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Temps de lecture estimé : 8 mn
27/02/24
Présentation:  Toujours non mère de famille...
Résumé:  Escapade coquine.
Critères:  fh fhh
Auteur : Gaby1711  (Moi timide et solitaire)            Envoi mini-message
L'Amant

L’Amant






Cela fait un mois que je ne suis pas allée dans mon spa si particulier. Cela fait un mois que je ne l’ai pas vu, Lui qui m’a fait découvrir mon corps, qui m’a fait découvrir le plaisir des sens.


Nous avons prévu de nous retrouver à mi-chemin. J’ai passé le week-end à la capitale pour un salon sur les sports d’hiver, et Lui avait un chantier proche de chez mon frère, Alain. Nous avons donc décidé de nous retrouver dans un petit cottage à côté de chez mon frérot, qui lui, est en instance de divorce et en pleine dépression.

Tout mensonge bien rodé doit s’appuyer sur une part de vérité, j’ai donc informé mon entourage que j’allais passer deux jours auprès de mon frère dépressif.

Ce sera la première fois que Lui et moi, nous nous retrouverons en dehors de ce lieu de libertinage qui nous est maintenant habituel.


Une certaine appréhension m’envahit. Dans la bulle de ce lieu si cher à mon cœur, je me sens en sécurité, je n’ai pas le sentiment de faire quelque chose de mal, ma conscience me laisse tranquille. Mais là, seule face à lui, je ne sais pas quels seront mes sentiments, si l’excitation sera la même et le désir toujours présent, aussi intense.


Durant le mois précédent nous nous étions retrouvés plusieurs fois au club où nous avions testés de nouvelles expériences, comme un massage à quatre mains, ou faire l’amour à côté d’un couple en échangeant des regards coquins. Ces petites découvertes m’ont inspiré bien des fantasmes. De ce fait, il nous parait indispensable d’aller plus loin dans nos découvertes.


Nous avons rendez-vous dans un parking où je laisserai mon véhicule durant ces deux jours. Je sors de la voiture et le vois un peu plus loin qui m’attend, comme à chaque fois que mon regard se pose sur lui une certaine fébrilité m’envahit.

Il me sourit et je suis heureuse d’être là, je chasse toutes les pensées parasites qui se présentent à mon esprit. Ces deux jours sont destinés au plaisir de la chair et rien d’autre.


Lui s’approche de moi et prend possession de ma bouche dans un baiser impérieux et délicieux.

Son odeur m’enivre, sa passion m’a manqué, j’ai le sentiment d’être à ma place, là, dans ses bras.Il me conduit dans la maison d’une amie ou nous passerons les deux jours à venir, elle est partie en vacances, et sa propriété est un petit paradis.



Lui, me conduit directement dans la chambre, et la passion, dû au manque, nous emporte. Ses mains courent sur ma peau. Ses lèvres prennent possession de ma bouche et entament un doux balai avant de devenir plus insistantes. Sa langue s’enroule autour de la mienne, et je sens mon intimité répondre à son désir.


Je réalise que nous portons encore nos vêtements, c’est la première fois que nous nous voyons habillés. Dans l’enceinte du spa nous étions toujours nus. Mais là, en quelques secondes je n’ai plus rien sur moi, Lui non plus, d’ailleurs. La passion a fait tomber nos vêtements.


D’un seul coup de rein après avoir enfilé un préservatif, il me pénètre avec force. Ce mois, loin l’un de l’autre, a décuplé notre désir et cette passion nous emporte dans une jouissance commune.

Après une douche câline, je décide de m’habiller en femme fatale, robe sexy et sous-vêtements affriolants. Un zeste de maquillage, et je suis prête pour une nuit de folie, ma première nuit de femme adultère.


Il m’emmène dans un petit restaurant intime où nous sommes installés dans une alcôve à l’abri des regards. Sa main baladeuse se promène le long de ma cuisse. Il m’informe que comme moi, il est végétarien, par conséquent nous commandons deux tartares de bœuf… ! Nous avons besoin d’énergie en prévision de la nuit à venir, surtout qu’il a une surprise pour moi après le restaurant.


Nous mangeons rapidement, sans vraiment prêter attention à ce que nous avons dans notre assiette et comme à chaque fois, nos discussions tournent autour de nos enfants avec une lucidité que nous ne nous permettons pas avec notre entourage, là il n’y a aucun tabou.


Après avoir fini le repas, nous partons vers une destination connue de lui seul.

Un club privé, tellement privé que rien n’est inscrit sur le bâtiment.

Après avoir sonné une personne vient nous ouvrir, on nous guide vers un vestiaire, ma petite tenue n’aura pas fait long feu. Je me retrouve nue à nouveau, on me donne juste un minuscule paréo qui ne cache pas grand-chose de mon anatomie.


Lui me dirige vers un grand jacuzzi où plusieurs couples se prélassent.

Ferme les yeux, me dit-il, et laisse-toi faire.

J’obéis sans réfléchir, j’ai appris à lui faire une confiance aveugle.


Je sens ses mains sur mon corps qui se promènent avec avidité, le désir monte en moi. Au bout de quelques minutes, j’ai le sentiment que tout mon ventre s’enflamme. Ses lèvres sur mes lèvres m’empêchent de gémir, et de protester quand je sens des mains inconnues remonter le long de mes cuisses. De son regard interrogatif, il me demande si ça ne me pose pas de problème. Me sentant en sécurité dans ses bras, je consens à cette intrusion dans notre espace.


Les doigts inconnus s’immiscent dans mon intimité, le plaisir monte en moi par vagues délicieuses. Mes reins vont au-devant de cette main inconnue, avides de jouissances. La bouche de mon compagnon s’éloigne de moi et il présente contre mes lèvres son sexe gorgé de sang. Je le prends en bouche avec délectation. Ses râles de plaisir m’excitent intensément. Une jouissance m’emporte sans que je ne m’y attende.


Lui, se retire de ma bouche et me dit que ce soir tout est pour moi. Nous sortons du jacuzzi, et allons boire un verre, nous discutons avec la barmaid et un jeune métis assis à côté de nous.


Puis, mon compagnon demande la clé du salon couple, où nous allons nous amuser, dans l’espoir qu’il y ait un autre couple pour partager un moment, mais nous sommes seuls dans la pièce. Pas grave nous allons jouer tous les deux. Après vingt minutes de jeu où un doigt malicieux titille ma rondelle humide avant de s’introduire dans mon cul avec délicatesse, il m’apprend à faire monter le plaisir sans l’assouvir. Il décide de passer à une autre activité, nous retournons donc au bar, ou le jeune métis et toujours là.


Lui me demande s’il est à mon goût ? Je le regarde avec un peu plus d’attention, la petite quarantaine, bien bâti, un sourire doux sur les lèvres. Oui, il serait plutôt à mon goût.

Mon amant se penche à l’oreille du jeune homme et lui chuchote quelques mots que je ne comprends pas. Les deux hommes me regardent avec envie et me proposent de nous isoler dans un petit salon. Je les suis avec curiosité, mais sans appréhension, mon compagnon connaît mes limites et je sais qu’il ne me poussera jamais à faire ce que je n’ai pas décidé.

Il me fait découvrir le monde du libertinage, pas à pas, sans contrainte, ce qui pour moi est nouveau, le sexe a toujours été une sorte de contrainte.


Les deux hommes m’allongent sur le lit avec douceur et commencent à me caresser. Seul Lui me pénétrera, c’est le deal. Alors je prends la verge de notre compagnon à pleine main. Je sens que lui aussi me désire, je me sens puissante et belle, en un mot, désirable. Mon ami se glisse entre mes jambes et me pénètre avec douceur, il me remplit alors que mon centre se resserre autour de lui. Notre jeune ami caresse mon bouton magique, j’ai envie de le sucer, j’attire son sexe vers ma bouche et je commence un doux balai avec ma langue autour de sa verge avant de la prendre à pleine bouche. Les deux hommes grognent en même temps, je me sens puissante et cette puissance décuple mon plaisir. Je ne vais pas tenir longtemps, Lui le sent, il fait en sorte de me conduire à la limite avant de faire redescendre la pression. Il joue avec mon corps comme avec un instrument de musique qu’il connaît parfaitement pour en tirer le meilleur son.


À ce petit jeu, l’orgasme qui m’emporte est dévastateur. Je suis dans un autre monde, leurs mains me caressent pour apaiser mon corps tremblant. Notre jeune compagnon semble dépité de ne pas avoir pris son plaisir, mais il a l’air heureux d’être celui qui m’a fait découvrir ce jeu à trois pour la première fois.



Je suis toujours un peu frustrée que mon compagnon ne jouisse pas à chaque fois, je lui en parle sur la route du retour, il m’explique que pour lui, la montée du plaisir est aussi puissante que la jouissance en elle-même. Ce qui est important c’est le chemin, pas la destination.

Nous arrivons à la maison, je sens que la nuit va être chaude. Je suis impatiente de me retrouver dans ses bras.


Sans plus attendre nous allons dans la chambre et après un passage sous la douche où nous nous nettoyons mutuellement avec attention, nous nous allongeons, peau contre peau, dans le lit douillet.

C’est la première fois que nous dormons ensemble, en principe j’aime avoir de l’espace pour dormir. Je n’aime pas que l’on me touche, mais là, j’ai besoin de son corps contre le mien.



Résultats des courses deux heures de sommeil entrecoupés d’épisodes torrides et deux orgasmes qui se terminent par une gâterie, un petit déjeuner de sirop de corps d’homme. Je n’avais jamais goûté aussi doux nectar.

Même dans ma prime jeunesse je n’ai pas passé une nuit aussi agitée et délicieuse.



Après un café corsé, je l’embrasse goulûment, avant de prendre la route.

On se donne rendez-vous dans un mois sans préciser de date, mais on se promet de s’appeler durant les semaines à venir, non sans établir quelques codes, afin de rester discret.

La route jusqu’à chez mon frère ne me permet pas de réfléchir, de même que le repas trop concentré sur son état psychologique.

Je ne m’éternise pas, pressée de retrouver mes montagnes.



Après un quart d’heure de conduite un sentiment de malaise m’envahit, je réalise que j’ai un amant.

Jusqu’à ce jour je n’avais pas le sentiment de tromper mon mari, ma conscience me rappelle à l’ordre, de même qu’une nausée me vrille le ventre.


Je décide de m’arrêter, histoire de reprendre mon souffle, je suis à peine garée que mon téléphone sonne, c’est Lui, je m’empresse de répondre, j’ai besoin d’exprimer ce que je ressens.


Il m’apaise, après une discussion calme et rassurante je me sens mieux. Il me propose de prendre du recul concernant notre histoire, mais ce dont je suis sûre c’est que j’ai besoin de cette relation, j’ai besoin de lui plus que tout.

Ma conscience devra se faire une raison, je ne suis pas prête à renoncer à nous, c’est ma bouffée d’oxygène.


Je reprends la route, plus sereine, avec comme objectif de fragmenter ma vie de même que mon esprit, direction mes montagnes, mon travail, ma vie de femme mariée et de mère, jusqu’à ma prochaine aventure avec lui.



Fin