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Temps de lecture estimé : 40 mn
22/03/24
Présentation:  La suite un peu moins gentillette d’une petite histoire sur les tendres amours.
Résumé:  Un peu plus loin avec mon Jules et mon Jim...
Critères:  fh fhh jeunes voir caresses fellation cunnilingu pénétratio sandwich fsodo
Auteur : Patrik  (Carpe diem diemque)            Envoi mini-message
Un Jules et un Jim - 2

La suite un peu moins gentillette d’une petite histoire sur les tendres amours.

Bonne lecture : )



Résumé



Il est bientôt l’heure de terminer mon service. Afin d’avoir un peu d’argent dans les mains durant mes études, j’ai pris un petit boulot dans la restauration, celle où on mange, pas celle des Beaux-Arts. Les horaires sont assez ingrats, mais bon, c’est comme ça, il faut faire avec…


Mains sur les hanches, la gérante crie :



Comme toujours depuis des mois, ils sont là tous les deux, à m’attendre à la fin de mon petit boulot. Juste avant de sortir, je vais faire un petit tour dans les toilettes afin d’ajuster mon maquillage : un peu plus de rouge sur mes lèvres, et un peu plus de noir autour de mes yeux. Puis, je mets un peu d’ordre dans mes cheveux, en laissant parfois une mèche descendre sur mon front, un accroche-cœur à ce qu’il paraît. Pour finaliser, je me mets un peu de parfum à la cannelle. Oui, j’aime être à mon avantage.


Je me regarde une dernière fois dans le miroir.


Physiquement, le reflet me dit que je ne serais jamais un top-modèle, je suis réaliste. Je ne défilerai jamais sur un podium, personne ne me verra non plus sur les pages glacées d’un magazine. Bien que ça ne me déplairait pas, mais bon, j’ai les pieds sur terre.


Intellectuellement, je sais aussi que je ne décrocherai jamais un prix Nobel, je suis dans une honnête moyenne, du moins, je l’espère ! J’ai toujours été nulle en Math, en Physique et autres machins techniques. On va dire que je compense autrement…


Mais en mettant un peu du mien, je sais que je peux être largement désirable. J’aime plaire et j’ai l’immense joie d’avoir deux amoureux qui acceptent de me partager, sans se taper dessus, ni s’envoyer des vacheries (enfin, pas trop). Je ne sais pas combien de temps ça durera, mais tant que je peux vivre cette étrange aventure à trois, comme dans le film de François Truffaut, je m’emploie à ce que rien ne cloche, car je ne tiens pas à ce que ça finisse mal. J’ai changé mon prénom en Jeanne, en hommage à l’actrice et pour que ça commence aussi par un J.


Alors que je me dirige vers la porte de service, la gérante me dit :



Puis, elle se penche sur moi, baissant la voix :



Sans attendre la réponse de ma cheffe, je pose la main sur la poignée de la porte, il est temps de rejoindre mes deux amoureux à moi, moi leur Jeanne rien qu’à eux.


Amoureux ou demi-amants ? Depuis quelques jours, nous sommes passés à diverses étapes supérieures. Et il est difficile de revenir en arrière. Qui a bu boira, dit le proverbe.




Étape par étape



Depuis la séance au ciné, mes amoureux n’hésitent plus à exhiber leur zigounette pour que je m’en occupe. En contrepartie, ils s’occupent du bout de la langue et des lèvres de ce que j’ai entre les cuisses, et ça me fait un bien fou !


Un prêté pour un bon rendu !


Je commence à mieux cerner nos relations. Jules est plus directif. Souvent, ça me convient, mais parfois, j’ai l’impression d’être son jouet, son bibelot. Avec Jim, c’est plus simple et égalitaire. Mais il est plus foufou et j’imagine moins me reposer sur lui. Avantages et inconvénients, mais avec ces deux amoureux en même temps, j’ai le beurre et l’argent du beurre…


Au sortir de mon boulot, je constate que seul Jules est présent. Intrigué, je demande :



Jules désigne une voiture de couleur noire, une Renault on dirait, car je vois devant un logo en forme de losange. Je suis assez nulle en véhicule, je le sais, mais du moment que ça roule, ça me convient. Mon amoureux explique :



À ma grande surprise, Jules ne se dirige pas vers le centre-ville, mais il s’engage le long du canal. Un peu plus loin, il bifurque dans un petit chemin puis il s’arrête. Intriguée, je demande :



Il sort de la voiture pour venir m’ouvrir ma portière. Je m’exécute en m’extirpant du véhicule. Aussitôt que je suis dehors, Jules m’enlace :



Quelques instants plus tard, je suis allongée sur une grosse couverture placée sur le sol herbeux, ma poitrine à présent révélée que Jules embrasse avec ferveur. Soudain, il se redresse :



Puis aussitôt, il dégrafe son pantalon pour venir révéler une verge déjà bien raide, annonçant clairement la couleur :



Tandis que je suis confortablement allongée sur le dos, serrant mes seins l’un contre l’autre, Jules est agenouillé à califourchon au-dessus de moi. Encore heureux qu’il soit grand, sinon il m’écraserait de son poids. Sans complexe, il se masturbe. En attendant qu’il éjacule, je le regarde astiquer sa verge au-dessus de mon corps, mais le spectacle de ses deux testicules qui ballottent me semble plus amusant. Ainsi, c’est ce qu’il y a là-dedans qui va venir s’écraser sur mes lolos dans peu de temps ?


Je vois bien que Jules est partagé entre deux tendances : se retenir encore un peu ou m’en mettre tout de suite partout. Je sais que ça se finira selon la seconde option, son sperme assez épais viendra se répandre sur ma poitrine en tant que crème de beauté naturelle.



Un premier jet mal contrôlé s’abat près de mon cou. Redirigeant autrement sa lance, Jules tapisse de sperme mes deux petits monts qui se mettent à luire, couverts de fluide gluant et chaud.



Bouche ouverte, yeux à présent fermés, Jules se vide sur ma poitrine. Je me demande comment tant de liquide peut sortir de ses deux balles pendouillantes ? Son sperme est compressé ou quoi ? Puis, quand le dernier jet est achevé, Jules frotte son bout visqueux sur la douce masse de mes nénés, laissant d’autres traces près d’un téton déjà bien raide.



Il se dirige vers sa voiture et revient avec un rouleau de papier. Il s’incline vers moi :



En effet, il m’aide à sa façon. J’ai parfois l’impression qu’il étale son sperme sur moi plus qu’il en enlève. Cependant, au bout du compte, il n’y a plus aucune trace sur ma peau. Puis Jules m’aide à me relever, pour venir me capturer dans ses bras :



Petit sourire aux lèvres, je le regarde droit dans les yeux :



Puis il m’embrasse fougueusement. J’adore être désirée de la sorte, même si sur ce coup-là, il ne m’a pas trop demandé mon avis. Mais je ne déteste pas ses initiatives envers ma petite personne.


Quand nos lèvres se séparent, il dit tout bas :



Je me demande s’il y a beaucoup de filles de mon âge qui font ce genre de chose pour soulager leur petit ami. Il est vrai qu’il n’y a pas beaucoup de filles de mon âge qui ont deux amoureux en même temps qui collaborent…


Ah oui, j’oubliais de préciser une chose : avant de repartir, Jules m’a procuré une belle jouissance avec sa langue si agile ! Il sait très bien y faire, l’animal !




Sous l’escalier



Cette fois-ci, c’est l’inverse, c’est Jim qui arrive seul pour venir me chercher après le boulot, et tel que je connais mes zigotos, quand ils peuvent profiter de moi, surtout quand l’autre n’est pas là, ils y vont de bon cœur et sans complexe. Oui, la séance de ciné a marqué un avant après.


Tout guilleret, Jim m’annonce :



Il confirme tout de suite ce que j’avais dans l’idée.



Puis il m’embrasse fougueusement.


Peu après, enlacés l’un contre l’autre, nous nous dirigeons petit à petit vers mon immeuble. Chemin faisant, nous parlons de tout et de rien. Soudain, alors que nous avons dépassé la moitié du trajet, Jim change complètement de sujet :



Je me mets à geindre faussement :



Jim ne répond pas à ce que je viens de dire :



En effet, c’est bien Jules qui a tenté sa chance en premier. J’avais été étonné qu’un garçon un peu plus âgé et plutôt mignon s’intéresse à moi. J’ai vite découvert qu’il avait diverses qualités, mais aussi une « légère » inclination pour diriger. C’est peut-être pour cette raison qu’il m’avait choisie, étant plus jeunette et donc plus malléable.


Je propose une explication concernant le partage de ma petite personne :



À cette question, je réponds spontanément :



Jim affiche un large sourire béat :



Il me serre un peu plus contre moi. Jim a raison, tout ceci aura une fin, mais le plus tard possible. Pour l’instant, je veux bénéficier de mes deux amoureux à moi.


Quand on arrive chez moi, dans le hall d’entrée, nous nous mettons en dessous de l’escalier. Aujourd’hui, nous avons de la chance, il n’y a qu’un seul vélo et aucune poussette. Nous nous faisons un gros bisou, Jim en profite pour glisser ses mains sous mes vêtements et mettre du désordre dans mon soutien-gorge. Je vais finir par me demander pourquoi j’en mets, d’autant que mes seins ne sont pas très gros et qu’ils tiennent tout seuls, fermes comme des petites pommes !


Je sens cependant que mon amoureux du soir est très excité. Je sens qu’il va vouloir quelque chose ou faire quelque chose. Je noue mes bras autour de son cou, je me sens un peu fautive d’en avoir offert un peu plus à Jules qu’à Jim, alors je compense à ma façon.


En tout cas, Jim comprend tout de suite le message puisqu’il redouble d’ardeur. Je me demande jusqu’où il osera aller, et s’il saura s’arrêter à temps, ou un peu plus loin. Je préfère lui indiquer les limites :



Comme je souhaite rétablir la balance entre mes deux amoureux, je repousse Jim afin de révéler mes seins à l’air libre. Aussitôt, il se rue dessus pour les embrasser, les câliner, les dévorer, et il y va de bon cœur ! Lui aussi ne fait pas semblant !


Au bout d’un certain temps, gardant toujours l’initiative, je propose :



Quelques instants plus tard, m’étant accroupie pour faciliter la tâche, Jim frotte copieusement sa verge entre mes petits lolos. Là aussi, il ne boude pas son plaisir, promenant son bâton de chair sur toute ma poitrine, jouant avec mes tétons et nichant sa tige sous mes seins.


Peu après, bonne fille, c’est sa verge que j’accueille en bouche. Jim est trop content que je le suce, tellement content qu’il éjacule quasiment tout de suite, ce qui est le but recherché, car je n’ai pas envie de m’attarder et d’être surprise en fâcheuse posture !


Après s’être vidé en moi, Jim m’enlace à nouveau pour m’embrasser. Je ne sais pas s’il réalise que j’ai encore un peu de sperme sur mes lèvres… C’est alors que nous entendons quelqu’un entrer dans le hall. Tout ce qu’il apercevra, c’est simplement deux amoureux en train de se bécoter. Il ne verra pas mon haut dépoitraillé, puisque plaqué contre Jim, ni un pantalon toujours ouvert, puisqu’aplati contre ma jupe.


Mais ça s’est quand même joué à quelques secondes…




Cogitations



Malgré toutes ces « déviations », nous avons toujours tous les trois nos « moments » comme avant, mais ce n’est plus vraiment comme avant. Si je puis me permettre une comparaison (du genre de celle que font les garçons) : pourquoi continuer à faire de la marche à pied quand on a une voiture qui nous conduit partout et loin ?


On peut continuer à faire de la marche à pied pour des petits trajets. Mais pour faire les courses et plein d’autres choses, la voiture est plus pratique. Quant aux transports en commun, notre ville n’en est pas génialement pourvue : pas de tram, pas de métro, et finalement peu de bus.



Nous folâtrons toujours ci et là, mais parfois j’ai l’impression que nous nous arrêtons en chemin, ce qui engendre une petite ou une grosse frustration, un acte manqué. Je crois que je me suis déjà habituée à la phase plus sexuelle de nos relations. Alors je me demande qu’est-ce que ça sera quand nous ferons vraiment du sexe tous les trois ? Allons-nous verser dans des crac-zim-boum à répétition ? Quoique… si c’est aussi bon qu’un cunni bien fait, je ne dis pas non, mais c’est quand même plus risqué, je ne tiens pas du tout à devenir mère trop tôt !!


Même si on fait attention ou même si on prend la pilule, il peut y avoir des accidents. J’ai eu le cas autour de moi, ou plutôt trois cas. Et encore, je ne connais que la partie émergée de l’iceberg. Décidément, les hommes ont la partie facile, et en plus, ils n’assument pas toujours leur responsabilité. Dans mon cas, si je tombe enceinte, ça serait de qui ? Jules ou Jim ?


Je préfère ne pas songer à ces désagréments…


Nous nous baladons toujours ci et là, mais les mains baladeuses sont beaucoup plus courantes et assumées. Les anciens frôlements accidentels, plus ou moins hasardés, ne sont plus de mise, ce qui avait pourtant son charme…



Jim laisse ostensiblement sa main sur ma fesse :



Je me fâche :



Jim sent qu’il vient de faire une boulette. Plus diplomate, Jules reprend aussitôt la main :



Retirant sa main, Jim grommelle, et fait aussitôt sa tête de petit gamin privé de sa sucette. Je lève les yeux au ciel :



Joueuse, je me colle voluptueusement contre lui, mettant à mon tour ma main sur son petit cul bien ferme. Surpris par ce que je viens de faire, il sursaute et rougit aussitôt. Après un bref moment de confusion, il redevient très vite mon joyeux Jim.




Premier de cordée



Une fois de plus, Jules vient de m’embarquer dans sa nouvelle voiture, sans Jim qui a dû partir avec sa famille à un mariage. Je ne dis pas que ça arrive souvent que nous ne soyons plus à trois, mais un peu plus qu’avant. De ce fait, mon amoureux le plus âgé en a profité une fois de plus pour m’avoir pour lui tout seul.



Quelques minutes plus tard, la voiture s’arrête devant une maison particulière un peu à l’écart. Le conducteur m’explique :



Je rigole doucement :



Jules fait le tour de la maison, puis sortant une clé de sa poche, il accède à une sorte de serre aux vitres dépolies. Intriguée, je demande :



La porte ouverte, Jules me montre alors une sorte de très grosse baignoire blanche ou de mini-piscine déjà remplie, dont le contour est en bois verni. Je m’exclame :



Je commence à me douter de quelque chose. Je préfère prendre les devants en demandant :



Sans se démonter, il me répond :



Jules se contente de rire, puis, après posé deux choses issues de sa poche près du bassin blanc, il se déshabille devant moi. Je ne peux m’empêcher d’admirer son anatomie : rien en trop, même le machin qui est en train de se dresser. À mon tour, je me mets toute nue, ce ne sera pas la première fois que Jules voit ma morphologie.


Durant ce temps, sans cesser de me mater, il s’active sur une sorte de tableau de bord, une feuille en main. Je suppose que c’est le mode d’emploi du spa. Ensuite, il frotte ses pieds sur une sorte de tapis, puis il entre dans le bassin déjà rempli. Debout, il me tend la main :



Je prends sa main, puis j’entre à mon tour dans l’eau chaude. Elle me semble plus bouillante que celle du bassin du centre nautique, tel un bain bien chaud. Jules s’assied. Il me fait comprendre de s’asseoir sur lui, ce qui me rappelle des souvenirs assez ambigus. Toujours debout devant lui, je dis :



Cela étant, je m’assieds quand même sur les cuisses de Jules. Mon amoureux m’enlace aussitôt :



Me relâchant à moitié, il lance son bras vers le tableau de bord, les bulles s’agitent autour de nous. Un amoureux, de l’eau bien chaude, des bulles, c’est presque le nirvana. Très profiteur, Jules s’empare posément de mes seins qu’il pelote aussitôt, tout en me faisant bien sentir quelque chose de très dur plus bas, sous et sur mes fesses.


Me tripotant voluptueusement, Jules soupire d’aise :



Ce gros cochon de profiteur continue de me peloter allègrement :



Toujours entreprise, je frissonne un peu en entendant ces propos. Tout en continuant de me tripatouiller, il murmure à mon oreille :



Frissonnant malgré moi, tournant mon visage vers le sien, je lui rappelle sa promesse :



Il me regarde intensément :



Spontanément, m’enveloppant de ses bras, il me serre très fort contre lui pour me faire un gros câlin. Je me laisse aller, c’est trop bon : l’eau qui bulle autour de moi, des bras forts, un corps chaud… et des petits bisous en prime.


Soudain, ses mains saisissent ma taille pour me mettre debout, ce que je fais, m’étonnant un peu de la procédure. Puis il se relève, lui aussi :



Je m’exécute, mettant en évidence mon popotin. Jules s’agenouille derrière moi, il écarte mes fesses. Je suis un peu étonnée : ce n’est quand même pas dans cette position qu’il va… euh… enfin, je me comprends…


Du bout de sa langue, il commence à caresser ma petite cuvette ourlée : c’est à la fois très cochon et excitant ! Je me laisse aller à cette câlinerie assez incongrue, mais qui me fait des choses dans le ventre. Je ne pensais que ça pouvait faire ce genre d’effet. Je crois que c’est lié au fait que je suis désirée et que je suis loin de détester mon Jules (dans les deux sens du terme) !


Mon petit trou doit sans doute s’évaser, car la langue taquine commence à s’introduire en moi. C’est très cochon, mais j’aime. Est-ce que les cochonneries font plus d’effet que les choses plus classiques ? Je vais finir par le croire !


Jules semble s’agiter un peu derrière moi. Je comprends vite de quoi il en retourne quand sa langue quitte mon petit trou et qu’un doigt vient barbouiller mon entrée avec quelque chose d’assez gluant. Je suppose que c’est un lubrifiant ou un truc dans le genre. Peut-être même que c’est son sperme qu’il utilise, qui sait…



Amusée, bien qu’un peu troublée, je demande :



Je sens quelque chose venir titiller mon petit trou. Le grand moment est arrivé. Mais visiblement, Jules ne cherche pas à entrer, il joue avec ma cuvette, juste au bord de mon sombre puits. Puis il m’entraîne en arrière avec lui, son engin toujours collé à mon entrée interdite.


Maintenue par la taille par ses deux puissantes mains, je sens que Jules est en train de s’asseoir à nouveau. J’ai confirmation :



Je rougis, mais je reconnais là mon grand pervers préféré ! Il me laisse le contrôle pour que tout se passe bien. Je suppose que bien des garçons rentrent là-dedans sans trop se soucier de la fille qui les accepte ainsi en elle. Et je présume que ça ne se passe pas toujours bien ! Jules est visiblement soucieux de mon bien-être, plus que Jim, en tout cas. Parfois, je me dis que Jules était dès le départ le bon numéro, mais dans ce cas, aurais-je connu les joies d’avoir deux amoureux ?


Ses mains sur mes hanches pour qu’il me guide, j’obéis en m’asseyant lentement sur ce pieu. Je sens d’abord une résistance quand le bout cogne à mon entrée, je ressens même comme une flexion de sa verge ! Je penche un peu la tête vers le bas : en effet, sa tige s’incurve. Ça me procure une étrange joie que je ne saurais décrire…



Soudain, quelque chose cède, j’écarquille les yeux quand son gland entre visiblement en moi. La sensation est étrange, mais pas désagréable. Je plaque mes mains sur mes fesses afin de les écarter pour faciliter la tâche à mon agresseur consenti.


Je m’abaisse lentement, l’engin coulisse en moi, impérieux. La sensation reste toujours étrange, mais avec un parfum de défi, de dépassement. Avec ses puissantes mains, Jules me soutient toujours, s’harmonisant avec ma lente descente.


Je m’alarme un peu :



Je me sens remplie, occupée, envahie, comme si un manque inconnu était comblé. Peut-être que c’est dans l’ordre des choses que l’homme donne et que la femme reçoit. Moi, je reçois sa verge un peu épaisse en moi, dans un endroit qui n’est pourtant pas connu pour ce genre d’utilité, puis que c’est une sortie et non une entrée. Mais j’avoue que je ne déteste pas.


Je n’ai pas mal, je ne suis pas déchirée ni forcée. C’est dans l’ordre des choses, comme je l’ai déjà dit. D’ailleurs, avec Jules, tout se passe toujours bien, ce qui me fait parfois un peu peur. Il serait capable de m’amener à faire des choses auxquelles je n’ose pas penser !



À ma grande surprise, je suis maintenant assise sur Jules. Ça veut donc dire que toute sa longueur est déjà en moi ? Je suis étonnée, mais en même temps ravie que ça se soit si bien passé. Oui, je peux faire confiance à Jules, même s’il risque de m’entraîner trop loin…


Je me laisse aller, sa verge complètement en moi, tandis qu’il m’embrasse dans le cou, pelotant avidement un sein entre ses doigts voraces et me masturbant voluptueusement de son autre main. Même si c’est un peu étrange de se sentir investie de la sorte, je ne regrette pas cette nouvelle étape, je sens d’ailleurs que je vais bientôt jouir !



Lentement, Jules oscille du bassin, ce qui fait que je ressens son pieu de chair dans mes profondeurs. C’est un plaisir étrange, mais qui fait du bien. Sans oublier qu’il est toujours en train de me masturber frénétiquement et qu’il me pelote sans vergogne, étirant parfois mes pointes. Est-ce que j’aime qu’on me bouscule un peu ? On le dirait… Mais je ne me vois pas en train de clamer « fais-moi mâle » avec un accent circonflexe sur le « a ». Je préfère qu’il le devine…


C’est un peu comme si j’étais écartelée, explosée, sans que ça fasse vraiment mal. Je vois bien une analogie (c’est bien le cas de le dire) avec une activité quotidienne dont on parle peu, mais comme ma maman m’a bien appris, je vais me taire. Alors j’attends ma jouissance telle une grande délivrance qui me submergera…



Quel plaisir d’être ainsi envahie, empalée, la chatte en feu, les seins excités, mon cou parcouru de frissons !


Soudain, une grande explosion déflagre en moi, quelque chose de ravageur qui me bouscule, qui m’emporte, qui me culbute carrément au-delà que ce que je connaissais déjà. Je jouis comme une petite folle, baignée dans l’eau chaude, bien empalée sur ce vicieux de Jules qui vient de me faire franchir une nouvelle étape dans la dépravation !



Alors que je m’éparpille partout dans les airs, je sens Jules qui s’agite à son tour. Il pousse un grand rugissement, tandis qu’un geyser s’échappe de lui. C’est étrange, on dirait que je sens chaque goutte de son sperme venir envahir mes profondeurs !


Mais je monte tellement haut que je perds pied, telle une fusée qui perce les nuages pour aller fendre dans l’espace en direction de la lune, ma lune…


Ma lune toute fendue…


Tout est blanc, soyeux, cotonneux…


Je suis si bien, enveloppée dans ma jouissance…


Puis, je redescends lentement, doucement sur Terre, mais trop vite à mon goût… Pourquoi faut-il revenir ici-bas alors que je suis si bien là-haut ? On parle de petite mort quand on jouit de la sorte. Si la vraie mort est ainsi, alors elle ne me fait pas peur, mais personne n’est revenu pour confirmer ou pour infirmer.


Alors que j’émerge à peine, Jules m’embrasse délicatement :



Puis il me fait un gros câlin. Je réalise que Jules est toujours enfiché en moi, mais c’est comme si c’était naturel. Soudain, je m’inquiète :



Jules se met à rire :



D’un commun accord, nous nous redressons. De le savoir toujours planté en moi me semble curieux, mais pas désagréable. Néanmoins, je me sens comme… obstruée. Doucement, il se retire de moi, ce qui me procure des sensations un peu différentes lorsque sa tige coulisse vers la sortie. Soudain, il n’est plus en moi, je ressens alors comme un vide étrange, une absence incongrue. Je ne savais pas que ça pouvait être le cas.


Pour un peu, je regretterai de lui avoir dit de se retirer !


Jules s’essuie soigneusement la verge, puis il s’occupe à nouveau de moi. Nous batifolons dans l’eau durant une bonne heure, puis vient le temps du repos. Alanguie contre lui, tandis qu’il me caresse, je murmure :



Dit ainsi, c’est pas très romantique ! Je le bouscule un peu :



J’aime quand on me parle comme ça ! Jules sait trouver les mots qui me font frémir.




Anniversaire



Ce samedi après-midi, nous sommes réunis tous les trois dans une voiture. Comme à chaque fois, Jules est au volant, et bien sûr, j’ignore où nous allons, puisque le conducteur a dit que c’était une surprise :



Je me demande si j’ai bien fait de mettre cette robe blanche à bretelles. Elle me semble un peu trop légère. J’ai dû mettre des dessous de la même couleur, sinon on les aurait trop vus. En tout cas, mes deux amoureux ont été admiratifs quand ils m’ont vue ! Quelque chose me dit que mon vêtement était quand même assez transparent…


La voiture s’arrête au pied d’un immeuble assez excentré que je ne connais pas. Nous prenons l’ascenseur jusqu’au sixième. Intriguée, je demande :



À ma grande stupéfaction, sur la table de la salle à manger, il y a tout ce qu’il faut pour un petit en-cas dînatoire. Je parie que Jules est venu faire la préparation de tout ça avant de venir me chercher. Celui-ci me désigne une porte-fenêtre donnant sur un petit balcon :



On a une belle vue sur la ville. Je ne pensais pas qu’il y avait autant de jardins derrière les maisons. Peu après, nous bavardons tous autour de la table, tout en grignotant divers amuse-gueules. Jules me ressert pour la troisième fois du champagne. Il cherche à me saouler ou quoi ? Ce qui ne m’empêche pas de boire à nouveau une petite gorgée.


J’ai l’impression que l’atmosphère devient petit à petit surréaliste, j’ai presque l’impression de regarder une scène de théâtre sur laquelle je me vois en train de discuter avec mes deux amoureux. Je me demande pourquoi je pense à ce genre de chose. Un début de solution réside peut-être dans le fait que je fais face à une porte-fenêtre qui donne sur un balcon, et que je me vois en reflet sur la vitre. De plus, je me demande si je ne suis pas un peu pompette !


Soudain, je demande à Jules :



Je me demande fugacement ce que seront l’entrée et le plat de résistance avant le gâteau…


Cette porte-fenêtre m’intrigue : je me lève pour aller la regarder de plus près. Je me plaque contre la vitre pour admirer à nouveau le paysage. J’ai l’impression de redécouvrir autrement cette ville dans laquelle j’ai grandi. Là-bas, je crois distinguer mon immeuble, et à gauche, là où je travaille.



C’est Jim qui vient de parler. Les yeux perdus dans le lointain, je réponds :



Arrivant dans mon dos, Jim me capture dans ses bras, planquant son corps contre mon dos. Il murmure :



En tout cas, monde ou pas monde, ça n’a pas empêché Jules de me lutiner ! Mais je pense que Jim n’en est pas encore au même niveau, il n’ose pas encore saisir les opportunités qui se présentent à lui, ou bien il ne sait pas les discerner quand il en a sous le nez. Je me demande d’ailleurs ce que ça donnera quand ça arrivera.



Se contorsionnant un peu, aidé par sa stature, tout en agrippant férocement mes seins à travers le fin tissu de ma robe blanche, Jim m’embrasse aussitôt tandis que je tourne ma tête vers lui. Je suis un peu surprise de la « tonalité » de son baiser très exigeant. Mais j’aime bien. Ce n’est pas encore la même chose qu’avec Jules, et c’est tant mieux, car si j’ai deux amoureux, ce n’est pas pour qu’ils soient des clones l’un de l’autre. Ce qui me plaît est la diversité, Jules et Jim sont complémentaires, et je n’ai pas envie de choisir. Mais je sens bien que Jim mûrit de plus en plus. Tout comme je sens fort bien sa verge bien dure sur mes fesses ! Je suis très contente de lui faire un tel effet !



Fébrile, Jim commence à s’emballer, telle une caisse à savon sans frein qui dévale une forte pente ! Déjà, les bretelles de ma robe glissent le long de mes épaules. Je compte sur Jules pour le remettre dans le droit chemin en cas de soucis ! Oui, j’aime provoquer le désir, mais je n’en assume visiblement pas toutes les conséquences et les dérapages…


De plus en plus excité, Jim a réussi, je ne sais comment, à abaisser ma robe pour mieux révéler mon soutien-gorge blanc. Celui-ci ne reste pas longtemps accroché à mes seins. J’ai franchement l’impression d’être aspirée dans un tourbillon provoqué par le désir qu’a Jim de ma petite personne ! tandis que je me laisse aller sous les lèvres enflammées et les mains enfiévrées de mon amoureux, ma robe choit au sol, avec pour seule protection ma petite culotte blanche.


Et Jules qui n’intervient pas…


Dois-je comprendre que c’est moi l’entrée du repas et que je me fais déguster par Jim ? Connaissant Jules, je ne serai pas trop étonnée, il a toujours des idées un peu… euh… spéciales, mais jamais je n’ai eu à le regretter.


Les mains de Jim courent sur tout mon corps presque dénudé. J’aime être caressée ainsi, même si Jim est moins habile et doux que Jules, mais j’adore son côté fiévreux, enthousiaste et direct. Il se frotte fébrilement contre mes fesses. C’est alors que je réalise que ma petite culotte n’est plus à sa place !


Inutile de préciser que Jim, ses lèvres, ses mains, son corps sont totalement fous, en roue libre !



Jules vient tranquillement se plaquer par devant contre moi, nu comme moi, capturant mes lèvres que Jim a délaissées pour s’occuper de mon cou. Tremblante, je suis à la fois excitée et apeurée. Jules doit s’en être rendu compte, puisqu’il me confie tout bas :



Jules plaque son sexe bien raide et dur sur mon pubis, prélude de ce qui va arriver dans quelque temps. Le contact de ces deux verges m’électrise, un tourbillon envahit mon bas-ventre.


Nous sommes en train de franchir une nouvelle étape. Bien qu’assez fébrile et craintive, je me laisse faire, enveloppée par ces deux garçons qui me témoignent leur désir de ma petite personne. Ils m’embrassent partout, ils me caressent, ils me câlinent, ils me pelotent avec fougue, tandis que je me laisse faire avec ravissement.


Puis Jim recule vers le lit, pour venir s’asseoir au bord de celui-ci, jambes largement écartées en V. C’est Jules qui m’explique la suite :



Si Jules a déjà eu droit à l’exploration de mon entrée des artistes, il est normal que, pour ne pas faire de jaloux, que Jim s’y engage à son tour, mais il l’a quand même plus longue ! Durant ce temps, fébrile, mon amoureux assis astique soigneusement son mandrin de lubrifiant. Puis, je sens un doigt humide venir taquiner ma rondelle. Le message est clair.


Un peu gauche, je commence à me pencher un peu en arrière. Très vite, je sens quelque chose de dur se caler contre ma cuvette ourlée. Face à moi, Jules dirige les opérations d’une voix rassurante :



À présent, accroupi devant moi, Jules me guide :



La chose dure derrière moi semble s’arc-bouter, alors je change un peu de position. J’écarquille les yeux quand je sens que quelque chose vient d’entrer en moi avec une certaine facilité, sans toutefois me faire mal. J’en ai confirmation orale par Jim :



Jules me sourit :



Jules accentue son sourire :



Toujours aussi flegmatique, Jules rectifie :



En effet, maintenant que je me reconcentre sur le bas de mon ventre, je sens que je suis déjà bien envahie ! Mais comme celle de Jim est plus fine que celle de Jules, ça glisse sans doute mieux et autrement.



La verge s’enfonce un peu plus, tandis que je révèle parfaitement une chatte ouverte et humide. Je ferme momentanément les yeux, me concentrant sur ma descente, sur cette chose qui farfouille lentement mes entrailles, qui coulisse peu à peu en moi, à la fois intruse et désirée.



Spontanément, je m’exclame quand je sens que je suis totalement assise sur Jim. Où diable a-t-il pu caser toute sa longueur en moi ? Je ne désire pas trop le savoir.



Soudain, Jules s’accroupit, sa langue virevolte dans ma fente dégoulinante, taquinant mon clitoris exacerbé à mort. Je frémis de la tête aux pieds !


C’est alors que je réalise que je suis en train d’expérimenter quelque chose que peu de femmes ont pu vivre : savourer un bon cunni durant une sodo !


Je sais que le cunnilinctus est assez fréquent pour les dames (encore heureux), bien que certains messieurs ne le pratiquent pas (les abrutis). Quant à la sodomie, il semblerait qu’elle ne soit pas si fréquente que ça. Ajoutons le fait que deux hommes pour une femme, ça ne court pas les rues, ou plutôt l’intimité des chambres à coucher. Et moi, j’ai droit à tout ça en même temps ! Sans oublier des bisous dans le cou et du pelotage !


Instinctivement, je remue du bassin autour de ce pion enfoncé profondément dans mes chairs. Oui, c’est très bon de pouvoir contrôler les sensations. C’est quelque chose de nouveau qui me fait décoller avec une facilité déconcertante ! Ah oui, une bonne queue dans le « trougoudou » et une autre dans la « bavounette », c’est génial ! Décidément, je me dévergonde !


Fermement empalée, mes seins toujours captifs, je me laisse aller à cette double découverte d’un cunni et d’une sodo. Je n’arrive pas encore à dire ces mots en entier. Je gémis :



Décidément, je pense qu’il vaut mieux avoir deux hommes qui s’occupent de soi qu’un seul, les sensations sont variées et multiples ! Et tant pis si je passe pour une fieffée salope aux yeux de la majorité des gens !


Mais pour l’instant, ils ne sont pas censés savoir ce que j’ai déjà pu faire avec mes deux amoureux !


Je souris à cette pensée, mais pas très longtemps, car soudain, la jouissance monte en moi de façon fabuleuse, telle une puissance vague qui ravage une plage, balayant tout sur son passage. Est-ce le fait que je suis avec mes deux hommes, avec un entre mes fesses et l’autre entre mes jambes ? Je ne sais pas. J’ai déjà découvert bien de nouvelles choses ces derniers temps, mais là encore, je ne connaissais pas cette variante qui m’emporte au lointain !



Tout se brouille en moi, comme si je n’étais plus là sur terre, tandis que je suis toujours arrimée à ce pieu qui perfore mes entrailles. Je suis à la fois l’eau et le feu. Tout semble sans dessus et sans dessous, comme en grand vertige. Je flotte au lointain, béate, heureuse.


Alors que je suis par-dessus les nuages, je sens que mon poids me fait redescendre, mais comme une plume qui choit lentement vers le sol.


Puis je reviens à moi, doucement. J’ouvre les yeux.


Jules me sourit gentiment :



Je ne réponds rien, je me contente de rougir comme une simple collégienne que je ne suis plus. Le temps semble suspendu. Néanmoins, je sens à nouveau la verge de Jim toujours plantée en moi. Il doit être extrêmement excité pour rester aussi dur ! Mais je crois que c’est le fait de me sodomiser qui doit beaucoup aider !


Comme souvent, comme presque toujours, Jules prend la main !



Jim obéit, m’entraînant avec lui vers le lit. Je pousse un petit cri quand je sens que la verge semble s’enfoncer un peu plus loin, et autrement. Jules souffle à mon oreille :



Jim est maintenant totalement allongé, sa verge bien fichée en moi. Pour ma part, je suis presque couchée sur lui, mais pas tout à fait. C’est alors que je constate que je suis complètement ouverte pour que Jules vienne compléter le tableau !


Ça y est, l’heure est venue…


Jules s’approche puis s’installe. Je n’ai aucun doute sur la suite des événements. Tandis que Jim est totalement hors sol, bien trop heureux d’être enfiché dans mon petit trou, je murmure à l’oreille de Jules qui est penché sur moi :



Sa verge en main, il frotte son bout tout rouge contre mes lèvres intimes. Je m’inquiète un peu :



Tout en continuant à jouer avec mon sexe largement ouvert, Jules ajoute :



Je suis stupéfaite par ce que Jules vient de dire. Tellement que je ne sais pas quoi répondre. Il en profite pour entrer un peu en moi. Ou bien je suis très humide, ou bien il a mis une tonne de lubrifiant, car ça rentre tout seul !



La sensation que procure une verge dans mon vagin est différente de celle que je ressens dans mon rectum. Mais j’aime beaucoup. Néanmoins, je suis étonnée, je devrais ressentir quelque chose de douloureux, car Jules a déjà englouti en moi la moitié de sa colonne de chaîne. J’ai bien senti un léger désagrément, sans doute lié à un mauvais axe, mais sans plus.


Jules s’est sans doute rendu compte de ma perplexité puisque, penché sur moi, il murmure :



L’instant d’après, mes deux hommes sont complètement en moi ! C’est… c’est dingue !


C’est la première fois de ma vie que je fais un tel trio. Je savais que, tôt ou tard, ça arriverait. On ne fréquente pas deux amoureux en même temps sans qu’au bout du chemin il ne se passe pas quelque chose en commun. J’aurais pu mettre un mur entre Jules et Jim, je veux dire par là, coucher avec l’un, coucher avec l’autre, mais pas les deux en même temps.


Certains diront que c’est juste un banal trio. Mais c’est mon premier à moi, et pas avec n’importe qui, mais avec deux hommes qui me désirent vraiment, mes deux amoureux qui ont pris le temps de me découvrir, de flirter gentiment avec moi durant des mois.


Un peu tremblante, je me laisse aller au double désir de mes amants, ou double plaisir d’être prise complètement, de m’offrir à eux. J’éprouve une immense fierté de donner du plaisir à mes deux hommes en même temps, d’être assez désirable pour qu’ils veuillent se fusionner en moi, l’un comme l’autre.


Doublement entreprise, mon petit corps coincé en sandwich contre deux hommes rien qu’à moi, leurs peaux contre la mienne, leurs sexes bien raides ancrés en moi, il ne me faut pas longtemps pour décoller au-delà des nuages. Jules ne m’a pas menti : quand c’est bien fait, on en redemande, et moi, je vais en redemander le plus vite possible !



Un homme, c’est déjà bien, mais deux hommes, c’est doublement mieux ! Surtout quand on se sent tellement remplie, envahie, enveloppée dans leurs cris de jouissance qu’ils mêlent aux miens, sans entrave, sans honte aucune…


Oh oui, que j’en redemande !




Beaucoup plus tard



Oh oui, nous avons recommencé plein de fois ! Et à chaque fois, ce fut divin !


Mais… comment dire… quand ça devient trop… euh… routinier, usuel, ça commence à perdre un peu de son charme, l’excitation folle et désordonnée du début s’estompe peu à peu. Il y avait aussi du changement du côté de mes deux amoureux : Jules se transformait en homme avec des préoccupations d’adulte, Jim changeait lui aussi, plus affirmé, et moi, j’étais de moins en moins une jeune fille candide.


Sans oublier nos emplois du temps qui n’arrivaient pas toujours à se synchroniser.


Puis un jour, j’ai rencontré un autre homme dont je me suis vraiment éprise. J’ai tout de suite compris la différence. Jean était à la fois un Jules, un Jim et aussi un troisième homme, différent. Signe du destin, son prénom commençait par un J !


Avec lui, je suis redevenue Carine.


Je suis vraiment heureuse avec lui, son seul vrai défaut étant d’être totalement fana de rugby ! Néanmoins, ça me laisse les coudées franches lors des matches. Mais une fois sa passion du ballon ovale assouvie, c’est sa passion dévorante pour moi qui revient au premier plan, avec la ferme intention de rattraper le temps perdu. Et quand c’est comme ça, mon mari a des choses à se faire pardonner et j’en profite (mais pas trop quand même, je sais être raisonnable).


Avec le recul, je me demande si le passage à l’acte n’a pas été le commencement de la fin du trio des 3 J. Je ne regrette pas d’avoir vécu mon initiation au sexe d’une telle façon peu orthodoxe. Mais j’aimais nos tendres câlins et notre innocence. Je me suis posé la question si je pouvais me contenter que d’un seul homme au lit, mais Jean m’a prouvé à sa façon que oui.


Une dizaine d’années s’est écoulée. Que le temps passe vite, surtout quand on a des enfants !


Journaliste de presse écrite, Jim est devenu le Casanova du canton, on ne compte plus ses aventures féminines et aussi les mini-scandales en tout genre qui font saliver les commères. Toujours farouchement célibataire et peu pressé de se caser, il garde une certaine tendresse pour moi, c’est indéniable. Et moi aussi pour lui. D’ailleurs, j’avoue coucher avec lui de temps à autre (surtout quand il y a du rugby dans l’air), Jim est incontestablement devenu un virtuose du sexe, ce qui n’est pas négligeable ! J’ai l’impression d’être un violon ou un piano entre ses doigts et ses lèvres agiles… Et puis, ça nous rajeunit tous les deux.



Jules s’est marié et a deux enfants, comme moi. Son côté dominateur s’est nettement réveillé, du moins dans l’intimité, car il est plutôt cool avec ses enfants et son voisinage, tout en sachant s’imposer quand il le faut. Je peux carrément dire qu’il a épousé sa soumise qui semble très à l’aise dans son rôle. Je le sais, car Jules m’a déjà fait voir des photos et quelques vidéos. Non, je n’aurais pas su faire ce genre de chose. Des trios, oui. De la domination/soumission, non. Honnêtement, à un moment de ma vie, je me serais bien vue devenir l’épouse de Jules, mais pas sa soumise. Il m’arrive aussi de coucher épisodiquement avec Jules, en souvenir du temps passé, quand j’ai envie de me sentir dirigée et protégée.



Parfois, avec nos familles, nous nous invitons, pour évoquer à la fois le bon vieux temps (tout en oubliant certains détails) et aussi l’avenir qui est largement devant nous. Je reconnais que c’est un tantinet pervers, mais j’y retrouve un certain frisson…


Puis quand arrive la période de mon anniversaire, telle une célébration, un rituel, je m’offre en même temps à mes anciens amoureux dans un trio endiablé, et pendant une bonne heure environ, je redeviens la jolie Jeanne que j’étais alors.



Un petit grand merci à Carla Moore pour ses conseils avisés : )