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Temps de lecture estimé : 5 mn
14/02/24
Présentation:  Petite histoire courte…
Résumé:  Les nuits d’une coquine insomniaque
Critères:  fh jeunes
Auteur : Gaby1711  (Petit clin d’œil à une aide précieuse)      Envoi mini-message
Les nuits d’une nymph’ordinaire

Les nuits d’une nymph’ordinaire




Allongée lascivement sur le canapé, j’attends avec impatience que mes colocataires aillent se coucher. Je me prélasse devant Netflix, regardant une série d’un œil distrait. Je suis insomniaque. La nuit, je profite du sommeil de mes amis pour sortir dans le quartier à la recherche d’un peu d’excitation et d’animation.


Depuis un mois, un jeune voisin me tourne autour. Sa crinière blonde me fait penser à un casque d’or et ses muscles sont bien dessinés, je le trouve plutôt appétissant. Il me suit, me pourchasse, me frôle, il joue avec mes nerfs et me fait une cour assidue.


Ses attentions m’excitent au plus haut point, mais je ne suis pas une fille facile, je ne vais pas me donner comme ça au premier venu. J’aime faire durer ce jeu de séduction. J’aime les regards langoureux qu’il me lance quand je le croise dans les rues sombres de la ville.


Je m’amuse à lui échapper, pour mieux l’allumer quelques minutes plus tard en le frôlant ostensiblement, passant devant lui avec une démarche chaloupée dont j’ai le secret.


J’adore le rendre fou de désir et le laisser là, sur sa faim, frustré !


Quand pointe l’aube, je rentre alors dans mes appartements, moi aussi un peu frustrée et impatiente de revivre ces moments d’excitations, la nuit suivante. J’adore cette attente, elle fait monter le désir. Et puis, j’ai toujours peur qu’assouvir un fantasme soit peut-être décevant. Alors je fais durer le plaisir, nuit après nuit, parce que le jour je dors…


Mes colocs s’agacent de mes sorties nocturnes, ils ont peur pour moi, je pourrais faire de mauvaises rencontres. S’ils savaient que je déambule la nuit dans les bas-fonds de la ville, je crois qu’ils m’enfermeraient à double tour.


Le soir arrive, et je joue la belle endormie devant une série ennuyeuse à souhait. Au bout d’une heure de câlin sur le canapé, mes amis vont se coucher. J’attends un peu avant de sortir, ce qui me permet de les entendre. Ils font la bête à deux dos, leurs gémissements sont assez explicites. Des râles, des grognements arrivent à mes oreilles affûtées et je perçois des bruits de succion.


Intriguée, je descends du canapé et me dirige vers la chambre, par chance la porte n’est pas fermée. Je me mets à les observer en toute discrétion. Monsieur lèche avec avidité le minou humide et luisant de madame, elle a l’air d’aimer beaucoup ça.


Lentement et sans bruit, je me retire de la vue de ce tableau langoureusement excitant.


Je sors alors de la maison le sourire aux lèvres, prête et chaude pour tout ce qui pourrait m’arriver cette nuit. Je me dirige d’un pas décidé vers mon quartier préféré, là où les mauvais garçons se réunissent la nuit, quand tous les chats sont gris.


Je déambule attentive dans l’espoir de retrouver mon admirateur. Mon centre en ébullition m’informe de l’imminence de me faire prendre sauvagement par un mâle en rut. Je suis prête à accueillir mon admirateur, prête à découvrir ce fantasme qui me remue les tripes.


Je sens sa présence derrière moi et un feulement m’échappe quand il m’attrape par le cou. Il me plaque contre lui. Je sens son désir contre mes fesses. Il m’entraîne avec délicatesse vers une porte cochère et d’un seul coup de reins me pénètre. C’est chaud doux et délicieux. Au moment de la délivrance, il me mord le cou avec passion. Je suis au septième ciel. Je ne regrette pas d’avoir assouvi ce fantasme.


Après avoir récupéré de nos ébats, nous nous mettons à marcher l’un à côté de l’autre dans le silence et allons observer l’aube naissante sur les hauteurs de la ville. Je décide de rester quelques jours avec mon amoureux. Il m’emmène chez lui, ses colocs sont sympas, mais la nourriture n’est pas très bonne. Je m’en contente. Ce qui me manque le plus c’est mon canapé et Netflix.


Nos déambulations nocturnes m’amènent à rencontrer sa bande de copains et copines. Tout ce petit monde se chauffe au soleil, dans le parc de la ville. Les filles m’invitent à pratiquer l’amour libre avec leurs compagnons respectifs. Je trouve ça très excitant, surtout que mon amoureux commence à tourner autour d’une petite rousse qui vient de se joindre à notre bande. Je suis carrément jalouse, et pour le faire râler je fricote avec un beau brun ténébreux, à ce régime j’oublie très vide mon ancien prétendant.


Au bout d’une semaine de nuits chaudes et intenses, de sexe et de déambulations, avec mon amoureux et ses amis, je sens l’ennui pointer son nez, de même qu’une certaine fatigue. Je décide alors de rentrer chez moi. Mes colocataires me manquent, ainsi que leurs bons petits plats. Tout compte fait cette vie de libertine n’est pas faite pour moi.


Je me faufile dans l’appartement, espérant ne pas me faire remarquer. Mais monsieur me tombe sur le poil, il est fou de rage.



Madame me prend dans ses bras, elle a l’air heureuse de me voir.



Après m’être restaurée d’un bon petit plat dont madame a le secret, je m’installe sur mon canapé devant Netflix.


Mes colocataires sont partis travailler, et pendant leur absence je comate en me refaisant le film de cette semaine de folie. Je ne regrette en rien ces moments de sexe intenses, je repense à mes copines qui soir après soir se font grimper de toutes les manières possibles et qui passent leurs nuits avec ces mâles chauds bouillants.


Cette vie n’est pas pour moi, je suis heureuse de retrouver mon petit confort, les bons petits plats, mon canapé et surtout Netflix. Je préfère la vie de patachon qu’est la mienne.


Au bout d’un mois de ce régime, dodo, bons petits plats, et Netflix, je commence à m’empatter. Mon ventre s’arrondit, je manque d’exercices, et surtout je mange comme quatre.


Je me sens tellement bien, l’esprit libre, détendue. Je sens parfois mon ventre gargouiller, ça me procure un grand plaisir. Je continue à grossir à vue d’œil, ce n’est pas grave, j’étais plutôt maigrichonne.


Les semaines s’égrènent avec délice. J’ai de plus en plus de mal à me lever, j’ai l’impression d’être habitée. Ma coloc s’inquiète, elle pense que je suis malade et qu’il faudrait que j’aille voir quelqu’un pour me soigner. Mais monsieur lui me trouve en forme, dans tous les sens du terme.


Un matin alors que je finis mon petit-déj, je suis prise de douleurs dans le bas-ventre. Je me tortille dans tous les sens et gémis de douleurs. Mes colocataires m’entourent et me massent le dos.


Monsieur rassure madame en lui disant :



Je réalise alors les conséquences de mes déambulations nocturnes et surtout le chamboulement à venir dans ma petite vie bien rangée.


Et dans un miaulement pathétique, je mets bas de trois petites boules de poils visqueuses et bruyantes…



Fin