n° 22220 | Fiche technique | 29993 caractères | 29993 5086 Temps de lecture estimé : 21 mn |
05/01/24 |
Résumé: Leurs parents étant proches d’une séparation, leurs enfants ont eu l’idée de leur payer un voyage exotique pour les rabibocher. Mais rien ne s’est passé comme prévu. | ||||
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Auteur : Jacquou Envoi mini-message |
Lorsqu’ils descendirent de l’avion à Bali, Albert et Magali ne savaient pas trop comment ce séjour d’une semaine allait se dérouler. Certes, ils allaient découvrir de magnifiques paysages, pilotés par un guide retenu à l’avance à partir de leur hôtel, base de leur séjour. Mais c’est leur vie de couple qui les tracassait. Ce voyage, c’est leurs deux enfants qui le leur avaient offert afin qu’ils renouent une relation entamée par une séparation officieuse sous la forme géographique : ils occupaient chacun un étage de leur grande maison, à l’initiative de Magali, lassée du comportement de son mari et désireuse de vivre en autonomie.
Mais cette fois, le contrat était clair : une même chambre d’hôtel. Tout au plus était-il concédé une « double », c’est-à-dire deux petits lits au lieu d’un grand.
Le premier jour se déroula au mieux, tant la magie des lieux l’emporta sur toute autre considération. Le guide était sympathique et ne rechignait pas à la tâche. Ce qui changea quelque peu la donne fut la première nuit et surtout le réveil. Magali avait l’habitude de dormir nue et ce n’était pas le climat des tropiques qui allait l’en dissuader, d’autant que la climatisation n’était pas très performante. Albert dormait nu également et il ne put s’empêcher au petit matin de regarder son épouse, en plein sommeil, les bras rejetés en arrière, les cuisses légèrement ouvertes. Il devait admettre que le corps de Magali avait bien résisté aux affres de l’âge. C’est à peine si on pouvait déceler quelques traces de cellulite sur ce physique tonifié par une pratique assidue du footing et de la gymnastique. Oui, Magali demeurait éminemment « baisable » même si elle n’avait évidemment plus pour lui l’attrait de leurs premières unions. Faisait-elle toujours l’amour depuis qu’ils s’étaient séparés ? Et avec qui ? Il n’en savait rien.
On frappa à la porte de la chambre, discrètement. C’était le serveur de l’hôtel qui apportait le petit-déjeuner. Albert vint lui ouvrir, pensant que Magali s’était couverte du léger drap, mais elle sommeillait toujours, exposant sa nudité intégrale aux yeux du serveur, qui faisait mine de ne pas la voir. Le bruit des couverts que le serveur disposait la réveilla néanmoins. Elle découvrit le jeune homme à la peau ambrée et à la chevelure de jais en tenue balinaise. Mais à la stupéfaction d’Albert, au lieu de se couvrir, elle se leva en tenue d’Eve et vint aider le serveur à disposer les couverts sur la table. Un bref échange en anglais s’ensuivit, Magali montrant quelques chatteries à l’endroit du serveur qu’Albert jugea déplacées compte tenu de leur situation mutuelle : la cliente nue et l’employé habillé. Mais celui-ci ne parut pas déstabilisé. Son sourire éclatant révélait au contraire un intérêt pour ce contexte particulier, comme si ce n’était pas le premier du genre. Albert se demanda illico si la compétence de ce garçon se limitait toujours à apporter le petit-déjeuner à des couples mûrs et plutôt fortunés.
Lorsqu’il fut sorti, il interpella son épouse :
Magali laissa la phrase en suspens et saisit la théière pour se servir. Albert ressentit alors une furieuse envie de la culbuter, mais il craignit de se faire rembarrer et il se servit à son tour. De toute manière, il ne fallait pas trop traîner. Le guide les attendait pour une excursion.
Pendant la journée, Albert gambergea. Ce voyage était peut-être une occasion de satisfaire un vieux fantasme : voir son épouse faire l’amour avec un autre homme. Le fait qu’ils soient séparés, même officieusement, renforçait son désir. Il avait la conviction que Magali ne résisterait pas longtemps. Il savait qu’elle aimait les peaux ambrées, en particulier celles des Asiatiques. Elle lui avait fait parfois la confidence de ce fantasme qu’à sa connaissance elle n’avait jamais assouvi. Son attitude, depuis son arrivée à l’hôtel, lui rappelait ce qu’elle lui avait avoué parfois. Elle n’avait cessé de suivre des yeux le serveur pendant le premier dîner, à tel point qu’il lui avait dit :
Elle avait rosi, comme si elle avait été prise en faute, comme si ce fantasme était réapparu. Qu’elle le réalise face à lui, et à cause de lui, libérerait sans doute ses instincts ! C’était en tout cas son espoir de mari devenu candauliste. Il fallait juste jouer finement.
De retour à l’hôtel, il aborda le serveur qui nettoyait la salle de restaurant avant le dîner. Après quelques considérations banales sur la journée, il se jeta à l’eau et lui dit :
À sa grande surprise, le serveur ne fut nullement déstabilisé par cette question, comme s’il s’y attendait. Il répondit juste que Magali était « beautiful, cute », mais demanda si elle était « okay ». Albert le confirma, proposa une somme que le serveur refusa, disant qu’il n’était pas « prostitute ». Il fut convenu qu’il rendrait visite au couple le soir même dans la chambre, Albert insistant pour être présent, ce qui ne parut pas surprendre le serveur prénommé Sanjai, comme l’attestait le badge sur son costume.
Pendant que Magali se douchait, il évoqua sa conversation avec Sanjai, enjolivant un peu la chose :
Magali sortit de la douche, une serviette autour du buste et une autre sur la tête. Mais quand Albert lui dit que le serveur allait passer les voir en fin de journée, une lueur fusa dans son regard. Celle du stupre. Elle passa l’heure suivante à s’apprêter, se pomponner, s’épiler, se parfumer, et quand elle arriva au restaurant vêtue d’une robe bustier lui arrivant à mi-cuisses, maquillée et les cheveux dénoués, Albert la jugea incroyablement sexy. Sanjai vint les servir et le regard qu’il croisa avec celui de Magali en disait long sur l’admiration qu’il lui portait. Elle avait l’œil pétillant, la bouche humide, et sous la table elle écartait spasmodiquement et nerveusement les cuisses. Lorsqu’ils remontèrent à la chambre, il lui dit à l’oreille :
En effet, Albert se faisait un film et il était très cochon. Il commanda une bouteille de champagne au bar avec trois verres. Sanjai les apporta, souriant, ondoyant dans sa tenue chamarrée. Au léger ballottement de son entrejambe, le couple comprit qu’il n’était pas « maintenu ». Au retour du restaurant, Magali s’était débarrassée de son string devenu très humide. Assise dans le fauteuil, jambes haut croisées, elle regardait évoluer le serveur avec concupiscence tandis qu’Albert, allongé sur le lit, observait le manège avec amusement. En servant le champagne, Sanjai semblait effectuer une sorte de danse amoureuse. Magali avait la bouche sèche et le liquide vint à point nommé pour l’humidifier tout en mettant des bulles dans son cerveau. Elle ressentait maintenant des élancements dans le bas-ventre, comme une sorte de vide à combler. Ses seins lui faisaient un peu mal. Ses hormones semblaient se déchaîner. Sanjai s’assit sur le lit en face d’elle pour trinquer et son regard plongea sur les cuisses dénudées très haut de Magali, apercevant même l’ombre de son pubis. Une excroissance majuscule apparut sur son ample pantalon de soie, mais il se contrôla, jouant son rôle de serviteur invité par deux clients.
Une conversation s’engagea, d’où il apparut qu’il était marié, sans enfants, avec une jeune femme travaillant dans un autre hôtel, prénommée Indira. Quand la bouteille de champagne fut vide, ce fut le moment clé. Grisé, le trio perdait de plus en plus son quant-à-soi. Rires et gloussements envahirent la chambre. Jusqu’au moment où Albert dit au serveur :
De fait, Magali fut de plus en plus « dans le besoin » et le sauf-conduit d’Albert fit litière de ses dernières inhibitions. Elle posa son verre, se mit à genoux devant le serveur, tira sur le léger pantalon de soie pour en extraire un pénis long, fin, légèrement recourbé par l’érection, qu’elle branla légèrement avant de l’emboucher, les yeux dans ceux du sucé. C’était son truc à Magali, la pipe ! Elle avait toujours été experte, comme un don naturel. Le Balinais avait beau avoir été confronté à d’autres qualifiées de la question, à commencer par son épouse, la langue de la Française eût tôt fait de le rendre dur comme un bois tropical. « Rien à voir avec la queue d’Albert », se dit Magali in petto, en se remplissant les joues du gland turgescent.
La suite fut une scène de cul assez pornographique entre une femme mûre avec un incendie dans le bas-ventre et un étalon monté comme tel, véritable artiste de l’amour, très cultivé en matière de positions, le tout sous l’œil d’un mari voyeur épaté par son épouse se prêtant avec autant d’ardeur à son scénario. Il n’avait jamais douté de son goût pour le sexe. Il en avait assez profité pendant leur longue vie commune. Mais la regarder baiser avec un autre homme que lui la révéla sur un tout autre jour. Ce n’était plus lui qui était sous ou sur elle. La voir virevolter de la croupe, les pieds sur le matelas pour allonger la bite, s’offrir en levrette pour exposer son visage grimaçant de plaisir, marteler les reins de son amant avec ses talons, planter ses ongles carminés dans ses fesses ambrées, l’entendre bramer « fuck fuck fuck me hard », découvrir un petit cul d’homme rouler entre les jambes en l’air de Magali, tout était évidemment inédit pour Albert.
Il profita d’une phase de levrette, face à lui, pour l’interroger :
Il lui tendit sa queue qu’elle emboucha sans barguigner tout en allant chercher la bite de Sanjai à grands coups de fesses. Surexcité, il éjacula dans sa bouche et elle avala le sperme avec une petite toux sans pour autant s’arrêter d’agiter son derrière.
Puis l’homme bascula Magali sur le dos, lui posa les pieds sur ses clavicules et la fouilla avec un crescendo qui fit hululer la récipiendaire.
Sommé de jouir pour rejoindre son extase, le Balinais ne se retint plus, et après plusieurs assauts arracha sa capote et arrosa le corps transpirant de Magali d’un sperme épais. La tension retomba dans la pièce. Magali haleta longtemps comme après un sprint au terme d’un footing. Sanjai se retira sur la pointe des pieds sans passer par la douche, le sexe encore à demi érigé sous son pantalon. Et le couple se coucha chacun dans son lit, puis se leva le lendemain et se prépara pour son excursion du jour, comme si rien de particulier ne s’était passé la nuit d’avant.
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Durant cette excursion, ils profitèrent d’un temps mort pour revenir sur leur folle soirée.
Albert enregistra et le couple se concentra sur le paysage que le guide était en train de lui montrer.
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Lorsqu’ils s’en retournèrent au bercail, des images plein les yeux, ils retournèrent à leur séparation géographique, mais la tête encore farcie de cette soirée érotique qui n’eut pas de lendemain, le tourisme l’ayant emporté sur le sexe. Ou plutôt le sexe transgressif, car tel était bien la réalité de ces ébats avec le serveur indien. Même si leur vie sexuelle de couple demeurait en panne, elle avait pris un virage à Bali qu’ils ne pouvaient pas occulter. Magali avait bel et bien baisé avec un autre homme que son mari, et devant lui qui plus est. Et elle avait pris un sacré panard !
Pourtant, elle culpabilisait un peu. Non pas pour cette tromperie puisqu’elle avait été voulue par Albert, mais parce qu’elle créait une inégalité dans le couple. En clair, Magali voulait la réciprocité : qu’Albert fasse aussi l’amour avec une autre femme qu’elle… et devant elle.
Cette évidence lui trotta longtemps dans la tête, au point qu’elle sollicita ses amies : Véronique la sexagénaire ; Cathy, la quinquagénaire ; Amandine, la quadragénaire ; et Camille, la tout juste trentenaire ; sur le thème : « Comment vous trouvez Albert ? Cela ne vous ait jamais venu à l’esprit de faire l’amour avec lui » ?
Toutes avaient eu des expériences sexuelles variées et leurs réactions ne fuirent pas de pudibonderie, mais d’impossibilité pratique. Oui, Albert était charmant, sexy même, mais bon, une aventure de ce genre ne peut entraîner que des complications dans le mariage.
La seule exception fut Camille, et pour cause : elle était restée célibataire. Ce petit format, genre poupée blonde, petits seins, fessier bombé et regard angélique, se comportait en jeune femme libre de sa vie et de son corps. Elle avait dit un jour à Magali : « les filles d’aujourd’hui, on a l’impression qu’elles portent une ceinture de chasteté avec la clé dans leur sac à main. Moi, je baise et j’adore ça ». Elle avait même ajouté : « j’ai un faible pour les hommes mûrs, ils savent jouer de mon corps comme un instrument de musique alors que les jeunes ne pensent qu’à me défoncer ».
Magali aimait bien la franchise de Camille, qui lui ressemblait assez par le gabarit menu, bien proportionné et tonique. Elle évoqua avec elle la possibilité de coucher avec Albert. D’abord interdite devant cette proposition, Camille comprit l’intention et dit :
Mais elle n’avait pas dit non.
***
Magali n’avait pas d’autre moyen pour faire rencontrer Albert et Camille que de les inviter à dîner. Le premier fut moyennement réussi, car Albert avait bien vu l’intention de son épouse. La ficelle était un peu grosse avec cette fille débarquant chez sa femme en solitaire. Il ne voulait pas lui donner le plaisir de « coucher le premier soir » avec la jolie blonde, ce qui est assez farce quand on y pense. Camille en fut un peu vexée, car cet homme lui plaisait bien. En général, les mecs ne se faisaient pas prier pour lui rendre hommage. Mais Magali ne se découragea pas et réitéra cette invitation. Entre-temps, Albert avait pris des dispositions. Son ami Alfred disposait, selon lui, d’une capote irrésistible pourvue de multiples petites aspérités, et Albert lui en demanda un exemplaire « pour un test ».
Cette fois, le dîner se déroula dans une ambiance nettement plus chaude. L’hôtesse et l’invitée s’étaient revêtues de la même mini robe, l’une bustier pour Magali, l’autre sans manches et tour de cou pour Camille. Sans soutif pour l’une comme pour l’autre. « Peut-être même sans slip », se demanda Albert qui triquait déjà au hors-d’œuvre, la capote magique dans sa poche. À la fin du repas fort épicé, quand Camille vint s’asseoir sur les genoux d’Albert, elle sentit sous ses fesses un bâton de berger qui la fit frétiller. Un vif mouvement de la main renseigna Albert : la fille ne portait en effet pas de slip.
Son plan marchait à merveille. Albert allait la dédouaner de sa transgression de Bali.
Albert s’efforça d’enlever proprement la robe et découvrit le ravissant petit corps bronzé avec seulement une marque blanche liée à un string de bain. C’était quand même surprenant que ce canon veuille baiser avec lui, mais il n’allait pas s’en plaindre. Le problème, c’était Magali. Sa présence proche n’allait-elle pas le faire débander ?
Comme si celle-ci avait deviné son inquiétude, elle surgit dans la chambre, se débarrassa en un tournemain de sa robe et s’allongea à poil sur le lit.
La jeune femme baissa le pantalon d’Albert, en sortit un pénis bien érigé et, assise sur le lit, l’emboucha avec un mouvement tournant de la main qui attestait son expertise de la pipe.
Puis elle s’allongea en travers du lit tout contre Magali qui continuait à se frotter le clito et dit à son mari :
À genoux sur le sol, il plongea son museau sur la chatte parfaitement épilée de la poupée blonde et ce fut son tour de montrer son savoir-faire. D’abord gémissante, Camille conclut par un cri rauque, les bras étendus derrière elle, l’abdomen palpitant.
Il exhuma sa capote de la poche de son pantalon, s’en coiffa et pénétra debout au bord du lit Camille très ouverte, coudes sur le matelas. L’effet de la capote magique fut radical. Dès qu’Albert entama ses profonds et lents va-et-vient, la jeune femme ouvrit grand la bouche sur un cri muet, les yeux écarquillés posés sur la jonction des deux sexes comme pour chercher la raison de cette sensation fulgurante qui venait d’envahir son bas-ventre. Magali comprit la situation et frotta énergiquement son clito comme pour accompagner le brûlant accouplement qui venait de commencer. Albert lâcha les jambes de Camille pour poser les mains sur le matelas et, toujours en appui au sol, asséner de vigoureux coups de bite qui firent bramer la récipiendaire. La capote frottait son intimité de toutes ses aspérités minuscules dans un réduit inondé de plaisir. Albert croisa son regard à la fois sidéré et énamouré, trouva ses lèvres en continuant sa besogne tandis que les petits pieds de Camille s’agitaient en tous sens.
Un coup de reins d’Albert la propulsa dans son deuxième orgasme dans un couinement de plaisir. Quand il se retira, elle guetta avec un soupçon d’inquiétude l’entrejambe de son amant. Avait-il éjaculé ? Elle fut rassurée quand elle le vit toujours aussi raide, la queue gainée d’un latex qu’elle n’avait encore jamais vu. Aussitôt, elle se mit à quatre pattes et offrit son mignon petit cul, heureuse de constater que l’homme était toujours en état de l’honorer. Magali s’allongea à côté d’elle, son visage près du sien.
Mais l’homme débuta par une levrette classique, subjugué par ce dos bronzé, cette croupe nerveuse, mais aussi par le spectacle de son épouse qui continuait de se masturber en les regardant. Camille tourna plusieurs fois la tête vers lui pour l’encourager, l’implorer de se retenir, lui sourire aussi :
Albert ne se fit pas prier, mais s’offrit d’abord le délice d’un anulingus dans un petit trou tout rose qui s’ouvrit comme par magie sous sa langue. Il était un peu serré à la pénétration, mais ne tarda pas à s’épanouir sous l’effet de la capote magique, qui agissait sur le rectum comme sur le vagin. Camille venait le chercher à grands coups de fesses dans un claquement de peaux qui eut cette fois raison de la résistance d’Albert. Il éjacula en grognant, provoquant du même coup l’orgasme masturbatoire de Magali qui n’avait rien perdu de cette sodomie, l’ayant même vérifiée de près. Albert s’affala sur le dos de Camille, aplatie sur le lit, anéantie, bavant sur le drap. Elle avait connu une jouissance anale inédite.
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Le stratagème de réciprocité érotique concocté par Magali avait tellement bien réussi que Camille était devenue accro d’Albert. Ils couchèrent régulièrement ensemble, toujours avec une capote magique dont l’intéressé s’était procuré d’autres exemplaires. C’est ce que Magali n’avait pas prévu. Camille était devenue un orgasme sur pattes. Elle avait constamment envie de baiser et Albert commença à fatiguer. Il décida d’utiliser une capote ordinaire et ce fut alors beaucoup moins exaltant pour la poupée blonde. Ses visites s’espacèrent, ce qui permit à son hôte de récupérer un peu d’énergie. Puis elle trouva de quoi occuper ses nuits avec un autre trentenaire moins bien capoté, mais plus endurant. C’est le moment que choisit Magali pour réapparaître dans la vie d’Albert. Ou plutôt sa vie sexuelle.
Encore fallait-il qu’Albert bande pour elle. Elle débarqua chez lui en peignoir avec en dessous son maillot de bain deux pièces, ce qui le surprit. C’était un bikini rikiki que peu de femmes de son âge pouvaient se permettre de porter, et elle en était assez fière. Le balcon d’Albert étant exposé au soleil, elle prétexta une séance de bronzage sur la chaise longue idoine. De voir son épouse protégée des regards par le garde-corps, allongée, chapeautée, lunettes noires sur le nez, seins nus, vêtue uniquement de son mini slip de bain moulant son mont de Vénus bombé, eut sur l’entrejambe d’Albert un effet radical. Il s’avança sur le balcon et avant qu’elle ait eu le temps de réagir, colla sa bouche sur le mince tissu. Magali qui sommeillait sursauta, protesta, gigota, mais dès que la langue masculine eut touché l’intérieur du slip, elle se détendit et bientôt, soupira. Il tira sur le slip, elle l’aida et il put prolonger le cunnilingus en aspirant le jus intime qui commençait de couler sur ses lèvres. Les mouvements spasmodiques de son bassin le rassurèrent. Elle était à l’évidence en demande de pénis.
Elle la posa elle-même, quasi religieusement, caressant les aspérités qui, elle en était sûre, allaient faire son bonheur. Il était nu à son tour, exhibant fièrement le sceptre gainé de latex, imposant, horizontal, frémissant. Magali, qui n’avait pas eu de relations sexuelles depuis leur voyage, ressentit un besoin intense de pénétration. Son sexe palpitait d’impatience. Quand il entra en elle sur la chaise longue, les pieds de chaque côté du siège, les jambes de Magali dans le creux de ses bras, elle eut la même attitude que Camille : bouche béante, yeux exorbités, bas-ventre surexcité. Dès qu’il commença à creuser, lentement et profondément grâce à la large ouverture des cuisses, tout le corps de Magali fut agité de tremblements accompagnés de cris rauques à tel point qu’il fut obligé de lui couvrir la bouche d’une main pour qu’elle n’ameute pas les voisins. Elle ruait sous lui, mettant en danger leur équilibre précaire, et il dut se retirer pour qu’ils ne se retrouvent pas au sol.
Il savoura ce moment où l’épouse ayant souhaité une séparation l’implorait maintenant d’exercer son œuvre de mâle pour satisfaire son appétit de femelle. Il en aurait éjaculé de la voir autant en demande. Il la trouva plus belle, plus sexy que jamais avec cette chair légèrement hâlée, encore ferme, ses pointes de seins érigées, sa bouche gourmande, ses yeux pétillants de désir. Il la prit par la main et l’entraîna dans la chambre. Elle attrapa au passage un miroir de courtoisie. Ils se jetèrent sur le lit, aussi nus l’un que l’autre, elle très ouverte, lui bandant comme un étalon. Aussi impatients l’un que l’autre de reprendre leur copulation. Il la pénétra très classiquement, sans préliminaire, et elle orienta le petit miroir de manière à observer, bras tendus, les mouvements du fessier, le ballottement des couilles, la jonction de leurs sexes. Ce n’était pas la première fois qu’elle prenait cette initiative. Elle avait toujours été « visuelle » et c’était en partie l’explication du plaisir qu’elle avait pris à le voir baiser avec Camille. Mais l’efficacité de la capote finit par lui faire lâcher le miroir pour jubiler sans entrave, sans bâillon cette fois. Ils changèrent plusieurs fois de position, elle le célébra pour son endurance, des perles de sueur couvraient ses seins menus pendant qu’elle cavalait sur sa bite, insatiable, verbeuse, rieuse.
Quand il la prit par-derrière, elle récupéra le miroir et l’orienta sous elle pour observer le mouvement de sa bite, l’agitation des couilles, la réalisation concrète de son plaisir dans le clapotement de leur union. Cette vision déclencha un orgasme et elle s’aplatit sur le drap baveux de sa salive.
Quand elle se retourna, il se masturbait pour maintenir son érection et elle lui sourit :
Magali se mit sur ses coudes, cul en l’air et Albert lui écarta ses fesses rondes pour titiller le délicat anneau. Quand il fut bien humide, il s’aventura avec précaution, la laissant venir à sa rencontre. Ce n’était certes pas la première fois qu’il sodomisait son épouse, mais ce rapport avait toujours été exceptionnel. Mais Magali était dans un tel état d’excitation qu’elle était prête à tout. Sa pénétration fut lente, mais totale. Elle redressa sa nuque, tourna son visage vers lui tandis qu’il besognait, lui offrit un visage barré d’un rictus où la douleur se conjuguait avec le plaisir et ils s’emballèrent dans un claquement de peaux mêlé d’exclamations de jouissance. Lorsqu’elle passa sa main par en dessous pour lui presser les couilles, il éjacula. Elle se redressa, se releva et fila vers les toilettes en trottinant pour soulager son rectum surmené. Il retira sa capote remplie de son sperme et elle le rejoignit sur le lit, se collant à lui dans une attitude amoureuse dont il avait perdu l’habitude.
Il apprécia le compliment, mais se demanda si c’était sa bite qui était la responsable de cette extase ou l’enveloppe particulière qu’il avait expérimentée avec elle. La réponse ne tarda pas :
Il en serait quitte pour une grosse commande de capotes du Cameroun…
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La conclusion de l’histoire, c’est que Magali continua certes de vivre à l’étage au-dessus de celui d’Albert, mais rendit plus souvent visite à sa chambre. Oh, pas tous les jours, on n’a plus vingt ans, mais une fois par semaine, en général le dimanche matin. Elle déboulait en peignoir et bikini, ou à poil dessous, parfois au petit-déjeuner quand Albert était encore à table. Moyennant quoi elle repoussait son bol et s’asseyait cuisses ouvertes devant lui après s’être assurée qu’il avait « le truc ». La suite, on la devine. Un véritable hymne au Cameroun.