Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
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Temps de lecture estimé : 10 mn
15/03/24
Résumé:  Comment Revebebe m’a permis de vivre une première expérience candauliste réussie.
Critères:  fh candaul confession humour
Auteur : Jimmychou      Envoi mini-message

Concours : Le refus
Une expérience inoubliable.

Je ne sais pas si vous êtes comme moi. Mais quand j’ai du temps à perdre, pardon, un creux dans mon emploi du temps, il m’arrive de lire des histoires érotiques sur les sites spécialisés.


Au cours de mes vagabondages de lecteur occasionnel, j’ai quand même fini par remarquer un truc. Rien de scientifique dans cette constatation qui pourrait très bien être le fruit du hasard ou induite par un goût personnel pour certains titres accrocheurs ou des critères de recherches particuliers.

Enfin, toujours est-il que j’ai identifié un thème assez récurrent dans les histoires proposées sur Revebebe.

Je précise à ceux qui pensent, au moment où ils lisent ces lignes, que je fais référence aux amours torrides entre un adolescent boutonneux et sa maman à forte poitrine, qu’ils se sont trompés de site. Ce qui après tout n’est pas très grave car on trouve aussi des scènes de cul très chaudes sur Revebebe.

Dis-toi bien jeune puceau timoré, qu’avec un peu de chance, l’héroïne qui se fait si bien déglinguer par un vigoureux étudiant exceptionnellement pourvu, aura peut-être le même prénom que ta maman et que ça pourrait t’aider à t’identifier au personnage principal d’une histoire bouleversante qui te permettra d’évacuer sans peine ton surplus de liquide séminal.


Mais je diverge et comme dirait un de mes amis qui a l’humour à fleur de peau, dix verges c’est beaucoup pour une première fois, même sur un site de cul.


Revenons donc à nos moutons. J’ai remarqué, étais-je sur le point d’écrire, que nombre d’histoires proposées ici et ailleurs ont comme thème central le candaulisme.


Le candaulisme quèsaco ? Me demanderez-vous fort justement. Je vous répondrai simplement, avant que vous interrompiez la lecture passionnante de ce récit, qui se veut avant tout pédagogique, pour consulter votre moteur de recherche préféré, que comme monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir, nous sommes nombreux à être des candaulistes qui s’ignorent.


J’irai même plus loin : celui qui n’a pas eu d’expérience candauliste avant cinquante ans a raté sa vie. D’autant plus que pour devenir candauliste, si on en croit certains, il suffit peut-être de traverser la rue.


Pour être exhaustif, j’ajouterai néanmoins que si le candaulisme est un sujet apprécié par de nombreux lecteurs, il a aussi ses détracteurs virulents qui s’attellent à ne manquer aucun des textes produits sous cette bannière pour être sûrs de ne pas rater une occasion de les dénigrer vertement (Évidemment rien de personnel dans cette aimable remarque nullement destinée aux Québécois qui n’ont pas forcément le même sens du partage que les habitants de la France).


Pour en revenir à mon propos, étant personnellement assez proche de la limite d’âge fatidique qui risquait de me faire basculer définitivement dans la catégorie des loosers hétéronormés cisgenres à tendance machiste indécrottable, je devais agir pour éviter cette déchéance coupable.



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Permettez-moi tout d’abord de poser comme postulat de base que le candauliste est presque exclusivement un homme. Ce qui m’évitera d’aborder le cas des femmes qui éprouveraient de l’excitation à voir leur conjoint copuler avec une autre. Je ne suis d’ailleurs pas sûr que parler de candaulisme dans ce cas soit simplement convenable. N’étant de toute façon pas concerné, je n’épiloguerai pas davantage sur le sujet.


Dans un premier temps, il m’a fallu identifier les constituants indispensables à une expérience candauliste réussie.

La première qui peut paraître assez évidente est que le monsieur intéressé dispose d’une compagne plus ou moins régulière. Ne voyez aucune discrimination teintée d’homophobie dans le fait que je ne parle pas de compagnon, tant il me semble évident que pour une partie non négligeable de la communauté gay, inviter une tierce personne lors des ébats amoureux est somme toute assez banal et en tout cas rarement initié pour satisfaire une pulsion candauliste. Mais n’étant après tout que sympathisant de la cause et en aucun cas pratiquant, je m’abstiendrai une fois de plus d’entrer dans un débat qui ne me concerne pas.


J’ai donc la chance d’avoir une compagne régulière. Ce qui m’a permis de m’intéresser à la seconde condition nécessaire à la réussite de mon projet. Amener ladite compagne à envisager d’avoir des rapports intimes avec un tiers pour mon bon plaisir.

Nombre de ceux qui se sont lancés dans cette aventure vous le diront : c’est souvent là que le bât blesse. Et ce pour diverses raisons.


Prenons par exemple le cas somme toute assez fréquent du couple qui baise épisodiquement voire pas du tout. Parce qu’il faut se rendre à l’évidence : contrairement à ce que laissent entendre certains auteurs dans leurs récits si émouvants, le candaulisme puise rarement ses racines chez les couples qui ont des relations sexuelles satisfaisantes.

En revanche, on concevra aisément que la femme qui n’a pas spécialement l’envie d’offrir du plaisir charnel à son compagnon dans les limites d’une relation classique, puisse avoir des réticences à simplement imaginer se faire sauter devant lui pour compenser son manque de conviction à remplir ses devoirs conjugaux. Notons toutefois que cette réticence n’est nullement incompatible avec le fait que cette personne puisse éprouver du plaisir à se faire sauter par un autre sans que son conjoint soit au courant (J’espère que vous me suivez). Mais dans ce cas, on sort du cadre du candaulisme pour tomber dans les affres de l’adultère (et ce n’est pas Jacques du Canada qui me contredira).


Une autre raison assez fréquente du refus de madame de satisfaire les penchants candaulistes de monsieur est liée aux a priori négatifs qu’elle peut avoir vis-à-vis de la pratique elle-même. Une femme outrée par la requête de son conjoint pourra par exemple évoquer en termes peu flatteurs sa façon de penser n’hésitant pas à qualifier son compagnon de pervers malade en proie à un fantasme malsain ou dans le meilleur des cas à lui faire part de son incompréhension la plus totale…


Il est donc prudent de prévoir une longue période de persuasion avant d’espérer convaincre sa compagne de la pertinence d’accéder à son désir de s’offrir à un autre.

Période d’autant plus longue que la fréquence des rapports sexuels est faible. Car c’est évidemment au moment des petits câlins que l’homme va planter, outre son membre viril, les banderilles qui conduiront sa moitié à réaliser son fantasme.


Au début, il lui faudra faire preuve de philosophie et de sérénité lorsqu’avant la purée, il lâchera, entre deux soupirs, d’une voix hésitante :

Dis-moi chérie j’ai pensé à un truc d’enfer pour raviver la flamme lors de nos parties de jambes en l’air.

Il ne devra surtout pas se formaliser en cas d’absence de réponse de sa partenaire à ce moment fatidique. Après tout, elle sera peut-être focalisée sur l’examen attentif des fissures du plafond. Répéter la phrase à cet instant pourrait très bien s’avérer contre-productif. Mieux vaudra se contenter d’ajouter simplement :

Je suis sûr que tu adorerais que ce ne soit pas moi qui te chevauche en ce moment, mais plutôt un preux et vaillant chevalier.

Lorsque la tendre aimée lâchera d’un ton dépité : Qu’est-ce que c’est que ce nouveau délire ?, le sang aura déjà commencé à refluer dans le cerveau du fornicateur. Celui-ci comprendra dès lors qu’il a tout intérêt à repenser sa stratégie et à soigner davantage l’approche.


Un dîner aux chandelles bien arrosé dans un charmant restaurant rendra sans aucun doute la femme chérie plus réceptive, surtout si, après le retour au bercail, le conjoint lui procure un violent orgasme en lui bouffant le minou, avant d’introduire sa queue dans l’orifice de son choix. La compagne finira par comprendre après cinq ou six soirées de la même veine que si elle tient à ce que son homme se vide les couilles au plus vite, elle aura intérêt à fournir une réponse satisfaisante sur le fond et la forme à la question désormais rituelle qu’il ne manquera pas de lui poser pendant qu’il fait sa petite affaire :

Avoue chérie que ça ne te déplairait pas si c’était le pharmacien du cinquième, l’étudiant de l’immeuble d’en face, le vigile black du fast food (rayez les mentions inutiles) qui se trouvait actuellement à ma place en train de te besogner avec tant d’ardeur.

Lorsqu’en réponse, le candidat candauliste entendra sa compagne déclarer d’une voix suave :

Oooh Chériii ! Tu es fou ! Arrête de m’exciter comme ça ! Oh oui oui oui ! Bien sûr que j’en rêve. N’ajoute rien. Je sens que je viiiieeeens…,

l’effet sera imparable. Le mâle se mettra aussitôt à déverser des litres de foutre dans l’intimité de la femme aimée.


Même si la manifestation pré-orgasmique de sa compagne manque de conviction, l’homme saura s’en contenter. Ce qui au bout d’un an d’efforts peut sembler légitime car il n’aura pas perdu de vue l’objectif initial alors qu’il voit approcher avec une certaine inquiétude la limite fatidique des cinquante ans (cf plus haut).



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Une fois le consentement de sa compagne acquis, l’homme peut dès lors s’attaquer à une autre phase cruciale de son projet : trouver le bon partenaire pour partager cette première expérience de candaulisme.


La solution, sans doute un peu trop évidente, consiste à solliciter une relation du couple. Ce qui n’est pas exempt de risques. Par exemple, la partenaire habituelle de l’étalon pressenti par le candauliste en devenir, que ce dernier fréquente vraisemblablement depuis qu’elle est en couple avec son ami, pourra fort bien trouver la proposition inadéquate.


Le postulant candauliste pourra bien sûr se rabattre sur un copain célibataire, mais la possibilité que ce dernier entretienne déjà une relation extra-conjugale avec sa moitié n’est pas à exclure ce qui pourrait nuire, pour de vulgaires raisons d’ego ou de jalousie mal placés, à l’aboutissement d’une expérience réussie.


Il existe bien sûr d’autres moyens de trouver un partenaire prêt à accompagner un candidat désireux de réaliser son fantasme candauliste.

Je pense évidemment aux sites de rencontres. Il y en a pour tous les genres et tous les goûts et il en existe même certains qui sont spécialisés dans le domaine qui excite tant monsieur. Je pense qu’il faut se garder de voir dans ces plateformes la solution miracle à l’accomplissement de son objectif. Il ne faut pas oublier que la femme est à ce stade au mieux curieuse, sinon sceptique, par rapport à la volonté de partage de son compagnon et que l’idée qu’elle se fait de l’amant idéal est sans doute très éloignée de la sienne.

En outre les intervenants « sérieux » actifs sur ces sites (j’exclus donc les mythomanes et les adolescents pubères en mal d’émotions fortes) ont de quoi impressionner les débutants. Sans parler des contraintes logistiques (distance géographique, disponibilité effective, choix du lieu de fornication…) qui peuvent rendre difficiles la réalisation de l’opération, notamment pour un couple vivant au fin fond de la Creuse ou dans une île située à proximité de Saint-Pierre-et-Miquelon.


Je ne serais pas exhaustif si je n’évoquais pas la source d’informations révolutionnaire désormais incontournable et apte à résoudre tous vos problèmes avant même que vous vous les posiez. Je pense bien sûr aux IA génératives. J’ai donc interrogé le fameux robot ChatGPT pour obtenir des conseils pertinents sur la meilleure façon de trouver le partenaire idéal dans le cadre d’une relation candauliste satisfaisante. Je vous livre sa réponse brute de fonderie :


Si votre compagne et vous-même êtes intéressés par l’idée du candaulisme, il est important de procéder avec prudence et de prendre le temps de trouver un homme de confiance qui respectera vos limites et vos souhaits. Voici quelques suggestions pour trouver cet homme :


1. Discussions en ligne : Vous pouvez vous tourner vers des forums ou des sites web spécialisés dans les rencontres ou les fantasmes candaulistes afin de rencontrer des hommes partageant les mêmes intérêts. Prenez le temps de discuter avec eux, de poser des questions et assurez-vous qu’ils sont respectueux et dignes de confiance.


2. Clubs ou événements candaulistes : Dans certaines régions, il existe des clubs ou des événements où les personnes partageant les mêmes intérêts se rencontrent. Vous pourriez envisager de participer à ces événements pour rencontrer des hommes intéressés par le candaulisme.


3. Réseaux sociaux : Vous pouvez utiliser les réseaux sociaux pour établir des connexions avec des personnes partageant votre intérêt pour le candaulisme. Assurez-vous de faire preuve de prudence et de vérifier les profils et les antécédents des personnes avec lesquelles vous interagissez.


N’oubliez pas que la sécurité, la confiance et le consentement mutuel sont primordiaux dans ce type de situation. Prenez le temps de discuter avec votre conjointe et de définir ensemble vos attentes, limites et règles avant de poursuivre votre recherche.


À la lecture de ces recommandations, vous vous dites certainement, comme je l’ai fait avant vous, que j’aurais eu bien tort de ne pas solliciter les conseils d’un programme aussi clairvoyant.



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Vous allez me dire :

Tout ça est bien joli. Mais alors comment faire pour trouver la perle rare par qui ma compagne sera ravie de se faire enfiler devant mon regard émerveillé ?.

Eh bien c’est tout simple. Il n’y a qu’à demander à ceux qui savent. Et qui sait mieux que quiconque qui sont ceux qui savent procurer des expériences de candaulisme inoubliables ?

Je vous le donne en mille : Les écrivains de Revebebe bien sûr.

Parce que contrairement aux autres sites qui se démarquent par une vulgarité dégoûtante, des publicités dégradantes et les fantasmes navrants d’écrivaillons décérébrés, sur Revebebe, tout est vrai et certifié.

Les histoires de candaulisme publiées sur le site ont ainsi fait l’objet de vérifications sérieuses et validées par le Comité éditorial. Je ne citerai pas tous les membres de ce Comité mais sachez que ceux qui s’évertuent à mettre en forme la prose des brillants auteurs de Revebebe ont testé par eux-mêmes, au risque d’y laisser une partie de leur santé, la réalité des pratiques candaulistes des écrivains qui ont proposé des récits sur ce thème.

Ne cherchez pas ailleurs la raison pour laquelle tant de textes proposés sur le site se voient rejetés.


Bien sûr quelques esprits chagrins ne vont pas manquer de me reprocher avec un mélange de déception et d’irritation que la relation de ma fameuse expérience candauliste les a laissés sur leur faim. Je le conçois aisément mais j’ai promis au correcteur étalon du site qui a procuré tant de plaisir à ma compagne et à moi-même de ne rien révéler qui pourrait permettre de l’identifier. Et comme j’ai bien l’intention de respecter ma parole, je tairai donc les péripéties d’une soirée qui fut particulièrement mémorable.



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Il est inutile d’insister pour en connaître.

Vous pouvez m’envoyer un MP ou même une lettre,

Voire me donner le 06 de Virginie Efira.

Aucune de vos démarches n’aboutira.

La seule réponse que vous recevrez de ma part,

Sera un Refus à la manière d’un soudard.