n° 22257 | Fiche technique | 30251 caractères | 30251 5210 Temps de lecture estimé : 21 mn |
30/01/24 |
Résumé: Manon surprend Jonathan sous la douche avec Julie et lui manifeste violemment son désaccord. Lise répare tant bien que mal les morceaux cassés. | ||||
Critères: ffh vacances voyage fellation fsodo hdanus humour | ||||
Auteur : Karibu Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Vacances en Tanzanie Chapitre 04 / 04 | FIN de la série |
Avertissement
Ce quatrième épisode n’était pas prévu, mais la fin du troisième ne me satisfaisant pas, je reprends la plume.
Cher lecteur, afin d’avoir la continuité du récit, il va falloir relire au moins la fin modifiée du troisième épisode, pour donner corps à cette suite.
Résumé des épisodes précédents :
Jonathan, au bord du burnout, s’offre des vacances exotiques pour retrouver un peu de joie de vivre. Il y rencontre un couple de jeunes femmes avec qui il noue une relation amoureuse, Manon et Lise. Mais une troisième jeune femme, Julie, en voyage de noces avec Stéphane, va semer la discorde dans le trio.
Après la visite du Ngorongoro, le groupe se retrouve dans un nouveau lodge pour la soirée. Julie rejoint Jonathan sous la douche et ils sont surpris par une Manon jalouse.
Je commence à reprendre mon souffle, un regard paniqué sur ma main rouge du sang tiède qui me coule sur la joue.
Un peu plus tôt dans la soirée
Mon cœur s’arrête de battre. Je lève les yeux et croise ceux de Manon à la porte de la salle de bain, interdite, le visage en larmes.
Le temps est figé dans un échange silencieux, plus douloureux et plus mortel qu’un coup de tonnerre. Mon champ de vision rétrécit, tout devient flou autour du visage mouillé de Manon.
Je repousse Julie et lui souffle de rentrer chez elle.
Me dirigeant vers Manon, j’ai l’impression de me débattre dans un filet qui me paralyse.
Le coup n’est pas très ajusté, mais son genou me plie en deux dans un flash douloureux, la tête trop près du meuble. Le contact du bois est fulgurant et mon arcade n’y résiste pas. Le temps se fige dans une explosion de douleur. Je m’affale comme un tas de vêtements sales sur le carrelage, dans une bordée de jurons. Ceux qui soulagent, paraît-il.
C’est Julie qui prend les choses en main, elle nous apprendra plus tard qu’ils sont tous les deux internes.
Me voilà bien entouré ! Comme dans un interrogatoire de série B : une qui me tabasse et une qui me garde éveillé !
Les douleurs qui pulsent dans mon bas-ventre et dans mon crâne me tiennent en apnée, la bouche ouverte, comme un poisson sur le carrelage. Après ce qui me semble une éternité, celle du bas-ventre s’estompe par vagues. Je commence à reprendre mon souffle, un regard paniqué sur ma main rouge du sang tiède qui me coule sur la joue. Les regards affolés qui me fixent ne sont pas pour me rassurer.
Julie compresse rapidement la plaie avec une serviette en attendant les secours, qui arrivent en coup de vent. Stéphane est effaré du spectacle. Heureusement, Julie a eu le temps de se rhabiller. En bonne professionnelle, elle sait traiter les problèmes par ordre d’urgence.
Assis sur le carrelage, je reprends mes esprits, pendant qu’il examine mon crâne, épongeant au fur et à mesure avec les compresses stériles que lui approvisionne le médecin-chef. Un coup de lampe dans les yeux pour vérifier l’état de mon cerveau, je suppose. Je réponds à toutes les questions du protocole-commotion des rugbymen : nom, prénom ? Quel jour ? Président de la République ? Taille de bonnets de Manon… ? Je ne suis pas sûr que tout sorte du manuel du secouriste.
Les trois filles ne se font pas prier pour sortir débriefer dans la tiédeur de la nuit tombante.
Les mains expertes de mon copain examinent avec précaution mon service trois-pièces. La conclusion est plutôt encourageante pour ma succession.
Je remercie d’un signe de tête un Stéphane compatissant, fuyant du bungalow pour éviter la confrontation qui s’annonce.
Manon est rouge de confusion et se tord les mains devant moi, attendant un signe que je ne lui envoie pas.
Entrée tonitruante de Lise qui finit par me faire sourire. L’atmosphère se détend un peu, la pression dans mon crâne aussi. Manon esquisse un sourire timide, me scrutant en biais, le regard confus.
Je décide de laisser tomber, je suis fatigué, j’ai mal à la tête, j’ai envie d’être seul.
Au matin, le réveil me sort d’un sommeil comateux. Toute la nuit, j’ai eu du mal à trouver une position confortable. Les filles sont revenues dormir dans le second lit, au prétexte que c’était sur l’ordonnance du médecin.
Une douche tiède me permet de refaire surface et de m’examiner. Après une palpation rassurante, je regarde dans le miroir le coquard progresser sous mon œil droit. Une grosse compresse protège les sutures qui prolongent mon sourcil.
Lise passe une tête pour prendre de mes nouvelles, suivie de Julie venue me redonner un visage humain.
Le petit déjeuner est le bienvenu, je n’ai rien mangé depuis plus de seize heures, mais personne n’est d’humeur très bavarde ce matin. J’évite les yeux rouges de Manon, perdue et silencieuse entre sa pile de crêpes et son bol de thé.
Prenant mon courage à deux mains, je profite du retour aux bungalows pour accrocher Stéphane dont je ne comprends pas la froideur matinale.
À l’écart, je lui refais rapidement tout le tableau des conversations échangées avec son épouse, du désarroi de Julie s’interrogeant sur leur relation amoureuse. Évitant de la charger, j’élude le réveil nocturne, je lui raconte la conversation sur la terrasse, puis rapidement l’épisode de la douche sans détailler outre mesure et sans chercher à minimiser ma faiblesse.
Après un long silence, Stéphane reprend.
Les filles nous surveillent de loin, l’air de rien. L’ambiance devient insupportable.
La conversation tourne court à l’appel de Francis, qui vient d’arriver avec le 4x4 et nous salue avec entrain.
La journée sera consacrée à la visite du village d’Endallah au bord du lac Manyara. Au programme : une école, un dispensaire, une petite entreprise de production de café local et une balade dans les plantations environnantes.
Notre guide local nous promène au milieu des champs de maïs et de haricots, nous décrit comment sont fabriquées les briques de terre crue servant à la construction des habitations et nous raconte tout un tas d’anecdotes sur la vie locale.
La journée de promenade à pied est très instructive et les paysages magnifiques. La terre rouge contrastant avec la verdure de la végétation revigorée par les premières pluies de la saison. En fin de journée, nous croisons des élèves de primaire qui rentrent chez eux par petits groupes, en uniforme aux couleurs de la Tanzanie. Quelques-uns viennent discuter avec notre guide et les moins timides prennent nos mains, nous accompagnant quelques mètres en riant de leur audace.
J’observe avec plaisir les filles s’essayer au swahili avec ce petit monde curieux et souriant.
Sans être morose, notre petit groupe est quand même un peu éteint et Francis nous redynamise en détaillant le programme du lendemain. La journée passée à marcher au soleil laisse des traces de fatigue et chacun regagne son bungalow après le repas du soir.
Je passe un moment dehors, assis sur un banc, à l’écart de la terrasse, à profiter d’un début de fraîcheur de la nuit tanzanienne pour ressasser les événements de cette soirée pourrie.
Perdu dans mes pensées, je n’entends pas Lise me rejoindre, je la sens juste se poser à côté de moi.
Nouveau silence. Je la sens prendre une profonde inspiration, du genre de celles qui donnent du courage avant de sauter dans le vide.
La poésie angélique de Lise m’arrache un sourire que je lui offre volontiers.
Je suis le seul à l’appeler comme ça et je sais qu’elle aime bien ce diminutif affectueux.
Lise se lève et sans façon, me décroise les jambes et se pose à califourchon sur moi. Les yeux plantés dans les miens, elle prend ma tête dans ses mains, front contre front.
Elle presse ses lèvres sur les miennes. Elle m’embrasse rageusement en me tirant les cheveux. Nos dents s’entrechoquent, comme un premier baiser d’adolescents. Ce n’est pas sensuel, c’est torride et je ne peux que répondre à un baiser de cette intensité.
Elle colle son ventre contre le mien. Je sens sa poitrine se gonfler à chaque inspiration, et le souffle chaud de sa bouche contre mon oreille, encore.
Elle ondule son bassin contre moi, se frottant sans équivoque sur mon bas-ventre. Et toujours cette très sensuelle voix rauque dans mon oreille, qui me liquéfie.
Continuant sa danse érotique, elle prend mes mains et les colle sur ses fesses. Elle me chauffe à blanc, elle le sait, j’adore prendre ses fesses comme ça. Sans surprise, je sens mon érection tendre la toile du jean.
Lise se lève d’un coup, me laissant avec mon érection douloureusement coincée dans un jean trop tendu, le cerveau torréfié par cette démonstration incendiaire. J’avoue que je suis un peu sonné par ce qu’il vient de se passer.
Cette fille a décidément l’art de me décoller la pulpe du fond. Je prends une grande inspiration et me lève aussi pour la suivre.
En chemin, nous croisons Julie et Stéphane, le regard fuyant.
Sur une inspiration, Lise leur barre le chemin, les prenant chacun par la taille.
Le couple échange un regard contrarié, mais ne trouvant aucun moyen de se soustraire à l’invitation, se laisse entraîner sans conviction.
Direction le bungalow des filles, je me passerai d’alcool sur ce coup. Lise entre dans la chambre devant nous. Et interpelle Manon, au lit avec un livre.
Elle claque la porte derrière nous et enchaîne :
Lise ne mâche pas ses mots, nous sentons sa colère contenue sourdre de son discours. Elle continue :
Un lourd silence consterné suit son réquisitoire plein de colère. Personne n’ose rien dire, mais quelques échanges de regards gênés et des débuts de sourires en coin montrent que Lise a touché juste. La situation n’est pas si dramatique finalement.
Encore hésitant, un cercle se forme sous l’impulsion de Lise et, avec étonnement, je sens mon cœur s’alléger. L’énergie circule, je vois les têtes se redresser.
Lise lance le mouvement et embrasse chacun de nous avec un geste ou un mot qui nous fait rire. Le cercle se déforme et on se croirait à minuit, un soir de réveillon. Je vois avec plaisir Stéphane enlacer Julie qui accepte son étreinte dans un collé-serré très sensuel.
J’attrape Lise pour la remercier, mais Manon force le passage entre nous.
Stéphane est tourné vers moi, avec Julie accrochée à la taille, je crois qu’ils ont déjà fait le tour de tout le monde. Je prends les devants.
J’embrasse une Julie toute rouge et serre mon pote retrouvé dans les bras qui me rend volontiers l’accolade. Ça me fait chaud au cœur.
Lise me rattrape par le bras.
Un instant surprise, Manon s’éclaire d’un grand sourire et pousse un cri de joie. Le claquement de la porte derrière le jeune couple donne le signal des festivités.
S’ensuit une mêlée de mains qui empoignent, de vêtements qui volent, de poitrines qui gigotent, de corps qui se frottent, de doigts qui chatouillent…
Et de rires. Comme c’est bon de rire. On le sait tous, mais on l’oublie tout le temps, comme des poissons rouges. On n’est pas les seuls, d’autres gloussements nous parviennent à travers la cloison.
Le matin nous surprend tous les trois dans le même lit. La fatigue, le soleil et les émotions de la veille ont eu raison de notre fougue retrouvée. Je ne suis pas sûr qu’on soit arrivé au bout de quoi que ce soit cette nuit, mais c’était très tendre.
Le petit déjeuner expédié, nous partons pour un nouveau parc, le Ndutu qui prolonge le Ngorongoro.
Tout le monde somnole plus ou moins jusqu’à ce que Francis commence à chanter en swahili. Les paroles, assez répétitives, sont faciles à reprendre et tout le monde chante de bon cœur, le groupe est réveillé. Le grand pardon de Lise a fait son effet et chacun a écrasé ses rancœurs sous une joie de vivre toute neuve.
Nous profitons des magnifiques paysages du parc. Naviguant de crêtes arborées jusqu’aux fonds de petites rivières le long desquelles nous découvrons de nombreux groupes d’élégantes girafes. Un lion fait une petite sieste sur une large plage de sable noir, non loin de l’eau, surveillé par un 4x4 de photographes. Le véhicule va finalement nous laisser la place, seuls avec le fauve. Francis se plaçant idéalement pour bénéficier d’une belle lumière sur l’animal, nous réalisons de magnifiques clichés. Plus tard, nous aurons la chance de voir un couple dans un cadre quasi identique.
Le toit relevé nous apporte de la fraîcheur et me permet de me rapprocher de mes deux colocs de la nuit. Toutes contentes, elles ne manquent pas une occasion de s’accrocher à moi lors des cahots de la piste, me provoquant de leur poitrine élastique. L’air de rien, je profite de leurs œillades coquines, un sourire en coin, et passe de temps en temps une main sous un t-shirt, pour chatouiller ou vérifier le moelleux d’un sein. Discrètement, hors de question de gêner Francis par un comportement inapproprié. J’ai d’ailleurs droit aux gros yeux de Julie qui n’en perd pas une miette.
Un peu aventurier quand même, lors d’une transition plutôt calme, je profite d’être au milieu du groupe debout en train de scruter la forêt, pour relever un côté du top de Lise. Elle est tournée vers l’arrière et seule Manon, que je provoque du regard, peut voir le sein que je découvre. Lise ronronne doucement sous mes caresses, les yeux mi-clos. Pour la faire taire, je lui mets son t-shirt entre les dents, qu’elle accepte avec un sourire coquin, et continue de malaxer ce joli sein au soleil, sous le regard intéressé de sa copine. Sur un cahot plus fort, ma main descend sur un ventre que je sens se gainer pour résister aux secousses. J’apprécie la douceur de sa peau et la souplesse de sa musculature, mais Lise anticipant une suite trop probable se libère rapidement de mon bras avec un regard faussement courroucé. Manon m’envoie un clin d’œil narquois.
J’adore ces petits jeux de séduction très revigorants, les filles aussi, semble-t-il.
Notre guide se dirige vers un vol de vautours, annonciateur d’une carcasse à décaper. Effectivement, nous rejoignons quelques hyènes repues en train de digérer au soleil, puis un groupe de différents charognards autour des restes d’un gnou. Francis se positionne de loin pour les photos d’ensemble puis se rapproche de la carcasse. Son érudition nous étonne encore quand il nous détaille la hiérarchie et la fonction des différents oiseaux qui bataillent autour du cadavre. Les gros plans des vautours, arrachant les derniers morceaux de chair, sont magnifiques.
La journée se termine par la découverte d’une lionne cachée dans un buisson, avec ses deux lionceaux qui la tètent tranquillement. Se sachant quasi invisible, elle ne daigne même pas lever la tête à notre passage, à quelques mètres à peine de son repère.
Un nouveau lodge va nous accueillir pour la nuit pour accéder au prochain parc, le très célèbre Serengeti. Le trajet se fait dans la joie, Francis entonnant sa désormais habituelle chanson swahilie, à la gloire de la Tanzanie, que nous reprenons en cœur. Nous admirons de nouveaux paysages, plus désertiques, parsemés de troupeaux et de villages massaï.
À l’arrivée, il est déjà tard et nous n’avons que le temps de poser nos affaires et de prendre une douche rapide avant le repas du soir. J’ai l’impression que personne n’a envie de s’attarder à table, malgré ou à cause de l’excitation de la journée, particulièrement riche en rencontres sauvages.
Les bungalows sont alignés face à la forêt environnante et nous avons la surprise de découvrir un groupe d’impalas et de zèbres venu passer la nuit à quelques mètres de nos chambres. Leurs yeux brillent dans la nuit et les habituels veilleurs du lodge nous les font découvrir à l’aide de leurs lampes.
Sans nous concerter, nous filons tous les trois dans la chambre des filles, les yeux émerveillés par ce spectacle inattendu, échangeant tout bas notre étonnement. Je suis le seul à avoir pris une des lampes à disposition des voyageurs, et je découvre à sa lueur un très romantique lit à baldaquin entouré de moustiquaires. Séduites par l’ambiance, Manon et Lise se laissent tomber sur les draps en gloussant de plaisir, sans allumer plus de lumière.
Je vois bien, à l’œil rieur de Manon qui me surveille, qu’elles attendent que je rentre dans le jeu.
Seule la lampe torche, posée sur un meuble, diffuse sa lumière sur les moustiquaires blanches, un peu aidée par la fenêtre qui filtre l’éclairage de l’allée. L’ambiance est très intime. Écartant les pans de tissus, j’admire mes deux amies qui s’embrassent, commençant à s’enrouler l’une autour de l’autre, jambes emmêlées et mains s’agitant sous les t-shirts.
Les femelles sont de retour et ça me gonfle le cœur de les voir aussi complices et aussi joueuses.
Je les rejoins au milieu d’un concert de commentaires outrés, mais pleins de promesses.
Elles me laissent les déshabiller sans précipitation, prenant un malin plaisir à garder leur culotte, juste pour l’excitation de sentir mes mains visiter leurs légères défenses de dentelle.
La tiédeur de la nuit se passe de climatisation et la température monte rapidement sous le ciel de lit.
Dans la légère pénombre – tous nos sens en alerte –, nous explorons des doigts, du nez et de la langue. Je parcours chaque parcelle de peau, je lèche et je mordille sans chercher à savoir à qui appartient quoi.
La quiétude de nos corps qui se frottent nous remplit de bonheur. Le temps est à notre disposition, nous avons le pouvoir de l’accélérer ou de le ralentir, au gré de l’excitation qui nous anime.
Les mains malaxent, empoignent, caressent, se repoussent en riant ou se coordonnent lorsque que la place est occupée, déclenchant des secousses orgasmiques dans les ventres féminins.
Sensations de frôlement sur mon sexe, des doigts sûrement, le moelleux d’une poitrine, aussi, la chaleur d’une bouche gourmande qui m’aspire puis me relâche, tout mouillé de salive, la douceur de fesses qui coulissent sur mon érection.
Je ressens chaque caresse, chaque morsure, réponds aux grognements, aux soupirs, aux mots crus.
Les mains tirent les cheveux ou se crispent dans les draps en bataille. Les corps se tordent sous les chatouilles accompagnées de gloussements ravis, les doigts et les langues fouillent avec des bruits humides, guidés par les soupirs lascifs de satisfaction. Le temps s’écoule comme un long frisson de plaisir.
Excités par nos phéromones, les corps sont glissants de sueur et de mouille. Une main me conduit enfin dans un fourreau doux et brûlant pendant qu’une langue prend d’assaut ma bouche saturée d’arômes féminins.
Manon pouffe dans mon dos.
Je suis pris en sandwich entre deux poitrines souples et chaudes, humides de bave. Je reconnais les seins de Lise qu’elle comprime contre moi en grognant, empalée sur ma queue, un genou remonté sous mon bras, accessible à mes caresses. Manon, derrière moi, me souffle à l’oreille les intentions de sa main que je sens forcer le passage entre mes jambes, de ses doigts qui encerclent fermement la base de mon sexe puis redescendent, étirant la peau si délicate des testicules. Ses commentaires crus murmurés d’une voix rauque sont d’un érotisme puissant.
J’ai l’impression que mon sexe grossit et s’allonge encore dans la chatte de Lise, pas en reste côté vocabulaire. Je sens des caresses appuyées sur le périnée, pompant du sang dans ma verge, si c’est encore possible. Puis, continuant son chemin, une fine phalange inquisitrice me pénètre doucement.
Inutile de répondre. Coincé entre le ventre de Lise et la main de Manon, mon corps en redemande. Le doigt accompagne mes va-et-vient, m’explorant un peu plus à chaque mouvement. Je sens Lise vibrer contre moi, inspirant bruyamment l’air brûlant, le ventre secoué de spasmes. Les muscles de son vagin me compriment comme une main de velours. J’accompagne son orgasme, me déversant en elle, le corps tendu comme un arc de feu.
On y est ! Le fantasme préféré des hommes, vécu au quotidien.
Je glisse hors de Lise et fais passer Manon entre nous. Dos à moi, elle ondule ses jolies fesses contre ma verge pour me redonner de la vigueur. Leurs bouches se soudent avec de petits bruits mouillés, de murmures étouffés suivis de rires gourmands, puis Lise revient à l’assaut en me suggérant, d’une voix pleine de sensualité, tout un tas de cochonneries à leur faire subir.
Elles savent y faire, toutes les deux, pour me remettre rapidement en forme et faire bouillir mon imagination.
La bouche fraîche de Manon prend possession de ma queue qui finit de raidir sous sa langue agile, assistée de son index explorateur.
Contente d’elle, elle me chevauche d’un mouvement de reins souple en me tournant le dos, et j’avoue que la vue de son cul posé sur moi est des plus érotiques. Lise n’y est pas insensible non plus et vient embrasser Manon à pleine bouche, activant ses mains, l’une entre les fesses de son amie et l’autre sur ma verge, avec manifestement un projet en tête, que confirme l’apparition quasi magique d’un tube de lubrifiant.
Préparée par Lise, Manon se laisse prendre doucement par ma queue luisante de lubrifiant et de salive. Tout à ses sensations, elle contrôle son plaisir par de lents mouvements du bassin. Je me sens glisser en va-et-vient interminables dans un fourreau étroit et bouillant qui palpite autour de ma verge. La sensation de velouté est délicieuse et extraordinairement excitante. Lise, allongée sur mon torse, me mordille et m’embrasse, tour à tour, se frotte contre moi, m’enveloppe de sa tendresse, attentive à mon plaisir.
Je suis là, présent, à percevoir par tous mes sens les deux femelles les plus chaudes de la savane me faire l’amour avec un plaisir décuplé, à les regarder danser lascivement sur moi.
Enfin, Manon feule doucement, toute tremblante, rejetant la tête en arrière, les fesses contre ma peau. Je la rejoins dans son orgasme, tout le corps en combustion.
Je les attire toutes les deux, serrées dans mes bras, pour un baiser à trois bouches affamées, à échanger un frisson commun nous secoue.