n° 22199 | Fiche technique | 374299 caractères | 374299 68640 Temps de lecture estimé : 275 mn |
25/12/23 |
Résumé: Je suis une espionne infiltrée. Je me suis fait embaucher par un cabinet d’avocats. Ma mission : trouver les 3 dossiers "Madras".
Jouez ma vie dans une mission dont vous serez l’espionne. | ||||
Critères: #héros #délire #policier fh ff fhh fhhh grp fbi couleurs collègues prost nympho fépilée fête travail toilettes collection hdomine cérébral revede facial fellation cunnilingu anulingus pénétratio double sandwich fsodo jeu champagne sm | ||||
Auteur : Samir Erwan Envoi mini-message |
Je m’appelle Raïssa, presque vingt-six ans. Je suis née dans la Métropole, de parents algériens ayant fui les islamistes en 1990. Je porte de longs cheveux noirs ondulés, le plus souvent détachés. Je suis en forme, sportive, avec de longues cuisses musclées, un ventre plat, une taille fine et des seins bombés. Les hommes et les femmes se retournent sur mon passage, je le vois bien : je me maquille avec finesse, sans surplus, surtout pour allonger mes cils et donner des ailes à mes yeux bruns et brillants avec du khôl. Mon corps est agile et souple, je suis belle, je le sais, mais je n’en fais pas plus de cas. Car je suis aussi intelligente.
J’ai fait science Po avant de devenir « le miel de 1000 fleurs » d’une histoire d’espionnage. Depuis, j’ai été recruté par le Service, ai suivi une année de cours intensif d’espionnage et de contre-espionnage : sabotage, écoute téléphonique, reconnaissance, surveillance, hacking, false flag, désinformation, etc. Je me suis entraînée aux armes à feu et ai acquis des techniques d’art martial. J’ai terminé première de ma promo, et de nombreux officiers de renseignements du Service ont souhaité m’intégrer dans leur équipe.
Cependant, lors de la mission « 1000fleurs » où je n’étais qu’un piège à miel, c’est-à-dire une informatrice très rapprochée de la cible de l’opération, j’ai développé (comment dire ? ) une sorte de nymphomanie aigüe. Ma libido est devenue exagérément active. C’en était presque devenu obsessionnel. Si j’avais un rapport sexuel, dès qu’il était terminé, je voulais recommencer. Le choix du partenaire importait peu. Avoir « contracté » ce comportement pathologique n’était pas de ma faute, je crois. Rien ne l’était d’ailleurs, dans cette mission aux 1000 fleurs. C’était comme une stratégie d’adaptation pour faire face au stress ou à l’anxiété de la mission et non pas une réponse à un véritable désir sexuel.
Depuis, je suis une thérapie pour réfréner mes pulsions. On m’avait proposé un traitement médical, mais j’ai refusé de gober des antidépresseurs pour inhiber cette libido. J’ai plutôt choisi l’hypnose. Avec l’aide d’Isabelle, la praticienne qui m’accompagne, j’ai réécrit le schéma qui me convenait, une nouvelle croyance où l’acte sexuel n’est plus une obsession. Ensuite, j’ai appris à me détendre, car l’hypnose est un état de profonde relaxation où tous les sens sont en éveil. Je peux désormais reprendre le contrôle de mes émotions, et endiguer cet instinct sexuel.
Ce n’est pas facile. Bien que j’aie fait des progrès, j’ai certaines rechutes cérébrales, des fantasmes ; mon imagination se met à tourner autour du corps des hommes, de leurs muscles, de leur pénis, j’ai quelquefois soudainement le goût d’avoir un sexe bien dur dans ma bouche. Je m’imagine être prise en levrette dans des toilettes publiques, sur la carlingue d’une voiture. Ou bien encore, deux sexes pour moi, et pour moi seule, un dans ma bouche, l’autre dans mon cul, et que la cavalcade commence ! Mais je me retiens maintenant, je fais appel aux techniques d’autohypnose qu’Isabelle m’a montrées.
Ma thérapeute a déclaré au Service que j’étais apte à aller sur le terrain.
Je suis donc affectée à une nouvelle mission officielle. Nom de code : Madras. Le Service a choisi sa meilleure agente pour cette infiltration, je serais la seule à pouvoir la réussir, parait-il. Dans cette opération dont je suis l’héroïne, je devrai faire des choix !
Je connais toutes les techniques utilisées par les grands maîtres-espions : je peux donc aisément ne pas utiliser mon cul pour parvenir à mes fins. Quoiqu’il puisse être utile…
Isabelle me le répète régulièrement : « Raïssa, vous n’avez pas besoin de votre cul pour réussir vos missions… ». J’acquiesce lorsqu’elle me fait ces sermons, je le sais très bien. La mission Madras sera parfaitement réussie si je n’ai aucune relation sexuelle. Ou presque…
J’ai toujours un papier et un crayon à portée de main : il ne faudrait pas que j’oublie certains indices !
Pour connaître les intentions de l’auteur, je vais au 90.
Pour commencer la mission, je vais au 172.
Mais ce moment ne vient jamais. Je reprends des forces, mais Andreï, comme moi d’ailleurs, fait semblant de dormir, il guette mes réactions. Je ne bouge pas, non plus.
Quelque temps passe. Andreï se lève, toujours en me regardant, son long sexe pendant entre ses jambes. Il prend son téléphone dans ses vêtements par terre et pianote quelques mots. Il se rassoit près de moi. Je vais au 186.
Je fais signe à Andreï d’attendre un instant, l’index relevé face à lui. Je prends l’application de traduction, écris : « Non, lèche-moi plutôt » puis lis la réponse. Je regarde Andreï dans les yeux, relève ma jupe et lui déclare, joueuse :
Andreï éclate de rire :
Je lis : « Non Raïssa. Tu es chez moi, c’est moi qui commande ! »
Est-ce je tente de nouveau de me faire faire un cunni ? Je vais au 83.
Ou bien j’accepte son jeu ? C’est vrai, après tout, qu’il est chez lui et je vais au 157.
Je compte mes cartes. Avec l’atout de cœur, qui ajoute 5 au score des cartes, mon roi de cœur vaut 20. Mon 9 de pique ne vaut pas plus que 9. Mon 10 de cœur vaut 15. J’ai donc 44 en main. La moins bonne carte est le 9 de pique. Si je la change, je pourrais avoir une figure, qui me donnerait minimum 15 points. Si cette figure est de l’atout cœur, j’aurais 20 points de plus… Mais statistiquement, je me dis qu’il vaut mieux rester avec cette main…
Alban me regarde d’un œil amusé. Il réfléchit et compte son jeu, puis lâche :
Est-ce que, soudainement, je doute ?
Si je me couche sans entrer dans le Kimi Imali, je perds assurément, Alban me l’a dit et le croupier l’a confirmé.
Si je me couche malgré tout, je vais au 272. Peut-être est-ce ce que je souhaite ?
Si je dis aussi : « Kimi Imali ! », je vais au 103.
Je sais qu’elle a cinq petites barres parallèles, comme un idéogramme chinois, à l’intérieur d’une cuisse. Et j’ai envie de les revoir…
Jane m’a servi à boire un bon vin frais et tandis que le soleil couchant entre dans la cabine, je la caresse. Sa joue, sa clavicule, ses seins. J’enlève son débardeur, ma bouche embrasse son cou, s’intéresse à ses mamelons sensibles. Je souffle sur son ventre, me retrouve entre ses jambes et fais glisser son maillot le long de ses cuisses. Le tatouage chinois est là, à l’intérieur. Je lui souris, Jane soupire quand je joue avec ma langue sur son clitoris. Je la mange et elle gémit, elle est réceptive à mes caresses.
Je m’arrête :
Elle m’écoute, j’enlève aussi mon slip et j’enjambe sa tête, je colle mon sexe à sa bouche, je m’assois sur son visage et je triture ses mamelons. Jane, sous moi, me lèche, elle est bien obligée, car je ne bougerai pas d’ici tant que je n’aurai pas le dossier Madras. Mes doigts touchent son clitoris et je la masturbe tout en me faisant lécher. J’aime bien finalement, faire l’amour avec des femmes, c’est complètement différent d’avec des hommes !
Les jambes de Jane s’ouvrent et se referment sur ma main, elle tressaute, tente de respirer dans mon con, elle est sur le point de jouir, elle va atteindre le climax.. Je retire ma main, elle geint : « Non… ». Je me soulève de son visage et lui tiens les cheveux :
En mauvaise posture, les joues trempées de ma cyprine, elle reste interdite, surprise :
Mes doigts agiles retournent jouer avec son clito, Jane crie et expire en jouissant fort :
Je l’abandonne, ouvre le tiroir et un classeur y est caché : bingo !
Je me rassois sur Jane et danse sur son nez et sa bouche, j’ai le droit de me faire jouir aussi ! Je me penche vers son vagin et nous nous faisons jouir mutuellement, nos bouches respectives sur le sexe de l’autre.
La nuit tombe. Je suis en sueur et essoufflée. Jane aussi. Personne ne parle, nous reprenons nos souffles. C’est étrange les jouissances obtenues avec une femme. Comme une vague profonde. Comme si elle savait parfaitement où me toucher pour me faire voler…
Je me lève et prends le dossier Madras. Sur la couverture, il est inscrit le numéro 10. Je sais que lorsque j’analyserai les dossiers de mes trois cibles - mes collègues - il me faudra additionner les trois nombres pour me rendre à « Madras », le supposé patron du Cabinet. Je note ce nombre que je viens d’obtenir, pour ne pas l’oublier…
Jane est surprise, exténuée :
Si je m’approche d’elle, l’embrasse sur les lèvres et lui demande de ne rien dire à personne : « Okay, c’est un secret entre toi et moi. Tout est terminé, nous continuons nos vies comme si aujourd’hui ne s’était jamais produit, okay ? » et que je quitte le bateau, je vais au 346.
Toutefois, si je suis intéressée par l’amour saphique, si le « peut-être » que je lui ai répondu signifie plus un « oui, avec plaisir » qu’un non, alors je vais au 235.
L’ambulance arrive rapidement à ma rencontre, mais je lui fais signe que tout va bien. Les ambulanciers m’examinent tout de même :
Ils confirment. Je rejoins la foule en liesse, portant Léo en héros : il a fracassé tous les records de vitesse !
Qui a réparé ma moto ? Si c’est Michel, je vais au 221. Si c’est Tony, je vais au 19.
Du sperme sur le visage, je reprends mes esprits. Mes poignets sont attachés ensemble par la ceinture d’Andreï. Ce dernier est assis sur un fauteuil, nu, son long sexe pendouillant entre ses jambes écartées. Les yeux fermés, il reprend son souffle. Moi aussi, après tout. Je suis recroquevillée sur un autre fauteuil. Comment pourrais-je me libérer de ce guêpier ?
Je tente de revoir tout ce qui s’est passé depuis mon entrée dans ce chalet et j’ai une soudaine révélation : Andreï n’a jamais verrouillé la porte. Je peux m’enfuir, nue certes, mais m’enfuir quand même. Si je fais cela, je n’aurai pas accompli la mission, qui est d’être avec Andreï lorsqu’il s’endort « après l’amour », puis d’alerter l’équipe d’intervention. Mais au moins je resterai vivante…
Je m’essuie le front et le nez. Mes habits sont dans un coin. Dans ces habits se trouve mon portable, avec lequel je peux alerter l’équipe d’intervention.
Qu’est-ce que je fais ?
Est-ce que je m’adresse à Andreï avec une voix de petite fille : « Andreï… Est-ce que tu veux bien me libérer ? Je serai docile… », je vais au 209.
Ou bien est-ce que je ferme l’œil moi aussi, feignant le sommeil, pour réagir quand le bon moment sera venu ? Je vais au 2.
Ou bien, prestement, je cours vers la porte pour sortir ? Je vais au 154.
Je ferme les yeux et tente de vivre les meilleurs moments que je peux, alors que deux queues me pénètrent en cadence, et qu’une troisième me biffle le visage quelquefois. Je tente aussitôt de happer ce troisième sexe, mais l’homme – Andreï ? – se joue de moi. Chaque fois que j’ouvre la bouche pour le prendre, il se retire. Chaque fois que je me concentre sur les sexes en moi qui me pistonnent, la bite revient vers mon visage et me frappe les joues encore et encore, jusqu’à ce qu’elle éjacule sur moi, mon front, ma joue, mes cheveux.
Alors l’homme derrière moi s’extrait de mon anus et me gicle lui aussi au visage. L’homme que je chevauchais a un air satisfait, il a éjaculé en moi, je le sens bien couler entre mes cuisses…
Je suis épuisée. Les hommes aussi. Je m’allonge sur le sol, reprenant ma respiration. Les hommes s’écroulent dans différents sofas et commencent à somnoler. Mes vêtements sont tout près.
Est-ce que je tente le tout pour le tout et allonge ma main pour prendre mon portable et appuyer sur le bouton qui alerte les renforts ? Je vais au 271.
Ou bien je somnole, moi aussi, pour reprendre des forces ? Je vais au 198.
Je lui bloque le passage avec un sourire de défi et lorsqu’il me voit, il ouvre ses yeux, surpris par ma présence ici et ébahi par ma beauté :
Comment est-ce que je continue ma phrase ?
• « en échange de ce que vous voulez ? » : je vais au 195.
• « puisque nos corps sont compatibles ? » : je vais au 74.
• « en souvenir de nos discussions sur l’état du monde ? » : je vais au 324.
• « vu notre propension commune à vouloir aider les autres ? » : je vais au 167.
Si je suis ici, c’est que j’ai tenté de deviner quelque chose… et que je me suis trompée ! Je vais continuer au 346.
100 euros pour une pipe, c’est bien.
De plus l’homme ne tentera pas de diriger l’acte sexuel, il est de l’autre côté du mur, il ne mettra pas ses mains derrière ma tête pour pilonner ma gorge. C’est ce à quoi je pense alors que je déguste ce chibre inconnu. Est-ce que cela fait de moi une prostituée ? Une faveur sexuelle contre de l’argent ? J’aime octroyer des fellations, j’aime la chaleur du sexe dans ma bouche, entre mes lèvres, j’aime les spasmes des veines que je sens sur ma langue, il faut bien l’avouer…
En fait, une femme qui fournit des prestations sexuelles gratuites se fait-elle arnaquer ? Est-ce qu’une transaction sexuelle, souvent présentée comme un repoussoir ou le signe d’une société repliée sur son porte-monnaie, devient-elle alors un vecteur d’émancipation ? On peut même s’en servir pour contrer un certain désenchantement contemporain : offert, le sexe prend encore plus de valeur… »
C’est donc avec ces pensées inspirées par Maïa Mazaurette que je sens que l’homme derrière le mur, avec son sexe entre mes lèvres, éjaculera bientôt. Je le sens par les pulsations de sa queue.
Si je le garde en bouche, je vais au 231.
Si je sors ce sexe d’entre mes lèvres, je vais au 78.
Je hoche la tête comme une petite fille qui veut une glace. Andreï soupire et se lève du fauteuil.
Il prend son pantalon et le fouille, sort son portable et semble texter quelques mots. Il se rassoit en me regardant.
Je vais au 186.
J’ouvre le dossier et déploie sur la table les cartes et les plans du terrain. Je montre la superficie d’emprise au sol, je note qu’Andreï a eu du flair en parlant de la position dominante du verger, de sa très belle vue dégagée sur le village et les collines, du fait qu’il est ensoleillé toute la journée. Je montre de mon doigt le droit d’accès qu’Andreï pourrait avoir en négociant bien. Je lui explique que j’ai fait jouer mes relations pour que ce terrain soit constructible et viabilisé, et qu’il ne suffit que de signer le compromis de vente…
Andreï tente de s’expliquer, il semble vraiment ému par les démarches que j’ai effectuées – en fait ce n’est pas moi qui ai effectué ces recherches, mais l’équipe Analyse du Service, avec les informations que je leur ai apportées ! – et je lui souris, heureuse d’avoir touché pile sa petite fibre sensible.
Je vais au 41.
Andreï m’offre une coupe de champagne et me salue. Je lui souris et bois.
Puisque je ne connais strictement rien sur ce serveur, sinon son nom : Andreï, je vais au 275 continuer ma soirée. Je n’aurais pas dû tricher, ce n’est pas bien !
Nulle part dans mon histoire il n’a été fait mention d’un tel tatouage. Je vais au 298.
Celui-ci me regarde avec un petit air malin, un sourire de côté, des yeux perçants et brasse les cartes. La foule autour de la table chuchote. Je fixe Alban et tente de lire son esprit. Mais bien que je sois une espionne douée, connaissant toutes les techniques de communication non verbale, je ne suis pas une jedi, et ne saisis pas l’expression faciale d’Alban :
Alban éclate de rire et l’assistance pouffe aussi. J’ignore tout le monde et je continue à fixer Alban droit dans les yeux.
Qu’est-ce que je réponds ?
• « Moi. » : je vais au 214.
• « Je n’ai rien à offrir. » : je vais au 340.
• « Que diriez-vous de 15 000 balles ? » : je vais au 388.
Il se lève et part en m’ignorant. Je n’ai rien pu faire. Je vais au 346.
L’équipe d’intervention est arrivée peu de temps après que je l’ai alertée. Les membres m’ont trouvée nue, éclaboussée de sang, et ont rapidement vu les trois cadavres dans le chalet, tous fauchés par des rafales de mitraillette. Je suis stoïque, sous le choc de la violence que je viens de vivre. Un homme de mon Service recouvre mon corps d’une jetée qui se trouvait sur un fauteuil. Elle sent le sexe. Moi aussi, mais aussi le sang, le métal et le feu…
Alors, c’est comme ça que ça se termine ?
L’équipe me félicite : abattre trois hommes alors que j’étais nue, chapeau !
Je regarde Andreï, le corps en sang. Je vais au 115.
Je remarque Tony qui a les mains sur les hanches, furieux. Il me fait signe de le rejoindre.
Est-ce que j’accepte de le rejoindre, résignée ? Je vais au 77.
Ou bien je vais plutôt voir Léo pour le féliciter de sa victoire ? Je vais au 114.
J’ai passé les quelques jours suivant les évènements du chalet à dormir. Après m’avoir examinée, les experts du Service ont simplement confirmé que je n’avais besoin que de repos. Pas de trauma malgré tout, pas de blessure, pas de dépression comme cela peut arriver dans certains cas.
Je dois avouer que certaines fois, par contre, me viennent des tremblements dans les mains, une angoisse soudaine, qui s’échappe aussitôt.
Le Service souhaitait que je reste en Métropole pour les besoins de l’enquête. J’aurais souhaité, quant à moi, récupérer mon billet d’avion que j’avais perdu, et partir dans le Sud, une semaine à la plage, à lire, me faire bronzer, boire des cocktails. Toute seule. Juste me retrouver seule. Mais ce sera pour plus tard.
J’ai fait quelques séances avec Isabelle. Elle me faisait entrer dans la phase d’induction, terme technique qui désigne le glissement vers l’état d’hypnose. Avec de la musique relaxante, Isabelle m’a parlé avec un langage très doux qui m’a mené très progressivement vers un état de révélation. Focalisée sur moi-même, je ressentais un certain détachement envers ce qui se passait dans mon environnement et j’ai dit à ma thérapeute :
Isabelle a acquiescé :
Je l’ai serrée dans les bras :
Le Service m’a invité au QG du Comité d’Action. J’y ai retrouvé Richard ainsi que plusieurs grands pontes du Service. D’une manière solennelle, ils m’ont remis une médaille que je ne pouvais emporter chez moi et que je pouvais seulement voir dans son écrin de velours. Ils m’ont grandement félicitée pour toute l’opération. Je les ai remerciés aussi.
Ils ont ri et ont bien accepté, les grands pontes du Service qui ne sortaient jamais de leurs bureaux ! Seul Richard semblait nerveux.
Je n’ai plus revu ni Jane, ni Léo, ni Gabriel. Richard m’a dit que des équipes d’intervention les avaient interpelés.
Je suis partie pour le Sud une semaine, enfin profiter de la lecture et du soleil. Y ai-je fait l’amour ? Ça reste ici ma vie privée.
Et à mon retour en Métropole, le boulot a recommencé. Je me suis mise à analyser les informations données par Andreï ou par les documents trouvés dans ses planques, j’ai eu d’autres infos sur Curtis, ce qui m’a amené au Secret de mission, puis à toute la suite de mes aventures.
Un soir, alors que je caressais mon chat, mon portable a vibré :
Et une autre histoire a commencé. Je vais au 86.
Je cours comme une dératée. Le sentier que l’équipe du Service a scanné et que je connais tourne subitement à gauche. Derrière moi, les hommes ne semblent plus me suivre, ou du moins m’ont perdue de vue.
Je reprends mon souffle un instant et tente d’écouter les bruits des sous-bois. Les grenouilles, encore. Des pas d’hommes ? Des brindilles qui craquent ? Rien de tout cela, on dirait que les gardes ne m’ont pas suivie, qu’ils ont pris un autre chemin…
Je peux donc continuer, mais seule.
William s’est foulé une cheville – quel connard ! – et Jules a été abattu. Furtive, j’avance et le sentier oblique vers la gauche, je progresse pour arriver au point 11. Non loin, le corps de Jules. Ça ne sert à rien d’aller le voir, il était déjà mort avant que je ne prenne la fuite et n’égare les gardes.
Je vais au 284.
Je ne change aucune carte. Je garde mon 10 de pique, mon 3 de cœur et mon roi de trèfle. Le croupier distribue les cartes à ceux qui en souhaitent une nouvelle. Soudainement, deux d’entre eux annoncent « Kimi Imali ! ». Le troisième joueur jette son jeu sur le tapis. Je regarde mes cartes.
Est-ce que j’entre moi aussi, dans le « Kimi Imali » ? Je vais au 342.
Si je jette plutôt mes cartes, je vais au 120.
Il hoche la tête, dépité. Fâchée, je continue :
J’acquiesce fermement et je vais au 275, tandis que Gabriel s’excuse auprès de Georges pour mon refus.
Gabriel regarde le serveur à son tour et observe :
L’ambiance est bonne entre nous quatre, nous plaisantons. Le serveur revient parce que Léo a levé le bras pour commander une nouvelle tournée. Cependant, ce qu’il demande n’a aucun rapport avec des bières, et je rougis :
Andreï le serveur écoute attentivement, Léo continue :
Le serveur se tourne vers moi, plonge ses yeux gris dans les miens et me dicte son numéro de téléphone. Je m’empresse de l’enregistrer dans mon portable. C’est son zéro-six. Je vais m’en souvenir, SIX, dès fois qu’on me demande de l’ajouter, à un nombre…
Andreï prend les nouvelles commandes et part. Je suis fascinée par la facilité que Léo a eue pour obtenir son numéro. Serait-il lui aussi du métier ?
Celui-ci répond, hilare :
Toute la tablée rigole. Il n’a pas tort, Léo. J’ai le numéro de téléphone d’Andreï et un prétexte. Si j’appelle Andreï, il faudra la jouer fine. Je vais au 346.
J’ai salué les collègues en quittant le Cabinet après le boulot. Gabriel et Léo ont prévu de travailler plus longtemps, je me suis dit que c’était le bon moment pour faire un tour à la maison de Gabriel.
J’ai donc garé ma voiture dans ce quartier cossu et je me suis planquée devant la maison. Je l’ai l’observée.
Belle résidence en brique, avec de grandes fenêtres, une cheminée sur le côté, deux étages, une galerie. Dans la lumière intérieure, j’ai remarqué Anita, la femme de Gabriel, circuler, s’affairer à des tâches quelconques.
Est-ce que je sors de ma voiture pour m’approcher de la maison ? Si oui, je vais au 183.
Si je décide plutôt de rester dans la voiture et d’attendre un peu pour mieux observer, je vais au 321.
Nous tournons dans le chemin perpendiculaire, mais Jules me tape sur l’épaule :
En effet, ce n’est pas le chemin prévu initialement dans le plan de mission, mais les bons espions sont ceux qui suivent leurs instincts.
Il y a un nouveau sentier, à notre gauche. Si nous le prenons, je vais au 333.
Si nous préférons continuer droit devant nous, je vais au 68.
Je n’ai pas le temps de hocher la tête pour dire oui ou non qu’il ouvre ma veste en faisant sauter les boutons. Je crie, surprise par sa rapidité d’action. Andreï sourit en voyant mon soutien-gorge sexy : mes mamelons sont laissés nus, tandis que la base des seins est maintenue par un demi-bonnet de mousse, armaturé. L’entre-sein subtilement décoré d’un nœud de satin attire le regard d’Andreï et semble l’inviter à parcourir ma poitrine.
Je hoche la tête, il sourit, dominateur et crache dans sa langue slave, en reculant d’un pas :
Ma veste aux boutons éclatés… Si je la fais glisser sur mes épaules, puis les bras dans mon dos, si je dégrafe mon soutien-gorge avec un regard fier, je vais au 224.
Si au contraire, je refuse tout ce qu’il me dit en tchèque parce que, merde !, j’y comprends que dalle, et que je choisis plutôt de l’amadouer doucement en lui donnant un coup de pied qu’il ne verra pas venir, je vais au 188.
Je me remets debout tranquillement en m’essuyant la bouche et acquiesce :
Nous buvons tous les deux en nous regardant. Il soupire en souriant de manière gênée. C’est la première fois que je ne le vois pas sûr de lui :
Je vais au 180.
Je me relève et sors de la cabine. Au passage, je me regarde dans le miroir et rage contre ce salaud qui a éjaculé partout sur moi. Je suis un peu échevelée, j’ai du sperme sur le visage, dans mes cheveux aussi, mon maquillage a coulé, ma robe est gâchée. Il est impossible de retourner à une table de Kimi Imali dans mon état. Tout ça pour 100 euros, j’ai raté ma mission.
Je vais au 240, à l’endroit où Gabriel et moi arrivons au Cercle, et je vais tenter de faire attention la prochaine fois. Il me semble entendre la voix d’Isabelle, ma thérapeute.
J’ai écrit une lettre de démission au cabinet d’avocat pour lequel je travaillais. Lorsque je l’ai envoyée par mail, j’ai reçu une erreur de destinataire, comme si Léo n’y était plus employé. J’ai envoyé le même mail à Gabriel et Jane et ils me sont revenus aussi.
Habillée cette fois-ci, non pas en parfaite avocate en tailleur, mais en hippie enfourlardée, j’ai zyeuté vers le bâtiment abritant le Cabinet : personne n’est entré, personne n’est sorti. Soit Gabriel, soit Jane ou Léo ont disjoncté et se sont dénoncés : le cabinet a fermé ses portes et le grand patron dont j’ai – j’espère ! – pu découvrir l’identité, s’est enfui. A cessé ses activités. Ou non. MoonWar… ce sera probablement une autre histoire.
Je me remémore : Moonwar est une cellule d’hommes ultraconservateurs opérant dans l’ombre et avec du lobbying pour acheter plusieurs compagnies. À l’occasion, la compagnie camouflant Moonwar met à pied les travailleurs pour en tirer du profit, d’autres fois ils revendent plus cher ladite compagnie et se créent du capital. Le Service enquêtait sur MoonWar, car les intentions de ce clan semblaient être la déstabilisation du gouvernement.
Je rentre dans mon petit maquis rempli de plantes et termine d’écrire mon rapport.
Si je n’ai eu aucune relation sexuelle lors de cette aventure, je vais au 79.
Si j’ai eu une à trois relations sexuelles (que ce soit une masturbation, un cunnilingus, une fellation, une baise simple, une sodomie, etc.), je vais au 301.
De quatre relations sexuelles à dix, je vais au 121.
Si, au final, j’ai perdu le compte, je vais au 179.
Andreï le serveur ne compte pas, il ne fait pas partie de ma mission. Pour l’instant…
Je suis allée au garage, en fin de journée. De belles motos dans les vitrines, une pompe à essence et tout le nécessaire pour les réparations mécaniques des bolides. Derrière le comptoir, un homme ressemblant à un Italien – peut-être est-ce seulement à cause de sa moustache ? – m’a accueillie en s’essuyant les mains pleines de graisses sur un vieux chiffon.
Sur sa tenue de garagiste, son nom était brodé : Tony.
Son regard a parcouru mes jambes et mes seins. Il a fait un rictus qui voulait ressembler à un sourire. Il était bizarre Tony, comme le disait Léo. J’ai annoncé :
J’ai acquiescé et je l’ai remercié.
Ai-je décidé de revenir quand Michel sera là ? Je vais au 174.
Ou ai-je réfléchi à une autre manière d’avoir des infos sur Léo ? Je vais au 96.
Je lui souris, il ouvre la porte et me dit, dans un geste théâtral :
Si le Café Bleu avait un style décrépit, avec des tables vieillottes, des colonnades de bois et des photos jaunies aux murs, l’appartement d’Andreï est un superbe loft lumineux et moderne. De grandes fenêtres donnent sur la ville illuminée la nuit, avec aucun voisin en face. Des lustres à la mode offrent un éclairage tout confort. La télévision est immense, accrochée au mur de brique, et le sofa en cuir peut regrouper aisément une dizaine de personnes. Une table haute, des tabourets, des sculptures d’artistes ; un escalier en colimaçon, en fer ouvragé, mène à l’étage. Je siffle d’admiration, Andreï sourit :
J’en ai fréquenté des suites de luxe, lorsque je m’appelais Jamila, lors d’une autre vie, mais cet appartement est impressionnant. Andreï ouvre le frigo et sort une bouteille de bulles. Je hoche la tête, contente, et il m’invite à le rejoindre à la table haute. Je fais un petit saut pour grimper sur le tabouret, je baisse ma jupe, Andreï sort un document qu’il ouvre.
Il me parle du terrain qu’il souhaite acheter, il m’en montre des photos ; il a même les plans de l’arpenteur. Debout derrière moi, il me pointe le ruisseau, le verger de pommiers, il met la main sur mon épaule, je sens sa chaleur, son souffle et son espoir dans sa voix. Il désire ardemment ce terrain qui, je le comprends très bien et le savais d’avance, n’est qu’un prétexte pour m’inviter ici, dans ce vaste loft, car Andreï me caresse le bras. Je me retourne, souriante, j’ai les jambes croisées et Andreï me souffle des mots en tchèque.
Andreï rigole, c’est la première fois que je l’entends rire, il peut être jovial, finalement, pas seulement dur et renfrogné.
Je souris et réponds, pour l’attiser :
Je souris d’incompréhension puis sors mon téléphone de mon sac pour lancer l’application de traduction tout en songeant qu’Andreï, comme je l’espérais secrètement, est directif dans les échanges. L’application lancée, Andreï est satisfait de mon obédience et répète :
La traduction donne :
J’ai encore le choix. Soit j’obtempère, soit je prends les commandes. Qu’est-ce que je choisis ?
Est-ce que je saute du tabouret pour m’agenouiller devant sa braguette ? Je vais au 157.
Ou bien je décide plutôt d’ouvrir mes jambes et lui demander de me lécher ? Je vais au 3.
Andreï m’offre une coupe de champagne et me salue. Je lui souris et bois.
Puisque je ne connais strictement rien sur ce serveur, sinon son nom : Andreï, je vais au 275 continuer ma soirée. Je n’aurais pas dû tricher, ce n’est pas bien !
Andreï me refile son numéro de téléphone secret, félicitation pour avoir résolu cette petite énigme !
Dans les jours, les semaines qui ont suivi, tandis que j’enquête sur Jane, sur Léo et sur Gabriel pour trouver les dossiers Madras, Andreï et moi nous retrouvons quelques fois dans son loft, quelques fois dans mon appartement. Il m’appelle « mùj krásný » ce qui signifie « ma belle ». Chaque repas que nous partageons, chaque verre que nous buvons ensemble se terminent par une séance torride baise : oh oui ! nos corps sont compatibles !
J’aime le goût de son sperme, il aime éjaculer dans ma bouche, mais pas seulement ! À chaque acte amoureux, il y a des variantes de positions, de jeux verbaux, de gestuelles. J’apprends qu’il aime les fleurs, l’odeur du café, et se faire lécher le cul. Mais attention, bien que je connaisse parfaitement l’endroit du point G des hommes, Andreï ne désire pas tenter l’expérience. Ma langue, oui c’est bon, mais pas de doigt ni d’objet…
Andreï éclate de rire et parle tchèque :
Je pouffe de rire aussi en lisant la traduction sur mon téléphone – « Reverso » fonctionne très bien – et accepte sa réponse. Tenir le désir, constamment, titiller, faire plaisir, tenter de nouveaux jeux :
C’était ce que je voulais : de l’amour bestial et sans violence, un jeu psychologique qui me fait voyager loin du cabinet d’avocats et des différents épisodes de cette mission « Madras ».
Je vais au 346 pour poursuivre ma mission. Gardons en tête que je vis une relation avec le serveur Andreï.
Dans la cabine de son bateau, Jane m’offre une coupe d’un bon vin frais. Je le bois, mais alors qu’elle tente de me séduire en dévoilant une cuisse, en me caressant l’épaule, j’ai en tête le montant d’argent qu’elle a volé à son ancien employeur. J’en ai eu la preuve avec son livret A qui n’était pas à son nom et le montant qu’elle a y reçu.
Jane vient vers moi, elle me remercie de la belle journée passée ensemble :
Est-ce que je me laisse tenter par son approche de séduction ? si oui, je vais au 358.
Si je me dis plutôt : « La mission avant tout ! » et comme je connais ses malversations, j’aborde le sujet avec elle, je vais au 94.
Je me mords les joues et hésite. Mon 9 de pique ne vaut que 9. Il n’a pas d’atout, pas de bonus. C’est ma carte la plus faible en effet. Je tente donc d’avoir une meilleure carte en échangeant mon 9. Le croupier me donne en échange un 2 de cœur. La carte vaut 7 avec l’atout de cœur. C’est bête, j’ai perdu 2 points…
Je vais au 364.
Jane me raconte comment se déroulera la journée, emballée par l’idée que je l’accompagne. Elle ne cesse de parler des détails de navigation, tout en me regardant, l’œil allumé et le sourire aux lèvres.
Si je profite de l’occasion pour me rapprocher d’elle en lui mettant une main sur la cuisse, je vais au 363.
Si, plutôt, je la laisse descendre du taxi devant son appartement, en la saluant de la main et en fixant rendez-vous au lendemain, à la marina, je vais au 49.
Avec tous ces éléments en tête, je tape les derniers montants dans Excel, enregistre mon document et termine enfin ma journée de travail au Cabinet. Par la fenêtre du bureau, je contemple les lueurs du soleil couchant sur les édifices de la ville, j’apprécie ce magic hour urbain. Gabriel passe la tête en haut de mon cubicule et m’informe que l’équipe sort prendre un verre :
J’accepte avec joie en me disant qu’il est temps de passer à l’action, maintenant que j’ai enquêté sur mes trois collègues. Chacun d’entre eux possède un document « Madras » qui me permettra de trouver le patron de la boite.
Je les retrouve donc au bar, je commande les apéros à une serveuse, je cherche du regard le serveur que j’apprécie bien. Il ne semble pas être là. Je discute des dossiers en cours, Gabriel et Léo ne sont pas d’accord sur la marche à suivre. Mais comme ce sont des discussions informelles, ça ne portera pas conséquences. Je suis un peu lasse de discuter boulot et Jane est sur son téléphone.
Le serveur qui m’a tapé dans l’œil est là, finalement ! Il marche dans la salle, sourit aux clients, prend les commandes. Il est élégant dans son costume, son pantalon noir serré aux fesses, sa chemise blanche, sa petite veste sans manches. Il doit avoir la quarantaine, son corps doit être dur comme du chêne, son visage est taillé à la serpe. Alors qu’il traverse la salle, il m’aperçoit et me fait un clin d’œil. Décidément, non seulement je ne suis pas insensible à son charme, mais lui non plus au mien ! Des papillons au ventre et entre les jambes, je lui souris puis détourne le regard.
Est-ce que je m’imagine des histoires avec lui ? Je vais au 52.
Si je me contiens et décide de passer à l’action pour découvrir les trois dossiers Madras, je vais au 346.
Nous nous dirigeons vers une table et nous nous joignons à l’assistance. George me parle dans l’oreille et commente les cartes, les choix des joueurs, tout en m’expliquant la stratégie.
Je me retourne vers Georges ;
Je regarde les joueurs jouer, ils changent de carte en doublant leur mise. Georges continue :
J’acquiesce, oui, c’est plutôt simple. Je me demande presque comment il est possible de perdre, quand on sait compter de tête et faire des multiples de 15. Je m’excuse auprès de Georges et je fais le tour de la table. Je compte les mains de chaque joueur.
L’atout est un pique. Un gros monsieur a un 5 de pique (la carte vaut 10), un 7 de cœur (la carte vaut 7) et un roi de trèfle (la carte vaut 15) : il a donc une main de 32.
Un autre joueur a un valet de pique (la carte vaut 20, sachant que l’atout est le pique et que chaque figure vaut 15), une dame de cœur (15) et un 9 de pique (9+5=14). Ce joueur a donc une main d’une valeur de 49 : il gagnera la mise.
Je continue à compter les mains des joueurs dans leur dos puis reviens vers Georges. Il me sourit, je lui retourne son sourire :
Je vais au 155.
Après d’âpres négociations, le Service m’a finalement offert une rallonge, j’ai trouvé les bons arguments qu’il fallait et j’ai pu m’acheter une vieille moto. C’était un deux-roues bien rodé, mais qui avait besoin de réparations. J’ai informé Léo que je cherchais un garage pour mettre au point mon nouvel achat.
Il m’a envoyé les coordonnées du garage par texto :
Je suis allée au garage indiqué par Léo – qui est quand même mon supérieur hiérarchique – et j’ai rencontré Michel. Il est sympa, plus petit que moi, un peu un bedonnant, une barbe de trois jours, des yeux intelligents. Il siffle en voyant mon acquisition :
Tony est passé derrière Michel. Il me regardait, Tony, avec un œil pervers et bien qu’il ait chuchoté, je l’ai bien entendu. Il a dit dans l’oreille de Michel : « c’est elle la bombe… »
Je vais au 332.
Nos mains se cherchent et nos corps se trouvent. Je déshabille Andreï dans un état de folle frénésie. Lui aussi, il arrache mes vêtements un à un et sourit lorsqu’il admire mon soutien-gorge sexy : mes mamelons sont laissés nus, tandis que la base des seins est maintenue par un demi-bonnet de mousse armaturé. L’entre-sein subtilement décoré d’un nœud de satin attire le regard d’Andreï et semble l’inviter à parcourir ma poitrine. Il fond sur moi, sa langue est agile, mes mamelons sont érigés, j’entoure sa tête de mes bras tout en soupirant. Il descend sur mon ventre, il enfouit sa bouche entre mes jambes après avoir baissé mon slip, il me mange et il me boit ; j’aime et je geins.
Puis je le fais asseoir dans un fauteuil, lui lèche les couilles, son chibre immense juste pour moi, et je lui soulève les jambes. Andreï coule sur le fauteuil, s’assoit sur son dos, dresse ses cuisses et les maintient levées en se tenant sous les genoux. Je sais qu’il aime les fleurs, l’odeur du café, et se faire lécher le cul.
Je sors alors de la salive de ma bouche et j’embrasse son anus, Andreï est propre. Mes deux mains s’appliquent contre ses cuisses relevées, j’ouvre son petit trou pour mieux y enfoncer ma langue et je l’entends gémir encore plus. Je contourne sa rondelle de ma langue, l’embrasse avec mes lèvres, pousse la langue plus loin. Andreï adore, car il met sa main dans mes cheveux et m’attire, comme s’il voulait que ma langue soit plus longue. Je lui lèche le cul avec tout mon art et je mouille, je me masturbe en même temps.
Gentiment, il tire sur mes cheveux pour que je me relève et il m’invite :
Je m’assois sur le sexe d’Andreï, bien droit, bien dur, bien long, et ça me fait un bien fou !
Je vais au 280.
Nous buvons un petit verre et je constate qu’il se fait tard, le soleil se couche.
Jane me remercie aussi et me salue, je quitte son bateau de riche. Il me faudra continuer mon enquête. Je vais au 346.
Je baisse son pantalon puis son slip rapidement. Son pénis est flasque entre ses jambes, il semble n’avoir aucun désir pour l’heure, mais je le caresse de mes mains habiles et j’engouffre ses couilles dans ma bouche. Ma langue le lèche et finalement, il se raidit. Je le prends en entier, Alban soupire, mais tente de reculer, j’aspire plus fort pour le retenir et il ne fait plus un pas en arrière.
Je hoche la tête et délaissant son sexe, je le regarde, tout en le branlant :
Avant d’avaler de nouveau son chibre qui devient de belle taille.
Enfin, songé-je, j’aurais été insultée s’il n’avait pas gagné de la forme ! Je me surpasse donc dans cette fellation active et Alban se laisse finalement faire, tenant toujours les deux verres à la main. Il gémit et je sens son sperme couler dans ma bouche. J’aime sucer des queues, ça oui !
Dans un recoin de ma tête, Isabelle, ma thérapeute, me fait des remontrances. J’avale l’éjaculation d’Alban et je lui remonte son slip. Il dépose enfin les deux verres et ajuste son pantalon.
Je vais au 28.
Richard est surpris par l’impulsivité de ma réponse.
Il ne sert à rien de le cacher, me dis-je. J’ai réussi la mission avec brio et audace, et Isabelle ne m’a jamais interdit de faire l’amour avec des hommes ! Juste de réfréner mes pulsions…
Richard tente de ne pas exploser de rage, ou de colère, ou d’incompréhension. Il se dandine de gauche à droite dans la planque sans jamais déplier ses genoux, se prend le crâne dégarni de ses deux mains, se retourne vers moi :
Richard me regarde, interdit, calculant tout, puis il relativise :
Silence entre nous deux, je regarde les plans sur la table :
Je vais au 283.
Je déclare « Kimi Imali ! » aussi rapidement que les autres joueurs. Je dévoile mes cartes et le croupier analyse le compte.
J’ai presque gagné ! Mais non. Les invités du Cercle qui observent le jeu de la table applaudissent le vainqueur de la manche. Le joueur qui a eu le résultat de 32 a dans sa main une reine de cœur, un valet de cœur et un de carreau. Je me demande quelle carte il a changée. Je ne le saurai jamais.
Est-ce que je souhaite rejouer une manche ? Je vais au 227.
Ou si j’en ai assez et quitte la table en m’excusant, je vais au 275.
Oui, rien à dire, elle roule bien cette moto, c’est cool !
Le vent dans le visage, le moteur entre les jambes, la frénésie de la vitesse, ça fait du bien de reconduire une moto ! Ça faisait combien de temps que je n’avais pas roulé ? Depuis que je suis entrée à l’université, me semble. Deux ou trois ans donc…
Si j’ai toutes les infos sur mes trois collègues, je vais au 38.
Sinon, je vais au 53 pour enquêter sur Jane, ou je vais au 91 pour enquêter sur Gabriel.
J’étire mes jambes, lève mes bras au-dessus de mes épaules pour l’étirer et je me lève du fauteuil :
Je m’assois par terre en tailleur, à côtés de mes vêtements. Andreï ne bouge pas. Me regarde-t-il, sous ses cils ? Je ne sais pas. Je tente quand même de chercher mon portable. Sans faire de bruit, en cachette. J’étends le bras pour fouiller les poches de mes vêtements. Premier essai : je trouve mon couteau. Deuxième essai : rien, mais je touche mon portable à travers le tissu. Un coup d’œil vers Andreï ? Aucune réaction. Troisième essai : j’ai mon portable en main.
Qu’est-ce que je fais ?
Est-ce que je prends le couteau de combat, à portée de main, pour attaquer Andreï ? Je vais au 81.
Ou bien j’appuie sur le bouton pour alerter l’équipe d’intervention ? Mais Andreï ne dort pas, contrairement à ce que l’équipe attend. Je vais au 205.
Andreï m’offre une coupe de champagne et me salue. Je lui souris et bois.
Puisque je ne connais strictement rien sur ce serveur, sinon son nom : Andreï, je vais au 275 continuer ma soirée. Je n’aurais pas dû tricher, ce n’est pas bien !
Belle journée pour faire de la voile, il fait chaud, il fait beau. La marina est remplie de bateaux de toutes tailles, de yachts et de voiliers. Jane est dans son élément, elle me présente ses amis, et me montre son voilier. Un homme vient nous voir et informe Jane que son bateau est prêt et propre, comme demandé :
Toute la journée, Jane me montre comment faire de la voile. Je constate que c’est véritablement un sport complet qui fait travailler tous nos muscles de manière harmonieuse sans être éreintant pour notre corps. Pour réussir à effectuer différentes manœuvres et travailler mon équilibre, il faut être agile et bien gainé. Les sensations que procure cette navigation à la voile avec Jane ont un effet positif sur mon moral :
Jane rit et apprécie ma présence sur son voilier. Elle hisse la grand-voile et me demande ensuite de hisser le génois. J’écoute ses directives et m’empresse de tourner les manivelles, sous l’iode et les embruns. Jane m’explique qu’elle choque ses voiles constamment afin qu’elles soient le mieux réglées possible.
Nous rions et j’en oublie complètement que Jane travaille dans un cabinet d’avocat qui appartient à MoonWar et qu’elle possède un des documents Madras sur lequel je dois mettre la main. En effet, en faisant de la voile, au large les petits stress du quotidien !
Nous revenons au quai. Je me sens rincée. Une belle fatigue.
Je vais au 100.
Nouvelle journée de travail au Cabinet. Soleil blafard, même café filtre, même blague du jour de Gabriel :
Jane et Léo rigolent, quel boute-en-train ce Gabriel ! Je retourne à mes onglets Excel, je suis quand même à dix-huit onglets remplis jusqu’à la colonne BC et la ligne 252. Un gros document que j’enregistre toutes les cinq minutes, F5, F5, F5.
Tout le monde bosse, c’est calme dans le bureau, je me lève et je vais voir Léo, un dossier sous le bras.
Concentré, il quitte des yeux son ordinateur, se rend disponible pour son équipe.
Je lui montre des détails du dossier, il m’apporte son éclairage, nous discutons en tentant de trouver les failles, je le remercie :
Avant de traverser la porte de son bureau, je me retourne et l’informe :
Il lâche complètement des yeux son ordinateur et me sourit, mais d’un sourire franc que je n’ai rarement vu :
Il me regarde et s’appuyant sur le dossier de son fauteuil, il se touche l’extrémité de ses dix doigts :
Il réfléchit en regardant par la fenêtre, soleil blanc. J’attends sa réflexion dans le cadre de la porte, je fléchis mon corps pour faire ressortir ma hanche. Il prend une décision :
Je souris de plus belle :
Léo sort de son rôle de manager, il est comme un gamin, content d’avoir trouvé une amie. Je m’approche de lui tandis qu’il prend son téléphone pour m’envoyer les coordonnées de la course de ce week-end. Je remarque son code pour déverrouiller son portable : 69.
Je le remercie pour l’invitation, puis je redeviens professionnelle :
Alors que je quitte vraiment son bureau et qu’il me fait croire que ses yeux sont retournés à son écran, je sais que ce n’est pas vrai : il mate mon cul.
Et je suis contente, j’ai trouvé une manière d’approcher Léo. Avec ma moto.
Je vais au 87.
Dominateur, le serveur pointe sa queue en érection. Je lui souris, toute charmante et lascive, et je m’accroupis devant lui. C’est ce que je veux, non ? Son sexe chaud, ses veines qui pulsent, je continue de lui caresser les couilles, mais j’aimais tant son sexe ailleurs…
Comme je suis en train de vivre un fantasme, celui de baiser un serveur que je ne vois que le soir, au bar, et à qui je n’ai jamais parlé sinon pour commander des bières, je me retrouve à quatre pattes sur une table de billard, tandis que mon amant me pistonne par l’arrière, ses mains agrippant mes fesses. Ses pouces se dirigent vers mon anus, l’ouvrent un peu, je crie dans mon rêve, car il y a bien longtemps que je ne me suis pas fait sodomiser ! Il faut bien l’avouer, bien que je n’aie qu’un petit quart de siècle, j’en ai connu des hommes, bien plus que les jeunes de mon âge, et j’aime me faire enculer !
Je vais au 244.
Il est grand, il est mince, il est musclé, il est nerveux, il me prend fort, il est dominateur, il prend mes cheveux à pleine main alors que son bassin virevolte en moi : il est doué ! Je me vois soumise face à lui, jeune femme d’un quart de siècle prise par cette longue queue : il emprisonne mes bras dans mon dos, j’ai la bouche ouverte et couine à chaque coup. Oui, décidément, il me fait de l’effet, ce serveur qui passe entre les tables du bar et que je ne quitte pas des yeux, m’imaginant prise par lui :
Jane se retourne et mate le serveur :
Pour faire cesser toute discussion autour de ma vie amoureuse et de ce serveur, je change de sujet et travaille enfin pour accomplir ma mission, je vais au 346.
Sinon, si je pouffe de rire et souhaite renforcer des liens avec l’équipe, je vais au 24.
Dans les dossiers du Cabinet, dont j’ai craqué les accès RH, j’ai appris le lieu de résidence de Jane, rue de la Marine. Je suis tombée aussi sur son CV que j’ai lu en profondeur. Ainsi, j’ai connu ses anciens employeurs, ses formations professionnelles, etc.
Je me suis dit qu’il y avait deux pistes à privilégier pour connaître Jane :
Si je suis allée à sa maison, rue de la Marine, je vais au 379.
Si j’ai plutôt cherché des références chez son ancien employeur, je vais au 217.
Doucement, je m’extirpe de l’étreinte d’Andreï. Il ronronne un peu et je me retrouve debout, nue, à le regarder. Isabelle, ma thérapeute, ne m’a jamais dit que je ne devais plus jamais faire l’amour avec un homme. Seulement de réfréner mes pulsions insatiables. Si un jour, on me demande de « compter » mes actes sexuels, celui-ci ne comptera pas, car il a été réalisé par désir et besoin de flirt, et non pas par facilité. Je prends une grande respiration et contemple l’homme qui m’a bien fait jouir.
Est-ce que je reviens sur ma décision et retourne au lit ? Je vais au 374.
Ou bien je reste sur ma décision initiale et descends l’escalier en colimaçon pour récupérer ma robe et ma culotte ? Je vais au 299.
Andreï m’offre une coupe de champagne et me salue. Je lui souris et bois.
Puisque je ne connais strictement rien sur ce serveur, sinon son nom : Andreï, je vais au 275 continuer ma soirée. Je n’aurais pas dû tricher, ce n’est pas bien !
J’appuie mes deux mains sur le bord de l’évier et je me fixe dans les yeux. Je me le redis, je suis belle comme ça. Et nous ne sommes pas dans Cyberpunk 2077, je ne peux pas changer d’apparence. Je suis Raïssa, et je ne suis pas une cyborg, je suis une espionne !
(En tout cas, ceux qui saisissent la référence, dites-le-moi, parce que je la trouve bien bonne ! )
Je vais au 296 en sortant de la salle de bain.
Je suis soulagée qu’Andreï m’ouvre la porte, je lui souris, rassurée :
Je vais au 353.
J’ouvre le dossier et déploie sur la table les cartes et les plans du terrain. Je montre la superficie d’emprise au sol, démontre que tout est viabilisé, que la maison est en bon état, entièrement restaurée par un compagnon dans son authenticité avec des matériaux de qualités. Le chauffage est performant au sol et il y a des radiateurs en fonte dans les chambres. En plus, il y a une pièce de vie de 55 mètres carrés avec une cheminée ouverte et la cuisine est dans l’ancienne souillarde.
Mais Andreï ne m’écoute plus. Il semble me regarder, mais ne me regarde pas : il sonde mon âme. Il serre ses dents, je le remarque aux muscles de ses joues.
Comment est-ce que je réagis à ces mots sortis de sa bouche ?
Je hoche la tête d’assentiment ? Je vais au 251.
Je vais me faire cuire un œuf en cuisine ? Je vais au 136.
Je si dis : « Mais je ne parle pas tchèque ! », je vais au 270.
Les deux hommes se tiennent près de moi. Je tente de négocier :
Ils continuent de me pousser vers la sortie et ne semblent pas vouloir causer plus avec moi. Tandis que nous passons devant la porte de la salle de bain, il me vient l’idée de la dernière chance :
Les deux hommes se regardent. L’un d’entre eux baisse la tête et regarde mon cul. Ils acceptent. Je vais au 108.
Andreï me suit toujours du regard tandis que je contourne son fauteuil pour me retrouver dans son dos. Je sors mon couteau et lui plaque la lame sous la gorge.
Docile, il lève son bras droit et pendant ce temps, je lâche ma mitraillette pour lui menotter le poignet. D’un geste rapide et fluide, je referme le second bracelet sur l’accoudoir en bois de son fauteuil puis reprends ma position devant, mon fusil d’assaut de nouveau en main et le mettant toujours en joue.
C’est aussi facile ! Je souris, contente. Andreï soupire, et baisse la tête :
Il y aurait pu avoir une option où j’aurais regardé son entrejambe et qu’en effet, j’y aurais remarqué une énorme bosse sous son pantalon. Andreï en aurait alors profité pour arracher l’accoudoir du fauteuil et me sauter au cou. Si je l’avais fait, je serais allée au 210.
Mais comme je ne l’ai pas fait – n’est-ce pas ? – et que j’ai plutôt agrippé mon portable pour appeler les renforts, je vais au 139.
Première respiration, le gars tire une taffe. Deuxième respiration, le gars regarde dans ma direction. Troisième respiration, le gars a lâché sa clope et tire sur moi avec son arme.
Quand je m’effondre, j’ai le temps de voir Andreï ouvrir la porte du chalet et féliciter son garde :
Je descends du sofa et à genoux, j’attire l’un des sexes jusqu’à le faire entrer dans ma bouche, tandis que j’en masturbe un autre. La troisième bite tente de se faire une place, près de ma joue. J’ai toujours aimé plus d’un sexe pour moi. Maintenant je suis servie !
Je démontre alors toute ma prouesse, telle la reine de la fellation que je suis. Mes cheveux s’envolent en mèche autour de moi alors que je pompe les hommes, un après l’autre, lèche leurs couilles, reprends un sexe en bouche. Du coin de l’œil, j’avise les armes que les sbires ont laissées près du meuble.
L’un d’entre eux – Andreï ? Je ne sais pas – me soulève et m’envoie valser, dos à eux, à genoux sur un fauteuil, bien cambrée. Il veut me prendre par-derrière, façon levrette et il n’attend pas que je sois prête. Il s’insère en moi sauvagement, je geins, surprise. Un autre contourne le fauteuil et me prend la bouche. Je me laisse faire, je ne suis plus qu’un corps pour eux, un objet pourrait-on dire. Cette cellule tchèque d’agents provocateurs est misogyne, fan des pornos et ils m’utilisent pour leur bon plaisir. Je me laisse aller. Un de mes fantasmes est justement de me faire prendre… Je sens l’excitation monter, l’homme dans mon sexe est bien dur, et sait toucher là où il faut. Mon plaisir grimpe.
Je me fais tirer les cheveux, l’homme derrière moi sort, quelqu’un d’autre prend sa place et me baise avec plus de vigueur. J’ai un pénis enfoncé dans la gorge, mon khôl coule puis je perds la notion du temps. Une vague puissante monte en moi et je crie.
L’un des hommes m’attire et me jette par terre, à plat ventre tandis que l’un d’entre eux – ce n’est pas Andreï – se couche sur le dos à côté de moi. Je comprends bien qu’il souhaite que je le chevauche. Je grimpe donc sur son corps, tandis que le mien est tremblant de l’orgasme que je viens de vivre.
En Andromaque, j’initie le mouvement de l’acte sexuel, je contrôle la cadence et retarde ou précipite la jouissance de l’homme sous moi jusqu’à ce qu’un de ses acolytes – Andreï ? – se place dans mon dos et tente de s’introduire dans mon cul. « Oh ciel ! » me dis-je : « ça fait un bail que je n’ai pas été prise de la sorte ! »
Je suis une habituée de la sodomie, il entre donc assez facilement, comme s’il avait huilé son membre et me voilà prise en sandwich pour le meilleur et pour le pire. J’entends rire le troisième homme, plutôt loin derrière moi. Tous mes sens sont aux affûts.
Un coup d’œil devant moi, en râlant : les mitraillettes des gardes sont là, à portée de main. Il me vient une idée.
Qu’est-ce que je fais ?
Est-ce que j’allonge le bras pour prendre une mitraillette et tirer au hasard derrière moi l’homme qui m’encule ? Si oui, je vais au 281.
Si je me laisse plutôt transporter par cette baise frénétique dans le but d’accomplir ma mission, je vais au 8.
Je savais très bien ce qu’il allait dire, je connais trop bien les hommes de ce type. Il m’a détaillé de la tête aux pieds avec le même œil salace qu’il avait derrière le comptoir, en disant :
C’est ma dernière chance. Le Service acceptera ma rallonge de « frais pro » si je connais le nombre de fleurs que contenait le nom de ma mission précédente et que je le divise par 25, et je vais au numéro donné.
Sinon, je n’ai pas le choix : si je veux obtenir une moto pour accomplir ma mission, je vais au 169.
La rafale de balles est sortie de mon arme avec une telle rapidité ! Mon doigt a pressé sur la gâchette par réflexe, car le mouvement désespéré d’Andreï était dangereux pour ma vie.
Le corps d’Andreï sursaute, sa tête tirée à l’arrière, les jambes et les bras étendus, sa bouche ouverte. Il est mort. Je baisse mon arme, je me demande : « Ça se termine comme ça ? Tout ça pour ça ? ». Je philosophe en fouillant la maison et en restant à l’affût qu’il n’y ait pas d’autres gardes, mais oui, la vie n’a pas de morale, on n’est pas dans un film où le générique défile présentant tous les protagonistes et antagonistes de l’histoire. Il n’y a pas de musique en fanfare démontrant que les « gentils » ont gagné contre les « méchants ». Il y a seulement des intérêts personnels et/ou particuliers qui s’affrontent. Quelques fois, il est même possible que des intérêts divergents se rejoignent, d’autres fois – je me retourne vers le cadavre d’Andreï qui se vide de son sang –, ça se termine comme ça.
Je vais au 115.
Dans mon réticule target dot, je vise le front d’un des gardes.
Avant de retenir mon souffle et de tirer, combien de respirations est-ce que je prends ?
• Une ? Je vais au 131.
• Deux ? Je vais au 357.
• Trois ? Je vais au 344.
Je le hume, puis en bois une gorgée. Du feu descend dans mon gosier. Je regarde Alban en doutant de tout ce qu’il peut faire. Je suis sur mes gardes, mais Alban m’invite à m’asseoir sur l’un des sofas.
Je vais au 180.
Je sirote mon champagne puis souris à Édith. Nous n’avons rien de plus à discuter ensemble, je la salue et retourne explorer la Grande Salle du Cercle, je vais au 275.
Je ne pourrai plus retourner voir Anita, si je joue sans tricher.
Je fais signe à Jules de me suivre et nous continuons notre marche furtive. Le sentier que nous suivons tourne à gauche puis, après quelque temps, oblique de nouveau vers la gauche. Je m’arrête, le temps de réfléchir et de reprendre mon souffle un instant. Je tente d’écouter les bruits des sous-bois. Les grenouilles, encore. Des pas d’hommes ? Des brindilles qui craquent ? rien de tout cela, on dirait que les gardes ne nous ont pas vus, qu’ils ont pris un autre chemin…
Jules me questionne du regard.
Il y a un tronc et Jules le montre :
Je réfléchis rapidement puis confirme :
Jules hoche la tête et se planque derrière le tronc d’arbre. En effet, c’est une belle embuscade. Seule, je prends le chemin pour me rendre au point 12, et au chalet d’Andreï.
Je vais au 284.
Dans la noirceur de la nuit, éclairée seulement par le téléphone, je tape son code d’accès et trouve le dossier que je cherche. Je pique les données, je chope le dossier Madras, je l’enregistre dans mon cloud.
Je le regarde rapidement : il y est inscrit DIX. Je sais que lorsque j’aurai les dossiers de mes trois cibles – mes collègues –, il me faudra additionner leurs trois nombres pour me rendre à « Madras », le supposé patron du Cabinet. Je note ce nombre que je viens d’obtenir.
Au matin, je quitte Léo en le remerciant :
Si je n’ai pas terminé de récupérer les trois dossiers Madras, je vais au 346.
Si celui de Léo était le dernier, je vais au 319.
J’attends de le voir venir, sur mes gardes, j’attends le bon moment. Andreï hoche la tête de gauche à droite, en disant :
Il fait soudainement deux bonds et, près du poêle à bois, prend le tisonnier pointu en main et le braque devant moi. Je tente de lui échapper, deux pas à droite, deux pas à gauche, Andreï rigole encore, je le déteste. Alors que j’essaie de me sortir du piège, il étend son bras tenant le tisonnier et bien que j’aie tout fait pour l’éviter, il atteint mon ventre plat. Je crie de douleur et Andreï enfonce le tisonnier en moi comme dans du beurre.
Je suis retrouvée quelques jours plus tard, percée de vingt-deux coups de tisonnier dans le ventre.
Recommencer l’aventure : je vais au 1.
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Je suis comme une conne sur le bas-côté de la piste. Je dois marcher pour rejoindre la ligne d’arrivée où la foule est en liesse. Léo a battu un record de vitesse ! Qui donc a réparé ma moto ?
Si c’est Michel, je vais au 221.
Si c’est Tony, je vais au 19.
Ce soir-là, j’étais habillée de manière classique, une jupe noire, un bustier blanc simple. Je me suis rapprochée de Wallace, il m’a regardé de côté et s’est retourné vers moi, accueillant. Je l’ai abordé :
Ses yeux m’ont auscultée, je n’ai pas aimé cette sensation. J’ai continué sur ma lancée :
Il m’a de nouveau regardée d’un œil salace, puis m’a proposé un verre que j’ai décliné : j’en avais déjà un, merci. Il a causé un peu du travail que faisait Jane dans son entreprise. Puis, il s’est retourné vers moi :
Son regard s’est porté sur mes cuisses et sur mon décolleté. Il a approché son visage du mien, un éclair dans les yeux :
Je n’ai pas répondu, je l’ai plutôt regardé d’un air plat. « Quel con ! » ai-je pensé. Wallace m’a donc fait une proposition :
Il m’a souri, a bu sa dernière gorgée, m’a fait un clin d’œil puis est parti vers ces toilettes.
Il me fallait ces informations ! L’ai-je suivi ?
Si oui, je vais au 149.
Si je me suis dit que ça n’en valait vraiment pas la peine, je quitte le bar et vais au 302.
Je pousse la moto à fond, au diable toute prudence, je dois gagner et je me dis avoir fait le bon choix, car je prends de la vitesse, ma roue avant fend l’air, elle se lève, je suis sur ma roue arrière seulement et je crie comme si je chevauchais un cheval.
Je donne un petit coup vers l’avant pour revenir sur mes deux roues, j’ai pris de l’avance ! Je vais au 129.
Andreï me sourit et me dit :
Un invité hèle Andreï et lui demande à boire. Andreï se précipite vers ce client et lui donne la dernière coupe de son plateau avant de revenir vers moi.
Comme je le connais bien, je le suis. Nous traversons la foule et Andreï ouvre une porte de service donnant sur un long couloir. Il fait de grandes enjambées et je tente de le suivre malgré mes talons hauts. Puis il s’arrête, ouvre une nouvelle porte, c’est une buanderie, il y fait chaud d’humidité, il y a des draps blancs partout dans des chariots, il y a d’énormes machines à laver :
Je lis la traduction sur mon téléphone et j’obéis. Je sais ce qu’il faut faire lorsqu’Andreï me parle tchèque. Je me retourne donc dos à lui, face au mur de la buanderie, et je relève ma jupe en dévoilant mes fesses. Je souris, je sais ce qui va se passer. Andreï baisse rapidement mon slip et enfouit son nez entre mes fesses, je me cambre, facilitant le jeu de sa langue. Puis, après m’avoir fait haleter, il se redresse derrière moi, je l’entends jouer avec sa ceinture. Il appuie une de ses mains fermes sur mon épaule et de l’autre, dirige son sexe en moi. Je me cambre pour mieux le recevoir, j’écarte mes jambes et il me pénètre d’un coup sec. Il me tient maintenant par les hanches et me baise contre le mur de la buanderie et je gémis, je couine chaque fois qu’il me donne un coup de bassin : que c’est bon, que c’est bon !
Je commence à comprendre le tchèque, je lui réponds :
Je comprends qu’il vient de me demander : « En tchèque ! »
Alors qu’il me baise debout contre le mur dans la buanderie du Cercle, Andreï veut que je lui répète : « Oui ! j’aime me faire baiser, Andreï ! » en tchèque.
Qu’est-ce que je lui réponds, alors qu’il me pilonne ?
« Ano ! Jsi kretén, Andreï ! » : je vais au 337.
« Ano ! Rád se do prdele dostanu, Andrei ! » : je vais au 248.
« Ano ! Do prdele, člověče ! Andreï ! » : je vais au 373.
Je me dis que je peux bien passer du bon temps. Isabelle, ma thérapeute, ne m’a jamais interdit de flirter et de possiblement passer à l’acte. Et le serveur de ce bar me charme. Je prends mon portable et cherche dans son répertoire le numéro qu’Andreï devrait m’avoir donné. Il contient un chiffre qui doit être additionné à 100. Je vais au chapitre de ce numéro.
Si je ne le trouve pas, je ne peux appeler Andreï et je vais au 346.
Je ne lui réponds pas et attends qu’il prenne une nouvelle initiative. Soudainement, comme revigoré, Andreï se lève et va chercher son téléphone dans son pantalon. Il semble envoyer un texto puis il retourne s’asseoir dans son fauteuil et annonce :
Andreï ferme les yeux et pose la tête contre le dossier. Quand il me parle, c’est comme s’il m’ignorait en même temps :
Soudainement, deux gardes entrent dans le chalet, deux sbires, deux malabars, deux hommes massifs et larges qui me regardent, nue, puis Andreï qui soulève sa carcasse :
Les hommes déposent leurs mitraillettes par terre, debout contre un meuble, et entreprennent de se déshabiller. Leurs corps sont fermes, l’un d’entre eux est couvert de cicatrice. Andreï vient vers moi :
J’ai trois pénis braqués devant moi. Que puis-je faire ? Ils sont trois…
Je vais au 62.
J’entre dans la même cabine qu’au début de la course. Je m’en veux de lui avoir fait confiance, j’aurais dû insister et aller voir Michel. Il y a deux autres hommes dans la cabine avec des mines patibulaires et des tatouages sur les bras. Tony se retourne vers moi, furieux :
Les hommes s’avancent vers moi et ricanent :
Est-ce que je m’exécute, soumise ? J’en ai vu d’autres et les occasions de faire l’amour avec trois hommes, c’est plutôt rare… Je vais au 318.
Ou bien je m’offusque et je fais appel à mon entraînement en arts martiaux ? Je vais au 335.
J’extrais le pénis de ma bouche et celui-ci éjacule en un instant, en plusieurs jets, sur mon visage, sur mes cheveux, sur ma robe. Je crie, surprise et je rage. Il a éjaculé un litre ou quoi ?
Je m’apprête à me relever, mais un autre 100 euros sort du trou, tenu par une main jeune.
J’hésite…
Est-ce que je prends quand même le billet en me remettant à genoux, face au trou ? Je vais au 168.
Ou je quitte la cabine et je vais au 29.
J’ai réussi ma mission avec brio !
Immédiatement après avoir envoyé mon rapport par message crypté, je reçois une réponse de Richard :
Chapeau ! voici une mission rondement menée ! Félicitations Raïssa ! J’ai bien noté tes recommandations et l’angle avec lequel tu as traité les données. Cependant, laissons le temps au Service Analyse de disséquer les relations entre tout ce que tu as rapporté. Tu as terminé ton opération, Raïssa. Prends des congés. Nous te recontacterons.
Je vais au 119.
Le matin d’avant l’opération spéciale – qui n’est pas une guerre, naturellement –, j’ai réuni mes trois complices dans la planque du Toit. Richard était allé négocier avec le Comité d’Action pour valider ma mission secrète.
Jules et William sont arrivés les premiers et c’est surtout avec eux que j’ai travaillé. Mathieu est arrivé plus tard, il n’était que le chauffeur n’avait pas besoin de connaître tous les détails.
J’ai sorti la carte que nous avait laissée Richard et je l’ai dépliée sur la table : conseil de guerre !
Mes collègues murmurent, je continue :
Jules et William ont pris des notes, ont dessiné les enchevêtrements de chemins non minés dans la forêt puis William m’a regardé :
Le téléphone fixe qui crypte les voix résonne dans la planque. Je réponds, c’est Richard : nous avons la validation du Comité d’Action pour faire l’opération. Une seule condition toutefois : on veut Andreï vivant !
Je vais au 101.
Il me revient de régler cette histoire. Si j’alerte l’équipe d’intervention, celle-ci risque de se faire surprendre, car Andreï n’est pas en train de roupiller.
Alors, sous mes vêtements par terre, j’empoigne le manche du couteau. Puis je me relève doucement, offrant mon profil à Andreï pour cacher le couteau :
Mais, voyant ma démarche, ses yeux s’allument, il se redresse rapidement. Mes deux mains attachées tenant le couteau, je lui balafre le torse sans qu’il n’ait rien vu venir. Le sang gicle, Andreï crie, il est surpris, je réattaque et lui tranche le biceps droit. Du sang m’éclabousse, je porte le rictus de la tueuse nue, Andreï chancelle et recule, j’en profite pour lui redonner un coup de lame du bout de mes deux bras tendus, il tente de se protéger avec son avant-bras que je coupe aussi.
Toujours debout, Andreï a trois blessures profondes, il regarde son sang coupler sur son corps, puis m’observe, un peu perdu dans la douleur. Mais il bande. Son sexe est en érection. Et j’ai le couteau ensanglanté entre les mains.
Andreï a un visage calme malgré les coups. Mais ce visage se transforme en colère puis en rage. Il hurle en me sautant dessus, mais je l’esquive d’un bond, mes seins sautillants, et je lui tranche le ventre cette fois-ci dans ma parade. Andreï s’écroule par terre en râlant. Je ne lâche pas mon couteau et je cherche mon portable dans mes vêtements.
Je peux alerter l’équipe d’intervention maintenant. Andreï couine de douleur et se tient le ventre. Il tente de se relever, sur les coudes, puis sur les genoux. Il montre son cul. D’une poussée du pied, je le reverse. Andreï roule sur le dos et je n’identifie pas les organes qui sortent de son ventre. Et son sexe, toujours en érection.
Je vais au 132.
Les huit motos filent. L’ivresse de la vitesse, le bruit du moteur entre mes jambes, le vent sur mon visage, mes cheveux noirs volent derrière moi. Je suis comme démaquillée sur ma 750 cc. Je devrai changer de vitesse pour accélérer. Dans ma mémoire me reviennent les conseils de mon mécanicien, il m’a dit comment gagner.
Je change ma première vitesse lorsque je suis rendue à :
• 3500 tours : je vais au 253.
• 5000 tours : je vais au 203.
• 8000 tours : je vais au 73.
Qu’est-ce que j’écris rapidement sur mon téléphone pour me faire comprendre en tchèque ?
« Je te suce après, promis » : je vais au 99.
« C’est ça ou je pars » : je vais au 182.
« Un jour, pourrais-je essayer de prendre les commandes ? » : je vais au 315.
J’ouvre la porte de la cabine 6 et, comme je m’en doutais, il y a un trou dans la paroi reliant les cabines hommes aux cabines femme. Je hoche la tête : le trou dans la paroi, d’une dizaine de centimètres de diamètre, est tout poncé, tout doux. Aussi, près du trou, j’aperçois les symboles de cœur, de pique, de trèfle et de carreau avec quelques instructions. Pour les lire, cependant, il faut me rapprocher et m’agenouiller…
Si je décide de refermer la porte de la cabine et de revenir dans la Grande Salle du Cercle, je vais au 275.
Si je me dis qu’il me faut connaître les règles du Kimi Imali pour réussir ma mission, je m’approche du graffiti et je vais au 350.
En changeant mon roi de trèfle et en comptant mes jetons pour doubler ma mise, je me demande si je connais les règles du Kimi Imali. Mais il est trop tard, je ne peux changer d’avis. Deux des trois hommes changent aussi une carte. Le troisième les garde toutes. Le croupier distribue les cartes aux joueurs qui en souhaitent une : je reçois un 7 de cœur.
J’ai donc dans ma main un 10 de pique, un 3 de cœur et un 7 de cœur. Un des joueurs jette ses cartes sur le tapis, dépité. Les deux autres clament : « Kimi Imali ! ». Est-ce que je les imite ?
Si oui, je vais au 45.
Si je me couche, je vais au 120.
Voilà, j’ai terminé.
Cette histoire se déroule entre 1000fleurs, et une série en trois épisodes qui parle de travestisme,Secret de mission.
Si vous souhaitez poursuivre la lecture de mes aventures, vous pouvez vous rendre à Secret de mission. Mais si vous n’avez pas lu 1000fleurs, vous y apprendrez comment j’étais devenue nympho…
Puis vient Jalousie et meurtrière où le narrateur doute de moi et enquête sur moi.
Une licorne sur le corps raconte comment le narrateur tombe amoureux et je suis toujours là pour l’aider.
Peut-être un jour viendra l’aventure avec Alban, qui sait ? D’ailleurs, avez-vous une idée de qui pouvait être sa cible, à Alban… ? Elle était présente au Cercle.
*
Merci encore de m’avoir suivie et, comme le dirait n’importe quel Youtubeur, n’hésitez pas à laisser un commentaire ou un petit pouce bleu, ou encore un peu de financement : « car cette chaîne vit grâce à vous ! » en pointant l’écran de l’index, dans un geste de commercial. Voici dans le petit encadré à droite, le RIB pour mon PayPal ou Patreon : FR54 truc truc 4441 514 XXX 41 0025 hé hé !
Mais non, Samir déconne !
J’espère que vous avez apprécié le jeu ! Salut !
Samedi matin. Grand soleil déjà. J’arrose mes plantes, bois un café, un deuxième, enfile ma combinaison pour cette journée de course. Je mets un short en cuir mettant en valeur les fesses et mes cuisses, des bottes noires montant sous mes genoux, un petit crop-top moulant montrant mon ventre. J’habille le tout avec une veste de motarde sans écusson. Mes cheveux détachés, je roule vers le lieu indiqué par Léo.
Il y a un monde fou ! C’est le long de la route 11 que s’organise ce week-end de course. Elle est bordée de plusieurs petites cabines, des minis maisons studio : un lit, une cuisine, un tout petit salon, mais logements parfaits pour le touriste qui veut regarder la mer, ou pour le rider qui souhaite ne pas reprendre la route trop saoûl suite à l’évènement. Les bikers viennent de partout à travers le pays pour participer à la festivité. Les filles sont belles, à demi vêtues comme moi, elles boivent de la bière et rient. Les hommes portent cuir et barbe, et discutent bécanes.
Le site est inondé « de cavaliers » aux vues similaires et plusieurs évènements se déroulent en même temps : des expositions d’anciennes motos, des expos de motos où tout le monde peut participer pour gagner des prix. Il y a un rodéo organisé et même pour certains, des bénédictions de motos. Il y a de la musique live, un photomaton, des tatouages et des barbiers, des stands de bières locales. La programmation musicale promet : il y aura un hommage à Johnny, il y aura du blues jusqu’à tard et pour l’heure, un groupe de musique traditionnelle à tendance punk fait sauter les spectateurs au rythme effréné d’une bombarde : une petite dame aux cheveux bleus souffle dans son instrument et sourit à la foule lorsqu’elle reprend sa respiration.
Quelqu’un vient me voir et me pointe la petite dame aux cheveux bleus :
Et la personne s’en va. Okay que je me dis, je n’ai pas trop compris son intervention, sinon pour applaudir la joueuse de bombarde.
Je note qu’il n’y a pas que des motards, on dirait que l’évènement encourage les non-riders à venir apprécier l’art et la beauté des machines, car il y a même des clowns qui transforment des ballons en animaux.
Je suis dans mon élément, même si c’est la première fois que je participe à une telle compétition. J’aime l’ambiance, la foule, la bière, la musique, tout ça !
Michel est là, je le salue, Tony aussi.
D’ailleurs, à propos de Tony, est-ce que je connais le tatouage qu’il porte ?
• Une carte à jouer, représentant un As de pique ? Je vais au 354.
• Un fusil crachant une balle ? Je vais au 242.
• Une pièce d’un jeu d’échecs, un cavalier ? Je vais au 15.
Si je l’ignore, je vais au 298.
Je me suis retournée. Un malabar se tenait devant moi, les bras croisés :
Je ne savais trop quoi dire, il m’avait pris en flagrant délit, j’ai bafouillé. Trois options se présentaient à moi :
J’ai utilisé mon charme pour qu’il me laisse partir : je vais au 237.
J’ai utilisé mes compétences en arts martiaux : je vais au 343.
Je suis partie, tout simplement : je vais au 142.
Gabriel a hélé sa voiture et Zacharia-le-grand-noir a délicatement déposé madame Anita, feignant l’inconscience, sur la banquette arrière. Gabriel est monté avec elle pour lui éponger le front et j’ai pris le volant pour les ramener à la maison.
Me voilà donc là, dans la maison cossue de Gabriel, à l’attendre dans la cuisine. J’ai fouillé les armoires et ai trouvé un bon whisky. Je me suis aussi munie d’un couteau de cuisine que j’ai laissé, bien en vue, près de la bouteille. Je sirote l’alcool quand mon collègue revient de l’étage, où il a laissé sa femme se reposer :
Gabriel recule d’un pas, estomaqué, intrigué et confus.
J’empoigne le couteau :
Les épaules de Gabriel s’effondrent. Lui aussi, s’effondre, dos au mur. Il s’accroupit et éclate en sanglot en murmurant : « J’ai tout perdu, j’ai tout perdu, qu’est-ce que j’ai fait de ma vie… » comme une prière qu’il doit réciter cent fois. Puis il prend son téléphone, pianote sur quelques touches, et je reçois un message contenant un dossier : le dossier Madras tant convoité ! Je l’enregistre dans mon cloud.
Sur la première page, un chiffre romain : X.
Je suis satisfaite. Cette sous-mission n’a pas été si facile !
Je repose le couteau sur le comptoir, puis je regarde Gabriel une dernière fois : il est en position fœtale et son corps a quelques soubresauts. J’ai pu faire revenir sa femme, mais comment cette relation se maintiendra-t-elle ? Elle a peu de chance !
D’un pas décidé, je quitte sa maison, mission accomplie. Une espionne ne fait pas dans le social.
Si je n’ai pas terminé de récupérer les trois dossiers Madras, je vais au 346, ou bien je vais au 319 si celui de Gabriel était le dernier.
L’auteur a commencé à imaginer cette « mission » lors d’une période de désœuvrement. Peut-être même lors d’un confinement où il était difficile de sortir de sa maison. Sans récit à écrire pour RVBB, sans envie d’écrire pour le boulot un dimanche après-midi, mais avec une aspiration de garder une sorte d’imagination, il s’est amusé à construire un « livre dont je suis le héros » à la main, en créant des schémas, des options, en traçant des lignes, en inventant le labyrinthe. Il se disait que c’était de la gymnastique mentale.
C’était surtout pour le plaisir de l’imaginaire, des choix à faire, des risques à prendre… Il a découvert ensuite ADVELH, un logiciel tout simple, mais efficace et gratuit pour y intégrer le texte préalablement écrit et corrigé sur Word, qui empêchait de créer des doublons et qui donnait les liens HTML à suivre. Faire une aventure du style « Défi fantastique » est une aventure en soi !
Il lui semble donc avoir commencé cette « Mission dont je suis l’espionne » en 2020, mais n’en est pas certain. Avant peut-être ? Il l’a travaillée quelques fois une demi-journée par ci, une ou deux heures par-là, sans trop y croire, en laissant trois mois passer, la reprenant un peu, l’oubliant de nouveau deux mois. Au final, cette mission l’a bien fait se marrer ; connaissant (un peu) les lecteurs de RVBB (c’est un site d’histoires érotiques, non ? ), il les imaginait tomber dans les pièges des différents services de contre-espionnage ! Il s’est amusé à imaginer les différents scénarii, comme un fantasme de p’tit gars la malice qui noue, au centre du sentier d’une prairie, à hauteur de genou, de longues herbes de chaque côté du sentier pour faire tomber le randonneur insouciant.
*
Je dois vous avouer une chose : quelque part dans ce récit, vous découvrirez peut-être un chapitre avec Isabelle. Il ne l’a pas écrit, il l’a piqué sur le Net et l’a paraphrasé. Il dit qu’il s’excuse pour les 250 mots que ne lui appartiennent pas.
Il y a aussi une assez longue citation de Maia Mazaurette tiré d’un article du Monde : « Le sexe, quoi qu’il en coûte ».
D’ailleurs, détail important : ce texte est uniquement à destination des lecteurs/lectrices de RVBB. Alors il y a du cul. De l’érotisme ? Il ne sait pas, mais des fesses, il y en a plein. Le texte peut être trash, peut être violent et certaines fois misogyne. Attention donc. Rappelez-vous que je suis Raïssa, une nympho qui suit un traitement hypnotique pour s’en sortir.
Très ironiquement, si vous avez bien lu le prologue déjà, vous avez déjà compris que pour résoudre le jeu, je ne dois pas baiser. Je répète : je ne dois PAS baiser. J’aurai toujours une façon de m’en tirer sans enlever ma culotte. Tenez-vous-le pour dit ! Alors si certaines critiques affirment qu’il y a trop de scènes de baise, elles n’ont qu’à s’en prendre à elles-mêmes.
Pour commencer l’une des plus grandes missions d’espionnage qui a sauvé le monde, je vais au 172.
Mais comme d’habitude, nous n’en avons pas entendu parler, car les espions réussissent leur mission en restant en coulisse… Bonne lecture !
Sur Gabriel, mon troisième collègue, j’ai appris qu’il était marié et n’avait pas enfant. Par contre, Jane m’a dit que le couple en voulait, mais qu’il vacillait, que ça n’allait pas trop bien. Elle m’a confié :
Au final, Jane a été celle qui m’a donné le plus d’information sur Gabriel :
Enquêter sur la femme de Gabriel peut être plus facile que sur son goût pour le jeu, ai-je évalué. Ce n’est peut-être qu’une rumeur. Je vais au 25.
Dans le véritable jeu, il y a des enchères comme au poker Texas Hold’em. Chaque carte est misée et naturellement, chaque joueur a ses jetons, qui sont bien sûr limités selon le portefeuille ou les biens immobiliers de chacun. J’ai compris que le croupier distribue trois cartes à chaque joueur. Une fois que chaque joueur a reçu une carte, un peu comme au Texas Hold’em, si le premier joueur mise plus, les autres doivent suivre pour recevoir une seconde carte. Il y a donc du bluff et le pactole augmente en fonction des mises des joueurs.
Puis, chacun peut échanger une carte avec le croupier. Pour cela, il doit doubler sa mise. Ainsi, les euros, dollars ou yangs augmentent sur le tapis.
Cependant, pour ce texte écrit pour RVBB, les règles ont été simplifiées, vous ne trouvez pas ? Ah, vous ne les avez pas encore trouvées ? Elles sont là, pourtant.
Comme l’auteur ne veut certes pas plus mélanger les lecteurs, retournez simplement à la table de jeu au 107 et oubliez qu’il y a du bluff et des mises en plus. Parce que ce serait plutôt compliqué à écrire, non ? Quoique. Ça se fait. Mais le but du jeu, c’est la mission Madras et non de jouer aux cartes sur un site d’histoire érotiques !
À tout hasard, parce qu’il me faut bien répondre quelque chose, je dis :
Richard me regarde d’un regard étrange :
Je vais au 160.
Jane ne répond pas, regarde ailleurs. Je continue :
Je sors mon portable, lui montre les photos prises de son livret A au nom d’Anne-Marie et pointe les entrées d’argent.
Jane pouffe de rage et ouvre un tiroir d’une table basse :
Bingo ! J’ai le dossier. Sur la couverture, il est inscrit le nombre 10. Je sais que lorsque j’analyserai les dossiers de mes trois cibles – mes collègues – il me faudra additionner les trois nombre pour me rendre à Madras, le supposé patron du Cabinet. Je note soigneusement ce nombre que je viens d’obtenir.
Je me lève, fière. Je n’ai plus rien à faire ici. Oui, c’est sympa la voile et le luxe de son bateau, mais, tout a une fin !
Je vais au 346 pour une nouvelle journée.
Je tends le bras pour prendre une coupe au passage.
Est-ce que j’en offre une à Édith en même temps ?
Si oui, je vais au 393, sinon, je vais au 67.
Il m’est venu une idée. Je fais de la moto depuis mes 16 ans. Je pourrais en acheter une et demander conseil à Léo, et ainsi me rapprocher de lui… Oui, bonne idée.
J’ai donc demandé une rallonge de mes « frais pro » au Service. Le Service acceptera-t-il d’investir dans une moto pour que je puisse me rapprocher d’une de mes cibles ?
Si je connais le nombre de fleurs que contenait le nom de ma mission précédente et que je le divise par 25, le Service accepte ma rallonge et je vais au numéro donné.
Sinon, je suis allée voir Léo pour lui demander conseil sur où est-ce que je pourrais en acheter une, et je vais au 328.
Surprise, je recule ma tête et scrute le graffiti. J’y lis :
Couleur initiale = atout = +5 pts
Valet, dame, roi et As = 15 pts
Ex : Figure + atout = 20 pts
3 cartes chaque joueur
Droit de change 1 fois
« KIMI IMALI ! »
On compte les cartes
Ça me semble simple au final… Je vais au 228.
Cela fait déjà trois mois que je travaille au Cabinet. Les dossiers qui me sont confiés ne sont pas si complexes : je m’en sors bien au niveau juridique et immobilier. Le Cabinet a trois salariés, en plus de moi, nouvelle recrue. Il s’agit de Jane, de Gabriel et de Léo. Je m’entends bien avec mes trois collègues.
Nous faisons des réunions les lundis matin pour discuter des dossiers en cours, des stratégies à adopter ou des nouvelles tendances du marché. À la machine à café, je ris des blagues racontées par Gabriel ou discute de la mode avec Jane. Je grince des dents quand Gabriel énonce des phrases frisant la misogynie, je prends sur moi lorsque Jane veut discuter des soldes dans les boutiques de vêtements : qu’est-ce que je m’en fous !
C’est la vie de base, quoi, plutôt stéréotypée, et je joue bien le jeu : j’ai été bien formée. Léo est plus taciturne. C’est celui qui a le plus d’autorité dans la boite et on dit de lui « qu’il ouvre des portes ». Il est agréable, mais plus distant.
Je sors régulièrement prendre un verre avec eux en fin de journée. Ils sont sympas, au final, les collègues. Au bar où nous allons toujours, il y a un serveur, plus âgé que moi, qui me fait de l’œil. Il est beau comme un dieu et je ne suis pas insensible à son charme. Cependant, lorsque je suis au bar, je ne suis jamais seule : les collègues sont là et je ne veux pas le draguer devant eux. Surtout qu’il s’agit de mes cibles – Léo, Gabriel, et Jane –, chacun d’entre eux travaille sur un dossier Madras. Je n’ai pas accès à ces dossiers, dans le serveur informatique du Cabinet.
Je me suis bien intégrée, sans faire de vagues. Tout va bien pour ma mission. Mais en cette journée ensoleillée dans la Métropole, je m’ennuie quelque peu. Je range des nombres dans Excel. Je repense au serveur que je verrai peut-être ce soir même, si nous allons boire un verre au bar, avec les collègues. Il est grand, musclé, la mâchoire carrée. Il est bel homme, des yeux gris, un air de mystère…
Si je laisse mon imaginaire se perdre, je vais au 255.
Si j’ignore plutôt les fantasmes qui me viennent à l’esprit avec ce serveur, alors que je suis en train de travailler, je vais au 302.
Toutes les options défilent dans ma tête. Pourquoi d’ailleurs suis-je chez Andreï ? Pourtant, je ne dois pas me servir de mon cul, parce que je suis une thérapie, parce qu’Isabelle m’invite à respirer profondément lorsque me vient une envie soudaine de baiser dû à ma nymphomanie surgie lors de la mission de « 1000 fleurs », parce que je suis actuellement sur une nouvelle mission « Madras » et que je ne dois pas me servir de mon cul pour accomplir ma tâche.
Mais Isabelle n’a jamais dit que je ne pouvais pas avoir de flirt ou faire l’amour avec un homme qui m’attirait. Non, elle ne l’a jamais dit… Et Andreï le rustre m’intéresse, je sais ce que je pourrai en tirer, je sens des papillons dans mon ventre, je souhaite prendre sa queue dure en main…
D’un autre côté, ce masculinisme dominateur me fatigue, il n’y a pas de discussion, pas de jeu, sauf celui dont Andreï décide seul des règles.
Que fais-je ?
Si j’accepte les règles d’Andreï, je vais au 157.
Si je décide de partir, je vais au 263.
Sur le quai, Jane amarre son voilier puis m’invite à longer la marina. Il y a plusieurs yachts de plaisance. Elle salue tout le monde, le soleil orange se reflète sur les vaguelettes.
Je suis époustouflée devant la beauté du navire :
Jane rigole en grimpant à bord. Tout blanc, d’une quinzaine de mètres, avec une timonerie entourée d’espaces vitrés, un pont avant où l’on peut s’étendre pour un grand bain de soleil et un haut balcon protecteur : ce bateau est fascinant ! Jane peut se payer tout ça en travaillant avec Gab et Léo, au cabinet d’avocat ?
C’est véritablement une maison flottante. Jane me fait entrer dans le carré de la timonerie qui offre une vue panoramique à 360 degrés pour profiter de tout le paysage. Une cuisine fait la jonction entre l’espace intérieur et le cockpit extérieur via une large baie vitrée qui s’ouvre pour créer un vaste espace de plain-pied. Les cabines sont spacieuses et lumineuses. J’y passerais ma vie ! Mais je suis en mission.
Jane ne cesse de frôler mon corps, une petite caresse sur la hanche en passant derrière moi, elle réarrange mes cheveux derrière mon oreille, me sourit de manière tentatrice…
Quatre options s’offrent à moi :
Si je connais le nombre de traits qu’il y a sur son tatouage, je peux me rendre au chapitre qui a ce numéro.
Par contre, si j’ai les preuves de ses malversations financières chez son ancien employeur, je vais au chapitre correspondant au nombre de milliers du montant escroqué.
Si je n’ai aucune de ces informations, je peux me laisser tenter par les avances de Jane, une caresse sur la joue, sur la cuisse… et je vais au 358.
Ou bien, je peux simplement la remercier pour la belle journée que nous avons passée ensemble et rentrer à la maison. Alors, je vais au 42.
Accroupis, marchant tranquillement, tous les sens en éveil, voyant clairement dans l’obscurité, mais tout en vert, nous quittons la route et laissons Mathieu le chauffeur dans le van. Nous entrons par le point 1 et tentons d’entendre ce qui se passe plus loin. Je jette un œil à l’extérieur du petit sentier et, en effet, je remarque des petits émetteurs installés au bas des arbres. Si nous passons devant le faisceau lumineux, soit une alarme sonne, soit une bombe explose. Je ne le sais pas. William, qui me suit, me tape sur l’épaule :
Je hoche la tête et continue la marche en point 2. William me questionne :
J’ai le choix de deux sentiers perpendiculaires.
Soit je continue mon chemin vers le point 3, je vais au 267.
Soit je prends l’embranchement à droite et je me dirige vers le point 4 et je vais au 117.
Je traverse la foule et je m’approche d’Andreï : il porte un pantalon noir, serré, mettant ses fesses en valeur, puis une chemise blanche et chic. Un plateau à la main, des coupes de champagne en équilibre, il circule aisément entre les participants à cette soirée. Je vérifie ma tenue : délicate et sexy, ma robe claire moulant mon corps laisse mes épaules dénudées et a un décolleté plongeant. Je suis parfaite, et je barre le chemin d’Andreï, un sourire narquois au visage, les mains sur les hanches.
Quel est le nom de la brasserie dont il est propriétaire ?
• Le Steak N Frites ? Je vais au 14.
• L’Escale Gourmande ? Je vais au 33.
• Les Copains d’Abord ? Je vais au 48.
• Le Café Bleu ? Je vais au 9.
• La Brasserie de Prague ? Je vais au 55.
Alban et moi abattons nos cartes en même temps. Je regarde son jeu : il a un as de cœur, pour 20 points ; une dame de carreau pour 15 points ; puis un 8 de trèfle. Sa main vaut 43. Je sens la joie parcourir ma poitrine et je lève les bras de victoire avant même que le croupier déclame les scores :
Les bras dans les airs et sans garder aucune retenue, je m’exclame de surprise et de joie. Alban porte la main à son front, il a perdu. Il reprend les cartes et les compte de nouveau, se disant que c’est impossible, il ne pouvait pas perdre… Constatant l’inévitable, il me regarde et me dit :
Je vais au 128 Et je remarque une nouvelle fois la dame aux si beaux yeux verts et au chignon roux qui me regarde méchamment, je ne comprends pas pourquoi.
D’une main, il me tient à la gorge et son pouce plonge vers ma trachée. J’ai soudainement peur de mourir. M’empoignant de la sorte, il me pousse contre un mur et, cette fois-ci, je suis vraiment prise au piège. De son autre main, il descend la fermeture éclair de mon habit militaire et un rictus parcourt ses lèvres quand il remarque que je suis en sous-vêtements dessous. Il me siffle au visage alors que je tente de reprendre mon souffle :
Je bouge pour me débarrasser de la prise, mais lorsque je le fais, comme Andreï me tient toujours par la gorge, il serre un peu plus ses doigts et je pense perdre connaissance. Ou même mourir. Il me déshabille d’une seule main et fait tomber ma tenue militaire d’une seule pièce à mes pieds. Je suis vulnérable et manque d’air.
Il me prend par les cheveux et me pousse plus loin sur un sofa. Je tente de m’enfuir tout en reprenant ma respiration, mais il tire sur ma tenue que j’ai toujours aux chevilles, dont je me débarrasse. Mais à peine désapée et en sous-vêtement, Andreï fond sur moi, ses doigts en serre reprennent mon cou. Il me fait mal et je crains pour ma vie. Il gronde :
De sa main libre, il déboucle rapidement son ceinturon puis tire sa ceinture. Ses doigts me tiennent à la gorge. Pour certaines personnes, cette prise peut exciter. Mais en ce moment, je suis sous emprise et je me demande où cette histoire a merdé. Surtout qu’avec des mouvements expéditifs, Andreï enroule sa ceinture autour de mes poignets, devant moi, et serre fort. Ainsi liée, je suis à sa merci et je songe que ça aurait pu être pire : il aurait pu m’attacher les bras dans le dos.
Avec un rictus, Andreï lève mes bras attachés par la ceinture dont il tient le bout. Il me colle au mur. Je suis à sa merci. Il est agressif. J’ai peur. Je vais au 230.
Qu’est-ce je réponds à cela ?
• « Une fonctionnaire » : Je vais au 57.
• « Une espionne » : Je vais au 309.
Sa voix au téléphone est sèche, mais redevient charmante lorsque je me présente :
Un temps de silence avant qu’il ne réponde :
Je le remercie et je vais au 386.
Si je veux battre au Kimi Imali Alban, l’amant d’Anita, afin de la récupérer pour mon collègue Gabriel (et enfin, pouvoir mettre la main sur son dossier Madras), il me faut en connaître les règles.
Je m’approche d’une table et regarde le jeu. Le croupier distribue trois cartes à chaque joueur, après que ceux-ci aient misé. Certains d’entre eux misent une nouvelle fois pour changer de carte. Puis, certains crient « Kimi Imali » et dévoilent leurs cartes. Les autres se couchent. Le croupier compte alors les cartes et annonce le vainqueur qui remporte toute la mise. Ça me semble simple. Si je veux en savoir plus, je vais au 92.
Si je connais les règles et je souhaite m’entraîner au Kimi Imali avant le grand match contre Alban, je vais au 213.
Si je ne connais pas les règles, mais je tente d’y jouer quand même, je vais aussi au 213.
Si je décide plutôt de réfléchir avant d’agir (il me faudrait connaître les règles, avant de jouer, non ? ) je retourne dans la Grande Salle et je vais au 275.
Les deux hommes empoignent mes coudes et me soulèvent. Je tente de les en empêcher, mais ils sont vraiment plus forts que moi. Je me débats quelque peu, mais je ne peux rien faire, sinon planter un de mes talons dans un des pieds d’un malabar qui lâche un cri de douleur puis un :
Ce dernier ricane et les deux hommes me font entrer dans une salle de bain vide.
Sitôt dans la salle de bain, les hommes verrouillent la porte et je réfléchis à toute vitesse. Ils s’avancent vers moi tranquillement, l’un d’entre eux déboutonne sa chemise, l’autre déboucle sa ceinture.
J’accepte la situation et je me mets à genou devant eux, pour accepter leur sexe dans ma bouche ? Je vais au 273.
Ou bien… peut-être y a-t-il une autre option ? Je vais au 134.
Je retire tranquillement ma main de sa cuisse, peut-être ai-je été trop loin. Jane semble tentée par moi, elle respire fortement, elle semble en vouloir plus, elle examine mes yeux, mon nez, mes lèvres. Le taximan nous regarde dans son rétroviseur. Nous arrivons à l’appartement de Jane :
Jane avale sa salive, hoche la tête en me regardant dans les yeux :
Si j’accepte, je vais au 208.
Si je lui donne rendez-vous le lendemain à la marina, je vais au 49.
Cette mission se terminerait enfin. J’écrirais dans mon rapport que c’était de la légitime défense. Je pourrais aussi fouiller la maison – celle-ci et celle au-dessus du Café Bleu – et je pourrais remonter la piste vers le véritable chef de MoonWar.
Andreï tente de sourire. Je fronce les yeux, serre les dents, je prends deux respirations en levant mon arme près de mon œil et sans remords, tandis que le visage d’Andreï se décompose dans mon viseur, je tire dans son thorax, presque à bout portant.
Le corps d’Andreï sursaute, sa tête tirée à l’arrière, les jambes et les bras étendus, sa bouche ouverte. Il est mort. Je baisse mon arme, je me demande : « Ça se termine comme ça ? Tout ça pour ça ? » Mais oui, philosophé-je en fouillant la maison et en restant à l’affût qu’il n’y ait pas d’autres gardes, la vie n’a pas de morale, on n’est pas dans un film où le générique défile présentant tous les protagonistes et antagonistes de l’histoire. Il n’y a pas de musique en fanfare démontrant que les « gentils » ont gagné contre les « méchants ». Il y a seulement des intérêts personnels et/ou particuliers qui s’affrontent. Quelques fois, il est même possible que des intérêts divergents se rejoignent, d’autres fois – je me retourne vers le cadavre d’Andreï qui se vide de son sang –, ça se termine comme ça.
Je vais au 115.
Un soir d’apéro après le boulot, alors que Léo et Jane partent plus tôt, je me retrouve seule avec Gabriel. Je me dis que c’est le moment parfait pour le confronter.
Il est soudainement distant, lui d’ordinaire si amical. Il hausse les épaules, je persévère :
Il me semble si vulnérable… J’ai presque envie de lui montrer les photos que j’ai prises d’Anita et de son amant, mais ça détruirait Gabriel. Le but, c’est le dossier Madras que possède Gabriel. Une espionne ne fait pas dans le social : je lui montre les photos, je lui dis que je les diffuse sur le Net s’il ne me donne pas le dossier Madras et puis hop, fin de mission !
Mais Gabriel me regarde, les yeux pleins d’eau et, oui, il se met à pleurer :
Si la discussion me saoule et que je ne suis pas réceptive à l’écouter, je vais au 38.
Sinon, si je suis empathique et j’écoute Gabriel, je vais au 384.
J’ai un peu honte. Il faudra que j’en discute vraiment avec Isabelle, ma thérapeute en hypnose, pour m’enlever cette fébrilité incontrôlable : je ne peux pas m’empêcher de baiser ! J’aurais été capable de passer outre les épisodes de Tony, je le sais !
Je m’ébouriffe et je vais au 298.
Assise l’une devant l’autre, je lui explique la situation :
Anita reste évasive.
Est-ce que je joue cartes sur table et je lui montre les photos que j’ai d’elle et de son amant en train de forniquer ? Je vais au 127.
Ou est-ce que je préfère plutôt visiter la maison pour fouiller le bureau ou la chambre ? Je vais au 265.
Léo m’attend, sourire de vainqueur aux lèvres :
Il me faut trouver le dossier Madras, mais je ne sais pas comment le faire, sinon en rejoignant Léo, à l’heure qu’il m’a donnée. Autant attendre le soir. Il y a des kiosques de nourriture à l’américaine, des hot dogs, des burgers. Il y a même un fumoir avec des ribs de porc, du porc effiloché, de la poitrine de bœuf. Il y a de la fumée partout et les motos exposées font gronder aussi leur moteur. Je bois de la bière en attendant, mais m’ennuie en regardant Léo se faire féliciter par tout le monde. Un groupe de rock joue sur une scène, le chanteur chante Johnny, le guitariste fait des solos. C’est mauvais, comme musique.
Il est finalement l’heure, je décide de rejoindre Léo. La porte s’ouvre, il m’attendait.
Léo reste silencieux, j’attaque direct : je connais bien le regard de ces hommes :
Léo rigole un peu et confirme :
Il dépose son téléphone sur la table de chevet, puis il se déshabille devant moi, sans plus de cérémonie. Je le mâte, il a un beau corps, semble encore fringuant pour son âge. J’entreprends de me déshabiller aussi. Léo admire mon corps, touche mes seins doucement. Nous nous embrassons, il me caresse les hanches, soupire d’aise de coller son corps de quinquagénaire contre celui d’une jeune fille qui a la moitié de son âge. Tranquillement, il me fait étendre sur le lit, il me lèche. Un bon cunnilingus, ça fait du bien. Je me laisse aller, mes doigts dans ses cheveux. Puis il monte sur mes jambes ouvertes, il me fait l’amour en missionnaire, c’est tellement bon !
Nous reprenons notre souffle, couchés au lit. Léo sort une bouteille d’alcool fort, des petits verres, nous trinquons et nous causons de l’évènement de moto :
Nous discutons encore de choses et d’autres, c’est sympa au final, ce gage. Et Léo possède une personnalité complexe ; c’est comme si ma présence lui faisait retrouver son cœur de jeune homme :
Il me prend de nouveau, je jouis de nouveau.
C’est la nuit. Léo dort. Je me réveille et vois son téléphone sur la table de chevet. Je le prends, c’est l’occasion rêvée !
Si je me souviens de son code, je vais au chapitre de même numéro pour déverrouiller son téléphone.
Sinon je me rendors, frustrée, et je vais au 392.
Les quelques jours qui ont suivi les évènements du chalet, je n’ai fait que dormir. Après m’avoir examiné, les experts du Service ont simplement confirmé que je n’avais besoin que de repos. Pas de trauma malgré tout, pas de blessure, pas de dépression comme cela peut arriver dans certains cas.
Par contre, je dois avouer qu’il me vient parfois, des tremblements dans les mains, une angoisse soudaine qui s’échappe aussitôt.
Le Service souhaitait que je reste en Métropole pour les besoins de l’enquête. J’aurais préféré, quant à moi, récupérer mon billet d’avion que j’avais perdu, et partir dans le Sud, une semaine, à la plage, à lire, à me faire bronzer, à boire des cocktails. Toute seule. Juste, me retrouver seule. Mais ce sera pour plus tard.
J’ai fait quelques séances avec Isabelle. Elle me faisait entrer dans la phase d’induction – terme technique qui désigne le glissement vers l’état d’hypnose. Avec de la musique relaxante, Isabelle m’a parlé avec un langage très doux qui m’a mené très progressivement vers un état de révélation. Focalisée sur moi-même, je ressentais un certain détachement envers ce qui se passait dans mon environnement et j’ai dit à ma thérapeute :
Je l’ai serrée dans mes bras :
Le Service m’a invité au QG du Comité d’Action. J’y ai retrouvé Richard ainsi que plusieurs grands pontes du Service. D’une manière solennelle, ils m’ont remis une médaille que je ne pouvais pas emporter chez moi, que je pouvais seulement admirer dans son écrin de velours, au QG. Ils m’ont grandement félicité pour toute l’opération. Je les ai remerciés aussi.
Ils ont ri et ont bien accepté. Les pontes ne pouvaient pas comprendre ce besoin, ils restent ans leurs bureaux et croient faire de la grande stratégie… Richard semblait nerveux, étrangement.
Je n’ai plus revu ni Jane, ni Léo, ni Gabriel. Richard m’a dit que des équipes d’interventions les avaient interpelés.
Je suis partie pour le Sud une semaine, enfin profiter de la lecture et du soleil. Y ai-je fait l’amour ? C’est maintenant ma vie privée.
Et à mon retour en Métropole, le boulot a recommencé. Je me suis mise à analyser les informations données par Andreï ou par les documents trouvés dans ses planques, j’ai eu d’autres infos sur Curtis, ce qui m’a amené au Secret de mission, puis à toute la suite de mes aventures.
Un soir, alors que je caressais mon chat, mon portable a vibré :
Et une autre histoire a commencé. Je vais au 86.
D’un signe de main, j’indique à Jules de se pencher et de guetter, comme moi, les deux hommes discutant au centre du X. Mon arme… Je vérifie si elle n’est pas verrouillée. J’attends. Il fait noir, je vois bien dans mes lunettes infrarouge. Les deux hommes sont rejoints par un troisième qui remonte son pantalon et du même pas, ils marchent dans notre direction, à Jules et moi. Ils sont trois. Nous sommes deux.
Est-ce que nous restons en position, arme à la main ? Je vais au 278.
Si je reviens sur ma décision, surprise qu’ils soient trois, et Jules et moi rebroussons chemin en direction du point 3, je vais au 246.
Nous avançons furtivement tous les trois pour nous rendre compte après quelques minutes de marche que nous arrivons dans un cul-de-sac. Jules me touche l’épaule :
Nous rebroussons chemin puis, rendus à l’embranchement, nous prenons à droite. Si nous avions pris à gauche, nous serions retournés au van où Mathieu, notre chauffeur, nous attend et la mission aurait été avortée. Je vais au 267.
Je suis surprise qu’il en connaisse autant. Je l’ai connu comme étant un simple serveur, mais au final, c’est le chef d’une cellule d’agents provocateurs qui veut faire tomber le gouvernement. Je ne peux nier ce qu’il dit :
Il feint la surprise.
Je réfléchis rapidement : il y a des tisonniers près du poêle, ils feraient une belle arme. Mais atteindre ces tisonniers, c’est écarter Andreï qui est devant. Et Andreï est plus grand que moi, solide, fort et puissant : dans un combat à mains nues, bien que j’excelle dans ce domaine, je ne crois pas pouvoir le vaincre. Ou peut-être que si… si je le surprends… Andreï continue :
La seule manière qu’il peut avoir ces informations, c’est qu’il y a une taupe dans le Service - comme dans toutes les histoires d’espionnage qui se respectent !
Il marche dans la pièce, mais ne me lâche pas des yeux et dit :
Est-ce que j’en profite pour me projeter vers les tisonniers, en prendre un et le mettre en garde face à Andreï, comme une épée ? Je vais au 352.
Ou je le laisse marcher, attendant une meilleure occasion ? Andreï n’est pas assez loin des tisonniers, après tout. Je vais au 200.
Je pensais vraiment prendre des vacances ? Ou que cette mission dont je suis Raïssa l’espionne était terminée ? Eh bien non ! Car alors que j’ai déjà mon billet d’avion pour le Sud, et que je suis dans la salle d’embarquement à l’aéroport, je reçois un texto sur a ligne cryptée : le Service !
Urgent ! Le Riche veut vous voir ! RDV sur le Toit. »
Le Riche, c’est Richard, mon supérieur direct. Le Toit, dans notre jargon, est une maison sûre que nous utilisons quelquefois pour faire des débriefings. Je dois donc suivre un protocole pour m’assurer de ne pas me faire filer par un autre service étranger.
Je laisse partir mes bagages pour le Sud et je sors par une sortie de secours. Je cours pour ne pas me faire ralentir par la Sécurité, je grimpe une haute clôture, saute, cours encore pour prendre un bus qui passe par là. Je sors après plusieurs arrêts pour en reprendre un autre allant dans le sens inverse. En ville, j’embarque dans un taxi pour me rendre en périphérie où j’appelle un Uber pour me ramener en ville. Décidément, personne ne pourrait me suivre. Je suis à quelques coins de rue du Toit et j’observe les bijoux dans une vitrine. Aucune filature suspecte dans le reflet du verre.
J’emprunte un autre chemin, saute par-dessus un grillage, pénètre dans une cour intérieure pour rapidement grimper un escalier de bois. Un petit balcon, trois coups rapides sur la porte, un coup espacé. Elle s’ouvre et Richard m’accueille tout en sourire :
Richard est petit et corpulent, avec une large calvitie au-dessus de la tête. Il porte presque toujours d’amples t-shirts blancs dans lesquels il sue. Il bouge avec peine, comme si les articulations de ses genoux ne pouvaient pas plier. Malgré cela, son visage est affable, ses yeux sont vifs et il possède une intelligence hors du commun. Je me sens un peu mal à l’aise en sa présence, avec mon visage fin, mon nez pointu, ma peau hâlée, mes cheveux noirs et fous, mes lèvres parfaitement dessinées, mes formes sculptées. Je suis plus grande que lui et j’ai une classe assurée tandis que Richard se dandine vers la table de cuisine, se retourne vers moi avec des yeux perdus, comme ceux d’un homme qui ne trouve pas d’âme sœur et qui périclite. Comme ceux d’un homme investi à son travail sans aucun temps pour rencontrer quelqu’un qui l’aime. Ou comme un homme qui n’a pas fait l’amour depuis longtemps. Et qui soupire en ma présence.
Je m’approche de Richard et, avec un début de paroles rapides, il m’explique que les trois dossiers « Madras », que j’ai récupérés lors de ma mission d’infiltration, ont enfin permis de mettre un visage sur le patron de MoonWar. Il me récite quelques informations sommaires : propriétaires de huit immeubles, d’un café, il est végétarien, a immigré au pays depuis une dizaine d’années. Il me montre la photo. Je retiens mon souffle. Une chaleur intense me traverse le corps. Je m’assieds, la main dans les cheveux :
Richard bafouille, hésite, ne me regarde plus, esquive :
Je n’en peux plus ! Qu’il aboutisse à la fin !
Je prends la photo du patron de MoonWar et je fixe ses yeux gris. Intensément. Richard continue :
Je m’emporte tandis que Richard me coupe, compréhensif :
Un autre homme que lui m’aurait peut-être pris dans ses bras, m’aurait peut-être consolé, aurait d’ailleurs peut-être voulu en abuser, me toucher ou encore… mais pas Richard.
Tandis que je réfléchis aux conséquences de ce qu’il demande, il dit :
J’ai haussé la voix en pointant la photo du patron de MoonWar.
Je suis furax, les poings sur les hanches. Je fixe de mes yeux comme des billes noires Richard qui est bien ancré dans sa position. Je regarde de nouveau l’homme sur les photos de Richard : le patron de MoonWar, ma cible depuis le début, n’est nul autre qu’Andreï, le serveur tchèque du bar où j’allais avec mes collègues du cabinet, que j’ai revu par la suite, au Cercle entre autres…
Depuis le début de ma mission, Andreï m’épiait peut-être…
Qu’est-ce que je décide finalement ?
Est-ce que j’accepte la nouvelle mission ? Si oui, je vais au 262.
Si je décline cette nouvelle mission, je vais au 305.
Je jette mes cartes sur le tapis tandis que le croupier annonce le résultat des deux joueurs qui ont déclaré Kimi Imali :
Le joueur qui a eu le résultat de 32 a dans sa main une reine de cœur, un valet de cœur et un as de carreau. Je me demande quelle carte il a changée. Je ne le saurai jamais. Comme je me demande aussi si la victoire était possible pour moi.
J’émets un tchip, un bruit de bouche typique de déception, et je prends une décision.
Je rejoue une manche, je vais au 227 ou bien je quitte la table en m’excusant et je vais au 275.
Je dois bien écrire dans mon rapport d’opération comment je me suis sortie de certaines situations. Je ne sais comment masquer que j’ai sucé cette personne en particulier, ou que j’ai baisé celui-là. Je dois bien m’avouer, à moi-même avant tout, que j’ai utilisé mon cul pour réussir cette mission Madras. Je ne mens pas, bien que j’omette quelques relations, en contournant la langue française, en jouant avec les mots. J’ai seulement escamoté quelques moments, quelques détails, que Richard n’a pas besoin de savoir. Mais d’autres sont impossibles à dissimuler. Alors je l’écris. C’est un de mes atouts, non ? C’est d’ailleurs le Service qui m’a tout appris ! À l’époque, j’y étais obligée, lorsque j’étais le miel de 1000 fleurs ! Djamila… Je me souviens… les yeux fermés, une main dans ma culotte…
Je reçois un texto :
Rappliquez au QG. Peu importe ce que vous faites !!!
Les points d’exclamation sont en rouge. Je me précipite au QG. Je suis reçue par l’adjoint du directeur des opérations qui m’engueule et me lance au visage mon rapport :
Je me dis alors que je pourrais peut-être lui proposer une fellation pour le calmer un peu, mais finalement, après réflexion, ce n’est pas une si bonne idée. Surtout dans les circonstances actuelles.
Je vais au 1 et je recommence.
Doucement, je me suis accroupie devant le malabar. Je le regardais avec un sourire d’allumeuse, mes mains sur son entrejambe, puis détachant son ceinturon :
J’ai sorti son membre, je l’ai fait durcir facilement, je l’ai gobé, j’aime les queues dans ma bouche, peu importe à qui elles appartiennent. J’ai sucé cet homme inconnu, près de la maison de Gabriel. Le malabar me tenait la tête en gémissant. Il faudra peut-être que j’évoque cette petite gâterie à Isabelle…
Il a finalement pris l’initiative en me baisant la bouche et a éjaculé, j’ai tenté de ne pas en perdre une goutte. Je me suis relevée, satisfaite. L’homme a remis sa ceinture en me disant :
Je vais au 302 un peu penaude.
Le Service veut Andreï vivant. Alors la meilleure manière de le donner, c’est bien de l’attacher puis d’appeler les renforts. Mais, bien que je sois aux aguets, les bracelets de la paire de menottes ouverts pour lui attacher le poignet à l’accoudoir du fauteuil, toujours en pointant mon arme sur son torse, Andreï tente d’attraper d’un geste souple le canon de mon arme.
Est-ce que je tire, tout simplement, pour me défendre ? Je vais au 64.
Ou je garde à l’esprit qu’il me faut Andreï vivant et je lui donne un coup de coude sur le nez ? Je vais au 320.
Je me mords les lèvres, sentant que je prendrai une mauvaise décision. Bien que j’aie toutes les cartes en main – Andreï est assis, inoffensif, je suis debout et le tiens en joue –, la raison d’État est plus grande que la petite réussite immédiate d’une mission : je dois savoir qui est au-dessus d’Andreï pour pouvoir démanteler MoonWar !
Un temps d’hésitation, je baisse mon arme, la prends par le canon et la pose debout, contre un meuble près de la porte. Je reste sur mes gardes, croise mes bras. Andreï sourit, je prends les devants :
Andreï soupire, baisse la tête, puis ses yeux comme des billes reviennent vers moi :
Andreï sourit, écarte les jambes et pointe du menton un meuble à tiroir sous une fenêtre. J’ai à peine pris une fraction de seconde pour repérer le meuble qu’Andreï s’est mis debout et s’est précipité sur moi. Il me prend à la gorge, ses doigts comme des serres. Je tente d’un coup d’écarter son bras, mais celui-ci est d’acier, il ne bronche pas. Je lui assène un coup sur le tibia, Andreï serre les dents et je remarque soudainement ses yeux gris : ils sont emplis de fureur sexuelle et Andreï ne peut plus se contenir.
Je vais au 104.
Mon œil dans le viseur, l’homme du centre marchant sans véritablement songer au danger, je prends une grande respiration avant de retenir mon souffle, de stabiliser l’arme et d’appuyer sur la détente. Une rafale jaillit du canon, l’homme est renversé, le sang gicle de son thorax. Mais Jules n’a pas tiré !
Je tourne ma tête vers lui, il jure et tire en même temps que les deux autres gardes. Dans un geste simultané, tout le monde fait feu. Je rentre la tête dans mes épaules de manière instinctive tandis que Jules chute derrière mois en râlant. Je remarque les trous dans son ventre et le sang qui passe entre les doigts de ses mains plaquées sur lui.
Est-ce que je reste près de Jules pour tenter de lui sauver la vie ? Je vais au 290.
Si plutôt, je lance une rafale vers les deux gardes pour couvrir ma fuite, je vais au 376.
Un garde me tient par le collet tandis que le deuxième me pointe de son arme. Rapidement, de toutes mes forces, je donne un coup de coude dans le ventre de celui qui me maintient. Il me lâche en soufflant. Je tente de me précipiter dans le sentier, mais j’entends les coups de feu me faucher le corps. Je tombe en dehors du sentier et la dernière chose que je perçois est le petit bip bip bip caractéristique d’une mine de sous-bois, juste avant d’exploser près de ma tête.
Je sors les clichés où on la voit baiser avec son amant, en espérant la décontenancer. Elle prend les photos et sourit :
Elle parcourt toutes les photos que j’ai imprimées, intéressée :
Anita m’embrasse et je la salue en la quittant. Je vais au 370, mais je ne comprends pas tout à fait dans quel le guêpier j’entre…
Je me retrouve dans une alcôve rouge. Des sofas rouges, des tables basses rouges, des rideaux rouges, et des miroirs partout ailleurs. Dans le reflet d’un miroir, je remarque Alban me suivre, la tête basse, dépité d’avoir perdu. Il ferme la porte derrière lui. Puis relève la tête et me fixe du regard. Il est méchant, son regard.
Je reste muette, surprise par la réaction d’Alban. Il se dirige vers une table où il y a des alcools et des liqueurs. Il verse deux verres puis se retourne vers moi.
Je vais au 66.
Dans une tentative d’aller toujours plus vite, je monte ma moto à 10 000 tours par minute, je crois bien parvenir à la ligne d’arrivée, mais un bruit éclate dans mon moteur. La moto chancelle et je perds l’équilibre. Je saute et je vois tous les concurrents me dépasser alors que je fais un vol plané pour atterrir en roulant dans les hautes herbes du bord de piste. Je ne suis pas blessée, heureusement, juste choquée, devant le grand panache de fumée qui sort de mon engin. Je vais au 6.
L’un des gardes chuchote quelques mots dans un micro-cravate caché dans le revers de son col. Puis il attend la réponse patiemment, moi aussi, Gabriel aussi. Le garde se retourne vers moi et me sourit :
Je me retourne vers Gabriel qui me fait un signe de pouce, du style « bonne chance », avant que les portes ne se referment. Je vais au 204.
Je prends une respiration avant d’appuyer sur la gâchette. Le front de l’homme visé éclate. Je braque mon arme vers le second, mais tout ce que je vois, dans mon viseur, ce sont les balles qui arrivent à toute vitesse vers moi et pénètrent mon crâne.
L’équipe d’intervention arrive peu de temps après. Les membres me voient ensanglantée et tenant toujours le couteau entre mes mains attachées par la ceinture d’Andreï, puis voient celui-ci à moitié conscient, baignant dans son sang.
Deux des hommes se penchent sur Andreï et appliquent les premiers soins, pour endiguer les blessures. Je lâche le couteau par terre, je n’en ai plus besoin. William claudique vers moi et je lui montre mes poignets :
Les hommes de l’équipe du Service me reluquent à la dérobée, et je prends une jetée pour me couvrir le corps. Je m’assieds. Voilà, c’est terminé. J’ai réussi. Je vais au 20.
Nous prenons à droite pour retrouver le chemin que nous avons déjà pris. À l’embranchement, nous voyons à notre gauche les trois hommes de dos, qui marchent tranquillement avant de s’arrêter. Ils font demi-tour et nous voient !
Un déluge de feu s’abat sur nous. Je vois Jules suffoquer, la gorge en sang, avant de tomber à mon tour, criblée de balles.
Alors que les deux hommes avancent vers moi, espérant me baiser ou se faire sucer, je lève une jambe avec une telle rapidité que le malabar le plus proche reçoit mon pied au menton et titube. J’en profite pour faire un pas de côté et frapper, d’une main bien tendue, la gorge de son acolyte qui se met à suffoquer. En un autre geste rapide, je fais un croche-pied à celui qui s’est mordu la langue par mon coup de pied et il tombe. Deux nouveaux coups rapides et mesurés, je les assomme, puis traîne leurs corps dans une cabine.
Je reprends mon souffle, ajuste ma jupe. Je me souris dans la glace et replace mes cheveux.
Je ne pourrai pas retourner voir Anita, mais je peux rejoindre son amie Édith : je vais au 387.
Ou bien je retourne dans la Grande Salle du cercle et je vais au 275.
Je baisse les yeux et affirme, d’une douce voix :
Je me ressaisis et le regarde dans les yeux :
Est-ce que je suis franche et directe et affirme que je suis une thérapie ? Je vais au 268.
Ou je la joue nymphomane – ce que je suis, après tout, c’est pour cela que je suis une thérapie, non ? – et je vais au 257.
Je me détourne d’Andreï et vais en cuisine. Je sens le regard du chef de MoonWar sur ma nuque. Je prends les ustensiles, verse de l’huile dans la poêle et m’apprête à y casser un œuf quand Andreï arrive dans mon dos.
L’huile n’est pas chaude, je ne l’ai pas faite chauffer encore, mais…
Est-ce que je donne un coup de poêle sur la tempe d’Andreï ? Je vais au 206.
Ou est-ce que je me laisse surprendre ? Je vais au 234.
Je redescends l’escalier.
Est-ce que je quitte la maison et décide d’appeler Gabriel pour convenir d’un rendez-vous ? Je vais au 370.
Ou bien je me rassois près d’Anita et pour lui montrer les photos que j’ai prises d’elle et de son amant, baisant, pour la faire parler ? Je vais au 127.
Sans prévenir, sinon par un petit sourire enjôleur pour déstabiliser, je décoche un fulgurant coup de poing sur le menton de Zacharia-le-grand-noir qui vacille. Le chauve crie : « Attention ! » et Albert s’empare de moi par-derrière.
Je me démène pour me libérer de son étreinte, je lui frappe le tibia avec mes talons qui se cassent, je suis libre et prête, Albert hurle de douleur. Pt’tite bite, pensé-je. Le chauve s’approche en faisant des mouvements d’esquives, je lui donne un coup de pied rapide dans les hanches, il encaisse et alors que j’allais de nouveau attaquer, je me fais happer par Zacharia-le-grand-noir que je n’ai pas vu arriver derrière moi. Il me tient par la gorge et tire ma tête en arrière, je le vois à l’envers :
Je vais au 331.
Je replace mon portable dans ma poche et Andreï me regarde d’un œil désirable :
Je me suis rendue ici sans baiser tout ce qui bouge, pourquoi le faire une fois à la fin ?
Je maintiens Andreï en joue et cligne rarement des yeux pour qu’il ne profite pas d’un moment d’inattention de ma part. Quelques minutes plus tard, j’entends des coups de feu dans la forêt, il devait rester des hommes de sa garde rapprochée. Puis la sonnerie caractéristique des renforts arrivés sur les lieux résonne dans mon téléphone. En effet, la porte d’entrée du chalet s’ouvre et deux hommes vêtus comme moi y entrent, en pointant Andreï de leurs armes. Ils me saluent d’un regard et l’un d’eux dit :
Ce qui se déroule ensuite est rapide. Andreï est tabassé, il est rapidement détaché, soudainement hissé debout, encore sonné par les coups. Ses bras sont rattachés dans son dos. Poussé par terre, il tombe sur une épaule, ne râle pas, ne parle pas. Il me fixe d’un œil noir, tout simplement. J’y découvre la haine du monde. Tout du long, j’ai continué à le pointer de mon arme.
Deux autres hommes nous rejoignent, nous sommes cinq de mon Service dans le chalet. Andreï est couché par terre et rage entre ses dents en me regardant comme si ses yeux étaient des couteaux. Je suis la cause de sa prise.
Les hommes l’emmènent à l’extérieur.
Enfin, je peux souffler. Je baisse mon arme. Et je sens le stress et l’adrénaline descendre. Je m’accroupis puis appuie mon dos contre un mur, enfin assise.
Alors c’est fini ? Je suis seule dans le chalet désormais et j’ai presque envie de pleurer, tellement cette mission Madras pour atteindre le chef de MoonWar a été épuisante. Mais j’ai réussi ! Le Service a eu Andreï vivant ! Car MoonWar n’est pas tout à fait démantelé. Pas le temps d’arrêter !
Alors je me relève pour rejoindre mon équipe maîtrisant Andreï. Je vais au 20.
Avant de sortir, l’un des hommes siffle un valet qui arrive avec précipitation vers nous.
Lorsque la voiture arrive pour moi, est-ce j’y entre sans faire de scandale ?
Si c’est le cas, je vais au 292.
Si je tente plutôt de négocier pour rester au Cercle et pouvoir aider Gabriel et réussir ma mission Madras, je vais au 59.
Andreï me coupe :
Andreï est soudainement sauvage, ses yeux sont glacials. Je bégaye, disant que c’est ce que je souhaite, défendre les dossiers au tribunal, mais que c’est vrai, je ne l’ai encore jamais fait, mais c’est mon ambition. Je tente de parler encore, pour le distraire, mais Andreï me coupe :
Je vais au 353.
J’ai bafouillé :
Ai-je utilisé ma formation en arts martiaux de manière soudaine ? Je vais au 343.
Ou bien ai-je utilisé plutôt la séduction ? Je vais au 122.
Mais son camarade, Zacharia-le-grand-noir, ne l’entend pas de cette manière et affirme en prenant mon poignet fermement :
Je jauge les trois hommes : un chauve d’une quarantaine d’années, assez bâti. Albert, le plus vieux et le plus petit. Et le grand noir qui tient mon poignet. Ils sont forts et puissants, les trois ensembles.
Est-ce que je décoche le premier coup de poing ? Je vais au 138.
Ou est-ce que je me laisse conduire par Zacharia-le-grand-noir ? Je vais au 177.
Je me suis agenouillée pour le sucer. Il a une bonne bite, Tony, je devais me l’avouer, je l’aimais bien. Pas si longue, mais large et épaisse. Puis Tony s’est retourné et s’est écarté lui-même les fesses. Il voulait que… Bon, okay, j’ai compris : j’ai enfoncé ma langue dans son anus, je l’ai embrassé, je l’entendais bien geindre.
Je lui caressais les couilles en même temps, lui se masturbait alors que je lui léchais le cul, il aimait ça.
Sur une de ses fesses, j’ai remarqué un tatouage : un as de pique.
Il a continué à se masturber alors que je continuais à le lécher, puis il s’est de nouveau retourné, a foutu sa queue dans ma bouche, a fait quelques va-et-vient violents et rapides avant d’éjaculer dans mes cheveux.
Je donne ma parole. Je vais au 300.
Je chipe le billet vert et une seconde après, un sexe déjà bien dur jailli du glory hole. Il est décalotté et son gland bien rose semble appétissant.
Si je me dis qu’il est plus simple de me relever et de partir avec 100 euros de plus dans mon sac, je vais au 194.
Si au contraire, je prends une grande respiration, je lèche mes lèvres et ouvre ma bouche, je vais au 11.
J’approche ma bouche de son anus, je l’entends déjà gémir alors que seul mon souffle le touche. Je sors la langue et Andreï presse ma tête contre lui. Tant qu’à avoir ma bouche contre son petit trou et mon nez contre ses couilles, autant y aller.
J’extrais de la salive de ma bouche et embrasse son anus. Par chance, Andreï est propre. Mes deux mains s’appliquent contre ses cuisses relevées, j’ouvre son petit trou pour mieux y enfoncer la langue et je l’entends gémir encore plus. Je contourne sa rondelle de ma langue, l’embrasse avec mes lèvres, pousse la langue plus loin et il me vient une idée.
S’il aime tant ça, je pourrais y plonger un doigt, non ? Je vais au 317.
Ou si je continue à lui faire ce rimjob qu’il apprécie, je vais au 164.
Sans hésiter, mais tout de même en me demandant si je connais vraiment les règles, j’échange mon 10 de cœur. Le croupier me donne un 2 de cœur. Je secoue ma tête de frustration, je viens de perdre 8 points…
Je vais au 364.
Soit c’est de la chance – j’ai choisi au hasard ? – soit j’ai véritablement passé du temps avec Andreï. Quoi qu’il en soit, j’explique à Richard :
Richard me répond :
Je vais au 151.
Je l’ai donc suivi aux toilettes d’un pas décidé pour obtenir de nouvelles informations sur Jane, l’une de mes cibles.
Je me suis bien demandée ce que j’allais faire dans les toilettes publiques d’un bar. Avec toutes les blagues misogynes qu’il a dites ou validées, Wallace ne m’invitait pas dans ces toilettes pour tricoter. C’était un chantage, naturellement, mais il me fallait ces infos !
Wallace m’attendait dans les toilettes où il y avait trois éviers sous des miroirs et trois cabines, assez larges pour accueillir un fauteuil roulant. À mon entrée, il a souri, satisfait, et s’est faufilé dans une cabine. Je l’ai donc suivi et il a verrouillé la porte de cet espace exigu. Sous les néons rose et mauves de la cabine, Wallace a baissé sa fermeture éclair et a sorti son chibre avant de s’asseoir sur le siège de toilette :
Son sexe était long, décalotté. Pourquoi pas ? me suis-je dit. Tu le savais, Raïssa… Je me suis mise à genoux entre ses jambes, le plancher était propre, et j’ai pris son sexe dans ma bouche. Je n’avais pas sucé quelqu’un depuis longtemps ! J’ai joué de ma langue sur son méat tout en caressant ses testicules. Je l’ai aspiré en creusant mes joues et, après quelques minutes – je suis une maîtresse de la fellation –, il a apposé ses deux mains sur le dessus de ma tête pour tout m’envoyer en bouche alors qu’il éjaculait.
Wallace s’est levé en réajustant son pantalon. Moi aussi. Il a déverrouillé la porte de la cabine et semblait prêt à partir quand j’ai protesté :
Wallace a rigolé avant de partir en me saluant de la main. J’ai pesté, avant de me rincer la bouche au lavabo. Dans le miroir, je me suis regardée. « Dois-je en parler à Isabelle ? Dois-je lui dire que j’ai sucé un inconnu dans des toilettes publiques ? » me suis-je questionnée… J’ai quitté le bar sans attendre.
Pour me remémorer l’enquête effectuée sur Léo, je vais au 369.
Pour me souvenirs des informations obtenues sur Gabriel, je vais au 91.
Ou bien, je vais au 38 si j’en ai terminé.
Sans faire de bruit, je me suis glissée derrière le garde.
Est-ce que je lui ai asséné un coup sans attendre ? Je vais au 347.
Ou bien me suis-je faufilé derrière la maison, sans le déranger dans sa garde ? Je vais au 259.
Richard me regarde d’un drôle d’air, soupçonneux :
Je vais au 283.
Je soupire et hésite :
Alors que je me précipite en bas des escaliers, Andreï me demande de revenir, mais je vais au 346, honteuse de l’avoir attisé pour rien.
D’un geste vif, Andreï empoigne mon cou et approche son visage du mien. Il me fait mal et je crains soudainement pour ma vie :
De sa main libre, il déboucle rapidement son ceinturon puis tire sa ceinture. Ses doigts me tiennent à la gorge. Pour certaines personnes, cette prise peut exciter. Mais en ce moment, je suis sous emprise et je me demande où cette histoire a merdé. Surtout qu’avec des mouvements expéditifs, Andreï enroule sa ceinture autour de mes poignets, devant moi, et serre fort. Ainsi liée, je suis à sa merci et je songe que ça aurait pu être pire : il aurait pu m’attacher les bras dans le dos.
Avec un rictus, Andreï lève mes bras attachés par la ceinture dont il tient le bout. Il me colle au mur. Je suis prise au piège. Il est agressif. J’ai peur.
Un temps passe et j’ai peine à me souvenir de ce qui s’est passé par la suite. Andreï m’a dominé et bien que j’aie tenté de l’amadouer, quitte à le supplier de ne pas y aller trop fort, Andreï ne m’a pas écouté.
Je vais au 230.
Je pourrais déployer mes jambes, y mettre de la force, bondir vers la porte, l’ouvrir malgré mes poignets liés ensemble puis courir nue dans la forêt. Je suivrais le chemin déjà emprunté et si je suis assez rapide, pourrais rejoindre la voie principale, en espérant que Mathieu, le chauffeur du van des renforts, soit présent. Et hop, je quitterai cette mission de dingue.
Mais elle ne sera pas accomplie, la mission… Tout ce que j’ai à faire, c’est plutôt de m’approcher de mes vêtements, d’y prendre le portable, de cliquer sur le bouton préprogrammé pour alerter les renforts et attendre…
Est-ce que je maintiens ma décision de bondir vers la porte pour sortir ? Je vais au 277.
Ou bien est-ce que je décide de me déplacer furtivement vers mes vêtements ? Je vais au 47.
Est-ce que je m’adresse à Andreï avec une voix de petite fille : « Andreï… est-ce que tu veux bien me libérer ? Je serai docile… », je vais au 209.
Ou bien je ferme l’œil aussi, feignant le sommeil, pour réagir le bon moment venu ? Je vais au 2.
Nous entrons dans une pièce où l’ambiance et l’odeur sont différentes. Des couples qui s’embrassent, des fauteuils rouges, des dorures, des tapis, des rafraîchissements et des fruits sont sur une table. Il y a une table de billard au centre de ce salon et je me dis rapidement que ça ne doit pas être aisé de se concentrer à rentrer la boule huit alors que des couples s’ébattent un peu partout dans la pièce. Georges s’installe dans un fauteuil confortable, baisse sa fermeture éclair puis son pantalon et sort son membre, sans plus de cérémonie. C’est comme ça, au Cercle ? me dis-je… Je savais bien ce qui allait arriver puisque j’ai choisi de le suivre.
Je m’exécute, me mets à genou entre ses jambes ouvertes. Mes deux mains sur son sexe, je le suce, Georges apprécie, ma langue parcourt ses couilles, j’excelle dans cet art. Du coin de l’œil, je remarque que deux hommes m’observent sucer Georges.
Est-ce que je leur fais signe de se rapprocher ? Si oui, je vais au 215.
Si je me concentre plutôt sur le sexe de Georges uniquement, je vais au 327.
Sur la ligne de départ. Les huit concurrents sont en piste. Nous faisons vrombir les motos. Le son est assourdissant. Je suis enthousiasmée, la main gauche prête à débloquer les vitesses, ma main droite faisant ronfler le moteur, ma jambe gauche gardant l’équilibre, ma jambe droite déjà fléchie prête aussi à passer les vitesses.
La foule est en liesse, il faut que je me concentre sous mon casque : le drapeau noir et blanc à carreau, la piste de bitume devant moi, les concurrents à ma gauche et à ma droite, leurs casques luisants sous le soleil de plomb. Grondement de moteurs.
Si je gagne contre Léo, je demanderai simplement le dossier de Madras.
Coup de feu de départ ! Je vais au 82 à toute vitesse !
Je saute du tabouret et je suis face à face avec Andreï. Je lisse tranquillement les replis de ma jupe sur mes cuisses tout en regardant mon hôte dans les yeux. Ses pupilles semblent vibrer, comme lorsque nous étions à la table, au Café Bleu. Je lui remarque un petit sourire qui se dresse sur le coin des lèvres, qui m’attirent. Il est plus grand que moi, Andreï, alors je caresse ses cheveux courts, lève la tête et lui offre mes lèvres. Onde de choc, ses lèvres sont douces et dures, sa langue est entreprenante, ses mains indiscrètes sur mon corps.
Tout en caressant ses épaules puis ses solides pectoraux, tranquillement, je m’agenouille devant lui, comme il l’a demandé. Si je suis ici, c’est parce que je souhaite voir ce qu’il a dans le pantalon.
Je vais au 233.
Je double ma mise et jette mon 3 de cœur, c’est ma carte la plus faible. Deux des trois hommes changent aussi une carte et rajoutent des jetons. Le troisième les garde tous. Le croupier distribue les cartes aux joueurs qui en souhaitent une : je reçois un 7 de cœur.
J’ai donc dans ma main un 10 de pique, un 7 de cœur et un roi de trèfle. Un des joueurs jette ses cartes sur le tapis, dépité, les deux autres clament : « Kimi Imali ! ». Est-ce que je les imite ?
Si oui, je vais au 349.
Si je me couche, je vais au 120.
Il me faut tout de même admettre que je ne connais personne au Cercle. Plusieurs hommes me regardent, intéressés à m’aborder. Pour me protéger de certains goujats, je me dirige vers Anita, qui semble dans son élément, en train de rigoler avec quelques convives. Elle me salue et me présente Édith, avec qui elle était en grande conversation.
Exaspérée, Anita me laisse en plan et j’arbore un visage d’incompréhension. Édith voit mon étrange grimace et rit.
Est-ce que je me précipite derrière Anita pour comprendre sa réaction ? Je vais au 236.
Ou bien est-ce que je reste auprès d’Édith ? Je vais au 387.
Richard trépigne et rage intérieurement. Moi, j’imagine bien une autre option. Pas besoin de prendre un chemin tortueux ! Allons-y frontalement !
Richard négocie, tente de me convaincre que ce n’est pas une bonne idée, je rétorque que si je prends Jules et William, qui sont aguerris aux techniques de combat, ça ira bien. Richard rejette l’idée, mais nous discutons pendant une heure. J’apporte des arguments, des contre-arguments, Richard contredit, j’affirme que je ne serai pas obligée de baiser mon ennemi. Richard abdique :
Je vais au 330.
La chambre sent la luxure. Il y a des miroirs partout. Je fouille rapidement les tiroirs et tombe sur des dessous affriolants d’Anita. Puis, dans un autre tiroir, de nombreux sex-toys, des strapons… Je me retourne et Anita est là, les mains sur les hanches. Je vais au 191.
Je pouffe de mépris : Andreï n’a pas changé d’un iota, il maintient sa position, il faut que je m’agenouille devant lui, mais quel connard !
En tournant la poignée de la porte, je lui fais un doigt d’honneur et je pars, dignement.
Je vais au 346.
Oui, son sexe est impressionnant et je continue doucement à le masturber en le regardant. J’approche ma bouche et le titille de nouveau avec ma langue, mais quand je sens la main d’Andreï derrière ma tête, je sais qu’il en veut plus. En effet, il me presse et agrippe mes cheveux : je sais d’avance ce qui arrivera.
Comme de fait, je suis chez lui, c’est lui qui commande, il veut que je le suce : et il y va gaiement dans ma bouche ! Je l’ouvre grande parce que je ne peux résister à sa puissance, sinon en maintenant mes mains sur ses jambes poilues. Et lui, Andreï, ne me demande plus mon avis. Il donne des coups de hanches dans ma bouche, puis ma gorge, tout en tirant mes cheveux et en retenant l’arrière de ma tête. Il me baise la bouche et je me demande si je ne l’ai pas bien cherché. À moins que ce soit que ce que je voulais ? Alors que le chibre d’Andreï pilonne ma bouche sans discontinuer, peut-être aurais-je dû lui obéir dès le départ, lorsqu’il m’a dit : « Kleète pøede mnou ! À genou devant moi ! »
Parce qu’après quelque temps de fuckthroat, Andreï me tire par les cheveux et je suis obligée de me relever. Il m’attire à lui, prend ma mâchoire dans sa main, son pouce et ses autres doigts serrant fortement et je comprends, dans ses yeux gris, que je vais passer à la casserole. Mon khôl coule déjà sur mes joues.
Pour l’heure qui a suivi, je n’ai été qu’un jouet sexuel pour lui. Andreï ne m’a jamais frappée – sinon quelques claques sur les fesses –, mais il a déchiré ma robe, il m’a tenu par la nuque, a enfoncé son sexe en moi, m’a baisée fortement avant de tirer sur mes cheveux et me remettre son sexe dans ma bouche, comme pour se soulager. J’ai, dans ma courte vie, subi quelques baises sauvages, mais jamais aussi bestiales. Andreï ne cessait de parler tchèque en alternant entre mon sexe et ma bouche, me maintenant les bras dans mon dos et tout ce que je pouvais faire, c’est subir. Ai-je joui ?
Je souhaitais faire l’amour avec Andreï, oui, mais pas de cette manière. Que ferais-je lorsque je le reverrai ? Il m’a éjaculé au visage en se lavant ensuite dans ma bouche et je me suis trouvée exténuée, au milieu d’un immense loft où j’ai visité tout le premier plancher, menée par la force d’Andreï.
Au petit matin, je tente de retrouver mes vêtements. J’attache ma robe avec une épingle et je me dis que ça peut aller.
Je vais au 346.
Il me faut quelques fois reprendre mon souffle, mais dès que je quitte la zone érogène d’Andreï, sa main toujours dans mes cheveux me ramène vers son cul et je m’exécute. Après un temps de léchouille fortement apprécié par Andreï, il s’en lasse finalement et tire ma tête en arrière pour que j’arrête.
Il m’attire à lui et de sa main, serre ma gorge. Il veut que je le chevauche, alors je grimpe sur le fauteuil, toujours tenue par le cou. Malgré la situation de contrainte, le léchage d’anus m’a émoustillé et mon sexe est mouillé. Je m’assois sur le sexe d’Andreï, bien droit, bien dur, bien long, et ça me fait un bien fou !
Et Andreï grogne. L’une de ses mains sur mon cou, prêtes à étrangler, l’autre sur ma hanche, il donne quelques coups de bassin et je comprends le message. Je m’appuie des deux mains sur ses épaules et je commence à danser. Soit je monte et descends sur son sexe, soit son sexe tout au fond de moi, je fais des mouvements circulaires du bassin et Andreï aime mon envolée.
Je poursuis dans cette position quelque temps puis Andreï relâche mon cou, met ses mains sous mes fesses puis se lève. Je suis dans les airs, tenue par un homme fort et puissant, son chibre en moi et de manière instinctive, je l’entoure de mes bras, la bouche ouverte, râlant. Je ne touche pas par terre, au contraire, mes jambes sont autour de son corps et j’en redemande. Andreï me plaque contre un mur et il bat une cadence rapide. Tout ce que je peux faire, ne touchant terre, c’est de crier, d’apprécier et, au final, jouir. Andreï est un bon amant.
Il bouge toujours, me transportant, puis me relâche. Je m’écroule sur un sofa, à ses genoux et alors que je reprends mes esprits, il éjacule sur mon visage. Je suis surprise et je me couche contre le sofa, exténuée, comme si toute la pression, le stress et l’adrénaline de la mission retombaient d’un coup.
Je ferme les yeux. Un petit temps. Celui qu’Andreï a pris pour aller chercher sa ceinture et m’attacher les poignets ensemble, devant moi.
Mais il ne m’écoute pas. Il va s’asseoir dans un autre fauteuil, non loin de moi.
Je vais au 7.
Je continue sur le chemin et j’entends un « Pssst ! » derrière moi. C’est Jules qui me rejoint. Il me chuchote :
Je ne réponds pas de suite, je vois plutôt les trois hommes d’Andreï qui marchent vers nous, au bout du chemin. Nous sommes à découvert et ils nous remarquent. Ils nous pointent rapidement et hurlent :
Je lève mon arme une seconde trop tard, Jules aussi, car les trois hommes ont fait feu en même temps. Je me jette par terre et vois mon acolyte s’étouffer dans son sang. Jules succombe rapidement à ses blessures. Tout s’est passé si vite ! Et d’ailleurs, je n’ai pas le temps de me relever que je me fais prendre au collet par un garde.
Est-ce que me débat pour me sortir de l’étreinte du garde ? Je vais au 126.
Si je lève plutôt les mains et me rends, en tentant de négocier, je vais au 238.
Je suis partie avec la moto. Elle était fatiguée, toussotait régulièrement, faisait des à-coups. Malgré tout, ça me faisait plaisir de rouler en moto, j’ai toujours aimé le vent sur mon visage.
Je n’ai pas pu obtenir beaucoup d’information sur Léo, sinon qu’il participe à des courses de motos.
Un peu plus loin, dans un virage, le moteur a claqué, puis s’est mis à siffler. Une épaisse fumée noire m’a soudainement envahi le visage. Je me suis arrêtée rapidement et j’ai eu tout juste le temps d’en sauter avant que du feu ne jaillisse des cylindres.
Je me suis assise sur le bord de la route en regardant ma « nouvelle » moto brûler.
Si j’ai préféré enquêter sur Jane, plutôt que sur Léo, je vais au 3.
Si j’ai choisi d’enquêter sur Gabriel, je vais au 23.
Ou bien, je pouvais de nouveau tenter ma chance pour recueillir plus d’information sur Léo. Alors, je vais au 96.
Andreï me sourit et me dit :
Un invité le hèle soudainement et lui demande à boire. Andreï lance « J’arrive ! » à l’invité, puis il se retourne vers moi :
Et il fend la foule en me laissant seule, mon verre vide.
Je vais au 275.
Décidément, oui, j’aime l’argent et sucer des queues, mais pas nécessairement dans cet ordre. Je suce un deuxième pénis et celui-là aussi éjacule partout sur moi, comme s’il y avait trop de sperme, trop de pression, si bien que je n’ai pas pu tout avaler. Honnêtement, je ne sais plus maintenant si je suis en train de pomper mon quatrième ou mon cinquième client, je me dis que je compterai les billets. Quand je me relève, les genoux meurtris, pour sortir de la cabine, je me regarde dans le miroir. Je suis échevelée, j’ai du sperme partout sur le visage, dans mes cheveux aussi, mon maquillage a coulé, ma robe est gâchée. J’ai une liasse de billets dans les mains, mais il est impossible de retourner à une table de Kimi Imali dans mon état. Dans la salle de bain, les hommes ont rejoint le côté « femmes » et ils me regardent en souriant, avant de tous commencer à applaudir. La honte. Je ne dirai rien à Isabelle. Je vais au 1.
J’ai accepté, je n’avais pas vraiment le choix… la mission avant tout ! Tony a verrouillé tous les issues.
J’ai obtempéré en déboutonnant mon pantalon. Tony m’a demandé de me retourner, de lui montrer mon cul. Mon œil a accroché un calendrier de femmes nues dans le garage, j’ai alors imité le modèle du mois de juillet en mettant mes mains contre mes fesses. Tony a ricané en baissant rapidement mon slip puis en me plaquant contre la carlingue d’une voiture. Je me suis laissée faire, ça a toujours été l’un de mes fantasmes, après tout. J’en avais même déjà parlé à Isabelle. Aussi, Tony me semblait puissant et je savais bien, en acceptant sa proposition, à qui j’avais « affaire ». Tony n’est pas passé par quatre chemins, il a simplement mis sa bite en moi et m’a baisé contre la voiture en tenant mes cheveux :
J’ai emmagasiné l’info malgré ses coups de bassin contre mes fesses. À ce souvenir, je me dis que Tony avait décidé de terminer rapidement. Il s’est retiré de moi et a placé sa queue entre mes fesses. Il a éjaculé dans mon dos. Il était essoufflé. Pas moi. Je n’ai pas joui, une simple baise dans un garage, quel cliché ! Je me suis rhabillée après m’être essuyé le dos avec un chiffon sale. Tony était fier et m’a montré une bécane :
Je l’ai vu venir :
Il a souri, carnassier. Évidemment, non.
Suis-je simplement partie avec la moto, en le remerciant malgré tout ? Si oui, je vais au 166.
Ou bien ai-je accepté la réparation « gratuite » ? Je vais au 279.
Tout en courant avec la vitesse d’une gazelle, je tourne dans le chemin et sprinte. Soudainement, un autre chemin à ma gauche. Je peux aussi continuer droit devant. Me suis-je égarée ? Serais-je au point 4, au point 5, ou déjà au 7 ? Dans ma course effrénée, je doute, mais n’ai pas le droit, deux hommes me poursuivent prêts à en découdre.
Est-ce que je tourne dans ce chemin, à ma gauche ? Je vais au 338.
Ou si est-ce que je continue ma course ? Je vais au 21.
Je change de vitesse en suivant les conseils qui m’ont été donnés. Ou bien me suis-je trompée ? Non, car je suis seule sur la piste, les concurrents derrière font vrombir leurs motos et tentent de me rattraper. Il semblerait que ce soit impossible ha ha ! Je change de nouveau de vitesse pour prendre encore plus d’avance à :
• 5000 tours : je vais au 225.
• 8000 tours : je vais au 390.
• 10 000 tours : je vais au 378.
J’ai été embauchée dans un cabinet d’avocats. J’ignore comment le Service a réussi son coup, mais parmi des dizaines de CV, c’est le mien que le cabinet a choisi. Le Service venait ainsi d’infiltrer l’une des sociétés-écrans d’un énorme réseau criminel portant le nom de code « MoonWar ». Je ne connais pas tous les tenants et aboutissants de ce réseau, mais seulement les grandes lignes : Moonwar est une cellule d’hommes ultraconservateurs, opérant dans l’ombre, qui pratiquent du lobbying pour acheter des compagnies. À l’occasion, la compagnie camouflant Moonwar met à pied les travailleurs pour en tirer du profit, d’autres fois ils revendent plus cher ladite compagnie et se créent du capital.
Le Service enquête sur MoonWar depuis peu, les intentions de ce clan semblent être la déstabilisation du gouvernement.
Ma mission : récolter trois informations qui conduiront à l’identification de la tête du réseau. Chacun des trois dossiers que je dois dérober comportera un nombre. Avec l’addition de ces nombres, je saurai où se trouve le patron de MoonWar. Ma mission sera alors terminée. Ou non.
Nom de code de la mission : Madras.
Je ne dois pas oublier que je suis une espionne douée qui a suivi un traitement d’hypnose pour ne plus succomber à sa nymphomanie.
Je vais au 98.
Je décide en une fraction de seconde de rejoindre le van, Mathieu le chauffeur et William qui s’était foulé la cheville. Je reviendrai plus tard abattre Andreï, avec plus d’hommes cette fois-ci. Je jette un œil derrière moi, juste pour avoir le temps d’apercevoir qu’un de mes poursuivants a mis un genou à terre et me vise. Il tire.
Je reçois la rafale de la mitraillette dans le dos et je m’effondre en criant, surprise : « Ah ! ».
Je suis retournée au garage le lendemain. Toujours Tony derrière le comptoir, toujours en train de s’essuyer les mains sur un chiffon :
J’ai remarqué une photo derrière le comptoir : on y voyait Tony et Léo, bras dessus bras dessous, sur une piste de course, levant un trophée. Bien que Léo m’ait référé Michel, lui et Tony semblaient bien potes.
Tony s’est alors animé, tout content de pouvoir me vanter les motos usagées qu’il y avait dans son garage. « Mais en bon état ! » a-t-il précisé, le doigt bien haut. Des Yamaha noires, des Duccati rouges, de vieilles Honda un peu pourries, il m’a étourdi avec les nombres de centimètres cubes, avec les kilométrages d’une telle ou de l’autre. Mais toutes les motos étaient vraiment trop chères pour mes moyens. Je lui ai dit en haussant les épaules :
Ai-je écouté ce qu’il avait à dire ? si oui, je vais au 63.
Si j’ai plutôt choisi de partir en le remerciant, je vais au 96 pour réfléchir. Je suis une espionne. Je suis excellente pour analyser des documents et faire de simples calculs !
Peut-être parce que je suis trop excitée de parvenir à la fin de cette aventure et de choper enfin le grand méchant, je ne prends pas le temps de prendre les deux respirations réglementaires pour réussir un tir de maître. Je n’en prends qu’une seule, je tire et mon projectile atteint l’ampoule de la galerie qui explose. Le fumeur est surpris, il dégaine son arme et se faufile dans les sous-bois pour se cacher, il n’a pas vu d’où venait le tir.
Un coup d’œil vers le chalet, Andreï n’est plus dans la cuisine.
Je me terre aussi dans le sous-bois. J’attends. Je ne vois personne, je ne sais pas où sont passés le garde qui fumait ni Andreï dans le chalet. Merde !
Je me dis que je pourrais contourner le chalet, mais à peine ai-je fait craquer une brindille qu’un déluge de feu s’abat sur moi. Andreï ouvre la porte du chalet et tire aussi dans la même direction que son garde que je n’ai toujours pas vu.
Bah, voilà.
Je m’assieds et urine. Je me lave les mains et me regarde dans le miroir : je suis belle, je le sais, mais est-ce que je vendrais mon corps à des inconnus ?
En me regardant dans le miroir, est-ce que je souhaite changer d’apparence ? Je vais au 56.
Si je décide de sortir, tout simplement, je vais au 296.
Manu militari, les trois hommes sortent de la salle de bain, me traînant de manière peu subtile les deux bras remontés dans le dos. Si je force pour me débattre, ils peuvent me démonter une épaule. Ils se rendent dans un salon adjacent où l’ambiance et l’odeur sont différentes de la Grande Salle du Cercle. Des couples qui s’embrassent, des fauteuils rouges, des dorures, des tapis, des rafraîchissements et des fruits sur une table. Il y a une table de billard au centre de ce salon et je me dis rapidement qu’il ne doit pas être aisé de se concentrer pour rentrer la boule huit alors que des couples s’ébattent un peu partout dans la pièce.
Zacharia-le-grand-noir me pousse sur un des fauteuils et Albert s’assied près de moi. Il ouvre son pantalon :
Je suis cernée, je ne peux pas m’enfuir, Zacharia-le-grand-noir a les bras croisés et me regarde. Son ami chauve baisse déjà son pantalon. Je remarque du coin de l’œil deux autres hommes s’approcher, par curiosité. Je n’ai pas d’autre choix que de me soumettre. Je vais au 178.
Je perds la tête. J’aime quand il y a plus d’un sexe pour moi. Je m’appelle de nouveau Innana, la déesse, et j’ai trois sexes pour moi, j’en veux plus, toujours plus, des sexes chauds dans mes mains, dans ma bouche, dans mon con, dans mon cul, encore et toujours partout ! Je me rappellerai des premières éjaculations, mais pas des suivantes : je me souviendrai que je happais les sexes s’offrant à moi comme si je n’avais jamais mangé de glace de ma vie et que je découvrais le goût de la vanille. J’aurai des flashs soudains, ils ont fait ce qu’ils voulaient de moi, et mon corps, telle une poupée de chiffon, suivait les mouvements voulus par ces partenaires d’un soir. Après tout, tout était bon, ces queues, ces râles, ces sueurs, ces rires, cette force qui émanait de moi, tout épuisée, enculée, baisée…
Plus tard, je suis nue, j’ai ces flashs de baises et d’éclats de sperme sur moi. Je suis étendue sur un canapé souillé. Le jour se lève, je suis bien… Gabriel me surprend ainsi :
J’ai succombé à ma nymphomanie. J’ai oublié la mission Madras.
Je dois recommencer au tout début, je vais au 1. Ou au début de l’enquête sur Gabriel, je vais au 303, mais je dois prendre garde ! Je suis une bonne espionne ! Tout ne se résout pas par le cul !
J’ai envoyé mon rapport et, depuis, je me ronge les ongles. Il me vient des images de bites quand je regarde ma machine à café. Je voudrais être prise par-derrière lorsque je vois une poignée de porte. À l’épicerie, j’ai fantasmé sur le vieux caissier en train de peser les tomates. Je doute de ma santé mentale…
Et en effet, Isabelle ma thérapeute débarque un matin à l’improviste chez moi.
Isabelle met de la musique relaxante qui m’énerve. Je sais qu’elle me fait entrer dans la phase d’induction. L’induction est le terme technique qui désigne le glissement vers l’état d’hypnose. Accompagnée par la musique « relaxante », Isabelle me parle avec un langage très doux qui me mène très progressivement vers un état de relaxation interne et corporelle très agréable. J’ai le temps de penser « Isabelle, tu veux bien me lécher, euh… là ? », mais je ne le dis pas. Je tombe dans un état où j’ai la sensation d’être à la fois « ici et ailleurs ». Focalisée sur moi-même, je ressens un certain détachement envers ce qui se passe dans mon environnement.
À chaque instant, je reste maîtresse de ce qui se passe et consciente des paroles d’Isabelle. Je suis capable de lui répondre. Pendant cette phase, je sens certaines manifestations physiques inhabituelles, des mouvements oculaires rapides, des déglutitions répétées, des tressautements de certains membres. Ces manifestations sont tout à fait normales et indiquent juste que l’état de transe est enclenché. Cet état est indispensable pour mobiliser toutes mes capacités et ressources internes nécessaires au changement souhaité. Une fois l’état d’hypnose – ou la transe hypnotique – établi et stabilisé, Isabelle démarre le travail thérapeutique qui, avec moi et selon le protocole utilisé, est participatif.
Là encore, Isabelle me guide oralement à chacune des étapes du travail. Quelques fois, Isabelle est amenée à me toucher le poignet ? Elle me demande toujours l’autorisation au préalable.
Après cette phase de travail, je reviens à mon état ordinaire de conscience et peux reprendre mes activités habituelles. En général, Isabelle ne fait pas de débriefing à l’issue d’une séance d’hypnose, pour éviter que le mental, mon esprit conscient analytique, ne dégrade le travail effectué avec mon esprit inconscient. Mais cette fois-ci, Isabelle ne peut se retenir :
Recommencez au 1.
Alban fait signe de m’apaiser un peu. Il reprend une gorgée et je reste à l’affût. Il reprend :
Alban se relève pour se resservir à boire en haussant les épaules :
Alban me regarde, soudainement ébranlé, imaginant toutes sortes de possibilités et sourit rapidement :
Je pourrais par contre tenter de connaître qui est « l’ami » qu’Alban et moi avons en commun. Je vais au 243.
Si je suis curieuse de l’opération qu’Alban mène dans ce Cercle, je pourrais le questionner davantage… Je vais au 308.
Est-ce que je souhaite plutôt savoir comment je pourrais remplir ma mission secondaire, en récupérant Anita pour Gabriel, pour remplir finalement ma mission principale ? Je vais au 294.
Je fais un petit pas de danse en direction d’Andreï, balançant mon corps doucement, de gauche à droite, un petit sourire engageant sur les lèvres, ma main dans les cheveux. Je le sais, aucun homme ne peut résister à mon charme, surtout si je ne porte qu’un slip sexy.
Mais Andreï n’est pas de cet avis. Je vais au 153.
Andreï est surpris de mon audace et recule d’un pas. Puis, il se met de côté, me sourit avec dédain, et me montre la porte de sa main.
Je saute du tabouret et marche dignement devant Andreï en ne le regardant pas. Je touche la poignée de la porte, me demandera-t-il de revenir ?
Andreï ne dit rien, j’ouvre la porte et la claque sans me retourner.
Je vais au 346.
En catimini, à l’ombre des maisons cossues, je me suis faufilée pour mieux observer Anita.
Par la fenêtre, je l’ai vu allumer des chandelles et se verser du vin. Elle portait un petit déshabillé affriolant. J’ai entendu une voiture se garer devant la maison, puis des portières ont claqué. Je me suis terrée pour ne pas me faire voir.
Toujours par la fenêtre où j’ai glissé un œil, j’ai vu un bel homme entrer dans la maison et embrasser Anita. Ce n’était pas Gabriel ! Et derrière moi, j’ai entendu des pas, un raclement de gorge. Je vais au 88.
La respiration de Jane s’accélère, ma main se glisse sous sa jupe et le bout de mes doigts touche sa culotte. Jane se laisse faire, mon nez est dans son cou. Le chauffeur du taxi nous observe et nous arrivons à destination :
Je vais au 208.
Je pousse la porte de la salle de bain mixte. Elle est immense, toute blanche et en forme de U. La salle est divisée en deux : d’un côté il y a une rangée d’urinoirs pour les hommes plus quelques cabines et, de l’autre, du côté « femmes », uniquement des cabines. Les cabines hommes et les cabines femmes sont situées le long du mur central.
Devant l’énorme miroir du côté femmes, deux copines discutent et regardent leur reflet, bien habillées de jupes moulantes et de talons montant le long des mollets. Je me rapproche d’elles pour me remaquiller aussi. Je me regarde dans le miroir.
Est-ce que je souhaite changer d’apparence ? Je vais au 220.
Si plutôt je tends l’oreille pour écouter les ragots des deux copines, je vais au 249.
Les secondes semblent longues. Andreï a refermé les yeux et posé la tête contre le dossier, sa gorge découverte. Je pourrais me projeter, prendre le couteau et lui trancher la gorge ? Mais il me le faut vivant. Mauvaise idée. Surtout que je ne sais pas ce qu’il mijote, après avoir pianoté sur son téléphone…
Cette question se résouds bien assez vite : deux gardes entrent dans le chalet, deux sbires, deux malabars, deux hommes massifs et larges qui me regardent, nue, les mains attachées ensemble puis Andreï qui soulève sa carcasse :
Les hommes déposent leurs mitraillettes par terre, debout contre un meuble, et entreprennent de se déshabiller. Leurs corps sont fermes, l’un d’entre eux couvert de cicatrices. Andreï vient vers moi :
Je hoche la tête, je suis rendue là : trois hommes nus devant moi, les mains sur les hanches, fiers de leurs chibres devant mon corps menu et désirable :
Andreï éclate de rire :
Les deux hommes acquiescent :
Je suis désormais libre de mes gestes, mais j’ai trois pénis braqués devant moi. Que puis-je faire ? Ils sont trois…
Je vais au 62.
Édith et moi nous joignons à l’assistance rassemblée autour d’une table de jeu. Elle me parle dans l’oreille et commente les cartes, les choix des joueurs, tout en m’expliquant la stratégie. Je me demande presque comment il est possible de perdre quand on sait compter de tête et faire des multiples de 15.
Je me retourne vers Édith et son maquillage rouge :
Je regarde les joueurs, ils changent de carte en doublant leur mise. Édith continue :
J’acquiesce, oui, c’est plutôt simple. Je m’excuse auprès d’Édith et je fais le tour de la table. Je compte les mains de chaque joueur. L’atout est un pique. Un gros monsieur a un 5 de pique (la carte vaut 10), un 7 de cœur (la carte vaut 7) et un roi de trèfle (la carte vaut 15) : il a donc une main de 32.
Un autre joueur a un valet de pique (la carte vaut 20, puisque que l’atout est le pique et que chaque figure vaut 15), une dame de cœur (15) et un 9 de pique qui vaut 14 (9+5). Ce joueur a donc une main d’une valeur de 49 : il gagnera la mise.
Je continue à compter les mains des joueurs dans leur dos puis reviens vers Édith. Elle me sourit :
Est-ce que je veux jouer maintenant ? Si oui, je vais au 107.
Si je préfère plutôt remercier Édith et lui proposer : « Peut-être que nous jouerons l’une contre l’autre, un jour ? » avant de retourner en salle, je vais au 275.
Andrei recule et je lui souris comme si je l’avais compris et comme si j’acceptais ce qu’il me demande. Soudainement, d’un geste vif, je soulève mon pied pour l’atteindre au front, mais Andrei fait une esquive et rigole. Trop tard, je ne peux plus revenir en arrière. De toute façon, derrière moi, il y a le mur, et le poêle à bois, tout ce que je peux faire, c’est me mettre sur mes gardes et attendre le bon moment pour frapper Andreï.
Celui-ci rigole devant ma position de défense et fait deux pas d’un côté, deux pas de l’autre et feint une attaque vers moi avant de revenir à sa place initiale.
Est-ce que j’en profite pour l’attaquer aux genoux, et donc le faire tomber ? Je vais au 297.
Ou je le laisse venir pour faire une contre-attaque ? Je vais au 70.
Je laisse passer le serveur, j’ai déjà bu bien assez, me dis-je. Je souris à Édith. Je n’ai rien de plus à discuter avec elle, je la salue et retourne explorer la Grande Salle du Cercle, je vais au 275.
Bien entendu, je ne pourrai plus retourner voir Anita.
En fait, la situation dans laquelle me met Gabriel est tellement claire que je ne peux pas me rendre au Cercle. Il va me miser, assurément, et je ne connais pas les membres du Cercle.
Comment est-ce que tout cela va tourner ? J’en ai vu d’autres, certes… Est-ce que je laisserais mon corps servir de mise juste pour venir en aide à un ami ? Ce serait bien un moyen de récupérer le dossier Madras… Mais non : c’est trop dangereux.
Si je me dis : « Allez ! on risque le tout ! » et que j’appelle Gabriel pour convenir d’un rendez-vous, alors je vais au 370.
Si je décide de rencontrer Anita pour mieux comprendre la situation, je vais au 367.
Je lève les mains et obtempère, surtout en voyant le pistolet qu’Anita tient dans sa main.
Si je décide finalement d’accompagner Gabriel au Cercle sans en connaître plus, je vais au 370.
Mais si je décide plutôt de réfléchir à l’enquête, je vais au 111.
Première respiration : « il faut prendre son temps avant de tirer un homme… », avait dit mon instructeur. Deuxième respiration : « pour ne pas stresser, pour bien viser, pour… »
À côté de moi, Jules tire alors que je n’en suis qu’à mon deuxième souffle. Un des gardes devant nous tombe et, bien que je sois prête, j’ai été surprise par le coup de feu de Jules. Je tire aussi, sans réfléchir et ma rafale rate sa cible. Jules touche un autre des gardes, mais l’autre m’aligne et j’entends seulement Jules crier : « Raïssa !!!! » avant de me retrouver étendue dans le sentier, du sang sortant de mon ventre. La terre est si confortable, me dis-je en rêvant…
« Quelle nuit de merde ! », ai-je pensé alors que je planquais dans la voiture. Il commençait à faire froid. Peu de minutes avant minuit, Gabriel s’est garé et est entré dans la maison. Il ne s’est rien passé ce soir-là, j’ai seulement découvert qu’Anita, la femme de mon collègue, a un amant. Il me faudra revenir. Je vais au 302.
Je ricane et me dis : « Mission accomplie ! ». Non seulement je connais les règles du Kimi Imali, mais j’ai cent euros de plus en poche ! Je vais sortir de la salle de bain, mais un homme chauve me barre la route :
Un grand noir baraqué le rejoint et je me dis que le troisième homme, qui remonte son pantalon, doit être Albert. Il dit, agressif :
Est-ce que je rends simplement le billet que j’ai pris ? Je vais au 143.
Ou bien est-ce que je retourne en cabine, la tête basse ? Je vais au 11.
Ou encore, j’en ai plein le cul de ces hommes à la con qui se croient tout permis et je décoche le premier coup de poing ? Je vais au 138.
Andreï me sourit et me dit :
Un invité le hèle soudainement et lui demande à boire. Andreï lui lance : « J’arrive ! », puis il se retourne vers moi :
Et il fend la foule en me laissant seule, mon verre vide.
Je vais au 275.
Je fais rapidement le compte de mes cartes et je choisis de changer ma dame de carreau, tout en doutant de ma connaissance des règles du jeu. Mes partenaires choisissent aussi de changer une carte en doublant leur mise, comme moi. Le pactole devient conséquent. Le croupier donne une nouvelle carte à chacun. Je reçois un roi de carreau.
Tout le monde clame d’une seule voix « Kimi Imali ! ».
Moi aussi ? Je vais au 218.
Si je préfère me coucher parce que rien n’a changé dans mon jeu, je vais au 342.
Merci d’avoir joué à cette « mission dont je suis l’espionne » !
Mais c’est bête, vous ne connaîtrez jamais le fin mot de mon histoire ! Nous sommes sur Revebebe, ne l’oublions pas ; peut-être ai-je le droit de me laisser aller à mes pulsions, non ? Pour le bien de la nation ?
Si vous souhaitez poursuivre la lecture de mes aventures, vous pouvez vous rendre à Secret de mission.
Merci encore et, comme le dirait n’importe quel Youtubeur, n’hésitez pas à laisser un commentaire ou un petit pouce bleu, ou encore un peu de financement « car cette chaîne vit grâce à vous ! » en pointant l’écran de l’index, dans un geste commercial. Voici dans le petit encadré à droite, le RIB pour notre PayPal ou Patreon : FR54 truc truc 4441 514 XXX 41 002 hé hé !
Mais non, Samir déconne ! D’ailleurs, il espère que vous avez apprécié le jeu ! Salut !
Je tombe dans un nuage de coton. Bien que ces trois mecs soient des connards, bien que cette baise bestiale puisse ressembler à un viol, je dois avouer qu’ils m’ont bien fait jouir !
Que dira Isabelle, ma thérapeute, lorsqu’elle lira mon rapport de mission ? Que je suis retombée dans ma nymphomanie et qu’il faut tout recommencer le travail pour réfréner mes pulsions ? Oui, peut-être dira-t-elle ça. Mais elle ne lira jamais le rapport que je devrais écrire, car je ne l’écrirai jamais. J’ai raté ma dernière opportunité de m’en sortir.
Andreï me réveille. Il est habillé et il y a trois autres hommes dans le chalet, tous en habit militaire. Moi, je suis toujours nue. Et captive. Les hommes m’empoignent et me font sortir du chalet. Ils me tiennent les bras dans le dos et me font mal. C’est le matin, dans la clairière, et une camionnette aux fenêtres opaques, moteur au ralenti, attend l’équipe d’Andreï. Les hommes ouvrent les portières, me projettent à l’arrière de la camionnette et ils entrent après moi. L’un d’entre eux me bâillonne soudainement, un autre m’attache les bras dans le dos. Je suis prise.
La camionnette démarre et personne ne saura où elle s’en va ni ce que je suis devenue…
Andreï referme les yeux :
Est-ce que je ferme l’œil moi aussi, feignant le sommeil, pour réagir le bon moment venu ? Je vais au 2.
Ou bien, prestement, je cours vers la porte pour sortir ? Je vais au 154.
Il se retourne subitement vers moi et avance de quelques pas, son regard dur et froid vrillé dans le mien :
Je hoche la tête : non je ne parle pas tchèque. Son regard fait peur.
Ai-je trouvé un moyen de le comprendre dans sa langue ? Si oui, je vais au 211.
Si j’ignore complètement ce qu’Andreï dit, je vais au 261.
En changeant mon 10 de pique, et en doublant ma mise, je me demande si je connais assez bien les règles du Kimi Imali. Mais il est trop tard, je ne peux plus changer d’avis. Deux des trois hommes changent aussi une carte. Le troisième les garde toutes. Le croupier distribue les cartes demandées : je reçois un 7 de cœur.
J’ai donc dans ma main un 7 de cœur, un 3 de cœur et un roi de trèfle. Un des joueurs jette ses cartes sur le tapis, dépité, les deux autres clament : « Kimi Imali ! ». Est-ce que je les imite ?
Si oui, je vais au 304.
Si je me couche, je vais au 120.
Cet ennemi écarté, j’ai regardé par la fenêtre. Rien. Ni Anita ni l’homme n’étaient là. À l’étage ?
Un escalier extérieur me permettait de grimper sur une terrasse. Je l’ai emprunté puis me suis arrêtée. Ah ! ils ont laissé la lumière allumée ! Je pourrai bien voir ! Je vais au 250.
Eh ! Tony a bien réparé ma moto, elle file et je dépasse trois concurrents. Je prends de l’élan, prête à changer de vitesse à :
• 5000 tours : je vais au 341.
• 8000 tours : je vais au 225.
• 10 000 tours : je vais au 378.
La salle est sombre. Au plafond, des nuages de fumée. Tout le monde fume dans cette pièce : certains de gros cigares, d’autres de simples cigarettes, parfois avec un long porte-cigarettes. Tout se veut chic et feutré : les sofas en velours rouge le long des murs, les tables hautes où se retrouvent des convives en sirotant des cocktails dans des verres à pied, le bar aux néons rouges où s’active un barman, les tables de billards où s’entrechoquent des boules. Un petit orchestre de jazz apporte une ambiance différente des festivités de la Grande Salle du Cercle. Une trompette sonne une sorte de « blues » tranquille, une caisse claire se fait balayer en rythme. C’est calme, tout le monde chuchote, se sourit, s’embrasse. Je remarque certains couples s’éclipser par une porte dans le coin.
Au centre de ce salon, un attroupement : je sais que j’y trouverai Alban en train de plumer d’autres joueurs. En effet, Anita n’est pas loin, les lèvres dans une coupe. Andreï aussi apparaît soudainement. Il m’observe, mais continue de circuler entre les convives en leur apportant des boissons.
Je prends une grande respiration, lisse ma robe sur mes cuisses, remonte mes seins pour qu’ils s’ajustent parfaitement, passe ma main dans mes cheveux pour qu’ils tombent adéquatement sur mon épaule, puis je m’avance vers le centre de la pièce. Je m’excuse et passe entre des spectateurs qui entourent la table de Kimi Imali. Je vois Alban éclater de rire et son adversaire pester contre ses cartes.
Le dénommé Zacharia, un grand Noir culturiste, surgit derrière Kerry et lui fait une clé de bras. Kerry hurle de rage, la bave aux lèvres et tente de se débattre, mais Zacharia, sans aucun mot, le soulève, le hisse sur son épaule et quitte le salon VIP par une porte arrière. L’assistance retient son souffle, estomaquée, et Alban lève son verre :
Personne ne dit mot et tout le monde regarde ailleurs. C’est ma chance !
Si je dis : « Moi ! » en m’asseyant devant Alban, je vais au 16.
Sinon je vais au 275 en retournant dans la Grande Salle du Cercle.
Andreï est trop fort pour un combat au corps-à-corps, même si j’ai un couteau entre les mains. Sans qu’il ne remarque rien, j’appuie sur la touche pour alerter l’équipe d’intervention. J’attends sagement. Quelque temps. Trop longtemps.
Je me demande ce qui prend tant de temps !
Puis, presque simultanément, un coup de pied dans la porte, deux hommes qui entrent en criant, Andreï qui sursaute et se précipite derrière un sofa, il a une mitraillette dans les mains et tire comme un damné vers la porte, vers les hommes de l’équipe d’intervention. Deux d’entre eux s’effondrent, les autres restent à l’extérieur et la fusillade ne termine pas.
Moi, à l’entrée de l’équipe d’intervention, j’ai roulé dans un coin et, je m’en aperçois maintenant, j’ai toujours le couteau en main. Andreï ne s’occupe plus de moi, trop concentré à rester en vie et à canarder les hommes qui veulent passer la porte.
Je le contourne en catimini et, alors qu’Andreï au visage grimaçant lance des rafales de balles vers la porte ouverte, je mets le tranchant de la lame sur sa gorge puis presse rapidement en une longue translation des bras.
Andreï lâche son arme et se retourne vers moi, nue, éclaboussée de son sang. Il grimace d’autant plus qu’il sent sa vie partir, il tente de se tenir la gorge, mais ne fait que tomber par terre. Je pousse du pied la mitraillette dans un coin.
Comme la fusillade s’est arrêtée, deux hommes de l’équipe d’intervention entrent dans le chalet en enjambant leurs équipiers. Ils constatent la mort d’Andreï, puis reluquent mon corps plein de sang.
Je vais au 115.
Je sens le souffle d’Andreï dans mon cou et, poêle en main, je me retourne rapidement pour lui en asséner un bon coup. Mais il m’a vu venir. Il bloque mon bras d’une main et me prend à la gorge de l’autre. J’étouffe. Il serre fort. Il serre les dents et il serre mon cou. Je tente de relever la poêle pour me défendre, mais elle m’échappe. Elle tombe par terre avec fracas. Et Andreï écrase ma trachée. Ma vie d’espionne s’arrête ici.
Je me mords l’intérieur des joues, car j’ai une belle main. Je pourrais la garder telle quelle, sans miser davantage. Mais je choisis de risquer, et d’espérer recevoir une meilleure carte qu’un 6 de pique.
J’ai bien fait, car le croupier me donne un roi de carreau en échange. J’ai donc trois figures de l’atout… existe-t-il meilleure main ?
Je crie avant tous les autres « Kimi Imali ! ». Tout le monde me suit et les jeux sont dévoilés. Décidément non, il n’existe pas de plus belle main, la foule fait un « Ooooooh » de stupéfaction quand le croupier annonce mon résultat en premier :
Je le remercie en souriant et ramasse mes gains facilement raflés avant de retourner dans la Grande Salle. Je vais au 275 sous les regards éberlués de tout le monde. La dame avec de longues boucles d’oreilles, bien mise sur elle et qui porte un tatouage à la clavicule dévoilée, me vrille de ses yeux verts et perçants. Comme si elle ne devait pas perdre ! Ah !
Nous sortons du taxi et Jane me tend la main pour m’aider. Je la prends et remercie le chauffeur. Jane et moi sommes debout sur le trottoir, nos visages près l’un de l’autre. Elle a de beaux yeux verts, Jane. Elle s’approche de moi et, tout doucement, j’appuie mes lèvres sur les siennes. Jane m’étreint, ouvre sa bouche et je découvre une toute nouvelle expérience : je n’avais jamais embrassé de femme jusqu’à ce soir. Cette mission devient intéressante !
Jane s’écarte et me regarde, les yeux pétillants. Elle me sourit :
Je la suis vers l’escalier de son appartement et, tandis qu’elle cherche les clés pour déverrouiller sa porte, j’en profite pour prendre ses fesses à belles mains. Elle me regarde de côté, se dépêche, ouvre enfin la porte et nous nous précipitons à l’intérieur.
Elle balance son sac et ses clés sur un meuble, puis me fait face :
Mais je ne réponds pas, sinon en l’enlaçant et en l’embrassant de nouveau. Jane respire fort tout en déboutonnant ma chemisette et en la laissant choir par terre. Elle recule d’un pas, je suis en soutien-gorge noir devant elle :
Mes mains dans ses cheveux, Jane m’embrasse le cou, puis descend pour caresser mes seins lourds. Elle les titille avec sa langue et ses dents. À mon tour de soupirer, les caresses de cette femme sont précises, comme si elle connaissait déjà mon corps. Je la déshabille aussi tout en la repoussant dans le salon aux lumières tamisées, ses seins sont petits et pointus. Alors qu’elle est dos à moi, je fais glisser sa jupe le long de ses fesses, petites et dodues. Bien que Jane soit plus âgée que moi, son corps est superbe aussi : mince sans être maigre, musclé et nerveux.
Ses mains parcourent le mien, j’ai déjà ouvert mes jambes, son nez est enfoui en moi, sa langue est agile, je jouis en lui serrant les cheveux, je l’embrasse alors que ses joues et ses lèvres sont trempées de cyprine.
Je suis surprise, car c’est la première fois que je fais l’amour avec une femme. Charlène est certes une femme, mais c’est différent. À mon tour de lécher Jane, et je remarque qu’elle a un tatouage à l’intérieur de la cuisse, 5 petites barres parallèles, comme un idéogramme chinois.
Plus tard, nous sommes au lit, je l’ai fait jouir de mes doigts sur son clitoris, qu’elle a très sensible, et nous soudons nos sexes ensembles tout en nous caressant mutuellement, nous embrassant, nos jambes en ciseaux.
Nous nous endormons enlacées dans son lit. Le lendemain, nous allons ensemble à la marina.
Je vais au 49.
Andreï ouvre un œil :
Si je hoche la tête en guise en d’assentiment, je vais au 12.
Sinon, je ne bouge pas, tout simplement… et je vais au 199.
Un coup d’œil rapide – ma nymphomanie n’est pas du tout maîtrisée, au final, ou je suis trop curieuse ! – son pénis entre ses jambes a l’air gros et gonflé, en effet !
Je me mords la lèvre. Je n’aurais pas dû satisfaire ma curiosité, car Andreï est déjà debout. Il donne un coup à mon arme qu’il arrache de mes mains et il agrippe ma gorge. Je vais au 104.
Andreï sourit :
Une force terrible émane d’Andreï. Quelle était la mission initiale, proposée par Richard ? De le charmer, de l’endormir, puis de prévenir les renforts…
Est-ce que j’écoute Andreï ? Je vais au 326.
Si je lui crache au visage parce que j’en ai marre de ces hommes qui se croient surpuissants et que, merde, cette masculinité toxique, j’en ai plein le cul, je vais au 366.
Je rejoins Michel et nous causons des motos. Nous nous moquons de la chanteuse à la voix nasillarde qui vient de remplacer le groupe de rock. Michel est bien sympa et a fait un tour de magie en réparant ma vieille moto.
Est-ce que je veux le remercier plus intimement ? Si oui, je vais au 314.
Sinon, après lui avoir dit : « Merci encore pour tout ! », je vais au 380 pour réclamer mon gage à Léo.
Je m’assois à une table en saluant les trois hommes devant moi. Ils m’examinent avec attention avant de miser. Je les suis et le croupier distribue. J’observe mes cartes, puis mes yeux glissent rapidement vers mes adversaires. Ceux-ci ont des mines satisfaites en étudiant leur jeu, comme s’ils n’avaient que de bonnes cartes. Je retourne aux trois miennes dans ma main. J’ai un 10 de pique, un 3 de cœur et un roi de trèfle.
Un temps d’attente, tous les joueurs regardent le croupier qui sort enfin son atout : un pique !
À ce stade du jeu, si je le souhaite, je peux changer une de ces cartes.
Si je veux garder ces 3 cartes, je vais au 22.
Sinon, laquelle est-ce que je choisis ?
• Pour échanger le 10 de pique, je vais au 201.
• Pour défausser le 3 de cœur, je vais au 158.
• Pour rendre le roi de trèfle, je vais au 85.
Ce dernier sourit d’un air carnassier, se mord les joues et je sens son regard parcourir mon corps. Je ne bouge pas. Je n’entends plus rien autour de moi. Je suis dans un tunnel intense.
Je hoche la tête et je me dis que je dois gagner pour réussir la mission sans baiser n’importe qui. Je vais au 245.
Je fais signe aux hommes de se rapprocher avec mon index : « Venez ici… » semble-t-il dire. Les deux hommes se rapprochent, contents que je les aie remarqués et Georges éclate de rire :
Parce que j’avais invité en souriant les deux autres hommes à venir me rejoindre, j’avais arrêté de m’occuper du sexe de Georges. J’y retourne tandis que derrière moi, un des invités soulève ma jupe claire et l’autre caresse mes seins. Je vais au 178.
Les deux premiers gardes restent à leur poste tandis que les deux autres m’escortent à l’extérieur.
Je vais au 240 pour recommencer la mission de Gabriel, ou je vais au 275 si je décide de retourner dans la Grande Salle du Cercle.
Son ancien employeur était un dénommé Wallace, qui a lui-même lancé sa boite de consultants et avocats pour assister les clients dans les domaines de la fiscalité des crypto-monnaies. Bien que je sois une hackeuse aguerrie, j’ai toujours trouvé louches ces bitcoins.
Je me suis planquée à la terrasse d’un café, devant l’immeuble de Wallace & Trust et j’ai attendu la sortie de bureau de l’ancien patron de Jane. À 18 h, Wallace est sorti et a marché sur le trottoir du centre-ville. Je l’ai suivi en utilisant quelques techniques de filature – il ne m’a jamais remarquée – jusqu’à un bar où il y a rencontré des amis.
Lieu sombre, lounge, avec des néons et de la musique électronique de circonstance, ce bar était l’endroit idéal pour les rencontres d’hommes d’affaires en fin de journée. Je me suis assise au comptoir, j’ai commandé un mojito et écouté la discussion que Wallace entretenait avec ses compères. Ils y parlaient de stock-option et d’immobilier. Mais ils disaient surtout des conneries. L’un des copains de Wallace racontait :
J’ai fermé mes yeux, exaspérée, pour me contrôler, tout en songeant : « Ces gars sont franchement des connards… ». Ils ont continué de causer, quelques fois en se tapant sur l’épaule, toujours en riant. J’espérais entendre Wallace discuter de son travail, d’une ancienne employée, mais is ont continué entre des brèves de comptoir, du genre : « Une vraie femme sait qu’elle doit être dominée » et autre blague guère plus drôle :
Je me suis dit que j’avais peut-être fait une erreur en suivant Wallace, il ne m’apportera rien. Ses amis lui ont demandé s’il avait quelqu’un dans son lit, en ce moment. Il a répondu en souriant, tout fier :
En vidant rapidement les fonds de verres et toujours en riant, les amis de Wallace ont quitté le bar un à un, en se saluant les uns les autres et Wallace est resté seul au bar, avec son verre plein.
C’était vraiment un connard, Wallace, car il encourageait tous les propos tenus avec ses amis.
Toutefois, la bonne occasion se présentait enfin pour l’accoster et aller à la pêche aux infos sur Jane.
Si je me suis rapprochée de lui, je vais au 72.
Si je me suis plutôt dit qu’il n’en valait pas la peine, que je n’apprendrais rien de toute façon avec un mec comme lui, je vais au 302.
« Kimi Imali ! ». Tous les joueurs dévoilent leurs cartes, moi aussi : le croupier observe les jeux de tout le monde et calcule mentalement les résultats.
C’est la dame aux longues boucles d’oreille qui a gagné avec un 47 : un as de carreau, une dame de pique et un 7 de carreau. Elle sourit à peine comme s’il était naturel pour elle de gagner. Pourtant j’avais une belle main ! Elle avait deux carreaux, elle aussi.
Je décide de retourner dans la Grande Salle. Je me lève de la chaise, lisse ma jupe sur mes cuisses, salue les autres joueurs d’un hochement de tête. Je vais au 275.
Je pourrai toujours revenir aux tables plus tard, en tentant de mieux comprendre ce jeu bizarre d’origine zoulou, Kimi Imali ! À moi l’argent, je n’ai rien gagné !
Andreï recule d’un pas et reluque mon corps comme un connaisseur devant une toile de maître. Je ne peux pas rester comme cela, les bras ballants, alors je prends une pose, une main sur une hanche, une cuisse un peu plus allongée, le pied appuyé sur mes orteils.
Il est nu aussi, devant moi. Son sexe est déjà en demi-érection, long, gonflé, mais pas encore tout à fait dur et raide. Il recule de quelques pas, tranquillement, et me fait signe de m’approcher. Je m’avance. Il m’indique sa queue d’un index impératif qui signifie « à genou devant moi ».
Je reste interdite devant son geste, mais il me sourit, doucereux. Avant que je ne fasse un quelconque mouvement, son visage se crispe soudainement. Il me prend par les cheveux et les tire vivement, m’obligeant à suivre son geste. Il s’assoit dans un fauteuil et je me retrouve accroupie devant son sexe qui a bien doublé de volume. Andreï passe alors sa main derrière ma tête et me tire vers lui, mon visage tout près de ce sexe pour lequel j’ai fantasmé, il y a longtemps.
Je me résigne à le sucer, finalement, mais je suis surprise : Andreï s’avachit sur le dos et lève ses jambes, me dévoilant son cul. Et il me tient toujours la tête. Je n’ai pas trop le choix.
Je vais au 146.
J’appuie mes deux mains sur le bord de l’évier et je me fixe dans les yeux. Je suis belle, comme ça.
Et nous ne sommes pas dans Cyberpunk 2077, je ne peux pas changer d’apparence en un clin d’œil : je suis Raïssa, je ne suis pas une cyborg.
(En tout cas, ceux qui saisissent la référence, dites-le-moi, parce que je la trouve bien bonne ! )
Je tends l’oreille vers les deux copines, plutôt, et je vais au 249.
Alors que je me rapproche de Léo, Michel vient me voir :
Je hoche la tête. C’est vrai, c’est con. C’est peut-être ça que je voulais ? Je vais au 114 pour rejoindre Léo.
Avec Jules à mes côtés, nous continuons sur le chemin le plus rapide, celui qui était prévu, pour rejoindre le point 9. La forêt est toujours calme, j’entends croasser des grenouilles dans les mares autour de ce petit sentier. Celui-ci devient oblique, nous changeons de direction, je le vois bien à la boussole que je porte au poignet. Mais je stoppe soudainement, fais signe à Jules de s’arrêter aussi. Je n’entends pas que des grenouilles, j’entends des voix. J’avance un peu, toujours cachée par la forêt et je remarque, au point 11, deux hommes qui discutent. Ils sont armés. Je tends l’oreille :
L’un d’entre eux rit et rétorque :
Ils parlent en tchèque. Il s’agit de la garde rapprochée d’Andreï. Je ne parle pas leur langue, mais il existe des traducteurs de langue. Reverso fonctionne très bien ; -) Je me retourne vers Jules qui attend mon ordre.
Est-ce que nous attendons dans le sentier que les gardes partent d’eux-mêmes ? Je vais au 116.
Ou bien, toujours de manière furtive, Jules et moi rebroussons chemin pour nous rendre au point 3 ? Je vais au 246.
Je quitte le bar peu de temps après et je réfléchis à sa proposition. Il va vouloir me jouer pour m’échanger contre Anita… Et s’il perd de nouveau ?
S’il gagne, j’ai un moyen de pression sur lui pour récupérer le dossier Madras. Mais s’il perd ? Et si moi, je jouais à sa place, plutôt ?
Si je l’appelle pour convenir d’un rendez-vous au Cercle, alors je vais au 370.
Si je souhaite me donner plus de temps pour réfléchir à la situation, je vais au 190.
Je dévoile mes seins en laissant tomber mon soutien-gorge par terre. En regardant Andreï dans les yeux en silence, je déboutonne mon pantalon ample aux plis marqués, faisant attention à ce qu’Andreï ne remarque pas mon couteau caché. Le pantalon tombe sur mes chevilles sans qu’il ne le voie. Je m’en extrais les pieds – et chaussures à talons – et je ne porte plus que mon tanga, couvrant à peine mes fesses, échancrées à mes cuisses et mettant en lumière une danse possible aussi poétique qu’érotique. Je prends une pose. Andreï est satisfait et observe mon corps brun, superbe, sculpté comme une œuvre d’art.
Mon pouce s’insère entre ma peau et mon sous-vêtement. Je tire un peu sur l’élastique, dévoilant un peu plus mon bassin, je me mords la lèvre, danse trois mouvements lascifs dans le but d’exciter Andreï devant moi qui extériorise sa frustration :
Est-ce que je continue mes mouvements de bassin qui, c’est déjà prouvé, tentent tous les hommes ? Je vais au 181.
Ou bien, sans attendre, je fais glisser mon dernier rempart le long de mes cuisses, pour me mettre nue devant Andreï ? Je vais au 219.
J’embraye la prochaine vitesse, mais je sens la moto pétarader, tousser, s’étouffer et je suis soudainement en roue libre, sur le neutre : la moto ne m’écoute plus, ne réponds plus. Je perds de la vitesse et je me gare sur le bord de la piste. Boudeuse, assise sur ma moto en panne, je regarde les concurrents passer à pleine vitesse. Je vais au 71.
Une langue entre mes cuisses me réveille, et cette langue me fait du bien. Andreï relève la tête :
Je n’ai pas compris ce qu’il a dit et je m’en fiche, c’est tellement bon ! Soudainement, il me retourne. Je suis le mouvement, les coudes et les genoux sur les draps blancs, mon amant derrière moi, bien droit, bien ferme, bien raide. Je ferme les yeux et je crie lorsqu’il me pénètre.
Plus tard dans la nuit, Andreï me reprend en missionnaire et j’entoure son corps de mes jambes, et ses épaules de mes bras. Il éjacule en moi.
Au petit matin, lorsque je me réveille d’une sorte de coma ouateux, j’apprécie les draps sur mon corps, je suis bien, je m’étire comme une chatte et remarque l’absence de mon amant de la nuit. Il m’a fait l’amour trois fois ! Et chaque fois, meilleure que la précédente ! Je me lève, je ne porte plus mes talons hauts, j’ai dû les enlever au cours de la nuit qui se révèle à moi par des images de jouissance, de corps à l’abandon, de sourires et de cris de surprise.
Complètement nue, je descends l’escalier en colimaçon et trouve Andreï, nu lui-aussi, en train de moudre du café. Il se retourne et me souhaite une bonne journée en m’apportant une tasse de café. Je m’assois dans le sofa, dans un rayon chaud de lumière du matin, et il me rejoint, son long sexe pendant entre ses jambes.
Le café est bon, le matin est tranquille, des oiseaux chantent. Andreï toussote puis me dit :
Il y a des croissants chauds qu’Andreï sort du four, il me reverse du café, je mange et quelques miettes feuilletées tombent sur moi. Andreï les happe de sa langue et ses léchouilles deviennent entreprenantes… Une nouvelle fois, nous inventons de nouveaux jeux qui nous font parcourir le monde entier dans le plaisir et la félicité.
Quand il revient vers moi, tasse fumante à la main, alors que je suis encore dans les vapes du dernier orgasme, il me demande, sérieux :
Il me regarde intensément. Qu’est-ce que je lui réponds ?
« Andreï, j’ai eu beaucoup de plaisir avec toi, mais comprends-moi, ce n’était que l’aventure d’un soir, d’une nuit, d’un matin… J’y vais, merci pour tout. » : je vais au 258.
« Andreï, je… je, comment dire ? Oui, avec plaisir, nous pouvons nous revoir ! » : je vais au 252.
Un des joueurs se lève et quitte la table, rapidement remplacé par une dame d’une quarantaine d’années, bien mise sur elle, beau chignon de cheveux roux, avec de longues boucles d’oreille. Sa clavicule dévoile un tatouage, une sorte de sablier. Elle a de beaux yeux verts, perçants. Tout le monde la salue avec respect et elle reste concentrée en ignorant les joueurs, si bien qu’elle n’a pas daigné me regarder. Le croupier demande de faire nos mises, je dépose mes jetons avant qu’il ne distribue les cartes.
Voyant ma main, je joue le « poker face » : j’ai un valet de carreau, une dame de carreau et un 6 de pique. Je ne connais pas encore l’atout. Je regarde les autres joueurs, les hommes ont un air satisfait, la dame glousse.
Une attente, le croupier dévoile l’atout : un 2 de carreau !
Qu’est-ce que je fais ?
• Est-ce que je garde toutes mes cartes en main ? Je vais au 322.
• Si j’échange mon valet de carreau, je vais au 274.
• Si j’échange ma dame de carreau, je vais au 196.
• Si j’échange mon 6 de pique, je vais au 207.
Alors que je mémorise les règles du Kimi Imali, un billet de 100 euros surgit du trou, tenu par une main d’homme poilue.
Si je le prends, je sais bien ce qu’il me restera à faire : je vais donc au 145.
Si je choisis plutôt de me relever et de quitter la cabine pour rejoindre la Grande Salle, je vais au 275.
Les deux mains occupées à tenir les verres et tentant de ne renverser aucune goutte, Alban me regarde détacher sa ceinture et caresser son sexe.
Je l’écoute et je m’arrête ? Je vais au 345.
Ou je continue, parce que je sais qu’un homme ne peut pas me rejeter de la sorte ? Je vais au 43.
Ainsi, il m’a fait crier. De douleur, de jouissance, de surprise, de grâce, de peur ? Tout ça en même temps ? Je ne sais plus, car tout ce que je sais, c’est qu’Andreï est en forme, et puissant, et que son chibre m’a baisée. Premièrement la bouche et la gorge, tout en tenant mes bras par-dessus ma tête, dos au mur. Puis en me balançant sur un sofa, il a fondu dans mon dos et m’a écrasée, tout en tirant sur mes cheveux, mes bras attachés devant moi, inutiles. Puis d’une autre manière dont je ne me souviens plus, puis une autre encore : je suis devenue une poupée de luxe et Andreï m’a fait tout ce qu’il voulait bien me faire. Je tentais des fois de me rebeller, mais il me reprenait de plus belle. Et pendant tout ce temps, il me parlait en tchèque, des mots sûrement crus :
Il n’a pas ouvert mon cul, cependant. Il a toujours alterné entre mon con et ma bouche. Il ne m’a jamais frappée au visage, sinon avec sa queue. Il a régulièrement claqué mes fesses, par contre.
Je vais au 7.
Je l’entends derrière la cloison, et je lui fais du bien ! Il jouit et il éjacule dans ma bouche, j’avale son sperme. Je m’apprête à me relever, mais un autre billet de 100 euros sort du trou, tenu par une main jeune.
Est-ce que j’hésite, mais prends quand même le billet en me remettant à genoux, face au trou ? Je vais au 168.
Ou je quitte la cabine, 100 euros en poches et aucune goutte de sperme sur moi pour retourner dans la Grande Salle du cercle : je vais au 275.
Je m’avance prestement, retourne mon fusil et le frappe à la tête avec la crosse. Andreï s’assoit finalement, sonné. Je le pointe toujours de mon arme. Quelques secondes passent et il se met à rire, comme s’il ne comprenait pas la dangerosité de la situation. Il me regarde fixement :
J’enlève mes lunettes et dévoile mon visage :
Je viens d’apprendre qu’il y a une taupe dans le Service – comme dans toutes les histoires d’espionnage qui se respectent !
Je vais au 295.
Le fait de me retrouver à genou devant le serveur du bar que je fréquente avec les collègues du cabinet, serveur que j’ai toujours trouvé désirable, me donne de nouveaux choix, à savoir : comment agir.
Je lève la tête vers lui, il me regarde et il ne bouge toujours pas, les mains sur les hanches. Il m’observe avec accomplissement.
Est-ce que je me donne à fond, comme je sais si bien le faire, pour donner le plus de plaisir possible à mon homme du moment ? Si oui, je vais au 247.
Si j’y vais plutôt mécaniquement, par obligation, je vais au 381.
Je ne bouge pas et, même, je repose l’œuf sur le comptoir, attentive. Derrière moi, Andreï me touche la hanche d’une main, ma nuque de l’autre, il a de grandes mains chaudes. D’un geste, il me retourne et s’avance vers moi : je suis coincée entre lui et le comptoir, une de ses jambes entre les miennes :
Je vais au 27.
Jane et moi nous sommes revues. Régulièrement. À l’extérieur du bureau.
Au cours de cette mission, malgré tout ce qui s’est passé – ou se passera encore – Jane et moi nous nous chuchotons un petit mot à l’oreille, après une réunion de travail sans que ni Gabriel ni Léo ne s’en aperçoivent. Nous nous retrouvions le soir, soit chez elle, soit chez moi, à découvrir les meilleures manières d’enlever nos vêtements et de nous faire plaisir.
C’est donc avec Jane que j’ai vraiment expérimenté l’amour saphique.
Les week-ends, nous partons faire des croisières avec son Trawler : le yacht se distingue par son autonomie sur de longues distances, son comportement en mer et sa capacité à offrir une vie douce et agréable aux occupantes – nous ! –. J’aime être nue, au soleil, et le Trawler a une plateforme d’accès à la baignade. Régulièrement, un saut à la mer et puis retour au lit avec une Jane des plus stimulantes. Elle a une collection d’objets sexuels que nous essayons. Elle me prend avec son gode-ceinture, je la contrôle avec des œufs intelligents.
D’autres fois, nous prenons son voilier et Jane m’apprend à lofer, à me rapprocher du vent tandis qu’elle choque la voile. En maillot de bain sur le voilier, nue sur le bateau, je vis une relation lesbienne avec Jane.
Nous la gardons secrète – quoique les amis de Jane, à la marina, doivent bien se douter de quelque chose ! –, mais dès que c’est possible, une caresse sur une fesse, un baiser dans le cou sans que Gabriel et Léo ne les voient. Au bar, à la fin des journées de travail, Jane et moi jouons le jeu d’être simples collègues.
La nuit, nous sommes deux amantes qui veulent se découvrir. Est-ce de l’amour ? Je ne sais pas. Je ne sais pas si je dois en parler à Isabelle, ma thérapeute.
Malgré tout ce qui s’est passé – ou tout ce qui se passera au cours de cette mission –, je n’ai jamais abordé les éléments de l’enquête avec Jane :
Jane rit :
Tout au long de cette opération, je suis en couple avec Jane. Je vais au 346.
Je rejoins Anita et lui demande :
Anita se retourne vers moi, furieuse :
Les gens nous regardent toutes les deux.
Est-ce que je lui rétorque pour la pousser à bout ? Je vais au 348.
Ou bien je hausse simplement les épaules – la mission avant tout ! – et je retourne auprès d’Édith ? Je vais au 387.
Sourire aux lèvres, je me suis approchée de l’homme :
Le visage du malabar s’est adouci, il a hésité, il m’a observée, puis son visage s’est rapidement durci :
Ai-je alors utilisé les arts martiaux pour le maîtriser ? Je vais au 343.
Ou bien me suis-je agenouillée à ses pieds ? Je vais au 122.
Je montre mes mains vides en capitulant :
Les deux hommes me fouillent, prennent mon couteau de combat et mes armes. Ils enlèvent aussi mes lunettes à infrarouge, il fait soudainement sombre. Avec des gestes calculés et professionnels, ils m’attachent les mains dans le dos avec des menottes en plastiques.
Je vais au 241.
Lorsque je quitte l’alcôve, les invités du Cercle dans le salon VIP où j’ai joué contre Alban se retournent vers Zacharia-le-grand-noir et moi. Je regarde le dos musclé de Zacharia, qui transparaît sous sa chemise, ses épaules larges, son cou massif, et je me dis que je ne voudrais pas l’affronter en combat singulier. Quoiqu’au lit, par contre… Je n’ai pas le temps de penser à la grosseur de son engin que j’ai déjà traversé le salon et que je me retrouve dans la Grande Salle du Cercle. L’assistance continue à boire et à rire et à s’inviter dans de sombres recoins de luxure.
Gabriel m’y attend. A mon arrivée, il se lève et se précipite vers moi :
Je lui fais signe de se taire et de me suivre. Zacharia, après avoir rapidement parcouru la foule du regard, se dirige directement vers Anita, de nouveau en grande discussion avec Édith.
Anita le regarde, curieuse, puis me remarque derrière le molosse. Son visage se transfigure lorsqu’elle voit Gabriel trépigner derrière moi.
Telle une diva, elle lève son poignet à son front dans un geste théâtral. Je ne peux m’empêcher de pouffer de rire en me disant qu’elle en fait trop, mais non ! Elle tombe vraiment et c’est Édith qui rattrape sa chute, aidée par la suite de Zacharia. Celui-ci la prend dans ses bras et se dirige vers la sortie, Gabriel dans ses pas. Je vais au 89.
Gabriel arrête sa voiture devant un château. Un voiturier s’empresse d’ouvrir ma portière et je descends telle une princesse. Il me fait les hommages, referme la porte et fait le tour du véhicule avant de s’asseoir au volant. Gabriel me rejoint et me donne son bras :
Un silence, le temps de quelques pas dans l’allée. Le jardin est chic. Des allées de fleurs odorantes, de grands arbres, des petites statues représentant des femmes ou des bambins. Il y a aussi un petit étang où flottent des nénuphars. L’éclairage du château donne un joli relief à tout ce jardin. Il doit être agréable de s’y promener de jour. Gabriel et moi nous dirigeons vers les escaliers donnant accès au château.
Un silence gêné de sa part, je continue :
Nous entrons dans le salon chic en cessant notre discussion. Je vais au 291.
Les gardes me poussent et me guident le long du sentier. Puis, à l’orée d’une clairière où je vois le chalet, je me dis que je suis dans une très mauvaise position : les mains attachées dans le dos, sans arme, entourée de solides gaillards en tenue militaire qui m’emmènent rencontrer Andreï…
C’est une de mes dernières chances : est-ce que je tente de m’enfuir en sautant dans le sous-bois… et advienne que pourra ? Je vais au 361.
Si plutôt je me laisse guider par les hommes qui me font monter les trois marches de la galerie pour entrer dans le chalet, je vais au 310.
Nulle part dans mon histoire, il n’a été fait mention d’un tel tatouage. Je vais au 298.
Alban rit de nouveau en sifflant son verre de scotch :
Je termine mon verre d’une gorgée et, plus tard, je me souviendrai de ce moment qui me mènera au Secret de mission, où enfin je coincerai Curtis dans un pays du Sud où l’on parle espagnol. Le Felipa, Alonzo, Catalina, Raul, et encore… Que de souvenirs me ferai-je avec cet « ami commun » !
Si je suis curieuse de l’opération qu’Alban mène, dans ce Cercle, je pourrais le questionner davantage ? Je vais au 308.
Est-ce que je souhaite plutôt savoir comment je pourrais remplir ma mission secondaire, en récupérant Anita pour Gabriel, pour remplir finalement ma mission principale ? Je vais au 294.
Un dossier atterrit sur mon bureau, j’émerge dans la réalité. Mon collègue, Léo, me demande de compléter ce dossier et de le rendre pour 17 h demain. Je m’aperçois être très humide entre mes jambes :
Mes pommettes sont rouges, je suis gênée de m’être fait prendre. Mais je ne me masturbais pas ! Mais comme Isabelle, ma thérapeute, me l’a fait savoir, pour vaincre ces pulsions, mieux vaut vivre avec des fantasmes que de toujours passer à l’acte. Je vais au 302.
L’assistance est à l’affût devant notre duel de regard. Alban me sourit, je lui réponds de la même manière. Il me demande soudainement :
C’est ce que Gabriel ne cessait de me répéter, lorsqu’il tentait de m’expliquer les règles : « Il faut toujours entrer dans le Kimi Imali, toujours ! » Le croupier confirme cette règle spéciale du salon VIP.
Puis, comme un flash rapide, je me souviens avoir vu Alban brasser les cartes lorsque je me suis assise. Je me souviens aussi de Kerry qui a traité Alban de tricheur, avant de se faire embarquer par le grand Zacharia. Je demande au croupier de voir les cartes. Celui-ci me les donne et je les brasse aussi, en professionnelle. Je les redonne au croupier alors qu’Alban me regarde, intéressé. Je doute d’autant plus.
Alban est surpris et s’allume une cigarette. Le croupier dit : « Très bien madame », en prend un nouveau dans son enveloppe, le déballe puis le mélange longuement. Alban termine sa cigarette et l’écrase. Un serveur se penche vers moi, c’est Andreï :
Je le prends et le sirote, tandis que le croupier est prêt à nous donner les cartes. Alban acquiesce, moi aussi. Le croupier distribue. Je remarque, derrière Alban, une dame d’une quarantaine d’années, bien mise sur elle, avec de longues boucles d’oreille. Elle porte un tatouage à la clavicule, qui ressemble à une sorte de sablier. Elle a de beaux yeux verts et perçants. Elle me fixe.
« Ne pas me laisser déconcentrer ! »
Alban regarde ses cartes lentement, en les laissant sur la table. Puis, moment de silence, le croupier sort l’atout : il s’agit du cœur.
Dans ma main, j’ai un roi de cœur, un 9 de pique, un 10 de cœur. Alban échange une carte.
Moi aussi, je peux rejeter une carte et en recevoir une autre.
• Si je change le roi de cœur, je vais au 359.
• Si je change le 9 de pique, je vais au 36.
• Si je change le 10 de cœur, je vais au 147.
• Si je juge que ma main est intéressante et que je ne change rien, je vais au 4.
Sans faire de bruit, je fais signe à Jules de me suivre et nous rebroussons chemin en catimini. Après un temps, nous retrouvons le point 3, avec le chemin perpendiculaire.
Si nous y tournons, alors je vais au 276.
Si je décide plutôt de continuer notre chemin, nous rapprochant de la sortie pour rejoindre Mathieu et le van, je vais au 165.
Je prends l’initiative de déboutonner son pantalon de toile. Je sens bien, à travers le tissu, que le membre qui s’y cache est prêt à jaillir. Comme il ne porte pas de ceinture, le pantalon tombe immédiatement sur ses chevilles et son sexe se dresse, déjà fier, devant moi ; il ne porte pas de sous-vêtement. Je roucoule devant cet engin que je prends en main. Tranquillement, tout en regardant Andreï, je lèche le chibre de cet homme de la manière dont j’ai rêvé le faire : de bas en haut, puis en titillant son gland du bout de ma langue. J’entends Andreï gémir et je souris intérieurement lorsque je le prends tout en bouche, car je l’entends souffler de contentement. Je suis une professionnelle de la fellation et je le prouve bien, à tel point qu’Andreï murmure :
Je délaisse son sexe en souriant, allonge la main pour prendre mon portable et y lire : « Tu aimes sucer… » Je glousse en hochant la tête et retourne à l’attaque de ce membre dur et chaud.
Du coin de l’œil sur mon téléphone posé près de mon genou, je lis ce qu’il traduit – avec Reverso ou Google Traduction, ça fonctionne très bien – et obtempère. Je me relève lentement, tout en caressant son pénis dressé. Mes mains dans mon dos, je baisse la fermeture éclair de ma robe et la laisse glisser le long de mon corps. Mes seins sans soutien-gorge jaillissent puis j’enlève ma petite culotte, tout en gardant mes talons aux pieds. Andreï caresse alors mon corps en entier, je me laisse submerger par ses grandes mains douces et chaudes. Il titille mes mamelons, enfonce ses doigts dans mes cheveux, m’embrasse passionnément et je réponds volontiers. Je soupire d’aise, je suis surprise par certains attouchements que je n’attendais pas, Andreï joue avec mon corps comme s’il connaissait d’avance chaque zone érogène. Sa force est pure et c’est avec satisfaction que je lui ouvre mes jambes. Je vais au 360.
Andreï redouble d’ardeur devant mon obédience à lui parler tchèque dans les bons moments. Il connaît mes points faibles, comment me faire jouir, et je sais qu’en me laissant aller, il me fera monter là où je le souhaite. Je gémis avec joie, ma voix doit résonner dans tout le couloir, mais je m’en fiche, Andreï me fait jouir et éjacule en moi. Quelque peu essoufflé de cette baise rapide, Andreï m’enlace et se repose contre mon dos et son sexe s’extirpe de moi. Du sperme coule entre mes jambes. Il se retire et je reprends moi aussi mon souffle. Il attache sa ceinture en me regardant. Je prends un drap blanc de la buanderie pour essuyer mon entrejambe avant de remettre mon slip et ajuster ma jupe.
Nous sommes tous les deux dans le salon où l’on joue au Kimi Imali. Andreï me dirige vers une table et je me joins à l’assistance. Il me parle dans l’oreille et commente les cartes, les choix des joueurs, tout en m’expliquant la stratégie. Je me demande presque comment il est possible de perdre quand on sait compter de tête, et faire des multiples de 15.
Je me retourne vers Andreï :
Je regarde les joueurs, ils changent de carte en doublant leur mise. Andreï continue :
J’acquiesce. Oui, c’est plutôt simple. Je m’excuse auprès d’Andreï et je fais le tour de la table. Je compte les mains de chaque joueur. L’atout est un pique. Un gros monsieur a un 5 de pique (la carte vaut 10), un 7 de cœur (la carte vaut 7) et un roi de trèfle (la carte vaut 15) : il a donc une main de 32.
Un autre joueur a un valet de pique (la carte vaut 20, puisque que l’atout est le pique et que chaque figure vaut 15), une dame de cœur (15) et un 9 de pique (9+5=14). Ce joueur a donc une main d’une valeur de 59 : il gagnera la mise.
Je reviens vers Andreï en lui souriant :
Andreï acquiesce :
Andreï retourne à son service auprès des invités du Cercle. Après avoir de nouveau regardé les joueurs perdre et gagner, je vais au 275 prendre une décision.
Je tends naturellement l’oreille en m’observant dans le miroir :
Elles pouffent de rire en se remettant du rouge à lèvres :
Les femmes rient et quittent tranquillement la salle de bain. Avant de sortir, l’une d’entre elles donne une tape sur les fesses de son amie :
Qu’est-ce que je fais ?
Si je quitte la salle de bain, je vais au 275.
Si je suis curieuse et souhaite regarder si les règles du Kimi Imali sont vraiment affichées dans la cabine 6, je vais au 84.
J’ai jeté un coup d’œil : c’était une chambre à coucher et j’ai été surprise : Anita et cet homme baisaient ! Oui, Anita sur ses genoux, l’homme derrière elle lui tenait les coudes, Anita criait, heureuse. J’ai sorti mon appareil photo et je les pris en pleine action. Je ne savais pas trop ce que je ferais avec ces clichés, mais elles pourraient me servir de sujet de chantage. Quelques photos supplémentaires, des gros plans : l’homme les yeux fermés, l’homme les yeux ouverts, ses fesses musclées, sa poigne pour contraindre Anita, la sueur sur son torse. Puis Anita aussi, ses seins, sa bouche ouverte, ses cheveux fous. Des plans larges maintenant : Anita en levrette, puis Anita projetée sur le lit, le sexe de l’homme bien ferme.
Celui-ci est doué, à voir le visage extatique d’Anita !
Après avoir pris ces photos, je suis repartie, espérant en connaître assez sur Gabriel pour découvrir où il cache son dossier Madras.
Si j’ai terminé les recherches sur mes trois collègues, je vais au 346. Sinon je vais au 302 pour continuer.
Andreï sourit et poursuit :
Qu’est-ce que je fais ?
Si je décide qu’il est temps d’aller me faire cuire un œuf en cuisine, alors je vais au 136.
Si je déboutonne ma veste tailleur sans manche, je vais au 355.
Si je dis : « Mais arrête de me parler dans ta langue que je ne comprends pas ! », je vais au 270.
Les yeux d’Andreï s’illuminent, son sourire s’élargit, il s’avance vers moi et m’embrasse, tout heureux, je me fais câline et roucoulante. Soudainement, le sourire d’Andreï se calme :
Nous nous embrassons passionnément.
Si j’additionne tous les chiffres de la date de parution sur Revebebe du texte de Samir Erwan : « On a tous quelque chose à cacher », je trouverai le numéro de téléphone secret d’Andreï. J’y vais si je souhaite poursuivre cette relation.
(Ce récit, premier épisode du récit « Jalousie et meurtrière », est la suite de la palpitante vie de Raïssa.)
Sinon, je peux prendre une douche, ramasser mes vêtements et les enfiler avant d’embrasser une nouvelle fois mon amant. Nous avons toujours besoin d’une pause lorsque nous travaillons, me dis-je, en quittant le Café Bleu. Je vais au 346 pour poursuivre ma mission.
Ma moto s’envole, je prends soudainement de l’avance sur les autres coureurs comme si elle avait été propulsée par une fusée. Je suis la première et compte bien le rester ! Je parle à ma roue d’en avant ! Mais Léo me suit de près ! Il serait temps d’accélérer de nouveau…
Je change de vitesse maintenant à :
• 5000 tours : je vais au 225.
• 8000 tours : je vais au 289.
• 10 000 tours : je vais au 171.
Je ne sais pas du tout ce que ma cible veut acheter. Il faut être honnête. Je le dis à Richard :
Je vais au 160.
Je m’imagine au bar, un soir. Je circule dans la grande salle d’un pas sensuel et je croise ce serveur que je trouve bien à mon goût. J’ai une jupe très courte, mon ventre dévoilé par un petit crop-top sexy. Je le regarde de côté, lui fais un sourire engageant et continue ma marche devant lui. Celui-ci me détaille de la tête aux pieds, je sens son regard sur mon corps, comme un point chaud, il s’attarde sur mes fesses et comme c’est un fantasme, il n’hésite pas une seconde, il me les tape, les fesses. Je sursaute, me retourne et lui fais signe de me suivre d’un doigt aguicheur. Je suis seule au bar, avec lui, il est déjà nu, un pied sur une chaise, les poings sur les hanches, le sexe en érection et il me regarde froidement.
Moi, je suis soudainement en lingerie fine, des bas, une jarretelle, sans culotte et avec un soutien-gorge obscène. Je marche vers lui et soupèse ses couilles chaudes. Le serveur sourit.
Isabelle, la thérapeute, me vient-elle en tête et je cesse ces élucubrations lubriques ? Si oui, je vais au 244.
Si je continue plutôt à fantasmer, je vais au 51.
Andreï est assis dans un fauteuil non loin de moi et il reprend son souffle. Moi aussi. Un temps passe et j’observe mon amant à la dérobée. Même s’il m’a bien fait jouir, il ne faut pas oublier la mission ! Mais Andreï ne dort pas pour l’instant, il a seulement les yeux clos et reprend ses forces. Je dois le charmer…
Il ouvre les yeux.
Il marmonne quelque chose que je n’entends pas.
Andreï éclate de rire :
Si je lui réponds : « Crois-tu qu’aujourd’hui, c’est un bon jour ? », alors je vais au 293.
mais si je ne lui réponds pas, tout simplement, et le laisse reprendre ses forces, alors je vais au 76.
Son visage se ferme et il me dit fermement :
Il part, moi aussi. Je vais au 346.
Andreï écoute ma réponse, ferme les yeux un instant et hoche la tête de gauche à droite, dépité :
Un silence entre nous. Je me penche vers lui, l’embrasse sur les lèvres et lui dis au revoir. Je récupère mon slip et ma robe que j’enfile rapidement, je me retourne vers Andreï qui n’a pas bougé :
Je quitte son loft, traverse le Café Bleu et marche sur le trottoir d’un pas vif. Andreï m’a fait jouir, il n’y a aucun doute, mais je sens une sorte de vide en moi. « Les coups d’un soir, finalement, ne sont pas si bénéfiques ! » me dis-je, « comme un sentiment d’inachevé… ». Je soupire.
Je vais au 346.
Je suis passée derrière la maison sans déranger le garde. J’ai tenté de regarder par les fenêtres, mais n’ai rien vu. Peut-être sont-ils montés à l’étage ? J’ai cherché un moyen de grimper, mais derrière moi, j’ai entendu des pas. Je suis allée très vite au 88.
Je fouille rapidement ses vêtements, mais il n’a rien sur lui : pas de radio, pas de carte d’identité, que ses armes et des menottes en plastique. Je me dis qu’il serait pertinent d’en avoir, je lui en chipe une paire.
Retour vers la maison dans le clair de lune. Je monte les trois marches sans faire de bruit. J’attends encore quelques secondes. Je touche la poignée de porte, je la tourne doucement, elle ne grince pas, j’ouvre la porte sans la pousser en entier. J’attends encore un peu, la porte à peine entrouverte, j’ai vue sur Andreï qui met de l’huile dans une poêle. Il y a des œufs sur le plan de travail. Une grande respiration, c’est le temps de passer à l’action !
Je donne un coup de pied dans la porte pour qu’elle s’ouvre en grand et je braque ma mitraillette sur Andreï en criant :
Mais il ne m’écoute pas et se retourne rapidement, surpris qu’une arme le pointe. J’avance de quelques pas dans le chalet rustique : une seule grande pièce, tout en bois, des tapis d’antan qui couvrent une partie du sol, des fauteuils confortables avec des jetés de grand-mère par-dessus. Un poêle à bois trône au centre, il peut réchauffer toute la maisonnée par les temps d’hivers, il y a tout un assortiment de tisonniers dans un support en fer forgé. Une table en bois non loin, six chaises l’entourant. La cuisine est spartiate, mais toutes les commodités s’y retrouvent, feux au gaz, ancien grille-pain…
Cette fois-ci, il m’écoute et marche, à petits pas lents, vers le fauteuil désigné. Il ne me regarde pas, il regarde par terre, mais sourit, et dit :
Qu’est-ce que je lui réponds ?
Lui dis-je, tout simplement : « Ta gueule ! » ? Alors je vais au 232.
Ou je me dévoile, en enlevant mes lunettes infrarouges qui lui empêchent de me reconnaître ? Je vais au 307.
Duel de regard. J’ignore ce qu’il m’a dit et je m’en fous !
Toutefois, je vois son visage se décomposer, ses yeux gris devenir des billes noires et il bouge son bras rapidement vers mon cou. « Je m’en fous de toi » me dis-je.
Je vais au 104.
Je réfléchis à toute allure. Richard ne m’oblige pas à réaliser cette nouvelle mission. Il me donne plutôt une opportunité. Mais je ne suis pas obligée d’accepter. Avec cette mission Madras, je me suis tellement contrôlée, il aurait été tellement plus simple, quelquefois, de me mettre à genou devant une bite quelconque et d’ouvrir ma bouche. Mais je ne l’ai pas fait. J’ai réussi cette mission sans utiliser mon cul.
Mais cette opportunité… poursuivre la mission, pour choper Andreï : c’était lui dont je cherchais l’identité depuis le début ! Il m’a toujours attiré, avec son corps sec et dur, fort et solide. Peut-être même ai-je déjà obtenu son 06, peut-être même l’ai-je déjà appelé, au courant de cette mission…
Peut-être même ai-je des informations que moi-seule connais pour le faire tomber… ?
Richard claque les mains et claudique vers la table, tel un monsieur Bibendum à l’intelligence hors du commun. Il ouvre un dossier. Il me montre des cartes et des plans tout en racontant :
Richard déplie une grande carte verte et montre de son index un point sur la carte :
Richard, de sa main, me montre l’entièreté de la carte. Je vois les quatre lots divisés par des marqueurs. L’équipe Analyse a fait du bon boulot, mais n’a pu aller à fond. Je remarque le point que Richard m’a montré auparavant.
Je réagis au quart de tour, quelque peu outrée, devant la frivolité de Richard.
Je descends de mes grands chevaux et redeviens opérationnelle en regardant les options proposées par Richard et je réfléchis à la question.
Il y a un terrain, avec une vieille maison déjà bâtie dessus. À l’ouest, il y a des plaines où des chèvres peuvent paître. À l’est, une butte en calcaire où il y a plusieurs grottes. Au Nord, il y a un verger traversé par un ruisseau.
Que veut vraiment acheter Andreï ?
• Le terrain avec la maison ? Je vais au 316.
• Les plaines à pâturage ? Je vais au 93.
• Le verger traversé par un ruisseau ? Je vais au 148.
• La petite montagne cachant plusieurs grottes ? Je vais au 371.
• Si je n’en ai aucune idée, mais vraiment aucune, je vais au 254.
• Si je sais parfaitement ce que recherche Andreï - un mot de cinq lettres - j’additionne la valeur de chacune de ses lettres (a=1, b=2, c=3, etc.) et je vais au chapitre de même numéro que le résultat.
Je saute du tabouret et toise Andreï qui a un visage déconfit.
Je prends mon sac à main et me dirige vers la porte de sortie. Je me dis que je vais descendre les escaliers, traverser le bar, puis rentrer à la maison prendre un bain chaud. J’ai quelques objets qui peuvent m’aider. À moins qu’Andreï ne me demande de rester ?
En effet, Andreï m’appelle :
Ai-je retenu cette phrase ? Que fais-je ?
Je reviens vers Andreï ? Je vais au 351.
Ou bien je sors tout simplement de son loft magnifique et je vais au 162.
Georges semble glisser des billets dans la main de Gabriel. Ce dernier est radieux et me dit :
J’acquiesce et je me tourne vers Georges au sourire engageant qui m’offre son coude.
Si j’accepte son offre, je vais au 39.
Si je lui réponds plutôt que ce ne sera pas nécessaire, je vais au 155.
Je grimpe rapidement l’escalier et sur le palier, il y a trois pièces.
• Si j’entre dans la chambre, je vais au 161.
• Si j’entre dans le bureau, je vais au 269.
• Si je vais véritablement aux toilettes, je vais au 176.
Ils m’escortent vers la sortie. Les deux hommes sont plus grands que moi et ils m’encadrent.
Elle est folle, Anita ! , me dis-je.
Est-ce que je tente de négocier ? Que pourrais-je proposer ? Je vais au 59.
Sinon, ils m’amènent au parking et je vais au 140.
Nous continuons le chemin. Sous mes pieds, quelques branches cassent, je fais attention de ne pas faire de bruit. Mes collègues, derrière moi, en font autant jusqu’à ce que William enjambe un tronc, mais s’accroche le pied, chute et gémisse. Je me retourne, il est par terre, il retient ses râles. Jules se précipite vers lui et chuchote en s’accroupissant :
J’exaspère en silence. J’écoute la forêt, je ne distingue pas de voix alarmées, personne n’entend les petits gémissements de William.
Jules hoche la tête, William rampe dans le sentier en direction du point 1 et de Mathieu.
Jules et moi continuons et atteignons le point 3.
Nous pouvons continuer sur le chemin prévu jusqu’au point 9, je vais au 222.
Mais il y a de nouveau un chemin perpendiculaire, à notre droite, qui nous mène au point 5 et 6. Je vais au 26 si nous le prenons.
Andreï me regarde attentivement, c’est la première fois que j’en parle en dehors d’Isabelle, ma thérapeute. Je continue :
Andreï dévie son regard, il boit sa bière, regarde à l’extérieur, semble réfléchir, puis revient vers moi :
Est-ce que je continue à jouer la franchise, en avançant que je travaille pour un service du gouvernement ? Je vais au 105.
Ou est-ce que je garde ma couverture en disant être avocate, je vais au 362.
Dans le bureau de Gabriel, il y a un ordinateur, des dossiers, des livres, je fouille rapidement puis je me retourne : Anita est là, les mains sur les hanches. Je vais au 191.
Il s’avance vers moi avec une telle rapidité que je me retrouve prise entre lui et le mur, petit choc violent ! Surprise, je ne peux m’empêcher de lâcher un petit : « Ah ! » qui fait sourire Andreï :
J’ai mon téléphone portable dans mon pantalon et je peux toujours m’y référer.
Je vais au 27.
Les trois hommes, dont Andreï, respirent profondément. Je regarde de côté, en effet, ils ont les yeux fermés. Alors je rampe doucement et étends le bras pour fouiller les poches de mes vêtements. Premier essai : je trouve mon couteau. Deuxième essai : rien, mais je touche mon portable à travers le tissu. Un coup d’œil vers Andreï… Aucune réaction.
Je tourne mes vêtements, trouve enfin la bonne poche et appui sur la touche préprogrammée.
Et je me sens soudainement bien. Et soulagée. Et en paix.
Combien de temps l’équipe d’intervention a-t-elle pris pour débarquer dans le chalet ? Coup de pied dans la porte, tir sur un des malabars nus tentant de s’approcher de son arme, coup de crosse sur le front de l’autre, Andreï en joue de quatre mitraillettes. Je ne le sais pas. Tout ce que je sais, c’est qu’un homme de mon équipe me couvre d’un jeté pris sur un fauteuil. Ce jeté sent le sexe, mais je m’en fous. Moi aussi, je sens le sexe.
William claudique vers moi. C’est vrai, il s’est foulé la cheville en début de mission :
Je hoche la tête sans rien dire. Je regarde Andreï qui se laisse menotter et qui me fixe d’un regard noir. Je lui souris :
Et les hommes l’emmènent hors du chalet. Je reprends mes esprits. Je viens de choper l’un des chefs de MoonWar, vivant…
Je vais au 20.
Je soupire avec un semblant de rage et je jette mes cartes sur la table sans entrer dans le Kimi Imali. La foule autour de moi est surprise. Le croupier aussi. Alban aussi : il lève un sourcil, fait une grimace et me questionne :
Alban se lève de la table et, avec une belle prestance et sous les applaudissements de la foule, il me tend la main, souriant pour un meilleur lendemain.
Je n’ai pas d’autres choix, pour garder contenance, de me lever aussi et de mettre ma paume dans la sienne. Sa main est chaude. Et électrique. Alban traverse la foule en me tirant derrière lui. Une porte s’ouvre comme par magie et je me retrouve dans une alcôve rouge. Des sofas rouges, des tables basses rouges, des rideaux rouges, et des miroirs partout ailleurs.
Je vais au 286.
Quelques minutes plus tard, je me regarde dans le miroir et je me rince la bouche. Je prends aussi un papier pour essuyer le sperme sur mon front. Tout s’est passé rapidement : à peine avais-je mis un genou à terre qu’un des hommes a sorti son membre et l’a mené vers mes lèvres. J’ai ouvert la bouche juste à temps. Il a appuyé sa main derrière ma tête et s’est activé en râlant. Son acolyte s’est interposé :
Une deuxième queue a remplacé la première, mais les gestes étaient les mêmes. J’ai fermé les yeux et me suis concentrée sur cette double fellation, allant de l’un à l’autre, branlant le sexe qui n’était pas dans ma bouche. Puis l’un des deux hommes, je ne sais lequel, a éjaculé dans mon palais tandis que l’autre, en gémissant, se masturbait devant mon visage. Je me suis relevée et je suis là, actuellement, à me regarder dans le miroir, me scrutant pour voir s’il n’y a pas d’autre goutte de sperme dans mes cheveux ou ailleurs.
Les deux malabars « qui écoutent le patron », ont reboutonné leur pantalon et attendent que j’aie terminé l’inspection de mon visage.
Je me retourne vers eux et ils me sourient d’un air satisfait.
Les deux me prennent chacun un bras et ils me guident vers la sortie. L’un des hommes siffle un valet qui arrive avec précipitation.
Ma tentative de négociation n’a pas du tout fonctionné et j’ai honte : Isabelle, ma thérapeute, ma l’a dit combien de fois, on ne peut pas tout régler par le sexe !
Je vais au 292.
Je fais rapidement le compte de mes cartes et je choisis de changer mon valet de carreau, tout en doutant de ma connaissance des règles du jeu. Mes partenaires de jeu choisissent aussi de changer une carte en doublant leur mise comme moi. Le pactole est devenu conséquent. Le croupier donne une nouvelle carte à chacun. Je reçois un roi de carreau.
Tout le monde clame d’une seule voix « Kimi Imali ! »
Moi aussi ? Je vais au 218.
Si je préfère me coucher parce que rien n’a changé dans mon jeu, je vais au 342.
La Grande Salle. Je me retourne vers les invités, il y a du beau monde. La lumière des lustres jette une aura spéciale, elle fait briller les bijoux et mets les corps en valeur. Les spectateurs s’exclament autour des tables où l’on joue aux cartes.
• Est-ce que je vais discuter avec Anita, la femme de Gabriel ? Je vais au 159.
• Ou bien je décide d’aller aux toilettes ? Je vais au 185.
• Je pourrais plutôt me pratiquer au Kimi Imali, il y a des tables de jeu non loin ? Je vais au 107.
• Ou bien je traverse la foule pour me rapprocher d’Andreï le serveur ? Je vais au 102.
• Quand je me sentirai prête à affronter Alban au Kimi Imali, je rejoindrai Gabriel. Je vais au 334 dans ce cas, et ne pourrai pas revenir dans la Grande Salle.
Jules et moi tournons à gauche au point 3 et je ricane intérieurement : nous pourrons simplement les contourner et atteindre le chalet où se cache Andreï sans nous faire repérer. Il y a un nouveau sentier, à notre gauche.
Si nous le prenons, je vais au 333.
Si je préfère continuer devant nous, je vais au 68.
En vêtement d’Ève, je zyeute vers Andreï qui semble s’endormir, puis les bras devant, je bondis vers la porte. Mes mains tournent la poignée, j’ouvre la porte en grand et me précipite à l’extérieur. L’air frais me fait du bien et j’entends Andreï m’appeler derrière moi :
Je continue de courir, jette rapidement un œil derrière moi et vois Andreï, nu, dans l’embrasure de la porte, pointer une arme sur moi. Je zigzague pour sortir de la clairière et entends un coup de feu. Un seul. Une douleur dans le dos. Une chute dans le sentier. Mon corps nu à même la terre. Je me sens bien…
Les trois hommes marchent vers nous, d’un pas nonchalant, malgré le poids de leurs armes qu’ils tiennent bien en main. Si je veux désormais partir, il est trop tard, il aurait fallu le faire avant. Si nous fuyons, Jules et moi, il est certain qu’ils nous suivront et nous auront.
Je pointe donc mon arme en direction des trois Tchèques. Jules s’accroupit près de moi, dans le même geste. Nous nous faisons un clin d’œil, puis j’aligne ma cible dans le viseur.
Avant de tirer en direction des gardes, je prends :
Une seule respiration, puis je retiens mon souffle, je vais au 125.
Deux respirations, je vais au 323.
Si je préfère prendre trois respirations, afin de ne pas rater mon tir, alors je vais au 192.
Tony s’est dirigé vers un petit frigo dans le coin du garage, tout excité et en disant :
Dans le frigo, des bières. Il en a décapsulé une et en a bu de longues gorgées. Pendant ce temps, j’ai croisé mes bras et ai attendu, appuyée contre la voiture. Tony m’a questionné :
Il avait son goulot de bière aux lèvres, il a pouffé et a éclaboussé partout :
Il a pris une autre bière au frigo et m’a regardé, à l’attendre :
J’ai accepté, pourquoi pas, tant qu’à attendre le prix de la réparation. Tony était content et m’a demandé si je connaissais la blague de la rencontre d’une blonde et d’un motard :
Alors, il y a un motard qui raconte à ses copains motards :
Les copains motards :
Les copains motards :
Les copains motards :
Les copains motards :
Les copains motards :
Tony a rigolé de sa blague, comme quoi les motos c’est plus important que tout, et il a dit :
Comme je n’avais pas un rond, ni pour acheter la moto ni pour la faire réparer, je me suis accroupie devant Tony et ai pris son sexe en bouche. Il est redevenu dur rapidement - je suis une reine de la fellation ! -, mais Tony cette fois-ci en voulait beaucoup plus. Il m’a retourné, plaqué de nouveau contre la voiture et s’est introduit entre mes fesses, bien lubrifié. J’en ai vu d’autres, des queues dans mon cul. J’ai quand même apprécié quand il s’est mis à grogner puis en me prenant par les épaules. Je me suis imaginée qu’il se croyait au volant d’une moto.
Le sperme a coulé le long de mes cuisses et Tony, en se rhabillant, m’a demandé de revenir le lendemain, les réparations seront faites.
En effet, le lendemain, la moto était réparée et toute rutilante et reluisante, il n’avait pas chômé. Il m’a toutefois mis garde :
Je vais au 46 si je lui souris d’un sourire plat sans rien dire avant de partir.
Je vais au 144 si je lui dis : « Avec plaisir. »
Et Andreï grogne. Ses deux mains sur mes hanches, il donne quelques coups de bassin et je comprends le message. Je m’appuie des deux mains sur ses épaules et je commence à danser. Soit je monte et descends sur son sexe, soit je fais des mouvements circulaires du bassin avec son sexe tout au fond de moi. Andreï aime mon envolée.
Je poursuis dans cette position quelque temps puis Andreï met ses mains sous mes fesses puis se lève. Je suis dans les airs, tenue par un homme fort et puissant, son chibre en moi, et, de manière instinctive, je l’entoure de mes bras, la bouche ouverte, râlant. Je ne touche pas par terre, au contraire, mes jambes sont autour de son corps et j’en redemande. Andreï me plaque contre un mur et il bat une cadence rapide. Tout ce que je peux faire, ne touchant terre, c’est de crier, d’apprécier et au final, de jouir. Andreï est un bon amant.
Il bouge toujours, me transportant, puis me relâche, je m’écroule sur un sofa, à ses genoux. Alors que je reprends mes esprits, il presse son sexe contre mes lèvres et éjacule dans ma bouche.
J’avale tout, puis je me couche contre le sofa, exténuée, comme si toute la pression, le stress et l’adrénaline de la mission retombaient d’un coup.
Je vais au 256.
Alors que deux hommes me besognent, j’allonge le bras et prends l’une des armes à ma portée. Je la fais pivoter, canon sur mon épaule et presse la gâchette de mon pouce. La rafale m’assourdit, les balles entrent dans le corps du sbire me prenant le cul. Il crie et s’extirpe de moi. J’ai du sang chaud sur mon épaule et dans mon dos, je sens comme un vide soudain dans mon fion. Mais pas le temps de réfléchir !
Je roule sur le côté pour m’arracher de l’homme que je chevauchais, il n’a rien compris, il me regarde, la queue bien raide pointant le plafond, je tire de nouveau et son corps se met à sursauter. Un peu plus loin, Andreï s’astiquait le sexe en regardant la scène, c’était lui qui se jouait de moi. Je n’hésite pas, je tire et il me regarde avec de grands yeux ronds, le corps en sang, avant de tomber à la renverse, sans aucune retenue.
Je vais au 18.
C’est vendredi soir, il commence à se faire tard, je demande à Jane si elle ne veut pas partager un taxi pour rentrer chacune chez soi, nos appartements étant sur le même chemin. Elle accepte avec joie. Elle est fatiguée, me dit-elle et nous saluons nos amis.
Gabriel et Léo disent à leur tour qu’ils ne tarderont pas à partir. Jane et moi quittons le bar, non sans un œil lubrique et rapide vers le cul du serveur, et nous nous dirigeons vers la station de taxis, à deux pas. Jane donne notre destination au chauffeur et nous embarquons toutes les deux sur la banquette arrière. Nous discutons de la journée du lendemain, samedi. Jane ira naviguer :
En même temps, est-ce que je me rapproche de Jane sur la banquette arrière du taxi en lui mettant une main sur la cuisse ? si oui, je vais au 363.
Sinon, si je continue simplement la discussion, je vais au 37.
C’est donc en avocate que je prends le téléphone et appelle Andreï, pour lui parler du lot qu’il souhaite acheter. Si je n’avais pas déjà son numéro secret, c’est Richard qui me l’a dégotté et au bout du fil (bien que cette expression ne fonctionne plus maintenant avec nos portables ! ) la voix d’Andreï est rude et sèche, comme toujours, lorsqu’il répond :
Andreï, au téléphone, hésite :
Il me donne les indications pour atteindre le chalet qu’il occupe, au fond d’un bois et je m’y rends en moto. Habillée en avocate, avec un pantalon ample en laine tissée et arborant des plis marqués et une veste tailleur sans manche blazer, je débarque de la moto et un homme, équipé d’un attirail de militaire, me rejoint à l’orée du sentier de la forêt. J’enlève mon casque et ébouriffe mes cheveux noirs. J’ai caché un couteau de combat à l’intérieur de mon pantalon, accroché à la ceinture. On ne sait jamais…
Il porte une mitraillette à l’épaule et je lui emboîte le pas. Après quelques minutes de marche, dans ce sous-bois magnifique qui laisse filtrer les rayons orange du soleil couchant, je parviens à une clairière. L’homme m’escortant me dit :
Je le remercie et prends une grande respiration en m’avançant vers le chalet. Il est tout en bois, avec une galerie qui en fait le tour. Il y a un étage à pignon, une cheminée. De grandes fenêtres permettent aux occupants d’avoir une vue sur la forêt. Je remarque une balançoire d’enfant accrochée à une branche et, un peu plus loin, un kiosque près d’un joli ruisseau. La lumière est belle dans la fin de jour. Je monte les trois marches pour atteindre la porte et je toque. J’attends seulement quelques secondes.
Un Andreï souriant m’accueille en m’embrassant :
Il me laisse entrer avant de refermer la porte derrière lui, qu’il ne verrouille pas. L’intérieur du chalet est rustique, une seule grande pièce, tout en bois, des tapis d’antan qui couvrent une partie du sol, des fauteuils confortables avec des jetés de grand-mère par-dessus. Un poêle à bois trône au centre, il peut réchauffer toute la maisonnée par les temps d’hivers, il y a tout un assortiment de tisonniers dans un support en fer forgé. Une table en bois non loin, six chaises l’entourant, la cuisine est spartiate, mais toutes les commodités s’y retrouvent, feux au gaz, ancien grille-pain. Sur le comptoir de la cuisine, je remarque une boite d’œufs près d’une poêle prête à être utilisée. Plusieurs grandes fenêtres laissent entrer la lumière orangée. Un escalier monte à l’étage où se situent les lits dans ce type de chalet.
Il sort une bouteille de vin, fait sauter le bouchon, trinque avec moi, je me sens bien.
Je reste debout et sors le dossier que j’ai préparé avec Richard.
D’ailleurs, lequel ai-je pris ? Qu’ai-je dit qu’Andreï voulait acheter ?
Était-ce le terrain sur lequel une maison y est bâtie ? Je vais au 58.
Ou était-ce le verger dans lequel coule un ruisseau ? Je vais au 13.
C’est seule que j’avance dans le chemin, tranquillement, à l’affût de surprises possibles. Mais le bois est calme et je débouche dans une clairière. Au bout de la clairière, le chalet et, un peu derrière, un kiosque qui doit être près d’un ruisseau, j’entends l’eau couler. Le chalet est tout en bois, avec une galerie qui en fait le tour avec des ampoules qui l’éclairent. Il y a un étage à pignon et une cheminée. De grandes fenêtres permettent aux occupants d’avoir une vue sur la forêt. M’avançant, je remarque une balançoire d’enfant accrochée à une branche. Tout est noir, sinon l’intérieur de la maison, où quelques lampes sont allumées. Je vois Andreï de dos, s’affairer dans la cuisine. Je pourrais le surprendre. J’attends un moment.
J’ai bien fait, car du kiosque se détache une ombre, un autre garde qui fume une cigarette et qui longe le côté de la maison pour revenir vers l’avant. Je dresse mon arme. J’ai un atténuateur de bruit au bout de mon canon, un silencieux, et j’espère qu’il sera efficace : Andreï n’est pas si loin, même s’il est à l’intérieur. J’aurais préféré choper ce garde de dos et lui faire la prise du cobra qui tue en lui rompant le cou, mais il parait que la vie, on s’organise avec !
Dans mon réticule, je vise son visage. Le garde est relax et fume sa clope tout en marchant. Je vais tirer après avoir pris :
• Une respiration ? Je vais au 175.
• Deux respirations ? Je vais au 311.
• Trois respirations ? Je vais au 61.
Anita joue sa tragédie grecque en rajoutant :
Je suis incrédule devant cette mauvaise foi. Je remarque Édith rit sous cape, intriguée par la situation. Je ne peux me retenir :
Les deux malabars me prennent par les épaules et je me dégage brusquement :
Je vais au 266.
Je regarde tout autour de moi et me demande ce que sera le gage d’Alban. Je crains le pire, il semble être le patron de tout le Cercle, mais, faut l’avouer, j’ai déjà vu bien pire. Alban est dos à moi, face à une table offrant des rafraichissements et des alcools de bon prix. Il verse du liquide dans deux verres et me regarde par le miroir avec un œil malicieux. Je me vois aussi dans le miroir, vêtue de ma robe claire mettant en valeur le bronze de mon corps. Alban se retourne vers moi, souriant, deux verres à la main.
Malgré ma défaite, il me faut récupérer Anita, sous l’emprise de ce joueur invétéré qui l’a gagné aux cartes. Si je « gagne » Anita, je rendrai service à Gabriel et celui-ci pourra me donner son dossier Madras.
Est-ce que je prends l’initiative, sachant parfaitement que dans ce jeu pour RVBB, les lecteurs veulent du sexe, et je m’agenouille devant lui, en signe de soumission pour qu’il me baise la bouche ? Je vais au 229.
Si je prends tout simplement le verre qu’Alban m’offre, je vais au 66.
Si je baisse les yeux en disant : « Oui, en effet… », je vais au 135.
Si je persiste à raconter cet énorme mensonge dans le but de l’amadouer, je vais au 17.
Je me lève de ma chaise, sans m’aider de la main tendue d’Andreï. Il ne comprend pas ma réaction et ne bouge pas :
Et je quitte le Café Bleu. Je vais au 346.
Ma moto vrombit de manière hallucinante, Michel ne m’a pas trompé, je vois le monde défiler, la foule hurler et les oiseaux s’envoler. Je vois la ligne d’arrivée devant moi après ces tours de pistes, c’est enivrant ! C’est le beau moment entre avoir peur et aller jusqu’au bout ! Léo est à une bonne distance derrière moi, tous les autres concurrents aussi. Je dois changer de vitesse maintenant à :
• 5000 tours : je vais au 339.
• 8000 tours : je vais au 356.
• 10 000 tours : je vais au 129.
Je me précipite vers Jules, allongé sur le dos, souffrant et crachant du sang. Je presse son ventre et chuchote : « t’en fais pas Jules, tu vas t’en… » avant de me faire prendre au collet par un garde.
Est-ce que je me débats pour sortir de l’étreinte du garde ? Je vais au 126.
Si plutôt je lève les mains et je me rends en tentant de négocier, Je vais au 238.
C’est une immense salle de bal, avec des lustres scintillants. Les convives de cette soirée sont tous plus chics les uns que les autres : les hommes portent des smokings, les femmes de longues robes à paillettes ou autre tenues de designers reconnus. Çà et là, je vois des tables rondes, quelques personnes assises jouent au Kimi Imali, d’autres sont spectatrices. Tout ce beau monde discute, ri, se dit des secrets dans l’oreille. J’observe des couples quitter la salle, comme s’il y avait des salons tout autour où les amoureux pouvaient se retrouver. Une femme nue court en riant, deux hommes la poursuivent et lui demande de revenir :
Les participants, buvant du champagne dans de longues coupes, rient sous cape en voyant le trio s’amuser.
Tiens ? Ne serait-ce pas le serveur du bar que je fréquente avec les collègues ? Andreï ?
Il passe entre les invités en portant un plateau garni de flûtes de champagne.
Gabriel se dirige, moi à son bras, vers un groupe d’amis. Nous les saluons. Deux couples sympathiques, nous nous présentons, ils ont un sourire railleur :
Je me retourne, en effet Anita est là et elle nous salue, fière et belle. Andreï n’est pas loin, il ne m’a pas encore vue… (Ai-je une soudaine envie de fantasmer ? Si oui, je vais au 391.)
Toujours marchant au bras de Gabriel, je sens dans mon dos les regards reluquer mon cul. Je capte les visages des hommes qui me scrutent, qui me déshabillent, qui s’imaginent des choses. Nous continuons de marcher. Derrière nous, des personnes pouffent de rire. Je les entends :
Gabriel s’excuse et va discuter avec un homme, non loin. Une dame du groupe, avec un chignon de cheveux roux, de longues boucles d’oreille et un tatouage sur la clavicule, vient me voir :
Je rejoins Gabriel et lui dis :
Est-ce que je me retourne vers lui pour insister ? Je vais au 325.
Ou bien je me tais et continue à marcher à son bras, et je vais au 368.
Je descends les marches, la tête haute et le regard fixe : je ne veux pas perdre la face. Le chauffeur ouvre la portière arrière de la voiture, je m’y assois calmement et il la claque. Il revient au volant et démarre la voiture, il me regarde dans le rétroviseur central :
Je me suis fait jeter du Cercle comme une bleue et je ne pourrai plus approcher Anita. Je réponds au taximan :
Alors je crache dans ma main droite tout en me levant puis en me retournant. Je lui montre mes fesses et grimpe sur le fauteuil, mes coudes sur le dossier. De ma main mouillée, je mouille mon anus et le regarde de biais :
Mes doigts reviennent vers mes lèvres et ma langue, je les humecte de salive et ils retournent vers mon anus.
J’y fais entrer mon majeur, mes cheveux cascadent par-delà mon épaule, je fais aller et venir mon doigt dans mon cul tout en regardant Andreï qui a une trique d’enfer. Il se masturbe en me matant :
Je n’en tiens pas compte. Il bande et s’écrase les couilles. Moi, de mon autre main, je me touche le clitoris, les épaules contre le dossier du fauteuil, je me masturbe devant lui, mais dos à lui, avec un doigt dans mon cul :
Andreï se lève et avance directement vers mes fesses qu’il claque d’une main. J’enlève mon doigt en criant et Andreï s’installe. Il me tient une fesse et dirige son membre, je l’aide à s’introduire, mes deux mains écartant mes fesses, les épaules toujours contre le dossier. Et là, à cet instant, je le sens entrer en moi : immense, chaud, palpitant. J’ouvre la bouche, aucun son n’en sort, Andreï s’enfonce en entier en grognant. Je tourne la tête vers lui, il semble béat…
Nous nous regardons dans les yeux :
Il se retire et revient. Il me tient finalement la taille de ses deux mains, je tente de rester cambrée, mais ses coups sont violents et je suis sensible, je hurle à chaque élan, je crispe mes doigts contre le coussin du fauteuil, je jouis d’avance, c’est comme cérébral et je perds la raison.
J’aime me faire enculer.
Honnêtement, je n’ai aucune idée sur combien de temps Andreï s’est laissé aller dans mon cul. Tout ce que je me souviens de ces moments, c’est sa main qui prenait mon cou et qui serrait un peu ma gorge tout en m’enculant. Ou bien, il me tirait les cheveux en grognant et à parlant tchèque avec agressivité. Je me suis laissée baiser et, plus tard, il s’est effondré dans mon dos, a caressé mes seins, m’a embrassé le cou, puis il s’est retiré.
Il s’est de nouveau assis dans le fauteuil, son sperme coule de mon anus ouvert, et il dit :
Je tente de me relever, les jambes chancelantes, en me questionnant : « Est-ce que je viens de jouir pendant plus de vingt minutes ? Je sais pas, je sais pas… ». Je me dirige tranquillement vers mes vêtements. Andreï, de nouveau, a les yeux fermés, et son sexe pendouille le long de sa cuisse.
Je prends mon téléphone et, d’une simple pression, alerte l’équipe d’intervention.
Je dois m’asseoir, je dois me coucher, je dois dormir jusqu’au mois prochain.
Mais je rejoins Andreï, je m’accroupis à ses côtés, je lui caresse les cheveux, lui embrasse la joue, j’enfouis mon nez dans son cou. Et l’équipe d’intervention défonce la porte, pointe leurs armes vers Andreï et moi.
Je tente de me relever, mais mes jambes vacillent. Un des membres de l’équipe d’intervention vient me soutenir, puis me couvre d’un jeté qu’il a pris sur un fauteuil. Le jeté en laine sent le sexe. Moi aussi. Je souris.
Andreï semble être ailleurs. Toujours à poil, il se laisse menotter puis me regarde :
Et les hommes de mon Service l’embarquent et je m’écroule dans un fauteuil, satisfaite de la réussite parfaite de cette mission.
Je vais au 20.
Je bois une nouvelle gorgée de feu et je sens que les effets de l’alcool commencent à frétiller dans mon cerveau et mon corps. Peut-être devrais-je arrêter de boire. Je me ressaisis et reviens à ma mission :
Je souris :
Un silence dans l’alcôve. Alban semble être un stratège. Comme si je devenais un pion pour lui, dans son grand jeu d’espionnage. Il boit. Je pose mon verre.
Il sort de ses rêveries :
Alban se lève et sort un instant. Je réfléchis, je suis seule dans l’alcôve, Alban a raison au final. Je me soulève rapidement du sofa, glisse mon sous-vêtement le long de mes jambes. Il s’accroche dans l’un de mes talons et je jure avant de le lancer au loin. Mon tanga virevolte puis atterrit sur la table basse. Je me rassois confortablement en croisant les jambes. Alban revient avec Zacharia, le grand Noir culturiste que j’ai déjà vu sortir Kerry, le joueur de Kimi Imali qui venait de perdre sa maison.
Alban se fait du pognon avec cette mission d’infiltration ! Il remarque mon tanga sur la table et me fait un clin d’œil avant de se retourner vers son sbire :
Zacharia ne dit pas un mot, remarque aussi mon sous-vêtement sur la table basse. Il fait un rire en grimace en me matant de bas en haut, je lui souris lascivement. Zacharia hoche la tête et me fait signe de le suivre. Je me lève et tends la main vers Alban :
Je quitte l’alcôve et suis Zacharia. Je remarque qu’il a la lèvre en sang. Il se passe des histoires dans ce Cercle ! Je vais au 239.
« Faut en finir », me dis-je.
Andreï sourit en me regardant fixement :
• Est-ce que j’accepte la négociation d’Andreï et laisse mon fusil d’assaut, en l’appuyant debout contre un meuble ? Je vais au 124.
• Ou bien, je n’en ai que faire des directives de mon Service et Andreï est trop imbu de sa personne. C’est moi qui tiens l’arme, enfin ! Alors j’appuie sur la détente et je vais au 110.
• J’ai les menottes en plastique que j’ai prises au garde à l’extérieur, j’attache donc Andreï au fauteuil, je vais au 313.
Je sors de la salle de bain et suis sur le palier.
Je fouille le bureau ? Je vais au 269.
Je préfère fouiller la chambre ? Je vais au 161.
Je décide simplement de descendre rejoindre Anita, parce que je me ferai assurément prendre si je fouille le bureau ou la chambre, je vais au 137.
D’un geste souple, je balaie ma jambe pour le faire chuter, mais encore une fois, Andreï esquive, à croire qu’il a suivi les mêmes cours d’art martiaux que moi ! Cependant, il saute deux bonds et, près du poêle à bois, il prend le tisonnier pointu dans sa main et le braque sur moi. Je tente de lui échapper, deux pas à droite, deux pas à gauche, Andreï rigole encore, je le déteste. Alors que je tente de me sortir du piège, il détend son bras tenant le tisonnier et bien que j’aie tout fait pour l’éviter, il atteint mon ventre plat. Je crie de douleur et Andreï enfonce, comme dans du beurre, le tisonnier en moi.
J’ai été retrouvée quelques jours plus tard, le ventre percé de vingt-deux coups de tisonnier.
Je vais à la tente où un grand panneau indique : « Inscription à la course ».
Je fais la queue, socialise avec quelques personnes. Léo est là, juste devant moi, nous discutons et échangeons diverses anecdotes. Ce n’est pas le même homme que je fréquente au bureau, celui-ci est social, heureux, les yeux rieurs :
Léo s’inscrit, puis vient mon tour : on me demande ma carte d’identité, mon numéro de sécu, la marque de la moto, la carte grise et encore. Passé ces formalités, enfin inscrite, je retourne vers le festival, mais Léo m’intercepte :
Il me regarde avec des yeux fixes. Pas de négo ! Il est soudainement « l’homme du bureau » et non « l’homme du week-end ». Je rigole et dit :
Check des mains, paume ouverte, poing fermé et vice versa, comme si ensemble nous avions fait ça toute notre vie, et je vais au 156 me préparer avec ma moto.
J’enfile mon slip, puis ma robe. Je regarde tout autour, aperçois mon sac à main. En un geste, je le prends, je n’oublie rien et je quitte le loft d’Andreï sans faire de bruit. Je descends les marches puis retourne dans le Café Bleu où seuls deux ou trois clients tchèques lèvent à peine les yeux sur moi. Je traverse la salle puis sors. Il fait noir à l’extérieur et, marchant d’un pas rapide sur le trottoir, je suis satisfaite d’avoir fait l’amour avec ce serveur. Je vais au 346 pour continuer ma mission.
Avec un peu de honte malgré tout, je quitte le garage. La moto roule bien, c’est au moins ça !
Le vent dans le visage, le moteur entre les jambes, la frénésie de la vitesse, ça fait du bien de reconduire une moto ! Ça faisait combien de temps que je n’avais pas roulé ? Depuis que je suis entrée à l’université, il me semble. Deux ou trois ans donc…
Je repense à ma langue dans l’anus de Tony. J’aime baiser, dans n’importe quelle position, j’aime être soumise, dominée, mais j’aime aussi parfois dominer à mon tour. Il faudrait en parler avec ma thérapeute. « Quelle est la meilleure position pour jouir, madame ? », pourrais-je lui demander, me dis-je alors que je file en moto dans le vent.
Si j’ai toutes les infos sur mes trois collègues, je vais au 38.
Sinon, je vais au 53 pour enquêter sur Jane ou je vais au 91 pour enquêter sur Gabriel.
Pour parvenir à mes fins, j’ai eu quelques relations sexuelles, certes, mais rien d’impossible à camoufler dans mon rapport.
Je raconte la manière dont j’ai pu obtenir quelques renseignements sur mes cibles en omettant les relations, en contournant la langue française, en jouant avec les mots. Je ne mens pas, dans mon rapport soumis à la Direction. J’escamote seulement quelques moments, quelques détails, dont Richard n’a pas besoin de savoir.
Après avoir envoyé mon rapport par message crypté, je reçois une réponse de Richard :
Chapeau ! voici une mission rondement bien menée ! Félicitation Raïssa ! J’ai bien noté tes recommandations et l’angle dont tu as traité les données. Cependant, laissons le temps au Service Analyse de disséquer les relations entre tout ce que tu as rapporté. Tu as terminé ton opération, Raïssa. Prends des congés. Nous te recontacterons.
Je vais au 119.
Assise à mon bureau, dans ce cabinet d’avocat qui est une couverture pour les actions de MoonWar, je pianote des montants dans Excel et améliore les formules. Je relève la tête de ma tâche. Jane et Gabriel bossent aussi, concentrés, devant leur ordinateur. Léo est au téléphone.
J’ai déjà enquêté sur chacun d’entre eux. J’ai récolté des informations sur chacun d’eux. Ces informations me permettront – je l’espère ! – de mettre la main sur leurs dossiers Madras respectifs.
Est-ce que je tiens à me remémorer les enquêtes que j’ai déjà menées sur mes collègues pour mieux les connaître ?
• Si oui, je vais au 53 pour me rappeler de l’investigation menée sur Jane.
• Pour me souvenir de l’enquête menée sur Léo, je vais au 369.
• Pour celle sur Gabriel, le blagueur, je vais au 91.
• Si je souhaite simplement continuer ma journée, parce que, merde !, je sais parfaitement ce que j’ai déjà fait, alors je vais au 38.
Je me prépare devant le miroir. J’ai vidé ma garde-robe pour y trouver la plus belle tenue à porter : « Soyez distinguée ! » avait dit Gabriel. J’ai donc opté pour une robe claire, mettant en valeur mon teint sombre. Délicate et sexy, la robe d’une pièce moule mon corps et laisse mes épaules dénudées, tout en ayant un décolleté plongeant, donnant à ma silhouette une sensualité à fleur de peau. Je complète ma tenue par quelques bijoux, un sac à main. J’ai décidé de ne pas mettre ces beaux bas résille que j’ai achetés il y a peu, gardant mes jambes nues. À mes pieds, des talons aiguilles dont les fines attaches s’enroulent haut sur mes mollets. Un peu de khôl sur mes yeux, je suis prête. Gabriel m’appelle, il m’attend dans la rue.
Et il siffle en me voyant arriver, je lui souris :
Il roule une demi-heure, nous sortons de la ville avant de nous engager dans les longues allées d’un club de golf reconnu, fréquenté par le gratin de la ville.
Il se retourne soudainement vers moi et plante ses yeux dans les miens, sérieux :
J’acquiesce, curieuse : Gabriel a tant perdu à ce jeu ces derniers temps que je me demande si ce sont les bonnes règles et si c’est un bon conseil. Je vais au 240.
Kimi Imali ! » clamé-je, fière, en dévoilant mes cartes. Le croupier annonce le résultat.
J’ai perdu ma mise. J’ai eu 25, comme résultat. Je me questionne sur les règles du jeu et tente de comprendre comment le croupier a pu compter 25 avec ma main : un 7 de cœur, un 3 de cœur et un roi de trèfle.
Si je souhaite rejouer une partie et me refaire, je vais au 227.
Si plutôt je m’excuse en quittant la table et je reviens dans la Grande Salle, je vais au 275.
Je réfléchis à toute allure. Richard ne m’oblige pas à réaliser cette nouvelle mission. Il me donne plutôt une opportunité. Mais je ne suis pas obligée d’accepter. Avec cette mission Madras, je me suis tellement contrôlée, il aurait été tellement plus simple, quelquefois, de me mettre à genoux devant une bite quelconque et d’ouvrir la bouche. Mais je ne l’ai pas fait. Pourquoi donc est-ce que j’accepterais d’ouvrir les jambes pour attraper un méchant ?
Ma décision est prise. J’ai besoin de vacances.
Je vais au 197.
Alors que je débite mon métier d’avocate financière et immobilière, Andreï m’écoute attentivement. Il me pose quelques questions d’ordre juridique, je réponds avec brio que, selon l’alinéa 3 du 4e article de tel document, il est possible en effet de contourner certaines législations. Il me questionne sur le notariat, j’avoue quelquefois mon ignorance : « je ne connais pas tout à fait ces lois », surenchérissant sur les pourcentages possibles, sur les actifs, les passifs. Andreï pose de nouvelles questions, il sourit, me paie de nouveau à boire et me regarde d’un autre œil.
Il vibre, Andreï vibre face à moi, comme s’il était en train de s’apercevoir que c’est moi qui l’ai appelé pour le rencontrer et que je ne l’ai pas embobiné, que je suis vraiment intéressé par lui. Comme si ses pupilles tremblotaient. Il peut sembler dur, et aiguisé comme un sceptre, mais au fond, il a un désir, il me désire et je continue à jouer le charme, en repoussant une mèche de cheveux derrière mon oreille ou bien en m’étirant les bras après avoir terminé une phrase, ce qui dévoile le pourtour de mes seins. Andreï me dit, après une bonne heure de discussion :
Il se lève et je suis surprise : j’irai chez Andreï… Est-ce que mon plan de mieux le connaître et, finalement, de lui faire l’amour fonctionnerait si facilement ? Probable, oui… Ou est-ce un piège ?
Andreï me tend la main pour m’aider à me lever de mon siège. Si je refuse cette main tendue et reviens sur ma décision d’aller plus loin avec lui, je vais au 288.
Si au contraire, je saisis l’opportunité qui se présente, je vais au 385.
J’enlève mes lunettes et dévoile mon visage en sifflant :
Andreï s’assied doucement dans le fauteuil, il voit très bien le canon qui le vise, mais il hoche la tête de gauche à droite en répétant mon nom : « Raïssa, Raïssa, Raïssa, Raïssa… »
Je ne dis rien, surprise par la connaissance d’Andreï. Je viens d’apprendre qu’il y a une taupe dans le Service – comme dans toutes les histoires d’espionnage qui se respectent ! – sinon comment Andreï pourrait-il être au courant de Richard ? Le temps de penser à cela, deux secondes sont passées et Andreï profite de mon silence pour continuer la discussion :
Je l’ignore et je vais au 295.
Je regarde Alban, bel homme, qui fait tourner le scotch dans son verre. C’est un infiltré, comme moi. Habituellement, entre gens du Service et surtout sur des missions différentes, nous ne devons pas nous rencontrer, tout doit être compartimenté. Mais voilà, je suis sur le terrain d’une autre opération, peut-être Alban a-t-il besoin d’aide ? Je lui propose :
Il me regarde subrepticement. Je continue :
Il tourne son scotch et me jette un nouveau regard :
Je vais au 372.
Je vais au 353.
Andreï est debout, les jambes larges, les bras dans le dos quand les hommes me font entrer dans le chalet. Celui-ci est rustique, une seule grande pièce, tout en bois, des tapis d’antan qui couvrent une partie du sol, des fauteuils confortables avec des jetés de grand-mère par-dessus. Un poêle à bois trône au centre, qui peut réchauffer toute la maisonnée par les temps d’hivers. Il y a tout un assortiment de tisonniers dans un support en fer forgé. Une table en bois non loin, six chaises l’entourent. La cuisine est spartiate, mais toutes les commodités s’y retrouvent, feux au gaz, ancien grille-pain. Sur le comptoir de la cuisine, je remarque une boite d’œufs près d’une poêle prête à être utilisée. C’est bizarre, des œufs. Qu’est-ce qu’ils fichent là, Andreï voulait se faire un petit déj’ avant que j’arrive ? Plusieurs grandes fenêtres laissent entrer la nuit. Un escalier monte à l’étage, où se situent les lits dans ce type de chalet.
Je ne lui réponds pas. Je tente plutôt de me libérer de l’étreinte d’un des gardes d’une torsade de l’épaule.
Je n’y comprends que pouic. Le garde souffle dans mon cou en me libérant de mes menottes. Je retrouve l’usage de mes bras et je me frotte les poignets. Je suis toujours entourée de deux gardes, et Andreï est devant moi. Ce n’est pas le moment de faire une bêtise.
Les deux gardes quittent le chalet et je me retrouve seule avec Andreï. Je vais au 118.
Je tire en retenant mon souffle après avoir pris deux bonnes respirations, pour avoir mon doigt assuré sur la gâchette. Quatre balles jaillissent de mon canon sans trop faire de bruit, des petits poc poc poc poc, et la tête de l’homme explose sans qu’il ait le temps de pousser un cri. Il chute au sol sans bruit, sa cibiche toujours aux doigts. Silence dans la nuit et dans la forêt. Andreï s’occupe dans la cuisine, il n’a rien entendu. Je m’avance près du cadavre. Je vais au 260.
C’est sorti tout seul de ma bouche et je redoute déjà la réponse : « Mais qu’est-ce que tu viens de lâcher comme bêtise Raïssa ? Allez hop, deux petites pipes et tu crois pouvoir entrer dans le salon VIP ? »
Les deux hommes se retournent vers moi. Ils sont vraiment grands et musclés, et ils sont armés. L’un d’eux dit quelques mots dans un micro-cravate caché dans le revers de son col et je discerne, derrière moi, leurs sosies avancer vers moi. Ces derniers m’encadrent et me disent :
Où est Gabriel ? Il s’est enfui !
Qu’est-ce je fais ?
Si j’obtempère à leur demande, je vais au 216.
Si au contraire, acculée par quatre hommes massifs, gardiens de la porte VIP, je décide d’entrer de force dans le salon, je vais au 365.
Je sors d’une de mes poches les menottes en plastique et avise l’accoudoir du fauteuil sur lequel Andreï est assis. Je tiens mon arme d’une main. Je me rappelle que j’ai toujours mon couteau de combat attaché à ma cuisse.
Andreï acquiesce en souriant et en me suivant du regard :
Je l’ignore et je m’avance. Je crains qu’il me surprenne en m’approchant plus. Mais comment attacher un de ses bras au fauteuil et ainsi l’empêcher de nuire ? Cette solution serait simple : je l’attache, reprends position devant lui en le mettant en joue, j’appelle l’équipe de renfort pour qu’elle vienne interpeler Andreï et ma mission est réussie. Mais comment faire pour le menotter en l’empêchant de réagir ?
• Je lui assène un coup de crosse sur la tempe, et le temps qu’il se remette du choc, je l’attache ? Je vais au 377.
• Je m’approche doucement de lui, aux aguets, et lui enfile les menottes, tout simplement ? Je vais au 123.
• Je doute soudainement de cette approche, et préfère lui régler son compte une fois pour toutes ? Je vais au 110.
• Je contourne son fauteuil, le canon toujours pointé vers Andreï, dégaine mon couteau pour lui mettre sous la gorge, une fois derrière lui ? Je vais au 60.
Je glisse dans l’oreille de Michel, tout bas :
Il me regarde, surpris. Je le prends par la main et l’attire dans une cabine.
Je lui murmure ces mots d’amour et gobe sa queue avec tout mon savoir-faire. Il bandait déjà, je crois, lorsqu’il est venu me voir, à la fin de la course. Son sexe a bon goût, j’aime sucer des pénis. À ses gémissements, Michel affirme qu’il apprécie mes caresses et le jeu de ma langue. Il explose dans ma bouche, je le siphonne jusqu’à ce qu’il soit tout propre.
Je lui souris, puis l’embrasse et je vais au 380 pour discuter du gage avec Léo.
Les mains sur les hanches, Andreï éclate de nouveau de rire :
Andreï est joyeux de la joute verbale, mais n’est pas d’humeur à discuter. Je vais au 157.
Andreï m’a déjà parlé de la maison, non ? Je m’interroge, mais je ne vois pas d’autres options :
Je ne réponds pas de suite et je vais au 151.
Je prends l’initiative, en reprenant mon souffle, de me lécher l’index, puis de retourner lui lécher le cul pour mieux lubrifier la zone. Satisfaite, mon index humidifié, je l’appuie contre sa rondelle et j’enfonce une première phalange et léchant ses couilles.
Mais Andreï ne m’a jamais demandé de le doigter. Il abaisse ses cuisses et je sors mon doigt de son cul – que je n’ai pas vraiment pénétré d’ailleurs. Andreï tire mes cheveux, je crie un peu de douleur ou de surprise et il avance son visage du mien. Il semble être en rage :
Je vais au 153.
Je commence à les sucer, les uns après les autres, avant même de m’être déshabillée. Mais le peu de vêtements que je porte disparaît assez vite grâce aux mains des hommes qui me fouillent et me trifouillent. Deux d’entre eux sont assis, dont Tony. Je les suce et le troisième me prend par-derrière.
Après un temps où nous n’entendons que les râles des hommes, je m’assois sur l’un d’eux, toujours une queue en bouche, tandis que Tony perce mon petit trou, je crie malgré moi, j’aime être pistonnée de la sorte !
On m’éjacule au visage.
Tony ronchonne tout de même :
Je sors de la cabine après m’être lavée et rhabillée et je vais au 114 pour voir Léo. Qui a gagné la course, après tout.
Mon appartement a beaucoup de plantes et peu de pièces. Un petit repaire connu de peu de personnes, au troisième étage d’un immeuble en brique, où les grands arbres de la cour intérieure cachent mon intimité. Je m’installe sur la terrasse extérieure, sur un siège en rotin, entourée d’une dizaine de coussins, pour sortir les trois dossiers « Madras » et tenter de les analyser.
C’est l’été, c’est la nuit, tous les voisins dorment, un chat louche vers moi, se love entre mes jambes. J’ai imprimé les trois dossiers, je les lis consciencieusement, un verre de vin m’aidant. Mes cheveux tombent sur une de mes épaules, je songe à Jane, à Léo, à Gabriel : j’ai gagné leur confiance, puis je les ai manipulés pour parvenir à mes fins. C’est mon métier.
Sur les trois dossiers, je trouve des photos, des cartes, des schémas, des tableurs. Je fais quelques parallèles entre le dossier de Jane et celui de Léo, entre celui de Léo et celui de Gabriel, entre celui de Gabriel et celui de Jane. J’entoure en rouge, j’écris quelques commentaires, surligne des phrases.
Je sais qu’en additionnant les nombres inscrits sur les trois dossiers, je parviendrai à résoudre l’énigme et ma mission. J’écrirai ensuite un rapport, ferai tout parvenir à Richard, mon supérieur, et j’aurai réalisé mon opération. Pas de gloire ou de victoire éclatante. Juste le travail bien fait. Mes succès resteront toujours en coulisse. On chuchotera peut-être à mon propos, on saura que j’ai accompli quelque chose pour le Service, mais quoi ? Même mes collègues l’ignoreront. Un Service de Renseignement se maintient et réussit lorsqu’il compartimente les informations.
Je me saisis du dossier que j’ai chopé à Jane et note le numéro inscrit dessus. Je prends celui de Léo aussi, j’entoure son nombre. J’additionne finalement celui du dossier Madras de Gabriel. Je connais le chapitre où je dois aller.
Si je ne suis pas capable de résoudre l’énigme, je vais au 346 continuer mon enquête.
Je referme les dossiers, satisfaite. Je dormirai deux jours de suite, pour bien me reposer du stress de la mission, avant de rendre mon rapport.
J’envoie mon coude dans le nez d’Andreï en pivotant pour garder le contrôle de mon arme. Andreï est fort et se relève du fauteuil en tenant toujours le canon qu’il écarte de lui. Je tire une rafale de balles qui atteint le plafond. Les mains presque brûlées, il m’arrache l’arme et la lance dans un coin de la cuisine.
Andreï se précipite sur moi et j’esquisse un mouvement de recul. Sauf qu’il me prend à la gorge, ses doigts comme des serres. Je tente d’un coup d’écarter son bras, mais celui-ci est comme fait d’acier, il ne bronche pas. Je lui assène un coup sur le tibia, Andreï serre les dents et je remarque soudainement ses yeux gris, emplis de fureur. Il ne peut plus se contenir, sexuellement.
Je vais au 104.
Je suis restée planquée dans la voiture. J’aurais bien voulu bien une cigarette, mais je n’en avais pas avec moi. J’ai songé à tous ces films de filature où les agents en planque fument et boivent du café. Je savais bien que fumer une clope était la meilleure manière de se faire débusquer. Les ennemis remarquaient toujours le petit bout incandescent…
J’ai donc attendu et Anita, dans la maison, a allumé des chandelles et s’est versée du vin.
Peu de temps après, une voiture est arrivée et s’est garée juste devant la maison. Je me suis glissée sur mon siège pour ne pas me faire voir. Deux hommes sont sortis de la voiture. L’un d’eux est entré, l’autre s’est assis et a attendu.
Est-ce que, moi aussi, j’ai une nouvelle fois attendu ? Je vais au 336 si c’est le cas.
Ou bien me suis-je faufilée pour contourner le garde et le surprendre ? Je vais au 150.
Je fais rapidement le compte de mes cartes et j’estime qu’il vaut mieux les garder : je n’en échange aucune. Mes partenaires de jeu, par contre, choisissent tous de changer une carte en doublant leur mise. Le croupier leur donne une nouvelle carte à chacun.
Tous les joueurs clament « Kimi Imali ! »
Est-ce que je doute soudainement de mon jeu et je me couche ? Alors je vais au 342.
Ou bien j’annonce aussi que j’entre dans le Kimi Imali ? Je vais au 218.
Ils sont trois hommes, et ils avancent vers nous. Je prends une première respiration pour me concentrer. Je me rappelle… N’ai-je pas dit à mes collègues :
Trop tard maintenant, deuxième respiration, mon doigt se crispe sur la détente.
Jules et moi tirons en même temps et abattons deux hommes qui tombent à la renverse sans avoir compris le pourquoi du comment. Par contre, le dernier debout lève son arme et tire à son tour. J’enfonce ma tête dans mes épaules par instinct, en prenant une première et deuxième respiration, puis fais feu sur le dernier homme. À côté de moi, Jules râle, il a été touché, je remarque les quatre trous bien distincts dans son ventre et le sang passe entre les doigts de ses mains plaquées sur lui. En face, les trois gardes sont aussi sur le dos.
Silence dans la forêt. Je ne sais pas s’il y a d’autres gardes. Je me précipite vers Jules, presse sa blessure de mes mains en tentant de le réconforter : « T’en fais pas Jules, tu vas t’en tirer… », mais il ne m’entend déjà plus, il vomit du sang.
Je me relève. Autant continuer.
Je vais au 284.
Andreï me sourit et me dit :
Un invité le hèle soudainement et lui demande à boire. Andreï dit : « J’arrive ! » à l’invité puis il se retourne vers moi :
Et il fend la foule en me laissant seule, mon verre vide.
Je vais au 275.
Il s’arrête et me regarde, surpris par le ton sec de ma voix. Je continue :
Il acquiesce.
Je vais au 275.
Je hoche la tête. Puis, tranquillement, je baisse la fermeture éclair de ma tenue militaire. Andreï sourit en voyant que je n’ai pas d’autre vêtement dessous, sinon mon soutien-gorge. Pour enlever complètement mon uniforme, je dois délacer mes bottes et je me retrouve en sous-vêtement devant Andreï :
Il se touche l’entrejambe et acquiesce :
Est-ce que je dégrafe mon soutien-gorge et dévoile mes seins, puis fais glisser mon dernier rempart le long de mes cuisses, pour me mettre complètement nue devant Andreï ? Je vais au 219.
Ou bien je choisis de me rebeller soudainement, alors que je suis encore plus vulnérable qu’auparavant ?
Rendue à ce point, il n’y a plus vraiment de retour en arrière : je suis déjà allée trop loin.
J’ai écouté Andreï et ne vois pas d’échappatoire possible. À voir son regard d’acier gris, je crains qu’il ne me prenne à la gorge… Donc, je passe mes mains dans mon dos et dégrafe mon soutien-gorge… et je vais au 219.
Georges éjacule dans ma bouche. Je dois avouer avoir toujours apprécié le goût du sperme. Je me relève, essuie mes lèvres, Georges me sourit :
Toujours charmeur, il me remercie pour cette affectueuse fellation et me souhaite de passer une belle soirée. Je vais au 275.
Je n’ai pas pu avoir l’argent du Service pour m’acheter une moto. Ça aurait été plus simple ! J’ai donc changé de tactique, je suis allé voir Léo lors d’une journée de travail :
Il a été très content de pouvoir m’aider ! De manière surprenante, il est soudainement devenu plus proche, plus aimable. Il m’a indiqué le garage qu’il fréquentait :
Je suis allée au 31 pour me rendre au garage. Sinon, au 302 pour réfléchir à mon enquête.
Je continue à courir le plus rapidement possible, sans réfléchir, sinon en songeant que j’ai laissé Jules dans cette forêt. Puis, soudainement, je remarque un nouveau sentier à ma gauche. Ça doit être le point 2, finalement, mais je n’ai pas le temps de mieux y penser.
Est-ce que je tourne à gauche ? Je vais au 338.
Ou est-ce que je continue vers la sortie ? Je vais au 173.
C’est tout de noir vêtu que Jules, William et moi sortons du van noir qui nous a conduits à l’orée de la forêt. Mathieu restera à la place du chauffeur, sur ses gardes, pour attendre notre retour et repartir rapidement.
J’ai une lunette infrarouge. Mes cheveux sont attachés en chignon derrière ma nuque pour qu’ils ne me gênent pas durant l’opération. Mon visage est peint de noir. Je regarde rapidement mes compagnons d’armes, dans leur tenue noire et résistante similaire à la mienne, moulant leur corps, avec une fermeture éclair sur le devant, un couteau de combat attaché à la cuisse, un fusil d’assaut avec silencieux entre les mains. Je distingue les yeux bleus de Jules dans la nuit, j’entends le souffle de William.
Est-ce que je donne le signal pour nous enfoncer dans les bois ? Je vais au 101.
Si je préfère plutôt revoir le plan d’attaque, je vais au 80.
Bon… La suite est une scène de viol particulièrement malsaine. Elle ne sera pas décrite ici. Je croyais m’en sortir… mais je vais au 1.
Le lendemain, je suis de retour au garage. Je n’avais pas remarqué les motos dans les vitrines, la pompe d’essence et tout le nécessaire pour les réparations de mécanique. Je ne voulais que la mise au point de la mienne. Michel me dit, dès mon arrivée :
si j’ai toutes les infos sur mes trois collègues, je vais au 38.
Sinon, je vais au 53 pour enquêter sur Jane, ou je vais au 91 pour enquêter sur Gabriel.
Nous tournons de nouveau à gauche et nous nous retrouvons rapidement au point 7. Je me demande bien ce que nous foutons là, c’est un cul-de-sac. Bien sûr, je pourrais m’engager dans le sous-bois, mais celui-ci est miné, ce ne serait pas une bonne idée. Je fais demi-tour et retourne au point 5.
Si je tourne à droite, je vais au 133.
Si je tourne à gauche, je vais au 68.
Je me sens prête pour aller dans le salon VIP où jouent Alban et ses acolytes. Je cherche des yeux mon collègue de travail du cabinet d’avocats, Gabriel. De jour, Gabriel est drôle et compétent dans son boulot. Mais il a un problème de jeu, à tel point qu’il s’est permis de « jouer sa femme », quand il n’avait plus un rond. Au final, Gabriel est un connard. Mais j’ai besoin de lui filer un coup de main pour une chose, le seul objectif qui m’a amenée dans cet endroit luxueux : le dossier Madras qu’il possède. Ce dossier me donnera un nombre et l’addition de celui des trois dossiers de mes collègues me mènera au fin mot de l’enquête.
Gabriel est au bar, effondré, la tête sur ses avant-bras, un verre à côté de lui. Il ne pleure pas, il ne dort pas, il fixe un point, quelque part. Je m’approche de lui et lui mets la main sur l’épaule :
Il se relève rapidement, les yeux hallucinés. Il ne dit rien et m’observe comme si je n’étais pas là :
Il hausse les épaules, se mord l’intérieur des joues, ferme les yeux, se retourne vers son verre vide, soupire :
Je croise les bras et hoche la tête, je ne le comprends pas :
Ses yeux s’illuminent soudainement :
Comme s’il était un nouvel homme plein d’énergie, Gabriel me prend le bras et me dirige vers une double porte gardée par deux hommes aux cheveux courts. Ils portent des oreillettes. Le côté gauche de leurs vestes semble cacher quelque chose, je comprends rapidement qu’ils sont armés. Un Gabriel tout enjoué les salue :
Gabriel perd son sourire et enrage devant ces deux gardes butés. Je décide d’agir. Qu’est-ce que je dis ?
• « Gabriel ne peut peut-être pas entrer, mais moi, est-ce que je peux ? » : je vais au 130.
• « Si vous connaissez un petit endroit où nous trois pouvons nous cacher, peut-être que je pourrais vous faire changer d’avis… » : je vais au 312.
Une lampe est à côté de moi, et trois hommes juste prêts à baiser. Ils ne verront rien venir. Avec un mouvement rapide, je prends le socle de la lampe et j’assomme le plus proche. Dans le même geste, j’allonge mon pied et frappe l’entrecuisse de Tony qui hurle, les mains entre ses jambes et s’effondre. Je me retourne en garde face au troisième dont le sexe est sorti de son pantalon. Je lui donne trois coups de lampe avant de lui balancer un crochet qui l’envoie valdinguer sur le lit. Les trois hommes sont sonnés, je crache sur Tony :
Et je vais au 114 pour voir Léo. Il a gagné la course, après tout.
J’ai encore attendu un temps dans la voiture. Rien d’anormal ne s’est passé. Je n’avais plus Anita en visuel, ni l’homme qui est entré et qui n’est pas Gabriel, mon collègue. Le garde qui attendait fumait clope sur clope et s’ennuyait.
Après quelques heures d’attente où le garde n’a pas bougé, l’homme est sorti de la maison, a embarqué dans la voiture. Le garde s’est mis au volant et ils sont partis.
Ai-je de nouveau attendu, pour voir s’il pouvait y avoir du nouveau ? Je suis allée au 193.
Ou bien j’ai souhaité recommencer l’enquête ? Je suis allée au 302.
Il met sa main sur ma nuque et enroule ses doigts dans mes cheveux et me baise de plus en plus fort en rageant, en suant puis éjacule en moi. Quelque peu essoufflé de cette baise rapide, Andreï m’enlace et se repose contre mon dos et son sexe s’extirpe de moi. Du sperme coule entre mes jambes. Il se retire et je reprends mon souffle, moi aussi. Il rattache sa ceinture en me regardant. Je prends un drap blanc de la buanderie pour essuyer mon entrejambe avant de remettre mon slip et ajuster ma jupe.
Il quitte la buanderie et me laisse. Je vais au 275 seule.
Je choisis de tourner dans ce sentier, mais je me rends compte assez rapidement que c’est un cul-de-sac. « Je suis foutue ! » me dis-je. À moins de préparer une embuscade…
Les deux hommes surgissent à l’entrée du sentier. L’un d’entre eux, avec un fort accent, crie :
Bon. Est-ce que je me rends ? Dans ce cas, je lâche mon arme, lève les mains en l’air et me dévoile au 383.
Si je choisis plutôt de tirer, puisque je les ai déjà dans ma mire, je vais au 65.
Je suis la première dans le vent, je suis fière de ma performance, je gagnerai cette course, je suis bien lancée ! Alors je vais au 225.
Parmi les témoins de cette scène, autour de la table, j’entends des chuchotements. Tout le monde commente ma « mise », de manière surprise. Alban sourit d’un air carnassier, se mord les joues et je sens son regard parcourir mon corps. Je ne bouge pas. Je n’entends plus rien autour de moi. Je suis dans un tunnel intense.
Je hoche la tête et je me dis que je dois gagner pour réussir la mission. Je vais au 245.
Je change de vitesse en suivant les conseils qui m’ont été donnés. Ou bien me suis-je trompée ? Non, car je suis seule sur la piste, les concurrents derrière font vrombir leurs motos et tentent de me rattraper. Il semblerait que ce soit impossible ; ha ha ! Je change de nouveau de vitesse pour prendre encore plus d’avance à :
• 5000 tours : je vais au 225.
• 8000 tours : je vais au 390.
• 10 000 tours : je vais au 378.
Je me couche et je me demande si j’aime plus ou moins ce jeu. En fait, je me dis que décidément, soit je ne connais pas les règles, soit je n’y comprends rien. Sans attendre les résultats annoncés par le croupier, je me lève de la chaise, lisse ma jupe sur mes cuisses, salue les autres joueurs d’un hochement de tête et pars vers le salon. Je vais au 275.
Je pourrai toujours revenir aux tables plus tard, en tentant de mieux comprendre ce jeu bizarre d’origine zoulou, Kimi Imali ! À moi l’argent, je n’ai rien gagné !
J’ai bafouillé un peu, gênée de m’être fait surprendre. Je me suis rapprochée de l’homme de quelques pas. J’ai calculé la distance pour, rapidement, pivoter sur moi-même et faire jaillir un coup de pied retourné qui l’a frappé sur la tempe. Il s’est écroulé. Aussi simple que ça !
J’ai vérifié son pouls : toujours vivant, mais dans les pommes. Je suis allée au 202. Okay !
Je prends mon temps. Première respiration. De cette manière, je ne peux pas louper mon tir. Deuxième respiration. Vois-je les hommes qui sont déjà en train de tirer vers moi ? Troisième respiration. J’appuie sur la détente tout en recevant une flopée de balle dans mon corps. Je n’ai plus de respiration. J’ai vraiment pris trop de temps…
Je l’écoute et me relève en prenant le verre qu’il m’offre ? Alors je vais au 66.
Ou je continue l’initiative que j’ai entreprise ? Je vais au 43.
Toujours au bar avec les collègues, les verres s’amoncellent et Andreï reprend les commandes que Gabriel ou Léo passent. Les discussions vont bon train. La soirée s’achève, car il faudra bien bosser le lendemain au Cabinet. Ce bar est le lieu où je prends mes décisions pour lancer mes enquêtes plus loin et tenter de découvrir où Gabriel, Jane et Léo, mes collègues, mais surtout mes cibles, cachent leurs documents Madras.
De qui est-ce que je souhaite me rapprocher aujourd’hui ?
• Si je décide de tenter le coup avec Jane, je vais au 282.
• Si je décide d’obtenir les documents de Léo, je vais au 50.
• Si je décide de me mettre en relation avec Gabriel, je vais au 111.
• Si j’ai les trois documents en ma possession, je vais au 319.
• Si, pour un petit instant, j’en ai marre de travailler pour un Service de renseignement et que je veux plutôt profiter de la vie et appeler Andreï, le serveur, je vais au 75.
• Si plutôt, voyant marcher ce serveur entre les tables, j’ai soudainement envie de m’imaginer des histoires avec lui, je vais au 52.
• Si je n’ai plus aucun souvenir des enquêtes que j’ai menées pour mieux connaître mes collègues et élaborer des pistes pour leur soutirer leurs dossiers Madras, je peux revenir en arrière et alors je vais au 302.
Je me suis glissée derrière le garde et, sans attendre, je l’ai simplement assommé d’un coup sur la nuque comme me l’a appris Elliot, mon instructeur de combat rapproché. J’ai tout de même vérifié son pouls : le garde somnolait, pas mort. Je suis allée au 202.
Un homme arrive, alerté par les éclats de voix :
L’homme claque des doigts et un autre malabar surgit derrière moi, les bras croisés :
Si j’accepte gentiment, en jetant un regard noir à Anita, je vais au 266.
Si je refuse de bouger, tout simplement, je vais au 285.
Je déclare « Kimi Imali ! » aussi rapidement que les autres joueurs. Je dévoile mes cartes et le croupier effectue les comptages.
J’ai gagné et je récolte la mise de tous les joueurs tandis que les invités du Cercle qui observent le jeu de la table m’applaudissent.
Est-ce que je veux rejouer une manche ? si oui, je vais au 227.
Ou, si j’en ai assez et je quitte la table en m’excusant, je vais au 275.
Je regarde rapidement par le trou qui donne la vue sur les toilettes des hommes. J’en vois justement deux, dos à moi, qui sont en train de se soulager dans un urinoir. L’un d’entre eux tapote l’épaule de l’autre et fait signe de son pouce en ma direction. L’autre se retourne. Je vais au 97.
Je reviens vers Andreï d’un pas lent. Il sourit de satisfaction et déboucle sa ceinture. Je n’ai plus le choix. Je vais au 233.
Alors qu’Andreï fait un pas qui l’éloigne des tisonniers. Je bondis et en prends un, avec l’idée de me retourner et de me protéger, quitte à piquer Andreï au ventre. Malgré ma vitesse, Andreï a anticipé mes mouvements et frappe mon avant-bras si violemment que j’en lâche le tisonnier.
Je vais au 104.
Tous les hommes présents dans le Café Bleu semblent se nommer Karl, car ils se lèvent tous en même temps. Andreï prononce quelques phrases en tchèque, puis il se lève et se dirige vers le fond du café tandis que cinq ou six hommes, avec des mines patibulaires, avancent dangereusement vers moi. Je me lève, cherche la sortie la plus proche, mais elle est derrière les hommes qui tentent de m’empoigner. Je décoche un coup dans la gorge d’un premier Karl, frappe un deuxième Karl d’un coup de pied relevant ma jupe, je tente d’esquiver un coup, mais je suis projetée par terre. Les hommes m’empoignent et tandis que je me débats et tente de griffer, Andreï ouvre une porte donnant dans une ruelle sombre. Les hommes sont trop nombreux, l’un d’entre eux me frappe le crâne avant que les autres me projettent dans la ruelle. Je me retourne vivement, prête de nouveau à en découdre, mais l’extrémité du canon d’un pistolet repose désormais entre mes yeux noirs. Par réflexe, je les ferme avant qu’Andreï n’appuie sur la détente.
Je vais au 1.
Je vois Tony et sa moustache de loin. Il me fait signe de le rejoindre. Je m’excuse auprès des gens avec qui je discutais en buvant une bière, dans un gobelet en plastique, et je rejoins Tony dans une cabine :
Tony continue en s’adressant à moi :
J’ai donné ma parole. This is the way, et je l’ai choisi.
Quelques minutes plus tard, je suis à poil, chevauchant l’acolyte de Tony qui a une queue ferme et longue. Elle me fait du bien et je tente de garder le rythme pour prendre soin de la bite de Tony dans ma bouche. J’aime ça, avoir plus d’un sexe pour moi, je fais tout pour faire plaisir aux hommes, ma langue active, mes hanches dansantes. Les hommes que je rencontre se souviendront toujours de moi.
Tony éjacule sur mon visage et son ami rigole en voyant le sperme couler de mon front. Il me pousse sur le côté pour lui aussi, jouir dans ma bouche. Je m’essuie avec les draps du lit et Tony, remontant son pantalon, me dit ensuite, l’index pointé vers moi :
Je vais au 112.
Je déboutonne tranquillement ma veste sans manche et l’ouvre en grand. Il admire mon soutien-gorge sexy : mes mamelons sont laissés nus, tandis que la base des seins est maintenue par un demi-bonnet de mousse armaturé. L’entre-sein subtilement décoré d’un nœud de satin attire le regard d’Andreï et semble l’inviter à parcourir ma poitrine. Je dévoile ensuite mes seins en laissant tomber mon soutien-gorge par terre. En regardant Andreï dans les yeux en silence, je déboutonne mon pantalon ample aux plis marqués. Je fais attention qu’Andreï ne remarque pas mon couteau caché. Le pantalon tombe sur mes chevilles sans qu’il ne le voie. J’en extraits mes pieds – et chaussures à talons – et je ne porte plus que mon tanga, couvrant à peine mes fesses, échancré à mes cuisses et mettant en lumière une danse possible aussi poétique qu’érotique. Je prends une pose. Andreï est satisfait et observe mon corps brun, superbe, sculpté dans l’art.
Mon pouce s’insère entre ma peau et mon slip, je tire sur l’élastique, dévoilant un peu plus mon bassin, je me mords la lèvre, danse trois mouvements lascifs dans le but d’exciter Andreï, puis je fais glisser mon slip le long de mes jambes.
Andreï sourit, satisfait, et se met à nu à son tour.
Il s’assoit dans un fauteuil et me demande de le suivre :
Je m’assois sur son sexe si dur. Je vais au 280.
C’est comme si je fondais avec ma moto, au volant de mon destrier à moteur, avec des ailes, du feu, de la fumée. Et je franchis la ligne d’arrivée avec une bonne longueur d’avance. La foule est en plein délire, le commentateur au microphone hurle et affirme que j’ai battu le record de vitesse de tous les temps, avec ma vieille bécane !
Michel accourt pour me féliciter, alors que j’enlève mon casque pour ébouriffer mes cheveux :
Je le serre dans mes bras, toute heureuse. Je lui suis reconnaissante :
Léo a garé sa moto et arrive vers Michel, quelque peu dépité :
Il y a des kiosques de nourriture à l’américaine, des hot dogs, des burgers, il y a même un fumoir avec des ribs de porc, du porc effiloché, de la poitrine de bœuf. Tout sent extrêmement bon, mais il n’y a pas de place pour les végés ! Il y a de la fumée partout et les motos exposées font gronder aussi leur moteur. Je bois de la bière, me fais offrir des goodies, un t-shirt, une casquette, je bois de la bière encore, je discute avec les gens que je ne connais pas et qui me félicitent. Un groupe de rock joue sur une scène, le chanteur chante, le guitariste fait des solos.
Michel ne se tient jamais loin de moi. Léo est toujours avec moi aussi, il est un charmant homme en week-end, complètement différent de sa personnalité du bureau. Il attend son gage.
Est-ce que je le fais patienter un peu pour discuter avec Michel ? Je vais au 212.
Ou bien je demande à Léo d’aller un peu plus loin pour discuter de ce fameux gage ? Je vais au 380.
Comme je l’ai appris en formation, et comme je n’ai cessé de le répéter à William et Jules (mais alors, qu’est-ce que je fais ici, retranchée dans cette forêt, si je sais pertinemment que je dois toujours prendre deux respirations avant de tirer sur une cible ? ), je prends deux grandes respirations avant de retenir mon souffle, de stabiliser l’arme et de tirer.
Le crâne de l’homme visé éclate en une gerbe rouge et je pointe aussitôt mon arme vers son acolyte, toujours en tirant. Le tir est moins magnifique, mais l’homme se fait cribler dans l’épaule, le torse et le cou. Il s’effondre.
Je reprends mon souffle, je viens de tuer trois personnes en moins de quoi ? 45 secondes ? Une minute ? Bon, je dois continuer maintenant. Mais je ne sais pas s’il y a d’autres gardes patrouillant la forêt.
De manière furtive, de nouveau, les genoux fléchis et les pas réfléchis, j’avance doucement. Je fouille rapidement les vêtements des deux hommes d’Andreï, mais ils n’ont rien sur eux, pas de radio, pas de cartes d’identité. Uniquement leurs armes et des menottes en plastique. J’en chipe une paire. Je n’ai besoin de rien d’autre. Je poursuis sur le sentier déjà emprunté, puis je retrouve le corps de Jules, au point 9.
Je vais au 284.
Jane est entreprenante. Elle m’a servi à boire, un beau vin frais, et à peine ai-je mis mes lèvres dans la coupe, qu’elle s’est rapprochée de moi et a mis son nez dans mon cou.
Sa main sur ma cuisse, ses lèvres qui m’embrassent derrière les oreilles, dans mon cou, elle me fait frissonner. Sa main se balade sur mon corps, elle touche mes seins, titille les mamelons, puis elle descend. Je soupire d’aise, j’ouvre mes jambes, Jane sourit près de mon visage, ses doigts parcourent ma chatte, ses doigts me pénètrent, je souffle, amusée et curieuse des sensations qu’elle me procure. Nous nous embrassons à pleine bouche, je la caresse aussi, finalement. Ses seins sont petits, mais hyper sensibles, Jane crie lorsque je les mordille. C’est un bel endroit pour faire l’amour avec une femme, ce bateau…
Jane se lève et se déshabille.
Je m’exécute. Sur l’énorme banquette, dans un radieux soleil couchant, Jane s’emboîte entre mes jambes et nos deux sexes se collent l’un à l’autre. C’est si bon, si chaud. Je lui respire dans la bouche, elle mène la danse et nous nous enlaçons jusqu’à la jouissance.
Nous terminons nos verres. La nuit est tombée. Je ne sais plus quoi faire sinon partir.
Je la quitte sans avoir remarqué de tatouage. Je vais au 346.
Je me demande si je connais bien les règles du Kimi Imali en changeant mon roi de cœur. Le croupier me donne un 2 de cœur en échange. La carte vaut 7. Je compte ma main.
Je vais au 364.
Je suis à l’étage de son loft, dans un grand lit aux draps blancs. Je lui répète, avec un sourire charmant :
Couché sur le dos, Andreï acquiesce sans répondre, les yeux mi-clos. Je me redresse du creux de son épaule et regarde mon téléphone traducteur : « Tu es une vraie bête de sexe. » Je pouffe :
Andreï hoche la tête satisfait, dans un demi-sommeil. Dehors, la nuit tombe.
Si je choisis de récupérer mes vêtements et de partir sur la pointe des pieds, je vais au 54.
Si je choisis plutôt de fermer les yeux et d’accompagner Andreï dans son demi-sommeil d’après la baise, je vais au 226.
Les hommes m’escortent, mais ils ne me tiennent pas. En dehors de mes bras dans le dos, je suis libre de mes mouvements.
Alors je tente le tout pour le tout !
Avec la grâce féline qu’on me connaît, je bondis hors du sentier et cours rapidement en sautant par-dessus des troncs et en évitant les branches des arbres. Les hommes ne me suivent pas et me crient de revenir.
Je ricane parce que je les ai bien semés, mais j’entends des bruits électroniques dans le bois. C’est anormal, ces bip bip bip bip, caractéristiques de mines qui s’apprêtent à exploser. Ce qu’elles font d’ailleurs, ces mines placées dans le bois pour protéger le repaire d’Andreï. Elles explosent en énormes déflagrations derrière moi !
Je continue à courir de manière effrénée, ne jamais m’arrêter, mais les mines semblent être reliées entre elles et, à chaque pas que je fais, des bip bip bip bip supplémentaires se mettent à sonner. Il y a le feu et des grondements explosifs derrière moi. Et finalement, malgré ma vitesse, les mines me ratrappent et l’une d’entre elles explose sous mes pieds.
Une fois dans les airs, je me dis : « Tiens ? Je vole ? » avant de remarquer, en retombant au sol, que je n’ai plus de jambes.
Je réponds quoi ?
• Oui, je vais au 141.
• Non, je vais au 306.
Ma main chaude entre en contact avec la peau douce de Jane. Elle porte une jupe mi-cuisse et je la caresse tranquillement. Jane me regarde, surprise, un peu mal à l’aise. Je la rassure en souriant. Elle ferme les yeux, se laisse charmer et dit :
Est-ce que je glisse ma main un peu plus à l’intérieur de ses cuisses ? Je vais au 184.
Ou bien je retire ma main tranquillement ? Je vais au 109.
Si je me couche sans entrer dans le Kimi Imali, je perds assurément : Alban me l’a dit et le croupier l’a confirmé. Peut-être est-ce ce que je souhaite ?
Si je me couche, malgré tout, je vais au 272.
Si je clame haut et fort : « Kimi Imali ! » avant d’abattre mes cartes, je vais au 389.
Je prends une grande respiration et scrute les environs, les obstacles et calcule ma trajectoire. Je cherche Gabriel des yeux, il n’est nulle part, ce couard. Sans hésitation, je m’élance et je me précipite contre la double porte, entre les deux premiers gardes. Les portes s’ouvrent et je me retrouve dans une salle sombre, pleine de fumée de cigare, avec quelques tables de joueurs de cartes. Derrière moi, j’entends :
Puis des coups de feu. J’ai mal aux hanches et aux omoplates et je m’effondre sur le tapis rouge. Et ce n’est pas la couleur du tapis. C’est mon sang qui s’écoule de mon corps étreint des spasmes de la mort.
Que m’a-t-il pris de tenter de forcer le passage ? Pourquoi ?
Je vais au 1 pour recommencer l’enquête entière.
Je racle du plus profond de mes bronches pour faire remonter un glaviot digne de ce nom, je l’ai en bouche et j’en forme une boule épaisse avant de le faire jaillir de mes lèvres.
Mon crachat atteint Andreï en plein visage et je le fixe avec un regard de défi. Il le prend en pleine poire et s’essuie le visage du tranchant de la main, me regardant avec violence…
Je vais au 104.
Je retourne au domicile de Gabriel et Anita, sachant mon collègue retenu au Cabinet avec Jane.
Je vais discuter franco avec Anita et je toque à sa porte, en toute franchise.
Elle ouvre, elle est belle, grande, ferme. On dirait une déesse grecque, tout en hanche. Un visage avenant, des lèvres bien dessinées, des yeux bleus, de longs cheveux noirs.
Anita m’invite au salon. Je vais au 113.
Je continue à son bras, salue différentes personnes. Gabriel semble connaître beaucoup de monde dans ce milieu. Les hommes me regardent à son bras en faisant une moue d’approbation, ou me détaillent de la tête aux pieds. Comme si j’étais un trophée ? Oui, un objet : tout le monde croit que je suis une escorte que Gabriel a payée pour l’accompagner… Je ne suis pas si à l’aise.
Un homme me contemple d’un air de connaisseur et s’approche de Gabriel, moi à ses côtés. Il le salue, lui serre la main, puis l’homme chuchote quelques mots dans l’oreille de Gabriel en me scrutant. Gabriel me regarde soudainement surpris. L’homme se retire d’un pas et attend, les bras croisés. Gabriel, gêné, se penche à mon oreille :
Les bras croisés, je regarde George, l’homme qui se tient un pas derrière Gabriel et qui me mate. Il est bel homme, la cinquantaine, bien bâti, un visage de surfeur, bien bronzé et en forme. Malgré les atouts de cet homme, est-ce que je me retourne vers Gabriel pour refuser net sa proposition ? Je vais au 23.
Si je sens plutôt monter un désir dans mon corps et que je me laisse tenter, je vais au 375.
Léo est le plus discret de mes collègues. Le plus âgé d’ailleurs. C’est le plus gradé, c’est lui qui est au sommet de la hiérarchie du Cabinet. Malgré mes connaissances en hacking, je n’ai jamais trouvé son dossier « employé » pour connaître son adresse civile. J’aurais ainsi pu fouiller sa maison, mais non, ce ne sera pas possible.
Lors des apéros de fin de journée que nous faisons avec les collègues, je n’ai jamais pu l’accompagner à la sortie. Léo grimpe toujours sur sa moto et démarre en trombe.
J’en ai rapidement discuté avec Gabriel, qui me l’a confirmé :
Je vais au 96.
OK, c’est décidé. J’appelle Gabriel et je lui dis :
Il est content. À travers le téléphone, j’entends la joie dans sa voix, comme si l’espoir se ravivait :
J’acquiesce, nerveuse, et je vais au 303.
À tout hasard, parce qu’il me faut bien répondre quelque chose, je propose :
Je prends le dossier de ce lot, qui est surévalué en plus, car certains experts ont affirmé que le sol était tellement troué dans le calcaire qu’il risquait de s’effondrer sur lui-même.
Je vais au 160.
Alban pourrait me confier une mission secondaire. Mais aurais-je le temps de l’accomplir, alors que je n’ai toujours pas terminé l’opération « Madras » ? Et qu’est-ce que j’y gagnerais ?
Alban est calculateur. Il me regarde, puis me sourit :
Justement, si je tente de connaître qui est « l’ami » qu’Alban et moi avons en commun, je vais au 243.
Est-ce que je souhaite plutôt savoir comment je pourrais remplir ma mission secondaire, en récupérant Anita pour Gabriel, pour remplir finalement ma mission principale ? Je vais au 294.
Il met sa main sur ma nuque et enroule ses doigts dans mes cheveux et me baise de plus en plus fort en rageant, en suant puis jouis en moi. Quelque peu essoufflé de cette baise rapide, Andreï m’enlace et se repose contre mon dos et son sexe s’extirpe de moi. Du sperme coule entre mes jambes. Il se retire et je reprends moi aussi mon souffle. Il remet sa ceinture en me regardant. Je prends un drap blanc de la buanderie pour essuyer mon entrejambe avant de remettre mon slip et ajuster ma jupe.
Il quitte la buanderie et me laisse. Je vais au 275, seule.
Ah et puis zut ! Isabelle ne m’a jamais dit que je ne pouvais pas recommencer !
Je me recouche le long du corps d’Andreï en souriant et en me projetant sur un avenir à très très court terme : comment ferons-nous l’amour au réveil ?
Je vais au 258.
Je me mords la lèvre inférieure en réfléchissant à la proposition. Je pourrais demander un pourcentage à Gabriel ? Oui, cela ferait vraiment de moi une prostituée, mais je pourrais profiter de l’occasion, non ?
• Si je fixe Gabriel en lui disant : « Tu me donnes la moitié de ce qu’il te donnera, OK ? », je vais au 382.
• Si je prends la décision de me diriger directement et simplement vers Georges au sourire engageant, je vais au 264.
• Si finalement, bien réfléchi, je refuse net la proposition, je vais au 23.
Sans réfléchir, et dans le but de m’en sortir vivante, je tire à tout hasard vers les deux gardes en prenant la fuite dans le sentier où j’ai déjà marché. Cette fois-ci, par contre, je n’y vais pas de manière furtive, je sprinte droit devant moi. Mais j’aperçois un chemin perpendiculaire à ma gauche. Est-ce le point 3 ou le point 2 ? J’ai couru rapidement, j’ai pu louper un sentier. Les hommes derrière moi courent aussi.
Est-ce que je tourne à gauche dans le sentier perpendiculaire, ne sachant pas s’il s’agit du point 2 ou du point 3 ? Je vais au 170.
Si je décide plutôt de continuer ma course vers la sortie pour rejoindre le van et Mathieu qui m’attend, je vais au 329.
Je m’approche brutalement d’Andreï, mon arme retournée et, alors que je vais lui donner un coup de crosse sur le front, Andreï me voit venir et esquive ma lancée. Il bloque mon coup de son avant-bras et allonge son autre bras pour prendre le canon de mon arme dans sa main. J’ai peur de me faire désarmer, alors je tente de le frapper.
Je vais au 320.
Je pousse ma moto à fond et, soudainement, sans que je ne comprenne quoi que ce soit, je suis en vol plané. Ai-je entendu une explosion ? Oui. Avant de m’envoler ? Je ne sais plus.
La moto, sans pilote, le moteur en feu, me dépasse en roulant et chancelle. Et moi ? Eh bien, je roule dans les hautes herbes. Je vais au 6.
Je me suis infiltrée chez Jane sachant qu’elle n’était pas à la maison. C’est toujours facile pour moi, d’entrer dans une maison sans me faire prendre. On m’a bien entraînée. J’ai découvert une personnalité, une amatrice de musique classique, mais pas vraiment une lectrice. Il y avait très peu de livres dans sa maison sinon de nombreuses bandes dessinées lesbiennes. Dans son ordinateur, plusieurs photos tirées de Tumblr, toujours sur l’amour saphique. Jane aime les femmes, donc ? Ça a confirmé mes soupçons, Jane a déjà tenté de me tester au bureau. La semaine d’avant, elle m’avait posé des questions sur mes amours, mes hommes, mes femmes… J’avais rigolé avec elle pour clore cette discussion et je m’étais questionnée. J’ai maintenant la confirmation : Jane aime les femmes.
En fouillant sa maison, vêtue de noir et les cheveux en chignon, j’ai aussi découvert que Jane faisait de la voile. J’ai trouvé des accessoires : des combinaisons néoprènes, des vestes de quart, des coupes vents, des mousquetons, des démanilleurs, des cordages, des drisses et encore. Ils étaient soit rangés dans un placard, soit pêle-mêle dans une pièce complètement bordélique.
J’ai continué mon investigation. Dans sa chambre, dans un tiroir, une panoplie de sex-toys, naturellement. Dans sa garde-robe, quelques tenues affriolantes. Il y en a une que j’ai failli lui piquer, une sorte d’ensemble rouge en tulle, avec des bandelettes, des straps, un soutif hyper sexy. Je me suis retenue de le dérober. J’aime beaucoup ce type de lingerie.
J’avais fait le tour ?
Sous le matelas, j’ai découvert un livret A qui semblait lui appartenir, mais qui n’était pas à son nom, à une certaine Amandine. Un versement de 35 000 dollars a été effectué en une fois, il y a peu. Aurait-elle fait un détournement de fonds chez son ancien employeur ? J’ai pris des photos de ce livret A.
De retour chez moi, j’ai fouillé sur Internet à propos de cette Amandine, j’ai tenté de corroborer les données avec Wallace & Trust. Et, oui, mon intuition était juste. La photo de Jane et le nom d’Amandine, dans des archives cachées de la police, confirmaient qu’une enquête avait été lancée pour la retrouver « due à plusieurs détournements de fonds… ». OK, c’est une voie à creuser avec Jane pour mettre la main à son dossier Madras.
Satisfaite, je vais au 302.
Je rejoins Léo et me plante devant lui, les mains sur les hanches :
Léo me suit et nous entrons dans une cabine. Dans une pose lascive, je me retourne vers lui. Il avait des idées derrière la tête et maintenant il ne sait plus où regarder. Il n’a pas gagné. Moi oui. Je lui dis franchement :
Il soupire et il prend son téléphone, et moi le mien :
Il pianote sur quelques touches de son téléphone, mais m’envoie le dossier Madras. Je l’enregistre dans mon cloud. Puis je l’ouvre et l’analyse rapidement : il y est inscrit le numéro DIX. Je sais que lorsque j’analyserai les dossiers de mes trois cibles – mes collègues – il me faudra additionner les trois nombre pour me rendre à Madras, le supposé patron du Cabinet. Je note soigneusement ce nombre que je viens d’obtenir.
Je souris, contente :
Si je n’ai pas récupéré les trois dossiers, je vais au 346. Sinon au 319.
Je tente de déboutonner son pantalon de toile, mais il me résiste. Je sens bien, à travers le tissu, que le membre qui s’y cache est prêt à jaillir. Finalement, je réussis ôter ce foutu bouton, mais la fermeture éclair bloque maintenant. Je tire vers le bas, je tire de nouveau. Rien à faire. Je regarde Andreï qui soupire et qui d’un coup, baisse la fermeture de son pantalon. Comme il est en toile et qu’aucune ceinture ne le tient, le pantalon tombe sur ses chevilles. Andreï ne porte pas de sous-vêtements… J’ai devant mon visage un long sexe mi-dur et tressaillant, veiné.
Je ne parle pas tchèque et mon téléphone est resté sur la table, mais je comprends très bien ce qu’il veut. Je prends son sexe dans ma main, il semble lourd, j’amène son gland vers ma bouche et je le titille de la langue. Le pénis durcit rapidement et je le masturbe doucement.
Je relève la tête vers lui, exaspérée :
Est-ce que j’obtempère ? Je vais au 247.
Ou bien je suis toujours un peu blasée et je continue par obligation ? Je vais au 163.
Gabriel est surpris par ma négociation :
Il se retourne vers Georges et lui glisse deux mots à l’oreille. Georges lui refile discrètement une certaine somme lorsqu’ils se serrent la main. Marché conclu ! Et voilà le travail : « Raïssa, t’es une pute ! » me dit une petite voix dans ma tête. Gabriel compte en cachette les billets puis en prend une part. Il regarde à gauche, à droite, pour voir si personne ne l’a remarqué ; je fais de même. Il n’y avait personne. Gabriel me tend ma part, cachée dans sa paume. Je regarde rapidement avant de la glisser subrepticement dans mon sac à main, il doit y avoir un bon millier de dollars américains. Je souris à mon collègue de travail, puis me tourne vers Georges qui m’invite à le suivre en m’offrant son coude. Je vais au 155.
Je lance mon arme devant moi et lève les mains en l’air :
Les deux hommes avancent d’une démarche de professionnel, en levant les genoux, en me pointant de leur mitraillette. Je vais au 238.
Je me rapproche de Gabriel sur la banquette du bar, à l’écoute, comme une collègue-amie qui prend des confidences :
Gabriel s’explique en bégayant, en cherchant ses mots :
Je ne peux m’empêcher de penser « connard ! », mais je prononce :
Je comprends ce qu’il tente de faire pour regagner sa femme.
Est-ce que j’accepte de suite sa proposition ? Je vais au 370.
Ou est-ce que je lui dis que je dois réfléchir un peu avant ? Je vais alors au 223.
Je lui souris et prends sa main avec délicatesse. Gentleman, Andreï m’aide à me mettre debout et me sourit aussi :
Il se dirige vers le fond du Café Bleu et ses copains de bar le saluent :
Je me retourne rapidement et remarque ses amis faire des clins d’œil. Ai-je fait le bon choix ? Andreï ignore ses camarades et ouvre une porte, près des toilettes, donnant sur un escalier qu’il commence à grimper. Je le suis et il m’attend au palier.
Est-ce que j’accepte ? Je vais au 32.
Si je reviens sur ma décision, songeant au Café Bleu un peu délabré, aux camarades uniquement masculins en bas, que je vais me retrouver seule avec un inconnu – ou presque – à l’intérieur d’un appartement fermé par une porte capitonnée insonorisant tout, et qu’en plus, personne, ni du cabinet ni de mon Service ne sait où je suis, si je reviens sur ma décision en songeant à tout cela, je vais au 152.
Un petit établissement en bois, des tables rondes, des chaises avec des accoudoirs, des colonnades, de vieilles photos sur les murs évoquant le socialisme à visage humain. Tout est un peu délabré, mais c’est chaleureux. Je remarque qu’il y a quatre ou cinq clients, soit au bar, soit ensemble à une table où ils jouent aux dominos. Dans un coin, une télévision que personne ne regarde diffuse un match de foot. Je vois Andreï assis devant une pinte de bière rousse, près de la fenêtre donnant sur la rue. Il a dû me voir arriver, dans ma jupe qui me va à ravir, tenant mon sac à main sur l’épaule, les cheveux soyeux.
Andreï hoche la tête.
Chaque client qui entre au Café Bleu salue Andreï. Je le trouve d’autant plus séduisant, dans un environnement social, chez lui. Il dégage une sorte d’aura de fermeté, de puissance. Il s’excuse et se lève, va voir des copains près du bar. Je regarde subtilement ses fesses qu’il semble avoir fermes. Andreï est indiscutablement bien formé, sculpté au couteau, une taille fine, des épaules larges, des bras d’acier. Il rejoint le bar et commande des bières puis, en attendant, discute un peu avec ses copains. Bien qu’ils chuchotent, j’entends leur discussion :
Il me sourit à peine en posant une pinte sur la table. Je le remercie et il commence :
Est-ce que je réponds par l’affirmative et commence à lui raconter ce que j’attends de l’évènement organisé par mon cabinet ? Je vais au 287.
Ou bien je suis directe et franche ? Je vais au 135.
Je me rapproche d’Édith en lui souriant. C’est une belle femme noire, aux cheveux en afro, qui porte de longues boucles d’oreille brillantes et un maquillage rouge. Un collier plonge dans son décolleté, ses seins sont imposants et sa taille est toute fine. La robe qu’elle porte met en valeur son fessier rebondi. J’engage la discussion :
Un serveur passe avec un plateau de coupes de champagne. Est-ce que j’en veux une ?
Si oui, je vais au 95 pour tendre bras.
Si non, je laisse le serveur passer et je vais au 189.
Ça siffle dans l’assistance, Alban me regarde avec un nouvel œil et s’avance un peu plus vers moi :
Je n’ai pas les 15 000 balles sur moi. Peut-être aurait-il fallu que je suce 150 mecs ? J’avale ma salive :
Alban ricane comme si je venais de lui faire une bonne blague :
Qu’est-ce que je lui réponds ?
• « Moi » : je vais au 214.
• « Je n’ai rien à offrir » : je vais au 340.
Alban présente ses cartes : un As de cœur, une dame de carreau, un 8 de trèfles. Le croupier compte sa main et dit d’une voix claire : « 43 pour monsieur Alban ! ». Il se retourne vers moi, compte mes cartes, je ne sais plus compter moi-même, j’ai soit 31, soit 36, soit 42…
J’ai perdu et Alban sourit avec un air satisfait. La foule chuchote. Alban me susurre :
Je pense intérieurement : « T’as seulement été chanceux, connard ! », tandis qu’il se lève de la table. Avec une belle prestance et sous les applaudissements de la foule, il me tend la main, souriant pour un meilleur lendemain. La dame au chignon et aux yeux verts rit, satisfaite de me voir perdre.
Je n’ai pas d’autres choix, pour garder contenance, que me lever aussi et mettre ma paume dans la sienne. Sa main est chaude. Et électrique. Alban traverse la foule en me tirant derrière lui. Une porte s’ouvre comme par magie et je me retrouve dans une alcôve rouge. Des sofas rouges, des tables basses rouges, des rideaux rouges, et des miroirs partout ailleurs.
Je vais au 286.
Dans une tentative d’aller toujours plus vite, je pousse mon bolide à 10 000 tours par minute. Je crois bien parvenir à la ligne d’arrivée, mais un bruit éclate dans le moteur. La moto chancelle et je perds l’équilibre. Je saute et je vois tous les concurrents me dépasser alors que je fais un vol plané pour atterrir en roulant dans les hautes herbes de bord de piste. Je ne suis pas blessée, heureusement, juste choquée devant le grand panache de fumée qui sort de ma bécane. Je vais au 6.
Andreï me bouffe la chatte, me presse les seins, puis me prend en cuillère. J’aime quand il me baise, j’aime son jus et sa force et…
Je réfrène rapidement mes fantasmes (on se concentre, Raïssa ! ), bien que tout le Cercle semble axé vers la luxure… Je vais au 291.
Au matin, j’ouvre l’œil pour découvrir Léo, nu, qui boit un café, debout face à moi. Je me redresse sur un coude et je lui souris. Il me dit, songeur :
Compréhensive, je lui susurre :
Installée à quatre pattes sur le lit, lui toujours debout, j’avale son membre et il maintient un bon rythme dans ma bouche. Je ne fais rien d’autre que de le prendre et il jouit au fond de ma gorge. Il est satisfait.
Je me rhabille puis quitte Léo en le remerciant :
Je vais au 346 pour reprendre cette mission. J’ai vraiment tout raté !
Je lui offre une coupe et nous trinquons toutes les deux. Édith me sourit, elle semble un peu saoule. Je lui demande :
Je vais au 187.