n° 22266 | Fiche technique | 11042 caractères | 11042 1944 Temps de lecture estimé : 8 mn |
08/02/24 |
Résumé: Quelques aventures africaines dans la 4L Renault | ||||
Critères: #aventure #occasion fh voyage voiture amour | ||||
Auteur : tatamarie Envoi mini-message |
J’ai envie de vous raconter des expériences en voiture. Je précise tout de suite que je ne suis pas un passionné, pour moi une auto c’est un châssis avec quatre roues et un moteur, et qui sert à aller d’un point A à un point B. Ces histoires finalement ne concernent pas la voiture mais ce qu’on peut y faire.
Petits cons
En Afrique, il y a cinquante ans, les deux voitures les plus communes, que l’on rencontre partout en Afrique sont la 404 plateau, sous forme de taxi brousse, et la 4L Renault, la voiture de l’expatrié standard. Tous les coopérants, tous les jeunes avaient une 4L. Il y avait même une usine de montage à Abidjan, les pièces arrivaient de France et étaient montées sur place.
Comme pour les Ford T, on avait le choix des couleurs : beige clair ou beige foncé, une 4L d’une autre couleur était importée, et comme tout le monde, nous en avions une, beige clair. Un jour, j’avais raccompagné un ami à l’aéroport d’Abidjan, la moitié du parking était composé de 4L beiges. En ressortant de l’aérogare je me suis dirigé vers ma voiture, déverrouillé la porte et j’ai démarré.
Au bout de trente secondes, je me suis rendu compte que ce n’était pas ma voiture ! Même les clefs étaient identiques (anecdote totalement véridique).
Cette voiture a des caractéristiques particulières, par exemple à l’avant il n’y a pas de sièges, mais une banquette, et de plus c’est étroit. Le chauffeur est donc assis très près de son passager.
Ce jour-là nous revenons tranquillement de la plage, un dimanche soir. Ma femme porte un t-shirt et un petit short, et je sais qu’elle ne porte rien dessous, ses seins pointent sous le tissu. Nous revenons de la plage naturiste, elle n’a donc pas de maillot. Il n’y a pas beaucoup de circulation, j’ai le temps d’admirer ses cuisses bronzées.
J’étends un peu le bras et pose ma main sur sa peau chaude. Son short est assez lâche, je peux glisser un doigt et même deux par le côté, et j’arrive directement sur sa vulve. En pliant les doigts je peux m’enfoncer dans sa fente.
Je glisse un peu de haut en bas, elle est déjà toute mouillée, et j’arrive jusqu’au clitoris. Très vite elle a un orgasme, malgré le bruit de la voiture j’entends un petit cri, et elle plaque ma main sur son bas ventre pour m’arrêter.
Je crois qu’elle souhaite me rendre la pareille, mais je l’en dissuade. Conduire d’une main, l’autre dans la culotte de sa voisine, c’est déjà un peu tangent. Mais avoir un orgasme en conduisant, j’ai reculé, il n’y a que dans les films ou les histoires de RVBB.
Mais nous avons quand même remis ça quelques semaines après. Nous revenons de nouveau d’une plage, mais cette fois-ci des plages désertes de l’Ouest. Et nous sommes sur une piste, pas sur du macadam.
Ce sont de longues pistes toutes droites, larges, qui traversent les plantations de palmiers. Les pistes en terre en Afrique sont presque toujours en tôle ondulée, comme les tôles de toit, ondulations perpendiculaires à la route. Le pas, la distance entre les bosses varie de dix jusqu’à quarante centimètres.
Quand vous roulez là-dessus, vous vous prenez tous les creux et toutes les bosses, vous avez l’impression que votre voiture va se déglinguer, tomber en morceaux, surtout que la 4L, comme la 2CV, ce n’est presque que de la tôle. Seule solution, accélérer, à bonne vitesse vous survolez les bosses, vous ne sentez plus rien. Mais vous n’avez plus aucune adhérence, c’est un peu casse-gueule, c’est comme sur le verglas, mais à quatre-vingts à l’heure.
Nous sommes donc sur cette piste, en train de rentrer tranquillement. Je n’ai pas résisté, j’ai ma main sur sa cuisse, puis deux doigts dans son short, quand j’aperçois un nuage de poussière au loin. En s’approchant, je vois que c’est un camion, plus lent que nous. Comme un petit con je décide de le dépasser, la piste est droite et large, il n’y a personne d’autre.
Arrivé à vingt mètres du camion, je vois le caillou droit devant moi, un millième de seconde seulement, mais je le verrai toute ma vie. Et le pare-brise explose, il ne se fend pas, il explose en mille petits morceaux, heureusement non coupants. Là nous sommes bien obligés de nous arrêter, fini les galipettes.
Heureusement qu’existe le verre securit, ce n’est pas très dangereux, les morceaux sont tous petits, non coupants. Mais vous en avez plein la voiture, j’en ai encore retrouvé trois mois après.
Nous sommes rentrés tranquillement, mais ça avait refroidi nos ardeurs, je n’ai pas remis mon doigt dans son vagin en roulant, ce sont des habitudes de petit con.
La peur
La 4L est une voiture très robuste, en Afrique vous pouvez aller à peu près partout avec. Elle a cependant un petit défaut, ses roues. Celles-ci sont très étroites et agrippent mal dans le sable. De plus elles n’ont que trois boulons de fixation. Un jour, sur une piste montagneuse du nord du Togo, taillée dans la roche et les cailloux, j’ai arraché une roue. Elle ne s’est pas détachée, mais arrachée, la jante déchirée, il y avait encore les boulons sur le moyeu.
Cela ne nous a pas empêchés de faire une grande virée dans le désert, à plusieurs 4L, avec des amis. Nous avons traversé le Sahara, pendant plusieurs semaines. Les voitures avaient été un peu renforcées avec de la fibre de verre, notamment sous le plancher.
Chacun avait à bord presque une dizaine de jerrycans d’essence et autant d’eau, plus deux ou trois roues supplémentaires. Bref on était équipés.
Un soir, en plein milieu du désert, proches de la frontière algérienne, le vent commence à se lever, et nous voyons au loin un nuage sombre, une tempête de sable. Nous avions déjà eu un petit vent de sable deux nuits précédentes, et comme nous dormons dehors sur des lits de camp, on s’était réveillé le matin avec une petite couche de sable sur nous.
Mais aujourd’hui cela paraît plus sérieux. D’après les conseils des anciens, il vaut mieux s’abriter dans les voitures et attendre que cela passe. Faut juste bien orienter les véhicules, l’arrière vers le vent et un peu de biais. Si vous avez l’avant vers le vent, vous avez ensuite un moteur plein de sable, difficile à redémarrer. De même, il faut pouvoir ouvrir un peu la fenêtre du côté sous le vent pour aérer, une voiture fermée devient mortelle après quelques heures.
Nous terminons notre installation quand la tempête est sur nous. Le vent souffle fort, la voiture tremble un peu, mais il y a surtout beaucoup de bruit, les hurlements du vent et le crépitement du sable.
Nous sommes enfermés dans notre boîte de conserve, il commence à faire très sombre, et le temps passe, mais nous n’avons pas de montre. La température commence à baisser un peu, il fait maintenant nuit.
Le vent ne faiblit pas, mais notre inconfort grandit. Je passe un bras autour des épaules de ma femme pour la réconforter, l’obscurité, le vent, le bruit, la voiture qui tremble, c’est angoissant. Ma femme tremble un peu, je crois qu’elle a un peu peur, et j’avoue que moi aussi. Je caresse son dos pour la consoler, elle cherche mes lèvres, et nous nous embrassons avec passion. Cela fait un peu cinéma, la grande passion avant la catastrophe finale, mais nous ne pensons pas aussi loin, ce n’est pas du cinéma pour nous, et nous n’en menons pas large.
Elle me demande « aime-moi ». Nous nous comprenons, on se débarrasse des shorts et slips, je me glisse sur le siège passager, et elle se love sur mes cuisses, les dos contre moi. De la sentir sur moi, ses cuisses nues, je commence à avoir une érection. Elle n’est pas encore très mouillée, et il faut un peu de salive pour aider, mais elle commence à descendre doucement sur moi.
Nous restons longtemps ainsi immobiles, juste les contractions de son vagin et de ma verge pour nous exciter. Bercés par le vent et le bruit, notre angoisse reflue, alors ma femme monte et descend lentement sur ma queue, et nous nous aimons. Ce ne fut pas l’orgasme le plus extraordinaire, mais certainement le plus étrange de notre vie.
De l’extérieur nous devons être ridicules, en t-shirt et les shorts à nos pieds, enlacés comme si notre vie en dépendait. Mais il fait nuit noire, et il n’y a personne pour nous voir.
Le vent souffle toujours, la voiture tremble encore, le bruit est infernal, mais nous nous aimons, le reste n’a pas d’importance. Nous arrivons même à rire un peu de notre aventure, rire un peu contraint, car en réalité ça ne s’arrange pas vraiment.
Nous faisons comme si, heureusement nous avons beaucoup d’eau et de quoi grignoter. La 4L est petite, et il faut se contorsionner pour atteindre l’eau et des aliments, et nous sommes toujours en t-shirt et cul nu.
De la voir se trémousser ainsi devant moi, ses fesses qui s’ouvrent et se ferment, je ne résiste pas. Je pose mes mains pour écarter ses fesses et j’avance ma langue, je vais et viens dans le sillon. De deux doigts je lui astique la fente, chatouille son vagin, elle est très vite mouillée, puis je masse son clitoris. Ses cris couvrent presque le bruit du vent. Après un dernier spasme, elle ne perd pas de temps, elle arrive à se retourner et se précipite sur ma queue.
À genoux sur la banquette elle fait une fellation savante, des lèvres et de la langue, avec l’appui des deux mains. Je ne tarde pas à jouir dans sa bouche, un vrai délice.
Le temps passe, cela fait des heures maintenant que nous sommes coincés dans notre boîte. Des besoins naturels commencent à se faire sentir. Dans une tempête de sable il est dangereux de sortir de son abri, cela nous pose un problème. C’est embêtant.
Si pour un homme cela n’est pas très difficile d’uriner dans une bouteille, c’est bien plus compliqué pour une femme. Alors on improvise, je me retrouve à genoux sur le plancher, devant ma femme accroupie sur le siège. Elle se tient au tableau de bord, et moi je maintiens une bouteille et l’entonnoir qui sert à transvaser l’essence, tout ceci à la lueur des lampes torches.
Je n’ai jamais vu une femme uriner de près, cela ne fait pas partie de mes phantasmes érotiques. Juste devant mon nez je vois la vulve qui me donne tant de plaisir, et le liquide ambré qui coule dans l’entonnoir. Cela ne provoque aucune réaction sexuelle, mais je suis ému car ma femme me montre une grande confiance dans cette position.
Elle se sent peut-être vulnérable ainsi, à la lueur des lampes, car ses joues sont rouges, elle aussi doit ressentir ce moment particulier.
Plus tard, nous sentons distinctement que le vent diminue un peu, la pression baisse. Aussi rapidement que la tempête est arrivée elle s’éloigne. Le vent s’arrête, le silence s’installe, c’est la première fois que je comprends vraiment l’expression le calme après la tempête.
Nous sortons rapidement de l’air confiné de la voiture pour respirer un air frais, très frais d’ailleurs, la température a sérieusement baissé. Le ciel est maintenant limpide, il fait encore nuit noire, la Voie lactée brille de tous ses feux.
Nos amis aussi sortent de leurs voitures respectives, et nous regardent d’un drôle d’air. Dans l’euphorie de la fin de la tempête, nous avons oublié de nous vêtir, nous sommes toujours cul nu. Nous apprendrons plus tard que dans les autres voitures aussi la nuit fut animée.