n° 22297 | Fiche technique | 42004 caractères | 42004 7583 Temps de lecture estimé : 31 mn |
29/02/24 |
Présentation: Une histoire fort simple et plutôt soft, avec un zeste infime d’autobio dedans. | ||||
Résumé: À mes heures perdues, il m’arrive de traîner avec Kléber et Étienne, même s’ils ont souvent l’esprit caustique et la langue acérée, et que ça peut s’exercer à mes dépends. | ||||
Critères: fh jeunes grosseins vacances plage amour voir caresses entreseins fellation pénétratio | ||||
Auteur : Patrik (Carpe diem diemque) Envoi mini-message |
Une histoire fort simple et plutôt soft, avec un zeste infime d’autobio dedans. Bonne lecture : )
À mes heures perdues, il m’arrive de traîner avec Kléber et Étienne, même s’ils ont souvent l’esprit caustique et la langue acérée, et que ça peut s’exercer à mes dépends. Nous sommes actuellement assis dans un petit parc public, à deux pas du complexe cinématographique, et aussi des fast-foods et des cafés qui ceinturent la zone. Le tout n’est pas très éloigné de la Place d’Armes.
Sans doute avec une arrière-pensée, Kléber m’annonce quelque chose que j’ignorais :
Il affiche un sourire égrillard :
Aussitôt, Étienne en rajoute une couche :
Perché sur de dossier du banc, Kléber affirme :
Je suis très dubitatif par l’affirmation de mon copain d’enfance, de maternelle précisément, souvent prompt à balancer quelques vacheries :
Étienne rigole :
Je coupe court :
Je me contente de sourire, puis faisant un signe de la tête, je dis « aurevoir », m’éloignant du duo qui est fort étonné de ma réaction aussi spéciale.
Il doit exister un Dieu, là-haut dans les nuages, ou caché derrière ma bonne étoile. Revenant vers le centre-ville, alors que j’arrive sur la Place d’Armes où j’avais l’idée de prendre un bus pour rentrer chez moi, je tombe nez à nez avec Lola qui sort d’une librairie. Comme nous sommes au début de l’été, elle est en tenue légère qui la met malgré elle en valeur, peut-être un peu trop. L’objet de mes rêves est une jeune fille auburn, aux yeux vert-gris, doté d’un physique très avantageux, surtout sous le cou.
Je montre la rue qui est derrière moi et d’où je viens :
Bien malgré moi, mes yeux sont irrésistiblement attirés par les deux belles masses qui hantent souvent mes nuits. Lola s’en rend compte, puisqu’elle me lance :
Elle se dirige vers le centre de la place, je l’accompagne. Sans me regarder, elle demande :
Tournant la tête vers moi, ouvrant de grands yeux verts, Lola s’étonne :
Elle ne répond rien, elle avance encore de quelques pas, pour venir se planter à côté d’un arbre et d’un banc. Puis me faisant face, elle s’agace :
Elle incline un peu la tête :
Lola cligne des yeux, à la suite de l’audition de ma phrase assez alambiquée :
Affichant un petit sourire narquois, elle me met au défi :
Je ne suis pas du genre à me dégonfler :
Assez estomaquée, Lola lâche :
Tout en la dévisageant, j'argumente comme je peux :
Elle tend ses deux mains en avant :
Lola désigne ses deux seins volumineux du bout de son index :
Elle me dévisage :
Elle se met à sourire :
Mon interlocutrice esquisse un faible sourire :
J’avance d’un grand pas vers Lola, dans les deux sens du terme, posant délicatement mes deux mains sur sa taille :
Son ton devient plus sérieux, reflétant l’éternel problème de sa courte vie :
Presque collée contre l’arbre, elle laisse toujours mes mains sur sa taille :
On dirait que son regard change sur ma personne, ce qui est bon signe pour moi. Restant flegmatique, elle demande :
Lola me regarde intensément :
Elle plisse légèrement les yeux :
Je prends sa réponse pour un oui. Ouvrant grandes les écluses de ma retenue, indifférent aux passants, je me penche aussitôt sur elle pour l’embrasser fiévreusement. Elle tressaille dans mes bras, sans doute surprise par mon initiative, mais je ne reçois aucune gifle.
Quand nos lèvres se séparent, me regardant droit dans les yeux, elle murmure :
Pour toute réponse, je l’embrasse à nouveau. Elle se plaque fébrilement contre moi. Je me laisse aller à ma passion pour cette fille qui hante mes rêves et mes fantasmes depuis des mois et des mois.
Depuis notre rencontre inopinée sur la Place d’Armes, tout va très bien entre nous. Je suis étonné que ça fonctionne si bien : quelle était la probabilité que Lola veuille de moi, surtout après avoir été larguée de la sorte ? M’a-t-elle dit oui pour oublier, pour se venger ?
Je ne cherche pas à comprendre, je suis avec Lola, c’est déjà fantastique.
Nous sommes en train de déambuler dans une galerie marchande, main dans la main, ce samedi après-midi. Soudain, Lola change de conversation alors que nous étions en train de parler de la Grèce. Elle est assez coutumière de ces brusques changements de direction, surtout quand elle a quelque chose à dire qui ne peut pas attendre :
S’étant arrêtée près d’une vitrine, Lola me regarde avec ses beaux yeux gris-verts :
Levant un peu la tête pour mieux me fixer, elle demande :
Lola fait la moue :
Lola n’aime pas trop se montrer sentimentale, elle a dû se forger une carapace depuis quelques années, sans doute à cause de sa poitrine qui attire trop les convoitises et qu’elle peut difficilement cacher. Néanmoins, depuis que nous sortons ensemble, elle me fait moins remarquer cette gêne du regard des autres, comme si ça commençait à glisser sur elle.
Je m’amuse à lui retourner sa phrase :
Je répondrais bien qu’elle est MA fille aux gros nichons à moi que j’exhibe avec fierté, mais ce ne serait pas très diplomate de ma part. Je préfère répondre par une pirouette :
Puis je l’embrasse fiévreusement en faisant glisser mes mains avides partout sur son corps, une démonstration qu’elle est loin de détester. Même s’il y a d’autres promeneurs autour de nous…
Nous sommes dans ma chambre, nus tous les deux, nous venons de faire l’amour, et c’est trop bon quand il s’agit de Lola, bien que cette dernière soit devenue de plus en plus exigeante et vorace ! Mais je ne vais pas me plaindre d’être tombé sur une femme qui aime faire l’amour… Je ne saurais décrire l’immense félicité qui s’empare de moi à chaque fois. Ma chérie apprécie aussi beaucoup que je m’occupe d’elle aussi fiévreusement.
Alors qu’elle repose, allongée sur le ventre, elle me lance :
Caressant ses fesses nues, je souris :
Je dépose un bisou sonore sur une fesse dodue :
Je croyais que son père et sa mère m’aimaient bien.
Elle se met à rire :
Je me relève partiellement, puis j’ordonne :
Ce qui ne l’empêche pas de se retourner et de me présenter ostensiblement à pleine main les deux masses de mon désir. Je me positionne aussitôt, il ne convient pas de faire attendre les dames, surtout quand elles sont très permissives. Posté par-dessus Lola, je me masturbe frénétiquement, j’ai trop envie de tapisser de colle cent pour cent naturelle ces deux somptueux monts.
Tout en m’astiquant fébrilement, je me demande quelle partie du corps de Lola je n’ai pas encore eu le plaisir de baptiser de la sorte, exception faite de ses cheveux. En surface, je me suis surtout focalisé sur ses reliefs, ceux de devant et ceux de derrière. En tout cas, en profondeur, ses trois portes n’ont plus beaucoup de secret pour moi.
Mais jamais je ne me lasse…
Comme jamais je ne me lasse d’éjaculer pour Lola, sur Lola, en Lola. Mes puissants jets s’abattent en cascade sur les monts blancs de Lola, puis mon sperme ruisselle en divers ruisseaux luisants pour venir se nicher dans la douce vallée sous son cou, et y stagner tel un lac aux eaux poisseuses.
Depuis que je suis avec Lola, je suis à la fois lyrique et super-actif sexuellement. Mais je ne pense pas que ma poésie soit bien accueillie dans les salons de mon canton.
Et comme je suis un gros dégueulasse, comme l’a si bien dit ma chère Lola, je me fais un plaisir de poser ensuite ma verge ramollie sur ses lèvres afin que ma fiancée se fasse un plaisir de me remettre à neuf. Il paraît que, quand on aime, beaucoup de tabous s’envolent. C’est véridique, car elle et moi faisons des choses peu racontables que nous n’aurions même pas osé penser, il y a quelques semaines…
Quelques mois plus tard, durant une belle fin d’après-midi, je rencontre Kléber chez lui, dans son petit appartement pas loin de la gare. J’ai quelque chose à lui annoncer. À peine assis, je balance directement la grande nouvelle, alors qu’il s’apprête à remplir nos verres.
Bouteille en main, Kléber me félicite à sa façon :
Assez éberlué, Kleber demande :
Bouteille toujours en main, Kléber s’étonne sans détour :
Il remplit enfin mon verre puis le sien :
Ayant posé la bouteille sur la table, Kléber s’assied à son tour :
Mon copain d’enfance se met à sourire :
Je saisis mon verre :
J’ignorai à quel point la route qu’on s’est dessinée bifurque de façon totalement imprévue…
Pour notre voyage de noces en différé, car nous n’avons pas pu partir tout de suite, nous avons choisi l’Égypte, et plus précisément la Mer Rouge, à El Gouna, presque face à la pointe du Sinaï, avec quelques îles entre deux. Une sorte de petit paradis sur terre, à destination des touristes, le tout en plein désert. Pour l’authenticité, on repassera, c’est vrai, mais pour la détente, c’est génial.
Samedi matin, très tôt, nous avons décollé. Ce qui nous a permis dans l’après-midi de faire trempette dans une eau chaude, sous le regard de bien des personnes. Il faut dire que ma femme en bikini, c’est quelque chose !
On dirait carrément que ses seins repoussent loin le tissu !
Se faisant dorer recto et verso au soleil, ma chère femme trop sexy s’adonne alternativement à deux autres passions : les livres à choix multiples et dessiner. Moi, je me contente de la contempler entre deux baignades que nous faisons ensemble sous divers yeux trop insistants. Mais Lola s’en fiche, maintenant. Elle m’a confié plusieurs fois que j’étais son rempart contre les regards concupiscents ou jaloux. Et vu comment elle sort de l’eau, je dirais qu’elle en rajoute un tantinet !
Je suis à la fois fier et anxieux au sujet de ma femme.
Peut-être qu’un jour, un homme ou un groupe d’hommes tenteront leur chance. Et qui sait ce qui pourra advenir dans pareil cas. Je ne suis pas fluet, mais face à plusieurs hommes baraqués, j’ai peu de chances, sauf celle de devoir de meilleures jambes qu’eux. Quoique… abandonner comme ça ma Lola à moi, ce ne serait pas très glorieux ! Ma femme vaut largement la peine qu’on se batte pour elle. Néanmoins, il faudra que je songe au port d’arme…
Mais peut-être que je me fais du souci inutilement.
Tout se passe bien durant la journée, si on excepte le fait que la plupart des hommes louchaient en direction de ma trop sexy femme, qui s’est offert le luxe de déjeuner le midi, toujours en bikini, sous un parasol, semant complétement la distraction au sein du personnel et aussi parmi les autres convives. Je soupçonne fortement Lola de le faire exprès, même si elle dément.
Ce qui est dément est l’effet qu’elle fait, c’est évident !
L’après-midi est identique à la matinée, mise à part qu’elle est plus longue et que ma femme s’exhibe plus longtemps, côté face comme côté pile. Quant à moi, je suis souvent allongé sur le ventre pour cacher une érection persistante. Inutile de dire que la nuit a été torride, car ayant été excité à mort toute la journée par mon allumeuse de femme, j’avais bien des choses à rattraper !
Le lendemain matin, c’est pire, avec ce maillot une-pièce mais terriblement échancré. Je constate que rajouter du tissu ne fait pas forcément descendre l’envie !
Lola baisse la tête et constate que j’ai déjà un beau chapiteau dans mon maillot. Elle se met à rire, fière de son effet sur ma faible personne.
La matinée est identique à celle d’hier. J’ai oublié de préciser que, depuis hier, ma femme a souvent droit à des réductions très conséquentes, voire la gratuité, quand les vendeurs de plage lui proposent des glaces, des chouchous et autres. Le midi, comme la Direction l’a aimablement suggéré, Lola est revêtue d’un paréo pour éviter à nouveau un certain émoi parmi le personnel.
Idem le soir, durant lequel j’honore avec ferveur ma femme comme il se doit. Je suis tellement excité que je fais l’amour comme une bête à ma femme ! Je ne sais plus combien de fois elle et moi avons joui, mais l’addition est assurément un nombre à deux chiffres !
Repu, vidé, je m’endors comme un bébé auprès de ma Lola épuisée par tant de joutes…
Ce matin, après le petit déjeuner, alors je suis à la recherche d’une bouteille d’eau fraîche, je constate qu’il y a visiblement de l’effervescence dans l’air. Intrigué par cette agitation matinale, je demande à l’un des rares employés qui parlent français :
L’Égypte est en quelque sorte le Hollywood du monde arabe, exportant films et chansons, ce qui fait que la variante égyptienne de la langue du Coran est assez connue et comprise. D’après ce que je sais, l’égyptien contemporain est plus simple, plus doux et plus régulier que l’arabe littéraire. Bien qu’il existe diverses exceptions, le pluriel se fait en -in pour les mots masculins et en -at pour les mots féminins, ce qui simplifie beaucoup les choses, surtout quand on sait qu’en classique, il existe souvent deux mots, un pour le singulier et un pour le pluriel. Exemple connu : un targi, des touareg(s). Je sais, le squelette TRG est présent dans les deux cas, mais avouez que ce n’est pas simple d’avoir plein de mots bâtis sur le modèle français « un œil, des yeux ».
Mais revenons à nos moutons :
Entendant cela, je m’étonne :
Amusé, mon interlocuteur hoche la tête :
Donc, sans doute pas payés, ces divers figurants occasionnels. Je suppose que ça doit être amusant de se voir apparaître trois secondes sur un grand écran, après plus d’une heure d’attente dans une salle obscure.
De retour à la chambre, j’explique tout ceci à Lola qui s’exclame :
Quelques minutes plus tard, nous nous installons sur la plage. Chemin faisant, comme souvent, pour ne pas dire toujours, ma nouvelle épouse a été copieusement zieutée, d’autant que son bikini du jour ne cache pas grand-chose de sa pulpeuse anatomie. Mais ça glisse de plus en plus sur elle, soit parce qu’elle s’en fiche, ou soit parce qu’elle apprécie le regard sur ses courbes. Ou aussi, un peu des deux, en fonction de qui regarde. Et comme Lola alterne avec perversité les explications, je ne sais toujours pas sur quel pied danser.
Un peu plus loin, tout une équipe s’affaire autour d’un bonhomme qui reste impassible. Sans doute ce fameux réalisateur.
Une fois, Lola allongée, je constate que des vacanciers ont visiblement modifié leur position pour mieux contempler ma femme. Il est flatteur d’être un homme envié, mais je comprends aussi pourquoi ça peut devenir agaçant à la longue. Mais en me mettant avec Lola, puis en l’épousant, je savais où je mettais les pieds ou plutôt les mains (pour ne pas dire autre chose).
Allongée sur le ventre (ce qui fait que ses seins s’évadent sur le côté), Lola saisit parfois son carnet de croquis et se fait un plaisir de dessiner ce qu’elle voit, et aujourd’hui, avec le film qui est en train de se tourner, elle a de la matière. Elle a déjà noirci un bon paquet de pages.
Un homme, que j’ai vu se tenir à côté du réalisateur, va de personne en personne. Quand il s’arrête devant nous, il nous demande :
Alors, sans quitter des yeux le décolleté du maillot de ma femme à présent assise, l’homme explique rapidement la scène qui va bientôt être tournée : le jeune premier sort de la mer après un long voyage au loin par-delà les océans, et les deux amoureux contrariés se retrouvent enfin, après maintes péripéties. Il suffit de rester allongé ou assis, afin de ne pas perturber la scène.
Tout ce petit monde se met en place. Je compte trois caméramans. Vu le matériel, je pense que c’est filmé en numérique. Dans l’eau, un acteur prend place sur une felouque, aidé par une dizaine d’assistants dont je me demande à quoi ils servent exactement.
L’embarcation s’approche, puis l’acteur se jette dans la mer, puis court vers la rive. À moitié ruisselant, le jeune premier sort de l’eau, traversant la plage sous le regard amouraché de la plupart des femmes présentes. Même ma femme semble apprécier le grand brun qui passe à côté d’elle. Je reconnais qu’il est loin d’être moche… De son côté, l’acteur, qui est sensé rejoindre amoureusement sa promise qui l’attend en haut du rivage, ne peut s’empêcher de zieuter copieusement ma Lola quand il la frôle. Les caméras semblent aussi s’attarder sur les courbes de ma femme, et ce n’est pas la première fois depuis que le réalisateur a dit « Action », et même avant…
Puis l’action se focalise sur les retrouvailles entre les deux amoureux. Je parie qu’au montage final, les spectateurs auront droit à une musique dégoulinante de sirop avec trente-six violons, ou quelque chose dans le genre.
Le réalisateur clame quelque chose que je comprends comme étant un « Coupez », puis tout le monde se relâche. L’acteur principal en profite pour regarder copieusement ma femme toujours allongée à quinze mètres de lui, puis il s’éloigne presque à regret. On dirait que la prise est bonne.
Bien qu’il semble pourtant que la prise soit bonne du premier coup, on dirait que ça s’agite autour du réalisateur qui semble visionner les scènes qui viennent d’être tournées. Tendant la main dans notre direction, il s’adresse à un comparse, le même que tout à l’heure. Un bref dialogue, puis Youssef Soulfikar en personne se dirige droit vers nous, ou plutôt droit sur ma femme, même s’il me salue fugacement d’un mouvement de tête :
Ma femme minaude :
L’homme marque un temps d’arrêt :
Elle désigne du doigt son avantageuse poitrine. Le réalisateur sourit :
Toujours débout et ayant sans doute une vue magnifique sur les appas de ma femme, Youssef Soulfikar explique :
Ma femme sourit :
Lola se tourne vers moi, m’interrogeant du regard. Bien qu’assez surpris par la situation, je réponds flegmatiquement :
Redressant le buste, ma femme prend le relais :
Mutine, mon épouse ajoute :
Quelques minutes plus tard, Lola est filmée sous diverses coutures : allongée, assise, debout, dans l’eau et j’en passe. Du coin de l’œil, je constate deux grands types de réaction parmi les personnes qui sont autour de ma femme : l’envie (des hommes) et la jalousie (des femmes).
Quand, main dans la main, nous revenons vers notre chambre, Lola s’exclame :
Ma femme ne répond rien. Me tirant par la main vers notre chambre, elle se contente de glousser.
Le fait de bientôt tourner dans un film booste étrangement la libido de ma femme. Je ne vais certainement pas me plaindre ! Et de voir Lola si demandeuse augmente terriblement mon envie d’elle. Donc tout va bien !
Même si ce n’est pas follement romantique, j’adore prendre en levrette ma femme face à un miroir, afin de contempler ses lourds lolos balancer et osciller sous mes coups de butoir quand j’ai l’immense plaisir d’être en elle, mes mains rivées à ses hanches.
Entre deux gémissements de plaisir, Lola me dit :
Tendant ostensiblement sa croupe, elle ajoute :
Le nez dans l’oreiller, elle murmure :
Alors je me fais un plaisir de lui démontrer à quel point je la désire. Ce soir, je me déchaîne, j’abuse de son corps, de ses cris, de ses courbes, de sa sueur, de ses portes. Je me laisse complétement aller à la posséder de la tête aux pieds, face comme pile, sans tabou, sans contrainte autre que de la faire jouir, encore et toujours !
Jusqu’à ce que, épuisés, vidés, rincés, nous sombrons dans les bras l’un de l’autre et ceux de Morphée…
Comme Lola n’attend rien de cette journée de tournage, elle reste nature, et sans prétention autre que de s’amuser et de découvrir un autre monde, car c’est sans doute la première et la dernière fois qu’elle met les pieds sur un plateau de cinéma. La vedette féminine s’aperçoit bien vite que ma femme n’a nullement l’intention de lui faire de l’ombre, elle est là doublement en touriste. De ce fait, ça se passe assez bien, mis à part les regards torves de la plupart des hommes sur son décolleté plutôt profond.
Tandis qu’elle se repose un peu, elle me confie :
Après avoir bu une grosse gorgée de sa bouteille d’eau, Lola enchaîne :
Parfois, les événements s’enchaînent en cascades, comme des dominos qui tombent. Et quand le premier élément bascule, il est difficile d’arrêter la réaction en chaîne.
Depuis maintenant trois ans, Lola possède à présent sa petite célébrité sur les bords du Nil (et un peu plus loin). Elle est due à quatre facteurs :
Et aussi à son impresario francophone et francophile que Youssef Soulfikar nous a recommandé. Ce petit type râblé (l’impresario) ne paie pas de mine, mais il est diablement efficace. Le plus amusant dans l’histoire est qu’il est complétement fan des petits seins extrême-orientaux !
Maintenant, ma femme arrive à s’exprimer en arabe égyptien, un peu à la façon de Jane Birkin en français. C’est ce que j’ai cru comprendre, car je suis vraiment novice dans cette langue. Je suis sauvé par les sous-titres en anglais quand Lola passe à la télévision. Et elle est souvent invitée, car elle sait faire le show, sans troubler l’ordre public.
Néanmoins, de temps à autre, elle doit passer par un interprète (souvent son impresario). Et parfois, elle conteste sans complexe la traduction, ce qui donne naissance à des moments épiques, repris dans les bêtisiers pour la plus grande joie de tous.
Lola possède maintenant un site web officiel dédié à sa gloire, sans oublier tous ceux officieux qui lui sont consacrés. Le début de la gloire. Il existe même des BD et des films (avec sosies) assez pornographiques. Mais Lola, malgré un évident sex-appeal, reste toujours dans le droit chemin du cinéma familial et des romans-photos gentillets. Et je crois que c’est ça qui contribue à sa renommée, surtout auprès des femmes.
Sans oublier qu’elle fait fantasmer bien des ados, et pas que des ados…
Youssef Soulfikar a fait tourner ma femme dans trois autres de ses films, étoffant ses rôles petit à petit. Il envisage de faire à nouveau appel à elle pour le prochain, une grosse production. Une fois qu’il avait daigné discuter un peu avec moi (durant le deuxième tournage), il m’a avoué sans fard :
Même si je réponds d’un air détaché, je suis un peu soupçonneux :
Pour diverses raisons, nous résidons actuellement en Égypte. Nous habitons une sorte de maisonnette-bungalow dans le club qui a vu naître ma nouvelle Lola. C’est un arrangement : nous bénéficions des infrastructures et de la nourriture pour une faible somme, et en contrepartie, Lola aide à faire connaître l’endroit, faisant souvent des apparitions et acceptant les selfies.
Elle est aussi devenue une influenceuse à temps très partiel, mais Lola fait très attention à ce dont elle fait la promo. À ce propos, elle gagne plus ainsi qu’à faire l’actrice, un peu comme certains sportifs qui gagnent plus en contrats publicitaires qu’en réel salaire. Ne vous emballez pas, ce n’est pas le Pérou, c’est l’Égypte : les salaires et le pouvoir d’achat ne sont pas fabuleux. Mais si nous nous comportons sagement, même si Lola devient has-been du jour au lendemain, nous avons déjà de quoi voir venir jusqu’à la retraite, surtout si on reste dans le pays.
Je reconnais que je suis parfois un peu dépassé par tout ce qui nous est tombé dessus depuis notre voyage de noces. Il m’arrive d’avoir des crises d’angoisse à ce propos, comme la crainte que Lola me quitte pour voler de ses propres ailes ou qu’elle aille se perdre dans les bras d’un acteur renommé.
Je module :
Elle chasse ses longs cheveux derrière son épaule :
Ma femme fronce des sourcils :
Mains sur les hanches, Lola s’exclame :
Ma célèbre femme se met à rire :
Puis elle me presse tendrement contre elle. Mes soucis s’envolent, mon nez plongé dans son doux et volumineux décolleté si accueillant.