Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 22265Fiche technique10922 caractères10922
1890
Temps de lecture estimé : 8 mn
06/02/24
Présentation:  Peut-être plus qu’un soir d’été.
Résumé:  Découverte du paradis.
Critères:  fh jeunes copains plage amour caresses init -initiat
Auteur : charly1970      Envoi mini-message
À cor et à cri

Delphine Delacour, élève de terminale au lycée saint Vincent de Paul, ramasse ses affaires éparpillées sur les galets brûlants de cette fin d’après-midi.



J’en meurs d’envie. Surmontant mon manque d’aplomb et ma timidité, je me surprends à marmonner maladroitement :



Delphine se retourne, un peu surprise, avec un grand sourire. Manifestement, elle ne s’attendait pas à ce que je me signale avec mon scooter tout pourri. Dans le même temps, j’entends Pierre Henri lui proposer de monter dans la voiture empruntée à ses parents. Je sens bien qu’une fois de plus le jeu est inégal, mais contre toute attente, Delphine me regarde, songeuse.



Ni une ni deux, elle enfile sa robe de coton sur son maillot encore humide de notre dernier bain. En passant rapidement sa main sous la légère étoffe, je la vois retirer son petit morceau de tissu à l’abri des regards. « Mais ma parole, je n’ai pas rêvé, elle est entièrement nue sous sa robe ! », à mon tour d’être songeur et déstabilisé. J’ai l’impression de jouer dans une catégorie au-dessus de la mienne et de me tromper de scénario. Pierre Henri se manifeste à nouveau en insistant lourdement.



Pour une surprise, c’est une surprise ! Le beau Pierre Henri est renvoyé dans les cordes, mais je ne peux même pas savourer ce retournement de situation, car, pour ma part, je suis dans la fébrilité la plus totale.

Il faut que j’arrête de me faire des films. Après tout, deux ou trois heures passées à la plage sous le soleil brûlant de la méditerranée incitent tout simplement à vouloir prendre le frais, c’est bien normal. Nous voilà partis tous les deux pour rejoindre mon scooter en quittant notre bande d’amis. Delphine monte d’un pas léger les escaliers qui mènent au parking. Je la suis et imagine le frottement du tissu sur sa peau nue, j’en ai des frissons.



Me voilà fixé, fin du film. J’espère en tout cas que ce vieux scooter va démarrer, sinon… je me pends.

Deuxième coup de kick, troisième coup de kick, le ronronnement rassurant du moteur se fait enfin entendre.



Delphine enjambe la selle et, spontanément, pose ses deux mains sur mes hanches pour ne pas tomber en arrière à la montée. Même si cette histoire ne va pas plus loin, j’ai l’impression d’être le roi du monde. D’autant qu’au premier chaos, ses deux petits seins viennent s’écraser délicatement sur mon dos et restent mystérieusement collés à ma peau. Quel bonheur de sentir ses deux tétons tout durs et tout chauds se frotter à ma chemise ! Surtout, ne pas aller trop vite pour profiter un max de ce moment suspendu où ses mèches de cheveux virevoltent sur mon visage, diffusant l’odeur entêtante de son parfum au patchouli. Mélangée aux senteurs du soir qui tombe, c’est vraiment une odeur qu’aucun parfumeur n’arrivera jamais à dompter. Elle n’est que pour moi à ce moment précis, et c’est Delphine qui me l’offre. Mais voilà, tous les voyages ont une fin et nous arrivons au pied de son immeuble. Elle descend langoureusement de la selle et, me retournant vers elle pour lui dire au revoir, je n’en crois pas mes yeux.


Je distingue clairement sur le cuir arrière une trace d’humidité. D’un coup, comme un flash, je la revois ôter son maillot. Manifestement, les vibrations du voyage sur son entrejambe sans défense ont eu un effet sensuel et bienvenu.



Je sors de ma rêverie. Un thé ? Un thé après la fournaise de l’après-midi ? C’est n’importe quoi, à bien y penser !



De toute manière, je serai prêt à boire la mer entière pour prolonger ne serait-ce qu’une seconde l’instant présent.



Dommage, j’aurais bien aimé être dans le monde de Oui-Oui où tout s’arrange sans problème. Voilà l’inquiétude qui me reprend. Mon manque d’expérience en matière de copine me donne l’étrange sensation de me jeter du bord d’une falaise en base-jump.



Delphine, devant ma mine déconfite qu’aurait un gamin pris avec les mains plongées dans un paquet de bonbons, se met à rire franchement… Et son rire délicieux emporte tout, même mes craintes et mes doutes.

Le bruit de la clef qui tourne dans la serrure, je crois que je m’en souviendrais toute ma vie. Comme les clefs qui ouvrent les portes du paradis. C’est sombre à l’intérieur, il fait frais, il fait bon. Je me détends.



Cinq minutes passent et j’entends ses pas qui se rapprochent.



J’ai l’impression d’être plus que maladroit. Je suis tétanisé. À la fois, pour rien au monde, je ne voudrais être ailleurs. C’est curieux, parmi les odeurs du thé brûlant qui refroidit lentement, je crois discerner comme un parfum de fraise chimique.



Je n’ai pas le temps de répondre que la bouche de Delphine vient à ma rencontre et s’écrase sur mes lèvres. Sa langue glisse entre mes dents. C’est divin, ce goût de fraise ! Elle pose son chewing-gum sur le plateau et revient vers moi, prenant ma tête entre ses mains.



De nouveau ses lèvres, sa délicieuse salive et son corps qui se colle au mien. J’ai l’impression d’être littéralement dévoré. En retour, je ne quitte plus d’un millimètre sa bouche pulpeuse et douce comme de la soie. J’ai soif d’elle, je la bois à en perdre haleine. On s’écroule sur le lit en reprenant tous les deux une profonde inspiration sans trop savoir ce qui va arriver. C’est un tsunami. Maintenant que j’ai quitté le langage des mots pour celui du corps, je me sens plus affamé que jamais. Ma langue effleure le lobe de son oreille, descend lentement, court tout du long pour venir se poser dans le creux de son cou. Sa peau a la saveur du soleil, de la mer, de la sueur. Delphine soupire, incline légèrement sa tête de côté pour bloquer mes caresses. Elle vibre sans pudeur sous les chatouillis tout en écartant imperceptiblement ses jambes. Peut-être est-ce un signe d’acquiescement ? J’en profite pour plaquer mon bassin sur son sexe que j’aperçois de manière fugace pour la première fois. Sa jupe toute plissée sur le haut de ses cuisses m’incite à toutes les audaces. Prenant possession de ses poignets, je les remonte au-dessus de sa tête, imprime une légère poussée de tout mon corps et attends. Je ne suis pas du tout sûr de moi dans ce rôle dominant. Comme en écho, son corps ondule sous mon poids.


Ma queue emprisonnée dans mon jeans se tend à m’en faire mal mais provoque à chaque poussée une délicieuse sensation. Comme une décharge électrique qui court de ma tête à mes orteils. Malgré l’épaisseur de mon pantalon, je devine que Delphine mouille abondamment. Elle se projette de plus en plus violemment sur ma bite. Dans la pénombre de sa chambre, nous nous étreignons durant de longues minutes jusqu’au moment où je la sens trembler de tous ses membres puis devenir toute molle entre mes bras. J’ai honte, je crois que j’ai joui dans mon boxer. Immobile comme un lapin pris la nuit dans les feux d’une voiture, j’attends… le souffle court.



Encouragé par ses confidences, je me laisse aller à tenter le tout pour le tout.



Comme des gosses pressés de découvrir de nouveaux jeux, nous nous jetons l’un sur l’autre en arrachant nos derniers vêtements. Je n’ai plus honte, même lorsqu’elle me retire mon boxer encore tout trempé de sperme. Nus sur son grand lit, à genoux, nous nous tenons face à face.



Elle me prend par les épaules et m’amène tout contre elle. Je sens son cœur battre la chamade au même rythme que le mien. Sa respiration soulève son sein gauche plaqué sur ma poitrine. Ses grands yeux bleus ornés de mèches blondes de plus en plus rebelles fixent mon regard comme si elle cherchait à me dépecer. Sans lâcher sa proie un seul instant, sa main prend la direction de ma tige à nouveau toute raide.

Contre toute attente, ce n’est pas de celle-ci dont elle se saisit mais plutôt de mes bourses. À pleine main, en les pressant. Du coup, je me sens autoriser à vagabonder vers son entrejambe. Passant ma main sous son bassin, J’effleure d’un doigt fureteur le sillon de ses adorables petites fesses. Une légère pression à l’entrée de son anus enflamme tout son être. Elle ondule des hanches, soupire de plus belle quand mon majeur se faufile entre ses grandes lèvres toutes humides. Elle m’imite en descendant toujours plus bas vers mes fesses, même caresse douce sur mon anus, comme le frôlement d’un papillon. Ma queue, d’horizontale, passe à la verticale dans une tension extrême. Ces doigts remontent enfin vers mon gland en malaxant tout ce qui tombe sous son impudique menotte.


Elle enserre ma bite, s’en va fiévreusement jusqu’à sa base puis remonte sans jamais perdre le contact. J’en fais de même avec mon majeur qui chemine tout doucement de haut en bas puis de bas en haut aux abords de son antre qui dégouline littéralement. Nos deux cœurs, appuyés l’un sur l’autre, se mettent à battre au même rythme lourd et profond. La fusion de nos âmes n’est pas loin, la fusion avant l’explosion. Celle-ci nous fauche tous les deux au même moment. Un cri à l’unisson. Les yeux dans les yeux, grands ouverts, l’incompréhension réciproque nous gagne tellement c’est violent.

Une réaction thermosensuelle qui de proche en proche envahit toutes les cellules de nos corps. Cette réaction en chaîne passée inaperçue dans le grand chambardement du monde nous laisse sans voix, haletants et pantelants. Nos deux bustes s’affaissent l’un sur l’autre dans un équilibre précaire puis nous roulons chacun de notre côté. Sur le dos, regardant le plafond, nous cherchons à comprendre ce qui nous arrive.