivotai brusquement sur ma chaise. Du coin de l’œil, je vis la flamboyante robe rouge de Nora s’approcher.


Les yeux ronds, je la regardai s’asseoir en face de moi. Nora pouvait avoir tous les garçons qu’elle souhaitait. Pourquoi avait-elle choisi ce siège ? Il n’y avait autour de moi rien ni personne d’un quelconque intérêt pour une telle demoiselle. Alors du plus profond de mes fantasmes remonta timidement l’espoir délirant que c’était pour moi qu’elle était là. Je tremblais d’excitation, mais tâchais de me contrôler et de ne pas le montrer.


Le plus discrètement que je pus, je tentai à plusieurs occasions de lui parler, mais n’obtins pas plus qu’une réponse monosyllabique. Ce qui me troublait le plus était son regard. Comme si elle me jaugeait à la dérobée, chaque fois que je ne l’observais pas. Il est toujours difficile, et ridicule, d’éviter de fixer une personne, surtout si elle est assise en face de vous. Une fois, quand nos yeux se croisèrent, je crus distinguer du désir dans son visage, un bref instant. Je faisais en sorte de n’y prêter pas trop d’attention, mais cela m’intriguait. Les mets furent servis, et je pus me concentrer sur autre chose que mon inaccessible et sublime voisine. Pour passer le temps, je tâchais donc de faire la conversation avec le vieux couple. Mais au bout de dix minutes, je commençais à mourir d’ennui.


Au moment où je savourais le plat de consistance, je sentis quelque chose me caresser la jambe. Plongés dans leurs discussions, ou bien endormis par elles, nos voisins de table ne semblaient pas regarder vers nous. Alors je relevai doucement la nappe pour vérifier l’identité de mon interlocuteur. Ou plutôt de mon interlocutrice. Des ballerines noires et brillantes. Il s’agissait bien d’un pied, celui de Nora. Mon regard se redressa. La demoiselle m’adressa un sourire amusé.


Son pied remonta pour me toucher l’entrejambe. Celui-ci gonfla immédiatement. L’excitation me prit aussitôt. Je lui fis un clin d’œil, qu’elle reçut en haussant les sourcils. Elle insista un moment sur mon mollet, puis posa son talon sur ma cuisse. Ma respiration s’accéléra. Je commençais à avoir chaud. Son regard se faisait de plus en plus insistant et clair. Elle voulait quelque chose.

Je descendis ma main jusqu’à son pied, lui retirai sa chaussure et me mis à le masser. Mes pouces lui caressèrent la plante des pieds, tandis que les autres doigts caressèrent le dessus. Elle ferma les yeux et se laissa aller un peu plus au fond de son siège. Au bout de quelques minutes de massages, la lumière tomba et la musique invita les convives à danser. Je remerciai la pénombre de nous dissimuler. Une bonne partie de nos voisins de table se leva pour aller danser. Nous nous regardâmes dans la pénombre avec un sourire. Le dessert allait être servi, mais curieusement, je préférais en savourer un autre.


Échappant quelque peu à l’emprise de mes mains, elle caressa une dernière fois ma cuisse avec son pied, remit sa ballerine, me fit un clin d’œil et se releva. Je la vis monter un escalier en colimaçon. Je la rejoignis cinq minutes plus tard pour ne pas éveiller les soupçons. À l’étage supérieur, elle apparut derrière moi et me colla contre le mur.



Après un instant, je me remémorai ce dont elle me parlait. Une semaine auparavant, lors d’une séance d’essayage vestimentaire, j’avais eu l’occasion d’effleurer son corps à plusieurs reprises afin de mieux ajuster les diverses robes qu’il m’avait fallu confectionner sur mesure pour la belle. J’étais surpris qu’elle s’en souvienne, car elle m’avait ignoré tout au long de la séance. Du moins, en étais-je convaincu. Mais il semblait que mes doigts lui manquaient. Elle me prit par la main.


Je savais où elle allait m’emmener. J’en rêvais depuis tout petit, quand nous jouions dans ces couloirs immenses. Moi, le roturier, j’allais rentrer dans ses appartements. J’en étais tout excité, mais je tâchai de rester calme, pour ne pas gâcher le moment. Dans notre fuite, je ne cessai de contempler ses jambes qui dansaient devant moi. Aussitôt que nous fûmes dans sa chambre, je me précipitai à genoux pour embrasser ses cuisses gainées de collants.


Mais elle m’arrêta, plaçant son pied devant ma figure. Elle jouait avec moi. Voyant que je jetais des œillades d’envie vers ses ballerines, elle s’assit et en retira une.



J’étais devenu couturier, car j’adorais les vêtements pour femme, et notamment les chaussures de ces dernières. J’appréciais la forme des ballerines, car elles cachaient la forme disgracieuse des orteils, tout en dévoilant la forme allongée du pied. Juste ce qu’il fallait de chaussure autour du pied. Une tenue légère pour ce dernier, qui pouvait être enlevée facilement. Cette chaussure élégante et gracieuse rappelait les danseuses, et donnait à sa propriétaire une silhouette aérienne, qui ne touchait presque pas terre. Une fine couche de semelle et de tissus séparait la belle du sol. C’était une chaussure faite pour un sol plat, donc modifiée. Raffinée, en quelque sorte. Les ballerines pouvaient être d’une couleur unie, ou être agrémentées d’une boucle, d’un nœud papillon, ou d’une bordure discrète. Une héritière de la beauté, sans en faire trop. Celle qui portait des ballerines dévoilait sa fragilité sous une forme simple. Alors je savais que, bien que Nora me dominait, elle me montrait sa fragilité et ses désirs, et je tenais à les protéger.



Elle remit sa chaussure et rapprocha son pied de mon visage.

Mes mains se saisirent avec soin de sa jambe tendue. Elle n’était ni trop large ni trop fine. Un délice pour les yeux. Sa longue robe était le paradis où je me réfugiais. Le monde opaque de nylon qui recouvrait ses jambes envahissait mon univers. Mon visage se perdait à la surface de ces muscles fermes qui rebondissaient légèrement sous mes doigts et mes lèvres. Le passage de mon doigt à l’horizon de ses cuisses créait de légères vagues. Nora pouffa, et ses jambes tressaillirent sous les flatteries.


Pendant que mes lèvres impatientes exploraient le divin nylon, je l’entendais vanter les mérites des robes que j’avais conçues et qui flattaient son corps. C’était un véritable honneur pour moi étant donné le nombre de personnes à son service. J’étais avide de ses jambes, comme un voyageur assoiffé qui aurait traversé le désert à la recherche de son aimée. Mes mains épousaient ce corps que j’avais attendu trop longtemps. Mais bientôt, Nora, ennuyée par ma hardiesse, me tempéra quelque peu.


J’en restais donc, pour le moment, au mouvement de mes pouces sur sa plante des pieds, ses tibias et ses mollets. Un parfum de pomme flottait tout autour de moi. Le revêtement de ses gambettes glissait sous mes doigts. La lumière brillait sur le nylon. C’était grisant. J’étais si enivré que j’y frottais mon visage comme un chat excité. Je m’étais encore emporté, mais Nora ne me fit pas de remarque cette fois-ci. Pendant que j’embrassais ses mollets et le dessous de ses cuisses, je sentis derrière moi une autre présence.



Je reconnaissais cette voix. Bien que je ne voulais rater aucune miette du délicat buffet qui m’était offert, je me retournais de surprise, relevant d’une main le pan de robe qui m’empêchait de découvrir la nouvelle arrivante.

Des cheveux noisette. Il s’agissait de Lona, la fille de la comtesse, que j’avais vue en compagnie de sa cousine, plus tôt dans la journée. Elle me regardait avec gourmandise. J’eus soudainement l’impression que c’était moi, le dessert qu’on allait dévorer.

Nora reprit la parole :



Je regardai autour de moi. La chambre, confortablement décorée, devait être dédiée à ce genre de choses. Je n’en revenais pas que Lona elle-même s’y livrait. Elle fit un mouvement de la main pour ne pas me couper dans mon élan.



Elle me tendit une jambe gainée de collants croisés. Mes joues devinrent rouges. Je lui embrassai le dessus du pied en signe d’allégeance.



Aussitôt, la nièce de la comtesse me saisit par les épaules pour me remettre au travail dans son giron.


Être le sujet de convoitise de ces deux magnifiques princesses, même si mon ego en prenait un coup d’être traité comme du mobilier que l’on déplace à sa convenance, me plaisait. Au fond, de si délicieuses femmes pouvaient faire de moi ce qu’elles voulaient. Elles pouvaient aussi s’appuyer sur moi, si elles le désiraient.


Je caressai les jambes de Nora avec le dos de mes doigts, effleurant à peine le tissu moulant. Je la sentis battre légèrement des pieds sous l’extase, puis je repris mes baisers.

Elle m’enjoignit de me déshabiller. Elle s’assit et passa sa jambe sur mon épaule, tandis que je posai mes lèvres sur l’intérieur de sa cheville. Puis elle appuya le talon de sa ballerine sur ma poitrine nue. J’étais à sa merci.



Avec empressement, je m’exécutai pour qu’elle puisse allonger ses jambes sur mon dos.



Lona prit elle aussi une chaise et rajouta ses pieds à ceux de Nora. Physiquement, j’étais bloqué. Mais la situation m’excitait beaucoup.

Au bout de dix minutes de ce traitement, Lona me fit part de ses envies :



Après avoir guetté la réaction de Nora, je me dirigeai avec célérité vers sa cousine.



Elle leva sa robe, retira sa culotte, et je sus immédiatement ce qu’elle voulait. J’avais l’autorisation d’aller plus loin. Et cela me plaisait tout à fait. Pendant que j’explorais ses dessous, je fus surpris de l’agréable parfum qui s’en dégageait. Puis je me mis au travail. Du fond de ma grotte, j’entendis la fille de la comtesse gémir de plaisir.


Pendant ce temps, mes mains erraient sur les fibres glissantes de ses collants. Ma langue s’y attarda après être redescendue doucement de son nid d’amour. Je me dévouais avec ferveur et zèle. J’étais à la place que je désirais depuis tant d’années ! Tout mon être n’était que vibration à cet instant. Je n’étais pas Guillaumin, mais un homme au service de ces femmes. À mesure que je les honorais, ma joie à le vivre n’en était que plus grande.


Pendant la soirée, les deux filles changèrent à plusieurs reprises de tenues, de collants et de culottes afin de varier les plaisirs. Ma préférée fut une robe dont le haut à peine opacifié recouvrait le bout des seins, et laissait découvertes les épaules et la nuque. Nora et Lona m’échangèrent de nombreuses fois, et lorsque je me fatiguais, l’écuyer de ces dames avait droit à un baiser.


Chaque fois que ces dames désiraient enfiler un habit différent, c’était moi, bien sûr, qui leur retirais délicatement leurs bas, avec mes mains ou mes dents, toujours ravis de pouvoir rendre un tel service à mes deux nouvelles maîtresses.


Parfois, je m’emballais jusqu’à agripper les fesses des demoiselles, ou mordiller leur cuisse. Elles me calmaient alors avec une légère tape sur la tête, sans toutefois être indifférentes à ma fougue. Je pus ainsi déposer un baiser sur leurs seins. Mesdemoiselles n’étaient pas contre, si c’était fait dans les règles de l’art. Pour cela, il fallait d’abord approcher du bassin, après avoir fait les hommages rituels, puis avec des baisers tendres et délicats, avancer jusqu’aux collines. Et là, embrasser la forme rebondissante. Si la propriétaire le permettait, en déposer un autre, en approchant d’un autre côté, puis avec la main, recouvrir la rondeur, très doucement, pour la réchauffer.


Une voix en moi me disait que ce moment de bonheur ne serait pas éternel. Aussi me préparais-je aux adieux. Tard dans la nuit, alors que je m’apprêtais à quitter la chambre, Lona me lança :



Nora se fit l’écho derrière elle.



Nora se tourna alors vers moi, les mains jointes :



Elles se regardèrent avec un sourire complice.



Lona reprit :



Je les regardai, interloqué, ne sachant que dire, ayant du mal à croire à ma chance, et incapable d’en percevoir toutes les implications. Je pris un moment pour y réfléchir, et repensai à la manière dont j’avais dû trimer, enfant, pour survivre. Je contemplai ces deux femmes magnifiques. J’aurais pu mourir pour elles. Je préférais mille fois être à leur service que toute autre tâche. En réalité, toute mon existence m’avait mené jusqu’à ce point. La réponse était évidente.



Elles se regardèrent, ravies. Nora ouvrit l’un des tiroirs de sa commode, en sortit un collier de cuir fin qu’elle plaça autour de mon cou.


En le sentant sur ma peau, je me rappelai que cette matière était davantage utilisée pour les objets que pour l’habillement. Étais-je désormais la propriété de ces divines jeunes femmes ? Mais cela ne me perturba pas outre mesure.


Elle ferma le collier. Avais-je perdu mon âme pendant cette soirée ? Ou bien l’avais-je gagnée ? À vrai dire, je ne l’avais jamais vraiment possédée. J’étais certes toujours un serviteur, mais au moins, étais-je dorénavant au poste qui me plaisait le mieux. Et j’espérais qu’un jour, je ne sois pas castré comme un eunuque.


Lorsqu’elle eut fini ce qui semblait tenir lieu de baptême, elle posa ses mains autour de mon visage, m’embrassa le front comme on le ferait pour un petit chien et me regarda d’un peu plus loin en s’écriant :



J’avais ordre de ne jamais l’enlever, pour bien me rappeler l’obéissance que je devais à mes maîtresses. Et ma nouvelle vie commença.