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Temps de lecture estimé : 27 mn
10/02/24
Présentation:  Une petite histoire gentillette sur les tendres amours.
Résumé:  Il est bientôt l’heure de terminer mon service. Afin d’avoir un peu d’argent dans les mains durant mes études, j’ai pris un petit boulot dans la restauration, celle où on mange, pas celle des Beaux-Arts.
Critères:  fhh jeunes piscine caférestau cinéma voir caresses intermast fellation init
Auteur : Patrik  (Carpe diem diemque)            Envoi mini-message
Un Jules et un Jim


Une petite histoire gentillette sur les tendres amours.


Bonne lecture :)




Heure de sortie



Il est bientôt l’heure de terminer mon service. Afin d’avoir un peu d’argent dans les mains durant mes études, j’ai pris un petit boulot dans la restauration, celle où on mange, pas celle des Beaux-Arts. Les horaires sont assez ingrats, mais bon, c’est comme ça.


Mains sur les hanches, la gérante crie :



Comme toujours, ils sont là tous les deux, à m’attendre à la fin de mon petit boulot. Juste avant de sortir, je vais faire un petit tour dans les toilettes afin d’ajuster mon maquillage : un peu plus de rouge sur mes lèvres, et un peu plus de noir autour de mes yeux. Puis, je mets un peu d’ordre dans mes cheveux, en laissant toutefois une mèche descendre sur mon front.


Alors que j’allais sortir, je me rends compte que j’ai oublié de mettre un peu de parfum à la cannelle. Oubli que je rectifie tout de suite, j’aime être à mon avantage.


Avec un petit sourire, je songe à mes deux amoureux : sauront-ils deviner qu’aujourd’hui, j’ai osé porter un porte-jarretelles sous ma jupe ? Et que mes petits seins sont enrobés de dentelle toute douce ?


Je me regarde une dernière fois dans le miroir.


Physiquement, le reflet me dit que je ne serais jamais un top-modèle, je suis réaliste. Je ne défilerai jamais sur un podium, personne ne me verra non plus sur les pages glacées d’un magazine. Bien que ça ne me déplairait pas, mais bon, j’ai les pieds sur terre, contrairement à Léna qui rêve les yeux grands ouverts, pensant sincèrement côtoyer dans peu de temps les sommets, le tout sans dévoiler ses lolos, la demoiselle étant prude.


Oui, elle rêve les yeux ouverts, la pauvre !


Intellectuellement, je sais aussi que je ne décrocherai jamais un prix Nobel, je suis dans une honnête moyenne, du moins, je l’espère ! J’ai toujours été nulle en Math, en Physique et autres machins techniques.


Mais en mettant un peu du mien, je sais que je peux être largement désirable. J’aime plaire et j’ai l’immense joie d’avoir deux amoureux qui acceptent de me partager, sans se taper dessus, ni s’envoyer des vacheries. Je ne sais pas combien de temps ça durera, mais tant que je peux vivre cette étrange aventure à trois, comme dans le film de François Truffaut, je m’emploie à ce que rien ne cloche, car je ne tiens pas à ce que ça finisse mal.


Alors que je me dirige vers la porte de service, la gérante me dit :



Je réponds la vérité :



Puis, elle se penche sur moi, baissant la voix :



Me penchant à mon tour, j’ajoute avec un petit sourire :



Sans attendre la réponse de ma cheffe, je pose la main sur la poignée de la porte, il est temps de rejoindre mes deux amoureux à moi.




Lui et lui



Ah, voici mon Jules et mon Jim !


En réalité, le blond Jules s’appelle Jérémy et le brun Jim se prénomme Gilles, ce qui est assez proche phonétiquement. Par amusement et ayant une vague idée du film, ils ont tous les deux accepté ce changement d’appellation. De ce fait, j’aurais dû m’appeler Catherine, mais ils ont préféré Jeanne, comme l’actrice, afin de faire former le club des 3J…


Pourquoi pas… Jeanne n’est pas exactement Carine. Idem pour les garçons…



Puis, obéissant à un rituel bien établi, un garçon se poste à ma droite et l’autre à ma gauche, et j’ai droit à un bisou sur la joue, souvent très près de la commissure de mes lèvres.


Jim a le même âge que moi, Jules est plus âgé de deux ans. Notre « senior » est le seul à avoir le permis, ce qui est utile pour nous trois. Il faudra que je songe à m’inscrire dans une auto-école, c’est un peu pour ça aussi que j’ai un petit boulot.


Comme il est déjà assez tard, notre soirée va se limiter à peu de choses : flâner un peu, aller dans un café, puis être raccompagnée chez moi. Mais ça me suffit.


Dans le café, Jules évoque les conséquences de la chute du mur de Berlin qui s’est produite, il y a quelques mois. Contrairement à beaucoup de personnes autour de moi, il pense que ça ne va pas être rose pour tout le monde. Il cite les Allemands de l’Est :



Moi, les machins politiques, ça me passe franchement par-dessus la tête. Poursuivant la discussion, Jim demande à son pseudo-rival :



À la fois, parce que je suis fatiguée et que ce genre de discours ne me fait ni chaud ni froid, je bâille sans arriver à me retenir. Prompt à la détente, Jim s’en amuse :



Jules assène flegmatiquement :



Jim ajoute son grain de sel :



Amusée, je réponds :



Afin de ne pas trop laisser le champ libre à son rival, Jules intervient :



Flattée, je rougis un peu :



Mais ça me fait chaud au cœur d’entendre ce genre de confidence. Avec mes deux amoureux, j’ai découvert le plaisir d’être désirée pour moi-même. J’ai bien eu des petits amis auparavant, mais ce n’était pas la même chose, je n’éprouvais pas ce pincement au cœur, celui que je ressens à chaque fois que je rencontre mes deux amoureux et à chaque fois qu’on se quitte. Et aussi ce bien-être diffus dont je suis envahie, rien que par leurs présences.


Avec Jules et Jim, j’ai pour moi deux facettes différentes : Jules est rassurant, Jim est plus foufou. Mon homme idéal serait un mélange de ces deux garçons : un homme apaisant et protecteur capable de se lâcher quand il le faut.


Tout cet ensemble d’indices me fait dire que je suis amoureuse, vraiment amoureuse.


Hélas, il est vite l’heure de me raccompagner. Ce qu’ils font tous les deux en me prenant la main, moi au milieu de mes deux hommes. Parfois, on nous regarde bizarrement, mais je m’en fiche. Bientôt, nous arrivons devant mon immeuble. Je les fais entrer dans l’entrée tapissée de boîtes aux lettres, sans ascenseur, mais comme j’habite au deuxième, ce n’est pas trop pénible.


Mes mains toujours captives, je soupire :



Il va falloir se quitter, je vais être un peu triste, mais en contrepartie, Jules et Jim savent très bien me dire au revoir. Chaque garçon me prend langoureusement dans ses bras pour me faire un gros bisou, un énorme bisou. D’abord sur la joue ou le nez, puis sur la bouche et un peu plus loin…


Parfois, des mains s’égarent, ce qui est d’ailleurs le cas ce soir. J’entends Jules murmurer à mon oreille un « waw », il a sans doute découvert que j’avais mis un porte-jarretelles…


Je fonds carrément, je tremble, je vibre ! C’est bon de se sentir doublement aimée et désirée !




Cinéma



Nous avons décidé d’aller voir ce fameux film (Jules et Jim) au cinéma, lors d’une rétrospective dans une ville voisine. Jules possédant son permis (j’en ai déjà parlé), il a emprunté la voiture de sa mère. On aurait pu se contenter de le visionner autrement, sur cassette vidéo par exemple, mais l’idée d’aller dans un vrai cinéma nous plaisait bien. Et puis, je crois qu’il y avait aussi quelques arrière-pensées…


Qui ne me déplaisent pas…


Les yeux rivés sur la route, Jules conduit la voiture de sa mère en silence. Il sait que la moindre griffe sera très mal vécue par ses parents, donc il fait très attention. Durant ce temps, pour meubler le silence, Jim nous fait la causette :



Je suis un peu dubitative :



Regardant toujours droit devant lui, Jules nous coupe :



Quelques minutes plus tard, nous voici dans la semi-obscurité du cinéma, ma petite personne encadrée par mes deux amoureux. Il n’y a pas grand monde dans la salle, et personne dans notre rangée ni dans celle de devant et celle de derrière, c’est dire !


Je suis habillée presque de la même façon que déjà décrite, avec de la dentelle enrobant mes petits lolos sous une chemisette brodée, et un porte-jarretelles sous ma jupe. Vu le regard que m’a lancé Jules quand il m’a vue arriver habillée de la sorte vers la voiture, il a tout de suite compris, du moins, pour le bas et les bas…


Mes bras posés sur les accoudoirs, je donne la main à mes deux voisins, nos doigts entremêlés. Je me sens bien, protégée par mes deux gentils gardes du corps. Je ne serais pas contre le fait que cet état de semi-béatitude dure longtemps, très longtemps.


Profitant que le film s’enlise un peu et qu’il n’y a presque personne aux alentours, sans lâcher ma main, Jules se penche par-dessus ma petite personne pour dire à mon voisin :



Me tournant vers le fautif, je proteste à voix basse :



Et avec un aplomb qui me sidère, il fait glisser vers le haut ma jupe, révélant les bandes noires, les attaches et un peu de chair blanche. Découvrant tout ceci, Jim s’exclame aussitôt :



Je me fâche un peu :



Rougissante, je proteste :



Jules affiche un large sourire, puis sans honte, il pose sa main haut sur ma cuisse, et commence à la caresser délicatement. Jim l’imite aussitôt. Je suis partagée entre plaisir et gêne, mais je me laisse faire, assez intriguée par cette nouvelle étape.


Chaque garçon caresse à la fois la soie de mes bas et l’épiderme de mes cuisses dénudées. C’est divinement bon ! Plus hardis, les doigts de Jules viennent taquiner souvent le tissu de ma petite culotte, tandis que sa bouche se pose souvent sur ma joue et aussi sur la commissure de mes lèvres. De son côté, s’attardant sur mon autre joue et sur mon cou, Jim préfère plutôt s’aventurer sous la bande noire du haut de mes bas.



Je ne réponds rien, je me laisse cajoler par mes deux voisins. Tout ceci est extrêmement excitant ! J’aime le contact de leurs doigts sur ma peau dans l’obscurité d’un cinéma. À mon tour, je pose une main sur la cuisse de chacun de mes voisins. Je constate que celle de Jules est musclée, sans doute son habitude de faire souvent du vélo. Celle de Jim est plus fine, ce qui n’est pas désagréable non plus.


Parfois, mes doigts remontent un peu plus haut, près d’une bosse qui tend à fond le tissu du pantalon, ceci aussi bien chez mon voisin de droite que chez celui de gauche. Je constate avec plaisir que je leur fais un énorme effet. Je le savais déjà, mais aujourd’hui, c’est… comment dire… différent.


Plus âgé que nous autres, Jules a souvent pris des initiatives. Pour ma part, je ne suis pas trop douée pour en prendre. Je sais d’instinct que Jules nous oriente vers ce qui est bon pour nous trois, même si parfois, je suis étonnée de certaines de ses décisions.



Jules vient carrément de poser ma main sur sa bosse ! Je perçois sa verge bien raide qui tend le tissu, tel un chapiteau. C’est la première fois que je sens ça de façon si directe. Auparavant, c’était plus furtif. Ça me fait une sensation étrange de saisir distinctement l’effet que je fais sur un homme.


Comme je me refuse à faire des jaloux, je fais la même chose à Jim qui tressaille de plaisir contenu quand je pose ma main sur son entrejambe en forme de tente bien dressée. L’instant d’après, je suis submergée par des milliers de bisous ! Oh oui, j’adore !


Frémissante, bisoutée, câlinée, je ferme les yeux, caressant deux bosses dont je perçois les formes sous le tissu tendu.


Une fois de plus, Jules s’octroie une initiative en déboutonnant sa braguette afin de révéler sans complexe un gros bâton de chair. Spontanément, emportée par l’ambiance, je m’en empare. Je sens palpiter sa verge chaude sous les doigts. Quelle sensuelle sensation ! Je n’aurais jamais cru ressentir une telle excitation ! Pourtant, d’habitude, la zigounette des hommes me laisse indifférente, c’est juste un bout de chair peu esthétique qui pendouille !


Constatant ce qui est en train de se passer avec mon voisin, Jim exhibe à son tour son engin qui est plus fin, mais qui me semble plus long et arqué. Quand je l’empoigne, il soupire :



Je viens assurément de franchir une nouvelle étape : ma jupe remontée très loin, chaque garçon ayant une main sur mes cuisses, je suis en train de branler délicatement deux verges bien chaudes ! Celle de Jules est assez grosse, mais celle de Jim est plus longue. Ça me procure plein de doux frissons d’être à la fois délicatement caressée et d’avoir en main deux sexes qui ne vibrent que pour moi. Je n’aurais jamais cru que ça arrive si vite et que ce soit si évident, naturel !


Mes deux amoureux sont en train de soupirer d’aise en parfaite synchronisation.


Je sens que la verge de Jules est en train de frémir de plus en plus sous mes doigts. Je sens confusément qu’il va bientôt éjaculer. Je jette un furtif coup d’œil à mon voisin plus âgé, il a visiblement du mal à se contenir. C’est étrange, j’aurais cru qu’il aurait eu plus de self-contrôle ! je lui fais tant d’effet que ça ?


C’est alors que je fais quelque chose dont je ne me serais pas sentie capable : je me penche prestement sur la grosse verge que j’enrobe aussitôt de mes lèvres. Le résultat ne se fait pas attendre, je n’ai pas besoin de me lancer dans une sucette que, déjà, un petit volcan entre en éruption dans ma bouche !


Je sens derrière moi le regard étonné de Jim que je masturbe toujours, malgré ma position assez acrobatique. Ce petit coquin en profite pour délaisser la cuisse et caresser ma fesse maintenant révélée.


C’est la première fois de ma vie que je goûte à du sperme. Entre nous, j’ai connu mieux comme goût, mais il y a pire, comme le bouillon bien gras du dimanche. Rien que d’y penser, j’ai presque envie de vomir ! Je parlais du bouillon, bien sûr. Alors je bifurque plutôt sur la notion de crème chantilly, comme dans le Banana Split de Lio.


Maintenant, je comprends mieux les paroles de cette chanson !


Car l’avalanche de sperme, j’y ai droit ! On dirait que Jules évacue des années et des années de retenue ! Néanmoins, j’arrive à suivre. Peu après, le flot se tarit, la verge mollit petit à petit dans ma bouche. Je m’offre le luxe de léchouiller ma sucette de chair qui s’avachit.


Le bâton qui est dans mon autre main frémit à son tour. Alors délaissant Jules, je m’occupe de Jim. Lui aussi ne met pas longtemps à jaillir. Le goût est un peu moins âcre, plus liquide aussi. Cette fois-ci, je m’applique à lui prodiguer une bonne sucette, afin de l’aider à se vider, car le flot est plus saccadé.


Puis arrive le moment où je comprends qu’il ne faut plus insister.


Tandis que Jim est complètement avachi sur son siège, totalement épuisé, de son côté, ayant récupéré, Jules me regarde d’une façon admirative :



Je rougis, je préfère ne pas répondre. Jules plaque un énorme bisou sur ma joue :



Illico, revenu de sa torpeur, Jim imite son pseudo-rival, en embrassant mon autre joue :



Nous continuons à regarder le film, leurs mains toujours sur mes cuisses. Je suis flottante, j’ai le feu aux joues et de drôles de sensations dans le ventre, surtout dans le bas du ventre. Je ne pensais pas faire ce genre de chose aujourd’hui. Est-ce que je regrette ? Non, mais maintenant, il est quasiment impossible de revenir en arrière.



Je suis sortie de ma torpeur par la voix de Jules. Surprise, je me tourne vers lui. Aussitôt, je comprends ce qu’il voulait dire par là, car sa main s’invite carrément sous ma petite culotte, avec la ferme intention de me procurer du plaisir, chose que ses doigts font très bien.


Émoustillée, j’écarte un peu plus les cuisses pour lui faciliter la tâche. Là aussi, je vais vivre une première. Très vite, je me mords les lèvres, Jules sait visiblement s’y faire. Il est vrai qu’il est un peu plus âgé que moi, et je sais qu’il a eu d’autres petites copines avant moi. Je me demande d’ailleurs pourquoi il accepte de me partager ainsi avec Jim. Pour vivre quelque chose d’inédit ?


Autant j’avais largement écarté les cuisses pour lui faciliter l’accès, autant je les resserre, les doigts me font trop d’effet. Mais ça ne chasse pas pour autant la large main qui me farfouille. Mon clitoris est en feu, ma fente est archi-détrempée, et ce gros dégoûtant de vicieux s’amuse à enfoncer au moins deux doigts en moi, tandis que son pouce me taquine éhontément !


J’enfonce mes ongles dans les accoudoirs de mon siège, je serre les dents, je commence à voir des étoiles danser devant les yeux ! Jules accentue la pression, mon ventre me vrille, ma tête se vide, je me sens au bord de l’explosion.


J’ai envie de crier !


J’ouvre la bouche. Au même instant, Jim s’empare à la fois de mes lèvres et aussi d’un de mes seins par-dessus le tissu. Bâillonnée, je me laisse aller au plaisir qui déferle en moi, tel un tsunami. Je me sens retournée dans tous les sens, tel un simple fétu de paille dans une mer déchaînée !


Puis, je me retrouve propulsée par-delà les nuages, bien plus loin que j’avais l’habitude d’aller quand je me donnais du bien. Oh oui, bien plus loin !


Là-haut, si haut !


Puis, je redescends petit à petit, câlinée par mes deux amoureux…


Purée (pour ne pas dire autre chose), quel voyage !!




Fin de ciné



Quand nous sommes sortis, nous sommes tombés d’accord sur l’essentiel : OK pour conserver nos faux prénoms en J, mais hors de question de reproduire à la lettre les événements du film, sauf le concept « une fille, deux garçons ».


Au bras des deux hommes de ma vie, je fais la moue :



Féru de ciné, Jim répond :



Me tournant vers mon fondu de salles obscures, je fais remarquer :



Très pragmatique comme souvent, Jules dit flegmatiquement :



Me souvenant de ce que nous avons fait dans l’obscurité de la salle, je me mets à rougir :



Puis nous éclatons tous de rire.



N’empêche que je suis étrangement fière de moi !


Inutile de préciser qu’en bas de chez moi, les bisous d’au revoir sont torrides, avec des mains qui s’égarent un peu partout, mettant du désordre partout dans mes vêtements et sous-vêtements !


Oh oui, que j’adore être doublement désirée !




Blablatages



Comme il fait beau ce samedi après-midi, nous sommes tous les trois en train de discuter sur la terrasse d’un café, autour d’une table verte en fer. J’ai environ deux heures devant moi avant d’aller travailler. Changeant de sujet, Jules me dit soudain :



Les gens sont méchants, surtout quand on ne suit pas le même chemin qu’eux. Je cherche un peu, mais je ne suis pas une grande intellectuelle :



Impassible, Jules lance sa main vers la table pour s’emparer de son verre :



Aussitôt, Jules étale sa science :



Accoudé à la table, Jim s’invite :



Entendant ce triple J, accompagné d’un nouveau prénom, je m’étonne :



Après avoir bu une gorgée, Jules rebondit :



Je me mets à rire :



Et d’un même élan parfaitement synchrone, j’ai droit à un bisou sur chaque joue, un par garçon. Oui, deux, c’est mieux qu’un seul ! Mais point trop n’en faut…




Piscine



Comme l’avait suggéré Jules, il y a quelques jours, nous sommes actuellement dans le centre Blue-Nausicaa. Les garçons auraient bien voulu aller dans la même cabine que moi, mais il y avait trop de monde dans les vestiaires, et il vaut mieux éviter de faire un scandale.


J’ai mis pour l’occasion un bikini pas trop sexy. C’est déjà mieux qu’un maillot une-pièce. J’avais prévenu mes amoureux que je ne pouvais pas me permettre d’être la cible de tous les regards et risquer d’être exclue. Donc, je suis restée sage.


Tandis que je prends ma douche avant d’accéder aux bassins, Jim en profite pour me frôler plusieurs fois. Depuis l’épisode du cinéma, il a gagné en aplomb, il devient de plus en plus audacieux avec moi. Jules reste égal à lui-même, mais il procède plutôt par allusions, et parfois, je reconnais que je ne comprends pas tout. C’est souvent plus tard que je « pige » le truc.


Inutile que je m’étale sur le fait qu’ils me réclament souvent la même privauté que je leur ai accordée dans l’obscurité du cinéma. Je cède souvent à leur caprice, mais à la condition que ce ne soit jamais en pleine lumière. J’ai mes pudeurs !


Bien qu’ils soient tous les deux devenus de plus en plus entreprenants envers ma faible personne, je ne me séparerai pour rien au monde de mes deux amoureux. Du moins, actuellement. Qui sait ce que nous réserve la vie par la suite ?



Je viens de découvrir l’intérieur du centre nautique. Sur ma gauche, un grand bassin olympique classique. Face à moi, une vaste piscine ronde avec une île au milieu. Sur ma droite, le coin enfant. Plus loin, le sas qui mène au bassin extérieur. En regardant mieux, je constate deux toboggans qui se jettent dans le rond central.


Je mets un pied dans l’eau, elle est chaude. Alors, je me jette carrément dedans. Jim m’imite aussitôt. Moins aventureux, Jules entre lentement dans l’onde. Je dois reconnaître que c’est agréable. Durant le quart d’heure qui suit, nous batifolons tous les trois, avec souvent des mains qui s’égarent, et je ne suis pas la seule à subir. J’aime caresser leurs culs bien fermes. J’ose même effleurer leurs bosses déjà bien dures.


Moi aussi, je me dévergonde doucement…


Alors que nous sommes présents dans la zone à bulles, Jules prend l’initiative de me capturer puis de me faire asseoir sur ses genoux, tandis que Jim est parti explorer le bassin situé dehors. Un peu surprise par sa décision, je me laisse faire. À peine suis-je assise sur lui que les bulles et les remous font leurs apparitions, ce dont profite mon ravisseur, en saisissant mes seins qu’il pelote aussitôt, tout en me faisant bien sentir quelque chose de très dur plus bas, sous et sur mes fesses.


Je proteste mollement :



Ce gros cochon continue de me peloter allègrement :



Toujours entreprise, je frissonne un peu en entendant ces propos. Tout en continuant de me peloter, il murmure à mon oreille :



Assez surprise à cet aveu, je balance un argument pas très convaincant :



Tout en m’embrassant dans le cou, Jules poursuit :



Cette quasi-affirmation me laisse perplexe et rêveuse…


Durant ce temps, Jules profite toujours éhontément de ma personne, mais il le fait assez discrètement, même si ses mains sont très baladeuses sous l’eau. Alors qu’il est en train de me bisouter dans le cou, je l’entends me dire :



Il se met à chantonner :


J’ai emmené Cannelle dans mon bel appartement

J’ai installé Cannelle dans mon grand lit tout blanc

J’ai installé Cannelle dans ma vie pour très longtemps

Si je ne l’ai pas présentée à mes parents

C’est parce qu’elle n’a que quinze ans


En effet, je suis un peu plus âgée. Quinze ans, et ce chanteur l’avoue sans complexe ? Chaque époque possède ses tabous qui ne sont pas les mêmes que pour celles qui suivent ou qui précèdent. Je me demande alors si Jules ne fait pas comme une projection à mon égard… C’est vrai qu’il joue très souvent le rôle de l’initiateur dans notre trio. Avec le recul, je réalise que Jules avait les moyens de me garder pour lui tout seul, mais comme il a deviné mon hésitation entre lui et Jim, il s’est sans doute dit : c’est une expérience intéressante à vivre.


Peut-être qu’un jour, il me faudra choisir. Peut-être que ce sera un troisième larron qui gagnera. Je préfère ne pas y penser et profiter de l’instant présent, même si Jules est décidément très… trop entreprenant.



J’aime quand on me parle comme ça ! Jim n’en est pas encore capable, mais parfois, il sait aussi trouver les mots qui me font frémir.


Voyant que Jim revient du dehors, Jules me libère. Je suis à la fois soulagée et un peu frustrée. Nous recommençons à folâtrer tous les trois, tout en évitant d’être trop ostensibles.


Même s’il est plaisant de barboter dans l’eau, tout a une fin, il faut y aller, car ce soir, je travaille, et il reste juste assez de temps pour qu’on aille manger un petit truc tous les trois. Nous pourrons le faire là où je travaille, mais je n’ai pas envie de me donner en spectacle devant mes collègues et ma patronne qui est un peu trop curieuse.


Accompagnée de mes deux hommes, je me dirige vers les cabines afin de me sécher puis de m’habiller. Jim me désigne une cabine sur le côté :



Impassible, Jim me pousse vers la porte grande ouverte. Depuis quelque temps, il a pris de l’assurance. Ce n’est pas plus mal, mais je regrette parfois le Jim plus timide ou hésitant qu’il était. Mais moi aussi, j’ai un peu changé. Tout en restant la même personne, on se transforme petit à petit en une autre. Dommage qu’on ne puisse pas tout figer, comme si le temps était de la glace.



Modérant quand même sa force, Jim me propulse abruptement dans la cabine. Flegmatiquement, Jules entre à son tour et referme posément la porte derrière lui. Je suis carrément tombée dans un guet-apens !


Prenant toujours l’initiative, Jim me capture dans ses bras, planquant son corps mouillé contre le mien. Il murmure :



En tout cas, ça n’a pas empêché Jules de me lutiner ! Mais Jim n’en est pas encore au même niveau. Je me demande d’ailleurs ce que ça donnera quand ça arrivera.



Jim m’embrasse aussitôt. Je suis un peu surprise de la « tonalité » de son baiser qui me semble plus… mature, exigeant. Mais j’aime bien. Ce n’est pas encore la même chose qu’avec Jules, et c’est tant mieux, car si j’ai deux amoureux, ce n’est pas pour qu’ils soient des clones l’un de l’autre. Ce qui me plaît est la diversité, Jules et Jim sont complémentaires, et je n’ai pas envie de choisir. Mais je sens bien que Jim mûrit. Tout comme je sens fort bien sa verge bien dure sur mon ventre ! Je suis contente de lui faire un tel effet !



M’arrachant aux lèvres de Jim, je viens de pousser un petit cri, car Jules vient de dégrafer le haut de mon bikini ! Notre aîné justifie ce qu’il vient de faire :



Fébrile, Jim répond à la place de Jules :



Mais je ne fais pas de difficulté pour que Jules retire complètement la pièce de tissu. Je l’aide même un peu en écartant mon buste de celui de Jim. L’instant d’après, mon ravisseur m’embrasse fougueusement, tout en écrasant consciencieusement mes seins contre lui !


J’adore provoquer ces élans de désir ! Plus jeunette, je me croyais plus classique, et puis les hasards de la vie ont fait que je sors avec deux garçons en même temps, formant un petit trio, pour l’instant assez sage. Mais je sais que ma situation n’est pas usuelle, et qu’on jase sur nous. Peu importe, je suis bien ainsi, je vis une expérience que peu de filles de mon âge peuvent ou ont pu se permettre.


Alors que Jim m’embrasse dans le cou, je sens que des mains veulent faire descendre le reste de mon bikini vers le bas. Je proteste mollement :



Je suis à la fois excitée et apeurée. Jules doit s’en être rendu compte, car après avoir déposé un baiser sur chacune de mes fesses dénudées, il me rassure en disant :



Puis posément, nu tout comme moi, il se colle contre mon dos, plaquant son sexe bien raide et dur sur mes fesses à présent à l’air. Le contact de cette verge sur ma peau m’électrise, je sens comme un tourbillon dans mon bas-ventre.



Fébrile, Jim est en train de se débarrasser de son maillot. L’instant d’après, c’est une autre verge qui vient se coller contre mon ventre. Fébrile, je me frotte dessus, tandis que je tends les fesses pour mieux ressentir l’autre bâton de chair. Je m’étonne moi-même de ce que je suis en train de faire, mais on dirait que mon corps possède sa propre vie !


Nous sommes en train de franchir une nouvelle étape. Bien qu’assez fébrile et craintive, je me laisse faire, enveloppée par ces deux garçons qui me témoignent leur désir de ma petite personne. Ils m’embrassent partout, ils me caressent, ils me câlinent, ils me pelotent avec fougue, tandis que je me laisse faire avec ravissement.


Excitée par cette situation, je ne peux m’empêcher de murmurer :



Je sais qu’un jour, je serais dans la même position, mais cette fois-là, ils seront tous les deux en moi, à me remplir complètement de leur désir, et je sais déjà que je vais adorer ça !