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n° 22327Fiche technique22034 caractères22034
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Temps de lecture estimé : 16 mn
18/03/24
Présentation:  Un nouveau récit authentique sorti de ma boîte de Pandore que je compte vider peu à peu.
Résumé:  Cette fois, je me mets dans l’embarras toute seule au bureau. Sûrement très ordinaire et vous l’avez lu mille fois, mais je ne tiens pas à inventer.
Critères:  fh couleurs collègues uniforme travail voir exhib noculotte lingerie pied chaussures fmast hmast caresses pénétratio nopéné
Auteur : eyeswideshut.fr  (Quadragénaire épanouie)            Envoi mini-message
Ne plus partir trop tard du bureau

Je reste Karine, quadragénaire blonde plutôt petite et athlétique. Je suis toujours fière de ma poitrine (90d) habilement refaite par une femme que je ne remercierai jamais assez tant mes seins sont au cœur de ma sensualité. Je suis une femme « de tête ». Ma situation professionnelle m’y a contraint et je pilote ma société avec fermeté. Je fais mon possible pour être appréciée, mais je sais que je suis in fine plutôt crainte. Chevelure impeccable, tenue élégante en toutes circonstances. Je suis toujours sous contrôle et écrire ici me fait énormément de bien. Depuis quelques jours je bénéficie des bienfaits de vider ma propre boîte de Pandore. Laissez-moi poursuivre avec une toute petite histoire, toujours réelle et pas forcément dans un ordre chronologique avec les précédentes.


Ce récit est plus récent. Je suis au moment où ces faits se sont produits beaucoup plus à l’aise dans ma sexualité. Si mon époux reste un peu jaloux nous avons un « gentlemen’s agreement » : nous avons nos expériences partagées mais pour le reste il souhaite rester heureux et donc si je dois avoir des aventures purement charnelles il préfère ne pas le savoir. Tout simplement et j’admire son discernement.


De mémoire la journée avait été longue et comme c’est désormais l’usage les bureaux sont quasi déserts depuis 17h30. Je suis un peu réac mais les 35 h sont passées par là et les débats sur la semaine de quatre jours ne font que commencer. Surtout chez les plus jeunes. J’ai un peu mes habitudes de tarder pour bien préparer mes dossiers du lendemain. Mon bureau est donc la plupart du temps le dernier éclairé. C’est aussi une valeur d’exemple pour moi.


De ce soir-là je retiens surtout que j’étais vannée et il n’était pas loin de 20h30. Personne ne m’attendait je crois, sûrement un déplacement quelconque. J’attrape mon long manteau que je glisse sous mon bras avec un parapheur à viser pour le lendemain et me dirige vers l’accueil. Parmi les sons que j’apprécie il y a celui mes talons qui raisonne dans les couloirs vides. Dans mon souvenir il y a aussi cette atmosphère un peu stressante d’un éclairage uniquement assuré par les bornes de sécurité. Je suis un peu tendue, mais je sais que notre veilleur de nuit est là.


(Là Je me doute que vous avez plus ou moins compris la suite – qui ne sera pas très originale mais puisque ça s’est passé comme ça…).


Notre veilleur de nuit est là depuis des années. Tout le monde le tutoie et l’appelle Driss. Sauf moi. C’est sûrement un surnom car dans mon livre de paie j’ai un autre nom. Lui vouvoie tout le monde et j’apprécie cela. Il est originaire du Tchad me semble-t-il ? et fatalement il est noir. Mais d’un noir très profond. Il n’est pas précisément costaud ni beau et je ne suis pas attirée par les hommes noirs, sans racisme particulier. Ce n’est juste pas mon goût comme je n’aime pas d’autres caractéristiques masculines. Toujours est-il que j’apprécie chaque soir sa présence rassurante et n’aime pas trop lorsqu’il est remplacé de temps à autre. En dehors de notre salut quotidien nous n’échangeons que rarement et pour des futilités du type :



Ce soir-là n’échappe pas à la règle jusqu’à ce que mon talon vrille sur le paillasson. Je perds ma contenance et je ne me récupère pas puisque mes bras sont chargés. Pour faire simple, je finis par terre et me redresse immédiatement. Le veilleur est là qui me tend sa main. Et je me redresse non sans peine puisque le soulier renégat a filé sur le côté. Déjà il se dirige vers lui et me le ramène, le talon à quatre-vingt-dix degrés.



La voiture est effectivement garée presque devant la porte dans ce monde de privilège pour les patrons.



Clopin-clopant je vais m’asseoir dans cette petite salle juste à l’entrée destinée aux petites présentations. Elle est confortable avec des sièges en cuir pivotants. C’est un lieu important pour incarner un premier contact avec notre entreprise. Je jette mon manteau et mon parapheur négligemment sur la petite table ronde et m’affale sur l’un des sièges.


C’est un peu plus long qu’envisagé initialement, mais Driss revient avec la colle et ma chaussure que je renfile aussi sec avant de me relever. Le talon cède immédiatement et mon veilleur est confus avec son tube de colle encore à la main.



Je n’y tiens pas trop, car je comprends qu’il va me falloir attendre avec lui le temps que ça sèche. Et donc entretenir une conversation courtoise. Mais j’y consens d’un hochement de la tête doublé d’un grommellement.


Le silence s’installe tandis qu’il se met à l’ouvrage. Un genou au sol. Je ne suis pas à l’aise avec les silences. Et c’est moi qui entame la conversation que je ne souhaitais pas.



Un ange passe tandis qu’il s’affaire puis pose la chaussure à l’envers au sol. Il lève à nouveau les yeux vers moi timidement mais son regard ne remonte pas aussi haut. Avant de se redresser en regardant sur le côté.



Mon intention étant de l’éloigner un peu.



Il s’éloigne et je réalise en me réajustant sur le siège que mon chemisier est déboutonné sur le second bouton. Dans la position dans laquelle j’étais il est clair que sa gêne venait de la vue sur mon soutien-gorge à quart de bonnet en dentelle blanche. C’est un peu limite pour travailler, mais j’aime ce modèle, car la sensation du frottement léger de mon chemisier sur les tétons est l’un de mes petits plaisirs cachés. Habituellement caché par la veste de tailleur ou un petit gilet mais en l’occurrence j’avais tout posé sur la table. Il a donc pu apercevoir ma poitrine gainée et cela l’a un peu gêné. La belle affaire ! Mais l’idiote que je suis va se mettre toute seule dans la panade en voulant s’expliquer alors que se taire après avoir remis le bouton était la seule chose à faire.


Revenu avec son gobelet en carton Driss reprend en main ma chaussure.



Cela confirmait implicitement ma crainte. Le silence s’installe à nouveau. Gênant. Mais c’est Driss qui le rompt.



Et moi je ne trouve qu’à le remercier en sentant mon visage s’empourprer.



C’est à n’en pas douter ce contact subtil qui a déclenché les hostilités. Le point de bascule déjà évoqué précédemment c’est celui-là, ce soir-là.

Il ajoute :



Je rêve, mon veilleur de nuit me flatte. Il tente sa chance ou quoi ? Sur un ton plutôt sec je lui réponds bêtement pour en avoir le cœur net :



Bien sûr je vois qui est cette femme noire élancée avec ses dreadlocks toujours impeccablement rangées, à chaque fois de manière différente et originale.



Mais lorsque vous dites « les femmes comme moi », vous parlez de ma couleur ou du fait que je sois votre patronne ?



Ce mot irrésistible flatte mon égo et en même temps alimente ma perturbation. Je le reçois comme un défi. Et je ne souhaite pas que l’on résiste face à moi. Je reprends :



Driss s’esclaffe

– Ah ça, il n’y a aucune chance, Madame, elle vous admire beaucoup et vous déteste beaucoup trop ! Elle sait bien le danger que vous représentez pour elle.


Je suis restée assise tout ce temps et je ne pense plus à partir. La semi-pénombre et le calme du lieu me jouent des tours.



Je suis agacée que l’on profite de la situation et rétorque en ouvrant les deux premiers boutons de mon chemisier :



Là c’est lui qui rougit (Oui un noir rougit !).



Il est debout face à moi et je suis assise les jambes croisées dans mon fauteuil. Le chemisier bien entrouvert distinguant clairement le sillon et mes deux seins que je sens poindre sous le tissu. Je pense à Sharon Stone dans Basic Instinct mais ce serait too much. En revanche lui ne maîtrise pas son érection qui déforme son pantalon de service et il voit que je m’en suis aperçue.



Je suis sincèrement confuse que l’on en soit arrivé là en 5 minutes un soir de semaine dans mes bureaux professionnels. Je trouve débile d’avoir provoqué ce type bien et culpabilise de le laisser là. Il va probablement courir se soulager à peine j’aurai le dos tourné, mais je trouve ça un peu minable de ma part et songe que cela pourrait avoir des répercussions. La patronne reprend le dessus.



C’est en silence que le veilleur s’exécute et je me prends à apprécier la reprise en main de la situation. L’homme est plutôt frêle et retire veste, cravate et chemise en un éclair.



Je n’ai pas le temps de répondre. Son corps est sec et puissant. Je ne faisais pas correspondre l’homme habillé avec la sculpturale Fatou mais maintenant c’est clair. L’homme torse nu avec le pantalon aux chevilles devant moi est très séduisant. Il n’hésite plus et commence lentement à se satisfaire.


Je suis, quant à moi, prise dans ma propre toile. Toute inhibition évacuée je fais coulisser dans mon dos la fermeture éclair de ma jupe pour permettre à ma main de se glisser vers mon sexe devenu humide. D’abord par-dessus mon tanga puis le retire lentement pour pouvoir accéder librement à mon clitoris bombé.


Driss n’en perd pas une miette mais respecte la règle. Il ne se presse pas pour autant. Il cherche à faire parler son instinct de mâle et reprendre le contrôle je pense. Je me redresse et m’assieds sur la table, écartant les cuisses pour me mettre à mon aise. Ma jupe remonte suffisamment et je peux désormais passer par-dessus pour glisser mon index droit sur mes grandes lèvres avant de l’introduire en moi. Ma main gauche pince mon téton droit.


L’imprévu et le danger relatif de la situation favorisent la montée vers un premier orgasme que je cache très mal. Il sourit et n’accélère pas le rythme de sa masturbation pour autant. Cela fait probablement une dizaine de minutes et il n’a pas joui. J’écarte les pans de mon chemisier pour dévoiler mes seins sans pour autant les sortir de leur gainage de dentelle. Je sais que c’est mon atout maître et je ne le quitte pas des yeux. Il respecte la règle en restant à distance raisonnable. Il sourit toutefois, d’un sourire que j’interprète comme carnassier aujourd’hui. Il accélère alors le rythme de son mouvement et je me cale dessus. J’allonge mon corps sur la table tout en gardant mon talon sur la chaise en me caressant.


Je ne le vois plus mais imagine que la vue l’excite encore plus, comme une offrande à laquelle il doit résister. Cela m’affole au plus au point et clairement je voudrais qu’il me prenne désormais. Vite et bien. Je sens sa présence rapprochée et j’ouvre les yeux. Il est effectivement placé entre mes cuisses et agite fiévreusement son sexe. Il n’est pas particulièrement gros mais ce n’est pas un critère pour moi. Surtout pas à ce moment-là, je prendrais n’importe quoi d’ailleurs. Il s’approche au bord et s’apprête à me pénétrer. Il frotte son gland contre mon clitoris et se présente tout en se masturbant plus intensément devant mes grandes lèvres. Je redresse mon visage et lui souffle un « non, pas vous » qui m’arrache les sens. Ma main s’agite frénétiquement sur mon clitoris, mes deux doigts me pénétrant au rythme de sa propre main sur son sexe. Je tire sur mes seins qui se déforment. Nous sommes synchronisés, en harmonie. Il ne me touche pas et je ne le vois plus lorsqu’une onde me traverse. Je ressens sans contact le besoin d’enlever ma main pour recevoir son jus épais et chaud d’abord sur mon ventre, le premier jet remontant jusqu’au creux de ma gorge. Je me cambre pour le second jet moins puissant sur mon ventre tandis que les jets suivants glissent en quantité depuis mon clitoris jusqu’à mon périnée le long de mes lèvres. Cette sensation est exceptionnelle et vient s’ajouter au second orgasme que je viens de vivre. Sans qu’à aucun moment la limite ait été franchie.


Driss pose les deux mains sur la table enserrant mes hanches. Il semble avoir besoin de se reprendre. Il me regarde encore avec avidité et je dois avoir un regard reconnaissant. Je bafouille une ânerie je crois et redresse mon buste. Il semble en plein débat de conscience. Et j’ajoute sûre de moi :



Mon regard suit alors le sien. Son érection est entière. Comme si de rien était. Je sais que les films pornos sont des exagérations et mes expériences multiples m’ont confirmé qu’un homme a besoin de temps pour bander à nouveau. Et souvent il lui faudra beaucoup de temps. Mais là il est prêt. C’est incroyable et je n’ai jamais vu ça.



Je sens alors deux mains très sèches se poser sur l’extérieur de chacune de mes cuisses. Les caressant doucement avant de remonter sur mes hanches puis mes côtes pour les soulever légèrement. J’ai un souvenir très précis de ce moment, car ces mains sont celles d’un homme qui les utilise pour travailler. Les doigts sont larges et électrisent ma passion lorsque la première empoigne mon sein qui n’en demandait pas tant. J’ai l’impression qu’ils vont exploser tant ils sont tendus. J’ai presque l’impression de perdre connaissance lorsque je sens sa langue tournoyer puis aspirer l’autre téton et l’aréole.


L’autre main redescend et je m’attends à ce qu’elle couvre mon sexe d’un instant à l’autre. Mais elle se glisse sous ma fesse pour la soulever légèrement. J’écarte un peu plus mes adducteurs par instinct et je loue mes séances d’exercices qui me permettent de présenter ce corps certes mais la position qui va permettre à Driss de me posséder.


Cette fois-ci son sexe est en position devant mes lèvres et il appuie légèrement. Semblant hésiter une dernière fois. Pas moi. Mes deux jambes passent derrière son bassin et appuient vivement. La pénétration est profonde et immédiate. Je défaille clairement. C’est pour ces moments fugaces que j’ai fait tout ce travail sur moi, pour accepter ce que la vie propose en matière de sexe. Je ne suis pas nympho mais je ne laisserai plus jamais ma part.

Driss a franchi le Rubicon et s’agite désormais avec passion. Lui non plus ne laissera pas sa part. Noir ou blanc c’est la même chose, le même résultat pour moi. Il est solide et endurant. Je sens sa main qui lève un peu plus mes fesses pour me décaler sur le côté, puis me retourne les seins collés à la table. Mes talons m’aident toujours à toucher le sol et je suis bien gainée et solide sur mes appuis comme dirait mon coach. Parfaitement à hauteur, Driss relève mes mains au-dessus de ma tête et je les joins l’une à l’autre. Je suis offerte comme rarement et il commence à mettre une intensité de folie. J’ai juste une pensée pour qu’il ne cherche pas à me sodomiser, car je n’aime pas du tout cela. Cela me couperait toute envie même. Mais non. Il approche sa main de ma bouche et je suce son doigt tout en me faisant, j’ose le dire, défoncer. Il rentre clairement dans mon top ten et cela n’en finit pas. Ah oui il a également fait quelque chose de rare en s’accrochant à mon chignon pour relever ma tête en arrière. J’ai eu à ce moment la sensation d’être possédée. Les va-et-vient ne cessent pas et je suis plus que bruyante dans cet ébat. Il commence à mettre des coups plus lents et profonds, je sais qu’il va jouir et pense un instant qu’il va le faire en moi, réalisant sans y prêter d’importance qu’il n’a aucune protection. C’est nul mais c’est trop tard pour y penser ma belle.

L’éjaculation est puissante mais courte alors que j’adore sentir la semence chaude au fond de moi. Ce n’est pas bien grave et je suis épuisée d’avoir été limée de la sorte pendant ce qui m’a semblé une éternité. Rapidement je le sens essayer de recommencer à bouger d’avant en arrière mais son sexe ne suit pas et il se retire lentement puis me chuchote un « merci Madame » tout timide à l’oreille. Je reste un peu interdite dans cette position un instant et sens couler vers le sol ce qu’il vient de déposer en moi. Je suis échevelée et en transpiration lorsque je me redresse. Il n’y a personne lorsque je réajuste ma tenue du mieux que je peux. J’entends des bruits de pas dans le couloir. Je suis très mal à l’aise et attrape mes affaires pour filer pieds nus vers ma voiture, les talons aiguilles à la main.


Épilogue : Pendant quelque temps, j’ai évité de partir trop tard du bureau ou de croiser le regard de Driss. Lui également je pense. Nous en sommes restés là puis avons à nouveau échangé nos banalités d’usage. Le temps reprend toujours la main et c’est une bonne chose.


C’est plutôt un matin que la suite s’est jouée, environ une dizaine de jours plus tard. À l’issue d’une réunion, je quitte la pièce pour aller me rafraîchir. Fatou me suit et se glisse dans la pièce derrière moi. Nous sommes seules et je crois deviner qu’elle veut en découdre.



Sa réponse fut une nouvelle grande leçon pour moi sur le lâcher-prise et relativiser l’importance de certaines règles sans pour autant renier ses valeurs.



Je suis comme on dit trivialement « sur le cul » devant sa franchise en pleine journée. Et elle de continuer en souriant mais avec une timidité touchante :



Elle se sèche les mains puis me tourne le dos avant de quitter la pièce.


Je suis un peu abasourdie devant tant de courage et de franchise. J’avais tendance à me considérer comme une traînée depuis ce moment de faiblesse. En fait j’admire ce couple depuis lors et je suis restée à distance pour ne pas gâcher cela. Même si je reconnais qu’ils viennent parfois me rendre visite, seul ou ensemble, dans mes moments d’intimité solitaire.