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Temps de lecture estimé : 28 mn
19/02/24
Présentation:  Un couple part aux Îles Marquises débaucher un nez.
Résumé:  Un couple part aux Îles Marquises débaucher un nez.
Critères:  couple extracon hplusag vengeance
Auteur : Briard      Envoi mini-message

Série : Un petit jeu sans conséquence

Chapitre 03 / 03
Un petit jeu sans conséquence_3

Résumé des épisodes précédents :

Un couple part aux Îles Marquises débaucher un nez.




Partie 3



Alyson s’approcha à pas feutrés. La porte était à peine entrouverte, mais elle distingua nettement la voix de Vahinetua.



En dépits de remords face à sa curiosité malsaine, elle pencha la tête par l’entrebâillement de la porte et découvrit un spectacle qui la saisit.

Vahinetua allongée sur le dos était chevauchée par un homme qui la prenait à grands coups de reins. Les fesses allaient et venaient entre les jambes de la jeune femme lui arrachant des soupirs à chaque poussée.

Les mains de la femme étaient plaquées sur le bas des reins de l’homme et accompagnaient le mouvement.



L’homme avait une très belle silhouette et semblait jeune. Il ahanait fortement à chaque coup de rein. Tout à coup, Vahinetua se redressa et entoura le cou de l’homme de ses bras, le forçant à cesser ses mouvements.



L’homme tourna la tête vers la fenêtre faisant apparaître son profil et, saisie d’effroi, Alyson reconnut son mari.



Les yeux pleins de larmes, la bouche ouverte, elle se recula lentement pour ne pas être vue et opéra un demi-tour, redescendant l’escalier, poursuivie par les cris et halètements de la jeune femme qui lui vrillaient les oreilles.



Elle se retrouva dehors, totalement hébétée, sa cheville lui faisant de nouveau mal.

Elle claudiqua jusqu’à sa chambre et s’écroula en pleurs sur son lit.

Elle cria, injuria son mari, le traita de tous les noms.



Elle se cassa deux ongles contre le bois du lit en maudissant Steve.

Quelle trahison, quelle forfaiture. Il voulait la voir dans les bras d’Allen, pour mieux se vautrer dans ceux de Vahinetua. Cette garce, cette salope qui couchait avec le mari d’une autre, faute de s’en retrouver un.

Elle l’avait eu au charme.

Elle était plus jeune, pleine d’envie, frustrée même depuis la mort de son époux. Elle était en manque certainement et il en avait profité.

Elle tempêtait contre lui. Quel lâche ! Dès qu’elle avait eu le dos tourné, il s’était mis en chasse et Allen la lui avait servie sur un plateau.

Depuis combien de temps couchaient-ils ensemble ?

Lui avait-il proposé de séduire Allen pour avoir le champ libre et la tromper sans remords ?

Elle s’en voulait de n’avoir rien vu venir.

Elle fulminait contre sa candeur, son aveuglement. Elle avait eu une confiance absolue en lui. Elle s’était donnée et, finalement, abandonnée, pieds et poings liés, à cet amour qu’elle pensait indestructible.

Elle avait cru en lui, en sa fougue, en sa détermination, en sa force. Il avait pris les rênes du couple sans qu’elle n’y trouve rien à redire. Elle s’était laissé conduire, et dans sa vie privée, et dans sa vie professionnelle, sans l’ombre d’une hésitation, sans crainte et sans réfléchir.

Elle s’était donnée entièrement à lui ; avait fait de lui son guide, son berger, son mentor. Elle se reposait entièrement sur lui qui décidait de presque tout.

Cette aventure sur l’île de Nuku Hiva, c’était son idée, son défi. Elle l’avait suivi les yeux fermés, sans hésitation. Elle lui avait fait une confiance absolue, comme une femme profondément éprise d’un homme qui sait, lui, ce qu’il veut. Cette obsession pour l’argent, la fortune, c’était elle la responsable. C’était elle qui était son maître absolu.


Elle, elle avait fait une croix sur les souvenirs douloureux de son enfance. Sur les mains de tous ces hommes se prétendant père, au début, puis voulant devenir amant ensuite.

Sur les armes qu’elle s’était procurées pour se défendre et dont elle n’avait jamais eu besoin de se servir d’ailleurs. Elle avait toujours su repousser les avances, les mains baladeuses, les tentatives de viol dont elle avait été victime. Se défendre seule, elle savait faire ! Elle allait le montrer, le démontrer.

À elle tout d’abord, pour se persuader qu’elle n’avait rien oublié de son adolescence. Pour se rassurer quant à sa capacité à affronter, seule, l’adversité. Elle n’allait pas en rester là. On allait voir ce qu’on allait voir.



Elle ne savait pas encore comment elle allait agir, mais ce qu’elle savait désormais, c’est qu’elle allait se venger.

Il fallait qu’elle sache ce qu’il se tramait exactement entre la jeune femme et son mari.

Est-ce qu’elle projetait de le lui piquer, ou n’était-ce qu’une affaire de cul ? Et lui, qu’elles étaient ses intentions vis-à-vis de sa maîtresse et vis-à-vis d’elle, sa femme ? Elle n’en avait pas assez entendu. Demain, elle irait les espionner pour découvrir ce qu’il se tramait entre eux.


Le jour suivant, elle accompagna Allen au laboratoire. Elle réussit à mettre de côté ses récentes préoccupations pour ne se concentrer que sur le travail des senteurs.

Ils travaillèrent à la création de la seconde note, la note de cœur. Le maître la voulait florale et s’enquit des attentes du client.



Ils commencèrent leurs tâches. Allen faisait des allers-retours dans les chambres froides pour en sortir les fioles contenant les extraits.

Il les transvasa dans des fioles vides en suivant les quantités prédéfinies dans son carnet.

La jeune femme commença, de son côté à humer les fragrances tout en notant ses remarques sur son propre carnet de notes.

Vers douze heures, ils firent le point.

Allen aimait faire parler Alyson et l’aidait sur le choix du vocabulaire.



Il l’avait prise par les épaules, ses mains sur chaque clavicule. Son regard était plongé dans le sien et elle y lut un désir intense mêlé à une vraie tendresse.

Cet homme aurait pu être son père, mais quelque chose en lui l’attirait irrésistiblement.

Il émanait de lui une aura, une dignité, une majesté, un charme magnétique et indéfinissable.

Ses yeux semblaient lancer des éclairs et elle ne pouvait détourner son regard du sien.

Il l’attira à lui et inclina la tête. Ses lèvres se posèrent sur les siennes et elle sentit immédiatement sa langue tenter de franchir le barrage de ses dents serrées. Elle tint quelques secondes puis sa bouche s’ouvrit et elle fut immédiatement prise d’assaut.

Leurs langues entamèrent un ballet tournant et frénétique. Elle se recula soudainement, le regarda une dernière fois, puis fit demi-tour et se dirigea en courant vers la porte.


Le repas du soir fut silencieux et rapide, chacun désirant rejoindre ses pénates au plus tôt.

Avant de se quitter, Allen s’approcha d’Alyson.



En disant cela, elle fixa intensément Steeve dans les yeux. Ce dernier y lut comme un signal de connivence et lui fit un clin d’œil qu’elle fut seule à remarquer.



Alyson et Steeve se couchèrent sitôt déshabillés et leur bonsoir fut bref.


Elle se leva la première et fila sous la douche alors que son mari dormait encore. Sa cheville ne la lançait plus et elle renonça à la bander. Elle s’habilla rapidement et descendit prendre un petit déjeuner rapide.

Elle quitta la maison avant d’avoir vu qui que ce soit et s’enferma dans le laboratoire.

Après plus de trois heures de travail ardu à combiner les différents extraits, elle trouva une note qui lui convint et s’en tint à ce résultat.

Elle déjeuna seule dans le laboratoire, rangeant le matériel après l’avoir soigneusement lavé et stérilisé.

En début d’après-midi elle sortit du labo et se dirigea directement vers la dépendance de deux étages. Elle monta sans bruit et trouva toutes les portes de l’étage fermées. Elle avisa une porte-fenêtre au bout du couloir, l’ouvrit et se retrouva sur un grand balcon faisant le tour de l’étage.

Discrètement, elle s’engagea à droite et s’avança jusqu’à la fenêtre de la chambre de Vahinetua.

Celle-ci était grande ouverte et les rideaux incomplètement tirés si bien qu’elle pouvait, en écartant délicatement l’un des deux pans, avoir une vue d’ensemble sur la pièce.

Elle faillit crier de surprise en découvrant les corps nus de la jeune femme et de son époux, côte à côte couchés sur le lit.

D’où elle était, elle pouvait entendre leur conversation.



Alyson avait les genoux qui tremblaient. Les propos qu’elle venait d’entendre de la bouche même de l’homme qu’elle avait épousé et en qui elle avait, hier encore, toute confiance, lui transperçaient le cœur et lui faisaient atrocement mal. Elle recula sans bruit et repassa par la porte-fenêtre qu’elle referma.

Les larmes coulaient abondamment et sa vue se troublait par moment. Elle redescendit et rejoignit le labo où elle s’écroula en pleurs ininterrompus.


La journée passa et elle ne revit Steeve, Vahinetua et Allen que le soir pour le repas.



Arthur conduisait la Laguna, la vitre ouverte et le coude à la portière.

Allen et Alyson étaient assis à l’arrière.



Il avait presque crié de surprise et d’effroi.



Alyson lui raconta les détails de sa découverte. Il l’écouta attentivement et son regard vira de la surprise à la colère.



Il vit les larmes couler sur le visage de la jeune femme et la pris dans ses bras.



Après s’être attardé quelques minutes devant la subdivision administrative, le trio repris la route de l’aéroport où Allen et Alyson, sans Arthur, embarquèrent à bord du Piper Aircraft qui les attendait sur le tarmac.

La cabine était confortable avec deux canapés en cuir se faisant face, un bar d’un côté et une vue imprenable sur l’océan de l’autre.

La jeune femme repris ses pleurs au moment du décollage. Il vint s’asseoir prêt d’elle et la prit dans ses bras.



Il lui déposa un baiser sur le front et elle se serra davantage contre lui.

Sa force et sa maturité étaient rassurantes pour elle et représentaient soudainement un grand réconfort. Elle se sentait protégée, soutenue et choyée par cet homme, par ses bras puissants et son torse musculeux.

Elle logea sa tête au creux de son cou et soupira fortement. Il lui prit le menton à deux doigts et lui redressa la tête, la tournant vers lui. Leurs lèvres n’étaient plus qu’à quelques centimètres.



Il se pencha sur elle et leurs lèvres se scellèrent dans un baiser profond. Leurs langues tournoyèrent en un ballet rapide. Elle lui prit le visage dans ses mains et appuya son baiser.

Il l’entoura de ses bras et la serra fortement contre lui.

Elle descendit ses mains sur sa poitrine et commença à défaire les boutons de sa chemise.

Il interrompit le baiser.



Il l’allongea sur le divan et la déshabilla à son tour. Elle attendit d’être nue pour se redresser et s’attaquer à la fermeture de son pantalon.

Elle le lui retira et enleva également son boxer.

Ce qu’elle vit la surprit profondément. En dépit de son âge, Allen était encore d’une incroyable virilité.

Elle le saisit à pleine main et le dirigea vers son pubis. Elle frotta son gland contre ses grandes lèvres et les entrouvrit.

Il lui saisit les mains interrompant son geste.



Il lui lâcha les mains et se laissa guider.

Elle le plaça face à l’entrée de son vagin et plaça ses mains sur ses fesses le pressant pour qu’il la pénètre.



Il n’eut qu’à donner un coup de rein pour s’enfoncer au plus profond d’elle.



Il la sentit se refermer tout autour de lui et le serrer comme dans le plus tendre des étaux.



Il commença à aller et venir et elle se mit à gémir immédiatement.



Il accentua ses poussées et ses gémissements devinrent sonores. Elle l’entoura de ses bras, mesurant toute la puissante de cet homme, beaucoup plus vieux qu’elle, mais encore si vigoureux.

Ses yeux se révulsèrent et elle lâcha un premier cri.



Il donna un dernier coup de rein puis se ficha en elle et lâcha sa semence en gémissant à son tour.



Ils restèrent un long moment, lui encore fiché en elle, se regardant dans les yeux.

Une voix sortit de nulle part.



Ils se rhabillèrent précipitamment, riant comme des enfants.

Ils descendirent de l’avion et sortirent de l’aéroport. Une Jeep les attendait sur le parking. Main dans la main, ils se dirigèrent vers le véhicule, le sourire du bonheur sur les lèvres.


*****


Le commissaire Belleveau se gratta la barbe. Il avait un doute et il n’aimait pas ça. Ami personnel d’Allen Berckson, il mettait un point d’honneur à comprendre le mystère de sa mort.

Pur parisien, Charles-Louis Belleveau avait enquêté sur une sombre affaire de plagiat dans le milieu de la parfumerie et s’était lié d’amitié avec Allen il y a une vingtaine d’années.

Il hébergeait ce dernier chaque fois qu’il rendait visite à ses principaux clients français ; quant à Belleveau, il passait toutes ses vacances dans la propriété de l’île Nuku Hiva.


Leur amitié était solide et le commissaire avait été très éprouvé en apprenant la mort soudaine de son ami.

Il se tourna vers sa fidèle lieutenante Charlène Dorvaux. Celle-ci, jeune fliquette de vingt-trois ans, sortie major de sa promo et honorée de travailler avec un tel mentor, se donnait à fond dans son travail. Originaire des Marquises, elle faisait la fierté de ses parents et de toute sa communauté.



Allen Berckson, soixante-dix-huit ans, créateur de parfum, de santé fragile, a déjà subi deux infarctus, ce qui ne l’empêchait pas d’avoir une vie assez active. A son domicile, nous avons trouvé, outre la jeune femme qui nous a appelé et son fils, encore nourrisson, monsieur Arthur Grindvald, son intendant, ainsi que monsieur et madame Stevenson. Ces derniers étaient les invités professionnels de monsieur Berckson. Steeve Stevenson est directeur commercial du cabinet Styles & Co et Alyson, son épouse, est gestionnaire de portefeuilles et juriste. Au moment des faits, Grindvald était en randonnée avec madame Stevenson aux crêtes pour effectuer quelques cueillettes pour le parfum qu’elle est en train de créer. Monsieur Stevenson était dans un bureau du rez-de-chaussée en conversation WhatsApp avec un commanditaire de son cabinet. Il semblerait que monsieur Berckson ait eu envie de prendre un sauna et que cela lui ait été fatal.

Le commissaire se leva.



Ils se dirigèrent vers le pavillon abritant la pièce d’eau. Elle contenait le sauna, un hammam et un jacuzzi, ainsi qu’un coin détente avec quelques vestiaires.

Le corps nu recouvert d’une serviette gisait dans l’embrasure de la porte du sauna. Il semblait avoir tenté de sortir de la pièce sans y être totalement parvenu.

Le commissaire jeta un coup d’œil à l’intérieur. Tout était en place, excepté le saut à eau pour asperger les pierres qui était renversé sur le sol.



Alyson qui avait entendu la voiture arriver les rejoignis.



Tout en parlant Alyson posa sa main sur le banc du haut. Elle sentit comme une petite écharde et retira vivement son doigt. Le commissaire s’était retourné vers sa jeune lieutenante et elle en profita pour se pencher par en dessous et regarder ce qui l’avait piquée.

Elle remarqua comme des lettres gravées à même le bois du banc. Elle s’assit, leva la tête et lut ce qui était écrit, « STE ».


Elle se mit à réfléchir à ce que pouvait bien signifier cette inscription.

Le commissaire et son adjointe quittèrent la pièce et sortirent du pavillon.

Alyson, s’interrogeant toujours, se décida à inspecter les autres pièces. Elle passa un bon quart d’heure dans celle ayant une pharmacie et faisant office de réserve d’ustensiles et ne trouva rien de particulier.

Elle commença à inspecter la troisième pièce, le garde-manger. N’ayant rien trouvé du côté des étagères, elle s’attaqua à la chambre froide. Elle revêtit le blouson et se coiffa de la chapka.

Elle regarda minutieusement le contenu de chaque étagère et ne remarqua rien de spécial de nouveau.

En observant la dernière, elle posa sa main sur une clayette et la retira aussitôt. Quelque chose avait piqué son pouce. Elle se pencha, regarda par en dessous et lut « C’EST ».

Son sang se glaça. Elle avait compris.

Elle sortit de la pièce en remettant tout en ordre et se dirigea vers le pavillon principal.

Elle monta directement dans sa chambre et s’y enferma. Elle s’allongea sur son lit et se mit à réfléchir. Un plan se mettait doucement en place dans sa tête. Une fois celui-ci complètement élaboré, elle se leva et descendit pour rejoindre les autres.

Le repas se déroula dans une ambiance sinistre et ne dura guère. Steeve qui était juste rentré de l’aéroport où il s’était renseigné sur les horaires des vols pour rentrer en métropole trouva tout le monde attablé en silence.


Le commissaire et la lieutenante partagèrent le souper des convives, mais comprenant le besoin de recueillement de chacun, restèrent silencieux.

Tout le monde se coucha de bonne heure.

Alyson attendit que son mari soit endormi pour se relever. Elle revêtit une robe de chambre et descendit sans bruit. Elle alla dans la seconde dépendance et se dirigea droit vers la pièce du fond. Elle entra et ouvrit la porte du sauna.

Elle s’assit au même endroit et sortit de sa poche le couteau de chasse offert par Allen.

Patiemment, elle grava des lettres sur le dessous du banc, strictement dans le prolongement de celles qu’elle avait découvertes dans l’après-midi.

Une fois terminé, elle referma la porte et retourna toujours sans bruit dans sa chambre.

Elle constata que Steeve n’avait pas bougé et se recoucha.


Le lendemain matin, la police scientifique arriva et le corps d’Allen fut transporté au laboratoire où on l’allongea sur la grande table de travail.

Le commissaire assista à la dissection du cadavre. Il ressortit en toute fin de matinée avec un regard triomphant.

Alyson se précipita vers lui.



Le médecin de la PTS qui écoutait la conversation prit la parole.



Alyson regarda le commissaire.



Elle précéda le policier et l’amena jusque dans la pièce de bain. Elle ouvrit la porte du sauna.



Le commissaire s’exécuta et vit les marques tracées au couteau.



Il chaussa ses lunettes et lut.



Ils sortirent et se rendirent dans la pièce garde-manger. Elle ouvrit la porte de la chambre froide. A ce moment-là, Steeve, Athur et Vahinetua arrivèrent précédés de la lieutenante.

Steeve se pencha pour voir à l’intérieur.



Ce dernier venait de se pencher sous la clayette, comme le lui avait montré Alyson, et lut à voix haute ce qui était gravé.



Steeve entra l’air complètement ahuri. Il se pencha et son visage pâlit tout à coup.



Une fois réunis le commissaire pria tout le monde de s’asseoir et prit la parole.



Steeve se renfrogna dans son fauteuil, évitant de regarder du côté d’Alyson.



Steve se redressa et se tourna vers sa femme.



Alyson poussa un cri de surprise.



Le commissaire se leva et fit taire tout le monde.



Le commissaire se tourna vers Steeve, un air de malice dans les yeux.



Le silence emplit de nouveau la pièce.



Steeve était comme hébété et fixait le commissaire.



Steeve ouvrit des yeux ronds.



Le commissaire se tourna vers son adjointe.



Il s’approcha de Vahinetua.



En attendant, vous êtes libre, mais vous restez à la disposition de la justice.

Il regarda Alyson.




La nuit fut courte et agitée pour Alyson qui dormi peu, le sommeil troublé par les évènements de ces dernières vingt-quatre heures.

Elle accueillit elle-même le notaire le lendemain matin.

C’était un bel homme proche de la quarantaine, brun aux beaux yeux clairs, à la chevelure légèrement ondulée et avec, de surcroît, un très joli sourire.

Il s’avança vers Alyson la main tendue.



Elle le précéda dans le couloir.



Alyson sonna le rappel des troupes et Vanitehua et Arthur firent leur entrée, immédiatement suivis par le commissaire arrivé à l’improviste.

Maître Coltère s’installa au bout de la table de la salle à manger et pria tout le monde de s’asseoir. Il ouvrit sa mallette et sortit un dossier qu’il posa sur la table devant lui.



Il regarda un à un ses auditeurs, puis commença la lecture.



Alyson poussa un cri de surprise et resta bouche bée.



Alyson était abasourdie. Elle héritait de tout. Elle gardait cependant la tête froide et savait qu’elle aurait encore bien du travail avant d’être à même d’honorer parfaitement la succession d’Allen.

Mais ce qu’elle comprenait c’est que cette chance inespérée lui donnait un nouveau départ et qu’elle allait s’engager dans cette nouvelle vie de tout son cœur.

Vahinetua et Arthur sortirent de la pièce laissant le notaire et elle en tête à tête.



Il la regarda de la tête au pied, s’attardant sur ces longues jambes fuselées.



Il fit un pas vers elle, la main tendue, l’air enjoué et radieux.



Elle le regarda dans les yeux, le trouva beau, lui saisit la main, un grand sourire sur les lèvres.