n° 22322 | Fiche technique | 2668 caractères | 2668 468 Temps de lecture estimé : 2 mn |
16/03/24 |
Présentation: Les aventures de Karine | ||||
Résumé: Le concert est fini, je traine au bar et l’inconnu m’accoste | ||||
Critères: fh inconnu fsodo -poésie | ||||
Auteur : hrolf Envoi mini-message |
Poésie |
La première partie : ensemble de trois filles
Batterie cadencée, guitares énervées.
Trio hyper sexy, mini-shorts et bas résille
Quarante-cinq minutes de rock fort déjanté.
Puis après un entracte, un groupe de rock garage
Chevelus bien musclés, tous à fond sans répit,
Les morceaux enchaînés dans la fureur sauvage
Pour la joie du public qui chante et puis qui crie…
S’estompent les accords dans la salle enfumée.
Le concert est fini et la salle se vide.
Le moment continue en verres partagés
Là, un groupe d’amis, ici un couple timide.
De la bière ou du vin pour finir la soirée,
C’est à peine minuit alors je traîne au bar,
J’ai bien été chauffée par les tempos rythmés,
Le son sursaturé des groupes de ce soir.
Je me suis adossée au mur dans un coin sombre,
Là, je peux observer tous ceux qui sont restés,
Je sirote mon vin, seule dans la pénombre,
Ce soir, je n’ai plus rien, je ne suis pas pressée…
Quand à côté de moi je sens une présence,
Je le devine là, qui vient de s’approcher,
Je me sens comme une proie, il m’éveille les sens,
Je sais qu’il est chasseur, que je suis son gibier.
Alors discrètement je bouge à le frôler
Je distingue ses traits et je le reconnais,
Pendant tout le concert, je l’ai vu m’observer,
À quelques pas de moi souvent il se tenait.
Je l’avais remarqué et l’avais apprécié,
Un mâle bien viril portant la quarantaine
Semblant bien sûr de lui, conscient de sa beauté.
Il vient de m’accoster, ce soir c’est mon aubaine !
Je n’hésite pas plus et je touche son bras
Puis d’un pas nonchalant, je vais vers la sortie
Et je franchis le seuil, ne me retourne pas,
Je devine, je sens, je sais qu’il m’a suivie.
À gauche le parking plutôt mal éclairé,
Pratiquement désert. Quelques arbres feuillus
Puis un grand terrain vague où l’on peut s’isoler,
S’abriter des curieux et autres malvenus.
J’y vais tranquillement, l’inconnu dans mes pas.
Quand je suis assez loin, protégée dans la friche,
Je cesse d’avancer et je ne bouge pas.
J’attends mon beau chasseur, je suis soumise, biche.
Le voilà près de moi, son souffle dans mon cou,
Sa main sur mon épaule. Contre moi il se colle,
J’accepte volontiers de me donner au loup,
Avec cet inconnu, faire des cabrioles.
Je me penche en avant et je cambre les reins
La jupe relevée puis le string écarté,
Et aussitôt cul nu, m’écarte des deux mains,
Ainsi, dans un soupir, je m’offre à l’étranger.
Je n’attends pas longtemps la douleur bienvenue,
Mon amant silencieux n’a pas tergiversé,
D’un coup de reins furieux, m’a mise dans le cul,
Sans freiner son ardeur, sa bite bien bandée…
Profonde sodomie, tous seuls dans la nuit noire,
Rencontre du hasard, je gémis bienheureuse.
J’aime ainsi à baiser avec l’amant d’un soir
Jusqu’à être inondée de semence crémeuse…