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Temps de lecture estimé : 12 mn
26/01/24
Résumé:  Une commerciale reçoit la visite nocturne d’une collègue dans sa chambre d’hôtel, pour le pire et surtout le meilleur.
Critères:  ff -occasion -lesbos
Auteur : Yuri Plume      Envoi mini-message
Victoria, ma Princesse

Avertissement :


Ce récit original est une fiction. Toute ressemblance avec des personnages ayant existé serait purement fortuite.



De nos jours


Je referme la porte de ma chambre d’hôtel en poussant un soupir de soulagement.



Après avoir posé mon bouquet de fleurs et ma coupe de meilleure vendeuse de l’année sur la console de l’entrée, je me précipite dans la salle de bain, fais voler mes vêtements, dénoue mon chignon et entre dans la douche. J’en sors après une bonne vingtaine de minutes. Une douche bien chaude, ça fait du bien.


Je sèche ma tignasse avec une serviette tout en regardant le haut de mon corps nu dans la glace partiellement recouverte d’une fine buée. Je ne suis pas grosse, mais bien charpentée avec mes quatre-vingt-six kilogrammes pour mon mètre soixante-quinze. Et puis, mes heures passées dans une salle de sport de Saint-Malo, mes entraînements de tennis et mes longues balades éliminent toujours ma graisse superflue. Une fois mes cheveux mi-longs coiffés et mes dents lavées, j’enfile mon pyjama. Pieds nus, je retourne dans ma chambre.


Notre patron ne s’est pas moqué de nous cette année. On a, en effet, droit à un hôtel quatre étoiles dans le troisième arrondissement de Lyon. Donc, tout près du salon de l’automobile. Mais bon, avec tout le fric qu’il gagne grâce à nous, les commerciaux, il nous doit bien ça.


Je sors ma valise et commence à y entasser mes vêtements. Je dois libérer la chambre demain dans la matinée et mon train quitte la gare de Part-Dieu à onze heures trente, direction la maison. Tout à coup, j’entends trois petits coups à ma porte. Qui ça peut bien être ? Peut-être un client de l’hôtel, bourré, qui s’est trompé de chambre ? Ou – et cela m’inquiète davantage – mes collègues qui viennent me chercher pour continuer la fête ? Je fais semblant de n’avoir rien entendu ou plutôt de ne pas être présente. Lorsqu’on cogne à nouveau, je retourne dans la salle de bain chercher un peignoir avant d’ouvrir la porte.


L’épaule droite adossée au chambranle, Victoria me fixe de ses captivants yeux émeraude. Je retiens avec difficulté un soupir d’agacement. Cette femme est un fruit défendu puisqu’elle est une collègue et plus précisément la secrétaire de mon patron. Visiblement, elle ne respecte pas l’adage de séparer sa vie personnelle de celle professionnelle.


Pourtant, je la mettrais bien dans mon lit, cette belle créature d’un mètre soixante-dix, bien foutue avec des cheveux blonds qui descendent à mi-dos, ses traits fins et ses pommettes saillantes… Bref, c’est un canon.


Elle profite de mon moment d’égarement pour se faufiler dans ma chambre.



Victoria me tourne autour depuis sept mois. Ce n’est pas du harcèlement, mais de petits compliments par-ci par-là, des poignées de main plus appuyées qu’elles ne devraient l’être après mon refus de lui faire la bise… Enfin, ce genre de choses. Mais ce soir, elle a visiblement décidé de passer la seconde ! J’aurais peut-être dû être plus discrète quant à mon homosexualité.



Je referme la porte d’entrée et prends de quoi m’habiller décemment dans ma valise. Je m’enferme dans la salle de bain pour me changer.



Je ne réponds pas. Elle revient à la charge quelques secondes plus tard.



Je ressors donc vêtue d’un pantalon, d’une chemise et d’un vase rempli d’eau à la main. Dans un magnifique sourire et un remerciement, elle s’en saisit afin d’y mettre le bouquet. Une fragrance de lys se répand dans la pièce, suite à sa manipulation.


Elle s’est changée depuis notre fête de fin de salon automobile et de remise de prix. Cette belle blonde évolue dans ma chambre habillée d’une vaporeuse robe courte et de ses escarpins à hauts talons. J’ai du mal à ignorer son profond décolleté. Celui-ci s’accentue davantage lorsqu’une bretelle de son vêtement tombe de son épaule. Je constate à ce moment qu’elle ne porte pas de soutien-gorge. Bien entendu, elle ne réajuste pas sa robe.


Un frisson parcourt tout mon corps. Toute ma fatigue accumulée durant ces six jours passés à renseigner, convaincre et vendre des voitures, s’envole. Je ne pourrais pas me retenir encore longtemps si elle continue d’user de ses charmes de cette façon.


Elle verse deux coupes de champagne, s’assoit à l’extrémité du lit et, dans un magnifique sourire, fait un mouvement de la tête pour désigner l’espace à ses côtés. J’obéis après avoir rangé ma valise sous le lit.


Elle entame la conversation en vantant mes mérites pour ma première place de vendeuse. Bref, elle en rajoute des « tonnes ». Puis, elle me questionne sur mes passions. Ne voulant pas trop en dévoiler sur ma vie privée, je dirige la discussion sur un sujet neutre et professionnel : les avantages des voitures électriques par rapport au diesel pour l’environnement. Cependant, c’est sans tenir compte de la ténacité de mon interlocutrice.


Après nous avoir resservi une coupe de champagne (elle compte me saouler pour arriver à ses fins ?), elle replie sa jambe droite sous sa gauche afin de pouvoir complètement me faire face. Son opération a pour effet de remonter le bas de sa robe sur ses cuisses, si bien que maintenant le tissu arrive au tiers de ses gambettes. Plus qu’un centimètre et la couleur de sa petite culotte n’aura plus de secret pour moi. De fines cuisses sur lesquelles je me vois bien poser mes mains pour les glisser doucement en direction du fruit défendu.


À chacune de mes phrases, elle glousse d’aise. Lorsqu’elle parle, elle penche légèrement son buste en avant afin d’agripper mon avant-bras. Sait-elle alors qu’elle m’expose davantage sa poitrine par l’entrebâillement de son décolleté ?


Encouragée par ma passivité, elle n’embraye pas la deuxième, mais directement la troisième en plaquant négligemment son mollet gauche contre les miens chaque fois qu’elle s’avance vers moi.


Sa dernière démarche à raison de ma chaste résolution. Eh oui, je ne suis ni une sainte ni une nonne ! Aussi, je récupère nos deux coupes à champagne afin de les déposer au sol. Mon action la fait taire et pencher légèrement la tête sur le côté. J’aime bien les femmes indépendantes, mais dans une relation mon caractère volontaire doit être aux commandes. Et ça, elle est assez intelligente pour l’avoir compris.


Ma main gauche caresse sa joue avant de se loger sur sa nuque. Les yeux dans les yeux, mon visage se rapproche du sien à la recherche de ses lèvres. Notre premier baiser se fait tout en douceur. De ma main droite, je progresse vers son entrejambe en la faisant glisser sur une de ses cuisses. Elle déplie d’elle-même sa jambe droite afin de me laisser le champ libre. Arrivée à destination, je constate que d’un, elle ne possède pas de petite culotte, et que de deux, son entrecuisse est trempé.


Un gémissement accueille mon index contre ses grandes lèvres. Il explore cette chair chaude et moite exempte de toute pilosité, durant de longues secondes. Mon amante s’ouvre davantage pour mieux s’offrir. Sans la prévenir, j’enfonce un doigt dans son vagin, puis deux.


Sa réaction est immédiate, ses bras entourent mon cou et elle rejette sa tête en arrière dans un râle. Elle fait passer ses jambes autour de mes hanches afin de se coller à moi avec précipitation. Son menton sur mon épaule, elle s’empale d’elle-même sur mon index et mon majeur dans de rapides coups de reins. Mon but est qu’elle vienne le plus rapidement possible, je plaque donc mon pouce contre son clitoris. Quelques instants plus tard, elle jouit dans un gémissement sonore.


Je patiente sans bouger afin qu’elle récupère ses esprits. Dans un grand sourire, elle me remercie et commence elle-même à devenir plus entreprenante. Elle s’attaque au bouton de ma chemise.



Elle se fige et me regarde d’un air interrogatif.



Visiblement, elle ne comprend pas.



Le temps de sortir ma valise de sous le lit, elle a fait voler son vêtement. Telle une déesse, elle est allongée nue sur le lit, une de ses joues repose sur la paume droite de sa main. Elle a un corps canon. Un cou fin, des épaules ténues, des seins dans la moyenne, des hanches étroites, des jambes et des bras assez longs et menus. Bref, une très belle créature et aussi le type qui me convient. Avec une grande curiosité, elle me regarde emporter ma valise dans la salle de bain. Je l’informe de mon retour sous peu avant de refermer la porte.


J’adore qu’une femme se blottisse contre moi et m’embrasse. Mais ça s’arrête là. Pour mes parties de jambes en l’air, j’ai mes préférences et ça ne plaît pas forcément à toutes mes amantes. On verra bien avec Victoria.


J’ôte mon pyjama et extirpe de ma valise mon gode-ceinture. Après avoir lubrifié le godemichet interne, je le présente devant mon vagin. Il s’y introduit sans aucune difficulté. Puis, j’ajuste le harnais en le resserrant sur mon corps. Le godemichet externe est fièrement dressé et prêt à l’emploi. Avec une certaine appréhension, je réintègre ma chambre.


Victoria a créé une ambiance glamour. Elle a plié sa robe et réuni ses deux escarpins. Elle a ouvert le lit et éteint le lustre central. Le dessus de lit recouvre la lampe de chevet, si bien que dorénavant seule une lumière tamisée éclaire la pièce, mais il y en a assez pour dévoiler ses courbes élancées.


Lorsqu’elle m’aperçoit, ses yeux scannent mon corps. Elle me rassure d’une voix enjouée et emplie d’envie.



Elle s’avance afin de me prendre par la main et de m’entraîner sur le lit. Je dépose mon tube de lubrifiant pour m’occuper de nouveau de ma compagne.


Nous échangeons des baisers. Respectant ma demande, ses doigts ne courent pas sur mon corps, elle les garde contre mes hanches. Pour ma part, j’alterne entre ses joues, son menton, sa nuque et ses seins afin de lentement, mais sûrement attiser son désir. Lorsque mes dents mordillent ses tétons à tour de rôle, elle rejette sa tête en arrière et s’adosse contre le matelas, les deux jambes dans le vide.


Ma bouche picore son corps en direction du sud. Arrivée sur son pubis glabre, j’y dépose une myriade de baisers avant de remonter vers ses lèvres. Pendant ce temps, ma main droite s’occupe de son entrecuisse. Victoria se tortille de plaisir. Mes doigts s’activent par alternance sur ses grandes lèvres et son clitoris. De sa gorge jaillit des « oui », « encore », « ne t’arrête pas » à n’en plus finir, et cela jusqu’à sa jouissance. Je l’accompagne jusqu’à la fin de son plaisir en laissant ma menotte sur son vagin. Lorsqu’elle rouvre les yeux, je lui susurre à l’oreille :



Pour toute réponse, elle rougit et prononce d’une voix basse :



Je l’installe au milieu du lit sur le dos et me place à genoux entre ses jambes. Elle écarte les siennes en les gardant en hauteur. Mes mains parcourent son visage et ses seins. J’introduis l’extrémité de mon godemichet dans son vagin. Tout en me penchant en avant, mon bassin pousse en entier le gode en elle. Mon amante émet un gémissement de bien-être. J’accompagne mes mouvements de hanche de baisers sur ses lèvres. Elle me sourit entre deux soupirs. Sentant le rouge me monter à la figure, j’étends mes bras pour la surplomber à angle droit. Son visage rayonne de bonheur et je peux contempler sa poitrine remuée au rythme de mes coups de reins. J’accélère encore… Quelques secondes plus tard, sa tête oscille de droite à gauche. Elle saisit un coussin et le mord pour atténuer le bruit de son puissant râle de jouissance. Le dos de sa main se pose sur son front pendant qu’elle gémit des « oui ». Puis, ses deux menottes encerclent mes joues afin d’attirer mes lèvres aux siennes. Toujours en elle, je me noie dans des baisers passionnés.


Sans sortir mon appendice de son vagin, je glisse à sa droite et lui demande de se mettre de côté. Elle s’exécute. Cette fois, je viens titiller son clitoris. Elle se retourne à demi sur le dos pour quémander des bisous, ce que je lui accorde sans me faire prier. Puis, je replace mon corps afin d’avoir assez de recul pour un mouvement lent de mes hanches. Nos visages éloignés d’un bon vingt centimètres, je l’admire. Tout d’abord, elle touche sa poitrine, puis, lorsque son plaisir monte d’un cran, elle applique une main sur sa bouche à chaque gémissement. J’appuie mes caresses sur son bouton d’amour.



Ne pouvant rien lui refuser, mes doigts ainsi que mes hanches travaillent davantage de concert. Elle rend les armes quelques minutes après ce traitement. Cette fois, je plaque mon corps contre le sien et l’accompagne en malaxant doucement ses seins.



Jusque-là, je me suis occupée seulement de son bien-être. J’ai ressenti énormément de plaisir à la satisfaire, mais je n’ai toujours pas joui. Aussi, cette quatrième fois va être pour moi.


Je la guide pour la placer sur le ventre. Puis, je m’empare de ses fesses afin de les surélever. Assise à genou derrière elle, je lui lèche son vagin tout en remontant vers le haut. Elle ne refuse pas cette caresse. Bien au contraire, après une minute de ce traitement, elle se met à quatre pattes en ronronnant de plaisir.


J’abaisse son postérieur de quelques centimètres afin d’être à la bonne hauteur. Certaines femmes n’aiment pas être prises en levrette, mais visiblement ce n’est pas le cas de Victoria. Elle tourne son visage sur le côté ; ainsi je peux voir qu’elle sourit tout en se léchant ses lèvres d’aise. Je la pistonne davantage, ravie d’être à l’origine de son état actuel. Puis, afin d’augmenter la pression de mon godemichet intérieur, j’abaisse son dos. Elle me comprend et place sa tête tout contre le matelas. Ayant un angle idéal, mes coups de reins font autant de plaisir à ma compagne qu’à moi. Elle a dû s’en apercevoir, car entre deux râles elle me demande :



Je finis par jouir dans un dernier et profond mouvement de hanches avant de m’affaisser exténuée sur Victoria. Visiblement, cette action a pour effet de déclencher son propre plaisir.


Repue, je sors mon godemichet des entrailles de mon amante. Cela ne lui plaît pas du tout, car elle se tourne vers moi et colle son bassin au mien pour que mon appendice se positionne entre ses deux cuisses tout contre sa vulve. De sa main droite, elle attrape un drap afin de recouvrir nos deux corps en sueur.



Surprise, je ne sais pas trop quoi dire.



À la fin de sa phrase, un grand sourire illumine son visage. Je la trouve vraiment trop craquante ainsi.



Sa dernière réplique me laisse perplexe.



Je sais qu’elle est bi, puisqu’elle est déjà sortie avec Antoine. Un stagiaire en comptabilité.



Je me suis bien fait avoir sur ce coup. Je la pardonne tout de même dans un grand sourire. Elle m’imite.




Fin