n° 22169 | Fiche technique | 11712 caractères | 11712 2056 Temps de lecture estimé : 9 mn |
13/12/23 |
Présentation: Mes petites histoires peuvent être drôles, intrigantes ou romantiques. Elles peuvent se suffire à elles-mêmes ou donner peut-être à un autre auteur une trame à développer plus longuement dans un nouveau texte. En voici une première série. | ||||
Résumé: Le désir est partout, et conduit à des folies. | ||||
Critères: fh fhhh fplusag alliance bain -recueil | ||||
Auteur : Amateur de Blues Envoi mini-message |
Je me réveille au milieu de la nuit. Malgré l’obscurité de la chambre, je sais que quelque chose a changé. La couette se soulève bizarrement à côté de moi et quand j’avance la main, je sens la chaleur d’un corps. Dans ce lit où je dors malheureusement seul depuis si longtemps, une personne s’est glissée.
Quand je tends le bras pour allumer ma lampe de chevet, une main saisit mon poignet et ramène ma paume sur un sein. Je le palpe pour le reconnaître, mais il n’appartient pas à une de mes ex, ni à la fille que j’ai draguée hier soir, qui en avait de tout petits et qui m’a éconduit. Le téton est dressé sous ma main, la chair en déborde, c’est une jolie trouvaille dans la nuit noire.
Je tète le téton, une main saisit ma verge, rien n’est dit. Le sein m’échappe, une bouche m’engloutit, je me laisse faire. Une amazone me chevauche, j’en profite pour palper les fesses qui sont grosses, mais restent inconnues. Le con non plus ne me rappelle rien, pourtant chacun d’eux a sa signature. Celui-ci coulisse bien, nous sommes faits l’un pour l’autre. Mon amazone s’active et gémit, je m’accroche à ses seins, l’attire à moi et l’embrasse sur la bouche. C’est bon, mais ça ne me livre aucun indice.
Elle jouit probablement ou alors elle simule bien, je la suis aussitôt. Sans préservatif, j’espère qu’elle sait ce qu’elle fait. Elle se dégage et se blottit contre moi avec un soupir satisfait. Je veux parler, mais elle me fait taire d’un index sur la bouche. Le silence revient dans la chambre. Je m’endors.
Quand je me réveille, le jour perce à travers les rideaux. Je me redresse et regarde autour de moi. Je suis seul. Je me lève et trouve une culotte abandonnée dans le couloir, une petite culotte de coton, sans autre indice qu’une odeur de crevette qui me rappelle notre noce nocturne.
Dans la cuisine, il y a un mot sur la table, écrit sur une enveloppe de ma banque avec mon crayon.
Merci pour le service. C’était une urgence. Céline.
Je ne connais aucune Céline. En buvant un café, je passe en revue mes amies, mes collègues, mes belles-sœurs. Non, je ne vois pas. Je m’habille et je sors. Sur le palier, la plaque de ma voisine attire mon regard :
Céline Ruget
Ce soir, au restaurant, c’est le repas annuel de l’équipe de rugby. Dix-huit joueurs, le président, les entraîneurs ; tous des hommes et tous costauds. Alice travaille dans ce restaurant comme serveuse occasionnelle et on lui a demandé de s’occuper de la table de ces messieurs.
Comme c’est bientôt l’été, elle a choisi de venir travailler dans une petite robe en coton, légère, pas très longue. Elle n’avait pas bien réfléchi. L’ambiance est chaude autour de la table, les blagues fusent, les bouteilles se vident plus vite qu’elle ne les amène, la grivoiserie est de sortie.
Très vite, chacune de ses apparitions donne lieu à un concert de sifflets, des applaudissements, des mains qui se tendent pour toucher ses fesses. Alice sourit, sautille pour s’échapper, rougit. Parmi tous ces hommes, elle en a bien repéré deux ou trois qui lui plaisent, un surtout, très grand, avec un cou de taureau et des yeux très doux, mais dans cette pagaille, il est hors de question de flirter.
Quand elle revient à la cuisine, elle demande au patron s’il ne peut pas la remplacer. Il vaudrait mieux qu’un homme s’occupe de la salle du fond pour éviter que cela dérape. Mais le patron lui dit que c’est pour cela qu’il a besoin d’elle, pour gérer cette salle.
Chez les rugbymen, l’ambiance devient survoltée. Quand Alice revient demander si ces messieurs préfèrent du fromage ou un dessert, un énorme type danse debout sur la table, au milieu des verres et des assiettes, en slip.
L’arrivée d’Alice passe presque inaperçue et, évidemment, personne ne lui répond.
C’est alors que le type sur la table l’aperçoit.
Tous les yeux se tournent vers elle et elle croit sa dernière heure arrivée. Comme les mains se tendent et que certains se lèvent, elle essaye de fuir et s’élance vers la porte, mais ce sont des rugbymen et elle est plaquée avant d’avoir fait deux pas. Emportée dans la mêlée, elle ne maîtrise plus rien. Elle perd sa robe sans savoir comment. Des mains empoignent ses seins et ses fesses, ses pieds ne touchent plus terre.
Puis des bras plus durs que les autres l’enserrent, elle vole au-dessus des têtes et se retrouve sans savoir comment portée dans la petite cour derrière le restaurant par le gentil géant qu’elle avait repéré. Il la dépose doucement sur le sol. Elle ne porte que sa petite culotte de coton et elle a la chair de poule.
Alice accepte. Après tout, le patron devra bien se débrouiller pour la fin de la soirée.
Antoine est chez sa belle-mère, Anne. Sa femme est dans le jardin avec leurs enfants et il essuie la vaisselle qu’Anne est en train de faire. Elle lui tourne le dos, les mains dans l’évier et, une fois de plus, il regarde ses fesses rondes s’agiter sous sa robe tandis qu’elle travaille. Il désire intensément cette femme. Il sait que c’est mal, mais c’est ainsi, elle est jolie, simple, avec un corps tout en rondeur.
Antoine suit sa belle-mère dans le petit escalier qui monte au grenier. Il regarde ses jambes et, comme toujours, ses superbes fesses presque au niveau de son visage. Il bande. Le grenier est sombre, simplement éclairé par une petite lucarne. Anne s’arrête, se retourne et se retrouve face à Antoine.
Elle se hisse sur la pointe des pieds et dépose un baiser sur les lèvres de son gendre.
Et elle le laisse seul avec la malle.
Pour fêter nos exams, nous partons randonner loin de la ville, mes colocs et moi, tous étudiants en sciences, une bande de benêts qui passons trop de temps avec des chiffres et des livres, si vous voulez mon avis. Le premier soir, nous voilà perdus au bord d’un lac dans une nature magnifique. On pêche quelques poissons pleins d’arêtes qu’on carbonise sur le feu de camp. Puis le soleil se couche et les bouteilles sortent par magie des sacs à dos. Des garçons sans filles avec du gin et de la vodka, vous voyez la suite ?
À l’aube, j’émerge de mon duvet pour aller pisser. Le spectacle est désolant. Les copains se sont écroulés là où ils ont avalé leur dernier verre. Il y a du vomi un peu partout, même dans le foyer qu’on avait concocté avec fierté hier soir. Le problème avec ces matheux, c’est qu’ils ne connaissent pas leurs limites. Dégoûté, je m’éloigne le long du lac. Le soleil commence doucement à chauffer la surface de l’eau et une brume, légère comme de la fumée de cigarette, s’élève dans l’air matinal. Je m’assois sur une pierre quand j’entends le bruit d’un corps qui plonge sur ma droite. Le temps que je tourne la tête, je ne vois que des ronds dans l’eau.
Mais aussitôt, une tête émerge, une jeune femme. Je la regarde nager un moment, un joli corps souple et élancé qui se déplace sous la surface. Je n’arrive pas à distinguer la couleur de son maillot. Et pour cause. Quand elle se redresse près du bord où elle a pied, elle est entièrement nue. Trente ans, peut-être. Belle, de longs cheveux bruns, des seins magnifiques dont les tétons me regardent, un pubis épilé et une petite chatte toute rose entre des cuisses parfaites. Elle ne m’a pas vu et je ne bouge pas plus qu’un fauve guettant une proie. Elle s’ébroue, se masse un peu les seins, me tourne le dos comme pour me montrer que son cul aussi est splendide et sors de l’eau sans prévenir, si bien que je la perds de vue derrière les arbres qui bordent le lac.
Je retrouve mes amis, les dissuade de lever le camp, me demande quel prétexte je vais trouver pour aller explorer le coin où la jeune femme a disparu quand je la vois arriver, vêtue d’une petite robe à fleurs, ses cheveux encore mouillés, avec une amie aussi jolie qu’elle, mais blonde.
Les matheux sont saisis et en perdent la voix.
Puis elle se tourne vers moi pendant que toute l’équipe s’affaire.
Surface de la planète Galipette, septième du système 666 dans l’amas central de la galaxie. Manon Starix, agent de découverte galactique, sort du module d’exploration, son désintégrateur à la main. D’après l’IA, Galipette a 32,07 chances sur 100 d’être viable pour les humains. À Manon de vérifier.
Le paysage est plutôt désertique. Quelques buissons épars, un sol violacé, un soleil de plomb. Manon regarde autour d’elle. Aucun mouvement, elle est seule. Elle avance, fait trois pas, et soudain le sol s’ouvre sous elle. Elle trébuche au moment où un immense tentacule rose lui saisit la cheville. Un autre tentacule tout aussi rose lui arrache son désintégrateur des mains.
Après une chute d’une dizaine de mètres, elle se retrouve dans une cavité violacée, chaude et moelleuse. C’est de toute évidence un organisme vivant qui vient de la capturer. Manon est un agent particulièrement entraîné et elle ne perd pas son sang-froid. Elle roule sur elle-même, sort son désintégrateur de poche et se tient prête à tout.
Mais des tentacules sortent de partout, lui bloquant les membres, la désarmant à nouveau, lui enlevant son casque. Comme elle respire encore, elle en conclut que l’air de la cavité est compatible. Incapable du moindre mouvement, elle attend la suite.
Les tentacules lui enlèvent alors sa combinaison d’un seul mouvement, chacun tirant d’un côté. Manon retombe nue sur le sol violet qui s’avère gluant en plus des caractéristiques déjà énoncées. Avant que l’agent Starix puisse se relever, deux tentacules puissants s’enroulent autour de ses seins généreux tandis qu’un autre plus fin se glisse entre ses cuisses. Manon tente de se soustraire à cette invasion. En vain. La pointe de l’appendice écarte délicatement ses grandes lèvres, s’enfonce dans la muqueuse et dégage adroitement le clitoris avant de le masser avec énergie. Manon est terrifiée, mais c’est de plaisir qu’elle hurle, car l’alien est très doué(e ?).
L’orgasme est si intense – un truc de dingue qu’elle n’a jamais connu, même avec son amant Xombril l’année précédente – qu’elle s’évanouit. Quand elle ouvre à nouveau les yeux, elle est de retour sur le sol devant son module, gluante de la tête aux pieds. Elle rentre dans le module, prend une douche avant de rédiger son rapport :
Planète Galipette, colonisation féminine recommandée.