n° 22281 | Fiche technique | 25931 caractères | 25931 4672 Temps de lecture estimé : 19 mn |
18/02/24 |
Résumé: Premier amour d’une jeune femme pendant ses études à l’université | ||||
Critères: fh jeunes école amour init -lettres | ||||
Auteur : tatamarie Envoi mini-message |
Le 12 octobre 1969 :
Chère petite sœur,
Ça y est, je suis installé dans ma chambre de la cité U. Oh, elle n’est pas grande, la salle de bain est sur le palier au bout du couloir, mais je suis chez moi. Papa a porté ma valise jusqu’ici, m’a serré dans ses bras et m’a embrassé. Il m’a dit « bonne chance » et est parti, les yeux humides.
Je crois qu’il est très fier de moi, sa grande fille qui décroche son bac et entre à l’université, lui qui n’a jamais fait d’études. Il n’a jamais rien dit, tu sais qu’il ne parle pas beaucoup, et encore moins de sentiments. On ne s’épanche pas dans notre famille, je regrette de ne pas lui avoir dit merci.
Le 25 octobre 1969 :
Chère petite sœur,
Je suis bien installé dans ma nouvelle vie. Tout est très différent, c’est la grande ville, les gens sont pressés, on se déplace en bus ou en métro. La fac aussi est très différente de ce que j’imaginais. Les cours en amphi m’impressionnent encore un peu : 200 étudiants dans les gradins, et le prof, lointain, qui déroule son cours. Heureusement il y a les TP, les assistants sont plus sympas, plus proches, à peine plus âgés que nous. Avec eux nous pouvons approfondir le cours magistral, faire des exercices.
Mais c’est beaucoup de travail, tous ces livres à consulter, je passe presque tous les jours à la bibliothèque. Heureusement que j’aime les maths.
Le 15 novembre 1969 :
Chère petite sœur,
Dans ta dernière lettre tu me parles de ton corps, de ta gêne. Il ne faut pas avoir honte, moi aussi il y a deux auparavant, j’avais à peu près ton âge, mon corps s’est éveillé comme le tien aujourd’hui. Tu es discrète, mais je devine tes émois, tes mamelons qui se dressent et s’irritent, la chaleur dans le ventre.
Explore ton corps, découvre les plaisirs qu’il peut te donner. N’écoute pas les bigots, apprends à commander ton plaisir, moi je me suis fait beaucoup de bien, j’ai joué de mon corps, j’ai rêvé. Comme toi je n’ai pas d’expérience, juste un peu d’impatience, et beaucoup d’espoir, je sais que je serai heureuse.
Le 27 novembre 1969 :
Chère petite sœur,
J’ai rencontré un homme ! Oh, un jeune homme, il est étudiant en maths comme moi. Je l’avais distingué dans l’amphithéâtre, il est grand, blond, barbu, il est beau. Il était quelques rangs plus bas, il a dû sentir mon regard et s’est retourné, avec un grand sourire. J’ai fondu et baissé les yeux.
Le lendemain, j’étais déjà assis quand j’ai senti une présence, c’était lui, avec son sourire ensorcelant. On ne s’est pas parlé, mais surtout regardé du coin de l’œil. Comme le cours était très intéressant, nous étions concentrés sur nos notes.
Un autre jour je suis arrivé assez tôt, j’avais le cœur qui battait un peu je peux te l’avouer. Lui aussi est arrivé tôt, mon cœur a loupé un battement quand il s’est assis à côté de moi. On s’est parlé un peu avant le début du cours, je ne me souviens plus de sa conversation, je regardais sa bouche et son sourire. J’ai juste gardé son prénom, il s’appelle François.
Le 12 décembre 1969 :
Chère petite sœur,
Tu sais que j’ai toujours aimé les maths, je suis vraiment contente d’avoir intégré cette fac. Nous avons eu hier un cours extraordinaire, un prof nous a fait tout le cheminement d’Einstein lorsqu’il a construit la relativité restreinte, la démonstration des équations. C’était comme un éblouissement pour François et moi, nous avons tout suivi avec passion, c’est beau les mathématiques.
Le 18 décembre 1969 :
Chère petite sœur,
Je l’ai embrassé, il m’a embrassé, on s’est embrassés. C’était délicieux, ses lèvres sur mes lèvres, sa langue autour de ma langue. J’avais les jambes flageolantes, heureusement qu’il me serait dans ses bras.
Mais il faut que je te raconte.
Nous nous asseyons maintenant toujours côte à côte dans l’amphi, de plus en plus proches. Ce matin sa jambe s’approche de la mienne, comme on dit, il me fait du genou ! Je n’enlève pas ma jambe, je la bouge même un peu de haut en bas, presque comme une caresse.
Je crois que je perds un peu la raison. Chaque fois qu’il est près de moi, j’ai le ventre qui se noue, et, je n’ai pas honte de le dire, mon sexe se crispe, une chaleur se répand dans mon bas-ventre. Il me rend fou ! Ou alors c’est moi qui suis obsédée !
Après le cours, en sortant, il s’enhardit à prendre ma main, que je ne lui refuse pas. En passant dans un coin un peu sombre et écarté sous l’amphi, il m’attire vers lui, et comme si on se connaissait depuis toujours, on s’embrasse. Pas la bise sur la joue, mais les bouches qui se cherchent, les langues qui bataillent. Pour une première fois c’était délicieux, on ne s’est rien dit, mais j’espère que l’on recommencera souvent.
Je vais presque regretter de rentrer à la maison pour les vacances de Noël, je ne le verrai pas pendant deux semaines. Mais je plaisante, je serai tellement contente de te revoir, ainsi que les parents.
Le 14 janvier 1970 :
Chère petite sœur,
Non, pas de honte, moi aussi je me suis caressée.
Mais j’ai eu un peu plus de chance que toi. Te souviens-tu, lorsque notre frère aîné a quitté la maison après son mariage, et que j’ai récupéré sa chambre, il restait deux valises de ses affaires. Bien sûr que je n’ai pas résisté, je les ai ouvertes pour voir, il y avait surtout des bouquins, apparemment il adore la SF. Mais entre les livres il y avait aussi trois revues « coquines », avec des femmes nues, mais aussi, surprise, des hommes avec des femmes.
J’ai compris et appris beaucoup de choses. J’y ai vu des sexes d’hommes tout dressés, et qui entraient dans le vagin des femmes. J’ai vu des femmes avec un sexe d’homme dans la bouche, mais aussi, horreur, dans le petit trou qui sert à déféquer !
Dans les textes entre les photos j’ai trouvé tout un vocabulaire nouveau pour moi : con, conin, grandes lèvres, mouille, cyprine, cul, trou du cul, zob, queue, couilles. Je n’avais pas bien compris certains mots comme fellation ou cunnilingus, mais j’ai imaginé.
Tu imagines bien que je me suis furieusement caressé l’entrejambe en regardant tout cela, comme tu dois être en train de le faire.
Le 20 janvier 1970 :
Chère petite sœur,
Tu te dis un peu choquée par mes lettres, mais tu es ma petite sœur et ma seule confidente. À qui veux-tu que je raconte mes émois ? Je suis heureuse et souhaite partager ce bonheur. Et bientôt tu auras tes propres aventures, si tu le souhaites je serai là pour toi, comme tu m’écoutes aujourd’hui.
Cependant tu as raison, il faut bien cacher ces lettres, ou même les détruire, nos parents risquent d’être surpris s’ils les découvrent.
Le 24 janvier 1970 :
Chère petite sœur,
J’en suis toute remuée, le ventre noué et la culotte humide rien que d’y penser : j’ai caressé le sexe d’un homme. Je vais de temps en temps travailler chez François, chez lui à domicile. Sa mère me connaît maintenant, et nous laisse assez tranquilles dans sa chambre. À son sourire je crois qu’elle a compris notre lien.
Ce matin, elle nous signale qu’elle sort faire une course. Nous sommes seuls dans la maison…
On se regarde, oublié les exercices d’algèbre, on s’embrasse goulûment. Il me serre contre lui, je me serre dans ses bras, mes bras autour de son cou pour l’empêcher de me quitter. Ses mains descendent sur mes fesses, il me presse contre son bas ventre. Je sens grandir une bosse dans son pantalon.
J’ai une folle envie d’aller plus loin, je me laisse conduire par mon sexe. Je passe une main entre nous jusqu’à son entrejambe, et je commence à caresser sa verge dans le pantalon. Il se recule et j’admire la taille de la bosse.
Fébrile je m’attaque à sa braguette, je tremble un peu, je n’arrive pas à défaire la ceinture et les boutons. Lui aussi est hésitant, d’abord il se tient à mes épaules, puis il pose ses mains sur mes seins dressés et commence à les caresser par-dessus ma blouse, ça m’excite encore plus. Enfin, je réussis à ouvrir son pantalon et glisse ma main dans son caleçon.
J’arrive sur un bâton très rigide, très dur, très chaud, je l’extrais du slip. Je commence à le caresser, à le serrer, à faire glisser la peau de haut en bas. C’est la première fois, mais j’ai lu des livres.
Je vais plus vite, il me tripote les seins plus fort, c’est presque douloureux. Il a la bouche entrouverte et respire fort. Je mets l’autre main sur le bout de sa queue pour tirer la peau et agacer le gland. Il décharge vite avec un petit cri, j’ai les mains pleines de sperme. Je n’ai pas d’orgasme, mais je suis heureuse de lui avoir donné ce plaisir.
Nous avons entendu la porte d’entrée, notre excitation est vite retombée, on s’est dépêché de remettre de l’ordre, de se rendre plus présentable. Lorsqu’elle a passé la tête par la porte, nous étions assis sagement devant nos exercices, les joues peut-être un peu rouges. Elle nous a fait un grand sourire, il n’y avait plus rien à voir, mais je suis sûr qu’il y avait une forte odeur de foutre dans la pièce.
Le 4 février 1970 :
Chère petite sœur,
François et moi devenons de plus en plus hardis, hier j’ai joui de sa main. À la fin d’un TP, nous avons tardé un peu à sortir de la salle, et d’un coup on s’est retrouvés tout seuls. Évidemment on s’est enlacés et embrassés, François s’est souvenu qu’il était tard, qu’il n’y avait plus de cours ce jour, il est vite allé fermer la porte.
Il m’attrape, s’assied sur une chaise, et m’installe devant lui, mon dos lové contre sa poitrine. À son tour il ouvre mon pantalon, et le descend sur mes chevilles, il me maintient pressé contre lui. Il m’embrasse dans le cou, me grignote l’oreille.
Je suis excitée et j’ai la peur au ventre, et si on vient !
Il me caresse les cuisses et le ventre, ses doigts tournent autour de ma petite culotte. Puis un doigt s’introduit par le côté, lisse mon buisson. Je mouille de plus en plus, j’empoigne mes seins pour les malaxer. Je ne me retiens plus, je mets une main dans ma bouche pour étouffer mes cris.
Je sens son autre main glisser dans ma culotte, ses doigts glisser dans ma fente. Avec deux doigts il va de haut en bas, je suis tellement mouillée que ça glisse tout seul, chaque fois il appuie sur mon clitoris. L’autre main tourne autour de mon vagin, agace mon périnée, s’aventure plus loin, jusqu’au petit trou. Je suis comme folle, je saute sur la chaise, me frotte à sa queue que je sens sous moi. Je jouis vite, un énorme orgasme, je n’avais jamais ressenti cela auparavant. Je m’écroule sur lui, il me retient de ses deux bras, j’ai failli défaillir.
Je me suis vite rendue présentable, on est sorti de la salle, il me soutenait, j’étais flageolante, mes jambes tremblaient.
Le 9 février 1970 :
Chère petite sœur,
Je suis profondément malheureuse. Et pourtant tout avait si bien commencé. Samedi soir, François et moi avons joint un groupe d’étudiants amis, faire un peu la fête. Après quelques bars, on s’est retrouvé dans un appartement, probablement d’un étudiant dont les parents sont absents.
Nous étions une dizaine, affalés dans le grand salon, il y avait à boire, et à fumer, probablement de l’herbe aussi.
François et moi étions assis par terre dans un coin, on s’embrassait et se pelotait un peu. Comme on s’échauffait, on a eu envie de peu d’isolement. François m’a pris par la main, passant dans le couloir on a poussé une porte, c’était une chambre avec un grand lit. Il y avait juste une petite lampe de chevet d’allumée, c’était douillet.
L’alcool, la fumée, l’atmosphère, sans réfléchir nous sommes allés plus loin. Étendus sur le lit on a commencé à se déshabiller mutuellement, nous étions fébriles. Je fus rapidement nue, couché sur dos, les jambes écartées, le sexe en feu et inondé. François était à genoux devant moi entre mes jambes, nu, le sexe dressé.
J’étais ensorcelé, un homme nu, son sexe dressé, c’est beau. J’avais tout oublié, je ne voyais plus que ce sexe, qui allait entrer en moi, me combler, me faire jouir.
La porte s’est ouverte avec fracas, une lumière s’est allumée, et quelqu’un a braillé « rhabillez-vous, on s’en va, faut qu’on parte »
Mon cœur s’est arrêté, mes rêves ont été détruits, je ne sais plus très bien ce que j’ai fait. Je ne voyais plus François. Je me suis retrouvée dans le couloir, habillée, les yeux pleins de larmes, puis quelqu’un m’a ramené à ma résidence.
Je suis restée sur mon lit, sanglotante, somnolente, pendant deux jours, j’ai peut-être mangé quelque chose, je sais plus. J’ai eu la vision de l’homme au sexe dressé, j’ai ressenti mon désir, du bonheur qu’il allait me donner. Puis mon cœur a de nouveau explosé de désespoir, je suis retourné dans mon trou noir.
Tu sais, petite sœur, je ne savais pas que l’on pouvait être aussi malheureuse. Mais cela a un peu soulagé mon cœur de t’écrire tout cela, tu es la seule personne au monde qui peut me comprendre. Je vais sortir pour poster cette lettre, demain j’irai peut-être en cours, reprendre ma petite vie terne.
Le 11 février 1970 :
Chère petite sœur,
Je suis profondément heureuse. Comme dit dans ma dernière lettre, je suis allé en cours hier matin, j’ai essayé de cacher un peu les cernes sous du fond de teint, mais j’avais les traits tirés. Il m’attendait à la porte de l’amphi, blême, pas rasé. Les yeux fixés sur les chaussures, on n’osait pas se regarder. Il a avancé sa main pour prendre la mienne, j’ai posé ma tête sur son épaule, nous avons un peu pleuré.
Main dans la main nous avons suivi le cours, mais je ne me rappelle pas le sujet. Ensuite il m’a emmené chez lui. Lorsque sa mère a ouvert la porte, elle avait les yeux sombres, mais a immédiatement fait un grand sourire quand elle m’a aperçue. Plus tard j’ai su qu’elle était terriblement inquiète, François ne quittait plus sa chambre, ne mangeait plus, et même pleurait, un grand garçon comme lui. Elle avait bien compris qu’il y avait un problème entre nous.
Nous sommes allés dans sa chambre, on s’est couchés sur son lit, serrés l’un contre l’autre. Nous n’avons pas bougé, on écoutait nos cœurs battre. On s’est même un peu assoupis, ivres de bonheur, et sa mère ne nous a pas dérangés.
Petite sœur, je t’ai raconté mes malheurs, aujourd’hui je te conte mon bonheur, j’aime et je suis aimée.
Le 3 mars 1970 :
Chère petite sœur,
Grande nouvelle, je suis totalement femme, j’ai connu l’homme, comme on dit dans la bible.
Il faut que je te raconte mon week-end. Il y a une semaine, François m’annonce que ses parents seront absents toute une fin de semaine, ils ne reviennent que mardi. Il avait un air égrillard en disant cela, et je crois que j’ai tout de suite pensé la même chose que lui.
J’étais tout excitée au long de la semaine, j’attendais samedi avec impatience. Avec François on ne s’est pas touchés de la semaine, juste un peu embrassés. Je rêve d’une nuit de noces, pas romantique mais toute dans le « stupre et le foutre ». Quels vilains mots, mais ils illustrent mon ventre noué, et l’espoir dans ma tête.
Je voulais que ce soit une fête, je suis même allé acheter des sous-vêtements coquins, entre autres porte-jarretelles et bas. Heureusement que la vendeuse m’a aidée, elle était très gentille, je crois qu’elle s’amusait de mon inexpérience. J’ai aussi acheté une belle robe toute noire, boutonnée sur le devant.
Je suis allée chez François samedi en fin d’après-midi, après le départ de ses parents. Arrivée à la porte, je me suis rendu compte que je n’ai rien dans les mains. On m’avait appris que lorsqu’on est invité à dîner, on apporte quelque chose, des fleurs ou une bouteille, mais j’avais oublié. Tant pis, il m’aura moi en cadeau.
J’ai eu un choc quand il a ouvert la porte : il est en costard, avec même une cravate, je ne l’avais jamais vu sur son 31. C’est comme de vieux amis que nous sommes passés au salon pour prendre l’apéritif.
Assis dans deux fauteuils nous avons conversé civilement, de la fac, de nos cours, un verre à la main. Je bouillonnais intérieurement, je voyais que François avait les mains qui tremblaient un peu.
À un moment de silence, j’ai prononcé distinctement « je t’aime ». Je n’avais jamais dit cela, c’est sorti tout seul, inconsciemment.
Le silence s’est prolongé un peu, il s’est agenouillé devant moi et a pris mes mains dans les siennes, et a dit « moi aussi je t’aime ». On s’est embrassés passionnément, et tout a basculé. Oubliés les convenances et le dîner fin prévu, on se désirait. Il m’a entraîné vers la chambre de ses parents, la seule avec un grand lit.
J’avais eu toute la semaine pour me faire des scénarios dans ma tête. Je voulais le goûter, le renifler de tout côté, toute sa peau, je le voulais tout entier à moi. Assis sur le lit, je commence à le déshabiller, d’abord la veste et la cravate puis j’attaque la chemise. J’ai les mains caressantes, je hume ses cheveux soyeux, je mordille une oreille. Il se laisse faire, un peu intrigué, je lui mets une tape sur sa main lorsqu’il essaie de me toucher.
Je le repousse sur le dos, et m’intéresse à son pantalon. En même temps je suçote ses seins, et comme pour une femme ses mamelons se dressent. Je vois qu’il s’échauffe, sa respiration devient saccadée. Inutile que je te raconte ce qui se passe dans ma culotte, tu peux l’imaginer, mais je tiens bon, pour l’instant j’ai juste envie de découvrir son corps.
Envolés chaussures chaussettes, je lui enlève son pantalon, il ne lui reste plus qu’un boxer, avec une énorme bosse. Je suce, caresse, lèche, malaxe tout son corps. Je lèche ses doigts, suce ses orteils, lui fais des suçons dans le cou. Je promène ma langue sur son ventre, dans le nombril, dans le creux de ses cuisses.
François commence à gémir, il arque un peu son corps pour suivre mes caresses. Je vois qu’il ne tiendra plus longtemps. Je lui enlève son boxer et sa queue se dresse, magnifique devant moi.
Je l’empoigne des deux mains, et sans hésiter la prend dans ma bouche. Je fais venir la peau de haut en bas, lui caresse les testicules, ma langue s’affaire sur le gland. Il ne résiste pas 30 secondes, et éjacule dans ma bouche avec un grand cri. Je goûte et avale son sperme, ce n’est pas fameux, mais pas désagréable.
Je me suis allongé à côté de lui, il avait un sourire béat, je lui ai susurre « à toi de jouer »
Il s’est mis à genoux, son sexe pendant, tout raplapla. Je crois qu’il m’admirait, mais j’avais confiance dans son imagination.
Il commença par me caresser doucement les joues et les lèvres d’un doigt, l’autre main s’affairait déjà sur les boutons de ma robe. Il a rapidement dégagé ma poitrine et a admiré avec un petit sifflement mon soutien-gorge en dentelle. Il a agacé mes tétons au travers de la soie, d’abord avec une main, puis m’a mordillé.
L’autre main a continué de déboutonner ma robe, puis il a écarté les deux pans sur les côtés. J’étais comme couché dans la corolle d’une fleur noire.
Il s’est arrêté pour me regarder et a murmuré « que tu es belle ». Je voyais que sa queue avait repris une belle vigueur, et l’image ancienne de cet homme nu dressé devant moi m’est revenue. Mais je savais qu’aujourd’hui cette queue allait me pénétrer, me faire jouir, me faire femme.
Sans égard pour la dentelle il m’a enlevé mon soutien-gorge et mon slip, mais m’a laissé les bas et le porte-jarretelles, je crois qu’il appréciait. Je mouille tellement que je laisse des taches sur ma robe sous moi. Il s’est installé entre mes jambes, son nez dans ma toison. J’écarte au maximum les jambes, impudique, je donne à voir mon sexe, mes lèvres gonflées, les sécrétions qui coulent de mon vagin. Je suis la femelle qui appelle le mâle.
Ses mains remontent à l’intérieur de mes cuisses, malgré mes petits cris sous ses caresses, il n’arrête pas. Des deux mains il écarte mes grandes lèvres et promène sa langue tout au long de ma vulve. Il descend jusqu’au petit trou qu’il force un peu, puis remonte toute la fente en frétillant de la langue.
Lorsqu’il a attrapé mon clitoris avec ses lèvres j’ai eu mon premier orgasme, dans un grand cri. Mais il a continué d’aller de haut en bas, il a mis le bout d’un doigt dans mon anus.
Il n’a pas de pitié, je le supplie, je dis des mots que je croyais ne pas connaître « prends-moi, enfile-moi, baise-moi ».
Alors j’ai pris les choses en main. J’ai bousculé François, l’ai étendu sur dos, suis monté sur lui, à califourchon sur ses cuisses. C’est maintenant la femelle qui domine le mâle. J’empoigne sa verge, me pose dessus, et doucement commence à descendre. Sa queue est au début de mon vagin, je descends, c’est un peu serré, une toute petite douleur, et je m’enfile sur elle.
Je pousse le plus loin possible, sa queue me dilate le vagin, c’est chaud, brûlant, arrivé au bout j’ai brusquement un nouvel orgasme, qui m’est monté jusqu’au cerveau. Je monte et descends, contracte mon vagin sur sa queue, quel délice d’avoir un sexe en soi, j’ai encore d’autres orgasmes.
Petite sœur, je te souhaite de ressentir un jour le même bonheur et jouissance d’avoir le sexe de l’homme aimé dans son sexe, comme moi ce jour.
Je te passe le reste du week-end, nous avons fait l’amour dans tout l’appartement, sous la douche, debout contre la porte d’une armoire, sur les fauteuils du salon, sur la table de la cuisine. Une vraie frénésie, pire que des lapins. Dans la nuit nous avons fait honneur au dîner que François avait préparé et l’avons dégusté dans la grande salle à manger. Mais toujours excités nous l’avons pris tout nu, les tableaux aux murs n’ont jamais dû voir ça, surtout que François bandait fort, et qu’en dessert je me suis assise sur lui pour encore le sentir en moi.
J’ai dû jouir 20 fois durant ces deux jours, ou plus, et François éjaculer au moins autant. Nous avons découvert un nouvel univers, une sexualité heureuse, partagée, et nous nous aimons tellement.
Lundi matin nous avons un peu émergé de notre orgie, il fallait commencer à réparer et ranger.
Mais ce ne fut pas sans mal. J’étais juste vêtue d’un tablier et nettoyant la table de la cuisine quand il est venu derrière moi. Il a promené sa queue entre mes fesses, descendait pour titiller mon vagin. Il s’est attardé sur mon anus, il a poussé un peu. C’était troublant, pas désagréable, mais il n’a pas osé aller plus loin. Mais je sais qu’on le fera un jour. Pour l’instant il y a maintenant du coup aussi des taches de sperme par terre à nettoyer.
Je suis rentré chez moi lundi après-midi, j’écris vite cette lettre pour partager mon bonheur et vais la poster tout de suite. Puis je vais dormir, je crois que j’en ai besoin.
Le 7 avril 1970 :
Chère petite sœur,
C’est dommage que nous n’ayons passé que quelques jours de vacances ensemble, et que tu aies été obligé de partir dans ton stage. Tu as remarqué, d’après tes paroles, que je « rayonnais » depuis que je suis avec François. Notre mère n’est pas bête non plus, et un jour m’a aiguillée sur ce sujet. Je ne vais pas mentir à ma mère, et je lui raconte ma liaison avec François, sans les détails que je te réserve. Cela ne l’a pas choquée, elle me semble même heureuse pour moi, je crois qu’elle approuve ?
Mais elle était préoccupée sur un point, elle m’a demandé si nous « prenions nos précautions ».
J’ai bien compris ce qu’elle voulait dire, car c’est vrai que c’est un problème. Ni François ni moi n’avons envie d’avoir des enfants pour l’instant, durant nos études, donc effectivement il faut « prendre des précautions ».
Je suivais donc soigneusement le calendrier, heureusement que j’ai des règles assez régulières. Mais le Dr Ogino comporte quand même des risques. Nous utilisons aussi quelquefois des préservatifs, mais je n’aime pas du tout. Même très fin, ce caoutchouc entre mes muqueuses et sa queue me gêne, diminue mon plaisir.
Je ne l’ai pas raconté comme cela à maman, mais elle a bien compris. Alors elle m’a proposé (ordonné) d’aller avec elle chez le gynéco, me faire prescrire la pilule. Ce n’est pas très officiel, mais son gynéco est un ami, il fera un effort. J’ai sauté au cou de ma mère pour la remercier.
François et moi ferons maintenant l’amour sans appréhension.
Le 21 avril 1970 :
/Chère petite sœur,
François m’a raconté que notre week-end de folie avait été un peu « organisé », ou facilité par sa mère. C’est elle qui avait insisté pour aller passer deux jours chez sa sœur, avait pris les billets. Elle était même allée jusqu’à changer les draps du lit le matin de son départ ! Et le mardi au retour elle avait trouvé ces draps dans le sèche-linge, mais n’avait pas fait de remarque.
Il y a deux jours, en allant chez François, c’est elle qui a ouvert la porte. Mais elle ne m’a pas laissé aller vers la chambre de François, elle m’a guidée vers la cuisine. Comme notre mère, elle est experte en tirage de vers du nez autour d’un café.
J’ai fini par tout lui raconter, que nous nous aimions, et aussi que nous étions amants. Elle avait un grand sourire, elle avait bien entendu déjà tout deviné, et en était très heureuse. Elle m’estimait beaucoup, et trouvait que François avait beaucoup de chance d’être avec moi.
Comme maman, elle est aussi arrivée très vite sur « les précautions ». Quand je l’ai rassuré en lui disant que ma mère m’avait aidé et que je prenais la pilule, elle s’est levée pour m’embrasser, et nous souhaiter tout le bonheur du monde.
Il m’arrive même maintenant de passer la nuit chez François, mais pour le sérieux de nos études il ne faut pas en abuser, on ne dort pas trop quand on est dans le même lit.
Le 10 juin 1970 :
Chère petite sœur,
Bientôt les vacances petite sœur, on va se retrouver. Maman m’a proposé d’accueillir François pendant quelques jours, elle n’était pas explicite, mais je crois qu’elle nous autorise à dormir ensemble, et tant pis pour le qu’en dira-t-on. Tu vas enfin le connaître, je suis sûr qu’il te plaira.
Je vais juste essayer de ne pas pousser de grands cris de jouissance, je crois que cela me fera un effet spécial de faire l’amour dans mon lit de jeune fille, où j’ai tellement rêvé.
Ce récit est extrait des lettres que ma tante a envoyées à sa sœur, ma mère, pendant sa première année en fac de maths. Ma tante a poursuivi ses études, et est devenue professeur dans cette même faculté. Elle a épousé François, et ont eu deux enfants. Lui s’est orienté vers l’informatique. Ils sont décédés il y a quelques années.
J’ai retrouvé ces lettres dans une boîte lors du rangement des affaires de ma mère après son propre décès.