n° 22261 | Fiche technique | 62302 caractères | 62302 11184 Temps de lecture estimé : 45 mn |
02/02/24 |
Présentation: Une histoire plutôt simple comme je ne déteste pas en écrire. Oui, on sait où on va, mais c’est comment parcourir le chemin qui faire le plaisir de la balade. | ||||
Résumé: Ma fille Violette est la meilleure amie d’Émilie qui habite au bout de la rue et qui est dans la même classe qu’elle. | ||||
Critères: fh extracon voisins cérébral caresses fellation pénétratio | ||||
Auteur : Patrik (Carpe diem diemque) Envoi mini-message |
Une histoire plutôt simple comme je ne déteste pas en écrire. Oui, on sait où on va, mais c’est comment parcourir le chemin qui faire le plaisir de la balade. Bonne lecture : )
Lucas Peltier, ingénieur en automate programmable
Jocelyne Peltier, sa femme, secrétaire administrative
Violette Peltier, leur fille
Michel Darmont, riche entrepreneur
Denise Darmont, sa femme sur qui se repose trop sur son mari
Émilie Darmont, leur fille
La campagne dans l’arrière-pays de Narbonne, début janvier 1971…
Ma fille Violette est la meilleure amie d’Émilie qui habite au bout de la rue et qui est dans la même classe qu’elle. Ça va faire maintenant quatre ans qu’elles sont devenues inséparables, allant chez l’une, dormant chez l’autre.
Son père, Michel Darmont est un crétin fini dont le seul mérite fondamental est d’être le fils de son père, ce qui lui a permis d’hériter de la grosse entreprise familiale. Non, je vais un peu vite, car à bien y réfléchir, il possède aussi deux autres mérites : sa femme et sa fille.
Pour le reste…
Sa femme est une gentille poire qui a le cœur sur la main. Je n’arrive pas à comprendre comment elle a pu se retrouver mariée à un tel abruti. Il semble bien que l’amour rende aveugle. Pour être franc, c’est un peu ce qui m’est arrivé avec Jocelyne, ma femme. Parfois, je me dis que j’aurais mieux fait de me casser une jambe plutôt que de l’épouser ! Mais je dois aussi reconnaître que Violette, notre fille, est une belle réussite.
À moins que je ne sois pas très pragmatique concernant ma descendance…
Ce samedi matin vers dix heures, le téléphone sonne. C’est Madame Darmont qui crie au secours car un robinet fuit, un mitigeur précisément. Comme son mari est un gros incapable de ses dix doigts, et que le plombier du coin passe son temps à la chasse ou à la pêche, elle préfère me demander d’intervenir.
Je décide d’aller voir sur place à pied, il fait doux pour un mois de janvier, c’est l’intérêt d’habiter dans le Sud, malgré qu’il vente parfois. Je préviens ma femme qui est dans la salle de bain :
Puis, accompagné de ma fille et de ma caisse à outils, je me dirige vers l’autre bout de la rue. Avoir sous les yeux Denise Darmont me fera du bien. C’est vrai qu’elle est plutôt mignonne, un mélange amusant entre France Gall et Annie Philippe, avec des cheveux mi-courts. De plus, elle est très gentille, contrairement à son mari.
C’est justement son époux qui m’accueille :
Émilie a déjà embarqué ma fille, elle n’a pas perdu de temps ! Sa mère vient vers moi :
Ça va faire une bonne année que nous nous appelons tous par nos prénoms, c’est plus simple. Pimpante comme toujours, Denise me dirige vers le lieu du délit, l’évier de la cuisine avec son mitigeur dernière génération. C’est bien beau le progrès, mais c’est mieux quand ça marche ! On envoie des hommes dans l’espace, mais on possède toujours des robinets neufs qui fuient.
Comme je connais les lieux, je sais où aller couper l’eau. Je démonte le mitigeur pour constater que le joint a été posé en dépit du bon sens. Trois minutes plus tard, je fais la démonstration que le robinet fonctionne sans souci.
Son mari intervient :
Excédé, Michel lève les bras vers le plafond :
Puis il se dirige vers le téléphone qui trône dans le salon, alors qu’il y en avait déjà un dans la cuisine. Je sais qu’il y en a d’autres un peu partout, y compris dans les toilettes. Michel aime bien faire voir qu’il a mes moyens de posséder des appareils de dernière technologie, dont il ne sait pas toujours se servir. Je reconnais que certains manuels sont imbuvables ou mal traduits.
Pendant que son mari essaye de joindre les installateurs, je reste avec Denise, ce qui me convient parfaitement. Elle m’annonce :
Je ne suis pas très fan des lotos, même si on peut gagner des lots intéressants. Je ne suis pas non plus très chaud pour aller à ce mariage, mais bon, nous ne pouvions pas refuser l’invitation de la grande sœur de ma femme, celle qui fut sa seconde mère dans sa prime jeunesse.
Je change de sujet :
Denise rosit très légèrement en demandant :
Au loin, dans le salon, Michel hurle au téléphone. Ce type ne sait pas parler normalement, il aboie, il braille, il beugle, et tous les synonymes ayant le même sens. Voyant que je m’amuse de ces vociférations, Denise grimace :
Elle se met à rougir, mais ne répond pas. Moi-même, je m’étonne d’avoir dit ce genre de chose. Pourtant, ça ne me regarde pas.
Ce matin, alors qu’elle partait travailler, ma femme a été victime d’un accident de la route, sa voiture ayant été percutée par un camion dont l’un des pneus à l’avant a explosé, ce qui a fait dévier la trajectoire du gros véhicule venant en contre-sens lors d’un virage en plein campagne. Un pompier, que je connais assez bien, est venu sur mon lieu de travail m’annoncer la mauvaise nouvelle :
Abasourdi, affalé sur mon siège, je lâche :
Mis à part au lit, je ne m’entendais plus trop avec Jocelyne, je ne souhaitais pas sa mort. Je me posais parfois la question de faire une pause dans mon couple, de la quitter ou de divorcer. Mais cyniquement, le problème est résolu, mais pas d’une plaisante façon.
L’enterrement fut classique. Violette ne semble pas trop affectée. A-t-elle réalisé ? Il est vrai qu’elle et sa mère n’avaient pas beaucoup d’atomes crochus, c’est plutôt moi qui m’occupais de ma fille. Ma défunte épouse avait la sale manie de crier pour se faire obéir, ce qui me rappelle le père d’Émilie. Combien de fois ai-je entendu la phrase suivante :
Ça va faire deux mois que Jocelyne est partie pour un monde dit meilleur. Je constate avec un certain effroi que ça n’a pas beaucoup changé le cours de nos vies, à Violette et à moi. Quelque part, c’est fou et c’est triste.
Je constate simplement qu’il vaut mieux être père célibataire que mari mal marié.
Quand je pense que cet abruti de Michel Darmont a la chance d’avoir une femme en or et qu’il ne s’en rend même pas compte ! Elle tient bien sa maison, elle s’occupe souvent de polir les angles avec tout le monde, y compris les fournisseurs et les clients, car son mari n’est pas du tout diplomate, elle est sa « Public Relations », comme disent les anglo-saxons, et ceci, sans salaire, et donc pour plus tard, sans retraite.
La vie est injuste, mais ça, je le savais déjà.
Je m’étonne un peu de ma réaction. Mais en y réfléchissant bien, dans l’absolu, Denise Darmont serait mieux avec moi qu’avec lui. Étant marié, je ne m’étais pas vraiment penché sur ma propre vie sentimentale et sexuelle, d’autant que Jocelyne ne me repoussait pas quand nous étions au lit. Je crois que j’ai confondu amour et baise avec elle. On s’entendait bien au lit, mais moins bien dans la vie quotidienne.
Jocelyne était indéniablement une belle plante, comme je l’ai souvent entendu dire à son sujet. C’était ma Jane Fonda à moi, et c’est moi qu’elle avait épousé, à ma grande fierté.
Ma femme ne pouvait pas me reprocher une quelconque aventure extra-conjugale, même si je reconnais que j’aurais pu me laisser tenter. Mais pourquoi l’aurais-je fait ? Avec elle, j’avais largement ma dose, d’autant qu’elle était aussi demandeuse. Remarquez, ça n’empêche pas certains hommes d’aller voir ailleurs. D’ailleurs, pourquoi je n’ai pas cédé ?
C’est alors que j’ai la révélation : Denise.
Je crois que je nourris des sentiments cachés pour la mère de la grande copine de ma fille. Il est vrai qu’elle est mignonne, très agréable à vivre, et osons le dire, un peu trop gentille, voire poire. De plus, ça arrangerait nos filles si elle et moi…
Sans oublier qu’elle a su prendre soin de moi, dès les premiers jours après le subit décès de ma femme, malgré un mari royalement insensible qui me répétait tout le temps : bah, une de perdue, dix de retrouvées !
Un très fin psychologue, ce type !
Les Darmont m’ont invité à un barbecue autour de la piscine. Quand les beaux jours reviennent, ils ont coutume de faire ce genre de party, ce qui permet à Michel de montrer sa belle piscine en forme de haricot qu’il est quasiment le seul à posséder dans le canton, et à sa femme de jouer les parfaites hôtesses.
Jocelyne venait parfois avec nous, mais pas très souvent. En revanche, plus d’une fois, elle m’a tancé pour que nous ayons nous aussi une piscine dans notre jardin, même si elle savait pertinemment que nous n’avions pas vraiment les moyens, aussi bien pour l’installation que pour l’entretien.
Oui, j’aurais bien voulu pouvoir barboter à ma guise dans une belle piscine couverte avec accès sur le salon. J’aime les sports aquatiques, et pouvoir me baigner juste après le boulot est un plaisir que j’adore m’offrir. Mais je suis réaliste en ce qui concerne mes moyens financiers. Parfois, après mon boulot sur Narbonne, je m’offre un détour sur la plage pour profiter des joies de l’eau. Chose que je fais assez souvent quand je récupère ma fille et sa copine après les cours, lors des beaux jours.
En maillot de bain comme la plupart des convives actuellement présents, je discute avec le maître des lieux :
Mon hôte ne m’apprend rien. De plus, j’ai bien saisi le sous-entendu :
Puis Michel s’en va dire bonjour à des personnes qui viennent d’arriver. C’est alors que sa femme s’approche de moi pour me demander si tout va bien. Comme il n’y a pas grand monde autour de nous, j’en profite pour la complimenter :
Elle rougit un peu :
Oui, je le pense sincèrement. Alors que je la fréquente depuis cinq ans, j’ai l’impression de découvrir pour la première fois mon hôtesse du jour. Est-ce le décès de ma femme qui m’ouvre les yeux ? Ça se pourrait.
Malheureusement pour moi, Denise est happée par ses invités. Je la regarde s’éloigner, contemplant son mignon popotin qui oscille agréablement. Je me contrôle comme je peux, ce n’est pas le moment d’avoir une érection en pleine réception !
Par prudence, je décide d’aller dans l’eau.
Néanmoins, plusieurs fois, la tentation s’empare à nouveau de moi. Pourtant, Denise n’est pas aussi canon que Jocelyne, et autour de moi, certaines femmes sont allégrement plus aguichantes. Mais mon hôtesse a quelque chose en plus qui… qui… Je ne trouve pas mes mots. J’adorerai la posséder et en même temps la protéger, deux facettes…
Je me retourne pour me retrouver nez à nez avec le commissaire Blessy. Goguenard, je le regarde de la tête aux pieds :
Nous discutons d’un peu de tout et de rien. Son rôle dans le canton est peu stressant, il ne s’y passe quasiment rien, ce qui est reposant. Mais ça l’attriste car il a l’impression que son poste ne sert à rien. Le pire qui existe dans le secteur sont des voleurs de pommes, et aussi les chasseurs et les pêcheurs qui ne respectent pas la loi concernant les dates d’ouverture et de fermeture.
Alors que la nuit commence à tomber, Violette et moi rentrons chez nous à pied. Ma fille est en train de me parler de sa mère qui lui manque quand même un peu, mais elle sait pertinemment qu’elle ne reviendra plus, et que la vie continuera sans sa présence.
Soudain, elle me balance :
Assez étonné, je dévisage ma fille. Celle-ci m’affirme :
On dit que la vérité sort de la bouche des enfants…
Comme je travaille parfois le samedi et le dimanche, j’ai droit à des journées de récupération en semaine. C’est pour cette raison que, ce mardi en tout début d’après-midi, je me dirige vers la maison des Darmont, pour aller discuter avec Denise, car je sais que son mari n’est pas là, et les enfants sont à l’école.
Comme il commence à faire beau, je suis habillé d’un T-shirt et d’un short. Chemin faisant, je me dis que j’aurais peut-être dû mettre un maillot de bain pour profiter de la piscine, mais ce serait abusé.
Avec plaisir, je découvre que Denise est en bikini sur la terrasse qui jouxte la piscine, elle est en train de profiter du soleil. Je n’en demandais pas tant en ce qui concerne le spectacle qu’elle m’offre. Je suppose qu’elle a profité auparavant de la piscine avant de faire bronzette.
Par-dessus ses lunettes de soleil en forme de papillon, elle me regarde venir dans sa direction :
Une ombre de surprise s’affiche fugacement sur son visage, tandis que je crois deviner qu’elle cligne des yeux, malgré la forte opacité des verres. Puis elle sourit :
Je m’assieds sur un transat en plastique blanc, installé juste à côté d’elle, perpendiculairement pour mieux la contempler :
Glissant sur une pente douce, je poursuis :
Et joignant le geste à la parole, je dépose un baiser sur son ventre dénudé, juste en dessous de son nombril. Je relève mon buste. Elle a simplement haussé des sourcils, mais sans plus. Je lui souris :
Constatant que ma voisine de transat ne semble pas s’offusquer de ma permissivité, je penche à nouveau sur son ventre, pour continuer mon petit manège, remontant petit à petit vers son cou, en n’oubliant surtout pas de déposer divers baisers entre ses seins. Entre temps, je me suis agenouillé auprès de son transat, afin de me simplifier l’accès à ce corps alangui et caressé par le soleil.
Quand je lève la tête pour contempler à nouveau le visage de Denise, je constate qu’elle est partagée en la surprise et le désir. Comme ma mère m’a relativement bien éduqué, je murmure doucement :
Comme je n’obtiens pas de réponse, je pose mes lèvres sur les siennes qui tremblent un peu. Je commence par un doux baiser qui s’enhardit de plus en plus. Je ne peux pas dire que Denise soit passive comme une étoile de mer, mais elle n’est pas non plus très active. Je sens qu’elle est confuse, se laissant porter par les événements.
Voyant que mes baisers ne sont pas refusés, cela m’incite à passer à l’étape suivante, laissant mes mains se balader un peu partout sur ce corps offert. Je perçois alors d’autres sensations, excitantes mais différentes que celles que j’avais avec ma défunte femme et mes anciennes conquêtes d’avant mon mariage.
Je suis à la fois intrigué et excité.
Denise participe un peu plus, ses lèvres et sa langue s’affairent peu à peu, comme si elle basculait lentement dans le camp du désir. Pour ma part, c’est chose faite depuis un certain temps. À tel point que je me fais maintenant un plaisir de masser les doux monts de ses seins. Du cent pour cent naturel, c’est indéniable. Même si c’est peu courant sous nos latitudes, j’ai fait l’expérience du silicone et des coques durant un séjour de six mois outre-Atlantique. Esthétiquement, des nénés en obus, c’est bien, mais tactilement, c’est assez décevant.
S’étonne Denise, quand elle constate que j’ai glissé ma main sous le tissu de son haut pour venir jouer avec sa masse blanche et tâter son téton. Le contact peau à peau, c’est nettement meilleur, c’est indéniable !
Délaissant ses lèvres, après l’avoir rendue topless, je me fais un plaisir de couvrir sa poitrine de mille baisers voraces et brûlants. J’en profite aussi pour venir lécher et croque ses petites framboises roses plantées au milieu d’adorables aréoles. Je n’hésite pas à me prendre pour un gros bébé en suçant ces deux beaux biberons offerts à ma convoitise. Denise soupire faiblement, ce qui est un très bon signe.
Plus bas, je commence à me sentir très à l’étroit dans mon short !
Cette femme m’excite au plus haut point. Est-ce le manque depuis le décès de ma femme ? Est-ce autre chose ? Un mélange des deux ? Je ne sais pas, je constate. En tout cas, je me tortille, tellement mon sexe commence à me faire mal ! C’est bien l’une des premières que ça m’arrive !
Soudain, Denise me repousse. Je suis un peu étonné qu’elle ne le fasse que maintenant alors que j’ai bien abusé de sa sollicitude et qu’elle soit actuellement seins nus. Je me redresse sur mes genoux, un peu inquiet pour la suite des événements. Je suis encore plus étonné quand je l’entends me dire à voix basse :
Et je suis suprêmement étonné quand elle abaisse mon short pour révéler au grand jour ma verge trop raide qu’elle capture aussitôt entre ses lèvres ! De plus, je constate avec ravissement que Denise n’est pas une débutante. Il est flagrant qu’elle possède une certaine pratique dans ce domaine oral.
Je crois entendre une sorte de gloussement satisfait sortant de sa bouche bien occupée. Oui, c’est trop bon d’être dans sa bouche. Je n’aurais jamais cru avoir un tel traitement de faveur en venant ici. Néanmoins, même si je suis ravi, je suis quand même un peu surpris de ce qui m’arrive actuellement.
Je cligne des yeux, la sève monte irrésistiblement en moi. J’essaye de me retenir, mais je sens que je vais avoir des difficultés à me retenir ! Je préfère prévenir ma bienfaitrice :
Pour tout réponse, elle s’active encore plus autour de ma verge bien raide et prête à céder. Oui, Denise est très douée pour le sexe buccal ! Je préfère lancer un nouvel avertissement :
M’ayant extirpé de sa bouche, elle s’arrête momentanément, pour me dire :
Puis elle continue sa douce activité. Elle a l’habitude, vient-elle de dire ? Qu’est-ce que je dois comprendre de cet aveu spontané ? Je préfère laisser momentanément cette affirmation de côté, j’ai mieux à faire.
Oui, bien mieux à faire !
N’y tenant plus, j’ouvre largement les vannes déversant dans sa bouche mon trop-plein accumulé depuis bien longtemps. Consciencieusement, Denise avale mon flot, comme si elle buvait naturellement de l’eau ou de la limonade.
Peu importe. Je profite égoïstement de l’instant présent, continuant de me déverser, tel un fleuve dans l’océan.
Je suis revenu sur terre depuis une bonne minute, mais j’éprouve toujours un vertige, comme si la planète entière tanguait autour de moi. J’ai l’impression que la réalité est en train d’osciller dans tous les sens. J’ai bien rêvé plusieurs fois de posséder Denise, mais le scénario que je viens de vivre, je ne l’aurais certainement pas imaginé !
Elle se met à rougir.
Je crois qu’elle est en train de réaliser ce qui vient de se passer. Moi-même, je me demande si je n’ai pas rêvé. Mais comme elle est toujours seins nus, je sais que ce n’est pas le cas. Elle respire un grand coup avant de se lancer dans un débroussaillage du pourquoi du comment de la situation :
Assez surprise par ma question, elle se met encore plus à rougir :
Comme je vois qu’elle est très gênée, je préfère la rassurer à ma façon :
Denise se jette sur mon explication :
Je me penche sur elle pour l’embrasser, elle ne résiste pas beaucoup. Puis je fais glisser ma main de son ventre vers son pubis. Peu après, mes doigts s’infiltrent sous le tissu, se noient dans ses boucles soyeuses, pour aller dénicher ce que je recherche.
Décollant ses lèvres des miennes, Denise proteste mollement :
Affichant mon meilleur sourire séducteur, je la regarde droit dans les yeux :
Elle se met à rougir. Je continue de taquiner son petit bouton caché sous son bosquet et son maillot, tandis que mes lèvres enfiévrées l’embrassent un peu partout :
Elle frisonne un peu, me regardant avec des grands yeux clairs, mais elle ne s’oppose pas à mon exploration très intime. Je constate avec plaisir que Denise a tous les symptômes de la femme qui a envie qu’on s’occupe d’elle. Il est vrai que si sa sexualité se limite à ce qu’elle m’a expliqué, son corps n’a pas eu sa dose depuis un certain temps. Et moi, je suis tout disposé à combler son manque !
Elle frémit de plus une plus, partagée entre le plaisir qui monte et une certaine surprise. Sa main accroche mon bras, elle tremble de plus en plus, le feu s’allume dans ses yeux, sa respiration s’entrecoupe.
Denise explose, elle jouit sans retenue, comme balayée par un vaste tsunami qui la renverse, la dévaste. C’est bien l’une des premières fois qu’une femme jouit si vite sous mes caresses. En général, la montée est plus lente, mais elle est sans doute en manque depuis un certain temps.
Révulsée, elle ferme les yeux, la bouche grande ouverte. J’ai toujours aimé voir une femme jouir, elle est si belle ainsi. J’attends un peu qu’elle s’apaise, puis je l’embrasse à nouveau, tout en la caressant, n’oubliant aucune région de son anatomie découverte.
Elle reprend pied peu à peu. Puis elle me regarde avec de grands yeux étonnés :
Elle ne trouve pas ses mots :
Elle devient écarlate, puis elle bredouille :
Elle ne répond rien, elle sait que j’ai raison. Je le ressens profondément au fond de moi. Je sais aussi que c’est cette femme que je désire pour moi seul, même si elle n’est pas libre, mais qu’importe. Il y a toujours moyen de s’arranger.
En attendant, je lui prouve que je peux lui offrir sans réserve ce que son mari ne lui donne pas, sans toutefois aller trop loin.
Du moins, pour l’instant…
On dit souvent qu’il n’y a que le premier pas qui coûte, il y a une grosse part de vérité. Même si elle minaude parfois sur les tenants et les aboutissants, Denise est bel et bien devenue ma maîtresse, c’est indubitable.
Après d’autres agaceries sensuelles faites entre-temps, un peu moins de quinze jours plus tard, j’ai eu l’immense plaisir de la pénétrer et de goûter ainsi à toute son intimité. Là aussi, elle a fortement joui, et moi aussi. J’ai franchement eu l’impression d’être un volcan en éruption !
Après avoir fait vraiment l’amour pour la première fois, nous nous sommes regardés, les yeux dans les yeux, puis j’ai rompu le silence :
Au fil des jours, je me rends compte que c’est Denise que j’aurais dû rencontrer en premier à la place de Jocelyne. Mais les circonstances en ont décidé autrement en me faisant rencontrer mon actuelle maîtresse quelques années après mon mariage. C’est souvent comme ça, d’après ce que j’ai pu entendre autour de moi, surtout à l’usine qui emploie dans les ateliers plusieurs centaines d’hommes, la plupart du temps, mariés.
Au fur et à mesure de nos galipettes, Denise se laisse aller de plus en plus. Le plus dur est de ne pas pouvoir la prendre dans mes bras quand je veux et où je veux. Nous nous devons de rester discrets. Mais c’est bien difficile !
Maintenant, elle me surnomme « Loulou », car il paraît que j’ai tout du loup et elle du petit chaperon rouge ! Quelque part, ce n’est pas faux, j’adore dévorer toutes les courbes de ma maîtresse qui me fait tant d’effet !
Oui, Denise change, et je ne suis pas le seul à l’avoir constaté. Cet après-midi, juste après un nouveau dépannage, Michel me confie :
Michel est assez incrédule :
Je ne vais quand même pas lui avouer que sa femme est plus détendue parce qu’elle fricote avec moi, et pas qu’un peu ! Elle devient de plus en plus libérée entre mes bras, se laissant vraiment aller au plaisir que j’adore lui donner.
Néanmoins, ce n’est pas toujours facile de rendre visite à Denise, surtout dans un petit village comme le nôtre. Parfois, nous ne faisons pas l’amour, mais juste un gros câlin, ce que ma maîtresse apprécie beaucoup :
Moi aussi, j’aime nos câlins. Et puis, cette stratégie porte ses fruits, car Denise s’attache de plus en plus à moi, sachant que je la comprends. Car je veux cette femme, je la veux à moi, rien pour moi. Pourtant, ma maîtresse ne ressemble pas à Jocelyne qui était mon archétype en matière de femme.
Mon inclination est à la fois identique dans sa violence mais différente dans sa tendresse.
Il y a les femmes avec qui on couche, il y a les femmes avec qui on vit, et il y a les femmes avec qui on couche et qu’on vit. Je crois que Denise appartient à la dernière catégorie. Mais hélas pour moi, elle est mariée, et pas très encline à se séparer de son andouille de mari pour diverses raisons. Ce qui ne fait pas mes affaires.
Alors j’échafaude plein de scénarios afin de posséder pleinement, totalement, absolument l’objet de mon désir. Mais entre imaginer et réaliser, il y a une grosse marge, un gros fossé. D’autant que, même si Denise semble tenir à moi, elle ne semble pas prête à franchir le pas.
C’est alors qu’un événement peu prévisible s’est invité subitement dans nos vies.
Le commissaire Blessy est en train de m’interroger chez moi. Il a fait un léger détour pour venir me voir, puisqu’il vient de chez les Darmont. Nous connaissons plus ou moins, nous nous voyons souvent lors des divers événements qui émaillent la vie du canton, comme durant la piscine-party durant laquelle nous avons discuté un peu, lui et moi.
Petit carnet en main, il me demande :
Bien que chasseur lui-même, le policier m’approuve :
Antoine Blessy demande :
Désabusé, le commissaire hausse les épaules :
Le policier fait la moue :
Mon interlocuteur s’énerve un peu :
J’ai bien saisi l’insinuation. Je reste calme :
Son carnet toujours en main, Blessy opine du chef :
Le policier revient à la charge :
Mon interlocuteur soupçonne visiblement quelque chose entre Denise et moi. Je continue mes explications en précisant :
Le policier hoche la tête :
Le commissaire précise :
Je préfère oublier ce qu’il vient de dire, je reviens à mon alibi :
Avec un sourire narquois, je chicane :
Le commissaire aborde un autre sujet :
Le policier fronce des sourcils :
Je souris un peu plus :
Je grimace légèrement :
Je fronce des sourcils. Visiblement, je suis suspect depuis le début. Je suppose que la Police a interrogé l’entreprise où je travaille, sans doute pour savoir si je bossais ce samedi-là. S’il sait que j’ai reçu un coup de fil à peu près au moment où Darmont s’est fait trucider, pourquoi ce commissaire continue à me tirer les vers du nez ?
Un peu narquois, je rétorque :
Je contre-argumente :
Devant mes réponses, le commissaire Blessy tique :
Je défends mon gagne-pain :
Mon interlocuteur lève les yeux au ciel :
Je relativise :
Sur ces mots, nous nous séparons. Ayant refermé la porte, je reste seul, contemplatif, me disant que Denise est peut-être ma lune à moi et que je vais peut-être la décrocher dans peu de temps.
Je reconnais que je suis souvent avec Denise, mais j’évite que ce soit trop ostensible, je lui renvoie l’ascenseur, en quelque sorte. Je la laisse faire son deuil, même si son mari ne vaut pas les larmes qu’elle a pu verser pour lui.
Je sais qu’on jase un peu sur nous, mais comme nous évitons d’être ostensible, ça se limite qu’à des rumeurs. Officiellement, aux yeux de tous, nous sommes deux veufs qui se soutiennent mutuellement dans l’épreuve, et dont les enfants sont connus pour être inséparables.
Comme pour ma fille, on ne peut pas dire qu’Émilie soit terriblement affectée par la mort inopinée de l’un de ses parents. Sa petite vie ne change pour ainsi dire pas. Visiblement, elle n’est pas et elle ne sera pas traumatisée.
À la stupéfaction de bien des gens, y compris celle de Denise, Michel avait souscrit en cachette à une assurance-vie. Sa femme ne touchera pas l’argent en une seule fois, mais sous forme de mensualités durant environ quinze ans. Pas une grosse somme, mais de quoi vivre correctement. En revanche, les assureurs traînent les pieds, ils veulent savoir qui a pu occire leur client de la sorte. Mais ils ont définitivement admis que Denise n’y était pour rien, sauf peut-être en payant un tueur, mais personne ne croit raisonnablement à cette hypothèse. Et puis, personne dans le coin ne savait pour cette assurance-vie.
Toujours est-il que l’assassin se balade toujours dans la nature. Le commissaire penche de plus en plus pour un accident de chasse. Un jour, il m’a confié :
À propos de policier, en plus de ce que je viens de relater, j’explique à Denise la différence entre possible et probable que j’avais faite, quand le commissaire était venu chez moi m’interroger. J’avais préféré, dans un premier temps, lui taire cet épisode pour ne pas la chagriner plus encore. Assez incrédule, elle s’exclame :
Denise ouvre de grands yeux apeurés :
Et il n’a pas tort, car je suis actuellement dans le même lit que Denise, en train de bisouter voracement ses belles fesses bien rondes. Je ne me lasse pas de faire l’amour avec elle, bien que ça m’enquiquine de me cacher !
Mais si c’est le prix à payer pour que Denise soit à moi, même si ce n’est que pour de courts moments, ça me convient fort bien ! Et puis, ça met un peu de piment !
Je sais qu’on ne manipule pas les femmes de la même façon que les robots. Un automate, on lui donne une suite d’instruction qu’il exécute sans broncher, avec parfois des conditions et des itérations. Ça ne fonctionne pas du tout de la même façon avec un être humain. Néanmoins, je sens intuitivement que je dois secouer le prunier, sinon je n’arriverai à rien.
Denise est une adorable femme, mais pétrie de bonne éducation. Elle serait bien capable de vouloir porter indéfiniment le deuil de son abruti de défunt mari, alors que ce dernier ne le mérite aucunement. D’où le fait que j’ai parlé de secouer le prunier, ou le cocotier. Quoique secouer un prunier fait moins mal au crâne qu’un cocotier, les noix de coco s’avérant plus lourdes et nettement plus dures que les prunes.
Aujourd’hui, je profite ignoblement que nos filles soient à l’école pour rendre visite à Denise. Tout de suite après notre bisou, je mets les pieds dans le plat :
Ma maîtresse se libère de mon étreinte, ce qui n’est pas bon signe. Je change complètement de sujet :
Je vois bien que Denise est assez perplexe, elle ne comprend pas ce subit changement de direction, mais je la connais assez pour savoir qu’il n’est pas toujours judicieux de rester sur un sujet quand elle réagit de la sorte, même si elle ne dit rien directement. Je poursuis :
Je saisis la balle au bond :
Je la capture fermement dans mes bras :
Elle ne répond rien. Je continue sur ma lancée :
J’essaye une autre tactique, qui ne risque rien n’a rien :
Mi-amusée et mi-offusquée, Denise sourit faiblement :
Elle me regarde, hésitant sur la suite à donner. La serrant un peu plus contre moi pour avoir le plaisir de sentir ses seins contre moi, je déroule la suite de mes arguments, car je sens que je vois la bonne lueur au bout du tunnel ou plus précisément dans les yeux de celle que j’aime :
D’une voix douce, Denise répond :
Elle se met à rire :
Honnêtement, je ne sais pas si un mariage officié là-bas compte ou pas dans notre beau pays. Tant pis, c’aurait été une piste intéressante. Néanmoins, il faudra que je me renseigne, on ne sait jamais. Je la presse encore un peu plus contre moi :
Puis elle redevient nettement plus sérieuse :
Au ton de sa voix, il vaut mieux que je joue franc-jeu avec elle :
Je continue sur ma lancée, exprimant ce que je ressens au plus profond de moi :
Elle répond d’une voix douce :
Nous nous regardons droit dans les yeux, je constate avec plaisir qu’elle me regarde tendrement. J’approche mes lèvres des siennes.
Je pose mon front contre le sien :
Son front toujours contre le mien, elle réplique :
Je constate que Denise veut éclaircir certains points. Je la comprends, elle et moi jouons la suite des événements de nos vies. Je propose une solution :
Elle ne répond rien. Levant les yeux vers moi, elle se contente de me regarder. Changeant de sujet, je poursuis en plaisantant à moitié :
J’affiche un large sourire :
Puis sans lui demander son avis, je capture ses lèvres. Elle se laisse faire dans un premier temps, puis elle participe de plus en plus fiévreusement. Je commence à connaître ma Denise : elle tique du début, souvent freinée par son éducation, puis elle bascule quasiment sans retenue dans le feu de l’action.
Le feu de l’action, nous y sommes à présent. Nos ébats sont devenus nettement torrides, même si, parfois, nous nous contentons de simples câlins quand nous nous voyons en catimini.
Alors que je suis en train de pistonner furieusement ma maîtresse, je me rappelle soudain une conversation récente. Halala, la mémoire, je vous jure ! Ça ne débarque pas forcément au bon moment !
Donc, j’évite de prononcer certains mots, quoique je les lui ai dit quelquefois, mais agrémentés d’adjectifs laudatifs et dans un contexte bien spécifique. Je serais bien tenté de les redire, enjolivés de fleurs, tandis que je la pistonne en levrette, mes mains sur ses hanches pleines, en mode très canidé, son postérieur tendu vers moi.
Peut-être que, tout à l’heure, elle me dira qu’elle a honte, alors qu’elle aura joui à faire sauter toutes les vitres du canton ! Ah les femmes !
Et attendant, je me délecte à être en elle, entrant, sortant, enrobé de ses petits cris de satisfaction, avec le bonheur immense de posséder vraiment cette femme, de l’avoir à moi, rien qu’à moi, de mélanger mes fluides aux siens, de pouvoir enfin m’épancher, me déverser, me vider, tout en accédant avec elle au septième ciel où on est si bien à deux, rien qu’à deux, elle et moi !
Puis recommencer bientôt, le plus vite possible, encore et encore…
Nous ne sommes qu’à quatre lors du réveillon de Noël qui se déroule chez les Darmont. Tout se passe très bien. Denise et moi, nous essayons de pas trop nous afficher devant les filles, durant le repas du soir, même si ce n’est pas l’envie qui nous manque !
Alors que la dinde trône devant moi qui suis chargé de la découper, je me lève, et j’annonce d’une voix sérieuse :
C’est Émilie qui est plus rapide que ma fille qui avait pourtant déjà ouvert la bouche :
Ma fille se jette à son tour dans la mêlée :
Violette se fait un peu moqueuse :
Émilie reprend la main :
Étonnée, sa mère lui demande :
Pour préciser certains, points, j’interviens :
C’est Violette qui prend le relai avec un large sourire :
Assez estomaquée, Denise ouvre de grands yeux ronds, ce qui fait pouffer de rire en même temps les deux filles. Il est vrai que les enfants de maintenant en savent un peu plus que nous au même âge. M’emparant du couteau pour découper la dinde, je dis placidement :
Violette devient plus sérieuse :
Couteau en main, je soupire intérieurement :
Ce qui fait rire tout le monde. Je découpe la dinde. Le reste du repas se passe sans encombre. Denise et moi pouvons enfin nous afficher sans complexe, ce que nous faisons en nous prenant souvent la main, ou en nous bisoutant furtivement. Les filles demandent de faire une pause, un trou normand, ce que nous leur accordons sans problème.
Alors qu’elles viennent juste de sortir de la salle à manger, je fais asseoir d’office ma future femme sur mes genoux :
Et l’enlaçant fermement, je l’embrasse aussitôt voluptueusement. Notre baiser dure longtemps, nos mains sont très baladeuses, très voraces.
Les mains sur les hanches, ma fille vient de parler, accompagnée par Émilie qui sourit. Nous ne les avons pas entendues revenir. Gardant Denise contre moi et sur mes genoux, je rétorque :
Se tournant vers sa copine, Émilie se mêle à la conversation :
Ma fille nous regarde d’une curieuse façon, puis elle lâche :
Puis en riant, elles disparaissent à nouveau. Amusé, je regarde ma future femme :
Je dépose un furtif bisou sur ses lèvres sucrées :
Sans doute assises sur les marches, les filles se sont isolées sur l’escalier qui mène à l’étage. Je suis dans la pièce voisine. Je constate avec amusement que je peux parfaitement entendre ce qu’elles disent en me mettant à un endroit précis, même si je ne suis pas visible.
Soudain, j’entends les marches en bois grincer, les filles grimpent à l’étage pour aller dans la chambre d’Émilie, je suppose. Très perplexe, je ne sais pas ce que je dois conclure de ce que je viens d’entendre. Mon cerveau s’y refuse.
Alors, catalogue de bijoux en main, je rejoins ma future femme, me disant que le destin m’a joliment aidé…