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Temps de lecture estimé : 32 mn
23/01/24
Présentation:  Une histoire fort classique et gentillette, sans scène de sexe à décrocher les lustres du plafond :)
Résumé:  À ma très grande surprise, Vanessa m’invite à dîner chez elle, ce vendredi soir, pour dix-neuf heures, donc venir une demi-heure avant.
Critères:  fh copains amour fellation cunnilingu préservati pénétratio
Auteur : Patrik  (Carpe diem diemque)            Envoi mini-message
Une surprenante invitation

Une histoire fort classique et gentillette, sans scène de sexe à décrocher les lustres du plafond :) Bonne lecture :)


Invitation


À ma très grande surprise, Vanessa m’invite à dîner chez elle, ce vendredi soir, pour dix-neuf heures, donc venir une demi-heure avant. Dans notre contrée, on dîne assez tôt, c’est ainsi.


Ah Vanessa, mon coup de foudre absolu quand j’étais étudiant ! Mais hélas pour moi, ce ne fut jamais réciproque, et ce n’est pas faute d’avoir essayé bien des approches durant des semaines, et des mois. Elle m’aimait bien, disait-elle, mais sans plus. Puis plus tard, je suis entré dans la vie active, la revoyant de temps à autre, retentant parfois ma chance, mais en pure perte.


Je savais que la probabilité était très faible, voire infinitésimale, mon cerveau me hurlait de laisser tomber, mais mon cœur n’y arrivait pas, il s’obstinait dans une voie sans issue. Et le pire, c’est d’en être conscient…


Comme convenu au téléphone deux jours avant, j’apporte le dessert, un opéra très chocolaté. Arrivé sur place, je découvre que je ne suis pas le seul invité (j’aurais dû m’en douter, vu le gâteau demandé), puisque deux autres femmes sont déjà présentes. Que cherche à faire Vanessa ? Jouer les entremetteuses ?


À prime vue, nous serons quatre ce soir. Pas d’autre surprise en vue… pour l’instant…


Mon béguin et hôtesse me présente d’abord une belle grande blonde un peu froide, Nathalie (presque aussi grande que moi). Puis c’est le tour d’Alice, une petite brune assez banale (ayant une tête de moins que moi), le genre « bonne copine ». Après avoir bavardé de tout et de rien, il me semble vite évident que le but de cette invitation n’est pas de me caser avec l’une des deux invitées, et encore moins avec Vanessa.


Quatre personnes, trois femmes et un homme, un certain déséquilibre. Je ne comprends toujours pas le pourquoi de ma présence chez Vanessa, d’autant que j’apprends bien vite que celle-ci est en couple avec un commercial qui ne reviendra que demain soir. Et je ne pense pas que j’aurais le grand plaisir d’occuper sa place en tant que remplaçant dans le grand lit vide de mon hôtesse.


Nous passons rapidement à table.


À tour de rôle, nous parlons d’abord de nous, pour faire connaissance. Vanessa œuvre toujours dans les RH, Nathalie travaille dans la même boîte, mais au service Clientèle. Quant à Alice, elle officie à la mairie qui jouxte l’entreprise des deux autres personnes déjà mentionnées, mais je n’ai pas bien compris ce qu’elle y faisait exactement.


Quand la conversation se focalise sur les quidams que nous avons pu connaître lors de nos études, je comprends en catimini que je n’ai été invité que pour donner des nouvelles de Daniel, une de mes bonnes connaissances, datant d’avant l’Université, car la blonde Nathalie a flashé dessus. C’est du moins ce que mes petites cellules grises me susurrent.


Puisqu’elles veulent du Daniel, je vais leur servir du Daniel :



Avec une certaine désinvolture, je place l’estocade :



Nathalie fait la grimace :



Puis j’enchaîne, en faisant l’éloge de mon ami, ainsi que de son couple. Il faut bien que je mérite mon repas, n’est-ce pas. C’est Vanessa qui décide de changer de sujet, embrayant sur d’autres personnes. Là aussi, je suis le mouvement, car je rencontre encore assez souvent certaines d’entre elles, j’ai gardé le contact avec la plupart des étudiants et étudiantes de ma section.



Plissant des yeux, Vanessa demande :



Mon hôtesse n’aime trop deviner :



Mon ancien béguin s’exclame :



Maintenant, la conversation devient plus égrillarde, ce qui ne me déplait pas. Amusée par le sujet, Nathalie s’invite au bal, et même Alice qui reste néanmoins assez prude. Parlez de cul, et hop, on peut débloquer bien des situations !


Après divers palabres, je commence à cerner les deux nouvelles arrivantes. Nathalie est une Vanessa bis, mais moins diplomate, plus tranchante, mais fort belle. On comprend vite qu’elle n’a pas froid aux yeux, et qu’elle a fait diverses expériences peu communes. Non qu’elle l’ait dit explicitement, mais ça se devine si on sait lire entre les lignes. Alice est beaucoup plus posée, mais elle n’est pas une oie blanche. J’ai la curieuse impression qu’elle est la consolatrice du trio, aussi bien quand quelque chose ne va pas pour Vanessa ou Nathalie, et aussi pour les éconduits par ces deux dames. Il serait malveillant de dire qu’elle est la voiture-balai, comme celle du Tour de France, mais est-ce si éloigné dans le concept ?


En parlant d’elle, comme je suis assis à côté d’Alice, je constate qu’elle regarde souvent sa montre. Me tournant vers elle, je lui demande carrément :



Elle hésite un peu, elle semble consulter Vanessa du regard, puis elle lâche :



Je fais un petit geste :



Le reste de la soirée s’achève assez paisiblement, mis à part le fait que Nathalie est moins souriante qu’au début du repas. Elle a compris que son rêve de mettre le grapin sur Daniel est royalement compromis, et qu’il lui faudra trouver une autre proie.


Point positif : le gâteau que j’ai apporté m’a valu des félicitations des trois femmes.


Sans ascenseur


Plus tard, dans la voiture, tandis que je la raccompagne chez elle, Alice avoue :



Mains sur le volant, je souris involontairement :



Me regardant posément, Alice sourit à son tour :



Quand je suis venu tout à l’heure chez Vanessa, j’avais encore une très mince espérance de ne pas revenir ce soir chez moi. Je ne me faisais pas trop d’illusion sur le sujet, mais comme on dit, l’espoir fait vivre. Visiblement, Vanessa est actuellement casée avec un type qui gagne fort bien sa vie et qui ressemble en plus à un acteur connu. En clair, je ne fais pas le poids.


Pour penser à autre chose, je demande à ma passagère :



Je me rappelle qu’Alice est agent territorial dans la grande ville du coin, elle en a parlé avant que n’arrive le plat principal. Curieux de nature, je demande :



Nous arrivons dans son village. Elle me guide. Je m’arrête devant le seul petit immeuble des environs. Elle me propose de monter, je décline poliment. Elle insiste, j’accepte diplomatiquement. De toute façon, personne ne m’attend chez moi, pas même un chat ou un chien. Quand elle ouvre la porte du hall avec son badge, elle précise :



C’est mignon chez elle. Sa blonde voisine de table se moquait de sa manie de faire des braderies pour trouver de tout et de n’importe quoi à entasser chez elle. Entasser est un bien grand mot, ça reste décoratif et plutôt féminin. On sent une réelle présence personnalisée.



Quelque chose me dit qu’Alice n’a pas eu beaucoup de vrais petits amis de longue durée, mais que des hommes de passage qui ont un peu abusé de sa bonne nature. C’est l’idée que je me fais. Peut-être est-elle fausse, mais à mes yeux, Alice est l’exemple typique de gentille copine un peu poire dont on profite. Pourquoi diable je pense à ce genre de chose ?



Peu après, elle m’apporte mon verre avec le sien qu’elle pose sur la table basse :



Je réponds cyniquement :



Tout en buvant une gorgée, assise face à moi, elle me regarde. Puis reposant son verre, elle attaque carrément en disant :



Je me souviens comme si c’était hier, c’était en première année, précisément le jour de la rentrée :



Me désignant du doigt un ordinateur portable dans un coin du salon, Alice rétorque :



Elle s’en amuse :



Verre en main, elle fait la moue :



Un peu surpris, je la dévisage :



Le terrain devient glissant, j’objecte :



Je tergiverse un peu, puis je me lance en mode diplomatique :



Posant son verre, Alice fait la moue :



Elle se met à sourire :



Posant ses deux mains sur le rebord de son fauteuil, elle soupire :



Spontanément, je me lève pour venir me poster à côté d’Alice qui me regarde avec des gros yeux ronds. J’écarte les bras en disant :



L’instant d’après, se levant prestement, elle se réfugie contre moi.


Solo plus solo égale duo


Quand deux solitudes se rencontrent, elles se sentent un peu moins seules. Spontanément, nous nous embrassons de façon fort douce pour commencer, puis de plus en plus passionnelle. Alice a besoin de réconfort, et moi aussi, une double bonne action, même si la cause initiale n’est pas franchement glorieuse. Mais je ne vais certainement pas refuser une jeune femme assez avenante qui veut bien de moi.


Quand nos lèvres se séparent, je demande néanmoins :



Toujours captive dans mes bras, elle me demande d’un ton un peu anxieux :



Je me mets à rire :



Elle se met à pouffer. Puis quand elle lève la tête à nouveau, je l’embrasse, laissant mes mains découvrir ses formes, ses pleins et des déliés. Puis je me laisse emporter par mon envie.


Très vite, Alice me propose de changer d’endroit. C’est ainsi que nous nous retrouvons sur son lit, je déshabille lentement, tandis que je goûte à chaque centimètre carré de sa peau. Je me focalise sur ses monts presque blancs, aux pointes déjà bien érigées. Une poitrine normale, un peu sujette à la gravité, aux très larges aréoles, ce qui me surprend un peu. Mais je ne déteste pas les nouveautés.


Tandis que je balade mes mains et mes lèvres un peu partout, elle caresse souvent mes cheveux, me guidant parfois vers les endroits où elle souhaite que je m’attarde.



Elle ne répond rien, elle s’exécute aussitôt, ce qui me permet de glisser le long de sa colonne vertébrale, la faisant frissonner. Puis petit à petit, je m’attaque au bas, dévoilant lentement son sillon fessier, tandis que je bisoute ses deux belles masses larges et blanches.


Quelques secondes plus tard, Alice est totalement nue, offrant à ma vie un fessier fort accueillant que je me fais un plaisir de pétrir, de caresser et d’embrasser. Visiblement, ça plait beaucoup à ma nouvelle compagne de jeu.



Elle se moque gentiment de moi en me lançant :



Ce que je lui prouve en plongeant ma bouche dans son petit bosquet soyeux. Il ne me faut pas longtemps pour dénicher une fente odorante dans laquelle ma langue se fait un plaisir d’aller. Il ne me faut pas non plus une éternité pour découvrir un endroit très sensible caché plus haut.



Je suis un peu étonné. D’habitude, il faut un peu plus de temps pour que mes léchouilles fassent décoller une dame. Mais je ne vais pas me plaindre, ça flatte mon ego. Et puis, j’aime le goût de sa cyprine.


J’attends un peu avant de recommencer. Puis quand j’estime que c’est le bon moment, je plonge entre ses cuisses, lèvres en avant, bien décidé à l’entendre jouir à nouveau. Une fois de plus, je l’entends vite crier son plaisir :



J’aime l’entendre clamer sa jouissance aux quatre coins de la chambre, avachie sur un grand lit aux draps froissés. J’amorce un mouvement hors du lit afin de me capuchonner, car j’ai trop envie de plonger en elle. Sa voix résonne, son bras tendu vers la droite :



En effet, je découvre divers types de préservatifs, de diverses tailles, et même certains qui sont aromatisés. À prime vue, Alice est prévoyante, surtout si elle console des hommes éconduits. Ce que je suis, moi aussi, ce qui n’est pas un grand titre de gloire. Néanmoins, je suis quand même étonné qu’Alice n’ait pas réussi à retenir un homme. Oui, elle n’a pas l’aura d’une Vanessa, mais elle n’est pas négligeable, loin de là.


Alice est toujours alanguie sur le lit, jambes écartées. Je lui adresse un petit sourire. Je m’installe entre ses cuisses, je dépose un bisou sur son pubis, puis je me présente à l’orée de sa fente. Je coulisse en elle avec facilité.


Tandis que je m’enfonce avec volupté en elle, Alice frémit. Son expression est un mélange de plaisir et de surprise. De mon côté, je suis étonné de ressentir un grand bien-être à plonger en elle, malgré le préservatif qui me prive de diverses sensations. Je ne peux m’empêcher de m’exclamer :



Tandis que je glisse dans son antre, je me sens glisser le long d’un très haut tobogan, un de ceux qui existent dans les parcs d’attraction à sensation ou dans des centres nautiques, comme un grand tube qui vous retourne avec arrivée dans une piscine.


Quelque chose s’emballe en moi, comme si j’avais des mois, des années à rattraper. On dirait que c’est aussi le cas pour Alice. Je ne cherche pas à comprendre, je profite du moment, je me laisse aller à cette grande vague qui m’assaille, coulissant telle une locomotive en folie dans ce corps offert à ma concupiscence exacerbée.


Plusieurs fois, j’ai le plaisir de l’entendre jouir.

Plusieurs fois, j’ai le plaisir d’exulter en elle.


Nocturnement


Aussi jouissifs soient-ils, les corps à corps sont épuisants, c’est indéniable. Il convient de se reposer un peu, surtout si on s’est retrouvé plusieurs fois au-delà des nuages. Petit à petit, je redescends sur terre, reprenant mon souffle et mes esprits.


Tandis que je caresse le corps alangui d’Alice, je propose :



Pivotant vers moi sa tête enfoncée dans l’oreiller, Alice ouvre de grands yeux étonnés :



L’explication tombe :



Alors que j’allais répondre, elle me coupe :



Je pose ma main sur sa joue que je caresse :



Entendant mon explication, Alice s’amuse :



Ma partenaire ouvre de grands yeux :



Elle se moque de moi :



Sans nous concerter, nous nous mettons en place : me tournant le dos, elle se roule presque en boule. Un bras sous son oreiller, une main sur un sein, je me plaque contre elle. Alice murmure :



Je me redresse un peu pour déposer un bisou sur sa joue, pas loin de son oreille :



Elle se niche plus contre moi, ses fesses sur mon bas-ventre. Je l’entends murmurer à nouveau :



Puis elle s’endort aussitôt. Je fais de même.


Premiers pas


Au petit matin, bien au chaud, je sens comme un regard porté sur moi. J’ouvre un œil : Alice me contemple, sa poitrine largement révélée. Je me redresse à moitié :



Je fais remarquer un point de détail :



Me redressant complétement, je capture son bras :



Elle rosit un peu :



D’un bond, je me rue sur ma voisine, me vautrant contre son corps si doux et chaud, en appui sur mes coudes afin de ne pas l’écraser.



Elle se met à rire, écartant les jambes. J’en profite aussitôt pour me glisser en elle, ma verge glisse avec une facilité déconcertante, alors que nous n’avons fait aucun préliminaire. À ce propos, elle me gronde :



Je m’exclame :



Alors que je fais mine de me retirer, elle me retient avec ses bras autour de mon cou :



Ses bras toujours autour de mon cou pour m’empêcher de partir, elle demande :



Je remue du bassin pour bien lui faire sentir à quel point je suis enfiché en elle :



Il ne faut pas me le dire deux fois : je commence mes va-et-vient en elle, j’adore ça, surtout sans plastique entre nos chairs ! Ce n’est pourtant pas la première fois que j’ai le plaisir de faire l’amour ainsi à une femme, mais aujourd’hui, ce matin précisément, il y a quelque chose en plus que je ne saurais déterminer. Peu importe, je suis très bien, et je sens que je vais jouir dans très peu de temps !



J’aurais bien voulu me retenir encore un peu, mais c’est peine perdue ! Vautré sur les seins écrasés d’Alice, je jaillis en elle, ouvrant grandes les écluses afin d’inonder son intimité. Avec bonheur, je me vide complétement, avec l’impression que tout le sang de mon cerveau est parti ailleurs, avant d’aller planer dans la quatrième dimension ou bien la cinquième !


Nous nous dégustons plusieurs fois de suite, avant de consentir à prendre une vraie collation dans sa cuisine…


Un samedi à deux


Après le petit déjeuner, je demande à mon hôtesse :



Entendant cette affirmation, je m’étonne :



En effet, elle revient avec un sac à dos dont le bas est indubitablement un petit bloc de congélation. J’avais déjà vu des mini-réfrigérateurs, mais pas des mini-congélateurs. On n’arrête pas le progrès !


C’est avec un certain amusement que je constate que nos deux caddies sont presque remplis par les mêmes produits. Visiblement, nous avons les mêmes goûts. Les courses finies, je fais un petit détour par chez moi pour déposer mes commissions, ce qui permet à Alice de voir où j’habite :



Alice devient songeuse :



Je me mets à rire :



C’est vrai, on en a discuté un peu hier et aussi tout à l’heure dans la voiture.



Quelques minutes plus tard, nous sommes de retour chez Alice. Comme il est déjà presque midi, je m’occupe de faire à manger sous l’œil amusé de la propriétaire des lieux. M’abandonnant quelques instants, elle met la table. Peu après, elle déguste ma préparation culinaire :



L’après-midi, main dans la main, nous allons nous balader à pied dans les environs. Nous bavardons d’un peu de tout, tombant d’accord sur quasiment tous les sujets, sauf quelques rares exceptions à la marge. Je me demande intérieurement si avoir tant d’accords est bénéfique ou pas. Il n’y a plus de découverte de l’autre à faire, mais en contrepartie, il n’y a plus de friction ou si peu. Parfois, j’ai la curieuse impression de deviner la fin de la phrase qu’Alice prononce. Quelques secondes plus tard, elle m’avoue la même chose :



Je me fige sur place :



Nos lèvres se soudent, nos corps s’épousent. Non, ce n’est pas vraiment un baiser fraternel, loin de là, mais ce n’est pas non plus un baiser fait de feu et de lave. C’est quelque chose de plus… profond, comme si je sombrais dans un puits de plusieurs mètres. C’est différent, mais ce n’est pas du tout désagréable.


Oui, c’est bien ça, la sensation : c’est différent.


Quand nos lèvres se séparent au bout d’un certain temps, Alice me demande tout de suite :



Je marque un temps d’arrêt, puis je me décide à dire la vérité :



Toujours captive dans mes bras, Alice prend le relai :



Je la regarde fixement :



Puis elle s’évade de mon étreinte, puis elle me tourne le dos, regardant l’horizon :



Elle reste silencieuse quelques instants puis elle enchaîne :



Posant mes mains sur ses hanches, je me plaque ensuite contre son dos :



Puis nous continuons notre balade, sans nous torturer l’esprit, profitant de la simple et étrange joie d’être à deux. Le repas du soir se passe sans souci, comme allant de soi comme tout ce que nous avons fait durant la journée, Alice ayant décliné ma proposition d’aller manger dehors :



Pour le début de la soirée, nous décidons de regarder un film, une gentille comédie musicale des années Quarante (chose que nous aimons tous les deux), mais nous savons très bien que c’est reculer pour mieux sauter, car il est flagrant que nous avons envie l’un de l’autre. D’ailleurs, Alice se blottit tout contre moi pour regarder l’écran, et moi, je l’enlace, mes doigts se faisant un plaisir de tâter ses courbes.


De plus, comment rester serein quand des doigts commencent à jouer avec votre hampe déjà bien raide sous le caleçon ? Alors que le générique va s’afficher dans une ou deux minutes, Alice commence purement et simplement à me branler, tout en suivant les dernières péripéties à l’écran.


Quand les mots « The End » s’affichent, je gronde :



Elle me regarde avec une lueur étrange dans le regard :



Je n’ai pas le temps de répondre qu’elle s’est déjà ruée sur ma verge bien raide ! J’ai droit à une splendide fellation qui me fait décoller au-delà de la lune et qui me vide complétement, transformant l’océan en désert aride !


Alice est douée pour ce genre de chose, c’est incontestable ! De dire que des tas de crétins sont passés à côté qu’une femme pareille ? Ça me dépasse… C’est la dernière pensée cohérente que j’ai avant de sombrer dans une douce béatitude planante.


Et ce soir, cette nuit, plusieurs fois, nous serons deux à repartir planer, là-haut, tout là-haut…


Un autre jour se lève


Décidément, on dort très bien dans le lit d’Alice, surtout quand on est plaqué sur son dos, une main sur un sein et l’autre sur son ventre ! C’est regrettable d’être obligé de se lever pour déjeuner…


Quoique, comme hier, je m’offrirais bien un petit encas avant de me lever…


Pourquoi remettre à plus tard ce qu’on peut faire tout de suite ?


Résultat, nous oublions momentanément le petit déj au profit d’une activité très naturelle (sauf pour les quidams coincés). Nous allons un peu plus loin qu’auparavant, avec toujours cette impression que c’est si naturel. Je n’éprouve pas pour Alice une passion subite et dévorante comme j’ai pu en connaître avec Vanessa, mais finalement, faire l’amour avec cette quasi-inconnue me semble évident, comme si… comme si… je la connaissais depuis si longtemps.



Elle affiche un visage étonné :



Alice me regarde fixement :



Elle se met à rire :



La journée se déroule un peu trop vite. Avec Alice, je flotte entre divers sentiments à son égard : jumelle, bonne copine, sex-friend. J’ai à la fois envie d’elle, et je me contente de sa présence sans être fatalement frustré sexuellement.


Toutes les bonnes choses ont une fin. Le dîner fini, je dois préparer mon matériel pour demain, celui-ci étant resté chez moi, et pour cela, il faut que je m’en aille :



J’ai bien aimé notre weekend, j’ai envie que ça recommence, alors je propose à Alice :



Alice me regarde d’une étrange façon :



Elle affiche un grand sourire :



Aussitôt, nous nous faisons un gros bisou, prélude de l’énorme baiser que nous nous faisons quand je dois m’en aller.


Les semaines suivantes s’enchaînent sur le même schéma : nous passons les weekends à deux, et aussi les jours fériés, la plupart du temps. Parfois, en pleine semaine, je viens faire un petit coucou à Alice, pas forcément pour faire l’amour avec elle, mais souvent pour discuter de tout et de rien. Je préfère nettement en face à face, plutôt qu’au téléphone.


Il est vrai qu’on peut conjuguer aisément les deux : faire l’amour et discuter, mais pas forcément en même temps…


Quoique… On peut faire certaines choses en simultané, comme maintenant : nous sommes tous les deux abonnés à NetFilms, un service qui propose plein de films et de séries. Souvent, collés l’un à l’autre, nous regardons un spectacle, installés sur le canapé, une couverture sur nous. Et parfois, nous ne portons pas de vêtement, ce qui facilite les jeux de mains.


Le tout, en toute simplicité, sans chichi. Pas tout à fait le genre de chose envisageable avec Vanessa…


Plusieurs fois, nous avons regardé un film, tandis que j’étais voluptueusement fiché en elle, mon sexe bien raide niché au chaud, mes mains reposant sur ses belles masses toutes douces. La dernière fois, Alice était carrément assise sur moi, bien empalée, son dos contre mon torse, ses seins dans mes mains. Et comme elle est assez petite par rapport à moi, mon menton pouvait reposer dans son épaisse chevelure, nos deux visages tournés vers l’écran.


Ce qui ne m’empêchait pas de la bisouter de temps à autre…


Quelques mots


Plus jeunot, je pensais que l’amour reposait sur la passion fusionnelle, le feu, la lave, l’incandescence. Je constate qu’on peut être fortement attaché à quelqu’un sans que ce soit le feu d’artifice. Une phrase lue, je ne sais plus où, disait que souvent les couples asiatiques commencent là où finissent les couples occidentaux. Je comprends mieux à présent.


Je peux comparer ce que j’ai éprouvé pour Vanessa avec ce que je ressens pour Alice. C’est très différent. Mais si ces deux femmes se noyaient sous mes yeux, c’est plutôt Alice que je sauverais, même si Vanessa était à nouveau célibataire et disponible.


Ce que je sais aussi, c’est que j’adore le sexe avec Alice, ça me semble si naturel, sans honte, comme allant de soi, parce que c’est elle et parce que c’est moi. C’est un peu court comme explication, mais il est difficile d’expliquer ce qui est évident.


Comme est évident le fait qu’elle se balade toute nue sous mon nez, tout en sachant ce qu’elle risque, car on n’agite pas impunément un quartier de viande sous le nez d’un carnassier affamé. Quoique… quartier de viande, c’est péjoratif. Remplaçons-le par « succulente pâtisserie » sous le nez d’un sale gosse affamé.



Parfois, je joue l’indifférent, mais ça ne dure jamais bien longtemps, ce qui la faire rire. Quand une femme devient assurée de ses charmes, on note vite un changement de comportement. Et même si je ne suis pas très doué en psychologie féminine, je me suis vite rendu compte de cette mutation.


Bref, j’ai beau me dire que je ne dois pas céder, je me fais avoir à tous les coups. Et Alice n’est pas peu fière, comme en témoigne son sourire gourmand en pareil cas.


Ce vendredi soir, Alice est chez moi pour le weekend. Nous alternons une fois sur deux. Nous venons de dîner, nous rangeons la table. Soudain, j’ai droit à une question assez étrange, à laquelle je ne m’attendais pas, surtout de la part de mon invitée :



Je suis un peu étonné par cette curieuse demande. À aucun moment, Alice et moi n’avons évoqué le fait d’aller voir ailleurs si l’herbe était plus verte. Nous sommes souvent ensemble, dès que nous le pouvons, mais sans réel engagement de part et d’autre :



Je ne cherche pas à louvoyer, je réponds spontanément la stricte vérité :



Elle me regarde étrangement, comme si j’étais un extra-terrestre débarqué de la quatrième galaxie en partant de la gauche. Calmement, je pose mes mains sur ses épaules :



Maintenant, j’enchaîne sur la question primordiale :



Sa réponse fuse aussitôt :



En effet, c’est très logique. Je retrouve bien là mon Alice qui ne sait pas, qui ne veut pas s’imposer. La tenant toujours par les épaules, je lui souris :



Je ne peux pas lui donner tort. Néanmoins, j’objecte :



C’est comme si le ciel venait de lui tomber sur la tête :



Fébrile, elle pose ses mains sur mes avant-bras :



Elle me regarde avec des grands yeux humides de chaton, je sens que je vais avoir du mal à rester flegmatique. Mes mains toujours sur ses épaules, je continue :



Mademoiselle ergote, je rectifie le tir :



Puis le silence s’installe. Nous nous regardons droit dans les yeux. Elle fait glisser ses mains le long de mes bras, mes épaules, pour venir enlacer mon cou. Puis elle ouvre la bouche :



Je souris. Ça va faire un certain temps que j’aurais dû prononcer certains mots :



Fermant les yeux, elle me tend ses lèvres, je l’embrasse aussitôt.


C’est alors que l’embrasement s’est emparé totalement de nous deux…