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Temps de lecture estimé : 23 mn
09/02/24
Présentation:  Une tatoueuse, un bélier, et un peu de mystique
Résumé:  Lors d’un séjour dans ma région d’origine, je décide d’aller me faire tatouer. La séance est un peu étrange, et des forces se révèlent.
Critères:  fh extracon vacances campagne magasin telnet sorcelleri
Auteur : EliasK      Envoi mini-message
La séance de tatouage

Nous étions en vacances dans ma maison de famille à Clermont-Ferrand. C’était une petite bicoque de ville avec un carré de jardin, héritée de mes grands-parents, qui est assez peu utilisée l’année mais qui sert quelques mois pour les vacances, quand nous en avons marre de la grande ville. Ma famille est originaire du Puy-de-Dôme, même s’ils sont tous morts depuis plusieurs années, il ne me reste que des souvenirs heureux et les quatre murs de cette maison.


Alors que les enfants sont couchés pour la sieste et que leur mère dort avec eux, je commence à scroller sur mon téléphone. Je cherche sur Instagram des tatoueurs dans le coin. J’adore cela et j’en ai plusieurs sur le corps, et je me dis que je peux avoir une bonne surprise dans la région. Les premiers comptes de tatoueurs que je trouve ne me conviennent pas du tout : on a soit des tatouages old school, soit des dessins hyper réalistes avec des dragons ou des squelettes, soit des lettrages abominables du style « carpe diem ». C’est le problème des régions avec peu de tatoueurs : les gens ne cherchent pas toujours l’originalité, et on peut avoir des choses assez génériques voire beaufs.

Puis je tombe sur une nouvelle tatoueuse qui a pour nom « Marion, clair-obscur » qui change un peu des styles précédents. Elle propose des tatouages qui sont plus rattachés à des stéréotypes féminins : des cartes de tarot, des tatouages minimalistes discrets notamment pour les doigts, des tatouages style vikings, qui sont composés de petits traits et points et qui ont une signification cachée, comme on peut en trouver sur les pierres runiques dans le nord de l’Europe. Elle a aussi quelques pièces d’animaux un peu stylisées. Un bouc notamment me tape dans l’œil, il a un trait assez particulier car il se veut réaliste, pourtant tous les traits qui le composent ne sont que des sortes de vagues, sont d’un style plutôt abstrait. Il tranche un peu avec le reste du style proposé par la tatoueuse, car il n’est pas minimaliste comme les autres propositions.

En consultant son compte, on apprend qu’elle s’est installée dans la région il y a peu avec son mari, et ils ont un enfant. Il s’agirait d’un retour à la terre, comme on en constate de plus en plus chez les anciens urbains. Ils ont acheté un ancien corps de ferme proche de Clermont-Ferrand. Elle y fait des séances de tirage de carte, du magnétisme, et des tatouages. C’est surprenant pour le coin, où on est sur la tradition avant tout, le fromage et le cochon, mais admettons.

Sur Instagram, les tatoueurs et tatoueuses doivent beaucoup se mettre en scène pour pouvoir attirer de potentiels clients, et donc elle nous parle de plein de choses dans ses vidéos. Elle est jolie, plutôt grande, les cheveux longs châtains, un style résolument bohème, voire cottage-core comme on en retrouve sous certains hashtags, avec de longues robes à carreaux vichy l’été, ou des chemisiers et des pulls très amples l’hiver.

Elle a les yeux des yeux verts, et un visage très fin avec une toute petite bouche, mais un peu mystérieux comme peuvent avoir les tireuses de cartes. Elle n’est pas aussi tatouée que peuvent l’être ses homologues, un seul bras l’est vraiment, et ses avant-bras sont vierges. Elle a des tatouages de demi-lune, de soleil, des éléments vikings, voire un peu mystiques.

Elle porte des bijoux fantaisie, notamment des sortes de bagues vaguement ésotériques, avec des formes rondes, carrées, et a des mains très délicates. On est sur un style résolument plus féminin de tatoueur, là où les hommes sont souvent tatoués des pieds jusqu’au crâne.


Je ferme Instagram, et je décide de papillonner un peu. J’ouvre discrètement une application de rencontre extra-conjugale, par ennui. La région parisienne propose beaucoup d’opportunités, et je regarde par curiosité ce que propose Clermont-Ferrand. Une recherche rapide ne me montre que quatre comptes seulement correspondent à mon profil. C’est l’inconvénient des petites agglomérations. Nous avons une camionneuse, une femme pas terrible clairement nymphomane prête à sauter sur tout ce qui bouge, un compte sans photo de la personne mais juste un paysage et une phrase pseudo-profonde, et une dernière avec une photo cadrée au niveau du bassin. Sur cette dernière, la femme ouvre son chemisier pour laisser l’imagination masculine travailler. Il n’y a pas de description, mais la photo est cadrée de façon à ce que l’on se concentre sur les mains. Je me rends compte que la femme porte un bijou un peu ésotérique à la main. Je rouvre Instagram, je cherche sur le compte de « Marion clair-obscur » et je veux comparer les mains. Celles-ci se ressemblent beaucoup, le chemisier ressemble un peu également, les bijoux sont différents mais placés au même doigt. La photo du compte inconnu ne laisse pas deviner si la femme est tatouée, les avant-bras sont vierges en tout cas.

Je lève les yeux et je réfléchis. Cela peut être une vague ressemblance, il n’est pas certain que cela soit la même personne. Mais je suis un peu excité par la situation, et me vient un plan simple. J’envoie un like sur le compte inconnu sur l’application de rencontre pour manifester mon intérêt : si elle est curieuse, elle regardera le mien. Sur ces sites, les gens ont souvent pour habitude de ne pas montrer leur tête, j’avais mis une photo de mon torse avec mon tatouage qui part de l’épaule gauche au bras. Il représente un ours un peu abstrait, rouge et jaune.

En parallèle j’envoie un mail à la tatoueuse, car son bélier m’intéresse vraiment, et je lui demande son tarif et ses disponibilités. Elle me répond le lendemain, et nous nous mettons rapidement d’accord sur le prix et la date de la séance. Cela tombe un jeudi à 14 h, pendant nos vacances scolaires, mais pas pour la zone du Puy-de-Dôme.

La mère de mes enfants est partie la journée avec eux pour voir sa sœur qui élève désormais des cochons dans le massif. Elle prend un petit TER, et m’accorde un jour off, suite à un accord que nous avons eu pour plusieurs journées et soirées de gardes que j’avais assurées avant les vacances.


Le matin je travaille un peu dans le jardin de la maison familiale, et je me rends dans le patelin à côté de Clermont-Ferrand, à Orcines exactement, pour me faire tatouer. Il commence à faire chaud pour un mois de mai, et je tente quelque chose. Je me mets en débardeur, et donc mes tatouages sont apparents. J’arrive dans le petit chemin qui donne accès au corps de ferme de la tatoueuse. Je descends de la voiture, je marche un peu dans l’herbe sèche, et me rends dans l’atelier de « Marion clair-obscur ».

Il s’agit en réalité d’une petite annexe du corps de ferme qui a été réaménagé en atelier pour les séances de magnétisme, occultisme, et tatouage. Il y a un décalage entre le bâtiment en vieille pierre et l’aménagement plus moderne et un peu new age. Marion est derrière son comptoir, elle porte une longue robe jaune.



Elle a un sourire radieux et une démarche presque vaporeuse. Nous nous rendons dans le salon de tatouage, avec le fauteuil adapté, avec les machines rotatives et les bouteilles d’encre. Marion est en train de préparer le stencil pour me l’appliquer sur la peau :



Je lui montre mes bras et ma jambe gauche :



Ces yeux examinent un à un les dessins, d’abord la jambe gauche, mon bras droit, et elle s’arrête sur mon épaule gauche. Elle fixe un peu ce tatouage et s’arrête de parler. Puis après quelques secondes elle reprend :



Elle s’arrête. Je crois que le mystère est en train de se résoudre.



Elle sourit, et ouvre les yeux vraiment. Elle ne semble pas sur la défensive, et amorce naturellement la conversation :



Elle est à genoux va commencer à voir ou positionner le stencil. Elle me regarde d’en bas, et nous sommes hésitants sur ce qui doit se passer ensuite. Je décide de rompre le silence :



Je lui tends la main pour sceller le contrat, et elle me la serre très volontiers. C’est le premier contact, avant un autre qui va venir : la séance en elle-même. J’en profite un peu car je sais que ça va piquer, et sa main est comme je l’imaginais, très douce.


J’enlève mon pantalon, et je me retrouve en boxer. Elle me rase la jambe droite pour pouvoir placer le stencil. Le transfert se passe bien, et le bouc commence à apparaître. Je m’assois dans le fauteuil, Marion place ma jambe à sa hauteur pour pouvoir travailler, elle installe son tabouret, et prépare la rotative. Quand la machine commence à faire son bruit de machine de dentiste, c’est là que l’appréhension monte le plus, même si je n’en suis clairement pas à ma première séance. On sait que cela va être long et désagréable. Marion prend les précautions d’usage, elle a enfilé ses gants, elle trempe la machine dans l’encre, et me demande si je suis prêt.

J’acquiesce et la séance commence.


Au début la douleur est supportable, mais on verra au bout des trois heures de séance. Les séances de tatouage, c’est comme les séances chez le coiffeur : on parle pour tuer le temps. Sauf que le tatouage est beaucoup plus long, donc on a plus de choses à dire. Pour moi, c’est plus agréable de parler à une tatoueuse qu’à une coiffeuse.



Elle sourit :



Je grimace un peu car Marion a changé d’aiguille. Elle s’attaque au remplissage en couleur, et on augmente d’un cran en termes de douleur.



Une fois que les endorphines arrivent, je peux reprendre.



Elle sourit.



Elle s’arrête et me regarde. Ses yeux verts semblent me transpercer. Je suis scruté dans le détail, a-t-elle un don de troisième œil ? À intervalle régulier, elle éponge mon sang qui coule avec du papier essuie-tout, qu’elle a imbibé de désinfectant. Le contact froid du papier humide calme temporairement la douleur. Elle a un geste très délicat quand elle le fait, et j’apprécie les moments où elle m’essuie, même si ce n’est que temporaire.


Elle reprend :



C’est drôle parce que je tente de faire de l’humour, mais elle répond toujours au premier degré. C’est déstabilisant, mais cela permet d’avoir une discussion très franche.


Je lui réponds :



Effectivement, de ce que je me souviens du compte Instagram, il a le crâne rasé, avec un short cargo style treillis militaire, une casquette vissée sur la tête, et des tatouages styles gothiques. Un fan classique de Rammstein. Avec mes cheveux longs, mes tatouages en couleur, et mon débardeur orange, on dirait un hippie radical.


La discussion avait pris une tournure particulière, Marion parle par énigmes. Nous avons été très transparents l’un envers l’autre, et nos désirs se précisaient. Je sentais une tension monter, mais j’avais très mal au mollet. En effet le tatouage arrivait à sa fin, et ma jambe était en sang.


Marion reprend :



Elle commence à finaliser le tatouage et rajoute ses petites fioritures. Le tatouage était effectivement devenu mystique. Marion me nettoie le sang qui a coulé, je me mets debout et regarde dans le miroir : le bélier est effectivement impressionnant.



Je m’assois de nouveau sur le fauteuil de tatouage. Marion joint ses mains, ses index se touchent en haut, et les pouces en bas, et fait une sorte de « O ». Elle ne dit rien, et met ses mains au-dessus de mon mollet. Elle ferme les yeux, et souffle doucement sur le « O » formé par ses mains. Je reste intrigué et je la regarde, très concentrée. À force de l’observer, j’en oublie la douleur. Je m’en rends compte et le signale :



Elle ouvre les yeux et sourit.



Elle a se rapproche de moi et commence à se mettre à genoux :



La douleur est partie et je sens mon sexe se tendre, car je crois savoir où elle veut en venir.



Je suis toujours en caleçon, et elle approche sa main de mes bourses. Elle commence doucement à me les malaxer, et mon sexe durcit sous le tissu. Elle passe sa main sur ma verge et on dirait qu’elle souhaite l’allonger. Elle m’embrasse doucement le bas-ventre, et descend lentement vers mon pénis. Ses gestes sont extrêmement lents et très concentrés. Elle me dégage complètement, en soulevant mon boxer, et pousse un petit cri de surprise :



Sa bouche est effectivement toute petite et je comprends sa surprise. Elle ouvre au maximum pour avaler mon sexe. Lorsque je sens mon pénis entièrement recouvert, deux choses se passent. La première c’est que c’est extrêmement agréable car très serré, j’ai l’impression d’être dans son vagin. La deuxième c’est que mon sexe finit d’atteindre son érection maximale dans sa bouche, et que je ne sais pas comment cela va se passer.

Très lentement, elle commence ses mouvements de va-et-vient et je la sens qui essaye d’aller le plus loin possible. Elle veut me garder en entier dans sa bouche. J’atteins progressivement un climax, et elle décide de ne pas me faire jouir tout de suite, et garde un rythme très lent. Je suis maintenu à un état d’excitation, une sorte de palier très haut, mais qui n’aboutit pas.


Elle s’arrête un instant :



Elle se débarrasse de sa robe, elle n’a pas de soutien-gorge. Elle a les formes généreuses de quarantenaire, ses seins sont matures, mais pas du tout tombants. Elle est tatouée sur les cuisses, et sous la poitrine. Je me rappelle de la photo sur le site de rencontre, je découvre donc ce qu’il y a sous son chemisier. Elle a une démarche très sensuelle et délicate, cela se voit que c’est à la fois travaillé et intuitif. On dirait qu’elle souhaite incarner une sorte d’idéal de féminité. J’enlève mon débardeur, et elle s’installe lentement sur moi. Elle oriente mon pénis et s’empale progressivement. Elle met sa main sur ma joue et m’embrasse.

Une fois que mon pénis s’est inséré complètement, je sens une petite décharge de liquide.



Je lui agrippe les fesses, et je la sens monter et descendre. Elle ne lâche pas ma bouche et veut profiter de cette position. Je lui fais signe que je vais jouir, et elle s’arrête. Elle attend que mon excitation redescende et quand je me sens prêt, je recommence les mouvements de bassin.


Nous faisons ce petit jeu plusieurs fois, et à chaque fois que nous reprenons, elle pousse un soupir profond. Par moment je la vois froncer davantage les yeux et sa bouche s’ouvrir pour un cri silencieux, je comprends qu’elle jouit. Elle est discrète et ne fait quasiment aucun bruit, on dirait qu’elle est en introspection pour se concentrer sur son plaisir.

Elle m’embrasse, et me mordille le cou. Sur un de ses orgasmes, un peu plus violent, je la sens trembler, sa croupe est secouée, elle laisse filer un « aaaaah » tout doux. Elle ouvre ses yeux verts, me regarde et sourit, satisfaite.


Elle se redresse et se tient en amazone, ses seins me sont offerts. Je les lèche avec plaisir. Ils sont lourds, ils sont magnifiques. Je lui mets mon pouce dans la bouche et elle le suce, les yeux fermés, et elle voudrait que je sois à plusieurs endroits à la fois.

La montée et la descente au bord de l’orgasme sont en train de m’achever, mais à chaque fois j’ai l’impression que je repousse ma limite. Ma partenaire se transforme petit à petit aussi, et elle accélère progressivement la cadence. De la sueur arrive, et ses longs cheveux châtains sont collés sur ses joues.



Elle s’accélère et se cambre et elle continue de laisser filer des petits « aaaaah » à chaque fois qu’elle jouit.. J’aurais dû éjaculer il y a plusieurs minutes, je ne comprends pas ce qu’il se passe. Là ma limite a été repoussée, je décide de ne plus m’arrêter et d’aller au bout. Le fauteuil tremble, il n’est pas prévu pour cela. Je passe ma main dans le dos de ma partenaire pour la maintenir le plus longtemps possible, et pour lui signifier que je ne veux pas qu’elle s’arrête avant que j’éjacule.

Au moment où cela finit par arriver, mon cerveau s’éteint, et mon corps est secoué de spasmes. C’est la première fois que je ressens cela. Marion me maintient la tête sur sa poitrine, et m’embrasse le crâne.



Elle me garde ainsi pendant une ou deux minutes, comme pour me récompenser du cadeau offert. Ses bras m’enlacent, et on dirait qu’elle me berce doucement.


Mais il y a un problème. Mon sexe ne se détend pas. Marion se dégage, après m’avoir embrassé longuement, et va pour se rhabiller mais le constate.



Elle est visiblement gênée…



Elle m’entraîne dehors, par la main, tous les deux nus, et nous allons dans cette petite annexe. Une fois entré, je vois un meuble à vêtement en chêne massif vitrifié, sans doute récupéré dans une brocante ou chez une grand-mère, à côté du lit. J’entraîne d’abord Marion sur le meuble, je l’assois dessus, les jambes écartées. Je dirige rapidement mon sexe vers son vagin, et nous le regardons tous les deux s’enfoncer en elle. Marion est toujours excitée, et commence à émettre un petit « oooooooh » au fur et à mesure que ma bite la pénètre.


Je mets ses jambes sur mes épaules, et commence à la ramoner doucement. Je mets ma main sur sa nuque pour que nous nous fassions face, pendant l’acte. Elle me transperce de ses yeux verts, et se mord les lèvres de sa petite bouche.



Petit à petit, sa bouche s’ouvre, lentement, je sens son souffle sur moi, et elle pousse son premier vrai cri à ce moment. Une bascule s’opère en elle, elle devient enfin un animal. Son teint est devenu rouge, ses vaisseaux sanguins se dilatent.


Je pilonne cette fois-ci ma partenaire, le meuble fait un bruit incroyable à chacun de nos mouvements. Elle pousse cette fois-ci des petits cris à chacun de mes mouvements.

Avec ma main toujours sur sa nuque, je la rapproche, et elle s’empare de ma bouche, et me mord la lèvre. Le rapport est intense, mais je n’ai toujours pas joui. Je commence à ralentir épuisé par l’effort physique, j’ai l’impression que cela n’en finira jamais. Marion se penche en avant sur moi, je sens ses seins frotter contre ma poitrine et elle m’enlace.


Elle vient me glisser à l’oreille :



Ses mots me relancent instantanément. Je sens ma bite se raidir à l’intérieur d’elle, et elle soupire de plaisir. J’ai une idée, car pour pouvoir y arriver, j’ai besoin que mon sexe soit davantage serré. Je passe sa jambe qui est sur mon épaule gauche à droite. Celles-ci sont croisées et je sens son vagin mécaniquement se resserrer. Avec ma main gauche dégagée je viens en plus lui caresser le clitoris. Marion crie désormais à chaque mouvement de bassin. À chaque « ha » je sens mon excitation au bord de l’explosion.


J’éjacule une deuxième fois, et je sens que j’ai moi-même moins de sève vitale. Mais mon deuxième orgasme est très violent, plus fort que le précédent. Toutefois je suis toujours conscient, on dirait que je l’encaisse mieux.


Je sors mon pénis, mon gland est rouge, et un reste de liquide séminal coule. Marion me regarde dans les yeux, vraiment réjouie. Sa petite bouche me dépose un délicat baiser sur les lèvres. Puis elle baisse les yeux :



Je la soulève et la prends dans mes bras, et je la mets sur le lit. Je la retourne sur le ventre. Elle commence à se frotter le clitoris sur les draps et écarte ses jambes. Je regarde cette danse de l’excitation, et je veux la remplir une nouvelle fois.

Avec ses mains, elle vient écarter ses fesses. Ma partenaire lève un peu sa croupe pour que je puisse rentrer dans son vagin, qui s’est réhumidifié. Je me mets à genoux, et je la prends véritablement comme un animal. Je ne pense plus qu’à me soulager définitivement dans cette femme qui m’accueille volontiers et qui en redemande. Mais elle n’est pas vulgaire quand je la pénètre, tout semble se passer naturellement. Je vais vite, je veux pouvoir jouir encore, je me demande même s’il me reste encore du sperme.


Le temps semble se distendre, et de nouveau la lumière s’éteint. Sauf que je suis bien conscient. Mais on dirait véritablement que quelqu’un a éteint la lumière. Pourtant il faisait bien jour, on était en plein après-midi. Mais je vois bien mon corps et je vois bien celui de ma partenaire. C’est que tout est noir autour de nous. Tout semble se passer au ralenti.

J’ai l’impression que le rapport dure des années, le temps est liquide.


Ce n’est pas qu’il fait noir, je m’en rends compte maintenant : on est dans l’espace et je vois les étoiles. Nous sommes en train de faire l’amour dans le vide, entouré d’étoiles. Il n’y a plus de lit, il n’y a plus de meuble en chêne, il n’y a plus la chambre d’amis, tout cela a disparu. Les étoiles apparaissent clairement, et surtout je vois des lignes entre elles. Moi qui suis absolument nul en astronomie, je vois les constellations apparaître de façon très claire. Je sais qu’une des étoiles s’appelle Menkalinan, et je vois la constellation du cocher. Je ne les connaissais pas avant de les voir, mais bizarrement cela m’apparaît très clairement.


Je me réveille sur le lit, à côté de ma partenaire. Mon sexe est enfin redevenu mou et au repos. Mon mollet me relance un peu. Marion est endormie, j’essaye de la réveiller. Elle ouvre les yeux, et s’inquiète immédiatement :



Elle cherche son portable, et là l’incompréhension arrive : il est 15 h 30. La séance de tatouage a fini plus tard que cela. Et nous avons fait l’amour pendant des heures selon moi.



On se regarde, médusés.



J’accepte volontiers, l’eau chaude m’aide à reprendre mes esprits. Elle vient derrière moi, m’enlace par derrière :



Nous faisons une dernière fois l’amour sous la douche, je la prends en levrette cette fois-ci, sans contretemps.