n° 22321 | Fiche technique | 11956 caractères | 11956 2098 Temps de lecture estimé : 9 mn |
16/03/24 |
Résumé: Esseulée à un mariage je partage un moment d’intimité maîtrisé avec un jeune homme. | ||||
Critères: fh fplusag jeunes inconnu lunettes bain forêt jardin fête voir lingerie hmast caresses nopéné champagne init | ||||
Auteur : eyeswideshut.fr Envoi mini-message |
J’ai mal dormi.
J’ai rédigé hier mon premier récit après des années de lecture discrète. Je ne me sentais pas capable d’écrire pour plaire pourtant cela m’a fait du bien, soulagée. Je me suis sentie apaisée d’avoir pu partager ce moment de vie et attends avec impatience les retours, aussi brefs soient-ils… N’en demeure pas moins que j’ai mal dormi. J’ai ouvert la boîte de Pandore et je veux tout partager. Chaque petite expérience trouvera peut-être son public et certain(e)s auront peut-être l’occasion d’y revivre des moments similaires, car je ne suis pas sûre d’avoir vécu des moments si exceptionnels, mais leur souvenir m’est toujours savoureux.
Je reste Karine, quadragénaire blonde plutôt petite et athlétique. Je suis toujours fière de ma poitrine (90d) habilement refaite par une femme que je ne remercierai jamais assez, tant mes seins sont au cœur de ma sensualité. Laissez-moi poursuivre avec une toute petite histoire, toujours réelle, qui m’est arrivée il y a quelques années. Elle n’est pas torride, mais c’est elle qui m’a empêché de dormir tant je l’ai rédigée cette nuit.
Je suis invitée au mariage d’un jeune couple dont le marié est le fils de l’une de mes proches collaboratrices et mon époux ne m’accompagne pas. Le mariage est magnifique d’élégance et c’est vraiment appréciable en ces temps où le négligé l’emporte trop souvent. Pour ma part je porte un joli tailleur noir, à la longueur adaptée, que mes talons subliment autant qu’ils sculptent mes mollets et mes cuisses. J’adore me sentir « fit », galbée et gainée. Je porte d’ailleurs un bustier soutien-gorge sous la veste. Cela m’exonère d’un chemisier tout en mettant le creux de mes seins légèrement en valeur, sans ostentation pour une telle occasion. J’ai même glissé un joli pendentif en forme de croix qui se pose dans le sillon. Cela me semblait un détail approprié pour la cérémonie, même si la fraîcheur de l’église m’avait fait le cacher par une étole de soie légère. Et une nouvelle fois je n’ai pas transigé sur mon chignon structuré pendant deux heures le matin même par une professionnelle. Il est à n’en pas douter plus élaboré que celui de la mariée, mais ces occasions sont trop rares pour que je fasse l’impasse. J’aime avoir cet air strict de la cheffe d’entreprise bourgeoise de province, sûre d’elle. J’ai poussé le vice en ajoutant des petites lunettes dont je n’ai pas besoin ce soir et un bonus pour des ongles parfaitement manucurés d’un vernis rouge couture.
Nous sommes dans mon monde de bourgeoisie de province et j’y suis très à l’aise. Un très bon pianiste opère un jazz manouche sous une pergola et la température est douce pour la saison. Étonnamment douce. Et les tenues sont d’un chic estival. Certains hommes ont le chic décontracté tandis que leurs épouses arborent des tenues raffinées faites de légère mousseline ou de soie. Je ne connais que quelques collègues de la maman du marié, qui sont aussi mes subalternes et je suis un peu vieux jeu, alors je garde un peu de distance. J’aurais voulu n’être invitée qu’au vin d’honneur, ce qui aurait été conforme aux usages et je me retrouve finalement plutôt seule en cette fin de repas malgré la courtoisie des hôtes. J’ai eu quelques échanges polis ici où là et je pense désormais à la meilleure manière de m’esquiver sans créer de contrariété. Le bal a démarré dans la salle un peu plus loin et je sors sur la terrasse légèrement éloignée, un verre de champagne à la main. Je profite de la douceur de ce magnifique endroit bucolique avec ces arbres séculaires et un bel étang qu’un léger ruisseau approvisionne. Le pianiste est toujours là pour assurer cette seconde ambiance fine et juste à destination de ceux qui veulent prolonger des conversations de retrouvailles ou démarrées à table.
Un jeune homme est sur son téléphone près du brasero dont je me rapproche pour profiter de cette odeur de feu de bois que je déteste froide, mais adore chaude. Il semble jeune et pourtant il fait rouler entre ses doigts les clefs caractéristiques d’un véhicule de luxe que je connais bien. Je me dis que ce grand adolescent n’est pas encore « fini » et qu’il n’est pas très beau. Il le sera, mais ne peut savoir comme je sais ce genre de chose aujourd’hui. Nous sommes plutôt isolés et je le sens timide au point où je me sens obligée de le rassurer en ouvrant la conversation par une banalité sur l’atmosphère appréciable. À distance raisonnable, nous échangeons sur le fait que le mariage est magnifique, mais que la partie festive n’est pas pour nous. Un serveur aux traits fins vient échanger ma coupe de champagne. Je préfère le champagne en coupe, pas en flûte. J’en viens à lui demander pourquoi il est seul sur cette terrasse tandis qu’il devrait profiter des opportunités qu’un mariage procure à son âge. Il a compris mon allusion et, perdant sa réserve me répond sans vraiment avoir eu le temps de réfléchir, qu’il n’a pas de goût pour les filles de son âge. Ajoutant même être attiré par les femmes de mon âge. Je ne peux réprimer un rire franc. Il m’a déstabilisé le petit con.
Le champagne est un danger pour moi et je sais désormais que je dois patienter avant de pouvoir raisonnablement prendre ma voiture. Nous échangeons sur le sujet des femmes et de ses goûts en la matière. Il en est presque touchant lorsqu’il ajoute dans un murmure n’avoir aucune expérience aboutie en dehors de petits tripotages au cinéma ou dans l’obscurité d’une boîte de nuit. Il perturbe un peu mes sens tout de même, mais je parviens toutefois à fuir une conversation qui n’est pas conforme à mon éducation. Et puis, je suis restée à échanger au-delà de la bienséance avec un tel jeune homme. Je le salue et file vers la salle, encore touchée par ce message d’un jeune coincé entre deux âges de la vie. Lui s’éloigne vers le parc qui jouxte le parking et s’adosse à un érable face à l’étang et au reflet de la lune, avec la dignité d’un poète maudit.
De mon côté je reprends mes esprits et vais saluer mes hôtes. Le moment est bien choisi et je sens une forme de soulagement sur les visages connus qui indéniablement attendaient cela pour lâcher un peu plus prise. Je les salue de la tête et ils me répondent avec ce qui me satisfait grandement, un sourire respectueux et presque craintif.
Je reprends mon étole et file vers mon véhicule. Je distingue le jeune homme adossé à l’érable. Dans une aventure littéraire il y a toujours un point de bascule et ce récit n’y échappe pas. Il a bien choisi son spot pour tenter sa chance. Je ne pouvais pas le manquer tandis que personne ne pouvait plus le voir à part moi qui savais où il était. Il savait que je lui accorderais un dernier regard. Pire, contre toute logique je bifurque et me dirige vers lui. Il ne bouge pas son regard rivé vers le reflet sur le plan d’eau lorsque je lui demande avec une voix plus chaleureuse que de raison si tout va bien.
Il ne me répond pas !
Le silence s’installe sans gêne. Il est devenu beau et je le désire sans coup férir. Il reprend la parole pour me dire avec une voix désormais de jeune homme qu’il ne pense qu’au creux de mes seins depuis tout à l’heure, qu’il lui est impossible de se détacher de l’image de cette croix enserrée. Il tremble comme on tremble lors de ses premiers émois et plus jamais ensuite. Cela ravive tant de merveilleuses pensées au plus profond de mon bas ventre. Je lui suis reconnaissante pour cela. Lui, toute honte bue, ajoute s’être isolé dans l’intention de se soulager, seul, dès qu’il aura entendu ma voiture quitter les lieux.
Contre toute attente, je lui propose, à mon corps pourtant défendant, de l’y aider. Je contrôle la situation et cela me plaît. Il reste stoïque et coi. Je m’assieds sur le rebord du dossier du banc qui le sépare de l’eau, dans l’axe de son regard. Je relève légèrement la jupe de mon tailleur jusqu’à mi-cuisse. Il est clairement en train d’halluciner, mais ne me saute pas dessus. Cela m’aurait d’ailleurs déçue. Il attend la suite. Son pantalon s’est déformé. Je souris malicieusement et me dis que je déconne mais c’est décidé : j’honore ma promesse et je file aussi sec. Le danger stimule mon excitation sans pour autant envisager un instant de me mettre au cœur de la scène.
Je soulève un peu plus ma jupe pour découvrir ma lingerie immaculée, quoiqu’humide je dois l’avouer. Il est tout aussi vrai que je prends beaucoup de plaisir à résister au désir en général. Beaucoup. Lui n’y tient plus lorsque j’ouvre le tailleur sur mon bustier pigeonnant. Il ne bouge pas. Il attend un ordre, une instruction, je le sais. Et je le lui donne. Il sort timidement un sexe que je qualifierais d’ordinaire. L’expression de soulagement physique est palpable. Il est gorgé de sang et le signal de production de liquide séminal a été lancé depuis notre première conversation il y a déjà presque une heure. Je sais que c’est la garantie d’une éjaculation conséquente. Surtout à cet âge.
Il n’est même pas déçu lorsque je lui dis qu’il ne va pas se passer ce qu’il est en droit d’imaginer. On regarde, mais on ne touche pas. Il commence un va-et-vient rapide. Je dois le guider par la voix pour qu’il ne se précipite pas. Doucement. Je défais trois boutons de mon bustier sans pour autant sortir mes seins. Le décolleté est certes devenu très profond et son regard ne peut s’en détacher. Il réaccélère alors, et je conviens de devoir m’approcher pour retirer sa main.
Son sexe est tendu comme beaucoup de quadragénaires en révéraient. Je fais glisser mes ongles le long de la hampe veinée désormais. Je glisse ma main sous ses bourses et allant au-delà de mes choix initiaux je les palpe doucement. Il ferme les yeux un instant puis approche sa main d’un de mes seins. Je réprouve en reculant légèrement, je ne souhaitais pourtant pas céder, puis le laisse me peloter maladroitement quelques instants. Je comprends qu’il ne saura pas y faire, même si j’apprécie le toucher de ses longs doigts fins qui roulent sur mes tétons.
Je me place face à lui et plonge mon regard dans le sien en retirant sa main de mon bustier pour la mettre sur sa queue tandis que ma main gauche continue sa stimulation coincée entre son slip et ses testicules. Il comprend enfin le message. Il gémit doucement et commence son va-et-vient en me défiant du regard. Après une grosse poignée de secondes, je le sens se raidir et serre mon étreinte pour le pousser un peu plus dans ses retranchements. Il résiste mais baisse son regard vers mon sein libéré de la dentelle. Il est au bout et je me baisse rapidement de quelques dizaines de centimètres pour recevoir son éjaculation sur l’objet de sa convoitise. Son jet n’est pas puissant mais la quantité est impressionnante. Je ne sais pas si je n’ai jamais connu cela. J’adore cette sensation chaude qui coule le long du sillon jusqu’à mon nombril, je le domine et cette première expérience sera gravée en lui à jamais. Je l’entends bredouiller une forme d’excuse et de remerciement à mesure que je reprends mes esprits en réajustant ma tenue en partie maculée.
Je me redresse et lui susurre de profiter de sa vie comme je profite de la mienne. Et je m’éloigne vers ma voiture sans me retourner. Il n’a pas eu l’indélicatesse d’ajouter quoi que ce soit ou tenter de me rattraper. Et il n’était peut-être lui-même pas encore réajusté lorsqu’il a entendu ma voiture quitter le parking.
Je me souviens être rentrée assez rapidement et rejoignant mon mari endormi, je me suis glissée sans même me doucher sous les draps pour prendre son sexe en bouche avant d’obtenir une courte et intense baise sans fioritures d’un homme dont la quasi-inconscience lui a conféré le rôle d’un sex-toy uniquement destiné à apaiser mon désir. Il se rendormit immédiatement après avoir juste ajouté calmement : « tu me raconteras tout ça demain ».
Il est possible que cette histoire vous semble un peu « light » mais je ne souhaite pas romancer mes récits. Je les habille un peu du contexte ou des circonstances mais les scènes sont strictement conformes à la réalité des faits.