Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 22314Fiche technique18003 caractères18003
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Temps de lecture estimé : 13 mn
12/03/24
Présentation:  Franchir le pas du plaisir en couple.
Résumé:  Mon histoire vécue d’une première sortie dont le plan ne fut pas respecté.
Critères:  fhh 2couples fbi frousses rousseurs couple couplus extraoffre cocus candaul grossexe hépilé exhib fellation échange champagne init -lieusexe
Auteur : eyeswideshut.fr  (Quadragénaire épanouie)            Envoi mini-message
franchir le pas.

Je suis Karine, quadragénaire et pleine de vie. J’ai, pour mon malheur parfois, incarné le mythe de la parfaite MILF. Je n’ai d’ailleurs appris la signification de cet acronyme que très récemment. Mon mari m’a même précisé que sa chance était d’avoir à disposition une véritable incarnation de Brandi Love. Je me suis évidemment jetée sur Google pour vérifier, et effectivement nous avons quelques points communs. Blonde plutôt athlétique, subtilement tatouée, nos corps sont plutôt similaires, ma poitrine me semble pourtant avoir été refaite avec beaucoup plus de naturel. Eh oui, j’ai conscience d’avoir été naturellement désirable dans le premier quart de ce qui devrait être ma vie, mais la médecine esthétique m’a permis de garder ce niveau de naturel jusqu’à aujourd’hui. Pour les plus pointilleux, je précise mesurer cent soixante-cinq centimètres pour un tonique et fondant 90 d. L’autre chose à préciser à ce stade c’est que je suis chaque jour plus surprise de ce que la maturité sexuelle signifie. Le temps semble accélérer le désir charnel en moi. Et depuis quelques années, l’extraordinaire a largement succédé à l’ordinaire. Ce premier récit illustrera peut-être cela, avec toute la maladresse de la débutante que vous voudrez bien me pardonner.


Il y a de cela quelques années, notre couple trentenaire, quoique très uni, semblait un peu englué dans une routine qui n’était pas encore pesante, mais aspirait à le devenir. Nous avions des rapports réguliers et agréables dans lesquels de nombreux lecteurs ou lectrices se retrouveront. De manière plutôt classique, nous nous sommes intéressés à l’échangisme. À l’époque, c’était un peu moins « mainstream », voire à la mode. Mon époux était plutôt moteur et, avec tact, évoquait le sujet régulièrement sans chercher à imposer quoi que ce soit. Pour ma part, je suis plutôt d’une éducation, disons classique, on dira même « bourgeoise ». Cela me contraria même au début, mais lorsque l’échange se produisait lors des préliminaires je devais admettre que j’étais chaque fois un peu plus intriguée, puis en lâchant un peu prise je constatais un effet démultiplicateur de mon désir, mais je fus probablement décourageante, car il prit de moins en moins l’initiative de ce type de discussion. La graine devait germer en moi et je me surprenais à désirer cette mise en danger d’un couple. Du moins le percevions-nous comme cela.


Je ne me résignai pas pour autant et nous jouâmes grâce aux nouvelles applications à nous exposer un peu plus. Partageant nos ébats masqués dans des visios qui nous confirmèrent que nous étions pris dans un vil engrenage, nous nous prêtions donc de plus en plus une envie de côte à côtisme puis de candaulisme. Effectivement, nous avons appris qu’il existe un vocabulaire précis pour chaque envie… quelle merveille que notre langue !


C’est ainsi que nous nous rendîmes un vendredi soir dans un établissement reconnu pour son respect des règles et sa soirée « Eyes Wide Shut » où chacun évoluerait masqué. Nous avions bien sûr opté pour un léger masque vénitien. Je choisissais une robe élégante en soie à la légèreté évanescente laissant transparaître un peu de lingerie fine et surtout mon absence de soutien-gorge à travers un dos nu aussi plongeant qu’un décolleté pourtant ajusté. En effet, j’ai une petite marotte, j’adore la perfection de mes aréoles surmontées de tétons que j’oserai qualifier de parfaits. Ni trop gros ni trop petits… je vous invite une nouvelle fois à voir Brandi, car nous sommes clairement sœurs de poitrine. Fatalement, la douceur du soir, la situation et le frottement de la soie envoyèrent un signal clair que les physionomistes perçurent au premier regard. Nous nous vîmes offrir un accompagnement de VIP jusqu’à une table légèrement surélevée, à l’éclairage parfaitement réglé pour signifier à qui jetterait un regard « notre établissement est au top ». Pourtant pour cette première expérience nous avions simplement envisagé d’observer, au pire aurions-nous satisfait nos bas instincts en rentrant rapidement ou, pourquoi pas, sur la route du retour. C’était sans compter sur ce Club qui vous prend comme une araignée patiente dans sa toile.


Le seau à champagne était frais et je savais à la fois que nous en aurions besoin, mais que nous devions rester maîtres de nous-mêmes. La table était visiblement protégée des personnes trop entreprenantes, nous assistions au ballet des couples et autres qui vont et viennent, réservant nos commentaires à la confidence. Cela suscitait une forme de désir inconnu, mais tout n’était pas plaisant pour autant. Un couple aimable et très beau, du moins pour ce que le thème laissait à croire, entreprit une conversation. Elle me complimenta sur mon chignon structuré. Effectivement, j’adore ce type de chignon que les femmes ne font en général que pour leur mariage et quelques occasions. Nous échangeâmes quelques messages sur nos expériences respectives et ne cherchâmes pas à cacher notre absence d’expérience. La conclusion était de se faire confiance et de lâcher un peu prise. Ce que le champagne facilitait.


À un moment, un magnifique serveur à demi nu au torse puissant et glabre vint nous offrir une seconde bouteille que je mis un point d’honneur à régler. Vous serez peut-être surpris que je le fasse, mais notre couple est ainsi fait, d’équité assumée publiquement. Cela n’émascule pas pour autant mon mari, tant s’en faut. Mais cela a peut-être challengé notre serveur. Revenu avec son TPE, notre éphèbe pose sa main sur le haut de ma cuisse, dans l’échancrure de ma robe. C’est une véritable décharge d’adrénaline qui se propage, ma lingerie est immédiatement trempée et mon cerveau explose à la vue du sourire de mon époux qui n’a rien perdu, mais reste stoïque. Je parviens à faire mon code tandis que le jeune homme appuie légèrement son étreinte vers l’intérieur de ma cuisse. Je ne suis que tremblement, pour la première fois depuis des décennies un autre homme me touche et je n’ai pas envie de le repousser. Avec une petite mine narquoise, il se redresse et repart vers son comptoir, ses collègues deviennent hilares à mesure qu’il se rapproche. Il a gagné son défi.


Mon mari et moi échangeons un peu, en toute franchise je lui dis que mes sens sont décuplés. Je sens l’odeur de musc de chaque parfum mâle qui m’entoure, toujours légèrement teinté de cette odeur de transpiration légère qui peut rendre folle en été. Je lui propose de faire un tour, sachant qu’il y a des salles thématiques à découvrir pour la première fois.


Bien sûr, nous avons vu l’incontournable jacuzzi où, parfois, les masques tombés, cela se tripote allégrement. Ce bouillon de culture, très peu pour moi. Le hammam me plaît beaucoup plus, mais je sais que je devrais faire une croix également sur mon anonymat qui me rassure tant. La pression est un peu retombée au fur et à mesure de nos déambulations. La curiosité ayant repris le pas sur l’excitation. Je pense même qu’il est temps de partir. Et puis, le champagne aidant probablement, nous approchons de salles plus obscures avec parfois des dimensions SM qui réveillent sincèrement du désir. Je ne me transpose pas à la place de cette bombe noire face à ce glory hole ou cette femme puissante attachée et soumise à de multiples regards tandis qu’elle est soumise à de multiples caresses. L’ambiance bienveillante me rassérène pourtant et je suis clairement remontée dans mon désir à satisfaire. Je n’ai pas besoin de quoi que ce soit pour savoir que mon mari est sur la même longueur d’onde. Nous partons donc en quête d’un espace propre et inoccupé, qui fermerait à clef. Un bel homme gay nous sourie que nous ne trouverons pas cela ici, que le seul espace qui ferme est soumis à des vitres de courtoisie. Nous allons jeter un œil et simultanément un couple semble avoir l’envie de nous devancer. Nous sympathisons brièvement pour apprendre tout aussi rapidement qu’eux aussi sont newbies avec exactement les mêmes aspirations. Mais moi je suis devenue impatiente, je veux que mon époux me comble et vite désormais, alors je leur propose de partager la pièce qui ferme de l’intérieur, mais au vu de tous dans une pénombre toutefois travaillée.


Le couple est très attirant et leurs tenues magnifiques. Lui a une chemise blanche entrouverte avec un torse à la pilosité soigneusement entretenue tandis que sa conjointe est aussi très belle dans ses légères rondeurs qui ne peuvent cacher quelques maternités. Ses seins sont blancs et lourds et je distingue des veines d’un bleu insensé. Je ne l’avais pas encore remarqué, mais les milliers de taches de rousseur me le confirme, notre colocataire est rousse et dispose d’un corps qui doit être proche de celui d’Audrey Fleurot. Je me souviens de l’échange que nous avons eu avec mon mari sur cette actrice et cela m’inquiète.


Je prends mon mari par la main et l’installe dans l’angle opposé aux miroirs sans tain. Quelle idiote… c’est en fait l’endroit le moins discret ! Nos nouveaux amis se placent dans l’autre angle comme pour bien préciser leurs intentions : c’est excitant de faire l’amour si proche d’un autre couple pour une première fois, mais pas de contact. Ce n’est pas le plan. Dans l’immédiat, je suis dans un état second. Mon mari est assis dos au mur et je m’assois entre ses jambes, dos à sa poitrine. Je fais face à mon public que je ne vois pas, mais entends légèrement. Nous ne sommes pas seuls. Il souhaite caresser mes seins libres sous la soie doucement comme à son habitude pour démarrer, mais je n’y tiens plus et ma main est ajustée dans ma culotte détrempée, mon clitoris est gonflé de sang et je sens le corps caverneux appuyé sur le bas de mon dos. Mes seins sont gonflés comme jamais. Je ressens une puissance inouïe qui s’en dégage. Je sais à quel point un bout de mes seins entrevus dans un chemisier mal ajusté rend fous quelques collègues ou amis. J’ai constaté parfois leur malaise et clairement leur érection. Je sens fébrilement que derrière cette cloison des sexes masculins sont tendus à la vue de nos mains qui s’agitent sous la soie et cela me ravit. Je tire sur la boucle de la ceinture fine et mes seins enserrés des mains puissantes de mon mari jaillissent à la lumière tandis que j’écarte un peu plus les jambes pour dévoiler ma main prise dans la gangue de dentelle blanche. Je ne pensais pas pouvoir accueillir autant de sang et d’énergie dans mon intimité. Je prends l’une de ses mains en rejetant la tête en arrière, pour accueillir sa langue chaude dans ma bouche, et la guide vers mon sexe parfaitement lisse pour un relais plus appuyé. C’est insoutenable, mais j’entrouvre les yeux pour suivre son regard rivé sur le côté opposé. Je croise le regard de l’autre homme qui m’observe tandis que sa magnifique rousse aspire son sexe à la longueur raisonnable, mais d’une exceptionnelle largeur. Je pense immédiatement à un champignon. Malgré tout, je ne ris pas, mais immédiatement me mets à singer cette femme. Je quitte complètement ma robe et me mets à genou face au sexe turgescent qui n’attendait que cela. Je perds un peu mes sens et entends mon mari me susurrer un « tu as vu » qui confine à l’admiration que je ne sais s’il parle de la rousse ou du sexe épais qu’elle pompe avec avidité. Je n’ai pas besoin de lui répondre, mais je connais tellement ce sexe que je reprends le peu de contrôle que me laissent le champagne et les hormones : il faut que je gère son excitation si je veux que cette soirée soit réussie. J’adore les quickies de quelques secondes à quelques minutes et cela ne me dérange pas. Mais pas ce soir. Je le préserve en ralentissant la cadence, en allant plus loin vers la base pour englober l’intégralité de son sexe. Je glisse pour avaler l’un de ses testicules imberbes et jouer habilement comme on jouerait d’une bille. Il est aux anges et moi aussi. J’entends les gémissements à côtés qui indiquent que les choses sérieuses ont commencé. Mon mâle à moi est revenu à sa tâche. Il est aux anges et bientôt approche le moment où j’en ai plus envie que lui. Je la veux, et maintenant. Ce soir, le lubrifiant est inutile. Je sens frapper à la vitre, mais cela ne me dérange plus, bien au contraire. Je suis dans une transe qui me laisserait presque ouvrir la porte. Le sexe dur à souhait se présente et glisse doucement. Ce moment est celui du partage ultime. Entre le soulagement et le plaisir, je m’apaise à mesure du flot des aller-retours sensuels. Je croise le regard de ma rousse. Elle est mienne désormais, nous sommes liées par une sorte de serment silencieux. Son mari est un peu bedonnant, mais elle est aussi en perdition que moi. Il semble inépuisable et il imprime un rythme sur lequel mon mari s’aligne. Mon esprit s’embrume et je ne sais plus trop qui je désire. Après quelques minutes pleines et entières, je sens la tension caractéristique qui précède l’éjaculation. J’adore ce moment de domination ultime et en rêve parfois. Ces jets chauds qui tapissent mon vagin me rendent dingue. Mon mari s’apaise et nos voisins accélèrent encore. J’ai envie de les rejoindre, mais ce n’est pas le plan. C’est elle qui demande raison tandis que je me tourne vers mon mari assis à nouveau pour lui faire ma spéciale, le nettoyage personnel des outils qui m’ont tant fait vibrer. J’avoue que ce soir j’ai tellement faim que je ne souhaite que le réactiver. À quatre pattes face à lui, j’entends la voix légèrement rauque et teintée d’épuisement de la jeune femme qui s’adresse à mon mari tout aussi épuisé :



Je comprends immédiatement ce qui se trame et, toute à ma tâche, je lève les yeux vers celui que je croyais dominer qui répond :



Je lui souris et esquisse en même temps que lui un clin d’œil complice, avant de présenter ma croupe préparée par mon mari.


La levrette est un mot affreusement vulgaire, mais c’est ma position préférée. Mes seins libérés de toute entrave, biens en place, sans devoir affronter aucun regard. Enfin pas cette fois. Mon mari me fixe droit dans les yeux à l’écoute tant de mon désir que de ce qui pourrait être un regret. Je me sens bien, en sécurité. Cela bascule lorsque je sens se présenter ce prépuce d’une largeur exceptionnelle qui lui non plus n’a pas besoin de lubrifiant. Je sens poindre une inquiétude que je n’ai pas avec certains jouets un peu épais. Nous sommes à la croisée des chemins de notre vie sexuelle et peut-être amoureuse. Je le sais, mais je ne peux empêcher un mouvement supplémentaire d’accueil. Son gland pousse légèrement pour s’infiltrer en moi pour réactiver immédiatement le cheminement interrompu quelques minutes plus tôt. Je recule mon bassin pour l’envelopper intégralement. Il me comble en touchant des zones latérales inhabituelles. Pourtant calme, je sens battre son sang dans son sexe, je sens son rythme cardiaque. C’est aussi inédit que puissant. Sa conjointe s’approche de moi et caresse mon front sous mon chignon trempé et me susurre à l’oreille :



Avant de m’embrasser doucement sur les lèvres et de se blottir contre mon mari en me caressant le dos puis les seins. Ce moment est fou. L’homme commence à ahaner légèrement puis augmente son rythme en vitesse puis en puissance. Rapidement, il me pilonne avec une intensité incroyable au point où je pense perdre connaissance. Toujours avec mon masque, je jouis également bruyamment ; la femme me tiraille les tétons dont je suis si fière et semble encourager son mari à, je cite, me « défoncer » avec une somme de mots vulgaires ne lui ressemblant pas, mais qui m’excitent encore. Il est inépuisable comme un animal. J’ai l’impression d’avoir un taureau d’une puissance incommensurable. J’entraperçois mon mari qui a repris de la vigueur, mais dont le regard me protège et m’encourage. Le coup de fouet de ce regard me fait à mon tour accélérer, je donne de violents coups de bassin en arrière et il rugit encore plus sous les invectives de sa femme défiant sa virilité. Il va lâcher prise, je le sens. Il n’a aucune protection et paradoxalement je m’en réjouis : ses bourses immenses vont produire le nectar tant attendu. À l’issue d’un court baroud d’honneur, l’homme et son sexe se tendent et un puissant et long jet de sperme vient tapisser le fond de mon antre tandis qu’il courbe l’échine sur mon dos avant de retirer lentement ce qui provoque une énième sensation jouissive. Je suffoque presque en me retournant pour respirer et constater que mon homme est sur le point de jouir sur mes seins, un autre de mes péchés mignons, aidé par la main habile de cette rousse incendiaire.


Les masques ont tenu bon et c’est une salve d’applaudissements que nous entendons derrière la cloison. Ce qui nous ramène à la réalité tranquillement. Nous restons quelques instants entre nous pour prolonger et achever doucement ce moment d’intimité. Et peut-être pour éviter de sortir fasse à une meute que nous craignons surexcitée. Vidés, nous nous rhabillons toutefois prestement. Un peu mal à l’aise, nous filons un peu à l’anglaise avec l’engagement d’en rester là pour ne pas gâcher la magie de ce moment. La rousse ne peut toutefois s’empêcher de caresser subrepticement ma fesse gainée de soie sur le parking en m’embrassant sur la joue. Cette femme est un démon, elle sait exactement ce qui me rend dingue.


Dans la voiture, nous nous débarrassons de nos masques tandis que je sens couler quelques centilitres de sperme dans ma culotte. En silence pendant quelques minutes mon époux me sourit timidement avant de me demander si je n’avais pas de regret et si la soirée m’avait plu. Oui, bien sûr, mais nous n’avons pas respecté le plan. Le charme ne doit pas être rompu par la volonté de reproduire cela. C’était une belle soirée et un beau moment.



Il me tendit alors un bout de papier.



Nous rentrâmes en silence.