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Temps de lecture estimé : 41 mn
14/01/24
Présentation:  Les destins croisés d’une femme découvrant sa sexualité et d’un homme recherchant un sens à sa vie
Résumé:  Quand Miss Teresa, une fidèle de la paroisse, vient rencontrer Thomas, un homme plus connu pour ses conquêtes féminines que pour sa spiritualité.
Critères:  fh fhhh collègues plage fellation pénétratio double sandwich fsodo
Auteur : ChrisM      Envoi mini-message
La reconversion

Élodie


Huit heures, les cloches de Saint-Pierre sonnent, je presse le pas. Je ne risque pourtant pas de manquer de place, nous sommes souvent moins d’une dizaine à suivre le premier office du dimanche dans cette cathédrale qui pourrait accueillir des milliers de fidèles. Et d’année en année, notre groupe se réduit. Étant la plus jeune, je risque de me retrouver un jour seule devant le Père André ou devant son successeur, s’il en a un.


Dans le silence glacé de l’église s’élève le sermon. Le Père met des mots sur ce que nous ressentons toutes, la perte du sentiment religieux, l’abandon des valeurs chrétiennes, la désertion dans les églises, le manque de vocations. Puis, d’une voix forte pour attirer notre attention :



Nous nous regardons entre nous, étant déjà très impliquées dans les cercles paroissiaux, qu’attend-il de plus ?



Le Père développe son propos.




Thomas


Ce ne sont pas les cloches de Saint-Pierre qui m’ont réveillé, mais une bouche gourmande : ces petits coups de langue sur le gland encore sensible, ces suçons sur les couilles qui ont eu à peine le temps de se recharger après cette folle nuit ou cette exploration vers mon anus, tous les moyens sont bons à cette fille pour me refaire bander.


Cindy, c’est son pseudo, je ne sais même pas son vrai prénom. Hier, pour changer de mes copines habituelles, je me suis connecté sur Dinter, pour le cul, c’est le site le plus efficace. Très vite, j’ai matché avec cette nana ; quelques échanges de messages et de photos plus tard, on s’est retrouvés dans un bistrot avant qu’elle me suive chez moi. Y a pas eu d’entourloupe, c’était bien elle sur les photos, presque mieux même ! Je lui lance :



Après m’avoir recapoté, elle me tourne le dos et s’enfonce la queue directement dans le cul. Une sodo au moment du petit déjeuner, c’est du brutal. Elle attrape son téléphone et fait quelques selfies.



Elle termine par une petite branlette jusqu’à me faire décharger dans son cul.



Je demande :



On se reverra probablement, avec ce genre de nanas, il n’y a pas de prise de tête.



Élodie


Le voyage en train a été interminable, mais je suis enfin arrivée au Centre de Vacances, près de Sainte-Maxime. Quel changement de temps ! Je suis partie de Rennes sous la pluie, du vent, moins de dix degrés. Ici, c’est un grand ciel bleu et, à l’abri du vent du nord, la température est agréable, presque chaude en cette fin avril.


Pendant des jours, le sermon du Père André m’a trotté dans la tête. Le peu de famille que j’ai est à l’autre bout de la France, mes amies n’ont pas à être converties, c’est parmi mes collègues que je dois chercher une âme en déshérence. La proposition de notre Comité Social d’Entreprise, le CSE, a donc été la bienvenue : partir une semaine pour un prix raisonnable dans ce Centre me permettra de nouer des contacts dans un cadre convivial moins formel.


C’est la première fois que je viens ici, une réunion de bienvenue est prévue, on devrait nous parler du fonctionnement du Centre, des excursions proposées.



Thomas


Le pot d’accueil, je pourrais le shunter. Depuis le temps que je viens, je connais tout ça par cœur : les chambres sont confortables, on mange (et on boit) bien, la piscine est chauffée, c’est préférable à cette période, car la mer peut être froide. Les excursions, je les ai toutes faites, je pourrais faire le guide. Ce que les gens ne réalisent pas avant de venir, c’est que le Centre est à l’écart de la ville et des plages, des navettes existent, mais les horaires sont contraignants. C’est pour ça que je viens en voiture, la route est longue, mais une fois sur place, on n’est pas coincés. Et c’est un sacré atout pour draguer…


Dès mon arrivée, je suis connecté sur Dinter, j’ai eu un match, sur place ! On a convenu d’un contact visuel lors du pot. Ça n’a pas traîné : « À droite du bar, brune, cheveux courts, short blanc, dessus à fleurs ».


Je la repère, un joli sourire, une trentaine d’années, de belles jambes déjà bronzées, un petit cul cambré, des seins flottant librement sous son top. Parfait. Je réponds : « Grand brun, polo bleu clair, bermuda bleu, vers la porte ».


L’examen doit être concluant, car son message arrive vite : « Demain, mari au tennis de 8 à 10 ». Elle est rapide, moi aussi : « Chambre 127 ? ».


Elle répond par un smiley love avec une langue bien juteuse, les choses s’annoncent bien.


En naviguant parmi l’assistance, je repère quelques têtes connues et tombe nez à nez avec Miss Teresa. Elle a récolté ce surnom depuis qu’on a appris qu’elle accompagne des personnes en situation de handicap à Lourdes. On se croise parfois en réunion, c’est pas une drôle, mais elle est réglo dans son boulot. Je la salue d’un signe de tête, elle s’approche, elle doit se sentir un peu paumée, on échange quelques mots. Il fait bon dans la salle, elle a enlevé son gilet, une croix pendouille dans un gentil petit décolleté. Ça m’a l’air bien accueillant là-dessous, je mettrais bien ma bite à la place de la croix. Une petite branlette entre les seins et c’est pas une hostie qu’elle dégusterait…



Élodie


J’ai été surprise du monde hier soir au pot, le Centre a fait le plein. Ma semaine sera bien remplie, je me suis inscrite à plusieurs excursions et, quand j’en aurai assez de la foule, j’ai repéré quelques balades à faire dans le coin.


Ce matin, je suis montée découvrir la chapelle dédiée à Saint-Martin, perdue dans le maquis. Une heure de marche au milieu des oliviers, des cailloux, sans croiser personne. Un grand moment de paix et de prières.


À mon retour, j’ai voulu profiter de la piscine, mais tout le monde semble avoir eu la même idée et la plupart des bains de soleil sont occupés.



Thomas


Mélanie m’a vidé tout à l’heure. Deux fois même ! À huit heures pétantes, elle frappait à la porte de la chambre, à huit heures cinq, elle me pompait le dard. Elle est vraiment en manque, son mec ferait mieux de la ramoner au lieu d’aller jouer à la baballe. Pourtant, elle a tout pour satisfaire un homme : elle suce bien, elle a un gentil coup de reins.


Tiens donc, qui vient là ? Miss Teresa.



Élodie


Je cherche où m’installer quand j’entends :



C’est Thomas. Je l’ai croisé lors du pot de bienvenue, je préférerais éviter de le fréquenter, compte tenu de sa réputation, mais je ne voudrais pas paraître impolie.



Thomas


Elle s’installe à côté de moi, pose ses affaires et part se baigner. Ma foi, en maillot de bain, elle présente pas mal. Dommage que ça ne soit pas un deux-pièces, on verrait mieux la marchandise. Quand elle revient, je lui demande :



Mouillé, le maillot épouse son corps, dessine les seins, souligne les courbes du cul. Elle n’a pas l’air d’avoir la fesse molle, la folle de la messe. Je glisserais bien mon Jésus dans sa crèche pour lui faire chanter autre chose que des « Je vous salue Marie ».


Me vient l’idée :





Élodie


Nous nous retrouvons après le déjeuner, le soleil chauffe bien, mais le vent s’est levé. Arrivés au parking de la plage, le sable vole sous les rafales, la mer est couverte de moutons. Thomas propose de nous rendre dans une crique abritée du mistral. Elle n’est pas très grande, mais étant accessible uniquement à pied, une bonne demi-heure de marche, on devrait trouver de la place.


Le sentier monte dans la pinède avant de plonger vers la mer. Je marche derrière Thomas, le couple suit. La descente est raide, les cailloux roulent sous les pieds. Thomas me fait signe de continuer, le couple ne suit plus. Quand il me rejoint, il est seul. Le sentier devenait trop abrupt et le couple a préféré faire demi-tour. Un quart d’heure plus tard, nous arrivons au bord de l’eau. C’est magnifique, la petite plage de sable blond est enchâssée entre deux parois rocheuses teintées de reflets rougeâtres, la crique orientée au sud est inondée de soleil, même si le vent du nord est présent, l’eau d’un bleu profond est relativement calme alors qu’au large, la mer est zébrée d’écume. Et il n’y a personne d’autre que nous.


Sans paraître se soucier de moi, Thomas étale sa serviette, ôte ses vêtements et court se mettre à l’eau. Quelques instants plus tard, il nage à grands coups rapides.



Le temps de poser mes affaires, je le rejoins. L’eau n’est pas fraîche, elle est glaciale. J’ai de l’eau aux chevilles et je ne sens déjà plus mes pieds. Il m’encourage, se mouiller est toujours le moment le plus difficile, je me lance. Les premières brasses sont saisissantes, le froid me pénètre de partout, mais assez vite, je m’habitue et j’en viens à apprécier cette baignade. Cependant, quand je ressors de l’eau, la fraîcheur de l’air se fait sentir sur ma peau mouillée, le froid me prend d’un coup, je claque des dents. Thomas arrive avec une grande serviette, la pose sur mes épaules.



Il a raison, il faudrait que je me change, mais, frigorifiée, je suis incapable de faire un mouvement. Voyant cela, il dégage les bretelles du maillot, le fait glisser au sol et, sans attendre, me frotte sans ménagement, comme un cheval qu’on bouchonne. Petit à petit, la chaleur revient en moi.



D’un signe de tête, je réponds que oui.



Sans réfléchir plus avant, comme anesthésiée, je m’allonge à plat ventre sur le sable. À l’abri du vent, la chaleur du soleil me réconforte.



Avant que j’aie eu le temps de répondre, il s’empare de mon sac et prend le flacon. Quelques instants plus tard, le froid des pulvérisations sur ma peau est suivi par la chaleur de ses paumes. Il ne se contente pas d’étaler la crème, c’est un véritable massage. La fermeté de ses mains, leur rudesse même, dénoue les contractions musculaires et me fait un bien fou.


Heureusement qu’il ne voit pas ma tête, je dois être bien rouge, et pas en raison du soleil. Mais je n’ose pas l’arrêter, il m’a probablement évité une bonne angine.


Me vient la question : et si c’était lui que je dois ramener dans le droit chemin, que je dois reconvertir ?



Thomas


Je n’ai pas lésiné sur la crème solaire, à ce rythme, je vais passer le flacon complet. Je me suis arrêté au creux des reins, je n’ai pas osé aller plus bas. Pourtant, elle est à poil devant moi et ne bronche pas… Peut-être que je me trompe sur son compte, que la bite, elle aime ça ?


Je m’installe derrière elle pour m’occuper de ses jambes. Comme beaucoup de femmes, elle réagit bien au massage de la voûte plantaire. Ce qui me permet de remonter vers les mollets, puis le creux des genoux. C’est là que tout se joue. À genoux, je me glisse entre ses pieds, puis je m’avance petit à petit, ce qui la pousse à ouvrir les jambes, à me dévoiler sa chatte.



Élodie


Allongée nue sur ma serviette, un homme masse mes jambes. Mon Dieu, où va-t-il s’arrêter ? Dois-je m’abandonner à son caprice ? Si le Père était là, je lui demanderais de me guider.


Les mains entourent mes cuisses, les mouvements sont doux, remontent encore, effleurent mon sexe, caressent les fesses, redescendent. J’ai très chaud, je voudrais qu’il arrête, je voudrais qu’il n’arrête pas, je ne sais plus ce que je veux, je m’abandonne.



Thomas


Son relâchement est un signe qui ne trompe pas, elle a fini de lutter. Je n’hésite plus, je glisse un doigt dans sa chatte. Elle sursaute. Je lui glisse à l’oreille :



Et elle me laisse faire.


Je la branle délicatement, il ne faut pas la brusquer. Avec plaisir, je constate qu’elle mouille abondamment, elle est prête pour un bon coup de bite. Avec la trique que j’ai, elle ne sera pas déçue. Je lui demande :




Élodie


Je me suis abandonnée à mon destin, si ramener une âme à la foi nécessite ce sacrifice, je suis prête.



Derrière moi, il s’agite. Il me fait mettre à genoux, les cuisses ouvertes. C’est le grand moment, son sexe se pose contre mon vagin.


Bien accroché à mes hanches, il pousse fort.



Je ne sais pas quoi faire, je ne veux pas paraître l’encourager. La pression à l’entrée de mon vagin augmente encore, la pointe de son sexe entre enfin. Il se retire, je souffle, c’est fini.


Mais c’est pour revenir en force et pénétrer encore plus avant. Alternant avancées et reculs, son sexe progresse lentement. La sensation d’envahissement est intense, ce n’est pas douloureux, simplement gênant, inhabituel. Jusqu’au moment où toute résistance cède, en quelques aller et retour, sa verge me pénètre complètement. Il s’arrête quelques instants pour reprendre haleine, je me détends, j’accepte la présence de ce membre en moi. Quand il se remet en mouvement, il n’a plus besoin de forcer, son sexe coulisse facilement, ses mains se décrochent de mes hanches pour explorer mon corps.



Thomas


C’est presque trop facile, elle est tombée du premier coup, elle cachait bien son jeu, la Sainte Nitouche. Au début, c’était bloqué, j’ai cru ne pas pouvoir y arriver. Maintenant, c’est du velours, elle mouille un max, je peux y aller à fond. Ses tétons, du vrai bois, on voit qu’elle apprécie, qu’elle ne simule pas. Je lui demande :




Élodie


Comme il me parle, il me prend comme une traînée. Quoique j’en suis une maintenant, je n’ai pas su lui résister.



Dans un souffle, pour le faire taire :



Une main est descendue sur mon ventre, caresse mon vagin envahi, trouve mon clitoris, le titille. Je ne peux plus réfléchir, mon corps décide pour moi. À présent, à chaque coup de boutoir, chaque fois que son ventre claque contre mes fesses, je ne me retiens plus, je crie, je supplie, j’implore.



Thomas


Miss Teresa est en train de prendre son pied. Elle aime la queue, la salope, et elle le fait savoir, j’espère que personne ne rôde dans le coin. Comme on n’est pas pressés, on va s’amuser un peu. Quand elle commence à trop monter dans les tours, je ralentis et j’attends qu’elle en redemande. Pas besoin d’écouter ce qu’elle raconte, ses coups de reins parlent pour elle.


Elle bafouille, tremble de partout, elle est mûre, je pourrais tout lui demander. Comme je le dis souvent aux copains, tant que tu n’as pas pris le cul de la fille, tu ne l’as pas vraiment possédée. Je glisse un doigt entre les fesses.



Élodie


Un doigt frôle mon petit trou, pénètre doucement. Rien ne me sera épargné.


Mais, d’un coup, sans prévenir, survient une tornade qui me dévaste le ventre. C’est violent, sauvage, c’est BON ! Je pars dans un grand chamboule-tout, je ne sais plus où je suis, je m’écrase sur le sable.


Quelle sensation extraordinaire ! Il m’est arrivé de me caresser, mais je n’ai jamais éprouvé un tel plaisir, un tel sentiment d’abandon, ça ne peut pas être un péché de vivre cela !



Thomas


Bel orgasme qu’elle nous a fait, je me suis fait surprendre, j’ai raté son cul. À mon tour maintenant. Je lui ai crémé le dos, je vais faire le côté pile, mais je ne suis pas sûr que ça protège du soleil… Je fais riper Teresa sur le dos, elle est dans les vapes, complètement amorphe, les bras en croix. La poitrine reste ferme, les tétons encore saillants, c’est parfait. À genoux au-dessus d’elle, je glisse ma queue entre ses globes et c’est parti pour une bonne branlette.



Élodie


Les seins me font encore mal quand Thomas les agrippe pour en envelopper son sexe et recommencer ses va-et-vient. Une pression contre le menton, c’est le bout décalotté de son sexe qui me saute à la figure, luisant, énorme, boursouflé, pour ensuite disparaître entre mes seins. Les yeux écarquillés, la bouche grande ouverte, je suis hypnotisée par les apparitions et disparitions successives de ce gourdin monstrueux.



Thomas


Le premier jet lui arrive en pleine face, les suivants arrosent la bouche, le cou, entre les seins. Je n’ai pas fait semblant, elle a reçu une bonne dose. C’est quand j’ai fini que je la vois pleurer.



Cela se transforme en gros sanglots.



Élodie


Je n’ai pas pu me retenir, je me suis mise à pleurer. Trop d’émotions, de questions, de découvertes. Trop de plaisir aussi.




Thomas


Et merde, une pucelle ! J’aurais pu m’en douter, j’aurais été moins rude avec elle.


D’une main, je la fais lever. Putain, qu’elle est belle ! Les cheveux ondulent sous le vent, le soleil resplendit sur sa peau, les seins ballottent doucement, la toison brune tranche sur le blanc de son ventre, les fesses sont un pousse au crime. Je la serre contre moi, sa tête contre mon épaule tressaute encore, elle se calme progressivement. Ce n’est pas mon cas ; sentir ses seins comprimés contre moi, agripper ses fesses, ce n’est pas ça qui va me faire débander. Je lui dis :



Je l’entraîne vers l’eau et la nettoie délicatement de toutes les traces de foutre, elle ne fait pas un geste, me laisse faire.



Élodie


Il me lave, m’essuie comme une mère le ferait à son enfant. Mais je suis une femme, maintenant ! Puis il s’accroupit pour nettoyer son sexe encore raide, le bout rouge à découvert. Il n’a presque pas de poils pubiens, le pénis jaillit de son ventre comme le tronc du chêne sort de terre, droit, puissant. J’ai encore du mal à réaliser que c’est cela que j’ai pris en moi et qui m’a donné un tel plaisir !



Thomas


Avant de rejoindre le couple qui nous attend près de la voiture, je lui demande :




Élodie


Contrairement à ce que je pensais, la nuit a été bonne, j’ai même très bien dormi.


Dans la cohue du petit déjeuner, une voix derrière moi.



C’est Thomas, il a remarqué mon short, mes chaussures de randonnée.



Je pensais profiter de cette promenade pour réfléchir à ce qui s’était passé, mettre mes idées en ordre. Mais c’est peut-être l’occasion de lui parler de ma foi.



Thomas


Les femmes, j’en ai baisées pas mal, pourtant j’ai passé la moitié de la nuit à penser à Élodie, à la douceur de sa chatte, à la fermeté de ses seins, à la courbe de ses fesses. Je suis content qu’elle me fasse si bon accueil ce matin, son dépucelage ne l’a pas découragée.


On monte à la chapelle, le chemin est étroit, elle marche devant. De voir son mignon petit cul se balancer devant moi me réveille complètement. La chapelle, c’est décevant : quatre murs de guingois, un toit de tuiles envahies par la végétation, la porte est fermée, pas moyen de voir l’intérieur. À l’extérieur, juste une petite niche avec une statue, assez grossière. Élodie va chercher quelques fleurs des champs pour les déposer au pied du saint.


De la voir se baisser pour cueillir les fleurs, je pète les plombs. Je m’approche derrière elle et, à deux mains, je baisse son short et la culotte jusqu’aux chevilles. Surprise, elle tombe à genoux, je sors ma queue et l’enfile directement. Sans capote, cette garce me rend fou.



Élodie


Incapable de parler, de résister, je ne bouge plus. Cette force, cette rage pourrait me faire peur, elles m’émeuvent tant je sens Thomas hors de contrôle. Chaque coup de boutoir me propulse violemment en avant, mes genoux sont écorchés par les cailloux, mes cris font écho à ses grognements.


Mais, à ma grande surprise, monte en moi cette même vague qui m’avait emportée hier. À chaque pénétration, mon excitation monte d’un cran, c’est fort, mais j’aime quand il se déchaîne comme cela.



Thomas


L’éjaculation arrive d’un coup, j’ai juste le temps de me retirer. D’un coup, la tension tombe, je réalise quel connard je suis.


Elle se retourne, elle va me gifler, m’insulter, me dénoncer à la police et c’est mérité.



Élodie


Je me retourne, je découvre un Thomas anéanti. Je devrais montrer ma colère, mais je n’y arrive pas. Tout ce que je veux, c’est qu’il continue de me baiser, j’ai envie, j’ai besoin de retrouver le plaisir éprouvé hier. Je dégage le short et la culotte qui m’entravaient les chevilles.




Thomas


Alors là, je ne comprends plus rien aux femmes.


Elle enlève son maillot, le soutien-gorge, nue devant moi, elle attend. Je me déshabille aussitôt et m’allonge, elle vient sur moi. Je lui prends une main, la pose sur ma queue et lui montre comment me branler doucement, car c’est encore très sensible. La douceur de sa main est merveilleuse, pleine de délicatesse, mais ce n’est pas suffisant.




Élodie


Il a allumé un feu en moi, je ne reculerai devant rien pour l’assouvir. Je me penche pour déposer un baiser sur le bout de son sexe. L’odeur est forte, je la reconnais, c’est celle du sperme avec lequel il m’a arrosé le visage hier. Une pression sur la tête, j’ouvre la bouche, le gland glisse entre mes lèvres. Ce n’est plus le sexe dur et puissant que j’avais en moi tout à l’heure, c’est une chose douce, sensible, que je prends plaisir à parcourir de la langue.


C’est magique, la queue frémit, prend du volume, durcit. Thomas me tient la tête, me guide, me conseille.



Je l’enjambe, mon sexe largement ouvert se pose sur sa queue encore luisante de salive. Je comprends vite comment procéder : en avançant et reculant mon bassin, mes grandes lèvres parcourent toute la longueur de sa verge complètement déployée, depuis ses boules jusqu’au gland décalotté. De frotter ainsi mon clitoris fait monter mon excitation en flèche, de mon vagin ruisselle un fluide gras.


Je ne peux plus résister, j’introduis sa queue en moi avec un grand soupir de satisfaction. Je me dresse sur lui, son sexe planté au plus profond de moi, ses couilles comprimées contre mon ventre, j’aimerais l’absorber complètement. Puis je me baisse doucement, sa queue parcourt mon vagin, m’envoyant mille signaux, je termine couchée sur lui, les seins caressant son torse, jusqu’à sentir son sexe proche de me quitter, et je remonte. C’est merveilleux, c’est moi qui le baise, à mon rythme. Les mains de Thomas me parcourent les seins, le dos, les fesses, tout mon corps vibre de plaisir.



Thomas


Elle m’utilise comme un sex-toy, c’est sacrément plaisant.


Elle accélère, les mouvements sont moins fluides, les yeux dans le vague, un râle permanent, elle va jouir.



Élodie


C’est venu plus doucement qu’hier, mais c’est aussi puissant. Je redescends de mon nuage, Thomas ne bouge pas, il est toujours dur en moi.



Sans sa queue, je ne serais arrivée à rien. Je la retire de ma chatte et immédiatement la prends en bouche. D’une main, je le branle ; de la langue et des lèvres, je suce, aspire, lèche. Thomas s’agite, fait des bonds, je continue de plus belle. Arrivent un puis plusieurs jets que je laisse couler sur ma langue.



Thomas


Que dire d’une telle nana ? Dépucelée hier, elle te fait une pipe d’enfer aujourd’hui. C’est sûr, elle n’a pas l’entraînement d’une Cindy ou même d’une Mélanie, mais elle se donne avec une telle fougue, une telle gentillesse que c’est touchant.




Élodie


Cet après-midi, je suis allée me confesser sans rien omettre de ce qui s’était passé, des circonstances et aussi du plaisir que j’avais éprouvé. Je m’attendais à une sévère réprimande, à tout au moins des reproches, rien de tout cela. Le prêtre a paru prendre ma confession à la légère, comme nous étions jeunes tous les deux et non engagés par ailleurs, cela n’avait rien de répréhensible d’autant plus que cela pouvait déboucher sur une relation durable. Je suis sortie profondément troublée du confessionnal.


Quand Thomas rentre de Saint-Tropez, en début de soirée, il m’appelle :



Sans hésiter un instant, comme si le prêtre m’avait donné un blanc-seing, je rejoins la chambre de Thomas. Il me tend une pochette, j’ouvre et découvre un ensemble de cordons et trois morceaux de tissu couleur chair.



Un maillot de bain ! Les triangles de tissu sont ridiculement petits, à peine plus grands que les pointes de mes seins, ma fente serait à peine recouverte, quant à mes fesses, n’en parlons pas, ce n’est pas un cordon qui va les cacher.




Thomas


Malgré sa réticence, j’ai pu la convaincre d’enfiler le maillot de bain. Une splendeur, je ne regrette pas cet achat. On ne distingue pas les cordons sur sa peau ; de dos, elle paraît nue, et de face, les seins libres de tous mouvements, la chatte presque offerte, elle est bandante. Je lui ai fait prendre la pose et ai pris quelques photos.



Élodie


C’est moi sur ces photos ? Je ne me reconnais pas dans cette femme impudique. Thomas me dit que je suis très sexy, il dit même « bandante ». Je dois changer, je n’ai pas été choquée par sa remarque, je l’ai prise comme un compliment.


J’ai vu à ses yeux que je n’allais pas repartir tout de suite. Je n’en avais pas très envie non plus.



Thomas


Quelle soirée ! J’ai rarement vu une femme se livrer comme ça.


Elle m’a offert son deuxième pucelage.



Élodie


Moi qui voulais me coucher tôt, je suis parti de sa chambre à deux heures du matin ! Heureusement, il n’y avait personne dans les couloirs, je devais avoir une drôle de tête, des valises sous les yeux, les cheveux en bataille. J’avais du mal à marcher droit, et ce n’était pas l’alcool…


Le reste de la nuit a été excellent, j’ai dormi profondément, à croire que faire l’amour me fait le plus grand bien.


C’est dommage que Thomas ne se soit pas inscrit pour cette excursion à Porquerolles. Il paraît qu’il y a de belles plages, la météo prévoit un grand beau temps et, mon nouveau maillot de bain me découvrant largement, je suis sûre que Thomas aurait veillé à m’éviter les coups de soleil.



Thomas


Aujourd’hui, journée calme, j’avais besoin de récupérer.


Retrouvant Élodie à son retour d’excursion.



Pendant le repas, un animateur est passé de table en table afin de constituer des équipes de volley et monter un mini-tournoi.



Élodie


Je voulais me reposer, dormir tôt, pas moyen. Dès que je ferme les yeux, mon ventre se rappelle à mon souvenir, la soirée d’hier défile devant mes yeux. Une succession de moments intenses, de folies, d’orgasmes, entrecoupés de périodes de repos pendant lesquelles nous avons beaucoup parlé, laissant le désir revenir. Moi qui suis très réservée, je lui ai parlé de ma vie, de mon enfance, de mes parents, de ma foi, du Père André.


Mais quand sa tête est descendue entre mes cuisses, sentir ses lèvres aspirer mon clitoris, sa langue papillonner dans mon sexe ou s’introduire dans mon petit trou, cela m’a rendue folle… au point de lui demander de m’initier, ce qu’il a fait avec une patience, une douceur étonnante. Pourquoi la sodomie est-elle considérée comme un péché gravissime alors que j’en ai éprouvé un tel plaisir ?



Thomas


On frappe à la porte de la chambre, Élodie a changé d’avis, tant mieux. J’ouvre, c’est Mélanie qui débarque. Sans attendre, elle ouvre sa robe, elle est nue dessous.



J’espérais Élodie, elle ne viendra plus. C’est Mélanie qui profitera de mes bonnes dispositions.



Élodie


Pas moyen de dormir. Je sais que je ne devrais pas, mais j’en ai assez d’être raisonnable, je vais retrouver Thomas.


Au moment de frapper à sa porte, j’entends du bruit à l’intérieur. Personne dans le couloir, je colle l’oreille contre la porte. Je blêmis, il n’y a pas de doute, il est avec une autre femme.


Quelle conne je suis. J’ai été bien naïve, une fois que je lui ai tout donné, il me jette. Je croyais être un peu plus que ça pour lui. Désemparée, je sors.


Un peu de bruit, c’est le tournoi de volley. En m’approchant, je tombe sur trois hommes, en short et tee-shirt.



C’est Marco, on avait discuté cet après-midi sur le bateau qui nous ramenait de Porquerolles.



D’office, il me glisse un gobelet dans les mains, je trempe les lèvres ; c’est un peu sucré et très alcoolisé.



J’ai à peine fini mon verre qu’ils en resservent un autre, et un autre.



La piscine n’étant pas éclairée, je devine les gars se désaper et glisser dans l’eau. Ils m’appellent, je les rejoins. Nager nue est une sensation étrange, un mélange de grande liberté, d’impudeur et de violation des interdits. Je m’arrête contre un bord, Marco s’approche.



C’est vrai, quand il se colle contre moi, je sens une barre contre mon ventre. Dans un seul mouvement, il me prend sous les cuisses, me soulève, et je retombe sur son sexe, emmanchée jusqu’à la garde.



Accrochée à son cou, j’ai les seins serrés contre son torse, les jambes nouées autour de son bassin, mon vagin grand ouvert autour de son sexe. Les mains agrippées à mes fesses, Marco me hisse avant de me laisser redescendre en douceur sur sa queue, l’eau amortissant les mouvements. Malgré le tour qu’il m’a joué, je ne peux m’empêcher de penser à Thomas, à la façon dont il m’a prise, vers la chapelle. J’aimerais que Marco me redonne ce plaisir, qu’il me baise aussi intensément, aussi je l’aide à me soulever pour retomber plus vite, plus profondément, plus fort.



J’écoute à peine ce qu’ils racontent, je suis ailleurs, concentrée sur mon plaisir qui monte.



C’est à peine si je sens sa queue se vider en moi. C’est dommage qu’il ait eu son orgasme et pas moi.


Nous sortons de l’eau, on m’essuie avec une serviette, des mains me palpent de partout, comme une marchandise. Les gars récupèrent quelques matelas de bains de soleil, me font allonger. Un sexe me pénètre immédiatement, c’est fort, c’est violent, chaque coup résonne dans mon corps, c’est ce que j’attendais. Un gars s’installe derrière moi, sa queue force mes lèvres et glisse dans la bouche. Je suis prise entre le marteau et l’enclume, chaque coup dans mon vagin fait entrer plus profondément l’autre sexe dans ma gorge. Plus moyen de respirer, je suis en train de m’asphyxier. J’essaye de me contrôler, respirer par le nez, des flots de salive envahissent ma bouche.

Putain, elle arrive à te prendre profond, j’entends dire.


L’autre ne répond pas, tout occupé à me défoncer la chatte à grands coups rapides. Il va jouir, il jouit. La chaleur du sperme me fait partir, mon bassin devient autonome et s’agite comme un beau diable sur la queue du mec. Enfin, ma jouissance arrive, si ma gorge n’était pas obstruée, on m’entendrait à des kilomètres. Mais, pas le temps de récupérer, celui que je suçais m’attire à califourchon sur lui. J’attrape sa queue trempée de salive et la glisse dans ma chatte. Une vague pensée m’effleure : aucun des trois n’a mis de préservatif. C’est trop tard pour s’en inquiéter maintenant, l’essentiel est de jouir de cette bite avant qu’elle ne crache son foutre et débande.


Marco se place derrière moi, un flacon de crème solaire à la main.



Je comprends vite ce qu’il veut dire. Il inonde de crème solaire mes fesses, se couche sur moi et pousse fort, très fort. Ma chatte étant déjà bien remplie, l’autre queue a du mal à pénétrer mon cul. Marco insiste, pousse, rugit, me traite de tous les noms. Je me souviens des conseils de Thomas, de me détendre, de m’ouvrir, de ne penser qu’au plaisir à venir.


Progressivement, le sexe s’insère en moi. Dans un dernier effort, Marco se colle contre moi, mon cul entièrement envahi.



Ensuite, les deux bites se mettent en mouvement.



Je me suis réveillée dans ma chambre, au milieu de la nuit. Le corps marbré de rougeurs, les seins couverts de morsures, de suçons, le vagin et mon rectum douloureux, des traces de sperme depuis le ventre jusque dans les cheveux. Tout me confirme que ce n’était pas un cauchemar, que c’est bien moi la femme qui a été prise par plusieurs hommes cette nuit, la femme qui non seulement l’acceptait, mais le réclamait avec des mots orduriers… Comment comprendre que j’ai pu dire : « Encule-moi » ou « faites-moi encore jouir avec vos grosses bites » ? Je suis tombée bien bas.


Je ne pourrai pas recroiser Marco ou ses copains, j’aurais trop honte. Et j’en veux beaucoup à Thomas, sans lui, rien de tout cela ne serait arrivé. Ma décision est prise, je rentre à la maison.



Thomas


Je n’ai rien compris. Je devais retrouver Élodie après son excursion au Verdon, j’attends, personne. J’appelle, laisse des messages, pas de réponse. Pour finalement apprendre qu’elle est partie en urgence ce matin. J’espère que ce n’est pas trop grave. Peut-être un problème avec ses parents, elle m’avait dit qu’ils étaient dans le Centre de la France.


Ce qui me gêne, c’est qu’elle ne m’a pas donné de signe de vie de toute la journée.



Élodie


Dès mon retour, j’ai confessé au père André mes égarements. Il m’a conseillé d’oublier toute cette histoire et de reprendre ma vie antérieure.



Thomas


Sans Élodie, ces vacances n’ont plus la même saveur. Même Mélanie n’arrive pas à me dérider.


Hier soir, c’était la traditionnelle soirée dansante. Comme il faisait beau, la sono était dehors, à l’écart des bâtiments pour ne pas gêner ceux qui veulent dormir. Lorsque l’animateur lance une séquence de vieux tubes des années 70 et 80, Mélanie vient m’inviter à danser. D’entrée, elle se colle contre moi, les mains autour du cou, les seins écrasés contre mon torse, le bassin soudé au mien, on ne pourrait pas glisser une main entre nous. Heureusement, sous ce faible éclairage, on n’attire pas l’attention.



Je les avais gardées sur les hanches.



C’est vrai, je palpe les fesses, aucun relief, aucune trace.



Et tranquillement de frotter son pubis contre moi. Bien entendu, je réagis, Élodie le sent et m’entraîne progressivement dans l’obscurité. Pas de préliminaires, elle relève sa robe et se retourne, moi je sors ma queue du bermuda et, à la demande de Mélanie, l’enfile directement dans son cul. J’aurais aimé qu’elle braille moins fort, à se demander si elle ne le fait pas exprès. Quand j’ai fini d’arroser ses fesses, elle rabaisse sa robe, sans rien essuyer. Un souvenir, me dit-elle. Lorsque nous revenons vers la lumière, vers la musique, son mari la cherche. Dans la foulée, elle l’entraîne, je la vois continuer son numéro. Il ne va pas résister bien longtemps, mais, quand il lui mettra la main aux fesses, il va vite comprendre qu’elle vient de se faire sauter. Soit elle est inconsciente, soit c’est un jeu entre eux, pour pimenter leur relation. Je préfère m’éloigner, je ne veux pas d’histoires.


Mélanie m’a donné son adresse en espérant me revoir à Paris, j’y vais souvent pour le boulot, mais je crois que je vais perdre ses coordonnées.



Élodie


Je suis soulagée, j’ai eu mes règles, Marco et ses copains ne m’ont pas mise enceinte. Comme le test MST est négatif, cette histoire est derrière moi, je vais essayer de l’oublier au plus vite.



Thomas


Dès mon retour au boulot, je cherche Élodie. Par chance, je la repère au self, seule à une table.



Je pose mon plateau, elle prend le sien et va s’asseoir à une autre table. Elle m’en veut sérieux, qu’est-ce qui s’est passé ?



Élodie


Le Père me demande de reprendre ma vie antérieure ? C’est impossible quand on a découvert le vrai plaisir. Je n’ai résisté que deux semaines avant de me caresser. Ce fut à la fois un soulagement et une frustration, car ma jouissance me paraissait bien fade désormais.


J’ai recommencé trois jours plus tard, puis presque tous les soirs. Bien installée dans mon lit, l’ordi à portée de mains, je me balade sur les sites pornos. Dans un mélange de répulsion et d’envie, je regarde les actrices se faire défoncer par des bites monstrueuses. C’est là qu’un soir, j’ai découvert mon film.


Ou plutôt le film des copains de Marco, ils avaient enregistré notre séance. Par chance, hormis quelques plans généraux, le film se focalise sur la conquête de mon cul, puis le déchaînement des deux queues qui me pénètrent pour se terminer sur le sperme dégoulinant de mes orifices. On ne voit jamais mon visage, mais on m’entend. On m’entend même très bien couiner, crier, encourager les gars d’une voix éraillée. Très troublée par ce film, je l’ai souvent utilisé.



Thomas


Cindy m’appelle, elle a un service à me demander. Elle monte un site web, hébergé par une plateforme X, et réalise une série de films afin de lancer une campagne d’abonnements.



J’ai vu le film monté, c’est bien fait, mais très impersonnel, en tout cas pour moi. Je ne suis qu’un sexe anonyme, un sexe qui pénètre un vagin, qui encule Cindy, qui éjacule entre ses lèvres, rien de plus. Peut-être ne suis-je que cela pour mes copines, un étalon ?



Élodie


Thomas, c’est de ta faute ! La masturbation ne me suffit plus, j’ai besoin de faire l’amour avec un homme. Je me suis inscrite sur Dinter, un site de rencontre. C’est rapide : un pseudo, Thérèse35 était libre ; mon âge, trente et un ans ; mon métier, ingénieure. J’ai indiqué mes centres d’intérêt (parler de religion me paraissait superflu), j’ai donné très peu de détails concernant mon physique et n’ai posté aucune photo. J’avais à peine finalisé l’inscription que des messages arrivaient. Comment choisir ?


Après avoir sélectionné plusieurs profils, je me suis décidée pour Ludosolo. Afin de faire connaissance, il a proposé un restaurant, mais plus le repas avançait, moins je l’écoutais, la tête ailleurs. Sans se faire beaucoup d’illusions, il a proposé un dernier verre chez lui et a été très surpris que j’accepte. Ça n’a pas été le grand frisson, j’avoue avoir été déçue, peut-être que j’en attendais trop. On s’est revu quelquefois puis j’ai laissé tomber.


Maintenant, je n’élude plus. Dès que je vois un profil intéressant, je matche. J’ai rencontré quelques gars intéressants, agréables. J’en ai aussi vu d’autres qui ont su me faire décoller. Mais ce n’étaient pas les mêmes. Quand je pense à mon initiation par Thomas, quelle fougue, mais aussi quelle gentillesse !


Il y a quelques semaines que je n’ai pas mis les pieds à l’église, je n’ai pas envie de me trouver face au Père André.



Thomas


Mathilde m’a fait faux bond hier soir, la rando de son mari a été annulée en raison d’une météo pourrie. Il était trop tard pour un plan B, pour une fois, je suis resté seul un samedi soir.


Ça ne me vaut rien de me coucher tôt, j’ai passé une partie de la nuit à ressasser cette liaison et je me suis levé vaseux, comme si j’avais picolé. Mathilde, je l’ai draguée il y a plus de trois ans et on se retrouve deux à trois fois par mois. Autant dire que je la connais par cœur.


Cette nuit, j’ai réalisé que, si nous avons souvent partagé ma salle de bains (et ma baignoire), nous n’avons jamais pris un repas ensemble. Et que je ne l’ai jamais embrassée alors qu’elle ne rechigne pas à me faire une pipe. Je connais ses positions favorites, ce qui la fait vibrer. En revanche, je ne sais rien de sa vie privée, de son travail, de ses relations, de ses amis.


Au début, à la voir s’éclater avec moi, abandonner progressivement tous ses interdits, je craignais de la voir quitter son mari pour vivre avec moi. Ce n’est plus le cas. Non pas qu’elle se retienne, bien au contraire, mais elle a cloisonné sa vie. Je ne suis que le mec avec lequel elle se défoule une heure de temps en temps, et rien d’autre.


Pour me remonter le moral, je suis sorti acheter des croissants. En sortant de la boulangerie, les cloches de la cathédrale sonnaient.


Cette cathédrale, j’habite à deux pas, pourtant je ne me souviens pas d’en avoir vu l’intérieur. Par curiosité, parce que Élodie m’en avait parlé, je rentre. Une messe est en cours, il n’y a quasiment personne. Abrité derrière un pilier, au fond de l’église, je me laisse bercer. Je pensais rester cinq minutes, je pars au moment de la communion. Ma gueule de bois s’est dissipée, je me sens mieux.



Élodie


Cela devient une drogue, chaque soir, je consulte Dinter. Un message de Nico23. 23 comme la Creuse, d’où je suis originaire ?



Dans la foulée arrive une photo. Le sexe est dressé, impressionnant. Je prends un double décimètre sur mon bureau, j’essaye de me représenter une queue de vingt-trois centimètres. En mesurant la photo, une règle de trois, j’en déduis que le diamètre doit approcher les six centimètres, ma main n’en fait pas le tour ! Je sais bien que la taille du sexe n’est pas essentielle, mais quand même ! Je réponds en faisant passer une photo de moi en maillot de bain, celle sur laquelle mes fesses nues sont en premier plan.



Il m’ouvre sa porte, torse nu, une serviette sur les épaules,



J’ai bien aimé découvrir son corps sous la douche. Au repos, son sexe n’était pas spectaculaire, j’en ai pris la mesure pendant que je le suçais. Au fur et à mesure qu’il grossissait et durcissait, ma bouche s’ouvrait, j’avais de plus en plus de mal à lécher le gland, à promener mes lèvres le long de sa hampe. Heureusement que j’avais appris à respirer par le nez lorsque je faisais mes premières gorges profondes, cela m’a évité la syncope.


Mon vagin doit être particulièrement élastique, j’ai pris sa queue sans difficulté, pourtant je n’ai jamais été aussi bien remplie. Un grand miroir en pied renvoyait notre image : comme si je regardais un film porno, je voyais une femme, courbée contre le lavabo, les fesses saillantes, subir les assauts d’une énorme bite, les seins tremblaient sous les coups de boutoir, les fesses rougissaient sous les claques. Cette femme me regardait, je savais que c’était moi, mais ce dédoublement était très troublant, en particulier quand je me suis vue jouir, mon visage passant en quelques secondes de la tension la plus forte à un soulagement, un ravissement extrême.


Pour la sodo, on est allés dans la chambre, c’est quand même plus confortable. Là encore, les conseils de Thomas ont été précieux. Ah, s’il n’avait pas fait l’imbécile…



Thomas


En me promenant sur Dinter, j’ai trouvé une Thérese35. En parcourant sa fiche, j’ai reconnu Élodie. Je n’ai pas osé la contacter.



J’ai pris l’habitude d’aller à la messe le dimanche matin même si Élodie n’y est pas. Je reste toujours au fond, partant juste avant la fin. J’apprécie les sermons du Père André, jamais péremptoires ou dogmatiques, toujours simples, emplis d’humanité. L’autre dimanche, j’allais partir quand le Père est venu vers moi.



J’ai accepté. Quand il a reparu en habits « civils »,



Et je lui ai parlé, des heures, il me semble, il n’a rien dit, je me sentais mieux après.



Élodie


J’aime bien Nico. Le problème, c’est qu’il est passionné. Pas par le sexe, c’est bien dommage, mais par le foot. Il suit tous les championnats européens, en direct, en différé, sur sa télé, sur le téléphone. J’arrive à lui arracher une soirée en semaine, jamais le week-end. J’ai besoin de plus, de beaucoup plus.


Pas égoïste pour un sou, Nico m’a suggéré de compléter ma fiche Dinter, en précisant mes mensurations et en rajoutant la photo en maillot de bain. L’effet a été immédiat, les demandes pleuvaient.



La tonalité des messages a changé. Auparavant, j’étais surtout contactée par des hommes seuls, à la recherche d’une âme sœur. À présent, ce sont des mecs, souvent mariés, qui cherchent le coup d’un soir, je pourrais m’en taper dix par jour sans tarir la demande. Mais rares sont ceux que j’ai envie de revoir. Peut-être que j’idéalise la nuit avec Thomas, elle reste dans ma mémoire comme une telle réussite !



Thomas


Romain m’appelle. Dans le passé, on a fait les quatre cents coups ensemble, partagé quelques copines.



J’ai décliné son offre.



Élodie


En fin d’après-midi, un message de sam3748.



Je réponds !



Il démarre fort, ça me plaît.



Wahou ! Je vais me mettre au diapason.



J’atterris, il me prend pour une prostituée ! Il est vrai que la frontière est ténue entre multiplier les expériences avec des queutards et se faire payer. Je vais mettre la barre très haut, il va comprendre.



Quelle conne, je me suis piégée toute seule, je vais devoir lui poser un lapin. À vingt heures, je prends un bain, je me mets en pyjama et m’installe sur mon canapé pour regarder un film. Mais, à vingt heures quarante-cinq, je dévale les escaliers de mon immeuble pour arriver juste à l’heure à l’hôtel.


J’ai bien rempli ma part du contrat, c’est lui qui m’a demandé de partir, il avait un rendez-vous important le lendemain. Je n’ai ouvert l’enveloppe qu’en rentrant chez moi, vingt billets de cinquante euros. Je les ai gardés plusieurs jours, avec le sentiment que tant que je ne les utilisais pas, je n’avais pas basculé dans un autre monde. Puis je me suis fait plaisir, j’ai renouvelé ma garde-robe.


Mon client, je dois lui donner ce nom, a dû en parler autour de lui, car j’ai eu, les semaines suivantes, plusieurs demandes similaires.



Cet après-midi, j’ai passé du temps en réunion avec Thomas. Je serais prête à lui pardonner, mais lui continue de m’ignorer, qu’il fasse le premier pas !



Thomas


Mon histoire avec Mathilde est terminée, j’ai rompu. Elle n’a pas réclamé d’explications, n’a pas cherché à me faire changer d’avis, elle était plus préoccupée par la nécessité de trouver un nouvel endroit où entreposer sa lingerie, ses plugs et ses godes…



Je revois régulièrement Élodie au boulot, toujours aussi distante avec moi. Depuis quelques semaines, son look a changé, elle ose la couleur, les robes remontent au genou, le décolleté s’élargit, il lui arrive même de mettre des chaussures à talon.



À son attitude, sa démarche, son regard, on voit qu’elle s’éclate au lit. Sans moi…



Après la messe, le Père me fait signe.



Plusieurs fois, j’ai essayé de joindre Élodie sur Dinter, en changeant de pseudo, de profils. Pas de réponse, soit elle me bloque soit elle ne lit pas les messages.



Élodie


Hier, je suis allée à deux rendez-vous « tarifés », je sors d’un troisième. Vannée, passer deux heures avec deux hommes n’est pas de tout repos. J’ai franchi le pas, je ne fais plus que des rendez-vous payants, hormis bien sûr Nico. Je m’étais donné des excuses pour ma première fois, avec Sam, l’attrait de la nouveauté, la sensation de violer un interdit. Ce n’est plus le cas désormais.


Ce n’est pas par besoin d’argent, je gagne bien ma vie, même si je reconnais que cela me permet quelques extra. Peut-être que je veux voir jusqu’où je peux aller ? J’apprécie également de procurer un moment de jouissance complète à des hommes qui n’ont pas une vie sexuelle satisfaisante, c’est probablement mon côté Miss Teresa qui ressort… Enfin, je dois l’avouer, mes clients ne sont pas plus désagréables avec moi que les gars que je rencontrais auparavant. Le fait de payer les rend exigeants, mais en même temps, me donne de la valeur à leurs yeux. Quand j’étais une femme qui baisait pour rien, j’étais souvent prise comme une moins que rien.


J’ai laissé tomber Dinter, on ne peut pas être trop précise sur les prestations que l’on peut offrir et les photos un peu dénudées sont bannies. En remplissant ma fiche de présentation sur un site spécialisé, j’ai eu l’impression de déposer un CV et une lettre de motivation, comme si je postulais à un nouveau job ou me lançais dans une reconversion professionnelle.


Je ne suis pas sûre que le Père André avait en tête ce type de reconversion… Je repense souvent à ma vie d’avant, les échanges avec les amies de la paroisse, l’attitude bienveillante du Père, mais je ne peux plus vivre sans sexe.


Je me suis donc inspirée de mes recherches d’emploi. Cependant, au lieu de parler de mes compétences techniques, de démarches Qualité, je parle de positions, de pénétrations, de gorges profondes. Je ne déclare pas que c’est la motivation des équipes qui me guide, mais l’envie de faire décoller des hommes, de leur offrir la soirée de leur vie. Et question rémunération, je n’évoque pas un salaire brut, des primes ou des tickets-repas, je propose des tarifs horaires (à partir de trois cents roses pour une heure, suppléments éventuels). Un copain m’a fait une série de photos, plus explicite que ça, c’est difficile.


Malgré la concurrence, il y a plus d’une centaine de filles rien que sur notre ville, je me débrouille assez bien pour une occasionnelle, mon forfait royal (mille roses, deux heures, deux hommes, tout inclus) connaît un certain succès.


Un soir, un message sur mon téléphone : « Demain, êtes-vous libre pour une soirée mystère ? ». Sans autres explications. Je ne connais pas le gars qui appelle, le numéro affiché ne fait pas partie de mes contacts. Je réponds que je suis disponible, mais demande quelques détails.



Bien entendu, je vais au rendez-vous. Sur la table, je trouve une pochette, un mot : « Couvrez-vous les yeux avec le bandeau, allongez-vous nue sur le ventre. Ne posez pas de question. ».


J’hésite un moment, je me rassure : Nico sait où je suis, il a le numéro du gars et attend mon message quand on aura fini. Avoir les yeux bandés ne me perturbe pas, certains ne veulent pas être reconnus, par peur d’un chantage ? Moi, je trouve que cela donne du piquant, l’imagination prend le dessus. Je me déshabille, mets le bandeau et, allongée sur le lit, j’attends.


Pas longtemps, la porte s’ouvre. Un instant plus tard, un poids sur le lit. L’homme se place entre mes jambes, me saisit un pied et le masse. Un fétichiste ?


Mais assez vite, il remonte, les mollets, les genoux. Quand il aborde les cuisses, je n’ai plus de doute.




Thomas



Elle m’ignorait au boulot, j’étais bloqué sur son téléphone, son profil Dinter avait disparu. En désespoir de cause, j’ai appelé Romain. Il m’a averti que la proposition du trio ne marchait plus, sauf à banquer, Thérèse étant passée du côté des escorts. Par chance, Romain avait gardé les coordonnées « professionnelles » de Thérèse.


Élodie retire le bandeau, me regarde d’un air interrogatif. Je crains sa réaction, va-t-elle faire un scandale ?


Elle éclate en sanglots, j’ai du mal à comprendre ce qu’elle dit.



Je réalise tout à coup, Mélanie.



Elle se serre contre moi. Mon Dieu, elle est toujours aussi belle, aussi bandante.

Thomas, si tu le veux, on reprend tout à zéro. Comme si c’était notre première rencontre, que tu me dépucelais à nouveau.



Élodie


Le dimanche suivant, après la messe, le Père André m’a pris dans ses bras avec un sourire.



Puis, étreignant Thomas :